Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

2012


Alain Coustou
 Partager

Messages recommandés

Juste pour titiller un peu réflexion, imagination et calculs (un peu de brain-storming ne fait pas de mal) :

Vers 2012 (à 1 ou 2 ans près), nous pourrions avoir conjonction de trois séries d'éléments susceptible d'aboutir à un sérieux coup de puce donné au réchauffement et peut-être de franchir un point de non-retour.

1) Le premier est tout simplement la poursuite du réchauffement sous ses divers aspects et conséquences directes et indirecte (recul de la banquise et de la majorité des glaciers, dégel toujours plus accentué du permafrost, réduction progressive de l'albèdo, accroissemnt possible de la présence de vapeur d'eau atmospérique dans de larges secteurs de la planète, etc...) en relation avec la croissance industrielle et l'insuffisance des efforts entrepris pour limiter les émissions de GES.

2) Les deux autres sont la conjonction de deux événements probables découlant de certains cycles naturels :

a- Le maximum d'activité solaire de 2012 (à 1 an près), lié aux cycles de l'activité solaire (de 11 ans environ) et à celui du magnétisme solaie (de 22 ans, soit 2 cycles d'activité solaire);

b- Le retour probable d'el nino vers 2012 (à 2 ans près, parceque la périodicité du phénoméne n'est pas très réguliére) avec ses conséquences possibles sur le développement de flux de sud chauds, comme ceux que nous connaissons actuellement.

Cette conjonction d'éléments et ses conséquences éventuelles sont naturellement hypothétiques, mais tout de même du domaine du possible. L'hypothése que je vous soumets ici ne devrait donc pas être écartée d'un trait de plume.

Qu'en pensez-vous ?

Alain

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Juste pour titiller un peu réflexion, imagination et calculs (un peu de brain-storming ne fait pas de mal) :

Vers 2012 (à 1 ou 2 ans près), nous pourrions avoir conjonction de trois séries d'éléments susceptible d'aboutir à un sérieux coup de puce donné au réchauffement et peut-être de franchir un point de non-retour.

(...)

Qu'en pensez-vous ?

Alain

Je suis assez en accord avec les phénomènes décrits. En imaginant que l'on ait simultanément un maximum solaire et un fort El Nino en 2012, cela augmente la probabilité d'une "année record". Mais on peut aussi imaginer :

- une baisse de l'activité solaire sur le cycle 24 (hypothèse gratuite)

- une répercution de la stagnation / baisse du CH4 (si elle se poursuit)

- une fin de l'effet "baisse d'aérosols" (avec ré-augmentation de la nébulosité - global dimming - au moins un maintien aux valeurs actuelles, contrairement au global brightening des 15 dernières années)

Tout cela aboutissant à un plateau des températures moyennes dans les années à venir, voire une légère tendance à la baisse.

Quoiqu'il en soit, si je reste sur ton hypothèse, suffirait-elle à franchir un "point de non retour" ? En quoi 2012 serait très différent de 1998, une année chaude, certes, mais qui ne semble pas avoir amplifié de phénomènes particuliers ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

En répondant très rapidement je dirais que la Température de 2012 devrait être de l'ordre de +0.3 °C par rapport à 2007.

dont 0.1°C du à l'ES, 0.15°C du à un El Nino (en supposant qu'il soit costaud) et +0.05°C du à l'activité solaire.

Ceci en global bien sûr.

Pour les terres de l'HN celà ferait 0.2°C (modif) pour l'ES, 0.2°C environ pour El Nino et 0.1°C pour le soleil.

Soit de l'ordre de 0.5°C cette année là par rapport à 2007.

Concernant le point de non-retour celà dépend un peu de la définition qu'on en donne.

Mais nous sommes déjà engagés dans un non-retour par le fait que nous ne pouvons revenir immédiatement à la situation antérieure.

Si l'on regarde la définition du non-retour comme un seuil climatique à partir duquel s'engageraient des rétroactions positives puissantes je ne suis pas assez qualifié pour l'envisager ni même émettre des hypothèses.

Rien n'est vraiment sûr actuellement à ce sujet, que ce soit côté végétation, clathrates,...

J'ai un peu moins de doute sur la rétroaction albédo terrestre et sur le relarguage de CO2 par les sols.

Mais je n'ai pas les courbes chiffrant ces dernières en fonction de la température.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

En répondant très rapidement je dirais que la Température de 2012 devrait être de l'ordre de +0.3 °C par rapport à 2007.

(...)

Aller, si l'on s'engage en pronostic chiffré, je dis +0°C entre 2007 et 2012.

(Et pour que ce soit plus marrant, je parie par la même occasion que le Met Office se plante et que 2007 n'atteindra pas 1998 malgré El Nino ; au moins, on pourra vérifier dès janvier prochain default_w00t.gif ).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je suis assez d'accord avec l'estimation "à la louche" de meteor pour 2012, même si je la considère comme un minimum (en tendance). Encore qu'une simple égalité avec 2007 (hypothèse Charles) en ferait quand même une des années les plus chaudes jamais mesurées

En ce qui concerne le pronostic de Charles pour la conclusion de 2006, je fais la prévision inverse : Si il n'est effectivement pas sûr que 2006 dépasse significativement 1998, je serais très surpris q'il ne s'en approche pas de très près.

Naturellement, dans tous les cas, la variabilité météo et les incertitudes relatives à diverses variables entraînent l'impossibilié de prévisions annuelles autres que tendancielles. C'est d'ailleurs pour celà que je proposait cet exercice pour 2012 à une ou deux années près...

Alain

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ce serait intéressant d'apporter les éléments sous l'angle d'un affreux "frigoriste" comme moi. Je reprends un peu le canevas d'Alain:

1-Pour ce qui est des rejets anthropiques, 2012 ne serait pas une date jalon car les émissions vont continuer à augmenter. Toutes les projections de croissance, que ce soit de la Banque Mondiale, de l'EIA... montrent une hausse de plus de 2% par an des rejets de CO2. Pour l'instant, on a aucune énergie alternative pour freiner cette tendance: malgré les centrale nucléaires qu'on construit en Asie et bientôt aux USA, c'est une proportion minuscule du mix énergétique et ce ne sont pas les 1 % de solaire, d'éolienne, de géothermie, de OTEC, de biocarburant qui vont changer la donne à cette échéance. Résultat, les chinois construisent 2 centrales au charbon, souvent ceux de vieille génération autour de 200 MW par semaine.

De même, il me semble difficile de parler de croissance des GES tant il y a des surprises dans le bilan: la preuve, le récent rapport de l'ONU qui indique que les émissions bovines auraient autant de conséquences sur le RC que le CO2 de l'automobile mondial.

Par contre, si on regarde 2012 comme date où le protocole de Kyoto prendra fin, c'est une question de prospective intéressante: quel est bilan niveau limitation d'émission de ce protocole qui risque de coûter des milliards à l'Europe et d'affecter durablement sa compétitivité, que va t on faire par la suite, que vont faire les autres pays, quelle sera la posture de l'Europe dans sa marottte environnementale...

Je viens de lire cet article très intéressant sur Kyoto : http://skyfall.free.fr/?p=37

Je suis l'affaire de près depuis un certain temps (je me suis intéressé tout au début au marché du carbone Powernext) et je trouve que l'article, bien que très critique et certainement pas au goût de pas mal, résume bien la situation, devrais je l'appeler fiasco. Ceux qui font la surenchère dans la rhétorique pro-kyoto serait bien inspiré de l'examiner même si la réalité fait mal, histoire de ne pas tomber de haut de désillusion voire de se ridiculiser le jour où Kyoto se terminera.

2. Pour ce qui du cycle solaire de 11 ans, je ne pense que ce n'est pas là qu'il faut regarder car de toute façon, ça n'a pas fait grande chose si on regarde l'évolution sur le siècle. Par contre, là où ça peut faire quelque chose, mais dans le sens inverse attendu par Alain, c'est 1) du côté de la théorie du barycentre de Landscheidt-Williams-Torrent qui prévoit un prochain refroidissement (c'est la position aussi de chercheurs russes et américains mais je ne m'en suis pas intéressé plus à part qq articles de presse) et 2) les cycles d'environ 30 ans dont parle Bill Gray, le pape des cyclones

- 30 ans de chaud début 1900,

- 30 ans de froid jusqu'aux années 70,

- 30 ans de chaud jusqu'en 1998

- 30 ans ... de froid actuellement ???

Pour El Nino- la Nina, un retour prévu d'un cycle d'el Nino fort peut se produire, tout comme son inverse:

fig6.gif

Il faut parler aussi des cycles PDO, NAO et ça Torrent, Williams et d'autres le maîtrisent bien mieux que moi. On peut notamment en lire la synthèse par Dr "Dewpoint" qui lui, conclut à un prochain refroidissement (tout en ne se prononçant pas franchement car pour lui, le climat, c'est comme la bourse, impossible à prévoir, et John d'Aleo, alias dr Dewpoint sait de quoi il parle matière climat).

Il puis il faudra bien surveiller le pourquoi et le comment de la perte massive de chaleur par les océans trouvée par Lyman. Moi, je pense que la clé est dans les océans, surtout maintenant qu'on dispose de bonnes mesures même si la série est bien sûr trop courte, pas dans les qq photos sur les glaciers, d'ours arctiques en perditions ou de minettes en hyperthermie sous la chaleur estivale.

Voilà, en vrac qq éléments. Désolé pour la diahrrée verbale.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Aller, si l'on s'engage en pronostic chiffré, je dis +0°C entre 2007 et 2012.

J'ai bien sûr envisagé le cas d'un El Nino fort car c'était la demande d'Alain.

Mais je ne comprends pas bien ton engagement sur une augmentation de 0°C.

Quelle forçage (ou rétroaction) négatif envisages-tu pour contrer celui des GES, d'un El Nino costaud et, même si c'est peanuts, de l'augmentation d'activité solaire?

Car, malgré tout, envisager une perte d'activité telle que le prochain maxi soir inférieur ou comparable au mini actuel, je veux bien mais c'est de la plus haute conjecture, à mon sens.

une fin de l'effet "baisse d'aérosols" (avec ré-augmentation de la nébulosité - global dimming - au moins un maintien aux valeurs actuelles, contrairement au global brightening des 15 dernières années)

çà par contre c'est un meilleur argument.

Mais s'il y a maintien c'est neutre.

S'il est bien possible que les asiatiques se mettent à fumer d'avantage (si j'ose dire), les aérosols voyageant relativement peu, l'effet reste localisé aux pays en question, grosso-modo.

On ne peut retrouver à mon sens le global dimming des années 60-70.

C'est, comme on dit, un axe de réflexion intéressant.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

A Meteor

En fait, c'est assez gratuit, comme tous les paris. Disons que je fais l'hypothèse suivante : la variabilité intrinsèque, un prochain cycle faible, une hausse de nébulosité et la répercution de la baisse actuelle du CH4 suffiront à compenser le forçage GES sur 2007-2012. Je partais en revanche du principe qu'il n'y avait pas d'El Nino spécialement massif en 2012.

A Meteor et miniTAX

Sur le cycle solaire de 11 ans, il faut voir à quel rythme le climat répercute l'effet. Le cycle en cours 23 a par exemple eu un maximum plus faible que 22 (mais plus long, il se peut que l'intégrale du forçage soit identique) et l'on ne sait pas encore sa valeur au minimum (c'est en ce moment). En admettant qu'après analyse, le cycle 23 se révèle plus faible que les deux précédents (21 et 22, très proches), je pense qu'une partie du signal peut être retardé à cause des océans (océans moins réchauffés au cours du cycle). Par ailleurs, on ne sait pas non plus si la réponse du climat est linéaire, notamment pour ce qui regarde le lien UV / stratosphère / troposphère (et le lien de cela à la circulation type courant jet, ondes planétaires, vortex polaire). En fait, on ne sait presque rien du couplage soleil-climat en irradiance totale et spectrale, à part des corrélations assez nombreuses laissant entendre que ce couplage est une réalité (au-delà bien sûr des cycles jour-nuit et saisons). Voilà pourquoi je ne me représente pas les cycles de 11 ans (ou 22 ans, ou quasi-200 ans) comme une simple relation linéaire plus de chauffage > T surface plus hautes.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

En admettant qu'après analyse, le cycle 23 se révèle plus faible que les deux précédents (21 et 22, très proches), je pense qu'une partie du signal peut être retardé à cause des océans (océans moins réchauffés au cours du cycle).

oui l'inertie joue dans les 2 sens.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

je répondrais à cette proposition d'une autre manière: le calendrier maya, réalisé donc par ce peuple que l'on sait féru d'astronomie, s'arrête en 2012. et ceci n'est pas une fainéantise de leur part, puisque selon leurs croyances, le monde tel qu'on le connait n'existerait plus après cette date.

à chacun d'y voir ce qu'il veut.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

je répondrais à cette proposition d'une autre manière: le calendrier maya, réalisé donc par ce peuple que l'on sait féru d'astronomie, s'arrête en 2012. et ceci n'est pas une fainéantise de leur part, puisque selon leurs croyances, le monde tel qu'on le connait n'existerait plus après cette date.

à chacun d'y voir ce qu'il veut.

Bon, ben nos camarades de l'Académie des sciences russe qui annoncent un coup de froid sur le monde à partir de 2012 ont trouvé des alliés de poids default_flowers.gif
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bon, ben nos camarades de l'Académie des sciences russe qui annoncent un coup de froid sur le monde à partir de 2012 ont trouvé des alliés de poids default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Amusant. Moi, je prévois plutôt un "coup de pouce" des cycles solaires (et peut-être d'El Nino) au processus de réchauffement aux environs de 2012. default_flowers.gifRendez-vous en 2013 (et tant pis pour le "calendrier" Maya) pour faire le point...

Alain

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Eh bien après les Mayas et les Russes, voici les... Chinois !

Dans cet étrange article, dont je n'ai lu que l'abstract, les auteurs analysent les T 1881-2002 de l'HN et de la Chine selon une méthode purement statistique

Ils en déduisent : un cycle de 6-8 ans (type ENSO), un cycle de 20 ans, un cycle de 60 ans, une tendance. Cette dernière (à la hausse) est due au CO2, chiffré ici à 40,19% de l'influence sur les T (quelle précision default_flowers.gif ). Selon les auteurs, nous entrons dans un cycle de refroidissement de 20 ans (conjugaison de cycles "bas" de 20 et de 60) qui surpassera l'influence du CO2 (les autres GES ne sont pas mentionnés).

Au moins, leur prédiction sera facile à vérifier. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Rendez-vous en 2027.

Multi-scale analysis of global temperature changes and trend of a drop in temperature in the next 20 years

Zhen-Shan, Lin; Xian, Sun

Meteorology and Atmospheric Physics, Online First (MAP Homepage)

Publication Date On Line : 07/2006

Abstract Copyright: © 2006: Springer-Verlag

DOI: 10.1007/s00703-006-0199-2

Abstract - A novel multi-timescale analysis method, Empirical Mode Decomposition (EMD), is used to diagnose the variation of the annual mean temperature data of the global, Northern Hemisphere (NH) and China from 1881 to 2002. The results show that: (1) Temperature can be completely decomposed into four timescales quasi-periodic oscillations including an ENSO-like mode, a 6 8-year signal, a 20-year signal and a 60-year signal, as well as a trend. With each contributing ration of the quasi-periodicity discussed, the trend and the 60-year timescale oscillation of temperature variation are the most prominent. (2) It has been noticed that whether on century-scale or 60-year scales, the global temperature tends to descend in the coming 20 years. (3) On quasi 60-year timescale, temperature abrupt changes in China precede those in the global and NH, which provides a denotation for global climate changes. Signs also show a drop in temperature in China on century scale in the next 20 years. (4) The dominant contribution of CO2 concentration to global temperature variation is the trend. However, its influence weight on global temperature variation accounts for no more than 40.19%, smaller than those of the natural climate changes on the rest four timescales. Despite the increasing trend in atmospheric CO2 concentration, the patterns of 20-year and 60-year oscillation of global temperature are all in falling. Therefore, if CO2 concentration remains constant at present, the CO2 greenhouse effect will be deficient in counterchecking the natural cooling of global climate in the following 20 years. Even though the CO2 greenhouse effect on global climate change is unsuspicious, it could have been excessively exaggerated. It is high time to re-consider the trend of global climate changes.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

d'après ce que j'ai pu lire ci et là, les mayas ont calculé que 2012 marquerait la fin de différents cycles (de la terre, du soleil, et de la place du système solaire dans la galaxie).

certaines extrapolations de ces calculs voient en cette fin de cycles un nouveau basculement du champ magnétique terrestre (forcément ça provoquerait des chamboulements...).

évidemment il faut prendre certaines de ces extrapolations avec des pincettes, mais nul doute qu'au niveau astronomique le changement sera bien là. après, quid de son impact sur notre vie?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

mais nul doute qu'au niveau astronomique le changement sera bien là.

je ne comprends pas cette phrase.

Pourquoi n'y a t'il aucun doute d'un changement astronomique en 2012?

Des changements astronomiques il en existe à chaque instant, alors qu'y aurait-il de spécial en 2012 et surtout "sans aucun doute"?

à moins que ce soit le maxi solaire en 2012 et encore c'est pas très exceptionnel. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

je ne comprends pas cette phrase.

Pourquoi n'y a t'il aucun doute d'un changement astronomique en 2012?

Des changements astronomiques il en existe à chaque instant, alors qu'y aurait-il de spécial en 2012 et surtout "sans aucun doute"?

à moins que ce soit le maxi solaire en 2012 et encore c'est pas très exceptionnel. default_flowers.gif

Le maxi solaire de 2012 combinera 2 maxi: celui du cycle solaire de 11 ans (taches) et celui du cycle de 22 ans (retournement magnétique).Je crains que le climat soit alors déjà tellement modifié qu'un petit "coup de pouce" pourrait avoir de sérieuses conséquences (voire contribuer à faire franchir le point de non-retour), surtout si El Nino est au rendez-vous.

Alain

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le maxi solaire de 2012 combinera 2 maxi: celui du cycle solaire de 11 ans (taches) et celui du cycle de 22 ans (retournement magnétique).

Je crains que le climat soit alors déjà tellement modifié qu'un petit "coup de pouce" pourrait avoir de sérieuses conséquences (voire contribuer à faire franchir le point de non-retour), surtout si El Nino est au rendez-vous.

Alain

Encore faudrait-il que nous ayons la moindre fiabilité prédictive sur notre astre. Cette courbe des tâches extraite de Bard 2006 (commenté en Paléo) ne montre pas de grande cohérence sur les cycles 11/22 ans du XXe siècle. On peut aussi penser que le déclin 22 > 23 (pour les maxima, on en est phase de minimum et les minima sont plus significatifs je crois) va se poursuivre sur 23 > 24. Je l'espère pour ma part, car cela serait plus riche d'enseignement.

(Cela en supposant que les tâches soient le seul proxy pertinent des variations d'irradiance spectrale / totale... ce qui n'est pas sûr).

image1id9.png

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le maxi solaire de 2012 combinera 2 maxi: celui du cycle solaire de 11 ans (taches) et celui du cycle de 22 ans (retournement magnétique).

Je crains que le climat soit alors déjà tellement modifié qu'un petit "coup de pouce" pourrait avoir de sérieuses conséquences (voire contribuer à faire franchir le point de non-retour), surtout si El Nino est au rendez-vous.

Alain

auxquels ont peu ajouter la fin d'un cycle de 26.000 ans, cycle de révolution du système solaire autour du centre de la galaxie (et l'un des cycles sur lesquels se base le calendrier maya). selon l'équipe d'astrophysicien américains qui a effectué ce calcul, cela pourrait provoquer des perturbations magnétiques et telluriques (je comprends pas très bien comment, mais bon...).ce que je voulais dire plus haut, c'est que 2012 est, d'un point de vue strictement astronomique, une année de changements de cycles.

un autre cycle (à priori le plus important) du calendrier maya: la fin du compte long, cycle d'environ 5125 ans ayant commencé le 11 août 3114 avant JC, et marquant selon eux le début du monde actuel (non pas la création du monde, mais le début d'une ère nouvelle). celui-ci s'achèvera au sostice d'hiver 2012 (soit le 21 décembre) et marquera donc le début d'un nouveau cycle et d'une nouvelle ère.

pour mieux comprendre: voir cette page

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

ce que je voulais dire plus haut, c'est que 2012 est, d'un point de vue strictement astronomique, une année de changements de cycles.

Intéressant le cycle des Mayas...Je ne sais pas si c'est une impression mais en ce moment il y a un foule d'études qui concluent à un changement de cycles solaires (autre que celui de 11 ans des tâches solaires) risquant de conduire à un refroidissement, par exemple celui-ci de Nigel Weiss:

Typiquement, les tâches solaires apparaissent et diminuent selon des cycles d’environ 11 ans. Dans les 50 dernières années, nous n’étions pas dans une période typique : «si vous regardez dans le passé, vous trouvez que nous sommes dans une période d’activité anormalement forte du soleil», déclare Dr Weiss.

Ces périodes hyperactives ne durent pas longtemps, «peut-être 50 à 100 ans, et puis vous assistez à un effondrement», dit Dr Weiss. "C’est un système qui a des hauts et des bas et je m’attends à un bas bientôt".

En plus des cycles de 11 ans, les tâches solaires disparaissent presque complètement environ tous les 200 ans avec la baisse de l’activité solaire. Quand cette disparition se produit, la Terre peut se refroidir de manière dramatique. Dr Weiss sait cela car ces phénomènes, appelés « Grand Minima », se sont déjà produit ces 10.000 dernières années, sinon plus.

Il y a aussi cette étude chinoise publiée dans la MAP.

Despite the increasing trend in atmospheric CO2 concentration, the patterns of 20-year and 60-year oscillation of global temperature are all in falling. Therefore, if CO2 concentration remains constant at present, the CO2 greenhouse effect will be deficient in counterchecking the natural cooling of global climate in the following 20 years. Even though the CO2 greenhouse effect on global climate change is unsuspicious, it could have been excessively exaggerated. It is high time to re-consider the trend of global climate changes.

Et puis il y a les travaux d'académiciens russes qui concluent également à un refroidissement les prochaines décennies.

Ca commence à faire beaucoup.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

je me rends compte que j'ai fait une petite (grossière) erreur à propos du cycle de 26000 ans. j'ai mal interprété.

ce cycle correspond non pas au tour de la galaxie (qui est plutôt de 240 M d'années..., par contre nous sommes à environ 26000 années lumières de son centre) mais au cycle de précession des équinoxes. en effet la terre tourne un peu comme une toupie autour de son axe de rotation, de sorte que le pôle pointe vers différentes constellations lors de ce cycle. actuellement, comme chacun sait, le pôle nord pointe vers Polaris, de la Petite Ourse.

enfin bref, je m'y perd et je vois pas trop ce que ça va changer pour nous, mais je vois pas non plus comment on peut conclure à un refroidissement de la Terre comme le voit miniTAX...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

je me rends compte que j'ai fait une petite (grossière) erreur à propos du cycle de 26000 ans. j'ai mal interprété.

ce cycle correspond non pas au tour de la galaxie (qui est plutôt de 240 M d'années..., par contre nous sommes à environ 26000 années lumières de son centre) mais au cycle de précession des équinoxes. en effet la terre tourne un peu comme une toupie autour de son axe de rotation, de sorte que le pôle pointe vers différentes constellations lors de ce cycle. actuellement, comme chacun sait, le pôle nord pointe vers Polaris, de la Petite Ourse.

enfin bref, je m'y perd et je vois pas trop ce que ça va changer pour nous, mais je vois pas non plus comment on peut conclure à un refroidissement de la Terre comme le voit miniTAX...

Cela ne devrait rien changer pour nous à court terme (le cycle de précession des équinoxes), puisque sa révolution est justement très lente (26.000 ans env.), comme les autres cycles astronomiques de Milankovitch. Les prévisions à la baisse de l'activité solaire concernent plutôt des cycles plus courts (Suess, Gleisberg) qui sont aussi plus spéculatifs. Disons simplement que l'activité solaire semble avoir connu son maximum d'activité au cours du XXe siècle (voir courbe des tâches solaires plus haut) et que certains prévoient un minimum au cours de ce siècle, comparable au m. de Maunder au XVIIe siècle ou au m. de Dalton au XIXe siècle.

Si les analyses "dominantes" des astrophysiciens et des modèles climatiques sont correctes (dominantes = celles qu'on peut lire dans les rapports GIEC), cela devrait avoir assez peu d'effets sur le climat (puisque la variations d'irradiance d'un tel minimum serait de 0,1 à 0,3 W/m2 et que la sensibilité climatique au forçage solaire est supposée la même que pour les GES, donc l'effet sur les T serait faible). On verra bien ce qu'il en est si l'activité solaire décline réellement pendant plusieurs cycles.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Cela ne devrait rien changer pour nous à court terme (le cycle de précession des équinoxes), puisque sa révolution est justement très lente (26.000 ans env.), comme les autres cycles astronomiques de Milankovitch. Les prévisions à la baisse de l'activité solaire concernent plutôt des cycles plus courts (Suess, Gleisberg) qui sont aussi plus spéculatifs. Disons simplement que l'activité solaire semble avoir connu son maximum d'activité au cours du XXe siècle (voir courbe des tâches solaires plus haut) et que certains prévoient un minimum au cours de ce siècle, comparable au m. de Maunder au XVIIe siècle ou au m. de Dalton au XIXe siècle.

Si les analyses "dominantes" des astrophysiciens et des modèles climatiques sont correctes (dominantes = celles qu'on peut lire dans les rapports GIEC), cela devrait avoir assez peu d'effets sur le climat (puisque la variations d'irradiance d'un tel minimum serait de 0,1 à 0,3 W/m2 et que la sensibilité climatique au forçage solaire est supposée la même que pour les GES, donc l'effet sur les T serait faible). On verra bien ce qu'il en est si l'activité solaire décline réellement pendant plusieurs cycles.

Concernant les cycle solaires le maximum qui devrait avoir lieu vers 2012 d'apres les previsions des chercheurs. Le dernier maximum a eu lieu en 1999-2000, donc 2012-2000=12ans donc l'activite du cycle sera proche de celui 2000.

Mais le maximum suivant du cycle vers au alentour de 2020 sera bp plus faible d'apres des lois dont j'expliquerais sur mon site dont je mets a jours.

Tout ceci montre que l'activite solaire baisse de cycle en cycle du au cycle GLEISSBERG et aussi au cycle de SUESS.

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Après les Mayas, les Russes, les Chinois, voici... un Anglais. Mais pas des moindres tout de même, Nigel Weiss est un spécialiste du soleil (notamment des liens entre convection et flux magnétiques), professeur émérite à Cambridge d'astrophysique mathématique et ancien président de la Société royale d'astronomie. Ayant sa carrière derrière lui, il peut sans doute se permettre d'exprimer librement quelques doutes sur l'influence dominante des GES. Ce qu'il fait dans cet article du Financial Post, où il suggère que la haute activité solaire du XXe siècle devrait être suivie d'un "crash" mémorable : "Cela nous permettra de saisir le vrai niveau d'influence du soleil sur le climat terrestre", se réjouit-il. On s'en réjouit avec lui, bien sûr.

Will the sun cool us?

LAWRENCE SOLOMON

Financial Post

Friday, January 12, 2007

The science is settled” on climate change, say most scientists in the field. They believe that man-made emissions of greenhouse gases are heating the globe to dangerous levels and that, in the coming decades, steadily increasing temperatures will melt the polar ice caps and flood the world’s low-lying coastal areas.

Don’t tell that to Nigel Weiss, Professor Emeritus at the Department of Applied Mathematics and Theoretical Physics at the University of Cambridge, past President of the Royal Astronomical Society, and a scientist as honoured as they come. The science is anything but settled, he observes, except for one virtual certainty: The world is about to enter a cooling period.

Dr. Weiss believes that man-made greenhouse gases have recently had a role in warming the earth, although the extent of that role, he says, cannot yet be known. What is known, however, is that throughout earth’s history climate change has been driven by factors other than man: “Variable behaviour of the sun is an obvious explanation,” says Dr. Weiss, “and there is increasing evidence that Earth’s climate responds to changing patterns of solar magnetic activity.”

The sun’s most obvious magnetic features are sunspots, formed as magnetic fields rip through the sun’s surface. A magnetically active sun boosts the number of sunspots, indicating that vast amounts of energy are being released from deep within.

Typically, sunspots flare up and settle down in cycles of about 11 years. In the last 50 years, we haven’t been living in typical times: “If you look back into the sun’s past, you find that we live in a period of abnormally high solar activity,” Dr. Weiss states.

These hyperactive periods do not last long, “perhaps 50 to 100 years, then you get a crash,” says Dr. Weiss. ‘It’s a boom-bust system, and I would expect a crash soon.”

In addition to the 11-year cycle, sunspots almost entirely “crash,” or die out, every 200 years or so as solar activity diminishes. When the crash occurs, the Earth can cool dramatically. Dr. Weiss knows because these phenomenon, known as “Grand minima,” have recurred over the past 10,000 years, if not longer.

“The deeper the crash, the longer it will last,” Dr. Weiss explains. In the 17th century, sunspots almost completely disappeared for 70 years. That was the coldest interval of the Little Ice Age, when New York Harbour froze, allowing walkers to journey from Manhattan to Staten Island, and when Viking colonies abandoned Greenland, a once verdant land that became tundra. Also in the Little Ice Age, Finland lost one-third of its population, Iceland half.

The previous cooling period lasted 150 years while a minor crash at the beginning of the 19th century was accompanied by a cooling period that lasted only 30 years.

In contrast, when the sun is very active, such as the period we’re now in, the Earth can warm dramatically. This was the case during the Medieval Warm Period, when the Vikings first colonized Greenland and when Britain was wine-growing country.

No one knows precisely when a crash will occur but some expect it soon, because the sun’s polar field is now at its weakest since measurements began in the early 1950s. Some predict the crash within five years, and many speculate about its effect on global warming. A mild crash could be beneficial, in giving us Earthlings the decades needed to reverse our greenhouse gas producing ways. Others speculate that the recent global warming may be a blessing in disguise, big-time, by moderating the negative consequences of what might otherwise be a deep chill following a deep crash. During the Little Ice Age, scientists estimate, global temperatures on average may have dropped by less than 1 degree Celsius, showing the potential consequences of even an apparently small decline.

Dr. Weiss prefers not to speculate. He sees the coming crash as an opportunity to obtain the knowledge necessary to make informed decisions on climate change, and the extent to which man-made emissions have been a factor.

“Having a crash would certainly allow us to pin down the sun’s true level of influence on the Earth’s climate,” concludes Dr. Weiss. Then we will be able to act on fact, rather than from fear.

Lawrence Solomon is executive director of Urban Renaissance Institute and Consumer Policy Institute, divisions of Energy Probe Research Foundation.

CV OF A DENIER:

Nigel Weiss, professor emeritus of mathematical astrophysics in the University of Cambridge, discovered the process of “flux expulsion” by which a conducting fluid undergoing rotating motion acts to expel the magnetic flux from the region of motion, a process now known to occur in the photosphere of the sun and other stars. He is also distinguished for his work on the theory of convection, and for precise numerical experiments on the behaviour of complicated non-linear differential equations. Nigel Weiss is a recipient of a Royal Society Citation, he is a past President of the Royal Astronomical Society, and a past Chairman of Cambridge’s School of Physical Sciences. He was educated at Clare College, University of Cambridge.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Après les Mayas, les Russes, les Chinois, voici... un Anglais.

Tu oublies les Ukrainiens, Charles . Ils n'apprécieront peut-être pas qu'on les traite de Russe ! Voir ici une foule de liens sur le "global cooling", qui peuvent sans doute intéresser Williams et Torrent :http://motls.blogspot.com/2007/01/peer-rev...al-cooling.html

P.S. J'ai déjà cité en page précédente la traduction en français l'article de Weiss que tu viens de donner default_crying.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...