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De moins en moins de neige...


david3
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Le problème ne se limite pas à la France. Et le témoignage de ce champion de ski est intéressant, car il a vu évolué la situation.

d'autres l'ont vu evoluer la situation. je me rappelle que dans les annees 1980 et 1990, j'ai vu des hivers ou il faisait tellement doux et sec qu'il y avait tres peu de neige. il y avait meme de grosses plaques d'herbe jusqu'a plus de 2000m! et on sortait en montagne en chemise. de plus, tous les ans c'est la meme chose... tout le monde chiale parce qu'il n'y a pas de neige avant Noel... mais elle fini toujours par tomber quelques jours avant le jour dit. meme s'il est vrai qu'il y a souvent un premier saupoudrage quelques semaines avant, mais rien de bien important.

de plus, je ne le repeterai jamais assez: le climat change en permanence. quand tu dis dans un des premiers posts de ce sujet qu'on n'avait jamais vu ca depuis 1300 ans, cela voudrait dire que nous retrouverions les conditions d'il y a 1300 ans. ok. sauf qu'a cette epoque les gens ne polluaient pas autant que maintenant. alors pourquoi faisait-il si chaud? et pourquoi fait-il si chaud aujourd'hui? est-il prouve que les retards presumes d'enneigement sont dus au rechauffement?...

encore un sujet lance par les propagandistes de la dictature catastrophiste du "rechauffement climatique"...

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Sur l'extension de la couverture neigeuse dans l'hémisphère nord, il existe des données OBJECTIVES intéressantes ici :

ftp://ftp.cpc.ncep.noaa.gov/wd52dg/snow/snw_cvr_area/NH_AREA[url=]ftp://ftp.cpc.ncep.noaa.gov/wd52dg/snow/snw_cvr_area/NH_AREA'[/url] target="_blank">

J'ai tracé des graphiques de l'évolution de la couverture moyenne annuelle :

entre 1973 et 2005

neige_hem_nord_1.gif

entre 1988 et 2005

neige_hem_nord_2.gif

Tout dépend du point de vue duquel on se place. Et quoi qu'il en soit, la situation n'apparaît pas aussi catastrophique que décrite par ce skieur hulotesque.

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Sur l'extension de la couverture neigeuse dans l'hémisphère nord, il existe des données OBJECTIVES intéressantes ici .....

Tout dépend du point de vue duquel on se place. Et quoi qu'il en soit, la situation n'apparaît pas aussi catastrophique que décrite par ce skieur hulotesque.

Deux questions de méthode en incidente à propos des graphes ci-dessus.1) Les deux droites sont-elles des régressions par moindres carrés ?

2) De façon plus générale, les moyennes mobiles font-elles l'objet d'un consensus pour des séries de longueur donnée. Exemple : série sur 20 années, moyenne mobile sur 5 ans, etc.

Merci.

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Selon l’OCDE, les changements climatiques menacent le secteur des sports d’hiver en Europe

http://www.oecd.org/document/49/0,2340,fr_...1_1_1_1,00.html

13/12/2006 - D’après les relevés historiques existant, plusieurs régions des Alpes ont connu leur mois de novembre le plus chaud, ce qui a retardé l’arrivée de la neige de plusieurs semaines et inquiète les professionnels du tourisme d’hiver. Tandis que les premiers flocons tombent sur les pentes, des questions se posent : cet automne particulièrement doux était-il une exception ou annonçait-il les effets des changements climatiques ? Quelle est la sensibilité des Alpes à de tels changements ?

Le tourisme est une activité économique essentielle dans les pays Alpins. On dénombre chaque année entre 60 à 80 millions de touristes et quelque 160 millions de "journées skieurs" en France, Autriche, Suisse et Allemagne. D’après une nouvelle analyse de l’OCDE (la première étude internationale systématique sur les domaines skiables de l’arc alpin), les changements climatiques remettent gravement en question la fiabilité de l’enneigement dans les stations de ski et, par conséquent, menace les économies régionales qui sont tributaires du tourisme d’hiver.

Les Alpes sont particulièrement sensibles aux changements climatiques et le réchauffement récent y a été à près de trois fois supérieur à la moyenne mondiale. Les années 1994, 2000, 2002, et 2003 ont été les plus chaudes dans les Alpes au cours des cinq cents dernières années (d’après des reconstructions de haute résolution du climat de la région depuis 1500 après J?C.). Les projections des modèles climatiques font état de changements encore plus sensibles dans les décennies à venir, notamment d’une diminution de la quantité de neige à basse altitude et d’un recul des glaciers conjugué à la fonte du permafrost plus haut.

Actuellement, on considère que 90% des domaines skiables Alpins de moyenne ou grande taille, soit 599 domaines sur 666, bénéficient d’un enneigement naturel suffisant pendant au moins cent jours par an. Les 10% restants opèrent déjà dans des conditions précaires. Une hausse de la température de 1°C, de 2°C ou de 4°C à l’avenir pourrait ramener le nombre de domaines skiables jouissant d’un enneigement fiable à 500, 400 ou 200, respectivement.

Parmi les pays étudiés, c’est l’Allemagne qui est le pays le plus vulnérable, puisque qu’un réchauffement de 1°C y entraînerait une baisse de 60% du nombre de domaines skiables bénéficiant d’enneigement naturel fiable. L’Autriche (où la moitié des revenus du secteur touristique, soit 4.5% de l’économie nationale, provient du tourisme d’hiver) est légèrement plus sensible que la moyenne. La France est proche de cette moyenne et l’Italie légèrement au-dessus. C’est la Suisse qui souffrirait le moins de ces changements, mais même dans son cas, un réchauffement de 1°C ferait diminuer l’enneigement naturel de 10% et un réchauffement de 4°C diviserait par deux le nombre de pistes bénéficiant d’un enneigement fiable.

Il y aura également des "gagnants" et des "perdants", que ce soit à l’échelle des régions ou à celle des domaines skiables. Ainsi, les Alpes-Maritimes, la Styrie et le Frioul-Vénétie julienne sont beaucoup moins vulnérables que les cantons du Grisons, de Valais et la Savoie, de même, les domaines skiables à basse altitude sont nettement plus vulnérables que les autres.

Les exploitants des stations ont déjà pris des mesures pour s’adapter à l’élévation de la limite d’enneigement et au raccourcissement de la saison, mais la plupart d’entre eux recourent à la technologie au lieu de modifier leurs comportements. La neige artificielle peut être rentable pour eux, mais elle consomme beaucoup d’eau et d’énergie, et a une incidence sur les paysages et les écosystèmes. En outre, les coûts de fabrication de la neige de culture augmentent considérablement à mesure que les températures s’élèvent, et dès lors que celles-ci auront dépassé un certain seuil, fabriquer de la neige ne sera plus viable.

Des revêtements de plastique peuvent protéger les glaciers, mais ils ne les empêcheront pas de fondre totalement si la tendance au réchauffement se maintient. Niveler les pentes et détourner les cours d’eau pour modifier le relief mettent l’environnement naturel en péril et accroissent les risques de crues soudaines et d’éboulements. Globalement, l’adaptation obéit aux forces du marché, qui favorisent le statu quo par rapport à des transitions qui pourraient coûter cher économiquement et politiquement à court terme.

Le rapport complet, intitulé Changements climatiques dans les alpes européennes – Adapter le tourisme d’hiver et la gestion des risques naturels, paraîtra en février 2007. Pour obtenir des informations complémentaires, les journalistes sont invités à contacter Shardul Agrawala, Direction de l’environnement de l’OCDE (tél. + 331 45 24 16 65).

Des informations complémentaires ainsi que des résumés par pays sont disponibles à http://www.oecd.org/env/cc/alps.

Le climat inquiète les Savoyards

http://www.lefigaro.fr/reportage/20061202...._savoyards.html

Cette année, les stations savoyardes sont inquiètes de l'arrivée tardive de la neige. Sur les sommets et parmi les professionnels de la haute montagne, on s'interroge sur les conséquences du réchauffement climatique de la planète. En quinze ans, la température hivernale a augmenté de trois degrés Celsius en haute altitude. Peu à peu, la fonte des glaciers bouleverse l'équilibre géologique local. (...)

(...) C'est la fonte des glaciers et ses conséquences géologiques qui sont aujourd'hui placées sous haute surveillance. (...)

Comment pourrait-il en être autrement ? Si la température moyenne hivernale a augmenté de près de 0,6 degré Celsius depuis 1985, « celle en haute altitude s'est accrue de 3 °C entre 1979 et 1994 », rappelle Philip Deline, enseignant et chercheur au CNRS, spécialiste du réchauffement en montagne.

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C'est marrant, mais moi au contraire je trouve que chaque année, j'ai de plus en plus de neige chez moi.

Je me rappelle plus jeune, dans les années 90, que y'avait assez rarement de la neige, et surtout après 2000, ou vraiment y'en avait presque plus du tout dans tout l'hiver.

Et là, depuis 2003, je trouve qu'il neige de plus en plus, alors, dire que y'a de moins en moins de neige, c'est juste avoir un constat sûrement influencé par toute la propagande que nous balance les médias sur le rechauffement climatique.

Comme maintenant la mode est de toujours dénoncer le RC comme LA cause de tous les problèmes météos bientôt même les attentats que l'on aura constaté plus nombreux seront de la faute du réchauffement climatique.

Alors, oui, y'a un réchauffement climatique, mais arrêtons de ne parler que de ça.

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Deux questions de méthode en incidente à propos des graphes ci-dessus.

1) Les deux droites sont-elles des régressions par moindres carrés ?

2) De façon plus générale, les moyennes mobiles font-elles l'objet d'un consensus pour des séries de longueur donnée. Exemple : série sur 20 années, moyenne mobile sur 5 ans, etc.

Merci.

je me permets de répondre à la place de meteoc.

ce sont (suivant toute probablilité) des courbes de tendance linéaire telle que définie dans le tableur excel:

Calcule les valeurs par rapport à une tendance linéaire. Ajuste une droite (calculée selon la méthode des moindres carrés) aux valeurs des matrices définies par les arguments y_connus et x_connus. Renvoie, le long de cette droite, les valeurs y correspondant aux valeurs x de la matrice définie par l'argument x_nouveaux spécifié.

concernant les moyennes mobiles il n'y a pas de règle à ma connaissane.

mais l'échantillonnage de la moyenne doit être dans un rapport convenable à l'échantillon total.

Dans l'exemple cité, série sur 20 ans, 5 ans de moyenne mobile semble un maximum.

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je me permets de répondre à la place de meteoc.

ce sont (suivant toute probablilité) des courbes de tendance linéaire telle que définie dans le tableur excel:

Calcule les valeurs par rapport à une tendance linéaire. Ajuste une droite (calculée selon la méthode des moindres carrés) aux valeurs des matrices définies par les arguments y_connus et x_connus. Renvoie, le long de cette droite, les valeurs y correspondant aux valeurs x de la matrice définie par l'argument x_nouveaux spécifié.

concernant les moyennes mobiles il n'y a pas de règle à ma connaissane.

mais l'échantillonnage de la moyenne doit être dans un rapport convenable à l'échantillon total.

Dans l'exemple cité, série sur 20 ans, 5 ans de moyenne mobile semble un maximum.

Merci pour ces confirmations.
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C'est la classique droite de régression de x en y. En revanche je ne sais pas si excel trace exactement cette droite (diminution de la pondération des valeurs extrêmes ?)

Je n'ai jamais entendu parler de pondération dans un ajustement linéaire aux moindres carrés.Qu'est-ce ?
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Je n'ai jamais entendu parler de pondération dans un ajustement linéaire aux moindres carrés.

Qu'est-ce ?

En statistique, quand on a des raisons sérieuses de considérer certaines valeurs extrèmes comme aberrantes (par ex provenant d'une erreur ou d'un événement totalement exceptionnel, absolument non répétitif), on peut soit l'éliminer, soit lui attribuer un coefficient de pondération réduisant son influence avant de procéder au calcul de la fonction de regression par la méthode des moindres carrés.Naturellement, c'est une technique à n'utiliser qu'exceptionellement et avec beaucoup de précautions pour éviter de réduire la représentativité de la fonction de regression (qu'elle est censée améliorer).

Alain

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Je n'ai jamais entendu parler de pondération dans un ajustement linéaire aux moindres carrés.

Qu'est-ce ?

Je me suis mal exprimé : certains points trop éloignés de la droite peuvent être éliminés. On a ainsi une image plus fidèle de la tendance de la "majorité représentative".
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  • 2 months later...

Sur le Kilimanjaro et son état cette année, il est bon de consulter :

/index.php?act=ST&f=24&t=18976&hl=kilimanjaro&view=findpost&p=417317'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?act=...st&p=417317

Le journaliste (pas Florent76) s'emmêle la plume à vouloir présenter simultanément la version climatiquement correcte et les observations qui ne le sont pas, surtout en saison sèche.

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  • 9 months later...

Le problème est que tu semble indifférent au contenu des débats, et que quelques semaines après une longue discussion de détail sur un sujet, tu reviens toujours avec les mêmes raccourcis et approximations, comme si cela n'avait servi strictement à rien de discuter et de dépouiller la littérature scientifique.

Alors, continue de répéter partout que la fonte moderne du Kilimanjaro est due essentiellement à l'action de l'homme. Plus les gens sont trompés, plus vigoureuse est leur réaction. En sens inverse.

Exhumation d'un fil commencé fin 2006 dans lequel on avait lu tout et son contraire.Complément actuel tiré de

Pour la science décembre 2007.

Georg Kaser, Philip Mote.

Le recul des glaciers du Kilimandjaro n’est pas imputable au réchauffement global de la Terre. Des chutes de neige moins fréquentes et moins abondantes en sont responsables.

Extrait selon Pour la science :

La fonte des glaciers est devenue une image emblématique du réchauffement global de notre planète. La hausse des températures peut modifier la végétation qui nous entoure, mais il est très difficile de percevoir ces changements sur les paysages. En revanche, un grand glacier qui se réduit comme peau de chagrin marque davantage les esprits et fait prendre conscience de l’influence du climat sur le monde.

Pourtant, l’affirmation selon laquelle les glaciers disparaissent à cause du réchauffement global occulte dans certains cas les véritables processus qui en sont responsables. Ainsi, le réchauffement explique fort mal le retrait des glaciers du massif africain du Kilimandjaro, à trois degrés au Sud de l’équateur, et celui d’autres glaciers tropicaux. Vingt années de recherches sur le terrain par l’un d’entre nous (G. Kaser) font apparaître un scénario plus nuancé et donc plus intéressant. Le Kilimandjaro, trio de cônes volcaniques qui dépasse 5 700 mètres d’altitude, semble avoir gagné et perdu de la glace par des processus dont les liens avec les tendances récentes du climat global sont indirects, voire inexistants.

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