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Exxon et le réchauffement


gbl
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Messages recommandés

Washington, 5 janv. 2007

"Exxon Disinformation Campaign on Global Warming Science"

Exxon-Mobil a versé $16 million de 1998 à 2005 à un réseau de 43 organisations pour nier le réchauffement !

Nouvelles révélations après celles de "Courrier International " de cet été...

Voir :

http://www.terradaily.com/Climate_Science.html

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Washington, 5 janv. 2007

"Exxon Disinformation Campaign on Global Warming Science"

Exxon-Mobil a versé $16 million de 1998 à 2005 à un réseau de 43 organisations pour nier le réchauffement !

Nouvelles révélations après celles de "Courrier International " de cet été...

Voir :

http://www.terradaily.com/Climate_Science.html

Après les pratiques comparables imputées il n'y a pas si longtemps aux lobbies du tabac, de l'amiante et de quelques autres horreurs (chimiques ou autres), seuls les naïfs s'étonneront de ce qu'à fait Exxon-Mobil.Il est facile de tenter de semer la confusion par des pseudo-études bien orientées ou de pseudo-arguments malhonnêtes et, pour faire bonne mesure, d'accuser de désinformation ceux qui tentent d'alerter opinion et responsables sur le risque climatique.

Alors que ce dernier est, sans le moindre doute, bien réel, les émissions de GES d'origine anthropique ajoutant leurs effets à ceux des variations et cycles naturels (qu'il n'est évidemment pas question de nier). Seule la gravité de ce risque peut réellement préter à dicussion, en raison des incertitudes concernant l'évolution future (mais pas le sens de cette évolution) et l'importance relative de certaines variables.

L'objectif des opérations de désinformation menées sous l'influence d'Exxon et de ses semblables est bien évidemment de semer un doute suffisant pour que personne n'entreprenne rien qui puisse réduire les profits tirés du pétrole et autres activités néfastes pour l'avenir.

Et tant pis pour nos enfants et petits enfants, doivent penser ces salopards (il n'y a pas d'autre mot) et un partie de ceux qui se font leurs complices (conscients ou inconscients) ...

En tout cas, on a condamné parfois pour crime contre l'humanité des gens qui n'avaient pas fait pire.

Alain (pas surpris, mais écoeuré).

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Je me demande si ce n'est pas Exxon qui a fait baisser le taux de méthane (on a eu des valeurs négatives, ie des baisses, ces dernières années, Simpson 2006). Rien que pour jeter le trouble dans les esprits sur la valeur des projections GIEC/IPCC. Ils en sont capables, ces affreux.

Ils ont peut-être aussi payé des hommes grenouilles pour jeter des glaçons près des balises ARGO, histoire de refroidir les mesures des océans et faire la nique au pipe-line de James Hansen. (Faut dire, Hansen les avait provoqués en employant ce mot).

Les sbires d'Exxon ont probablement achevé leur vengeance contre Hansen en pénétrant dans l'interface Nasa-Giss pour la trafiquer, de sorte qu'elle affiche maintenant une tendance des 30 dernières années inférieures à 0,5°C, un 0,16°C/décennie qui ne ressemble plus tellement à un réchauffement dramatique par rapport à 1910-40, surtout qu'il y a beaucoup de forçage sur le papier.

Pour couronner le tout, les espions d'Exxon infiltrés dans le GIEC ont modifié divers passages du prochain rapport de sorte que les fourchettes les plus hautes 2100 commencent à fondre (on relègue les scénarios irréalistes au placard) et que le niveau prévu des océans n'atteint pas du tout les six mètres prévus par Al Gore.

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Je me demande si ce n'est pas Exxon qui a fait baisser le taux de méthane (on a eu des valeurs négatives, ie des baisses, ces dernières années, Simpson 2006). Rien que pour jeter le trouble dans les esprits sur la valeur des projections GIEC/IPCC. Ils en sont capables, ces affreux.

Ils ont peut-être aussi payé des hommes grenouilles pour jeter des glaçons près des balises ARGO, histoire de refroidir les mesures des océans et faire la nique au pipe-line de James Hansen. (Faut dire, Hansen les avait provoqués en employant ce mot).

Les sbires d'Exxon ont probablement achevé leur vengeance contre Hansen en pénétrant dans l'interface Nasa-Giss pour la trafiquer, de sorte qu'elle affiche maintenant une tendance des 30 dernières années inférieures à 0,5°C, un 0,16°C/décennie qui ne ressemble plus tellement à un réchauffement dramatique par rapport à 1910-40, surtout qu'il y a beaucoup de forçage sur le papier.

Pour couronner le tout, les espions d'Exxon infiltrés dans le GIEC ont modifié divers passages du prochain rapport de sorte que les fourchettes les plus hautes 2100 commencent à fondre (on relègue les scénarios irréalistes au placard) et que le niveau prévu des océans n'atteint pas du tout les six mètres prévus par Al Gore.

Ce serait rigolo si le sujet n'était pas aussi sérieux, mais ce n'est pas digne de toi.
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Ce serait rigolo si le sujet n'était pas aussi sérieux, mais ce n'est pas digne de toi.

Loin de moi la volonté de défendre les compagnies pétrolières (je n'ai d'ailleurs pas assez d'argent pour posséder des actions dans Oil Petroleum, contrairement au prophète autoproclamé de l'Apocalypse carbonique Al Gore), mais je pense que nous devons avoir tout de même la probité intellectuelle de reconnaître qu'une grande part de notre confort matériel est dû à l'utilisation des énergies fossiles. D'accord avec toi pour dénoncer le gaspillage et les excès des lobbies, mais la pose morale n'est d'aucun effet sur l'effet qui nous préoccupe.Soyons lucides. Prenons le problème sous deux angles différents :

L’angle humain et politique : la lutte contre le réchauffement planétaire exigerait de notre part (je veux parler de l’individu dans l’Etat, et de l’Etat en tant qu’individu) une prise de conscience véritable de notre place dans le monde, non seulement en tant qu’animal dans l’écosystème global, mais aussi en tant qu’agent actif dans le système économique du libre marché. Ne soyons pas naïf, et ne comptons pas trop sur l’altruisme et le bon sens des gens pour endiguer le danger dans l'immédiat. Seule une politique concertée à l’échelle globale serait efficace (fiscalité reportée sur le carbone et plus sur le travail, harmonisée à l’échelle européenne, une TVA plus haute pour les produits viciateurs, cotisations qui pourraient venir alimenter un fonds de réserve mondial pour faire face aux adaptations nécessaires, etc.…). Or, que voyons-nous ? Chaque pays tente de tirer la couverture à soi, en arguant du fait que l’effort lui coûterait plus cher qu’à son voisin, qu’il a plus à perdre qu’à gagner dans cette affaire. Ajoutons à cela la belle hypocrisie occidentale qui ,la main sur le cœur, l’œil implorant, demande aux pays les plus pauvres de se développer sans détruire, tout en promouvant une économie de croissance pour ces pays sans cesse plus gourmande en énergie et en pétrole !

Qu'en pensez-vous? default_sick.gif

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Ce serait rigolo si le sujet n'était pas aussi sérieux, mais ce n'est pas digne de toi.

Allons Alain, le sujet n'est pas très sérieux. Mais si tu veux, je peux le devenir :

- Exxon fait ce qu'il veut de son pognon, surtout aux USA où le lobbying est une pratique normale et transparente (la preuve, l'Union of concerned scientists n'a eu qu'à regarder ses comptes pour trouver les bénéficiaires). Areva fait la même chose plus discrètement en Europe, dans l'autre sens.

- Ces débats sur les lobbies influençant l'opinion sont complètement décalés de ce côté-ci de l'Atlantique : ici, les médias dégorgent de l'alarmisme, du catastrophisme et des lamentations des bonnes âmes concernées, je ne peux pas allumer un poste sans entendre pleurnicher le révérend père Yann Arthus Bertrand sur les ours blancs ou prêcher le frère Hulot sur la saine pénurie pour mes sales enfants gâtés. Que tu le veuilles ou non, ton propre alarmisme climatique est le reflet de l'imaginaire dominant chez nous et tu aurais quelques difficultés à faire passer cela pour une position minoritaire étouffée par les méchants lobbies.

- Tout cela ne change d'ailleurs pas grand chose à l'inertie politique dans le domaine énergétique, vu que les politiques raisonnent sur le court terme de la prochaine élection et que des mesures vigoureuses sont aussi de mesures coûteuses à court terme (enfin, sauf si l'on me démontre le contraire).

- Accuser les sceptiques de "désinformation" m'amuse beaucoup. Cela commence où, la désinformation ? Quand le patron du Nasa Giss dit à la télévision que la moitié des espèces vivantes vont périr du réchauffement climatique si l'on ne fait rien, c'est quoi au juste ? C'est tellement plus grave en terme de "distorsion de la vérité" que de dire que l'on a toujours aucune preuve de la part anthropique dominante du RC actuel ? De même, en appeler au sens des responsabilités collectives. Quand des scientifiques français préfacent des rapports de Greenpeace, ce sont juste des oeuvres caritatives pour une gentille association qui, par principe de précaution et sens des responsabilités, milite pour le double abandon du fossile et du nucléaire - une position éminemment responsable et précautionneuse, après tout, une bonne pénurie pour 7 milliards d'humains, cela fera sans doute le tri dans la surpopulation.

- Bref, on peut parler de tout cela sérieusement, mais cela devient des joutes verbales sans grand intérêt par rapport aux questions climatiques. C'est propice au développement de vision manichéenne où quelques vilains sceptiques financés par de vilains lobbies parviennent à eux seuls à empêcher 188 nations responsables de prendre les mesures qui s'imposent "sans tarder", comme dit McCarthy (qui ferait mieux de retourner à la biologie des océans au lieu de faire de la retape pour le GIEC, cela lui réussissait mieux). Eh bien chapeau les sceptiques, il faut qu'ils soient sacrément forts pour obtenir ce résultat, même avec 16 millions de dollars. A ce propos, allez voir dans l'annexe du document de l'UCS : à côté des financements bien connus et purement "climatiques" (Michaels, Baliunas, Idso, etc.), sont comptabilisés comme des dons aux sceptiques des dons à des associations conservatrices ayant publié deux ou trois articles sceptiques sur le climat, parmi des centaines d'autres sur la libre-entreprise. A ce compte-là, toute association financée par l'Etat ou une collectivité locale ou une entreprise ayant publié des articles alarmistes sur le climat peut être considérée comme une preuve du lobbying alarmiste, public ou privé, même si la raison d'être de cette association est ailleurs. Cela doit faire un paquet de monde, non ?

Non, décidément, tout cela n'est pas très sérieux. Si l'on préfère un débat citoyen à des manoeuvres de lobbies (c'est mon cas), il faut commencer par accepter les conditions d'un vrai débat. C'est-à-dire refuser les arguments d'autorité du "consensus scientifique sur la catastrophe quasi-certaine", exiger une analyse complète du rapport coût-bénéfice du RC selon les hypothèses, faire de même avec chaque réforme proposée pour atténuer ce RC, décider ensuite sur cette base claire. Chez nous, on a un rapport remis au Sénat en catimini, une poignée d'experts (hum) auditionnés sans analyse contradictoire, des projets vagues et non chiffrés, etc. Et une Commission européenne qui décide de toute façon des vraies orientations, assez loin des citoyens, mais assez proche paraît-il de certains... groupes d'influence à Bruxelles.

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- Bref, on peut parler de tout cela sérieusement, mais cela devient des joutes verbales sans grand intérêt par rapport aux questions climatiques.

Oui je crois qu'il vaut mieux que nous nous en tenions à des controverses scientifiques, plutôt que nous écharper sur des différences d'opinions politiques, comme l'expérience récente sur ce forum l'a montré.Ca m'étonne d'ailleurs, qu'Alain, qui a été et est exemplaire niveau courtoisie et respect des interlocuteurs en arrive à des termes de "salopard".

Pour dire à quel point on peut en arriver vite à des paroles excessifs avec des sujets politiques qui n'ont de toute façon pas place dans cette file, voire dans ce forum. Et je dis ça en premier pour moi default_w00t.gif

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Oui je crois qu'il vaut mieux que nous nous en tenions à des controverses scientifiques, plutôt que nous écharper sur des différences d'opinions politiques, comme l'expérience récente sur ce forum l'a montré.

Ca m'étonne d'ailleurs, qu'Alain, qui a été et est exemplaire niveau courtoisie et respect des interlocuteurs en arrive à des termes de "salopard".

Pour dire à quel point on peut en arriver vite à des paroles excessifs avec des sujets politiques qui n'ont de toute façon pas place dans cette file, voire dans ce forum. Et je dis ça en premier pour moi default_w00t.gif

Tu sais parfaitement que je n'ai jamais, asolument jamais employé ce terme contre un des participants à InfoClimat ! Même quand j'ai moi-même été interpellé de manière agressive...Par contre je ne le renie absolument pas à l'encontre d'Exxon-Mobil. Et il y a des raisons, pas seulement en ce qui concerne la position de ce groupe sur le climat. Je pourrais développer, mais ce ne serait effectivement pas le lieu ici...

Alain,

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Tu sais parfaitement que je n'ai jamais, asolument jamais employé ce terme contre un des participants à InfoClimat ! Même quand j'ai moi-même été interpellé de manière agressive...

Par contre je ne le renie absolument pas à l'encontre d'Exxon-Mobil. Et il y a des raisons, pas seulement en ce qui concerne la position de ce groupe sur le climat. Je pourrais développer, mais ce ne serait effectivement pas le lieu ici...

Alain,

Pas de souci, je ne t'accuse surtout pas d'insulte personnelle. Ce qui m'étonne, ce que tu aurais beaucoup de mal à défendre l'utilisation de ce terme à l'encontre d'Exxon, surtout qu'avec 2 clics sur leur site, on lit ceci au niveau de position sur le changment climatique:"ExxonMobil takes climate change extremely seriously. We recognise that the risk of climate change and its potential impacts on society and ecosystems may prove to be significant and that actions are needed to address this issue."

Mais si c'est utilisé pour d'autres raisons (je pense par exemple à l'Exxon Valdez), je comprends tout à fait. default_dry.png

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Chaque pays tente de tirer la couverture à soi, en arguant du fait que l’effort lui coûterait plus cher qu’à son voisin, qu’il a plus à perdre qu’à gagner dans cette affaire. Ajoutons à cela la belle hypocrisie occidentale qui ,la main sur le cœur, l’œil implorant, demande aux pays les plus pauvres de se développer sans détruire, tout en promouvant une économie de croissance pour ces pays sans cesse plus gourmande en énergie et en pétrole !

Qu'en pensez-vous? default_dry.png

Bah disons que le sujet du réchauffement est déjà assez politique, politisé et ... chaud. Si on plus, on y verse du pétrole (surtout celui d'exxon), ça devient hautement inflammable. Sinon, je suis d'accord avec toi que c'est faire de l'angélisme que de parler uniquement de l'environnement sans parler d'économie, de la société, de la mentalité d'enfants gâtés des gens des pays riches, du refus de tout risque (climatique, économique, pouvoir d'achat...). Une position critique est toujours appréciable dans ce lavage de cerveau à grande échelle au sujet du réchauffement climatique. D'ailleurs, si ce site http://skyfall.free.fr/ est le tien, Frédéric, je le trouve chouette.
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Pour couronner le tout, les espions d'Exxon infiltrés dans le GIEC ont modifié divers passages du prochain rapport de sorte que les fourchettes les plus hautes 2100 commencent à fondre (on relègue les scénarios irréalistes au placard) et que le niveau prévu des océans n'atteint pas du tout les six mètres prévus par Al Gore.

On passe de +1.5°C / +6°C

à +2°C / +4.5°C avec une probabilité 95% de monter à +3°C.

Je dirais qu'on resserre la fourchette, on files vers l'inconnue des conséquences de + 3°C avant la fin du siècle...

L'IPCC n'a jamais prévu 6m pour la fin de ce siècle... et elle a resserré sa prévision de hauteur, on aura dans les 50cm....

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L'IPCC n'a jamais prévu 6m pour la fin de ce siècle... et elle a resserré sa prévision de hauteur, on aura dans les 50cm....

Le GIEC n'a jamais prévu 6m, Al Gore oui ! Le GIEC n'a pas fait de film grand public pour présenter ses chiffres, Al Gore oui !Et le GIEC n'a pas "resserré sa prévision" de hauteur à 50 cm! Il a réduit la fourchette haute qui passe de 60 cm dans le TAR à 50 cm (la fourchette basse étant aux alentours de 15 cm). Pour dire que les prévisions à 100 ans avec les modèles actuels, rien que pour le climat, ça ne vaut rien.

Quant aux prévisions sur les impacts, pfff....

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On passe de +1.5°C / +6°C

à +2°C / +4.5°C avec une probabilité 95% de monter à +3°C.

Je dirais qu'on resserre la fourchette, on files vers l'inconnue des conséquences de + 3°C avant la fin du siècle...

Ce n'est pas ce que je lis sur le draft en page 10-3.

2-4,5°C, c'est la sensibilité climatique à l'équilibre (lignes 50 et 51) et la valeur la plus probable est 3°C (je ne pense pas à 95% : chaque modèle a son propre intervalle de confiance, centré sur des valeurs allant de 2 à 4,5 °C).

Les projections 2080-2100 selon trois types de scénarios B1, A1B, A2, cela donne :

1,5-2,2°C (B1)

2,2-3,3°C (A1B)

2,7-4,0°C (A2)

Soit en valeur médiane de chaque scénario de 1,77°C à 3,012°C.

Donc les 3°C dont tu parles, c'est désormais la valeur moyenne du plus haut scénario (A2) - le GIEC /IPCC rappelle le scénario du pire (A1FI), mais il le fait à l'écart des autres, comme s'il était là pour la piqûre de rappel. Je n'ai pas eu le SPM, je ne sais donc pas comment c'est rendu en résumé de synthèse. Mais le fait est là : la valeur moyenne de sensibilité climatique est en baisse, la valeur moyenne des projections les plus crédibles aussi. Le cru 2007 ne sera pas de nature à renforcer les interprétations alarmantes, sauf s'il y a des modifs significatives entre draft et version finale sur ces points.

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a quoi fais tu allusion ?

Oh rien de particulier ou plutot j'observe les dégats, dans les Alpes, en haute montagne, c'est quand même bien déglacé depuis quelques années maintenant, à ce rythme, pas besoin d'attendre un siècle, nos beaux glaciers feront pâle figure bien avant.La neige remonte d'année en année, je m'en rend compte lors de courses classiques, on s'équipe de plus en plus haut.

Cela va de plus en plus vite et j'observe ça très très régulièrement, tous les guides et les spécialistes de la montagne te feront le même constat.

Bon c'est sur, il fait chaud en ce moment mais même avec quelques coups de froid, la tendance de fond est bien la et ça, c'est pas d'aujourd'hui.

Dans les Pyrénées, c'est autre chose, c'est la cata au niveau de l'eau sur Canigou, Capcir etc, les torrents sont à sec.

Dans ces conditions, l'année 2100...

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Pour revenir sur le débat: préocupations environementales et économie, je ne pense qu'un changement radical de notre société et de notre économie se traduise forcément par une diminution de la croissance.

Bien au contraire un changement d'orientation énérgétique important et notamment une dépendance de moins en moins forte vis à vis du pétrole peut être très bénéfique pour nos économies.

Les pays occidentaux n'ont rien à gagner lorsqu'ils achètent et consomment du pètrole ( même les états unis).

Nous spécialiser dans une technologie poussée en matière d'énergies renouvelables ou d'économies d'énergie peut énormément nous rapporter.

Un simple exemple, depuis quelques mois de nombreuses collectivitées locales subventionnent les travaux d'isolations, les installations solaires et les pompes à chaleurs.

Le secteur des petits artisans installateurs est du coup en pleine expension.

Par ailleurs, la très grande majorité des sociétés qui produisent ce type de matèriel sont européennes.

En effet, ce type d'objet à très forte valeur ajoutée n'est produit pour le moment que par des pays qui possèdent la technologie nécessaire...

Contrairement à ce qui est souvent dis, nous avons peut être beaucoup à gagner dans ce changement à venir....

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Un simple exemple, depuis quelques mois de nombreuses collectivitées locales subventionnent les travaux d'isolations, les installations solaires et les pompes à chaleurs.

Le secteur des petits artisans installateurs est du coup en pleine expension.

Subventionnons une brigade de briseurs de carreaux. Ca donnerait plein de boulot aux jeunes sans qualifications. Et ça ferait travailler une armée de d'ouvriers vitriers. Ensuite tout le secteur en amont: fabricant de vitre, fournisseur d'énergie, transporteur... Telle est la métaphore racontée par Bastiat qui a vu il y a plus d'un siècle la faille dans le raisonnement. Un siècle plus tard, même après l'effondrement des économies planifiées, certains croient encore que ce genre d'utopie économique a une chance de fonctionner. pfff
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Subventionnons une brigade de briseurs de carreaux. Ca donnerait plein de boulot aux jeunes sans qualifications. Et ça ferait travailler une armée de d'ouvriers vitriers. Ensuite tout le secteur en amont: fabricant de vitre, fournisseur d'énergie, transporteur... Telle est la métaphore racontée par Bastiat qui a vu il y a plus d'un siècle la faille dans le raisonnement.

Un siècle plus tard, même après l'effondrement des économies planifiées, certains croient encore que ce genre d'utopie économique a une chance de fonctionner. pfff

C'est quoi d'ailleurs, la faille, techniquement parlant ? J'y connais rien en économie. Je dirais que les bénéfices de la chaîne sont illusoires, car en fait il y a deux coûts (la subvention initiale et ceux dont le carreau est cassé). Le coût du carreau équivaut éventuellement au bénéfice du remplacement, c'est donc un jeu à somme nulle (sauf que c'est pas marrant d'être du côté du carreau cassé). Mais il reste de toute façon le coût initial de la subvention.

Pour revenir à l'exemple de Charolais06, ce n'est pas tout à fait pareil car on a juste la subvention au départ (ensuite, avoir une énergie renouvelable type solaire n'est pas comme le carreau cassé, c'est un gain). Il me semble que le budget de l'Etat français est de 260 milliards d'euros en dépense. Si tu me laisses le choix, je fais des économies sur certains postes et j'augmente les subventions à l'énergie. default_dry.png Mais cela doit pas être le bon exemple, on parle de collectivités locales, je n'y connais rien en budget non plus, même pas le mien default_huh.png

Question plus générale au passage : le principe d'un marché de permis d'émissions carbone négociables (plutôt qu'une taxe carbone) est-il défendu par certains et qui précisément ? (Je parle d'un marché étendu aux particuliers, pas seulement les gros émetteurs comme le système Kyoto).

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Ce n'est pas ce que je lis sur le draft en page 10-3.

2-4,5°C, c'est la sensibilité climatique à l'équilibre (lignes 50 et 51) et la valeur la plus probable est 3°C (je ne pense pas à 95% : chaque modèle a son propre intervalle de confiance, centré sur des valeurs allant de 2 à 4,5 °C).

Les projections 2080-2100 selon trois types de scénarios B1, A1B, A2, cela donne :

1,5-2,2°C (B1)

2,2-3,3°C (A1B)

2,7-4,0°C (A2)

Soit en valeur médiane de chaque scénario de 1,77°C à 3,012°C.

Donc les 3°C dont tu parles, c'est désormais la valeur moyenne du plus haut scénario (A2) - le GIEC /IPCC rappelle le scénario du pire (A1FI), mais il le fait à l'écart des autres, comme s'il était là pour la piqûre de rappel. Je n'ai pas eu le SPM, je ne sais donc pas comment c'est rendu en résumé de synthèse. Mais le fait est là : la valeur moyenne de sensibilité climatique est en baisse, la valeur moyenne des projections les plus crédibles aussi. Le cru 2007 ne sera pas de nature à renforcer les interprétations alarmantes, sauf s'il y a des modifs significatives entre draft et version finale sur ces points.

Parceque vous êtes certains de ce que donnera 2, 3 ou 4°C sur la biosphère

malheureusement personne ne le sais...

Les scénarios sont basés essentiellement sur des prévisions de croissances des GES par les activités humaines. Pour penser que le scénario B1 soit plus probable que les autres il faudrait pouvoir s'assurer que nous ferons le nécessaire (ou que nous seront contraint par des raisons physiques) à limiter nos émissions GES à un certain niveau...

Vous remarquerez la faible fourchette (~1°C) des scénarios, avez vous besoin de plus de précision pour constatez que le problème n'est pas les prévisions climatiques mais la consommation de fossiles ?

Le resserrement de la fourchette vient essentiellement de l'élimination de scénarios juger trop extrémistes en GES...

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Allons Alain, le sujet n'est pas très sérieux. Mais si tu veux, je peux le devenir :

- Exxon fait ce qu'il veut de son pognon, surtout aux USA où le lobbying est une pratique normale et transparente (la preuve, l'Union of concerned scientists n'a eu qu'à regarder ses comptes pour trouver les bénéficiaires). Areva fait la même chose plus discrètement en Europe, dans l'autre sens.

- Ces débats sur les lobbies influençant l'opinion sont complètement décalés de ce côté-ci de l'Atlantique : ici, les médias dégorgent de l'alarmisme, du catastrophisme et des lamentations des bonnes âmes concernées, je ne peux pas allumer un poste sans entendre pleurnicher le révérend père Yann Arthus Bertrand sur les ours blancs ou prêcher le frère Hulot sur la saine pénurie pour mes sales enfants gâtés. Que tu le veuilles ou non, ton propre alarmisme climatique est le reflet de l'imaginaire dominant chez nous et tu aurais quelques difficultés à faire passer cela pour une position minoritaire étouffée par les méchants lobbies.

- Tout cela ne change d'ailleurs pas grand chose à l'inertie politique dans le domaine énergétique, vu que les politiques raisonnent sur le court terme de la prochaine élection et que des mesures vigoureuses sont aussi de mesures coûteuses à court terme (enfin, sauf si l'on me démontre le contraire).

- Accuser les sceptiques de "désinformation" m'amuse beaucoup. Cela commence où, la désinformation ? Quand le patron du Nasa Giss dit à la télévision que la moitié des espèces vivantes vont périr du réchauffement climatique si l'on ne fait rien, c'est quoi au juste ? C'est tellement plus grave en terme de "distorsion de la vérité" que de dire que l'on a toujours aucune preuve de la part anthropique dominante du RC actuel ? De même, en appeler au sens des responsabilités collectives. Quand des scientifiques français préfacent des rapports de Greenpeace, ce sont juste des oeuvres caritatives pour une gentille association qui, par principe de précaution et sens des responsabilités, milite pour le double abandon du fossile et du nucléaire - une position éminemment responsable et précautionneuse, après tout, une bonne pénurie pour 7 milliards d'humains, cela fera sans doute le tri dans la surpopulation.

- Bref, on peut parler de tout cela sérieusement, mais cela devient des joutes verbales sans grand intérêt par rapport aux questions climatiques. C'est propice au développement de vision manichéenne où quelques vilains sceptiques financés par de vilains lobbies parviennent à eux seuls à empêcher 188 nations responsables de prendre les mesures qui s'imposent "sans tarder", comme dit McCarthy (qui ferait mieux de retourner à la biologie des océans au lieu de faire de la retape pour le GIEC, cela lui réussissait mieux). Eh bien chapeau les sceptiques, il faut qu'ils soient sacrément forts pour obtenir ce résultat, même avec 16 millions de dollars. A ce propos, allez voir dans l'annexe du document de l'UCS : à côté des financements bien connus et purement "climatiques" (Michaels, Baliunas, Idso, etc.), sont comptabilisés comme des dons aux sceptiques des dons à des associations conservatrices ayant publié deux ou trois articles sceptiques sur le climat, parmi des centaines d'autres sur la libre-entreprise. A ce compte-là, toute association financée par l'Etat ou une collectivité locale ou une entreprise ayant publié des articles alarmistes sur le climat peut être considérée comme une preuve du lobbying alarmiste, public ou privé, même si la raison d'être de cette association est ailleurs. Cela doit faire un paquet de monde, non ?

Non, décidément, tout cela n'est pas très sérieux. Si l'on préfère un débat citoyen à des manoeuvres de lobbies (c'est mon cas), il faut commencer par accepter les conditions d'un vrai débat. C'est-à-dire refuser les arguments d'autorité du "consensus scientifique sur la catastrophe quasi-certaine", exiger une analyse complète du rapport coût-bénéfice du RC selon les hypothèses, faire de même avec chaque réforme proposée pour atténuer ce RC, décider ensuite sur cette base claire. Chez nous, on a un rapport remis au Sénat en catimini, une poignée d'experts (hum) auditionnés sans analyse contradictoire, des projets vagues et non chiffrés, etc. Et une Commission européenne qui décide de toute façon des vraies orientations, assez loin des citoyens, mais assez proche paraît-il de certains... groupes d'influence à Bruxelles.

Les critiques contre Nicolas Hulot ou Y. Arthus-Bertrand sont totalement déplacées. Tous deux ont le courage et le mérite d'aller au contact de la réalité et de montrer les effets du changement climatique au lieu de rester dans leur bureau ou leur labo et de disserter avec des théories...Charles Muller, partez donc en expédition comme Hulot et Arthus et rapportez-nous des images montrant que le réchauffement est un leurre !

Charles Muller se dit "sceptique" ; non, il est réellement "négationniste"

P.S.:Quelques données récentes :

1°) Température moyenne annuelle en France:

- de 1950 à 1987 : 5 années > à la normale en 38 ans

- de 1988 à 2006 : 16 années > à la normale en 19 ans

2°)Température annuelle à l'observatoire de St-Genis-Laval :

-2006 est la 3ème année la plus chaude depuis 1881

-en 126 ans, sur les 10 années les plus chaudes, 7 se situent depuis 1990

3°)Rang des mois de 2006 depuis 1880 dans le MONDE

J : 13e

F: 6e

M : 7e

A : 8e

M : 5e

J : 2e

Jt : 3e

A : 4e

S : 4e

O : 4e

N : 4e

D : ?

Année 6e (provisoire)

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Parceque vous êtes certains de ce que donnera 2, 3 ou 4°C sur la biosphère

malheureusement personne ne le sais...

Les scénarios sont basés essentiellement sur des prévisions de croissances des GES par les activités humaines. Pour penser que le scénario B1 soit plus probable que les autres il faudrait pouvoir s'assurer que nous ferons le nécessaire (ou que nous seront contraint par des raisons physiques) à limiter nos émissions GES à un certain niveau...

Vous remarquerez la faible fourchette (~1°C) des scénarios, avez vous besoin de plus de précision pour constatez que le problème n'est pas les prévisions climatiques mais la consommation de fossiles ?

Le resserrement de la fourchette vient essentiellement de l'élimination de scénarios juger trop extrémistes en GES...

Le problème vient des incertitudes persistantes sur les scénarios d'émission comme sur la sensibilité climatique. Dans les deux cas, cela baisse. Et ce n'est pas fini : par exemple, on est déjà quasiment sûr que le CH4 n'atteindra pas en 2020 les valeurs des plus optimistes des scénarios, car aucun n'a tablé sur sa décélération puis sa stagnation voire sa baisse ces dernières années. Ce n'est pas moi qui le dis, mais Simpson et al. 2006. Les projections O3, N2O, suie de carbone... sont-elles plus assurées ? Et que dire du CO2 : deux milliards de véhicules à essence en 2050, c'est crédible ?

Quant à la sensibilité climatique, personne ne peut sérieusement soutenir qu'un modèle GCM simule correctement en 2007 le comportement de la vapeur d'eau, de la nébulosité ou du gradient thermique, trois ingrédients nécessaires pour arriver à la fourchette 2-4,5°C. Laquelle a de bonnes raisons d'être encore surestimée au regard du réchauffement 1750-2000 ou LGW-PI.

Bref, je demande bel et bien "plus de précision" (et je ne suis "certain" de rien, contrairement à nombre de mes interlocuteurs semblant certains du pire).

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