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Les modèles (climato, météo)


charles.muller
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Messages recommandés

La physique de la modélisation du climat

http://www.realclimate.org/index.php/archi...e-modelling/fr/

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Climate models provide researchers with a tool to predict future climate and to understand changes that occurred long ago. Dependent on billions of calculations, cutting-edge models require the fastest supercomputers.

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Pour les plus courageux on lira avec soin ce document de l'IPSL concernant le dernier modèle climato de cet organisme.

Ils sont tous comme çà les modèles climato ??? J'ai regardé un peu, ça a l'air très déterministe comme approche, ils modélisent la dynamique 3D avec un pas de temps de l'ordre de la minute (pour l'air) ! Je croyais qu'on utilisait beaucoup de statistiques passées pour prévoir le climat... default_rolleyes.gif

Par contre, ils ne détaillent pas comment ils paramétrisent l'effet du CO2 sur le bilan radiatif (?)

"For the current grids, with 72x45 points for the low resoltution, or 96x72 for the

intermediate resolution" Il faut comprendre quoi ? C'est sur le domaine global ?

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Ils sont tous comme çà les modèles climato ??? J'ai regardé un peu, ça a l'air très déterministe comme approche, ils modélisent la dynamique 3D avec un pas de temps de l'ordre de la minute (pour l'air) ! Je croyais qu'on utilisait beaucoup de statistiques passées pour prévoir le climat... default_ermm.gif

Par contre, ils ne détaillent pas comment ils paramétrisent l'effet du CO2 sur le bilan radiatif (?)

"For the current grids, with 72x45 points for the low resoltution, or 96x72 for the

intermediate resolution" Il faut comprendre quoi ? C'est sur le domaine global ?

ce que je pense mais n'en suis pas sûr, c'est qu'un modèle climato intégre en fait un modèle météo en "sub-routine" ou sous-programme.

Il serait, en ce sens, bp plus complexe.

Et serait, dans ce contexte, déterministe.

Il est possible par contre qu'on le "cale" sur le climat du passé, pour autant qu'on le connaisse suffisamment bien, et du présent.

Pour tenter de répondre à ta question sur l'effet du CO2 je reproduis le début du document:

The IPSLCM4 model presently couples four components of the Earth system. LMDZ is the component for atmospheric

dynamics and physics. ORCA is the component for ocean dynamics. LIM is the component for sea-ice dynamics and

thermodynamics. ORCHIDEE handles the land surface.

2.2 The atmospheric component: LMDZ

The atmospheric component of the IPSLCM4 model, LMDZ, is a classical atmospheric general circulation model,

inheritated from the original climate model of Laboratoire de M´et´erologie Dynamique (Sadourny and Laval, 1984).

The model can be schematically presented as the coupling between a dynamical core and a set of physical parameterizations.

2.2.1 The 3D dynamical core

The dynamical part of the code is based on a finite-difference formulation of the primitive equations of meteorology

developed by R. Sadourny (see e. g. Sadourny and Laval, 1984) and coded by P. Le Van.

....

2.2.2 The physical package

Coupled to the dynamical core, the model includes a set of physical parameterizations.

The radiation scheme is the one introduced several years ago in the model of European Centre for Medium-

Range Weather Forecasts (ECMWF) by Morcrete: the solar part is a refined version of the scheme developed by

Fouquart and Bonnel (1980) and the thermal infra-red part is due to Morcrette et al. (1986).

Turbulent transport in the planetary boundary layer is treated as a vertical diffusion

.....

ce serait donc à partir du schéma radiatif qu'ils pourraient introduire l'effet des GES

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ce que je pense mais n'en suis pas sûr, c'est qu'un modèle climato intégre en fait un modèle météo en "sub-routine" ou sous-programme.

Il est en ce sens bp plus complexe qu'un modèle météo.

Il semblerait que tous les équipements ne soient pas encore opérationnels d'après les nouvelles du CNES à lire ici. En 2009 le satellite PICARD pourra rapporter plus de données utiles aux modélisations.

par contre sur le forum meteo-centre Laurent Violet fait était du modèle météo anglais

j'utilise beaucoup le modèle anglais trés souvant IMPARABLE pour ces prévisions de stratus. Et d'aprés la modélisation UKMO,

sur ce forumD'autres satellites devraient apporter plus d'information mais il faut savoir patienter jusqu'à 2009 et d'ici là savoir soutenir la recherche (voir ici)

Patricia Régnier

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Ils sont tous comme çà les modèles climato ??? J'ai regardé un peu, ça a l'air très déterministe comme approche, ils modélisent la dynamique 3D avec un pas de temps de l'ordre de la minute (pour l'air) ! Je croyais qu'on utilisait beaucoup de statistiques passées pour prévoir le climat... default_huh.png

Par contre, ils ne détaillent pas comment ils paramétrisent l'effet du CO2 sur le bilan radiatif (?)

"For the current grids, with 72x45 points for the low resoltution, or 96x72 for the

intermediate resolution" Il faut comprendre quoi ? C'est sur le domaine global ?

Pour moi, la paramétrisation d'un modèle climato désigne une représentation simplifiée des mécanismes non calculables intégralement (à trop petite échelle ou trop lourd en calcul). Elle calibre alors ses coefficients à partir des "statistiques passées", c'est-à-dire qu'elle essaie d'approcher au plus près du réel selon les diverses mesures in situ. Pour le CO2, le calcul est sans doute bcp plus direct pour l'essentiel (par les équations du transfert radiatif). Mais cela demande à être confirmé.

Un modèle climato utilise donc les stats des observations en amont, quand ses différents modules et schèmes sont codés. Mais en soi, le modèle est ensuite une simulation "pure", on entre l'état initial 1980 et cela tourne jusqu'à 2100 (+50 ans en "slab ocean" pour estimer l'équilibre, je crois). Tout cela à préciser par une un modélisateur (suivez mon regard default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ).

PS : merci Meteor pour le lien IPSL, c'est intéressant, je vais le lire en détail.

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Pour moi, la paramétrisation d'un modèle climato désigne une représentation simplifiée des mécanismes non calculables intégralement (à trop petite échelle ou trop lourd en calcul). Elle calibre alors ses coefficients à partir des "statistiques passées", c'est-à-dire qu'elle essaie d'approcher au plus près du réel selon les diverses mesures in situ. Pour le CO2, le calcul est sans doute bcp plus direct pour l'essentiel (par les équations du transfert radiatif). Mais cela demande à être confirmé.

Un modèle climato utilise donc les stats des observations en amont, quand ses différents modules et schèmes sont codés. Mais en soi, le modèle est ensuite une simulation "pure", on entre l'état initial 1980 et cela tourne jusqu'à 2100 (+50 ans en "slab ocean" pour estimer l'équilibre, je crois). Tout cela à préciser par une un modélisateur (suivez mon regard default_blink.png ).

PS : merci Meteor pour le lien IPSL, c'est intéressant, je vais le lire en détail.

C'est à peu-près ça.Ton descriptif, globalement exact montre par là-même la différence entre mon modèle climato et ceux de l'IPCC : Je ne me contente pas d'intégrer les variations observées en les prolongeant, j'introduis de nouvelles variables. (Par contre, ma modélisation n'a strictement rien à voir avec un modèle météo)

Certaines des variables entrant dans mes calculs sont omises par l'IPCC ou considérées comme trop hypothétiques pour être prises en considération ou simplement sous-estimées : exemple des conséquences du dégel du permafrost ou de la déstabilisation des clathrates sous-marins. Autre exemple: la sous-estimation de la transmission des calories en profondeur par l'eau circulant à travers un sol poreux. Ou la non-prise en compte des variations d'albèdo. Ou la prise en compte insuffisante de l'industrialisation des NPI...

De plus, les effets de seuil sont frequemment quasiment ignorés (ex d'effets de seuil : quand la température moyenne annuelle au sol franchit le seuil de 0°C pendant plus de la moitié des années, le permafrost est condamné à une échéance d'autant plus brève que les calories solaires accumulées l'été en surface par les eaux de fonte se transmettent rapidement en profondeur. Puis la fonte entraine l'apparition, sans doute irreversible à court ou moyen terme, de la fermentation bactérienne).

Pour prendre en compte ces variables, il suffit d'en calculer (ou d'en estimer) l'incidence à partir des lois physiques connues (éventuellement en tenant compte des effets de synergie et de rétroaction) et de l'intégrer dans un modèle par un jeu de coefficients.

C'est ce que j'ai tenté de faire et sur les deux ou trois ans de recul dont je dispose (mon premier essai dâte de 2003, mais j'ai bien progressé depuis), mon approche me parait plutôt meilleure que celle de l'IPCC.

Alain

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(Par contre, ma modélisation n'a strictement rien à voir avec un modèle météo)

C'est la grande différence avec ce qui se fait au Centre National de recherche en météorologie : la recherche d'une physique commune pour prolonger les échéances de façon continue; donner les prévisions à une heure, un jour, 3 jours, 10 jours, 1 mois, 3 mois, 6 mois...etc. en permanence.
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Pour les anglophones, cette tribune (très générale, assez synthétique sur l'état de la question, vue du côté "dominant") de Kerry Emanuel :

http://bostonreview.net/BR32.1/emanuel.html

Elle est en débat ici :

http://www.realclimate.org/index.php/archi...climate-change/

Et ici bien sûr aussi, pour ceux qui le souhaitent (je pense aux quelques paragraphes consacrés à la modélisation).

PS : il est assez heureux que K. Emanuel rappelle combien la métaphore de l'effet de serre est à côté de la plaque. Serait-ce un lapsus fondateur de l'approche "carbocentrique" de fusionner ainsi les approches convectives / radiatives du RC ? Car si je comprends bien, une bonne part des incertitudes tient à ce rapport convection-radiation pour les rétroactions des GES...

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Bonjour,

La communauté climatique française vient de publier aujoud'hui un livre blanc sur les modèles climatiques français, disponible ici: http://www.cea.fr/le_cea/actualites/nouvel...ques_francaises

Je reconnais qu'ils font un portrait relativement sans langue de bois des limitations flagrantes des modèles, même si j'en reste sur ma faim niveau évaluation QUANTITATIVE des incertitudes.

En tout cas, ça tranche bien avec le discours officiel qui consiste à faire croire "aux progrès énormes" des modèles dont les résultats conditionne quand même la politique énergétique et environnementale des pays signataires de Kyoto, faut-il le rappeler. Malheureusement, le public ne va pas éplucher ce rapport et encore moins décoder les non-dits.

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Merci de ce lien.

Sur le blog de Roger Pielke Sr, témoignage de Hendrik Tennekes, ancien directeur de recherche à l'Institut royal de météorologie des Pays-Bas, spécialiste de la couche-limite (qui a notamment découvert l'an dernier avec stupéfaction que l'un de ses vieux algorithmes de prévision des inversions en couche limite, écrit en 1973, tourne encore largement sur les modèles climatiques à long terme). L'avantage d'être à la retraite, c'est que l'on n'est plus tenu à la langue de bois imposée aux patrons de labo en ces temps de climatologie politique...

Morceaux choisis. Texte complet à :

http://climatesci.colorado.edu/

***

Seventeen years ago, I wrote a column for Weather magazine, expressing my concerns about the lack of honesty, integrity and humility of many climate scientists. “I worry about the arrogance of scientists who claim they can help solve the climate problem, provided their research receives massive increases in funding”, reads one line from my text. Unknown to me, my friend Richard Lindzen was working on his famous paper “Some Cooling Concerning Global Warming”, which appeared in the Bulletin of the AMS at the same time. This was early 1990. It is 2007 now, and I want to ring the alarm bell again. There is a difference, though: then I was worried, now I am angry. I am angry about the Climate Doomsday hype that politicians and scientists engage in. I am angry at Al Gore, I am angry at the Bulletin of Atomic Scientists for resetting its Doomsday clock, I am angry at Lord Martin Rees for using the full weight of the Royal Society in support of the Doomsday hype, I am angry at Paul Crutzen for his speculations about yet another technological fix, I am angry at the staff of IPCC for their preoccupation with carbon dioxide emissions, and I am angry at Jim Hansen for his efforts to sell a Greenland Ice Sheet Meltdown Catastrophe.

(...)

I am more than a little bit worried about IPCC’s preoccupation with CO2. The scientific rationale behind this choice is obvious. Sophisticated climate models have been running for twenty years now. It has become evident that these models cannot be made to agree on anything except a possible relation between greenhouse gases and a slight increase in globally averaged temperatures. The number of knobs that can be twiddled in the parameterization of the radiation budget is not all that large. Seemingly realistic results can be achieved without much intellectual effort. I agree with IPCC that there is a likely link between fossil fuel consumption and increased temperatures. But this is where the much proclaimed consensus ends.

(...)

Why is it so difficult to make precipitation forecasts fifty years into the future? Most precipitation in the middle latitudes is associated with low-pressure systems, which move along storm tracks carved out by the jet stream. The ever-shifting meanders in the jet stream occur at the edge of the slab of cold air over the poles. The specialists call this slab the Polar Vortex, and have christened the meandering behavior of the jet stream in the Northern hemisphere the Arctic Oscillation. Thirty years ago I worked with Mike (John M.) Wallace and his PhD student N.C. Lau at the University of Washington in Seattle on problems concerning eddy-flux maintenance in the North Atlantic storm track. It is evident to all turbulence specialists that the dynamics of very slowly evolving states is different from the dynamics of instantaneous states. So the moment one asks what keeps the jet stream going, one encounters the kind of problem that is at the core of all turbulence research. But the mainstream of dynamic meteorology refuses to study the slow evolution of the general circulation. It has become so easy to run General Circulation Models on supercomputers that most atmospheric scientists shy away from matters like a thorough study of the interaction between the Polar Vortex and the Arctic Oscillation.

(...)

Actually, the monopoly of GCM’s in the climate research business is an interesting object of inquiry, and not just for sociological reasons. A GCM is a weather forecasting model in which the coefficients and parameterizations are tuned so as to obtain long-term results that have an air of realism. The model is then run for several tens of years. There are no penetrating studies of the way slight software mismatches might affect the average values of key output parameters fifty years from now. A forecasting model can make do with relatively crude parameterizations because the short-time evolution of the atmospheric circulation is primarily governed by its internal dynamics. Sloppy representations of boundary conditions, clouds, convection, evaporation and condensation do not mess weather forecasts up all that fast. But the long-term evolution of the general circulation is to a large extent determined by boundary conditions. This realization struck me with some force when I discovered last year that a simple algorithm for inversion rise above the daytime boundary layer I conceived in 1973 is still in wide use today. How can one be sure that an ancient forecasting algorithm is capable of performing the task assigned to it in climate models?

(...)

I want to lobby for decency, modesty, honesty, integrity and balance in climate research. I hope and pray we lose our obsession with climate forecasting. Climate simulations are best seen as sensitivity experiments, not as tools for policy makers. I said it in 1990 and I am saying it now: the constraints imposed by the planetary ecosystem require continuous adjustment and permanent adaptation. Predictive skills are of secondary importance. We should stop our support for the preoccupation with greenhouse gases our politicians indulge in. Global energy policy is their business, not ours. We should not allow politicians to use fake doomsday projections as a cover-up for their real intentions. If IPCC does not come to its senses, I’ll be happy to let it stew in its own juices. There is plenty of other work to do.

(...)

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...Sur le blog de Roger Pielke Sr, témoignage de Hendrik Tennekes, ancien directeur de recherche à l'Institut royal de météorologie des Pays-Bas, spécialiste de la couche-limite (qui a notamment découvert l'an dernier avec stupéfaction que l'un de ses vieux algorithmes de prévision des inversions en couche limite, écrit en 1973, tourne encore largement sur les modèles climatiques à long terme). L'avantage d'être à la retraite, c'est que l'on n'est plus tenu à la langue de bois imposée aux patrons de labo en ces temps de climatologie politique... Morceaux choisis.

Texte complet à :

http://climatesci.colorado.edu/...

Son premier texte du 6 janvier sur le même blog est lui aussi intéressant, bien écrit et sans fioritures.Le premier alinéa :

Here in the Netherlands, many people have ranked me as a climate skeptic. It did not help much that I called myself a protestant recently. I protest against overwhelming pressure to adhere to the climate change dogma promoted by the adherents of IPCC. I was brought up in a fundamentalist protestant environment, and have become very sensitive to everything that smells like an orthodox belief system.

...

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L'avantage d'être à la retraite, c'est que l'on n'est plus tenu à la langue de bois imposée aux patrons de labo en ces temps de climatologie politique...

très nuancé ce propos.

Je l'aurais exprimé cependant différemment:

"l'avantage d'être à la retraite c'est que l'on peut d'avantage cracher dans la soupe sans craindre pour la notoriété du labo qu'on a eu l'honneur de diriger et sans craindre pour sa propre carrière.

en d'autres termes on peut raconter n'importe quoi, puisque, étant données ses médailles, on trouvera bien des gens pour croire à ce qu'on raconte"

je sais faire aussi dans la nuance default_flowers.gif

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très nuancé ce propos.

Je l'aurais exprimé cependant différemment:

"l'avantage d'être à la retraite c'est que l'on peut d'avantage cracher dans la soupe sans craindre pour la notoriété du labo qu'on a eu l'honneur de diriger et sans craindre pour sa propre carrière.

en d'autres termes on peut raconter n'importe quoi, puisque, étant données ses médailles, on trouvera bien des gens pour croire à ce qu'on raconte"

je sais faire aussi dans la nuance default_flowers.gif

Sauf que... tout sens de la nuance mis à part, la validité factuelle de ton commentaire suppose que Tennekes "raconte n'importe quoi". Or, à le lire, ce n'est pas l'impression que j'en retire, notamment sur son sujet de spécialité et au regard des modélisations les plus récentes dont il se tient visiblement au courant (cf échanges avec Palmer de l'European Center for Medium-range Forecasts).

Mais bien sûr, on peut supposer que Tennekes affabule et on doit certainement vérifier la pertinence de ses propos. Je t'invite à le faire, tout comme je le fais lorsque certains patrons de labos en activité expliquent aux médias les "grands progrès" de leurs modèles - progrès dont j'essaie tout de même de vérifier la nature qualitative et quantitative, attendu que notre avenir semble en dépendre.

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D'après le document sur le modèle de l'IPSL et les propos de Gombervaux, je comprends que la modélisation climatique se base maintenant en fait sur des modèles météo améliorés en paramétrisation, et donc qu'on retrouve le risque de forte instabilité du calcul, vous ne trouvez pas ? default_dry.png

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D'après le document sur le modèle de l'IPSL et les propos de Gombervaux, je comprends que la modélisation climatique se base maintenant en fait sur des modèles météo améliorés en paramétrisation, et donc qu'on retrouve le risque de forte instabilité du calcul, vous ne trouvez pas ? default_dry.png

Il faudrait préciser ta question, en fait, sur cette notion d'instabilité du calcul. Ce que je ne comprends pas trop pour ma part, c'est le degré de contrainte existant dans ce qui est appelé "schèmes" - et que je me représente, faute de mieux, comme un ensemble d'approximations numériques pour résoudre des équations relatives aux phénomènes de petite échelle et aux phénomènes continus appelant une discrétisation. Je saisis mal comment les éléments paramétrisés à T0 dans la simulation (la rugosité ou l'albedo ou l'humidité du sol sur une grille par exemple) se retrouvent à Tn, où elles forment de nouvelles conditions initiales pour la suite de l'itération.
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Je saisis mal comment les éléments paramétrisés à T0 dans la simulation (la rugosité ou l'albedo ou l'humidité du sol sur une grille par exemple) se retrouvent à Tn, où elles forment de nouvelles conditions initiales pour la suite de l'itération.

Ils sont à nouveau paramétrisés (forçages) ou inchangés (sst actuelle)
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Ca reste un forum d'amateurs et CM n'a pas de formation scientifique. Faut-il le rappeler ?

Très bien: je propose carrément en conséquence de fermer le sujet "évolution du climat" ou de n'y autoriser les intervenants que sur CV, puisque que les amateurs n'ont pas le niveau scientifique suffisant pour débattre sur des sujets décidément vraiment trop complexes et que certains d'entre eux osent parfois émettre des doutes (avec des démarches intolérables, du type comparer des travaux scientifiques entre eux, donner la parole à des "pros" à la retraite etc...), entraînant dans leur sillage les esprits fragiles. Dommage d'en arriver là...
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Sauf que... tout sens de la nuance mis à part, la validité factuelle de ton commentaire suppose que Tennekes "raconte n'importe quoi". Or, à le lire, ce n'est pas l'impression que j'en retire, notamment sur son sujet de spécialité et au regard des modélisations les plus récentes dont il se tient visiblement au courant (cf échanges avec Palmer de l'European Center for Medium-range Forecasts).

Mais bien sûr, on peut supposer que Tennekes affabule et on doit certainement vérifier la pertinence de ses propos. Je t'invite à le faire, tout comme je le fais lorsque certains patrons de labos en activité expliquent aux médias les "grands progrès" de leurs modèles - progrès dont j'essaie tout de même de vérifier la nature qualitative et quantitative, attendu que notre avenir semble en dépendre.

je ne jugeais pas ce cas précis, je jugeais cette phrase:

L'avantage d'être à la retraite, c'est que l'on n'est plus tenu à la langue de bois imposée aux patrons de labo en ces temps de climatologie politique...

qui, me semblait-il, avait une valeur plus générale.

Et d'ailleurs je m'étais abstenu de polémiquer sur "en ces temps de climatologie politique" qui fixait bien pourtant la véritable intention de ton post.

Perso je ne sais pas juger de la pertinence des propos d'un spécialiste en modélisation.

A mon sens, pour pouvoir en juger de façon rigoureuse, en qualité surtout et en quantité, il faut être dans la partie.

Sinon c'est, forcément, subjectif.

Et dans le cadre de cette subjectivité je m'en remets aux résultats des modèles tels qu'énoncés par le GIEC.

Modèles dont les incertitudes, à priori, sont sur la place publique.

Je travaille à une échelle infiniment plus modeste que la tienne puisqu'elle consiste à essayer d'analyser et de comprendre quelques bribes des fondements qui les sous-tendent.

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et que certains d'entre eux osent parfois émettre des doutes

quel sens de la mesure!

Allons allons ne transforme pas les sceptiques en martyrs.

Certains osent tellement exprimer leurs doutes qu'ils en remettent tout RC en question.

Il faut donc te rappeler que les sceptiques remettent en cause simultanément ou séparément:

- l'existence même du RC en contestant les mesures de température et en invoquant l'effet urbain (je crois d'ailleurs que tu es très sensible à cet argument)

- le fait que le RC soit d'origine anthropique majoritairement (disons à plus de 70% pour fixer les idées) et la plupart n'y voient qu'une influence humaine de quelques %.(il y a cependant très légère évolution)

- le fait que les valeurs moyennes et hautes des modèles soient atteintes (là on sait pas bien pourquoi)

la deuxième ligne de défense ou d'attaque étant ensuite de contester les conséquences néfastes de ce RC en prétendant même qu'il peut être un bienfait.

En fait ils remettent tout en cause en faisant de l'attaque ad hominem sur Hansen, Jouzel, Le Treut, JMJ (l'horreur intégrale), Mann (le nul absolu) ,... j'en passe, et par contre en étant en plat ventre devant les KK, et autres Lindzen.

Celà ne m'étonne guère que tu prennes leur défense.

On sait que tu ne manques pas une occasion de nous parler de ton dada, l'effet urbain, et de nous citer le Mont Aigoual (un des derniers bastions du froid en France comme chacun sait)

On sait aussi que tu ne t'offusques jamais de telle ou telle absurdité émise par un sceptique (il y en a bien de temps en temps tout de même)

Alors tu as bien le droit évidemment mais ton commentaire ne peut être que partial et donc traité comme tel.

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Ca reste un forum d'amateurs et CM n'a pas de formation scientifique. Faut-il le rappeler ?

Forum d'amateur, oui, mais j'ai tout de même traîné un peu sur les bancs et paillasses de l'université française. (Je reconnais volontiers que la biologie cellulaire et physiologie n'est pas très liée au climat). Sinon c'est curieux, tu émerges seulement de ton silence pour commenter les plus fines saillies de David. Le climat, cela t'ennuie?

Pour ceux que cela n'ennuie pas, je rappellerai que les sciences climatiques facilitent considérablement le travail de l'amateur. Depuis quelques années fleurissent les comparaisons intermodèles (MIPs) dans à peu près tous les domaines, et il n'est pas besoin de maîtriser la mécanique des fluides pour simplement observer soit les divergences entre modèles, soit les divergences entre ces modèles et les observations / réanalyses. Il suffit en l'occurrence de savoir lire.

Tiens, on peut lire par exemple Tebaldi 2006, dont j'ai pris connaissance cette nuit. Une intercomparaison de 9 modèles AR4 sur les fameux "phénomènes extrêmes" dont on va dans peu de temps nous rebattre les oreilles. Avant de voir ce que cela donne en 2100, on peut jeter un coup d'oeil sur la fiabilité des reconstructions 1960-2000.

Oh surprise :

> pas de tendance dans les canicules dans la réalité, mais une tendance positive dans les modèles ;

> tendance à la baisse des jours secs, l'inverse dans les modèles ;

> pas de tendance dans l'intensité des précipitations, une augmentation dans les modèles ;

> pas de tendance sur les précipitations > 95 percentiles, une augmentation dans les modèles.

Bref, les horribles "floods and droughts" sont promis pour 2100, mais on n'est pas capable de les estimer sur 1960-2000 et l'on produit déjà pour cette période une simulation plus catastrophique que la réalité. Oui, Kerry Emanuel a bien raison, il faut un certain degré de foi dans les modèles...

image2ab1.png

Tebaldi et al, 2006: Going to the extremes; An intercomparison of model-simulated historical and futre changes in extreme events, Climatic Change, 79, 185-211

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Encore faut-il en avoir la compétence default_sorcerer.gif

Ca reste un forum d'amateurs et CM n'a pas de formation scientifique. Faut-il le rappeler ?

Tiens les trolls velus se mettent en couple maintenant. Ca doit être le jour de paye de Greenpeace. default_innocent.gif
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