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Les climats du futur en France


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concernant l'usage des sols le GIEC donne le chiffre de -0.2+-0.3W/m2 depuis 1750.

Je pense que c'est en forçage TOA (?) et que cela reflète surtout les modifications d'albedo forêt > zone agricole.

Pielke parle de cela dans un récent sujet de son blog (voir papier des JGR à paraître, draft en lien dans l'article) :

http://climatesci.atmos.colostate.edu/2007...ng-and-cooling/

Son approche (dont je ne suis pas sûr d'avoir tout compris) : les modèles évaluent le réchauffement de manière radiative-convective, en calculant les couplages thermodynamiques de la surface au sommet de l'atmosphère, sur la colonne verticale. Or, les T surface sont influencées par le budget énergétique de surface (usages du sol et leur conséquence : chaleur sensible, évaporation, condensation, etc.) médiocrement couplés au phénomènes radiatifs pris en considération dans l'équation de base du GIEC (2001, 9.2 : dH/dt = F-lambdaT, avec H contenu de chaleur, F forçage, lambda sensibilité climatique et T température). Une autre manière de dire cela est qu'en bilan radiatif, chaque couche émet à la puissance quatrième de sa température et que la température près de la surface évolue aussi par des facteurs n'apparaissant pas dans le bilan radiatif actuel, ce qui ajoute donc forcément du "bruit" dans le calcul (en l'occurrence, les variables d'ajustement sont F, puisque les forçages TOA sont réévalués régulièrement à part les GES, et lambda la sensibilité climatique). Mais peut-être cette critique est-elle critiquable.

Cela rejoint en tout cas ce qui dit miniTax en réponse à Alain : le seul poste anthropique assez bien estimé du bilan radiatif, ce sont les GES, et les autres (aérosols, usages des sols) sont bien moins contraints empiriquement et intégrés physiquement.

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Tu vois sur la carte ci-dessus que deux régions françaises ont 0,4°C de différence alors qu'elles sont distantes de quelques centaines de kilomètres. Si je prends le climat continental sibérien et le climat de notre façade atlantique, en situation de RC, je m'attends à des différences plus importantes encore, qui ne vont pas forcément s'uniformiser très vite par un échange atmosphérique.

Ma remarque s'entend plutôt à grande échelle. Finalement c'est une bonne idée que les cartes de la NASA soient lissées. J'ai fait un tour sur le European Climate Dataset pour avoir l'évolution d'autres stations européennes. Comme on pouvait s'y attendre, les stations à même influence océanique tendent à avoir la même évolution. C'est ainsi que le NW de l'Europe connaît une période plutôt froide au début des années 1980 avant de se réchauffer assez brutalement à partir de 1987. Alors que de l'Eurasie à l'Espagne (pas de données dans le SE de l'Europe), le réchauffement a commencé avant, de façon plutôt progressive (pas facile d'étudier les courbes des stations continentales, lesquelles oscillent affreusement même en moyenne glissante).

La faiblesse du climat océanique au début des années 1980 entraînant des hivers froids pouvait donc laisser penser à une compensation brutale vers 1990, sinon on n'aurait jamais atteint une anomalie de plus de 1° sur 50 ans pour ces stations océaniques. Vous allez me dire qu'il n'y a pas de règle : rien n'oblige le RC à s'unformiser (ou au moins limiter les contrastes), mais intuitivement, on a envie de le penser un peu.

Bon je ne suis pas chercheur, c'est par curiosité que je me suis penché sur le problème, donc le raisonnement n'est pas très abouti et surtout je n'ai pas de références sérieuses, ou de modélisation à l'appui.

Je suis convaincu que le climat ne va pas se refroidir en France... On verra bien default_w00t.gif

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Je pense que c'est en forçage TOA (?) et que cela reflète surtout les modifications d'albedo forêt > zone agricole.

Pielke parle de cela dans un récent sujet de son blog (voir papier des JGR à paraître, draft en lien dans l'article) :

http://climatesci.atmos.colostate.edu/2007...ng-and-cooling/

Son approche (dont je ne suis pas sûr d'avoir tout compris) : les modèles évaluent le réchauffement de manière radiative-convective, en calculant les couplages thermodynamiques de la surface au sommet de l'atmosphère, sur la colonne verticale. Or, les T surface sont influencées par le budget énergétique de surface (usages du sol et leur conséquence : chaleur sensible, évaporation, condensation, etc.) médiocrement couplés au phénomènes radiatifs pris en considération dans l'équation de base du GIEC (2001, 9.2 : dH/dt = F-lambdaT, avec H contenu de chaleur, F forçage, lambda sensibilité climatique et T température). Une autre manière de dire cela est qu'en bilan radiatif, chaque couche émet à la puissance quatrième de sa température et que la température près de la surface évolue aussi par des facteurs n'apparaissant pas dans le bilan radiatif actuel, ce qui ajoute donc forcément du "bruit" dans le calcul (en l'occurrence, les variables d'ajustement sont F, puisque les forçages TOA sont réévalués régulièrement à part les GES, et lambda la sensibilité climatique). Mais peut-être cette critique est-elle critiquable.

Cela rejoint en tout cas ce qui dit miniTax en réponse à Alain : le seul poste anthropique assez bien estimé du bilan radiatif, ce sont les GES, et les autres (aérosols, usages des sols) sont bien moins contraints empiriquement et intégrés physiquement.

OK mais je réagissais surtout à :

on a aucune métrique de ce changement d'usage des sols,

on a donc une métrique au niveau du forçage radiatif tel que défini.

Ce forçage, tel qu'il est calculé, a pour mérite d'être comparé aux autres forçages, bien que l'efficacité puisse être différente.

Concernant ce qui se passe au sol et le phénomène d'évaporation je n'en sais pas assez pour aller bp plus loin.

Mais je doute, à priori que ce problème n'ait pas fait l'objet d'une évaluation.

Pour sûr moins précise que l'estimation RF GES.

Ce problème rejoint d'ailleurs la problématique du cycle hydrologique.

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(...)

Bon je ne suis pas chercheur, c'est par curiosité que je me suis penché sur le problème, donc le raisonnement n'est pas très abouti et surtout je n'ai pas de références sérieuses, ou de modélisation à l'appui.

Je suis convaincu que le climat ne va pas se refroidir en France... On verra bien default_w00t.gif

Mais c'est intéressant de voir ainsi comment les zones réagissent différentiellement en évolution des T. Je ne pense pas non plus que le climat français se refroidisse durablement au cours de ce siècle (à part un ralentissement significatif du GS, mais la probabilité m'en semble assez faible). En revanche, des épisodes de rafraîchissement dus aux variations solaires et volcaniques, cela me semble assez probable. A ce propos, voici la carte des tendances Nasa Giss 1941-80 : cela fait bizarre, tout ce bleu default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> En tout cas, on voit que l'amplification polaire n'a pas tellement fonctionné pendant quatre décennies, alors qu'il y avait déjà hausse des GES. Ou du moins, on voit qu'elle a fonctionné... à l'envers : le pôle nord a accentué à l'époque le refroidissement par rapport aux tropiques.

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OK mais je réagissais surtout à :

on a donc une métrique au niveau du forçage radiatif tel que défini.

Ce forçage, tel qu'il est calculé, a pour mérite d'être comparé aux autres forçages, bien que l'efficacité puisse être différente.

Concernant ce qui se passe au sol et le phénomène d'évaporation je n'en sais pas assez pour aller bp plus loin.

Mais je doute, à priori que ce problème n'ait pas fait l'objet d'une évaluation.

Pour sûr moins précise que l'estimation RF GES.

Ce problème rejoint d'ailleurs la problématique du cycle hydrologique.

Si, il y a un paquet de travaux sur les usages des sols. Mais comme tu le dis, ce qui complique beaucoup les choses est le cycle hydrologique (et aussi les vents) en couche limite, parce que c'est dur à modéliser localement a fortiori globalement. En fait, si j'ai bien compris la remarque de Gomberveaux dans la discussion El Nino, les modèles ne savent pas simuler l'évaporation / condensation en basses couches, ils la paramètrent au lieu de la calculer. Difficile dans ces conditions d'avoir une estimation des évolutions 1901-2000. Par exemple, le forçage TOA Giec prend sans doute en compte l'albedo du sol agricole, mais pas les effets de l'irrigation sur un budget énergétique de surface ni les effets de la déforestation sur les flux de vents. Or, localement, cela peut influencer les T de surface, donc leur mesure, donc la moyenne régionale et globale que l'on fait de ces mesures.

Néanmoins, j'ai tendance à penser que cela reste assez marginal dans le bilan global, disons dans la fourchette 1-10% de la mesure, notamment parce que les influences de l'usage des sols sont en sens opposé (certaines réchauffent, d'autres refroidissent). Mais comme on prend en compte des choses plus insignifiantes encore (contrails par exemple) dans le bilan radiatif TOA et que les amplitudes moyennées sont assez faibles, cela mériterait d'être plus creusé. Ce que j'aimerais bien trouver, c'est un papier de synthèse "théorique" assez clair sur le rapport bilan de surface / bilan TOA, parce que les liens advection-convection-radiation sont complexes (et que l'on compte vite deux fois la même chose quand on n'est pas trop familier du binz.)

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Ou du moins, on voit qu'elle a fonctionné... à l'envers : le pôle nord a accentué à l'époque le refroidissement par rapport aux tropiques.

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Tandis que ce que l'on voit de l'Antarctique se réchauffait.Si c'est confirmé ce balancier apparent entre les 2 pôles est étonnant.
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Tandis que ce que l'on voit de l'Antarctique se réchauffait.

Si c'est confirmé ce balancier apparent entre les 2 pôles est étonnant.

C'est vrai. On en avait parlé en paléo. avec le travail récent sur le mouvement de balancier entre Groenland et Antarctique lors des événements Dansgaard-Oeshger. Il serait intéressant de voir si l'anticorrélation PN-PS est un trait permanent de la dynamique atmosphérique et océanique, et à quelles échelles de temps si c'est le cas. Sur les quarante dernières années, cela ne se vérifie que partiellement (l'exception péninsule masque toutefois un signal clair, et les données sur les stations Antarctique ne sont pas très nombreuses).

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Je pense que c'est en forçage TOA (?) et que cela reflète surtout les modifications d'albedo forêt > zone agricole.

Pielke parle de cela dans un récent sujet de son blog (voir papier des JGR à paraître, draft en lien dans l'article) :

http://climatesci.atmos.colostate.edu/2007...ng-and-cooling/

Son approche (dont je ne suis pas sûr d'avoir tout compris) : les modèles évaluent le réchauffement de manière radiative-convective, en calculant les couplages thermodynamiques de la surface au sommet de l'atmosphère, sur la colonne verticale. Or, les T surface sont influencées par le budget énergétique de surface (usages du sol et leur conséquence : chaleur sensible, évaporation, condensation, etc.) médiocrement couplés au phénomènes radiatifs pris en considération dans l'équation de base du GIEC (2001, 9.2 : dH/dt = F-lambdaT, avec H contenu de chaleur, F forçage, lambda sensibilité climatique et T température). Une autre manière de dire cela est qu'en bilan radiatif, chaque couche émet à la puissance quatrième de sa température et que la température près de la surface évolue aussi par des facteurs n'apparaissant pas dans le bilan radiatif actuel, ce qui ajoute donc forcément du "bruit" dans le calcul (en l'occurrence, les variables d'ajustement sont F, puisque les forçages TOA sont réévalués régulièrement à part les GES, et lambda la sensibilité climatique). Mais peut-être cette critique est-elle critiquable.

Cela rejoint en tout cas ce qui dit miniTax en réponse à Alain : le seul poste anthropique assez bien estimé du bilan radiatif, ce sont les GES, et les autres (aérosols, usages des sols) sont bien moins contraints empiriquement et intégrés physiquement.

Je ne comprends pas ton explication.

C'est pour toutes les couches de l'atmosphère, évidemment, qu'il y a des apports convectifs. dans un modèle radiati convectif, l'énergie convective est calculée à la surface puis transportée verticalement.

Je ne vois pas en quoi ça ajoute du bruit.

Pour les changements des surfaces: ils interviennent à trois niveaux: changement d'albédo, changement de rugosité et changement d'émissivité via l'humidité du sol

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Si, il y a un paquet de travaux sur les usages des sols. Mais comme tu le dis, ce qui complique beaucoup les choses est le cycle hydrologique (et aussi les vents) en couche limite, parce que c'est dur à modéliser localement a fortiori globalement.

En fait, si j'ai bien compris la remarque de Gomberveaux dans la discussion El Nino, les modèles ne savent pas simuler l'évaporation / condensation en basses couches, ils la paramètrent au lieu de la calculer. Difficile dans ces conditions d'avoir une estimation des évolutions 1901-2000. Par exemple, le forçage TOA Giec prend sans doute en compte l'albedo du sol agricole, mais pas les effets de l'irrigation sur un budget énergétique de surface ni les effets de la déforestation sur les flux de vents. Or, localement, cela peut influencer les T de surface, donc leur mesure, donc la moyenne régionale et globale que l'on fait de ces mesures.

C'est plus complexe que cela: les modèles comprennent un sous programme qui permet de faire le bilan hydrique de la surface. ca signifie qu'il y a une représentation des phénomènes d'évapo transpiration par exemple. ceci se fait sur la base de paramétrisations développées à partir de modèles spécifiques validés sur des expériences de terrain (la première a eu lieu en France, c'était HAPEX ). Les expériences de ce genre se font à l'échelle d'un bassin.
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De toute manière, il s'agit là aussi d'influences "anthropiques". Il n'y a pas de raison de ne considérer que celles qui concernent les GES. Tout au plus faut-il (évidemment) bien distinguer effets locaux et conséquences globales. Et aussi conséquences provisoires et conséquences plus ou moins durables...

En modélisation "economique", ça reléverait en partie de l'analyse structurelle, un concept que les climatologues feraient bien de toujours intégrer (à l'image des démographes, des météorologues et de la majorité des économistes) en ne s'en tenant pas seulement aux structures géographiques (ou de mieux intégrer quand ils le font déjà) dans leurs calculs.

L'analyse structurelle fait référence au caractère plus ou moins durable et fondamental des éléments susceptibles d'être pris en considération : Les structures sont des éléments, proportions et relations caractéristiques et relativement stables dans le temps. (Ce qui n'empéche bien évidemment pas tout ou partie des structures d'évoluer : la transformation structurelle (et la rapidité de cette transformation) est alors plus fondamentale que la conjoncture, comme l'évolution du niveau des océans est plus importante sur le long terme que les vagues, tempètes et marées).

Alain

L'analyse des évolutions du climat ne se fait pas uniquement en comparant les températures globales. On utilise aussi des méthodes adaptées à la reconnaissance des structures permanentes ou quasi permanentes . Les méthodes mathématiques pour ce faire sont variées;

quand on analyse le climat en 4D, c'est bien cela qu'on fait.

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Je ne comprends pas ton explication.

C'est pour toutes les couches de l'atmosphère, évidemment, qu'il y a des apports convectifs. dans un modèle radiati convectif, l'énergie convective est calculée à la surface puis transportée verticalement.

Je ne vois pas en quoi ça ajoute du bruit.

Pour les changements des surfaces: ils interviennent à trois niveaux: changement d'albédo, changement de rugosité et changement d'émissivité via l'humidité du sol

Content de te lire à nouveau.

Le "bruit" dont parle Pielke et al. dans leur papier JGR (en page 6), si je comprends bien, c'est que la T surface terrestre mesurée à 1-2 m du sol dépend de facteurs de surface qui sont mal (ou pas) implémentés dans les modèles. Quand les mêmes modèles utilisent les équations mentionnées plus haut (forçage, sensibilité) pour voir si la variation T0 > T1 colle avec les valeurs retenues pour F et lambda sur une période donnée, le fait qu'ils n'aient pas (mal) retenu l'ensemble des facteurs expliquant T1 (dont les usages des sols) fait que la rétrovalidation des valeurs retenues pour F ou lambda est incomplète.

Concrètement et en version hypersimplifiée, pour parvenir à un réchauffement de 0,6°C en 100 ans, je peux mettre 2 W/m2 de forçage CO2 et 0,5°C de sensibilité (les 0,4°C manquant étant l'inertie transitoire > équilibre). Mais si je m'aperçois que le réchauffement de surface est dû pour 0,2°C à un facteur sans rapport avec le CO2, et si ce forçage CO2 est par ailleurs correct, la valeur qui collera mieux aux observations sera 0,4°C pour ma sensibilité. Raison pour laquelle Pielke : prenons le contenu de chaleur des océans comme métrique principale du réchauffement à long terme, cela sera moins sujet à caution qu'une moyenne des T surface incluant notamment les surfaces terrestres "humanisés" (vu les stations météo). Mais évidemment, la mesure du contenu de chaleur des océans est moins facile, et l'on a vu qu'elle est sujette à variation mal connue (je trouve donc un peu utopique cette idée).

Cela, c'est pour l'aspect tambouille / empirique / rétrovalidation. Pour l'aspect purement physique, la question est de savoir si un modèle climatique aujourd'hui évalue l'ensemble des modifications d'usage des sols, comment il le fait d'un point de vue convectif-radiatif en basse couche. A te lire, il semble par exemple que les modifications anthropiques de rugosité et d'humidité sont prises en compte, par la suite les modifications d'évaporation et de condensation, etc. D'après Pielke (dans l'ensemble de ses textes sur la question, son dada), ce n'est pas le cas du tout : les modèles actuels font quelques paramétrages assez grossiers (genre on prend en compte X W/m2 TOA pour la déforestation), mais rien de plus précis pour ce qui est des usages du sol 1901-2100. Or, c'est un forçage anthropique à sa manière, et il peut être important pour les évolutions régionales du climat (toujours selon Pielke). Voilà comment je vois la problématique du "bruit".

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C'est plus complexe que cela: les modèles comprennent un sous programme qui permet de faire le bilan hydrique de la surface. ca signifie qu'il y a une représentation des phénomènes d'évapo transpiration par exemple. ceci se fait sur la base de paramétrisations développées à partir de modèles spécifiques validés sur des expériences de terrain (la première a eu lieu en France, c'était HAPEX ). Les expériences de ce genre se font à l'échelle d'un bassin.

Merci de la précision, tu as déjà répondu à une partie des remarques que je faisais. Il existe donc bien des sous-programmes dédiés à ce genre de problématiques, et ils sont paramétrisés à partir d'expériences locales permettant de quantifier les processus concernés.

En fait, une question basique sous-jacente à toute cette discussion est : les modifications d'usage des sols ont-elles affecté de manière significative le budget de surface terrestre (question physique) et la mesure des températures (question métrique), ou leur influence est-elle de toute façon marginale (dans un cas ou dans l'autre) ?

J'aurais tendance à dire que cela reste physiquement marginal dans la plupart des cas (sauf régions entières hyperurbanisées au XXe siècle ou zones largement défrichées-cultivées, donc un effet local mais pas global) mais que cela peut être métriquement significatif (pour les bases de données servant à faire les courbes les plus célèbres du RC). A dire vrai, c'est une simple représentation naïve de la question, j'aurais du mal à mettre des ordres de grandeur sur le premier point. Sur le second, c'est beaucoup mieux documenté, surtout pour les ICU/UHI.

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Aujourd'hui, je suis allé au NEC (Nouvel Equipement Culturel) à Rennes qui est le partenariat avec la ville de Rennes. J'ai trouvé quelques articles "Le Telegramme", c'est le journal sur le Finistère, alors on parle l'avenir du climat en France. Je vous informe quelques moyennes estivales :

Températures moyennes estivales (Juillet à Septembre)

Brest : 16,2° 1960-1989 avec les températures moyennes maximales

20°

17,2° 2020 avec 20,5°

19,7° 2080-2100 avec 23,7°

St Brieuc : 16,8° " avec 21,7°

18° " 22,5°

21,2° " 26,5°

Rennes : 17,7° " 22,5°

18,5° " 23,2°

22,6° " 27,6°

Lorient : 17,4° " 22°

18° " 22,8°

21,8° " 26,6°

Nantes : 19° " 23,7°

19,6° " 24,2°

23,8° " 28,8°

Bordeaux : 19,7° " 26,7°

20,8° " 27,8°

24,2° " 31,4°

Marseille : 21,6° " 28,1°

22,4° " 29°

26,2° " 32,5°

Voilà :wink:

A+ default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

default_sorcerer.gifdefault_online2long.gifdefault_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Selon les climatologues français et allemands, la tempête de jeudi n’a rien d’exceptionnel. « Depuis 50 ans, on ne relève aucune tendance à la hausse du nombre de tempêtes ».

Les tempêtes sont créées par les contrastes de température qui règnent au niveau de la mer et/ou en altitude : plus l’écart de température entre deux masses d’air qui se rencontrent est important, plus la tempête est violente.

Il est facile de faire le rapprochement avec la météo anormalement douce en ce mois de janvier… Déjà en décembre 1999, les tempêtes de la Saint-Etienne avaient suivi une période de grande douceur. L’air froid descendant du pôle nord s’était alors engouffré à toute vitesse sur le continent anormalement chaud. C’est exactement le même phénomène qui s’est reproduit avant-hier.

Pour autant, les experts font preuve d’une grande prudence avant de parler de dérèglement du climat. « Depuis cinquante ans, on ne relève aucune tendance à la hausse du nombre de tempêtes sur la France », notait un spécialiste dans Le Parisien d’hier. Même son de cloche en Allemagne : pour Ulrich Cubasch, professeur à l’Institut de météorologie de l’Université Libre de Berlin, la tempête Kyrill « n’est pas aussi inhabituelle que ça ».

Météorologue au Service de météorologie allemand, un autre spécialiste, Gerhard Lux, précise que « les conditions météorologiques ne sont pas en elles-mêmes exceptionnelles. C’est la vitesse du vent qui seule est exceptionnelle. » Il ajoute, dans le journal Frankfurter Rundschau : « Le changement climatique est déjà tout à fait démontrable par les températures. En ce qui concerne les tempêtes et la vitesse du vent, nous n’avons pas encore constaté d’augmentation. Nous redoutons cependant que cela ne se produise un jour ou l’autre. »

L’organisation de protection de l’environnement WWF, elle, n’hésite pas à voir dans cette tempête un avant-goût d’autres catastrophes naturelles à venir. Pour son représentant, Jörn Ehlers, « il est très probable que nous ayons dans le futur de plus en plus souvent des fortes tempêtes comme Kyrill ».

Source: L'Alsace (journal quotidien)
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« Depuis cinquante ans, on ne relève aucune tendance à la hausse du nombre de tempêtes sur la France »,

Source: L'Alsace (journal quotidien)
Normal qu'il n'y ait aucune tendance à la hausse depuis 50 ans, puisque... ça baisse default_w00t.gifMais chuuut, il veut mieux écouter la conclusion à la fin de l'article par la WWF, les meilleurs spécialistes en catastrophes.

nb_tempetes.gif

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L’air froid descendant du pôle nord s’était alors engouffré à toute vitesse sur le continent anormalement chaud. C’est exactement le même phénomène qui s’est reproduit avant-hier.

Source: L'Alsace (journal quotidien)

C'était pas du sud-ouest?
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  • 4 weeks later...

http://www7320.nrlssc.navy.mil/global_nlom32/navo/WHOSP1.gif

16 Février 2007

http://www7320.nrlssc.navy.mil/global_nlom.../WHOSP1fcst.gif

Prévision pour le 15 Mars...

J'y connais rien mais sur un autre forum quelqu'un affirme que le Gulf Stream disparaît en partie. Que pensez-vous de ça ?

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Posté(e)
74450 Saint Jean-de-Sixt

http://www7320.nrlssc.navy.mil/global_nlom32/navo/WHOSP1.gif

16 Février 2007

http://www7320.nrlssc.navy.mil/global_nlom.../WHOSP1fcst.gif

Prévision pour le 15 Mars...

J'y connais rien mais sur un autre forum quelqu'un affirme que le Gulf Stream disparaît en partie. Que pensez-vous de ça ?

Attention si tu parles de la terre du futur, personne n'affirme que le GS "disparait en partie"! Mais plutot qu'il montre de gros signes de faiblesse non négligeables et rarement vu aussi important, et qu'il faudrait attendre mi-mars pour pouvoir en tirer quelconque conclusion, car à cette période le GS est sencé être le plus puissant.

Fait attention à bien nuancer tes propos default_huh.png

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Posté(e)
74450 Saint Jean-de-Sixt

Oui je parlais actuellement, mais en fait, j'ai pas trouvé d'autres topics plus pertinents et j'allais pas en créer un pour ça.

Non t'as bien posté c'était juste qu'il fallait nuancer un peu tes propos sur l'étude menée par les membres de la TDF default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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