Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Les climats du futur en France


Invité
 Partager

Messages recommandés

Invité Guest

Bonjours, je suis un novice dans la météo et j'en connais tres peux comparer a vous, je dit sa pour pas que on me passe a tabac!

Comme on le sais tous, le rechauffement climatique est le probleme de ses derniére années et se réchauffement déplaçerais les climats du sud vers le nord, enfin je m'explique, d'apres certain lien sur internet qui parle surtout des vignes a cause du réchauffement que en Alsace le climat va changer dans les décennies qui viennent, vers 2030 on aura droit en Alsace au climat qu'il y a maitenant a Lyon et entre 2060 et 2100 le climat que connais actuellement Montpellier et je voulait savoir l'avis de gens qui si connaisent et je sais que Infoclimat en abrite, car j'ai un peux de doute sur l'évolution rapide du climat Alsaciens, Pur fantaisie ou réalité?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 146
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

Voilà ce que le modèle Arpège te promet pour 2100 :

arpcantavif8.png

Tu as ce genre de données sur :

http://medias.cnrs.fr/imfrex/web/

Mais bon, la prévision climatologique locale sur 100 ans, pas mal de gens lui accordent un niveau de confiance très faible, et pas seulement des sceptiques acharnés. Un petit ralentissement du Gulf Sream et ton Alsace pourrait être finalement assez froide en hiver.

Sauf erreur, cette projection est faite sur la base du scénario A2 du GIEC / IPCC, c'est-à-dire l'un des plus pessimistes après A1FI. (856 ppm de CO2 en 2100, 3731 ppb de méthane... un forçage total de 8,07 W/m2). Si tu prends le scénario le plus optimiste (B1), il faut presque diviser par deux (les forçages, pas les tempé. parce que ce n'est pas linéaire).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjours, je suis un novice dans la météo et j'en connais tres peux comparer a vous, je dit sa pour pas que on me passe a tabac!

Comme on le sais tous, le rechauffement climatique est le probleme de ses derniére années et se réchauffement déplaçerais les climats du sud vers le nord, enfin je m'explique, d'apres certain lien sur internet qui parle surtout des vignes a cause du réchauffement que en Alsace le climat va changer dans les décennies qui viennent, vers 2030 on aura droit en Alsace au climat qu'il y a maitenant a Lyon et entre 2060 et 2100 le climat que connais actuellement Montpellier et je voulait savoir l'avis de gens qui si connaisent et je sais que Infoclimat en abrite, car j'ai un peux de doute sur l'évolution rapide du climat Alsaciens, Pur fantaisie ou réalité?

Bonjour,Que l'Alsace ait un climat de Lyon puis de Montpellier, pourquoi pas. La Normandie a bien été une région productrice de vin de qualité dans le passé, d'après l'Abbé Cochet*

Quant aux délais annoncés, on peut faire dire n'importe quoi aux modèles. Sur la France, on a vu par exemple dans l'émission Arrêt sur Image qu'un modèle prévoit des sécheresses pour 2100, un autre prévoit plus de précipitation. Prétendre que les modèle actuels aient une quelconque prédictibilité d'ici 50, 100 ans, ça relève pour moi de la pure croyance.

Quant aux conséquences d'un réchauffement de 2, 3 °C, je ne crois pas que ça ait une influence néfaste par rapport à la capacité d'adaptation de nos sociétés actuelles sinon future.

Si on regarde le réchauffement sur le siècle passé, environ +1°C en moyenne en France, qui peut me dire quelles ont été les vraies conséquences néfastes identifiées de cette hausse? Sur le même laps de temps, les autres modifs (mode de vie, méthode de culture, choix des cultivars, nouvelles espèces végétales, remodelage de l'environnement, progrès technologiques et médicaux qui changent notre vulnérabilité par rapport aux éléments naturels) ont été bien plus considérables.

*http://www.bmlisieux.com/normandie/cochet01.htm

Abbé Cochet, culture de la vigne en Normandie (1844)

Qu’il y ait eu autrefois des vignobles en Normandie, que cette province ait fourni à la consommation et au commerce des vins abondans, que ses côteaux, aujourd’hui ombragés de pommiers, aient été autrefois couverts de vignes, ce sont là des faits dont il n’est pas permis de douter.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Mais Froideur, je vais te rassurer : sur le même site, tu peux consulter la même projection avec un autre modèle (LMDZ). Et là, miracle, pour un même scénario d'émission et de forçage radiatif, ton Alsace est miraculeusement épargnée de la canicule ! Elle est à 10-12 °C de Tm annuelle, au lieu de plafonner à 12-14°C. Pour reprendre le mot de MiniTAX, un Alsacien optimiste va "croire" en l'oracle LMDZ tandis qu'un Alsacien pessimiste va "croire" en la pythie Arpège ! default_flowers.gif

lmdcantavbj8.png

Blague à part, ce genre de projections locales repose sur une cascade d'incertitudes.

Etape 1 : tu es presque sûr que ce ne sont pas les T réelles 2100, car les modèles considèrent comme neutres les postes soleil et volcan. Or, entre 2007 et 2100, il y a peu de chances que les postes radiatifs soleil+volcan soient stables. (Tu peux aussi ajouter la variabilité intrinsèque dans la balance). Ces projections, ce sont celles de l'effet anthropique sur le climat, pas celle du climat lui-même tous facteurs confondus.

Etape 2 : tu n'as aucun moyen sérieux de savoir aujourd'hui le bon scénario d'émissions de gaz à effet de serre et aérosols. Il faut donc que tu regardes au minimum 11 projections correspondant aux 11 scénarios. Le plus optimiste (B1) te donnerait sans doute des variations bien moins importantes.

Etape 3 : tu n'as aucun moyen de savoir lequel des 19 modèles de circulation générale (qui sont couplés avec des modèles régionaux) est meilleur que les autres. Or, ils varient encore d'un facteur 2,5 pour leur sensibilité climatique (la hausse attendue des températures de surface varie de plus du simple au double pour un même scénario). Donc, tu dois en fait regarder 19x11=209 projections pour te faire une idée de ce qui peut se passer.

Etape 4 : même si tu t'astreins à cette tâche épuisante (tout en conservant la précision de l'étape n°1 en tête), les 209 résultats que tu regarderas ont de bonne chance d'être encore faux. Car plus tu te rapproches d'une condition locale (le temps moyen qu'il fera chaque année en Alsace), plus tu es sensible à la dimension chaotique des évolutions climatiques. On ne sait pas aujourd'hui quel sera le régime dominant en hiver sur l'Atlantique, donc sur la France en bonne part. On ne sait pas aujourd'hui si la circulation océanique sera affectée (GS et DNA), donc les T hivernales à nouveau. On ne sait pas aujourd'hui quelles seront les réponses du cycles hydrologique ni de la nébulosité ni des trajectoires des précipitations. On ne sait pas aujourd'hui simuler vraiment l'évolution régionae des champs de pression... Et ainsi de suite. Or, de légères modifications dans tout cela peuvent modifier ton climat local à l'arrivée.

Bref, prends un dé, attribue un degré à chaque face (de 9 à 14°C), lance le dé et tu obtiendras une simulation assez crédible de la Tm alsacienne en 2100 default_blink.png

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Que l'Alsace ait un climat de Lyon puis de Montpellier, pourquoi pas. La Normandie a bien été une région productrice de vin de qualité dans le passé, d'après l'Abbé Cochet*

Quant aux délais annoncés, on peut faire dire n'importe quoi aux modèles. Sur la France, on a vu par exemple dans l'émission Arrêt sur Image qu'un modèle prévoit des sécheresses pour 2100, un autre prévoit plus de précipitation. Prétendre que les modèle actuels aient une quelconque prédictibilité d'ici 50, 100 ans, ça relève pour moi de la pure croyance.

Quant aux conséquences d'un réchauffement de 2, 3 °C, je ne crois pas que ça ait une influence néfaste par rapport à la capacité d'adaptation de nos sociétés actuelles sinon future.

Si on regarde le réchauffement sur le siècle passé, environ +1°C en moyenne en France, qui peut me dire quelles ont été les vraies conséquences néfastes identifiées de cette hausse? Sur le même laps de temps, les autres modifs (mode de vie, méthode de culture, choix des cultivars, nouvelles espèces végétales, remodelage de l'environnement, progrès technologiques et médicaux qui changent notre vulnérabilité par rapport aux éléments naturels) ont été bien plus considérables.

*http://www.bmlisieux.com/normandie/cochet01.htm

c'est pas si évident à dire.certains scénarios voient des hausses jusqu'à 6°C de la température moyenne. à la dernière période glaciaire, si je ne m'abuse, la différence était de l'ordre de -5°C (ou quelque chose du genre). et comme dirait l'autre, la différence entre la température actuelle et 5°C de moins, c'est la différence entre nous et les mammouths! alors la différence entre la température actuelle et +5°C... serait-ce la différence entre nous et les dromadaires?
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

c'est pas si évident à dire.

certains scénarios voient des hausses jusqu'à 6°C de la température moyenne. à la dernière période glaciaire, si je ne m'abuse, la différence était de l'ordre de -5°C (ou quelque chose du genre). et comme dirait l'autre, la différence entre la température actuelle et 5°C de moins, c'est la différence entre nous et les mammouths! alors la différence entre la température actuelle et +5°C... serait-ce la différence entre nous et les dromadaires?

Sauf erreur, les prochaines projections GIEC seront bien en-deça de ces 6°C pour 2100, même pour les valeurs hautes.

Tu poses une question intéressante : on ne sait pas trop à quoi ressemblerait un interglaciaire à +6°C, c'est inédit. Et les précédentes périodes très chaudes n'avaient pas la même circulation générale (pas de pôles) ni les mêmes continents.

Sinon, une prévision faite sur une base haute suppose une forte rétroaction de la vapeur d'eau, donc une probable intensification du cycle hydrologique, donc pas forcément des sécheresses (sûrement locales, mais pas partout).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

c'est pas si évident à dire.

certains scénarios voient des hausses jusqu'à 6°C de la température moyenne. à la dernière période glaciaire, si je ne m'abuse, la différence était de l'ordre de -5°C (ou quelque chose du genre).

La période glaciaire était plutôt à -8°C si on en croit les forages glaciers. Il y a déjà 3°C d'écart par rapport à ton chiffre. Attention, faut pas rigoler avec les dixièmes de degré, ta prochaine taxe carbone en dépend default_blink.pnghistoireclimatImg5.gif

et comme dirait l'autre, la différence entre la température actuelle et 5°C de moins, c'est la différence entre nous et les mammouths! alors la différence entre la température actuelle et +5°C... serait-ce la différence entre nous et les dromadaires?

Ce que tu dis, c'est du conditionnel. Autant lire dans les entrailles de dromadaire. D'ailleurs, tu utilises le terme de scénario que je trouve bien adapté: de la fiction.Ce que je vois, c'est que la température moyenne en France est de 10°C, celle à l'équateur 26°C soit un écart de 16°C. Les gens à l'équateur ne sont pas mort de chaud que je sache. Et puis s'ils sont si malheureux avec la chaleur, je me demande pourquoi les gens du Nord ne pensent qu'à y passer leur vacances ou leur retraite.

Par ailleurs, la différence de température entre l'été et l'hiver en France est de plus de 15°C. On peut supporter une fluctuation de température de 15°C en 6 mois et on serait dans la cata juste parce que l'internationale alarmiste a décrété qu'une hausse supérieure à 2°C en 1 siècle serait forcément catastrophique ?

Entre les faits et la voyance informatisée, j'ai vite fait mon choix. default_flowers.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Mais Froideur, je vais te rassurer : sur le même site, tu peux consulter la même projection avec un autre modèle (LMDZ). Et là, miracle, pour un même scénario d'émission et de forçage radiatif, ton Alsace est miraculeusement épargnée de la canicule ! Elle est à 10-12 °C de Tm annuelle, au lieu de plafonner à 12-14°C. Pour reprendre le mot de MiniTAX, un Alsacien optimiste va "croire" en l'oracle LMDZ tandis qu'un Alsacien pessimiste va "croire" en la pythie Arpège ! default_flowers.gif

Blague à part, ce genre de projections locales repose sur une cascade d'incertitudes.

Etape 1 : tu es presque sûr que ce ne sont pas les T réelles 2100, car les modèles considèrent comme neutres les postes soleil et volcan. Or, entre 2007 et 2100, il y a peu de chances que les postes radiatifs soleil+volcan soient stables. (Tu peux aussi ajouter la variabilité intrinsèque dans la balance). Ces projections, ce sont celles de l'effet anthropique sur le climat, pas celle du climat lui-même tous facteurs confondus.

Etape 2 : tu n'as aucun moyen sérieux de savoir aujourd'hui le bon scénario d'émissions de gaz à effet de serre et aérosols. Il faut donc que tu regardes au minimum 11 projections correspondant aux 11 scénarios. Le plus optimiste (B1) te donnerait sans doute des variations bien moins importantes.

Etape 3 : tu n'as aucun moyen de savoir lequel des 19 modèles de circulation générale (qui sont couplés avec des modèles régionaux) est meilleur que les autres. Or, ils varient encore d'un facteur 2,5 pour leur sensibilité climatique (la hausse attendue des températures de surface varie de plus du simple au double pour un même scénario). Donc, tu dois en fait regarder 19x11=209 projections pour te faire une idée de ce qui peut se passer.

Etape 4 : même si tu t'astreins à cette tâche épuisante (tout en conservant la précision de l'étape n°1 en tête), les 209 résultats que tu regarderas ont de bonne chance d'être encore faux. Car plus tu te rapproches d'une condition locale (le temps moyen qu'il fera chaque année en Alsace), plus tu es sensible à la dimension chaotique des évolutions climatiques. On ne sait pas aujourd'hui quel sera le régime dominant en hiver sur l'Atlantique, donc sur la France en bonne part. On ne sait pas aujourd'hui si la circulation océanique sera affectée (GS et DNA), donc les T hivernales à nouveau. On ne sait pas aujourd'hui quelles seront les réponses du cycles hydrologique ni de la nébulosité ni des trajectoires des précipitations. On ne sait pas aujourd'hui simuler vraiment l'évolution régionae des champs de pression... Et ainsi de suite. Or, de légères modifications dans tout cela peuvent modifier ton climat local à l'arrivée.

Bref, prends un dé, attribue un degré à chaque face (de 9 à 14°C), lance le dé et tu obtiendras une simulation assez crédible de la Tm alsacienne en 2100 default_blink.png

Je suis assez souvent en désaccord avec Charles pour pouvoir écrire ce soir que je partage sa méfiance des modéles à échéance 2100. Même si je n'en tire pas exactement les mêmes conclusions.

En fait, ces "modèles" ne font que décrire des scénarios alternatifs basés sur un nombre (trop) limité de variables dont beaucoup (la plupart?) sont incertaines, sinon quant à leur existence, du moins quant à leur importance relaive et leur évolution.

Un exemple: la prise en compte des variables économiques (si importantes avec la croissance des NPI) et techniques ne peut être qu'extrémement aléatoire. De même que la prise en compte du "pic oil" : En fait, même après épuisement des ressources en pétrole, la situation peut encore s'aggraver si on tente de compenser par l'utilisation accrue des sables bitumineux et du charbon, beaucoup plus polluants et dont les réserves peuvent encore durer un ou deux siècles, même en cas de croissance économique continue. Et donc les conséquences sur les émissions anthropiques de GES. Sauf utilisation de technologies différentes (je veux y croire et je travaille à ça).

Et ne parlons pas des rétroactions mettant en cause le milieu naturel (albedo, clathrates, permafrost, etc.), probables mais avec une marge d'incertitude que je ne nie pas. Ni des effets de seuil, des effets de synergie et possiblement d'un point de non-retour à partir d'un certain seuil de dégradation de la situation.

Bonne année tout de même...

Alain

PS: Je ne confonds absolument pas vague de chaleur et réchauffement climatique (et je sais bien qu'une vague de froid est toujours possible, par exemple peut-être en février prochain), mais on annonce +17°C (sous abri) à Bordeaux pour demain. En plein mois de janvier... Pas fréquent, tout de même. Si je n'avais pas du travail, j'irais bien faire un tour à la plage !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La période glaciaire était plutôt à -8°C si on en croit les forages glaciers. Il y a déjà 3°C d'écart par rapport à ton chiffre. Attention, faut pas rigoler avec les dixièmes de degré, ta prochaine taxe carbone en dépend default_blink.png

histoireclimatImg5.gif

Ce que tu dis, c'est du conditionnel. Autant lire dans les entrailles de dromadaire. D'ailleurs, tu utilises le terme de scénario que je trouve bien adapté: de la fiction.

Ce que je vois, c'est que la température moyenne en France est de 10°C, celle à l'équateur 26°C soit un écart de 16°C. Les gens à l'équateur ne sont pas mort de chaud que je sache. Et puis s'ils sont si malheureux avec la chaleur, je me demande pourquoi les gens du Nord ne pensent qu'à y passer leur vacances ou leur retraite.

Par ailleurs, la différence de température entre l'été et l'hiver en France est de plus de 15°C. On peut supporter une fluctuation de température de 15°C en 6 mois et on serait dans la cata juste parce que l'internationale alarmiste a décrété qu'une hausse supérieure à 2°C en 1 siècle serait forcément catastrophique ?

Entre les faits et la voyance informatisée, j'ai vite fait mon choix. default_flowers.gif

si j'en crois ton diagramme, -8°C c'était l'extrême. la période glaciaire était longue, et sur la moyenne ça tournait entre -5°C et -6°C.bref. c'est vrai que ceux qui habitent à l'équateur ne meurent pas de chaud, mais transpose notre mode de vie dans les tropiques et tu verras les nombreux problèmes qui se posent alors. sans parler de tous ceux qui se plaignent déjà actuellement lorsqu'il fait 25°C en été... l'adapation va être rude!

Sauf erreur, les prochaines projections GIEC seront bien en-deça de ces 6°C pour 2100, même pour les valeurs hautes.

Tu poses une question intéressante : on ne sait pas trop à quoi ressemblerait un interglaciaire à +6°C, c'est inédit. Et les précédentes périodes très chaudes n'avaient pas la même circulation générale (pas de pôles) ni les mêmes continents.

Sinon, une prévision faite sur une base haute suppose une forte rétroaction de la vapeur d'eau, donc une probable intensification du cycle hydrologique, donc pas forcément des sécheresses (sûrement locales, mais pas partout).

ce sera donc la différence entre nous et des crocodiles, alors! default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> je vois bien le sud de la france transformé en bayou!
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

On peut supporter une fluctuation de température de 15°C en 6 mois et on serait dans la cata juste parce que l'internationale alarmiste a décrété qu'une hausse supérieure à 2°C en 1 siècle serait forcément catastrophique ?

Entre les faits et la voyance informatisée, j'ai vite fait mon choix. default_flowers.gif

pas catastrophique si l'on ne prend comme condition que l'adaptation de l'homme face à la hausse des température. mais tu oublies le paramètre le plus important: le changement et le déplacement des écosystèmes actuels, voire la disparition totale de beaucoup d'entre eux, et dont l'homme dépend pour survivre!il ne s'agit pas que d'un passage saisonnier de l'hiver à l'été, mais d'un passage millénaire du printemps à l'été (pour faire très gros). la différence est de taille!

prends l'effet inverse (une nouvelle glaciation, donc) et imagine que dans quelques dizaines d'années tu aies la banquise qui descende jusqu'en manche, que les glaciers alpins recouvrent la provence, que les rennes viennent brouter dans ton jardin et que le père noël aménage dans l'abri... et maintenant transpose ça dans l'autre sens (réchauffement du même ordre d'amplitude). pas mal de régions seraient invivables, surtout pour les touristes...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

pas catastrophique si l'on ne prend comme condition que l'adaptation de l'homme face à la hausse des température. mais tu oublies le paramètre le plus important: le changement et le déplacement des écosystèmes actuels, voire la disparition totale de beaucoup d'entre eux, et dont l'homme dépend pour survivre!

il ne s'agit pas que d'un passage saisonnier de l'hiver à l'été, mais d'un passage millénaire du printemps à l'été (pour faire très gros). la différence est de taille!

prends l'effet inverse (une nouvelle glaciation, donc) et imagine que dans quelques dizaines d'années tu aies la banquise qui descende jusqu'en manche, que les glaciers alpins recouvrent la provence, que les rennes viennent brouter dans ton jardin et que le père noël aménage dans l'abri... et maintenant transpose ça dans l'autre sens (réchauffement du même ordre d'amplitude). pas mal de régions seraient invivables, surtout pour les touristes...

Là, tu confonds un peu les deux problématiques. Que les espèces s'adaptent plus difficilement que les humains, c'est une chose. Que cela ait des effets très négatifs sur les humains, c'en est une autre (hélas en un sens). Quand la Beauce (déjà "génocidée" par l'agriculture intensive) ressemblera à la plaine andalouse, cela ne changera pas grand chose en terme de biodiversité, ni d'ailleurs peut-être de productivité (tu auras par exemple des plants transgéniques dessus, conçus pour avoir une phase accélérée de croissance dans les deux mois optimaux de mars-avril, et ensuite du sorgho pour supporter mai-août). Dans le même temps, la Sibérie dégelée sera devenue le nouveau grenier à grains de l'Europe et du monde, l'équivalent des grandes plaines américaines. Etc. Bref, tu peux toujours imaginer que l'humain s'en tire en exploitant ses milieux de nouvelle manière en fonction des nouvelles opportunités. A la limite, toute société industrialisée assez prospère peut s'adapter sur le papier. Le gros problème, c'est surtout que les régions les plus pauvres sont aussi les plus prolifiques démographiquement, les moins outillées pour s'adapter climatiquement et pas forcément les moins touchées dans les scénarios extrêmes.

Mais à nouveau, un scénario extrême suppose la conjonction d'un forçage important et d'une sensibilité climatique forte. Tes 6°C en un siècle (en transitoire, donc), cela doit être quelque chose comme 9 W/m2 de forçage en 2100 et plus de 1°C/W/m2 de sensibilité climatique. Cela me paraît très très improbable dans le premier cas, improbable dans le second. La tendance de la sensibilité climatique "moyenne" est à la baisse entre le SAR et le FAR (1995 : 3,8°C pour un doublement CO2 ; 2001 : 3,5°C ; 2007 : 3°C). Et il y a de bonnes chances qu'elle descende encore en 2012 et en 2017, vu les tendances actuelles. Dans l'ensemble, le réchauffement moderne plaide pour une sensibilité faible aux GES, sauf s'il y a un facteur refroidissant que l'on a complètement raté ou si l'océan cache bien sa chaleur.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Les disparitions d'espèces avec l'arrivée de l'Holocène sont toujours peu évidente à expliquer surtout lorsque ces mêmes espèces ont déjà survécu à des réchauffements antérieurs...Des facteurs plus complexes au Dryas sont apparus, ce qui n'avait pas été le cas avant. Le simple "réchauffement" n'est pas la seule cause.

Quant à l'espèce humaine elle n'est pas en danger. Rien n'est figé. L'Homme doit accepter de modifier ses pratiques locales. Aujourd'hui X cultive du blé en Beauce, et bien demain il cultivera de la canne à sucre, et alors? Les cultivateurs de blé seront en Sibérie. La vision figée de l'humanité n'existe que parce que l'Homme refuse de voir changer ses repères environnementaux. Jusqu'ici pourtant il a toujours dû "céder" et il a survécu.

On pourrait en parler des pages...

A+!

Alex.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Les disparitions d'espèces avec l'arrivée de l'Holocène sont toujours peu évidente à expliquer surtout lorsque ces mêmes espèces ont déjà survécu à des réchauffements antérieurs...Des facteurs plus complexes au Dryas sont apparus, ce qui n'avait pas été le cas avant. Le simple "réchauffement" n'est pas la seule cause.

(...)

Oui, j'en profite pour signaler un détail : concernant les grandes ou petites extinctions du passé géologique, on dit parfois qu'elles sont associées à un réchauffement, mais à ma connaissance c'est l'inverse qui est plutôt vrai (un refroidissement ou une baisse du niveau des mers) et les causes premières les plus invoquées ne sont pas climatiques, mais astronomiques ou tectoniques (astéroïdes, trapps, etc.). A part peut-être le maximum thermique Paléocène Eocène, mais ce n'est pas une extinction de masse et les T n'étaient pas comparables (fonds océaniques 5 à 15°C plus chaud qu'ajourd'hui).
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

En fait, même après épuisement des ressources en pétrole, la situation peut encore s'aggraver si on tente de compenser par l'utilisation accrue des sables bitumineux et du charbon, beaucoup plus polluants et dont les réserves peuvent encore durer un ou deux siècles, même en cas de croissance économique continue. Et donc les conséquences sur les émissions anthropiques de GES. Sauf utilisation de technologies différentes (je veux y croire et je travaille à ça).

Quoi, tu travailles sur une nouvelle centrale nucléaire de génération 4 default_sick.gifNan, je te taquine. Bonne continuation pour ta tour aérogénératrice default_sick.gif
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

pas catastrophique si l'on ne prend comme condition que l'adaptation de l'homme face à la hausse des température. mais tu oublies le paramètre le plus important: le changement et le déplacement des écosystèmes actuels, voire la disparition totale de beaucoup d'entre eux, et dont l'homme dépend pour survivre!

il ne s'agit pas que d'un passage saisonnier de l'hiver à l'été, mais d'un passage millénaire du printemps à l'été (pour faire très gros). la différence est de taille!

prends l'effet inverse (une nouvelle glaciation, donc) et imagine que dans quelques dizaines d'années tu aies la banquise qui descende jusqu'en manche, que les glaciers alpins recouvrent la provence, que les rennes viennent brouter dans ton jardin et que le père noël aménage dans l'abri... et maintenant transpose ça dans l'autre sens (réchauffement du même ordre d'amplitude). pas mal de régions seraient invivables, surtout pour les touristes...

En fait pour survivre, l'homme s'en fiche pas mal des écosystèmes. Il n'y a qu'à voir la réduction drastique des variétés culturales au point qu'on est obligé de constituer des banques de graines pour préserver des espèces... au congélateur. Dans le verger de mes grands-parents, on doit avoir 10x plus d'espèces de fruitiers que dans une exploitation fruitière de plusieurs centaines de hectares.L'écosystème, la biodiversité indispensables à la survie de l'espèce humaine, c'est une fable écologique moderne mais ça n'a aucune réalité scientifique. On en a peut-être besoin pour notre égo, notre bien-être, notre confort moral et matériel, nos photos de souvenirs de vacance mais ce n'est en aucun cas "indispensable".

Quant à imaginer un monde plus chaud, je me l'imagine déjà très bien: entre Besançon et Nîmes, il y 4°C d'écart de température moyenne. Entre Nîmes et Marakech (2e ville du Maroc en population, où il n'y a pas que des tentes de bédouins), il y a 8°C d'écart. Je veux bien croire qu'il y aurait des catastrophes avec +3°C (moyenne projections GIEC) d'ici 2100 mais il faudrait qu'on m'explique pourquoi avec des illustrations concrètes.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

En fait pour survivre, l'homme s'en fiche pas mal des écosystèmes. Il n'y a qu'à voir la réduction drastique des variétés culturales au point qu'on est obligé de constituer des banques de graines pour préserver des espèces... au congélateur. Dans le verger de mes grands-parents, on doit avoir 10x plus d'espèces de fruitiers que dans une exploitation fruitière de plusieurs centaines de hectares.

L'écosystème, la biodiversité indispensables à la survie de l'espèce humaine, c'est une fable écologique moderne mais ça n'a aucune réalité scientifique. On en a peut-être besoin pour notre égo, notre bien-être, notre confort moral et matériel, nos photos de souvenirs de vacance mais ce n'est en aucun cas "indispensable".

Quant à imaginer un monde plus chaud, je me l'imagine déjà très bien: entre Besançon et Nîmes, il y 4°C d'écart de température moyenne. Entre Nîmes et Marakech (2e ville du Maroc en population, où il n'y a pas que des tentes de bédouins), il y a 8°C d'écart. Je veux bien croire qu'il y aurait des catastrophes avec +3°C (moyenne projections GIEC) d'ici 2100 mais il faudrait qu'on m'explique pourquoi avec des illustrations concrètes.

Attitude puante : si Minitax survit au réchaufement tout va bien, le reste il s'en tape...

Je ne prend en général pas partie pour un camp ou pour l'autre (rechauffement ou pas) mais entendre des propos pareil me scandalise.

Imaginons donc que se réchauffement annoncé arrive:

- Le niveau des mer augmente de quelques métres, le Bengladesh disparait mais Minitax s'en fou...

- Le palu se développe et remonte vers le nord faisant des milions de mort : Minitax s'en fou...

- Des centaines d'espèces disparaissent car elles ne peuvent pas prendre l'avion pour migrer : Minitax s'en fou il peut continuer à manger son jambon Herta...

Belle attitude !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

- Le palu se développe et remonte vers le nord faisant des milions de mort : Minitax s'en fou...

Le palu a existé depuis des millénaires dans les régions froides, même en Sibérie et n'a été éradiqué en Europe que vers le début des années 70 en Hollande grâce au DDT. Il n'a pas besoin de réchauffement pour se répandre, contrairement à ce que répand la fable climatologique.Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Paul Ritter, directeur du Laboratoire des maladies tropicales de l'Institut Pasteur et ancien lead Author au GIEC.

Quant à tes autres procès d'intention, je ne préfère ne pas répondre, ça pourrait faire mal.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Un réchauffement climatique important (+4°C par exemple pour toute la Terre) entraînerait bien évidemment des changements importants sur l'écosystème et la manière de vivre, mais il ne serait pas directement dangereux pour l'homme.

Chez nous :

Un réchauffement climatique de +4° entraînerait comme dégâts directs sur l'Homme :

- Des cyclones, autant dire qu'on est pas prêt actuellement pour resister à ça

Si on prend comme variable qu'un réchauffement climatique de +4°C entraînerait chez nous les conséquences suivantes :

- Pluviométrie bien plus faible

- Cyclones

- Chaleur excessive l'été, douceur excessive l'hiver

Une pluviométrie plus faible avec par exemple l'arrivée d'un climat de type sud espagne jusqu'au centre de la France amènerait déjà une grosse migration humaine des territoires espagnoles, du nord afrique, vers le nord de l'Europe, le climat de ces régions devenant trop désertique.

En France, on aurait du mal à adapter nos besoins en eau et nourriture à ce nouveau climat, l'arrivée massive d'émigrés climatiques serait alors très mal vue, des barrages sur les frontières pourraient être mis en place pour les bloquer.

Que serait obliger de faire ces populations pour s'en sortir :

- Devenir des nomades du désert et donc tuer 85% de leur population car les ressources dans le désert sont faibles

- Entrer en guerre contre la France et d'autres pays Européens pour migrer vers le Nord.

C'est bien là le plus gros risque, que ces changements climatiques qui sur un homme seul ne font pas grand chose mais qui sur 10 milliards entraînent de lourdes conséquences.

Un homme n'aura aucun mal à vivre dans 100 ou 200 ans, mais une population elle, ne pourra sans doute pas se transposer au même endroit dans 100 ans.

Le plus gros risque, c'est la guerre, civile ou entre les pays.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

après les réponses de certains, je comprends pourquoi on en est là... les écosystèmes c'est pas grave! tant qu'on peut cultiver du blé transgénique en beauce, c'est le pied!

ah, elle est belle l'humanité! et on s'étonne que les gens ne changent pas leurs habitudes pour lutter contre le réchauffement et la pollution...

doit-on rappeler que l'Homme, comme tout Animal vivant sur cette Terre, fait partie d'une chaîne alimentaire et qu'il dépend de la base de cette chaîne pour se nourrir? que l'Homme s'adapte est une chose, mais qu'il réussisse à réadapter la nature à lui suffisamment rapidement pour éviter des centaines de millions de victimes en est une autre.

chouette, on va s'en sortir en cultivant du blé et du maïs transgénique en beauce et en champagne! chouette, la russie sera le nouveau grenier à blé transgénique! chouette, la moitié de la planète sera invivable, avec augmentation du niveau de la mer, répartition plus large des maladies tropicales et émergence de nouvelles, déplacement de millions et de millions de réfugiés climatiques! chouette, les abeilles ne butineront plus, mais on pourra peut-être en mettre des transgéniques! chouette, le désert ou le bayou auront envahit des millions de nouveaux hectares, et les forêts brûleront toujours plus haut dans les hémisphères, la sécheresse nous fera utliser 90% des ressources en eau sur notre maïs transgénique, qui seront ensuite dévastés par de violents orages! chouette on pourra véliplancher en camargue, et la dernière destination de ski à la mode sera le K2! et chouette on aura 4327 chaînes de m**** différentes à la téloche! default_w00t.gif

continuons dans cet objectif oeilleré: l'Homme survivra, quoi qu'il advienne et quoi qu'il en coûte, même si le tiers-monde est devenu monde tout court!

amen!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Un réchauffement climatique important (+4°C par exemple pour toute la Terre) entraînerait bien évidemment des changements importants sur l'écosystème et la manière de vivre, mais il ne serait pas directement dangereux pour l'homme.

Chez nous :

Un réchauffement climatique de +4° entraînerait comme dégâts directs sur l'Homme :

- Des cyclones, autant dire qu'on est pas prêt actuellement pour resister à ça

Si on prend comme variable qu'un réchauffement climatique de +4°C entraînerait chez nous les conséquences suivantes :

- Pluviométrie bien plus faible

- Cyclones

- Chaleur excessive l'été, douceur excessive l'hiver

Une pluviométrie plus faible avec par exemple l'arrivée d'un climat de type sud espagne jusqu'au centre de la France amènerait déjà une grosse migration humaine des territoires espagnoles, du nord afrique, vers le nord de l'Europe, le climat de ces régions devenant trop désertique.

En France, on aurait du mal à adapter nos besoins en eau et nourriture à ce nouveau climat, l'arrivée massive d'émigrés climatiques serait alors très mal vue, des barrages sur les frontières pourraient être mis en place pour les bloquer.

Que serait obliger de faire ces populations pour s'en sortir :

- Devenir des nomades du désert et donc tuer 85% de leur population car les ressources dans le désert sont faibles

- Entrer en guerre contre la France et d'autres pays Européens pour migrer vers le Nord.

C'est bien là le plus gros risque, que ces changements climatiques qui sur un homme seul ne font pas grand chose mais qui sur 10 milliards entraînent de lourdes conséquences.

Un homme n'aura aucun mal à vivre dans 100 ou 200 ans, mais une population elle, ne pourra sans doute pas se transposer au même endroit dans 100 ans.

Le plus gros risque, c'est la guerre, civile ou entre les pays.

tiens, il existe encore des gens sensés! default_w00t.gif
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Charles Muller : je suppose que les scénarios ne sont pas tous équiprobables

Minitax :

Ce que je vois, c'est que la température moyenne en France est de 10°C, celle à l'équateur 26°C soit un écart de 16°C. Les gens à l'équateur ne sont pas mort de chaud que je sache. Et puis s'ils sont si malheureux avec la chaleur, je me demande pourquoi les gens du Nord ne pensent qu'à y passer leur vacances ou leur retraite.

Par ailleurs, la différence de température entre l'été et l'hiver en France est de plus de 15°C. On peut supporter une fluctuation de température de 15°C en 6 mois et on serait dans la cata juste parce que l'internationale alarmiste a décrété qu'une hausse supérieure à 2°C en 1 siècle serait forcément catastrophique ?

Le climat ce n'est quand même pas qu'une histoire de "survie" face aux conditions météo. Et l'équilibre économique, sanitaire, écologique... ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

(...)

C'est bien là le plus gros risque, que ces changements climatiques qui sur un homme seul ne font pas grand chose mais qui sur 10 milliards entraînent de lourdes conséquences.

(...)

En fait, il est très probable que la population mondiale culmine entre 8 et 9 milliards d'habitants dans la seconde moitié du 21ème siècle avant de commencer à décroitre.C'est une quasi-certitude. Et je peux le dire, étant démographe et ayant été un de ceux qui ont le plus précisemment prévu (depuis une trentaine d'années) l'évolution actuellement constatée, à savoir une très nette décelération de la croissance démographique mondiale.

Je sais bien qe 8,5 milliards (environ), ce sera quand même beaucoup, mais ce sera tout de même plus gérable (ou moins ingérable) que 10. Et pour le climat, moins 15% en ce qui concerne la population mondiale, ça peut faire une sacrée différence...

Je sais bien que certains me collent ici une étiquette d'alarmiste (pratique d'enfermer les gens dans des catégories !), mais vous voyez que ce n'est pas vrai dans tous les domaines.

En fait je cherche surtout à raisonner logiquement à prtir de données aussi complétes que possible...

Alain

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Juste une parenthèse, à ce propos, je conseil vivement la lecture du dossier "démographie" du sciences humaines (hors série N°5, Déc/Janv/fév 2007)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le climat ce n'est quand même pas qu'une histoire de "survie" face aux conditions météo. Et l'équilibre économique, sanitaire, écologique... ?

C'est bien ce que je dis. Ce sont les alarmistes qui avancent les hypothèses de catastrophes avec une hausse de plus de 2°C sans jamais discuter des ordres de grandeur ou regarder les données. Ils ont le beau rôle en endossant l'habit de sauveur du monde, en parole. Et moi de vilain canard parce que je dénonce leurs inepties qui sont toujours annoncées sans preuve scientifique ? Bahh!
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

après les réponses de certains, je comprends pourquoi on en est là... les écosystèmes c'est pas grave! tant qu'on peut cultiver du blé transgénique en beauce, c'est le pied!

ah, elle est belle l'humanité! et on s'étonne que les gens ne changent pas leurs habitudes pour lutter contre le réchauffement et la pollution...

doit-on rappeler que l'Homme, comme tout Animal vivant sur cette Terre, fait partie d'une chaîne alimentaire et qu'il dépend de la base de cette chaîne pour se nourrir? que l'Homme s'adapte est une chose, mais qu'il réussisse à réadapter la nature à lui suffisamment rapidement pour éviter des centaines de millions de victimes en est une autre.

chouette, on va s'en sortir en cultivant du blé et du maïs transgénique en beauce et en champagne! chouette, la russie sera le nouveau grenier à blé transgénique! chouette, la moitié de la planète sera invivable, avec augmentation du niveau de la mer, répartition plus large des maladies tropicales et émergence de nouvelles, déplacement de millions et de millions de réfugiés climatiques! chouette, les abeilles ne butineront plus, mais on pourra peut-être en mettre des transgéniques! chouette, le désert ou le bayou auront envahit des millions de nouveaux hectares, et les forêts brûleront toujours plus haut dans les hémisphères, la sécheresse nous fera utliser 90% des ressources en eau sur notre maïs transgénique, qui seront ensuite dévastés par de violents orages! chouette on pourra véliplancher en camargue, et la dernière destination de ski à la mode sera le K2! et chouette on aura 4327 chaînes de m**** différentes à la téloche! default_dry.png

continuons dans cet objectif oeilleré: l'Homme survivra, quoi qu'il advienne et quoi qu'il en coûte, même si le tiers-monde est devenu monde tout court!

amen!

Je suis bien d'accord avec toi mais, le problème, je crois que c'est inévitable maintenant... Mais dans quel p****n de monde allons-nous vivre dans 50 ans?

C'est franchement la question que je me pose très souvent... default_wacko.png

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...