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2007 année la plus chaude


Invité
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Messages recommandés

ci-dessous un extrait des news du Metoffice

4 January 2007

2007 - forecast to be the warmest year yet

2007 is likely to be the warmest year on record globally, beating the current record set in 1998, say climate-change experts at the Met Office.

Each January the Met Office, in conjunction with the University of East Anglia, issues a forecast of the global surface temperature for the coming year. The forecast takes into account known contributing factors, such as solar effects, El Niño, greenhouse gases concentrations and other multi-decadal influences. Over the previous seven years, the Met Office forecast of annual global temperature has proved remarkably accurate, with a mean forecast error size of just 0.06 °C.

Met Office global forecast for 2007

Global temperature for 2007 is expected to be 0.54 °C above the long-term (1961-1990) average of 14.0 °C;

There is a 60% probability that 2007 will be as warm or warmer than the current warmest year (1998 was +0.52 °C above the long-term 1961-1990 average).

The potential for a record 2007 arises partly from a moderate-strength El Niño already established in the Pacific, which is expected to persist through the first few months of 2007. The lag between El Niño and the full global surface temperature response means that the warming effect of El Niño is extended and therefore has a greater influence the global temperatures during the year.

Katie Hopkins from Met Office Consulting said: "This new information represents another warning that climate change is happening around the world. Our work in the climate change consultancy team applies Met Office research to help businesses mitigate against risk and adapt at a strategic level for success in the new environment."

Review of 2006 in the UK

This startling forecast follows hard on the heels of news that 2006 was the warmest year on record across the UK.

For 2006, all UK data have now been gathered, revealing a similar story to that of Central England Temperature already announced last month.

For the whole of the UK, 2006 was the warmest year on record with a mean temperature of 9.7 °C, 1.1 °C above the 1971-2000 long-term average. Ranked warmest years in the series going back to 1914 are:

2006 9.73 °C

2003 9.51 °C

2004 9.48 °C

2002 9.48 °C

2005 9.46 °C

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Posté(e)
Saint Hilaire (195m), 20km au Sud de Toulouse (Haute Garonne)

Voilà que Météor nous oblige à faire des efforts dans la langue de Shaekspeare ... default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pourquoi pas ? On est effectivement dans une vraie série chaude ... sans doute liée, elle aussi, au RC ...

Même si leurs résultats en la matière sont plutôt bons (marge d'erreur inférieure à 0.1°C), on croise les doigts pour qu'il se trompent ...

Ce qui est certain, c'est que janvier est bien parti dans ce sens ... et je ne vois pas de vrais prémices de changement à ce niveau là, dans l'immédiat. Et quand on pense que c'est toute l'Europe qui est dans ce cas (Scandinavie et Russie Occidentale y compris) ...

La seule consolation c'est qu'il n'y a pas à jalouser nos voisins ... default_innocent.gif

Piloutop

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Voilà que Météor nous oblige à faire des efforts dans la langue de Shaekspeare ... default_flowers.gif

oui j'ai voulu aller à la source.

mais je peux citer cette nouvelle parue sur le portail d'orange:

La température mondiale devrait battre un record en 2007

La température moyenne à l'échelle mondiale pourrait atteindre un niveau record en 2007 pour se situer à 14,54 degrés Celsius, détrônant ainsi l'année 1998, selon les services météorologiques britanniques.

"La température mondiale en 2007 devrait être de 0,54 degré Celsius au-dessus de la moyenne long terme (1961-1990) de 14,0 degrés Celsius", a indiqué jeudi l'organisme météorologique dans un communiqué.

"Il y a 60% de probabilité que 2007 soit aussi chaude ou plus chaude que la plus chaude actuellement", a-t-il ajouté. Le record remonte à 1998, lorsque la température avait dépassé de 0,52 degré la moyenne long terme.

Au cours des sept dernières années, les prévisions annuelles de température de la planète effectuées par la météo britannique ont été "remarquablement précises" avec une marge d'erreur de seulement 0,06 degré.

"Il y a 95% de chances que la température se situe entre 0,38 et 0,70 degré au-dessus de la normale", ont souligné les services britanniques.

"Le record potentiel de 2007 découle en partie de l'intensité modérée d'El Nino qui s'est déjà installé dans le Pacifique, et qui devrait persister au cours des premiers mois de 2007", ont-ils ajouté.

Ce phénomène climatique est lié à un réchauffement des eaux du centre et de l'est de l'Océan Pacifique, perturbant le climat des côtes occidentales de l'Amérique latine à l'Afrique de l'Est, et peut avoir une influence sur le climat mondial.

Le Royaume-Uni a déjà enregistré pour sa part un record de température en 2006 avec une moyenne de 9,7 degrés celsius, soit 1,1 degré de plus que la moyenne de long terme.

mais je crois qu'il y a quelque chose aussi dans la rubrique climatologie là-dessus.

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Posté(e)
St Georges sur Loire (49), 15 km à l'ouest d'Angers.

Pourquoi pas une année anormalement froide?? Ca serait si absurde que çà?? default_flowers.gif

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Je n'arrive pas à mettre la main sur la prévision détaillée du Met concernant 2007 avec les paramètres pris en compte.

Si quelqu'un sait faire, qu'il n'hésite pas!

ce serait intéressant de détailler un peu les éléments contenus dans cette phrase:

The forecast takes into account known contributing factors, such as solar effects, El Niño, greenhouse gases concentrations and other multi-decadal influences

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Je n'arrive pas à mettre la main sur la prévision détaillée du Met concernant 2007 avec les paramètres pris en compte.

Si quelqu'un sait faire, qu'il n'hésite pas!

ce serait intéressant de détailler un peu les éléments contenus dans cette phrase:

The forecast takes into account known contributing factors, such as solar effects, El Niño, greenhouse gases concentrations and other multi-decadal influences

Pas trouvé non plus autre chose que le communiqué sur le site du Met Office, sans renvoi à un article ou un rapport.

Concernant ce que tu as mis en gras, je pense que ce sont les prévisions des oscillations type SAM, ENSO, NAO/AO, etc.

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Concernant ce que tu as mis en gras, je pense que ce sont les prévisions des oscillations type SAM, ENSO, NAO/AO, etc.

Oui çà aurait été intéressant de voir comment ils les prenaient en compte en prévisions.

Idem pour l'effet solaire d'ailleurs.

Espérons qu'ils diffuseront quelque chose d'ici peu.

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Moi, de la façon dont j'ai entendu parler de ces prévisions dans les médias, j'ai eu l'impression qu'on était en train de faire le bilan climatologique de 2007 alors qu'on a passé seulement 3 jours !

J'ai même entendu à la radio qu'on annonçait la T° globale de 2007 au dixième de degré prêt.

Moi, j'attendrai le 31/12/2007 pour faire le bilan.

Ol_bugs

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En français :

Selon des scientifiques 2007 pourrait être l'année la plus chaude répertoriée

Associated Press (AP)

04/01/2007 14h00

La réapparition d'El Nino et les hauts niveaux persistants de gaz contribuant à l'effet de serre risquent de faire de 2007 l'année la plus chaude jamais répertoriée, selon ce qu'ont annoncé jeudi à Londres des scientifiques spécialisés dans la climatologie.

L'année la plus chaude enregistrée jusqu'à présent est 1998, quand la température moyenne sur la planète avait dépassé de 0,52 degrés Celsius la moyenne à long terme de 14 degrés Celsius.

Il y a 60% de chance pour que la température moyenne pour 2007 dans le monde égale ou dépasse ce record, a pronostiqué le Bureau météorologique de Grande-Bretagne.

Les chiffres pour 2006 ne sont pas encore définitifs, mais selon le «Met Office», les températures ont été suffisamment élevées pour se classer dans les dix années les plus chaudes.

Le phénomène El Nino -actuellement en cours dans l'océan Pacifique- entraîne une hausse des températures dans le monde. Il s'était manifesté pour la dernière fois en 2002.

Cette année, El Nino n'est pas aussi puissant qu'en 1997 et 1998, mais la combinaison de ce phénomène avec l'augmentation constante des températures due au réchauffement climatique pourraient suffire pour battre le record, a expliqué Phil Jones, directeur de l'unité de Recherche climatique à l'Université d'East Anglia.

El Nino peut toutefois mener à un climat plus doux: le nord-est des États-Unis devrait connaître moins d'ouragans cette année à cause de ce phénomène.

Toutefois, cela peut augmenter la gravité des catastrophes liées au climat comme les typhons aux Philippines, la sécheresse dans le sud de l'Afrique et en Australie, un pays souffrant déjà de sa plus longue vague de sécheresse.

Selon le «Met Office», El Nino va continuer à perturber le climat pendant les premiers mois de 2007.

Des mouvements écologistes affirment que cette nouvelle étude rend encore plus urgente la nécessité de contrôler les gaz à effet de serre.

Source : ICI

C'est peut être pas la traduction exact, je m'en excuse par avance

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Oui mais bon, la prédictibilité du climat à 1 an est nulle avec les modèles actuels. On a vu ce que ça a donné côté prévision à 6 mois de la saison des ouragans. Tous les "experts" se sont ridiculisés.

Ca devient n'importe quoi ces annonces viagrées avec une surdose de conditionnels default_mad.gif

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Oui mais bon, la prédictibilité du climat à 1 an est nulle avec les modèles actuels. On a vu ce que ça a donné côté prévision à 6 mois de la saison des ouragans. Tous les "experts" se sont ridiculisés.

Ca devient n'importe quoi ces annonces viagrées avec une surdose de conditionnels default_mad.gif

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Remarque, l'annonce du Met Office est la preuve qu'un modèle peut très bien s'avancer à ce genre d'exercice. J'aimerais bien que les modélisateurs prennent un peu plus de risques avec des annonces de la sorte à 1, 5, 10 15... ans. Déjà, cela ferait des objets de discussion intéressants, comme pour nos camarades météos qui analysent tout le temps les essais et erreurs des prévis. Ensuite, cela permettrait de comparer le réel et le modèle, sans doute de voir où cela cloche le plus régionalement.

Quand l'équipe de Hansen s'y est avancé, cela a plutôt donné des raisons d'être optimiste vu que le réel a été moins chaud que le modèle (malgré la phase particulièrement forte de réchauffement sur la période considérée).

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Remarque, l'annonce du Met Office est la preuve qu'un modèle peut très bien s'avancer à ce genre d'exercice. J'aimerais bien que les modélisateurs prennent un peu plus de risques avec des annonces de la sorte à 1, 5, 10 15... ans. Déjà, cela ferait des objets de discussion intéressants, comme pour nos camarades météos qui analysent tout le temps les essais et erreurs des prévis. Ensuite, cela permettrait de comparer le réel et le modèle, sans doute de voir où cela cloche le plus régionalement.

Ce genre de dérive arrive fatalement quand on fait de la science par annonce de presse. Au lieu d'avouer que les modèles ne prédisent rien, ils nous font des annonces qui visiblement sont passées par le filtre des politiques et des hommes du marketing de lessivier. En gros, le Met Office nous annonce fièrement que leurs modèles ont vu juste ces 5 dernières années à 0,06°C près (de tête). C'est le type foutage de g****e qui a le don de me mettre en rogne :1. Ils prétendent prévoir à un an mais en connaissant déjà toutes les mesures sur el Nino, dont on ne sait rien de la probabilité de la survenue mais dont l'influence est considérable sur le climat global (cf 1998). Qu'ils essayent déjà de prévoir correctement el Nino et on verra.

2. Ils n'avouent pas qu'ils n'ont rien vu venir pour le pic de 1998 et encore moins le creux des 2 années suivantes qui envoie la prédictibilité de leur modèle à la cave. Mensonge par omission gros comme une verrue sur le nez de Claudia Schiffer. Facile d'avoir juste ces 5 dernières années, la température globale ayant été particulièrement stable. Avec une simple droite qu'on prolonge, une simple calculette avec fonctions statistiques aurait donné la même "prédictibilité" à 1 an.

3. Ils ne disent pas qu'entre la température du CRU et du GISS, il y a presque 0,2°C d'écart alors qu'on est entrain de prédire des variations de l'ordre du 0,1°C. C'est comme si on utilise un thermomètre gradué au degré près pour prendre la température anale: le malade serait mort de fièvre bien avant qu'on ait le diagnostic. default_mad.gif

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Climat La nature déboussolée

Des hirondelles qui oublient de migrer, des floraisons précoces : la douceur de l’hiver perturbe les cycles naturels.

Le réchauffement climatique, avec ses hivers doux, va-t-il entraîner la fin des migrations ?

« Des hirondelles hivernent maintenant en France au lieu de descendre en Afrique », indique Philippe Dubois, scientifique membre de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Inversement, « on voit très peu d’oies et de canards : ces oiseaux restent à des latitudes plus septentrionales et n’ont pas besoin de descendre hiverner chez nous ».

« C’est tout bénéfice pour ces oiseaux qui viennent du nord : ils ont moins d’efforts à faire, ils restent dans les grandes réserves du nord où ils sont préservés des chasseurs », commente Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO.

Mais la douceur de l’hiver a pour inconvénient de provoquer un décalage entre le pic de naissance des insectes, plus précoce, et la période de reproduction des oiseaux : les insectes pullulent quand il n’y a pas encore d’oisillons à nourrir.

« Des espèces vont s’effondrer, d’autres vont en profiter »

Ainsi, les chenilles processionnaires sont déjà sorties dans le sud de la France alors que d’habitude, on n’en voit pas avant mars ou avril.

Pour les arbres fruitiers, le risque est celui d’une floraison accélérée, qui les exposerait à un éventuel retour du froid.

Un risque que tempère Bernard Séguin, de l’Institut national de recherche agronomique (Inra), qui explique que les arbres fruitiers encore plongés dans un état de « dormance » dont ils ne sortent qu’après une période de froid. Or, justement, il n’a pas encore fait froid puisque l’automne a été très doux et que l’hiver n’arrive pas.

« Des variations climatiques, il y en a toujours eu, mais ces changements sont particulièrement rapides », compromettant la capacité des espèces à s’adapter, souligne Robert Barbault, écologue, professeur au Muséum national d’histoire naturelle (Mnhn). « Des espèces vont s’effondrer, d’autres vont en profiter », prévoit-il.

Déjà, « des insectes répandus dans les régions méditerranéennes progressent vers le nord », précise Gérard Luquet, maître de conférences au Mnhn. La mante religieuse est passée en Belgique et le grillon d’Italie est remonté en Allemagne.

On voit même apparaître en Europe des espèces tropicales, comme l’argus des pélargoniums, un papillon originaire d’Afrique du Sud, dont les chenilles s’attaquent aux géraniums. « En Espagne, les horticulteurs ont renoncé à le cultiver », ajoute-t-il.

En région parisienne, le lipidoptère, originaire de l’Europe du sud, s’est installé dans les marronniers, dont il dévore le feuillage.

La LPO redoute les effets du réchauffement sur l’habitat de milliers d’espèces d’oiseaux. Ainsi, la Taïga s’étend vers le nord aux dépens de la Toundra circumpolaire, mais se trouve elle-même menacée par la prolifération d’insectes rongeurs, comme les scolytes favorisés par le réchauffement. Et la montée du niveau des océans risque de faire disparaître les grandes baies et les grands estuaires, lieux d’hivernage des migrateurs.

Angoisse en Laponie

Aux portes de la Laponie, la cité portuaire de Kemi se découpe sur fond de brume. L’hiver y est cette année d’une telle douceur que les gens de cette petite ville finlandaise, décrite dans les prospectus publicitaires comme la cité de la neige et de la glace, sont persuadés de toucher soudain du doigt les premières manifestations du réchauffement climatique.

La neige est bien au rendez-vous, mais elle tombe en quantités parcimonieuses. Certains jours, les rues passantes ne sont recouvertes que d’une insignifiante pellicule de neige et de glace, comme le signe annonciateur d’un prochain dégel. Le thermomètre oscille entre -4° et +4°C. Une température quasi printanière, sous ces latitudes septentrionales. Plus au sud, Helsinki n’a pas vu un seul flocon de neige depuis des semaines.

Sur le plan touristique, les retombées sont brutales. Le brise-glace Sampo, qui, en temps normal, balade les touristes étrangers à prix fort, reste à quai, le golfe de Botnie n’ayant toujours pas gelé. Autre attraction traditionnelle, l’hôtel et le restaurant faits de glace n’ont toujours pas pu voir le jour. Les promoteurs en sont réduits à utiliser des canons à neige.

Un Italien, venu en vol charter, constate, plein d’amertume : « C’est le même climat qu’à Milan ! Je n’avais vraiment pas besoin de voyager si loin pour trouver de la neige mouillée ».

« Les gens pensaient que cela n’arriverait peut-être que dans 50 ans »

La faune et la flore semblent également déboussolées. Des arbres bourgeonnent. Les lièvres, revêtus de leur fourrure blanche d’hiver, deviennent des proies faciles : faute de neige, ils ne peuvent se fondre dans le paysage. Quant aux ours, ils sortent brusquement de leur hibernation. Déconcertés, tenaillés par la faim, ils s’attaquent même aux chevaux dans leurs enclos. Ce tohu-bohu crée un sentiment d’anxiété dans la population.

« J’ai 32 ans, c’est la première fois que je vois Kemi presque sans neige, sans une température de -20° ou -30° C à cette période de l’année. Cela me fait peur », dit Katariina Närä, dont la famille est établie à Kemi depuis des générations. « Si l’hiver devient de plus en plus chaud, c’est toute la région qui va changer… Les gens pensaient que cela n’arriverait peut-être que dans 50 ans… Ils voient de leurs yeux ce changement susceptible de modifier leur vie quotidienne ».

Sinikka et Marti Niskanen dirigent un camp de sports d’hiver -randonnées en scooter des neiges, en traîneau à chiens ou à rennes- situé en pleine nature. Sinikka envisage déjà le pire : si ce phénomène climatique se reproduit l’hiver prochain, ils n’auront pas d’autre choix que de déménager le camp plus au nord.

Sinikka sait que « les choses ne seront plus tout à fait pareilles ». Ses Husky -pelage blanc et regard clair- expriment, à leur manière, leur désarroi, en aboyant sans fin vers le ciel.

Source: L'Alsace

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J'aurais un peu de mal à pleurer pour les touristes adeptes du motoscooter finlandais.

Ce qui se semblerait plus stressant pour le vivant, c'est le choc thermique d'un février-mars glacial suivant une période octobre-janvier très douce. Si la douceur continue jusqu'au printemps sans épisode très froid et prolongé, pas de pb majeur à mon sens.

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J'aurais un peu de mal à pleurer pour les touristes adeptes du motoscooter finlandais.

Ce qui se semblerait plus stressant pour le vivant, c'est le choc thermique d'un février-mars glacial suivant une période octobre-janvier très douce. Si la douceur continue jusqu'au printemps sans épisode très froid et prolongé, pas de pb majeur à mon sens.

Je ne crois pas me tromper bien que j'ai lu ça en vitesse: tu as bien parié que 2007 ne serait pas plus chaude que 98? C'est bien noté.
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Ses Husky -pelage blanc et regard clair- expriment, à leur manière, leur désarroi, en aboyant sans fin vers le ciel.

Source: L'Alsace

gw_dog.jpg(j'ai pas de photo de husky au pelage blanc et au regard clair, juste un batard dichromique au regard idiot, mais c'est tout comme default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> ).
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Je ne crois pas me tromper bien que j'ai lu ça en vitesse: tu as bien parié que 2007 ne serait pas plus chaude que 98? C'est bien noté.

OK, on sablera le champagne ensemble default_laugh.png Bon, pour calculer régulièrement mes probabilités de gagner, je vais désormais faire une rubrique "Pari 1998-2007", où je comparerai mois après mois les anomalies Tm 1998 et 2007 par rapport à 1961-1990.

Précision : il faudra que l'on se mette d'accord sur la base de référence, puisque 2005 a montré les variations "importantes" (enfin, pour le pari, pas importantes en soi) entre Giss, NOA, OMM, CRU Hadley...

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Précision : il faudra que l'on se mette d'accord sur la base de référence, puisque 2005 a montré les variations "importantes" (enfin, pour le pari, pas importantes en soi) entre Giss, NOA, OMM, CRU Hadley...

Bonne idée pour le pari. Moi, j'aurais pris la température satellite mais il faudrait prendre le CRU puisque c'est la Met Office qui est l'originateur de la prévision.
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Bonne idée pour le pari. Moi, j'aurais pris la température satellite mais il faudrait prendre le CRU puisque c'est la Met Office qui est l'originateur de la prévision.

Moi aussi, j'ai pensé aux satellites, mais on va dire que je me défile (en 2005, RSS comme UAH étaient très conservateurs, c'était très nettement en dessous de 1998).

Pour le CRU, en théorie, cela devrait m'avantager un peu. Mais en pratique, cela dépend des pôles. Il me semble avoir lu que les différences provenaient surtout des techniques d'interpolations dans les zones où il y a peu de stations. Si les pôles sont chauds, Nasa Giss chauffe.

Allez, je propose une solution neutre : Nasa Giss + CRU Hadley / 2.

De toute façon, je pense qu'il sera inutile d'en venir là. Mon raisonnement est assez basique : El Nino actuel est annoncé comme plus faible que 1998 et nous sommes en 2007 en quasi-minimum solaire, contrairement à 1998. Il y a bien sûr la variabilité intrinsèque et les émissions 1998-2007 en plus dans la balance (pas grand chose en CH4), mais je subodore que c'est moins important que El Nino + soleil.

Pour mémoire, voici à quoi ressemblait janvier 1998.

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Enfin à mon sens c'est un peu gamin de parier sans savoir, comme je l'ai déjà dit, comment les gens du Met ont établi leurs prévisions.

A moins de penser que ce sont des amateurs qui ont décidé, comme çà, de se lancer dans une prédiction (j'évite le mot prévision à dessein) sans avoir aucune bille.

Bon chacun fait ce qu'il veut et çà met un peu de piment et d'humour mais attention de ne pas trop se prendre au jeu.

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Enfin à mon sens c'est un peu gamin de parier sans savoir, comme je l'ai déjà dit, comment les gens du Met ont établi leurs prévisions.

A moins de penser que ce sont des amateurs qui ont décidé, comme çà, de se lancer dans une prédiction (j'évite le mot prévision à dessein) sans avoir aucune bille.

Bon chacun fait ce qu'il veut et çà met un peu de piment et d'humour mais attention de ne pas trop se prendre au jeu.

Je suis d'accord que tout pari est gamin. Mais bon, cela nous fera un "pitch" pour 2007 et cela dédramatise, on en a parfois besoin.

Sinon, tu as mal interprété mon choix : je pense que les modèles du Met Office sont bons - et certainement meilleurs que mon pifomètre, ce qui n'est pas difficile. Je me base donc entièrement sur eux. Simplement, il donne 60/40 pour 2007>1998, ce qui montre que c'est serré dans leur prévi. Je fais donc un simple pari à la marge du modèle, à savoir une légère sous-estimation soleil+nino qui inverse la probabilité à 40/60 et me donne gagnant.

Sinon, je l'ai déjà dit, je regrette qu'il n'y ait pas plus de prévi à court terme en climatologie. Je sais bien que cela n'a guère de sens par rapport à la variabilité chaotique et aux imprévus (genre volcanisme), mais c'est toujours plus stimulant de débattre sur 1, 5 ou 10 ans que sur 100 ans, où nous aurons les uns les autres augmenté le budget CH4 ou CO2 de la planète (selon le choix post-mortem inhumation vs incinération). La seule chose que l'on peut suivre, ce sont les SRES. Mais il semble que GIEC / IPCC 2007 s'avance un peu plus (dans ce que j'ai lu, je n'ai pas vu de tableaux de prévi. modèles par modèles et tous les 10 ans cependant).

PS : et je l'avoue, je suis très joueur default_flowers.gif Pas spécialement de l'argent, un bon tarot ou une belote, cela me va. Mais dès que je peux, je joue !

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Sinon, tu as mal interprété mon choix : je pense que les modèles du Met Office sont bons - et certainement meilleurs que mon pifomètre, ce qui n'est pas difficile. Je me base donc entièrement sur eux. Simplement, il donne 60/40 pour 2007>1998, ce qui montre que c'est serré dans leur prévi. Je fais donc un simple pari à la marge du modèle, à savoir une légère sous-estimation soleil+nino qui inverse la probabilité à 40/60 et me donne gagnant.

Celà revient au même.

Si le Met donne 60/40 de chances pour que 2007 soit > 1998 c'est pas pour des prunes, en étant trivial.

Il est bien obligé de tenir compte, je suppose, de la part d'incertitude importante contenue dans la variabilité climatique et ce malgré le fait que les années soient à 9 ans de distance.

Personnellement je ne ferais aucun prognostic de ce genre.

Ce qui m'importe c'est la tendance,et celle-ci, pourvu qu'on prenne un nombre signifiant d'années, est toujours à la hausse, mais j'aurais été interessé par la façon dont ils ont pris en compte les différents paramètres.

Pour le peu que je pourrais en comprendre car je m'attends à pas mal de statistiques.

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Moi aussi, j'ai pensé aux satellites, mais on va dire que je me défile (en 2005, RSS comme UAH étaient très conservateurs, c'était très nettement en dessous de 1998).

Pour le CRU, en théorie, cela devrait m'avantager un peu. Mais en pratique, cela dépend des pôles. Il me semble avoir lu que les différences provenaient surtout des techniques d'interpolations dans les zones où il y a peu de stations. Si les pôles sont chauds, Nasa Giss chauffe.

Allez, je propose une solution neutre : Nasa Giss + CRU Hadley / 2.

De toute façon, je pense qu'il sera inutile d'en venir là. Mon raisonnement est assez basique : El Nino actuel est annoncé comme plus faible que 1998 et nous sommes en 2007 en quasi-minimum solaire, contrairement à 1998. Il y a bien sûr la variabilité intrinsèque et les émissions 1998-2007 en plus dans la balance (pas grand chose en CH4), mais je subodore que c'est moins important que El Nino + soleil.

Pour mémoire, voici à quoi ressemblait janvier 1998.

Probablement, c'est pour cela que je ne m'avancerai pas moi non plus concernant l'échelle de la planète. Par contre j'ai beaucoup travaillé sur la variabilité du climat en Europe, donc localement... Pour ce continent, la tendance est nette pour ce que j'en sais : 2007 y serait une année chaude, ce qui n'est absolument pas contradictoire avec le fait que d'autres parties du monde soient plus froides.Florent.
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Enfin à mon sens c'est un peu gamin de parier sans savoir, comme je l'ai déjà dit, comment les gens du Met ont établi leurs prévisions.

A moins de penser que ce sont des amateurs qui ont décidé, comme çà, de se lancer dans une prédiction (j'évite le mot prévision à dessein) sans avoir aucune bille.

Bon chacun fait ce qu'il veut et çà met un peu de piment et d'humour mais attention de ne pas trop se prendre au jeu.

je ferais remarquer que je me suis contenté de soulugner que charles pariait.

perso, je ne suis pas parieur sauf à coup sûr default_dry.png

En l'occurence, sachant qu'on en est pratiquement au niveau de 98 à très peu de choses près, il me semble fort probable que le petit coup de pouce de ce petit El Nino soit suffisant.

Le forçage solaire à attendre est de l'orde de 0, 25 W/m2 crête à crête. Seule une portion de ce forçage est à considérer (qui serait négative en l'occurence). J'ai beaucoup de doutes.

Pour l'idée de la comparaison 98 - 2007 mois par mois: pourquoi pas mais ce n'est pas telleement ça qui compte. par exemple, CM semble compter sur l'aide du soleil mais son cycle se fiche bien de notre calendrier.

On verra donc mais je ne parie rien sur une année prise individuellement , pas même 2007. je n'ai pas été formé comme cela. Par contre, je note bien que certains le font et j'enregistre.

A mon sens quelque soit le résultat, il ne sera évidemment pas conclusif: on verra, on ne manquera pas de se moquer des uns ou des autres sans aucun doute mais ça ne voudra rien dire. C'est en ce sens que cet exercice n'est pas si important que cala. disons qu'il se rapproche peut être de la prévi saisonnière. C'est un exercice à part: ni climat ni prévi . Il est à analyser de la même manière que les prévis saisonnières: en soi, pas (encore?) crédible mais intéressant parce que l'exercice lui même et l'analyse des résultats et divergences aide à mieux comprendre les choses et à cerner les phénomènes important et mal représentés.

NB: la prévi saisonnière de cet hiver n'est, pour le moment, pas si mauvaise que ça et même plutôt bonne, non?

Autrement dit, une phase d'apprentissage.

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En l'occurence, sachant qu'on en est pratiquement au niveau de 98 à très peu de choses près, il me semble fort probable que le petit coup de pouce de ce petit El Nino soit suffisant.

Sauf que l'indice MEI du Nino 2006/2007 est bien moindre que celui de 1998 :compmq8.gif

http://www.cdc.noaa.gov/people/klaus.wolter/MEI/

On va voir sur la durée, en 97/98 El Nino s'était maintenu en valeurs fortes jusqu'à mars-avril. L'anomalie de février (0,79) a ainsi été bien plus prononcée que celle de janvier. Cela sera peut-être l'inverse cette année.

Pour l'idée de la comparaison 98 - 2007 mois par mois: pourquoi pas mais ce n'est pas telleement ça qui compte. par exemple, CM semble compter sur l'aide du soleil mais son cycle se fiche bien de notre calendrier.

Bien sûr, cette idée était juste un prétexte pour observer mois à mois comment deux années à El Nino initial évoluent.
A mon sens quelque soit le résultat, il ne sera évidemment pas conclusif: on verra, on ne manquera pas de se moquer des uns ou des autres sans aucun doute mais ça ne voudra rien dire.

Entièrement d'accord avec cela, une année ne dit rien (pas même un automne ni un hiver chaud default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ).
C'est en ce sens que cet exercice n'est pas si important que cala. disons qu'il se rapproche peut être de la prévi saisonnière. C'est un exercice à part: ni climat ni prévi . Il est à analyser de la même manière que les prévis saisonnières: en soi, pas (encore?) crédible mais intéressant parce que l'exercice lui même et l'analyse des résultats et divergences aide à mieux comprendre les choses et à cerner les phénomènes important et mal représentés.

Egalement d'accord, en fait la prévi en question du Met Office porte simplement sur un delta T. Comme Meteor l'a signalé, il est dommage que l'on ait pas accès aux runs du modèle et à ses commentaires, cela permettrait ensuite de voir plus en détail ce qui a divergé. Je ne sais pas trop quel type de modèle a été utilisé ni s'il a tourné en version "simplifiée" ou "complète".
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