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La dérive climatique


Alain Coustou
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Messages recommandés

Voici le texte de présentation de la rencontre-débat que j'anime tout à l'heure Jeudi 14 décembre (à partir de 18h) au "Café de Georges", Forum des Arts & de la Culture à Talence :

La dérive climatique, un risque majeur ?

Talence, le 14 décembre 2006

Tout le monde a entendu parler de la tendance au réchauffement due à l’accroissement de l’effet de serre. En 2001, la plupart des gouvernements de la Terre ont approuvé le protocole de Kyoto, destiné à réduire très légèrement (5,5% environ) l’émission de gaz à effet de serre dans les pays industriels à compenser ainsi partiellement l’accroissement de ces mêmes émissions par les nouveaux pays industriels. Un objectif bien modeste face à l’enjeu que représente l’avenir de notre planète…

Or une simple stabilisation de l’émission des gaz à effet de serre risque d’être insuffisante pour empêcher une dérive climatique qui pourrait s’avérer catastrophique à très brève échéance (vers 2050), deux générations tout au plus ! Donc pendant notre durée de vie ou celle de nos enfants et pas à l’horizon 2100 !

Je vais essayer de résumer simplement l’essentiel de ce qui risquerait malheureusement d’advenir, à défaut d’une prise de conscience suffisante et de mesures adéquates :

Il est fort probable que la dérive climatique, d’abord lente et irrégulière s’accélérera progressivement si rien de sérieux n’est entrepris pour réagir.

La banquise polaire arctique a perdu près de 50% de son épaisseur en 40 ans, de la décennie 1960 à la décennie 2000. Ainsi réduite, amincie et fragmentée, elle n’a plus qu’à peine un peu plus de 1,5 mètre d’épaisseur en moyenne ! Par ailleurs, en 2005, la superficie estivale de la banquise (area) s'est réduite d’environ 600 000km² par rapport à l'année précédente. La même situation s’est reproduite en 2006 et la superficie (area) de la banquise est actuellement (début décembre 2006) inférieure d’environ 500 000 Km² à ce qu’elle était l’an passé à la même date. Ce qui signifie qu’elle se retrouvera à la fin de cet hiver encore plus amincie et fragilisée sur une part non négligeable de sa surface. Et ce n’est pas tout : fin août 2005, pour la première fois, les passages nord-est et nord-ouest à travers l'Arctique se sont trouvés pratiquement libres de glaces, en avance sur toutes les prévisions officielles. Et cette situation s’est renouvelée à la fin de l’été 2006. La banquise ne couvrait alors plus que 5,5 millions de Km² contre 8,5 en moyenne avant l’an 2000. Dans une vingtaine d’année, l’essentiel de la banquise pourrait ainsi avoir disparu en été.

Simultanément, on a constaté au cours de l’été 2005 une considérable accélération du dégel du permafrost en Sibérie, en Alaska et dans le Nord du Canada. Pour la seule Sibérie occidentale, dont la température moyenne s’était accrue de 3°C en quarante ans, un million de km² (!) de ces terres jusque là "éternellement" gelées ont commencé à dégeler, transformant la toundra en "fontaine de carbone" (CH4). Un phénomène qui avait commencé à prendre de l’ampleur voici 3 ou 4 ans et qui s’est trouvé considérablement aggravé par la transmission en profondeur des calories par les eaux de dégel réchauffées par le soleil estival. La reprise sur des superficies considérables de la fermentation bactérienne (réaction exothermique) qui s’ensuit empêche maintenant ces sols de regeler en profondeur, même durant le glacial hiver sibérien.

Plus au sud, la température des eaux de surface de l'Atlantique, de la mer des Caraïbes et du golfe du Mexique augmentait en 2005 de 2°c par rapport à l'année précédente, et la chaleur latente provoquait une arrivée précoce et un renforcement de la saison des cyclones... Un phénomène qui ne s’est pas renouvelé dans cette région en 2006 en raison de l’apport exceptionnel de sable et de poussière du Sahara par les vents, mais qui a alors touché le Pacifique, de l’Australie aux Philippines.

Un second seuil de l'évolution climatique est donc probablement maintenant enclenché, caractérisé par l’importance des rétroactions « positives » de la nature au réchauffement en cours.

Vers la fin de l'été 2025, à quelques années près, l'essentiel de la banquise arctique pourrait avoir disparu, bien plus tôt que ne le prévoyaient les climatologues officiels. D’où accélération de la montée en température des eaux, dès que le « glaçon » aura fondu dans le « verre d’eau », d’autant plus que les rayons du soleil ne seront plus alors réfléchis par les glaces (l’albédo des eaux libres est de seulement 20% contre 80% pour la glace).

A la suite de cette disparition estivale, un réchauffement de l’eau de l’océan glacial arctique et du nord de l’atlantique de seulement 1 à 3 degrés pourrait suffire à gazéifier progressivement les immenses gisements de clathrates – molécules de méthane enrobées dans de la glace d’eau - qui tapissent ces océans et particulièrement les contreforts des plateaux continentaux. Et cela sans compter le méthane et le gaz carbonique qui commencent à être libérés par le dégel du permafrost de Sibérie et d’Alaska. Or, à masse égale, le méthane est 23 fois plus « efficace » à l'échelle du siècle que le gaz carbonique comme gaz à effet de serre et est déjà responsable de 18% de l’accroissement de la température mondiale. D’où une accélération de plus en plus rapide du réchauffement, au fur et à mesure que des gisements de clathrates plus nombreux se gazéifieraient.

Même la fonte progressive et déjà enclenchée des glaces du Groenland risque de n’y rien changer. L’affaiblissement du Gulf Stream, qui refroidira les hivers européens, ne nous assurera - si ce scénario s’avère exact - qu’un sursis de quelques années.

On invoque souvent le « principe de précaution » à propos de risques infiniment moins menaçants. Ce principe est parfois invoqué pour des choses susceptibles de rendre malade une personne sur un million et pour des éventualités improbables, aboutissant ainsi à des mesures parfois ridicules et dommageables pour de nombreuses personnes (Pensez à l’invraisemblable interdiction de vente dont ont été victimes pendant des mois les ostréiculteurs d’Arcachon à la suite du ridicule « test de la souris »). Ne serait-il pas par contre judicieux de l’appliquer ici pour réagir contre cette situation autrement plus grave ? D’abord en menant sans délai les études plus complètes indispensables, par exemple sur les clathrates et la « bombe à retardement » qu’ils constituent. Ensuite en prenant les mesures indispensables pour réduire réellement les émissions de gaz à effet de serre, pour économiser énergie et matières premières et pour protéger notre environnement.

Il y a d’autant plus urgence que s’ajouteraient, dans la pire des hypothèses, les remontées de gaz carbonique des océans, entraînées par le méthane redevenu gazeux comme cela s’est produit lors du drame du lac Nyos au Cameroun en 1986, la réduction de l’albédo (taux de réflexion des rayons solaires) des surfaces dégagées de glaces, la diminution de la photosynthèse en raison des incendies de forêt qui se multiplieraient avec la généralisation future de la canicule, la bombe à retardement que constituent les gaz fluorés utilisés dans les systèmes de réfrigération (climatiseurs, frigos, congélateurs…) et certaines applications industrielles (électronique, électrolyse de l’aluminium, etc.), de 1300 à 23900 fois plus « efficaces » que le gaz carbonique pour l’effet de serre, etc. Et la liste est loin d’être close.

Quand aux effets contraires, il ne faut pas trop compter dessus si ce scénario s’enclenche : la réserve de glace du Groenland est beaucoup trop faible pour contrecarrer sérieusement le processus de réchauffement et une augmentation de l’albédo terrestre par les nuages risquerait d’être longtemps trop limitée pour apporter une compensation. Si d’ailleurs il devait en être autrement, cela pourrait signifier qu’une évaporation importante des océans aurait commencé, ce qui augmenterait la pression barométrique, elle-même source de chaleur. Et de plus la vapeur d’eau est elle aussi un très efficace gaz à effet de serre…

En tout cas, les études, si elles sont indispensables, ne suffiront évidemment pas.

Alors comment agir pour éviter que la Terre risque de devenir un enfer peut-être mortel pour nous, pour nos enfants et pour de nombreuses espèces animales et végétales?

D’abord que chacun fasse son possible, notamment en ce qui concerne les nécessaires économies d’énergie. Ensuite, comme le demande Nicolas Hulot, faire d’une politique de lutte réellement efficace contre l’effet de serre le critère principal des choix politiques (Bush, avec son refus obstiné de la ratification des accords de Kyoto prend le risque de condamner peut-être à mort nos enfants et la vie sur la Terre). Il faut que les scientifiques et les associations qui mènent déjà le combat pour la lutte contre l’effet de serre intensifient leur action. Il faut aussi que les industriels et les autorités qui disent se préoccuper de notre avenir poussent en avant les vraies solutions techniques pour garantir notre avenir et le développement durable.

Un des débuts de solution possible pourrait être ainsi de produire de l’énergie électrique à bas coût et totalement non polluante, sans déchets de quelque sorte que ce soit, en utilisant des sources d’énergie naturelles et renouvelables, et même avec la possibilité de réduire la pollution d’autres activités en réutilisant leurs calories perdues. Ce n’est pas une utopie : les tours aérogénératrices, dont le brevet a été récemment déposé par ses deux concepteurs, Paul Alary, vice-président de l’Action pour le Développement Durable (ADD), et moi-même, peuvent contribuer à la solution, parmi toutes les idées que pourront avoir industriels, scientifiques, particuliers et associations. Dans le combat pour l’environnement, nous pouvons tous faire quelque chose et chacun a besoin des autres acteurs pour être efficace.

Que sont les tours aérogénératrices ? Il s’agit d’une structure optimisée pour obtenir massivement de l’énergie à partir de la combinaison de plusieurs forces et effets naturels (effet de serre, effet Venturi, force de Coriolis, effet cheminée, éventuellement le vent) et de la récupération de basses calories fournies par la géothermie ou issues d’activités industrielles et de centrales électriques, augmentant sérieusement la production de ces dernières tout en réduisant leur pollution. Si l’on sait qu’actuellement dans le monde plus de 60% de l’électricité est produite par les énergies fossiles qui constituent la source principale d’émission de gaz à effet de serre, cette technologie nouvelle pourrait apporter une contribution essentielle à la lutte contre le réchauffement climatique.

Des possibilités existent également dès maintenant dans d’autres domaines, tels le transport terrestre (véhicules électriques, moteur à air comprimé, pile à combustible, biocarburants, réorganisation des systèmes de transport...)

Les solutions techniques existent donc. Il est seulement nécessaire de tout faire, chacun à son niveau pour ne plus perdre de temps, car il y a urgence absolue.

Ces idées, les faits sur lesquels elles s'appuient, les prévisions auxquelles elles amènent, ont été développées dans un ouvrage de synthèse: "Terre, fin de partie?", publié par les éditions Eons (collection « Eons Dossiers »).

Alain Coustou

Maître de Conférences à l’Université Montesquieu-Bordeaux 4

Chercheur associé à l’UMR Université-CNRS des Sciences de l’Environnement

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Très beau texte...d'un réalisme accablant... - Bonne conférence Alain default_w00t.gif

" On invoque souvent le « principe de précaution » à propos de risques infiniment moins menaçants. (...) Ne serait-il pas par contre judicieux de l’appliquer ici pour réagir contre cette situation autrement plus grave ? " (...)

" Ensuite en prenant les mesures indispensables pour réduire réellement les émissions de gaz à effet de serre, pour économiser énergie et matières premières et pour protéger notre environnement. "

Et les solutions techniques sont là ! :

Solaire thermique, Solaire photovoltaïque, Géothermies, Eolien, Energie de la mer, Biomasse, Réorganisation de la ville (transports en commun, vélo, marche), Isolation des bâtiments, etc.

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Merci de ce texte argumenté, sur lequel je reviendrai dès que possible.

Je constate qu'en fait ton scénario de dérive climatique repose presque tout entier sur l'amplification des tendances par le CH4 du réservoir marin ou continental. Ce point mérite donc d'être approfondi.

PS : Un détail : Kyoto avait déjà été "fusillé" dès 1997, sous Clinton, par le Sénat. Et Clinton-Gore ne l'ont jamais proposé à ce Sénat pour ratification. Le "symbole Bush" ne résume pas donc correctement la position américaine, démocrates et républicains confondus. Au-delà des conservateurs, les élus ne sont pas disposés à prendre leurs électeurs à rebrousse-poil sur le mode de vie / consommation. Il faut avoir cela en tête pou réfléchir à l'après-Kyoto de manière réaliste.

Rappel de Wikipedia :

On July 25, 1997, before the Kyoto Protocol was finalized (although it had been fully negotiated, and a penultimate draft was finished), the U.S. Senate unanimously passed by a 95–0 vote the Byrd-Hagel Resolution (S. Res. 98)[40], which stated the sense of the Senate was that the United States should not be a signatory to any protocol that did not include binding targets and timetables for developing as well as industrialized nations or "would result in serious harm to the economy of the United States". On November 12, 1998, Vice President Al Gore symbolically signed the protocol. Both Gore and Senator Joseph Lieberman indicated that the protocol would not be acted upon in the Senate until there was participation by the developing nations.[41] The Clinton Administration never submitted the protocol to the Senate for ratification.

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Je constate qu'en fait ton scénario de dérive climatique repose presque tout entier sur l'amplification des tendances par le CH4 du réservoir marin ou continental. Ce point mérite donc d'être approfondi.

Non, des rétro-actions positives en général (variation d'albedo, etc.)
Ensuite, comme le demande Nicolas Hulot, faire d’une politique de lutte réellement efficace contre l’effet de serre le critère principal des choix politiques (Bush, avec son refus obstiné de la ratification des accords de Kyoto prend le risque de condamner peut-être à mort nos enfants et la vie sur la Terre).

Oui, comme l'indique à juste titre James Hansen, les négateurs du réchauffement ( par exemple ceux qui polluent le web en diffusant des informations volontairement fausses 12 mois sur 12) sont responsables non seulement sur le plan intellectuel mais aussi sur le plan moral.

Al Gore : " Nous ne devons plus considérer le réchauffement climatique comme un problème politique, mais comme le plus grand challenge moral de notre civilisation"

Agir pour le climat : "une question morale"

http://tf1.lci.fr/infos/sciences/environne...on-morale-.html

Nicolat Hulot : L’humanité est aujourd’hui menacée par une crise écologique et énergétique sans précédent qui amplifie et accélère toutes les tensions entre les hommes sur la planète. Comment l’éviter ? Nous n’avons pas d’autre alternative que d’engager une profonde mutation économique, sociale et culturelle de nos sociétés, qui s’appuie sur une mobilisation collective. Je propose qu’elle s’organise autour d’un « Pacte écologique ». Un nouveau contrat pour une nouvelle donne.

http://www.fondation-nicolas-hulot.org

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Posté(e)
St André de Cubzac (33)

Le thème est franchement passionnant et d'un grand intérêt... Ca va vraiment être prenant.

Je vais aller à la conférence tout à l'heure default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pour le lieu exact, Alain avait donné dans un message précédent comment s'y rendre (si vous n'avez pas de voiture) :

Forum des arts et de la culture

300, cours de la Libération

Talence (Communauté Urbaine de Bordeaux, à proximité de l'Université Bordeaux 1)

Accés conseillé par la ligne de tramway B, station Forum.

Espérons qu'il y ait d'autres forumistes default_w00t.gif

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Non, des rétro-actions positives en général (variation d'albedo, etc.)

Cela, c'est déjà pris en compte par les modèles actuels des "climatologues officiels" comme dit Alain, c'est notamment ce que l'on appelle l'amplification polaire. Mais ces modèles ne concluent pas à l'emballement décrit par Alain, et la différence des deux analyses provient pour l'essentiel du comportement des hydrates de méthane. Alain est le mieux placé pour confirmer ou infirmer cela, mais c'est ce qui ressort de ses différentes interventions, dont le résumé en débat.

PS : Essaie donc d'en rester à des questions climatiques, plutôt que politiques ou maintenant morales. Je sais que ce n'est pas ton terrain de prédilection, mais il se trouve que c'est celui de ces forums.

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1 - Le climat est déjà à la dérive, aujourd'hui (Alain illustre bien le problème avec le réchauffement des eaux de surface en zone Caraïbe et l'intensification des cyclones ainsi que la régression de la banquise arctique - On aurait pu prendre également comme illustration la dramatique régression dans glaciers dans les Alpes)

2 - Le GIEC prévoit un climat complètement à la dérive : un réchauffement entre 2 et 5°C (si 2 à 5 degrés c'est pas à la dérive, je ne sais pas ce qu'il te faut ! )

3 - Alain parle à mon sens des rétro-action positives en général, en appuyant plus particulièrement son exposé sur une rétro-action potentielle particulièrement inquiètante : le relargage de CH4. (Cette rétro-action n'est pas prise en compte dans les scenarii du GIEC, ce qui suggère qu'une dérive encore plus grande est possible).

4 - Ce forum n'est pas réservé aux /index.php?s=&showtopic=17810&view=findpost&p=366266'>négateurs amateurs mais à tous ceux qui s'intéressent à l'évolution du climat.

Un climat à la dérive : comment s'adapter ?

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rap...414/index.shtml

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Tu te plantes lourdement Charles :

1 - Le climat est déjà à la dérive, aujourd'hui (Alain illustre bien le problème avec le réchauffement des eaux de surface en zone Caraïbe et l'intensification des cyclones ainsi que la régression de la banquise arctique - On aurait pu prendre également comme illustration la dramatique régression dans glaciers dans les Alpes)

2 - Le GIEC prévoit un climat complètement à la dérive : un réchauffement entre 2 et 5°C (si 2 à 5 degrés c'est pas à la dérive, je ne sais pas ce qu'il te faut ! )

3 - Alain parle à mon sens des rétro-action positives en général, en appuyant plus particulièrement son exposé sur une rétro-action potentielle particulièrement inquiètante : le relargage de CH4. (Cette rétro-action n'est pas prise en compte dans les scenarii du GIEC, ce qui suggère qu'une dérive encore plus grande est possible).

L'intérêt de la contribution d'Alain est qu'il ne se tient pas aux prévisions du GIEC. Sinon, on parle de celles-ci, mais ce n'est plus le même débat. Dans le texte ci-dessus, Alain expose clairement un seuil à venir vers 2025, entraînant la gazéification massive des hydrates de méthane.

Par ailleurs, le résumé de son livre explique tout aussi clairement la différence entre son modèle du cycle du carbone et ceux en cours aujourd'hui :

Nous savons tous que le climat se dégrade lentement. Mais peut-on parler de risque de catastrophe quand la plupart des prévisions font état d'une hausse de la température moyenne du globe de " seulement " un et demi à six degrés au cours de ce siècle ?

Jusqu'à présent, chacun ou presque s'en est tenu à sa spécialité : les émissions de gaz carbonique provenant des activités humaines ; le rôle du méthane provenant des activités agricoles ; l'évolution du niveau des océans ; les variations de l'activité solaire... D'où la sous-estimation de la gravité de la situation.

Mais qu'en serait-il si nous prenions en compte la totalité de ces éléments, des effets de synergie entre eux et des phénomènes de rétroaction avec le milieu naturel ?

Je vous propose de découvrir en particulier le risque majeur, et jusqu'ici pratiquement occulté, que font courir à la Terre la disparition accélérée de la banquise boréale et les gigantesques gisements d'hydrates de méthane qui tapissent les bordures océaniques. Ces gisements sont susceptibles de se gazéifier en augmentant formidablement l'effet de serre dès lors que la température océanique monterait de quelques degrés.

Sinon, tu as un débat en cours sur les glaciers alpins, un autre sur la notion de réchauffement dangereux, un troisième sur les Caraïbes... Toute la place nécessaire pour approfondir en détail chaque point, et non tout mélanger de manière confuse et improductive.

Ici, on approfondit la thèse principale d'Alain. Du moins on va essayer de le faire.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

J'aimerais que dans ce cas on dise la vérité, et non de pretendre que les solutions techniques sont là et existent, elles ne seront ni suffisantes ni abordables, exemple voir le cout d'un simple panneau photovoltaïque de 175 watts ( ca c'est sa puissance maximale) = 1100 euros.

Et la vérité n'est peut être pas bonne à dire mais elle est dans la décroissance à la fois en termes de consommation mais aussi démographique, il est évident que la Terre ne pourra pas supporter bien longtemps une population humaine en croissance continue.

Il y a un enorme débat à engager mais personne n'ose le faire et tant que les économistes nous parleront de croissance on continuera à aller dans le mur.

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J'aimerais que dans ce cas on dise la vérité, et non de pretendre que les solutions techniques sont là et existent, elles ne seront ni suffisantes ni abordables, exemple voir le cout d'un simple panneau photovoltaïque de 175 watts ( ca c'est sa puissance maximale) = 1100 euros.

- Géothermie profonde

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- Solaire thermique (différent du photovoltaïque) :

photo_01224.jpgsolarone.gif

- Eolien

- Energie de la mer

- Biomasse

- Isolation des bâtiments

- Réorganisation des villes

- etc...

Et de plus on peut consommer beaucoup moins tout en conservant sa qualité de vie.

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Sinon, tu as un débat en cours sur les glaciers alpins, un autre sur la notion de réchauffement dangereux, un troisième sur les Caraïbes... Toute la place nécessaire pour approfondir en détail chaque point, et non tout mélanger de manière confuse et improductive.

Ici, on approfondit la thèse principale d'Alain. Du moins on va essayer de le faire.

Mais tu es libre de raconter ce que tu veux sur /index.php?s=&showtopic=17810&view=findpost&p=366266'>les chiens Charles - Ici, Alain propose un débat sur le climat terrestre actuel qui est à la dérive (dérive qui pourrait s'aggraver dans un futur proche) et sur les solutions (tours aérogénératrices etc.) pour éviter cette aggravation. Son approche est globale et il va à l'essentiel. Et il a raison quand il parle de la responsabilité de Bush.

Si ce topic ne t'intéresse pas, tu es libre de retourner à la niche que tu as créé spécialement pour discréditer le GIEC, les scientifiques et tous ceux qui agissent pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. (et où tu cohabites à présent avec Pierre-Ernest)

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Cela fait trés longtemps que je parle de geothermie profonde, Alain Coustou de ses tours aerogéneratrices, pour le moment les moyens mis dans le developpement de ces filières sont trés loin d'être à la hauteur, et ils meriteraient cent fois mieux car l'avenir ce ne sera pas avec des sources d'energies intermittentes comme l'éolien classique ou le photovoltaîque, ce ne sont que des pseudo solutions et pas des solutions globales.

Du moment qu'on doit coupler des éoliennes à des centrales thermiques au charbon c'est un mensonge de presenter cela comme une solution contre l'effet de serre.

Donc oui à ces solutions, pour le reste je maintiens mon propos, on ne pourra pas maintenir la gabegie actuelle de l'energie consommée dans les transports sous pretexte de mondialisation des echanges, on n'a qu'a continuer dans cette voie et on est surs d'assassiner la planète et nous mêmes avec evidemment.

L'avenir est à la décroissance.

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Mais tu es libre de raconter ce que tu veux sur /index.php?s=&showtopic=17810&view=findpost&p=366266'>les chiens Charles - Ici, Alain propose un débat sur le climat terrestre actuel qui est à la dérive (dérive qui pourrait s'aggraver dans un futur proche) et sur les solutions (tous aérogénératrices etc.) pour éviter cette aggravation. Son approche est globale et il va à l'essentiel.

En parlant de chien, tu n'es pas sans me rappeler ces roquets furieux et désordonnés mordant tous les mollets à portée de leurs petites dents. Ton agressivité permanente et ta logorrhée superficielle nuisent décidément à la qualité des débats ici.

Mais tu as finalement raison sur un point : le post d'Alain est encore bien trop généraliste et prête visiblement à toutes les dérives de ce genre, où ta vacuité excelle à se dissimuler derrière la profusion des images et des slogans. Je répondrai quand j'en aurai le temps par un nouveau post centré sur l'hypothèse clathrates. En général, quand on essaie ainsi d'aller au fond des choses sur des thèmes précis, on est un peu moins importuné par ceux qui n'ont rien à en dire. Je t'abandonne donc ici.

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Cela fait trés longtemps que je parle de geothermie profonde, Alain Coustou de ses tours aerogéneratrices, pour le moment les moyens mis dans le developpement de ces filières sont trés loin d'être à la hauteur, et ils meriteraient cent fois mieux car l'avenir ce ne sera pas avec des sources d'energies intermittentes comme l'éolien classique ou le photovoltaîque, ce ne sont que des pseudo solutions et pas des solutions globales.

Du moment qu'on doit coupler des éoliennes à des centrales thermiques au charbon c'est un mensonge de presenter cela comme une solution contre l'effet de serre.

Donc oui à ces solutions, pour le reste je maintiens mon propos, on ne pourra pas maintenir la gabegie actuelle de l'energie consommée dans les transports sous pretexte de mondialisation des echanges, on n'a qu'a continuer dans cette voie et on est surs d'assassiner la planète et nous mêmes avec evidemment.

L'avenir est à la décroissance.

Je suis d'accord dans le fond avec toi. Mais ce mot "décroissance", je ne le trouve pas bon (aussi mauvais à mon sens que "croissance").

Nicolas Hulot : "redonner son sens au progrès"

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Je t'abandonne donc ici.

Bon vent sur le chemin de la connaissance et de la responsabilisation charles.Je te laisse méditer ces phrases de James Hansen, l'un des plus grands scientifiques de l'humanité :

" On doit soigneusement différencier le scepticisme, l’un des aspects inhérents de l’investigation scientifique, du négationnisme. (...) Nous devons leur faire comprendre les responsabilités légales et morales associées à la négation du réchauffement climatique. Il est temps [...] de virer les négationnistes (...)

(...) La vérité scientifique n’est pas au programme des négationnistes purs et durs du réchauffement climatique. Leur cible est le public. Leur objectif est de donner l’impression que le réchauffement climatique et ses causes sont incertains. Un débat avec un négationniste donne au public d’aujourd’hui l’impression d’une discussion entre théoriciens, mais, sophistiqués, les négationnistes n’ont pas besoin de gagner le débat scientifique pour faire avancer leur cause. (...) "

http://www.delaplanete.org/article322,322.html

Version originale : http://www.columbia.edu/~jeh1/worldwatch_nov2006.pdf

James Hansen est professeur auxiliaire à l’Institut de la Terre de l’Université de Columbia et directeur du Goddard Institute for Space Studies à New York

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Voici une très récente dépéche de l'AFP, assortie de mes commentaires (entre parenthèses):

AFP - jeudi 14 décembre 2006, 17h14 (+ commentaires Alain Coustou)

La température du globe augmente toujours : + 0,42 degré en 2006 (Commentaire : lire : par rapport à la moyenne de référence 1961-1990 - Alain)

La température moyenne à la surface du globe a encore augmenté de 0,42 degré en 2006 (Commentaire : Mauvaise formulation. Lire plutot : est excédentaire de 0,42 °C par rapport à la moyenne de référence 1961-1990 - Alain), sixième année la plus chaude depuis le début des statistiques, selon des données révélées jeudi par l'Organisation mondiale de météorologie (OMM).

Dans l'hémisphère nord, plus industrialisé, l'augmentation de température est de 0,58 degré au-dessus de la moyenne de la période de référence 1961-1990, ce qui fait de 2006 la quatrième année la plus chaude. Le record est détenu par l'année 1998. (Commentaire: Ce record a été pratiquement égalé en 2005 - Alain)

L'accroissement (Commentaire : lire : l'anomalie positive) est cette année de 0,26 degré dans l'hémisphère sud, où 2006 a été la septième année la plus chaude.

Les données n'incluent pas le mois de décembre et seront complétées en février prochain mais la tendance est bien claire et il ne devrait pas y avoir de changement notable, a indiqué à la presse le directeur général de l'OMM, Jean-Michel Jarraud.

"Dire que le réchauffement est planétaire ne signifie pas qu'il est uniforme. Il peut être plus accentué dans certaines régions et moins sensible dans d'autres", a souligné M. Jarraud. Le réchauffement de la planète est dû pour l'essentiel à l'activité humaine, a-t-il rappelé.

L'année 2006 a été marquée par des désordres climatiques comme des sécheresses prolongées dans la corne de l'Afrique, en Australie et en Chine. Des inondations inhabituelles se sont abattues sur l'Europe de l'Est en avril, mais aussi dans certaines régions d'Afrique et d'Amérique Latine.

En Europe, la température moyenne du mois de juillet a été la plus élevée jamais enregistrée, de 2,7 degrés au-dessus de la normale. L'automne a également été exceptionnel avec des températures de trois degrés plus élevées, du nord des Alpes au sud de la Norvège.

Les températures n'ont jamais été aussi élevées (pour) cet automne en Angleterre depuis 1659, aux Pays-Bas depuis 1706 et au Danemark depuis 1768. La période de janvier à septembre a été la plus chaude jamais observée aux Etats-Unis tandis que l'Asie a été frappée par une saison cyclonique particulièrement dure.

Les désordres climatiques ont favorisé d'immenses incendies de forêt, provoqué des glissements de terrain et des coulées de boue et détruit des récoltes.

La fonte des glaces arctiques s'accélère, a aussi constaté l'OMM. En septembre, la surface glaciaire était la plus petite jamais enregistrée après 2005, soit 5,9 millions de km2. Le rythme de fonte est désormais de 8,6% par décennie, soit 60.421 km2 par an, "plus que la superficie de la Suisse", s'est alarmé M. Jarraud. (Commentaire : Jarraud raisonne sur une moyenne décennale, alors que le rythme est non-linéaire et s’est considérablement accru en 2005 – Alain)

La glace qui recouvre l'océan Arctique pourrait complètement disparaître durant l'été d'ici 2040, selon une étude publiée mardi dans le magazine américain Geophysical Research Letters. (Commentaire : l'écart par rapport à mes prévisions, qui était encore d'un siècle environ voici à peine 3 ans est maintenant réduit à 15 ans ! Gageons qu'il sera encore réduit au cours des prochaines années – Alain)

Si les émissions de gaz à effet de serre continuent de se développer au rythme actuel, la banquise qui recouvre l'Arctique pourrait connaître des périodes de stabilité suivies par une brusque fonte des glaces. (Commentaire : je suis tout à fait d'accord. Et je pronostique une nouvelle accélération aux alentours de 2012, en relation avec le maximum d'activité solaire attendu en 2011-2012, qui devrait donner un coup de pouce au recul estival de la banquise - Alain)

Selon des travaux de chercheurs du Centre national pour la recherche atmosphérique (NCAR) de l'université de Washington et de l'université McGill de Montréal, en 2040, seule une petite portion de la glace pérenne arctique se maintiendrait sur la côte nord du Groenland et du Canada durant les mois d'été.

Cette fonte brutale devrait avoir un impact profond sur le réchauffement de la planète, ont mis en garde les experts. (Commentaire : Enfin ! Il a fallu du temps à la plupart des climatologues pour prendre conscience de ce risque et l'intégrer dans leurs prévisions. C'est exactement ce que je prévois depuis 3 ans dans ma modélisation du climat – Alain)

L'OMM va d'ailleurs lancer en 2007 une étude sur deux ans consacrée aux évolutions dans les régions polaires et leurs relations avec les changements du climat, a annoncé M. Jarraud.

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La glace qui recouvre l'océan Arctique pourrait complètement disparaître durant l'été d'ici 2040, selon une étude publiée mardi dans le magazine américain Geophysical Research Letters. (Commentaire : l'écart par rapport à mes prévisions, qui était encore d'un siècle environ voici à peine 3 ans est maintenant réduit à 15 ans ! Gageons qu'il sera encore réduit au cours des prochaines années – Alain)

Pour l'Arctique, c'est l'étude de Holland et al. C'est amusant, parce que dans la même livraison des GRL, il y a aussi le papier de Winton. Sa conclusion ci-dessous est qu'il faut un réchauffement très important de 13°C pour parvenir à la fonte totale et que c'est un phénomène géographiquement confiné :

"Thus, the model results are equivocal on the mechanism and magnitude of enhanced climate change associated with the removal of Arctic sea ice but are in agreement that it is a process that occurs only after considerable warming (about 13 above modern) and is geographically confined."

Mais bon, les choix éditoriaux de l'AFP pour rendre compte de la recherche, cela fait longtemps que l'on connaît leur objectivité. Partons donc tous ensemble sur l'estimation la plus pessimiste des 7 projections de Holland et oublions cet empêcheur de fondre en rond de Winton.

GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 33, L23503, doi:10.1029/2006GL028024, 2006

Future abrupt reductions in the summer Arctic sea ice

Marika M. Holland

Cecilia M. Bitz

Bruno Tremblay

Abstract - We examine the trajectory of Arctic summer sea ice in seven projections from the Community Climate System Model and find that abrupt reductions are a common feature of these 21st century simulations. These events have decreasing September ice extent trends that are typically 4 times larger than comparable observed trends. One event exhibits a decrease from 6 million km2 to 2 million km2 in a decade, reaching near ice-free September conditions by 2040. In the simulations, ice retreat accelerates as thinning increases the open water formation efficiency for a given melt rate and the ice-albedo feedback increases shortwave absorption. The retreat is abrupt when ocean heat transport to the Arctic is rapidly increasing. Analysis from multiple climate models and three forcing scenarios indicates that abrupt reductions occur in simulations from over 50% of the models and suggests that reductions in future greenhouse gas emissions moderate the likelihood of these events.

*

GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 33, L23504, doi:10.1029/2006GL028017, 2006

Does the Arctic sea ice have a tipping point?

Michael Winton

Abstract - Two IPCC fourth assessment report climate models have Arctic Ocean simulations that become sea-ice-free year around in 1%/year CO2 increase to quadrupling experiments. These runs are examined for evidence of accelerated climate change associated with the removal of sea ice, particularly due to increasing surface albedo feedback. Both models become seasonally ice-free at an annual mean polar temperature of −9°C without registering much impact on the surface albedo feedback or disturbing the linear relationship between Arctic Ocean climate change and that of the surrounding region. When the polar temperature rises above −5°C, however, there is a sharp increase in the surface albedo feedback of one of the models, driving an abrupt elimination of Arctic ice and an increase in temperature above that expected from warming of the surrounding region. The transition to ice-free conditions is more linear in the other model, with ocean heat flux playing the primary driving role.

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Dans les GRL, je signale aussi cette étude de Chase et al. remettant en contexte la canicule 2003 sur les tendances des étés 22-80 °N depuis 1979.

On en trouve le texte intégral sur le blog de Pielke, à cette page :

http://climatesci.atmos.colostate.edu/2006...global-context/

GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 33, L23709, doi:10.1029/2006GL027470, 2006

Was the 2003 European summer heat wave unusual in a global context?

Thomas N. Chase

Klaus Wolter

Roger A. Pielke Sr.

Ichtiaque Rasool

Abstract - We place the European summer heat wave of 2003 in the context of other extreme summer tropospheric temperature events from 22°N to 80°N since 1979, as well as globally using annual averages. The analysis is performed in terms of standard deviations (SD) exceeded and correlations between regional extremes and temperatures at larger spatial scales. As has been pointed out previously the heat wave was statistically unusual and was a deep tropospheric phenomenon. In this analysis we also find the following. (1) Extreme warm anomalies equally, or more, unusual than the 2003 heat wave occur regularly. (2) Extreme cold anomalies also occur regularly and occasionally exceed the magnitude of the 2003 warm anomaly in terms of the value of SD. (3) There is a correlation between global and hemispheric average temperature and the presence of warm or cold regional anomalies of the same sign (i.e., warmer than average years have more regional heat waves and colder than average years have more cold waves). (4) Natural variability in the form of El Niño and volcanic eruptions appear to be of much greater importance in causing extreme regional temperature anomalies than a simple upward trend in time. Extreme temperature anomalies in the wake of the 1997–98 El Niño were larger than the anomalies seen in summer 2003 both in area affected and SD extremes exceeded. (5) Regression analyses do not provide strong support for the idea that regional heat waves are increasing with time.

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Grande Bretagne : 2006 est l'année la plus chaude depuis trois siècles

Selon l'agence météorologique nationale, la Grande Bretagne devrait enregistrer l'année 2006 comme la plus chaude de ces 347 dernières années, constituant une preuve supplémentaire du réchauffement climatique.

Depuis 1659 les températures ont commencé à être enregistrées dans le centre de l'Angleterre, alors que les premiers enregistrements au niveau national datent de 1914 et les résultats sont formels : avec une température médiane estimée à 10,84 degrés Celsius, l'année 2006 devrait battre tous les records précédents établit entre 1990 et 1999.

Selon un climatologue membre du Bureau météorologique, David Parker, ces températures prouvent une corrélation entre le comportement humain et le réchauffement climatique.

De nombreux records ont déjà été battus tout au long de l'année en Grande Bretagne. Le mois de juillet 2006 est ainsi devenu le mois le plus chaud jamais observé au Royaume Uni, avec une température moyenne de 19,7 degrés tandis que dans le même temps l'automne a également été le plus doux de toute l'histoire climatologique anglaise

http://www.fenetreeurope.com/php/page.php?...ctu&id=7055

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Pour moi (et mon modèle océanique, toujours en cours d'élaboration), la fonte accélérée de la glace arctique va plutôt dans le sens d'une augmentation de l'activité de la circulation thermohaline.

Mon modèle explique aussi clairement, je crois, le décrochement dans le profil des températures marines que l'on observe au début des régions polaires (décrochement vers les basses températures près de la surface, suivie d'une remontée, avant de rejoindre une courbe plus "normale" en légère décroissance au fur et à mesure de la descente vers le fond).

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