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Hausse du niveau des mers...


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Le niveau des océans du globe pourrait monter de 1,40 mètre d'ici la fin du XXIe siècle en raison du réchauffement planétaire, soit un rythme plus rapide que prévu, ce qui menacera des côtes comme celles de Floride et du Bangladesh, mais aussi nombre d'îles, du Pacifique aux Maldives, a déclaré jeudi un chercheur.

"La possibilité d'une hausse plus rapide du niveau des mers doit être envisagée, pour prendre des mesures d'adaptation touchant à la protection des côtes", écrit Stefan Rahmstorf, de l'Institut de Potsdam sur les recherches climatiques, dans la dernière livraison de la revue Science.

Ses prévisions, fondées sur l'évolution des températures atmosphériques plutôt que sur des modélisations par ordinateur, donnent à penser que les mers pourraient monter de 50 à 140 cm d'ici 2100, soit bien au-dessus de la fourchette 9-88 cm prévue par la commission de scientifiques qui conseille les Nations unies.

Une montée des eaux d'un mètre suffirait à submerger des îles du Pacifique comme Tuvalu, ainsi que de vastes régions du Bangladesh ou de Floride. Des villes comme New York et Buenos Aires seraient sérieusement menacées.

"Ma conclusion principale n'est pas que mes prévisions sont meilleures mais que l'incertitude est bien plus grande, du fait des résultats différents que vous obtenez avec des méthodes convenables", explique Rahmstorf.

Le niveau des mers, rappelle-t-il, est aujourd'hui de 120 mètres plus haut qu'il ne l'était durant le dernier âge glaciaire, voici 20.000 ans. A l'époque, la Manche était une vallée fluviale que l'on traversait à pied pour se rendre de ce qui est aujourd'hui la France à ce qui est devenu l'île de Grande-Bretagne.

Reuters.

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Le niveau des océans du globe pourrait monter de 1,40 mètre d'ici la fin du XXIe siècle en raison du réchauffement planétaire, soit un rythme plus rapide que prévu, ce qui menacera des côtes comme celles de Floride et du Bangladesh, mais aussi nombre d'îles, du Pacifique aux Maldives, a déclaré jeudi un chercheur.

"La possibilité d'une hausse plus rapide du niveau des mers doit être envisagée, pour prendre des mesures d'adaptation touchant à la protection des côtes", écrit Stefan Rahmstorf, de l'Institut de Potsdam sur les recherches climatiques, dans la dernière livraison de la revue Science.

Ses prévisions, fondées sur l'évolution des températures atmosphériques plutôt que sur des modélisations par ordinateur, donnent à penser que les mers pourraient monter de 50 à 140 cm d'ici 2100, soit bien au-dessus de la fourchette 9-88 cm prévue par la commission de scientifiques qui conseille les Nations unies.

Une montée des eaux d'un mètre suffirait à submerger des îles du Pacifique comme Tuvalu, ainsi que de vastes régions du Bangladesh ou de Floride. Des villes comme New York et Buenos Aires seraient sérieusement menacées.

"Ma conclusion principale n'est pas que mes prévisions sont meilleures mais que l'incertitude est bien plus grande, du fait des résultats différents que vous obtenez avec des méthodes convenables", explique Rahmstorf.

Le niveau des mers, rappelle-t-il, est aujourd'hui de 120 mètres plus haut qu'il ne l'était durant le dernier âge glaciaire, voici 20.000 ans. A l'époque, la Manche était une vallée fluviale que l'on traversait à pied pour se rendre de ce qui est aujourd'hui la France à ce qui est devenu l'île de Grande-Bretagne.

Reuters.

Florilège de Stefan Rahmstorf :/index.php?showtopic=17254&hl=Rahmstorf'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...mp;hl=Rahmstorf

31 mai 2006 : Selon Stefan Rahmstorf, l'un des auteurs du rapport, le niveau de la mer pourrait monter d'un mètre d'ici 2100, menaçant directement des villes comme Venise, Saint-Petersbourg ou New York. Les personnes habitant près des côtes seraient victimes d'inondations et de violents ouragans (?)

14 décembre Reuters :

Ses prévisions, fondées sur l'évolution des températures atmosphériques plutôt que sur des modélisations par ordinateur, donnent à penser que les mers pourraient monter de 50 à 140 cm d'ici 2100.

Alors : 50 cm, 1 m, 1,40 m ?

Qui dit mieux ?

Qui dit plus ?

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Pas très intéressant ce texte. Rahmstorf a pondu un modèle semi-empirique très simple, mettant en rapport le niveau moyen et la température moyenne.

dH/dt=a(T-T°)

H = niveau moyen de la mer, T = température moyenne, T° = température moyenne à l'équilibre avant le forçage.

L'évolution dans le temps H(t) n'est pas connue, il fait une approximation d'accroissement linéaire dans les premières phase de hausse. H(t) se calcule par la seconde équation de son modèle : a*intégrale(t° à t) [T(t) - T°]dt'

Il l'a appliqué aux données disponibles 1880-2001 et il obtient la valeur du coefficient a = 3,4 mm/an/°C. Et pour le délai total du nouvel équilibre des niveau des mers, cela fait une fourchette 3000-6000 ans.

Rahmstorf extrapole ensuite à 1990-2100 avec les valeurs des scenarii GIEC/IPCC et il trouve à l'arrivée 55-125 cm, ou 50-140 cm avec une déviation standard.

En terme de modélisation, cela n'apporte rien de nouveau parce que le calcul est très simplifié et purement statistique (rien sur la physique des glaces ou de l'eau, rien sur la paléo permettant de préciser exactement le délai / rythme de réponse des océans au T). Et la validation par les données niveau de la mer depuis 1880 est quand même à prendre avec des pincettes, vu la qualité de plus en plus médiocre alors que l'on recule dans le temps. De surcroît, la pente de sa courbe ne ressemble guère à celle que l'on trouve chez Jevrejeva, S. et al. 2006, par exemple. Ces derniers avaient il est vrai retiré le signal des oscillations quasi-périodiques (variabilité intrinsèque), dont Rahmstorf ne tient pas compte.

Son papier commence par (et fonde sa nécessité sur) une critique en règle des modèles actuels, qui n'intègrent pas selon lui la dynamique des glaces dans l'estimation du niveau des mers (et qui sont même très incertains sur la dilatation thermique). Il a dû être un peu échaudé par IPCC 2007 et son bilan de masse Groenland / Antarctique 2080-2100 default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Il remarque aussi que les mesures de hausse depuis les années 1990 correspondent au plus élevé des scenarii GIEC/IPCC en y ajoutant encore la plus haute incertitude sur le bilan de masse, ce qui incite à supposer une sous-estimation. A voir, c'est très discuté (Lombard 2005, Ngo Duc 2005 Jevrejeva 2006). Mais enfin, il est sûr que l'évolution de la courbe Jason-Topex sera intéressante à suivre dans les années qui viennent., car le fait est que la hausse a un rythme soutenu.

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