Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Qu'est-ce que la science ?


david3
 Partager

Messages recommandés

Afin d'essayer de mieux comprendre les sciences du climat, quelques questions :

1 - Qu'est-ce que la science ? (quelle est votre définition ?)

2 - Comment fonctionnent les chercheurs ?

3 - Qu'est-ce qu'une publication scientifique ?

4 - La science est-elle démocratique ? Est-elle basée sur des opinions ?

Un topic pour que chacun puisse y voir plus clair. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La modélisation climatique est-elle de la science?

http://www.realclimate.org/index.php?p=100

" A première vue, cela semble une question étrange (...) "

NB - Emergence : " L'une des caractéristiques les plus importantes de systèmes complexes est que la plus grande part de leur comportement intéressant est émergente. On s'aperçoit souvent que le comportement à grande échelle n'est pas prédictible a priori à partir des interactions à petites échelles qui composent le système "

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La modélisation climatique est-elle de la science?

Mais oui bien sûr :

- tu prends 0 ou 0,3 W/m2 de forçage solaire

- tu prends 1 ou 2,5 W/m2 de forçage aérosols

- tu as 2 ou 4,5 W/m2 de sensibilité climatique

...

etc.

...

Et avec tout cela, tu as 19 modèles AR4 qui reproduisent tous et très bien les T 1900-2000.

C'est bien la preuve que c'est une science solide, non ? Quoique tu mettes dans la machine, même des données différentes qui ne peuvent pas être vraies l'une et l'autre par définition, tu arrives quand même au bon résultat final.

Et en plus, quand tu fais une comparaison intermodèle sur une donnée précise, tout foire ou presque (ces derniers mois : Lau 2006 : cela foire sur la sécheresse africaine ; Lucarini 2006 : cela foire sur la circulation 500 hPa / et plus tôt sur des forçages : Lohmann : cela ne colle pas sur les aérosols : Stott, cela ne colle pas sur le soleil, etc.).

Malgré cette incroyable adversité, les modèles tiennent le coup.

Le réel n'a qu'à bien se tenir, les modèles sont là.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La modélisation climatique est-elle de la science?

http://www.realclimate.org/index.php?p=100

" A première vue, cela semble une question étrange (...) "

NB - Emergence : " L'une des caractéristiques les plus importantes de systèmes complexes est que la plus grande part de leur comportement intéressant est émergente. On s'aperçoit souvent que le comportement à grande échelle n'est pas prédictible a priori à partir des interactions à petites échelles qui composent le système "

"L'une des caractéristiques les plus importantes de systèmes complexes est que la plus grande part de leur comportement intéressant est émergente." En français, cette phrase ne veut strictement rien dire. (NDT default_flowers.gif )
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Quand on voit ta compréhension de phénomènes comme les tipping points, tu n'es pas habilité à faire des critiques autres que qualitatives et vides de sens (qu'est ce qui "foire ou presque" ?) sur les modèles numériques du climat. Tu observes des dissensions entre chercheurs via leurs articles et tu les interprètes à ta façon...triviale.

Et encore des caricatures.

Pas besoin de faire des modèles numériques pour prévoir tes réactions. default_blushing.gif

Albert, je ne savais pas que tu distribuais aussi les "habilitations" à critiquer les modèles.

De manière tout à fait sage, les modélisateurs se sont avisés qu'il fallait développer les comparaisons intermodèles afin d'identifier les points de divergences entre ces modèles et de voir ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas dans leur simulation du réel.

Quand je dis "foirer ou presque", c'est une forme très triviale je l'admets de ma lecture de ces comparaisons intermodèles. Comprendre ce qui ne fonctionne pas est assurément réservé aux chercheurs eux-mêmes. Mais constater que cela ne fonctionne pas est un exercice ouvert à tous, du moins à tous ceux qui s'intéressent à l'actualité scientifique. Tu n'as pas besoin d'être docteur en biologie moléculaire pour comprendre la phrase "ce modèle ne réussit pas à reproduire la dynamique des métastases dans les tissus vasculaires". Tu n'as pas besoin non plus d'être docteur en physique pour comprendre la phrase :

""This study suggests caveats with respect to the ability of most presently available climate models in representing the statistical properties of the global scale atmospheric dynamics of the present climate and, a fortiori, in the perspective of modeling climate change." Lucarini 2006.

Mais bien sûr, tu peux toujours dire que Lucarini et al. ne sont pas habilités à produire ce genre de critiques sur les 19 modèles AR4. Ou, dans ta logique, que cette conclusion ne doit pas être connue car elle concerne seulement le petit monde des modélisateurs, les autres béotiens devant simplement lire le rapport IPCC/GIEC et dire amen aux éternels "progrès significatifs accomplis au cours des cinq dernières années".

De toute façon, avant même entrer dans le détail des modèles, que l'on puisse reproduire 19 courbes "correctes" des T 1900-2000 avec 19 paramétrages différents n'est pas de nature à convaincre le lecteur. Celui-ci se demande, s'il a un peu de bon sens : fort bien, mais sur ces 19 modèles qui ne peuvent tous avoir raison en même temps, lesquels sont les plus proches du réel et lesquels s'en éloignent le plus ? C'est-à-dire, lesquels collent au réel en gonflant / dégonflant artificiellement certains facteurs (ou en se trompant sur les échelles de discrétisation, etc.) ? On en vient justement aux comparaisons intermodèles... et l'on s'aperçoit avec frayeur que sur certains points analysés, aucun modèle ne semble de toute façon coller vraiment aux réanalyses.

C'est très encourageant en un sens, car on apprend beaucoup de ses erreurs. Mais cela met un petit bémol au degré de confiance attribuable aux reconstructions / projections fondées sur ces erreurs, non ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Afin d'essayer de mieux comprendre les sciences du climat, quelques questions :

1 - Qu'est-ce que la science ? (quelle est votre définition ?)

2 - Comment fonctionnent les chercheurs ?

3 - Qu'est-ce qu'une publication scientifique ?

4 - La science est-elle démocratique ? Est-elle basée sur des opinions ?

Un topic pour que chacun puisse y voir plus clair. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

voilà de la science

Résumé / Abstract

Le Cisaillement Centre Camerounais (C.C.C.) est un accident transcurrent ductile dextre dont l'évolution est pénécontemporaine des plissements NS et des nappestardi-panafricaines. Sa position médiane entre un bloc archéen stable au Sud et un bloc éburnéen réactivé au Nord semble marquer la limite paléogéographique entre ces deux blocs

Je pense que David n'aura pas de mal à nous l'expliquer

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

"L'une des caractéristiques les plus importantes de systèmes complexes est que la plus grande part de leur comportement intéressant est émergente."

En français, cette phrase ne veut strictement rien dire. (NDT default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> )

Je t'invite à le signaler à Gilles Delaygue (qui a traduit cet article de Gavin Schmidt) :

http://www.cerege.fr/tracorga/DELAYGUE/delaygueF.html

Tu peux te reporter à la version anglaise originale si tu ne comprends pas le sens de la version française.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

voilà de la science

Résumé / Abstract

Le Cisaillement Centre Camerounais (C.C.C.) est un accident transcurrent ductile dextre dont l'évolution est pénécontemporaine des plissements NS et des nappestardi-panafricaines. Sa position médiane entre un bloc archéen stable au Sud et un bloc éburnéen réactivé au Nord semble marquer la limite paléogéographique entre ces deux blocs

Je pense que David n'aura pas de mal à nous l'expliquer

Je te conseille de lire cet article pour y voir plus clair :

Le cisaillement centre camerounais. Rôle structural et géodynamique dans l'orogenèse panafricaine

http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=4948663

NB - Ton post est intéressant mais hors-sujet (merci default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> )

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je t'invite à le signaler à Gilles Delaygue (qui a traduit cet article de Gavin Schmidt) :

http://www.cerege.fr/tracorga/DELAYGUE/delaygueF.html

Tu peux te reporter à la version anglaise originale si tu ne comprends pas le sens de la version française.

A la décharge de Gilles Delaygue, la phrase originale est de toute façon assez creuse, malgré les italiques d'insistance indiquant au lecteur qu'il y a là une idée profonde :

One of the most important features of complex systems is that most of their interesting behaviour is emergent. It's often found that the large scale behaviour is not a priori predictable from the small scale interactions that make up the system.

Bien, ce qui émerge des interactions est plus intéressant que les interactions elles-mêmes.

En fait, pourquoi ? Une protéine est-elle "plus intéressante" en soi que l'alignement des 10.000 paires de bases qui la produisent ? Les variations des 10.000 paires sont-elles peu "intéressantes" alors qu'elles changent le produit final ? Que signifie finalement l'adjectif "intéressant" ?

Le problème du climat est qu'il n'atteint pas de toute façon ce degré de précision dans ses modèles (par rapport à la biologie que je cite en contre-exemple), comme l'explique l'article, compte-tenu de l'échelle du phénomène étudié et de la multiplicité des interactions pertinentes.

Donc finalement, on serait porté à déduire que les comportements les "plus intéressants" du climat échappent encore aux modèles.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

En fait, pourquoi ? Une protéine est-elle "plus intéressante" en soi que l'alignement des 10.000 paires de bases qui la produisent ? Les variations des 10.000 paires sont-elles peu "intéressantes" alors qu'elles changent le produit final ? Que signifie finalement l'adjectif "intéressant" ?

Si l'on étudie uniquement et de manière séparée les acides aminés, on est incapable de saisir les propriétés émergentes d'une protéine. Ce qui ne veut pas dire que l'étude des acides aminés est inutile, bien entendu.

Le tout plus que la somme des parties.

La phrase de G. Schmidt relative à l'émergence est très riche et fondamentale.

http://en.wikipedia.org/wiki/Emergence

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je t'invite à le signaler à Gilles Delaygue (qui a traduit cet article de Gavin Schmidt) :

http://www.cerege.fr/tracorga/DELAYGUE/delaygueF.html

Tu peux te reporter à la version anglaise originale si tu ne comprends pas le sens de la version française.

Comment fais-tu pour connaitre tous les traducteurs de RealClimate ?
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Si l'on étudie uniquement et de manière séparée les acides aminés, on est incapable de saisir les propriétés émergentes d'une protéine. Ce qui ne veut pas dire que l'étude des acides aminés est inutile, bien entendu.

Justement, ce qui intéressant dans ce cas est la mise au point de modèles incluant toute la dynamique de l'émergence, depuis la base chimique jusqu'au produit 3D hélices-feuillets-coudes en passant par les diverses étapes d'expression et de transcription.

En d'autres termes, l'objectif n'est pas de rester au constat "holiste" (et un peu magique) : le tout est plus que la somme des parties, mais bien d'identifier et de modéliser l'ensemble des paramètres menant de la partie au tout, dans un cadre physique et chimique cohérent.

Dans le climat, on en est où au juste ?

Comme le dit in fine le papier, on fait des réglages assez grossiers sur le "produit fini" (nébulosité par exemple), parce que l'on n'a pas les moyens informatiques de modéliser l'ensemble du processus à ses différentes échelles. Et de plus, on n'a pas encore dans ce cas des nuages toute la microphysique correcte, quand bien même on disposerait des supercalculateurs idoines.

Note bien que c'est tout à fait normal, on progresse à la lente mesure de ses capacités dans tous les domaines scientifiques. Disons que ce qui l'est moins (normal), c'est la présentation au public de la qualité des modèles actuels et des incertitudes y régnant encore. C'est exactement pour cela que Lindzen a démissionné, d'ailleurs, parce qu'il refusait d'endosser le ton très "sûr de lui" du résumé pour décideurs 2001. A ses yeux, un mensonge.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La modélisation climatique est-elle de la science?

http://www.realclimate.org/index.php?p=100

" A première vue, cela semble une question étrange (...) "

NB - Emergence : " L'une des caractéristiques les plus importantes de systèmes complexes est que la plus grande part de leur comportement intéressant est émergente. On s'aperçoit souvent que le comportement à grande échelle n'est pas prédictible a priori à partir des interactions à petites échelles qui composent le système "

Nommer "émergence" la propriété très classique d'un système à ne pouvoir être réduit au fonctionnement de ses parties est plus que largement connu.Il n'y a pas de quoi fouetter un chat.

D'autres propriétés des systèmes complexes pourraient être plus pertinentes à examiner : robustesse, symétrie, etc.

Quoiqu'il en soit la "modélisation" est une activité qui pour moi n'est pas qualifiable de science ou non science.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Quoiqu'il en soit la "modélisation" est une activité qui pour moi n'est pas qualifiable de science ou non science.

La science est une modélisation du "réel". L'intérêt de cette modélisation est qu'elle est accessible à nos sens et à notre capacité "opératoire" (ou abstraction), pour peu que l'on ait quelque culture scientifique...Le numérique n'est qu'une béquille, il ne change pas la nature ni le sens de la recherche.

En climato, la modélisation numérique est donc de la science.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Comment fais-tu pour connaitre tous les traducteurs de RealClimate ?

C'est le Grand Complot PE. default_flowers.gifdefault_sleeping.gif La secte des écolo-alarmistes affiliés à Al Gore... le sanguinaire. default_mad.gif

Il est tant de changer de planète, n'est ce pas PE ? default_laugh.pngdefault_blushing.gif

Pour enfin se retrouver entre gens libres et objectifs. default_stuart.gif

Élisons Crichton comme notre grand gourou pour accomplir cette sainte tâche. default_crying.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Dans le climat, on en est où au juste ?

En réponse à une question de Patricia, j'ai fait une liste des internautes qui fréquentent le forum et qui ont à mon avis des bases scientifiques solides. En toute honnêteté tu fais partie pour moi de ceux là, tu es le seul "sceptique" à avoir des raisonnements de bon niveau sur ce forum.

Ce qui est regrettable, c'est que tu reproches aux autres de manquer de rigueur et que parfois tu n'es pas du tout rigoureux, et volontairement. C'est à cause de cela que le débat devient parfois difficile et tendu avec toi. Etant donné que certaines personnes ne sont pas rigoureuses, tu considères, de fait, que tu as le droit de ne pas l'être. Si tu changeais sur ce point, si tu te contentais de dénoncer (en argumentant) les discours que tu qualifies de "catastrophistes" plutôt que d'imiter ceux que tu considères comme des manipulateurs, les débats pourraient prendre une autre couleur.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

En réponse à une question de Patricia, j'ai fait une liste des internautes qui fréquentent le forum et qui ont à mon avis des bases scientifiques solides. En toute honnêteté tu fais partie pour moi de ceux là, tu es le seul "sceptique" à avoir des raisonnements de bon niveau sur ce forum.

Ce qui est regrettable, c'est que tu reproches aux autres de manquer de rigueur et que parfois tu n'es pas du tout rigoureux, et volontairement. C'est à cause de cela que le débat devient parfois difficile et tendu avec toi. Etant donné que certaines personnes ne sont pas rigoureuses, tu considères, de fait, que tu as le droit de ne pas l'être. Si tu changeais sur ce point, si tu te contentais de dénoncer (en argumentant) les discours que tu qualifies de "catastrophistes" plutôt qu'à imiter ceux que tu considères comme des manipulateurs, les débats pourraient prendre une autre couleur.

Émergence, émergence, voici une émergence de commissaire politique.1) Le commissaire politique s'abritera derrière la notion d'honnêteté pour faire la liste des membres du groupe qui ont les connaissances suffisantes;

2) Le commissaire politique prendra toute mesure pour réformer les pratiques encore insuffisantes de certains membres. Il leur adressera pour cela une admonestation publique et attendra leur autocritique.

Et cela pour savoir ce qu'est "la science" ?

Comment peut-on avoir le culot de demander à tout un chacun sa "définition" de la science ?

Il y a des bibliothèques entières sur le sujet, des idéalistes allemands à Feyerabend en passant par Duhem, Koyré, MacKenzie, Gilles et combien d'autres.

La question n'a pas de sens commun et la dérive est insane.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La science est une modélisation du "réel". L'intérêt de cette modélisation est qu'elle est accessible à nos sens et à notre capacité "opératoire" (ou abstraction), pour peu que l'on ait quelque culture scientifique...

Le numérique n'est qu'une béquille, il ne change pas la nature ni le sens de la recherche.

En climato, la modélisation numérique est donc de la science.

C'est aussi mon avis; l'image de la béquille est intéressante.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

(holon @ 7/12/2006 - 17:07) *

La science est une modélisation du "réel". L'intérêt de cette modélisation est qu'elle est accessible à nos sens et à notre capacité "opératoire" (ou abstraction), pour peu que l'on ait quelque culture scientifique...

Le numérique n'est qu'une béquille, il ne change pas la nature ni le sens de la recherche.

En climato, la modélisation numérique est donc de la science.

Je ressens mal cette assimilation de la science à une modélisation, même s'il s'agit du "réel". Le statut du réel est heureusement hors sujet ici.Il manque à mon sens, la notion de loi qui est étrangement évacuée. La loi peut être empirique, elle peut être déduite d'une théorie, elle aura toujours le pas sur un modèle. C'est au modèle d'intégrer les lois.

Pour éclairer ceci, les lois de la réflexion et de la réfraction (Descartes ou Snell-Descartes) sont une chose, le modèle de la lumière en est un autre. Ces lois ont leur place dans les modèles de Fermat-Maupertuis (moindre action), de Huygens (ondulatoire) et de Maxwell (électro-magnétisme).

La même loi de relativité générale donne naissance à plusieurs modèles d'univers.

En climatologie, je crois savoir que les lois sont nombreuses, mal connues et parfois inconnues. Il ne faut donc pas s'étonner de voir les modèles prédictifs proliférer; un chercheur évalué doit produire. La recherche d'une loi est trop aléatoire pour fonder une carrière sur un tel coup de chance.

Comme l'écrivait Koyré, nous sommes en situation de science normale. La seule chose à faire est de raffiner encore et toujours en attendant le changement de paradigme dont on ne sait même pas s'il se produira.

Le "bon modèle" aura ses valeurs de sorties aussi proches possibles des observations, aux erreurs des observations d'entrée près.

Cette activité est plus que louable, toutefois elle ne pourra être que la recherche du modèle qui enveloppe au mieux les observés.

Le modèle aura au mieux une pertinence opératoire, tout comme l'on peut toujours faire l'approximation d'une courbe avec un polynôme de degré adéquat ou des fonctions circulaires qui n'ont aucun rapport avec la signification du phénomène.

Il ne faut pas désespérer le CNRS.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Quoiqu'il en soit la "modélisation" est une activité qui pour moi n'est pas qualifiable de science ou non science.

Pareil, c'est que du calcul.Le climat et son évolution sa modélisation, ne sont qu'une partie de la science météorologique
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je ressens mal cette assimilation de la science à une modélisation, même s'il s'agit du "réel". Le statut du réel est heureusement hors sujet ici.

Et pourtant le système à qui tu "appliques" des forces, dont tu considères la vitesse et l'accélération n'est qu'une vue de l'esprit. Certes l'efficacité prédictive de ces outils mathématiques ne cesse de nous étonner, mais sachons ultimement de quoi on parle : un jeu de mécano algébrique sur lequel l'ordinateur nous surpasse.Je ne dis pas que le cerveau fonctionne comme un ordinateur, mais un scientifique doit cheminer dans un "sentier balisé" de tel sorte que son produit final (article, théorie) puisse être théoriquement vérifié et/ou testé par un ordinateur.

En climato, ce test est la modélisation numérique.

La rupture se situe entre le "réel" et la science, pas entre la science et la modélisation numérique.

Et si quelques doutes subsistent sur la fiabilité des machines, il faut savoir qu'un cerveau et même un réseau de cerveaux peut se tromper.

Il manque à mon sens, la notion de loi qui est étrangement évacuée. La loi peut être empirique, elle peut être déduite d'une théorie, elle aura toujours le pas sur un modèle.

Lorsqu'une théorie scientifique est modélisée par les mathématiques (cas d'autant plus fréquent que la science est dure), une loi se confond avec une règle algébrique (et/ou analytique et/ou probabiliste et/ou topologique). La loi est modélisée, et le modèle (au sens où je l'entends) est fidèle à l'observation. Je crois que ta notion de modèle est un peu floue.
C'est au modèle d'intégrer les lois.

Pour éclairer ceci, les lois de la réflexion et de la réfraction (Descartes ou Snell-Descartes) sont une chose, le modèle de la lumière en est un autre. Ces lois ont leur place dans les modèles de Fermat-Maupertuis (moindre action), de Huygens (ondulatoire) et de Maxwell (électro-magnétisme).

La même loi de relativité générale donne naissance à plusieurs modèles d'univers.

Ce que tu appelles modèle est une interprétation intégrée (ou théorie) qui requière des hypothèses ou postulats. Rien à voir avec un modèle numérique en climato qui intégre les lois et ne "brode" pas (uniquement les lois) mais qui se heurte au phénomène de chaos et d'approximation. Il y a aussi les données que doit ingérer incessamment le modèle et les phénomènes naturels dont l'évolution est mal comprise (nébulosité et aérosols) mais ceci est un autre problème.Se prononcer sur les résultats de ces modèles numériques demande beaucoup d'expertise, je ne m'y hasarderai pas, contrairement à certains Charlots sur ce forum.

En climatologie, je crois savoir que les lois sont nombreuses, mal connues et parfois inconnues.

Non, les lois sont connues depuis longtemps. C'est le passage du local au global qui pose problème.
Il ne faut donc pas s'étonner de voir les modèles prédictifs proliférer; un chercheur évalué doit produire. La recherche d'une loi est trop aléatoire pour fonder une carrière sur un tel coup de chance.

La science a évoluée, nous en sommes à digérer (parfois numériquement) les lois decouvertes jusqu'au milieu du 20 ème siècle.
Comme l'écrivait Koyré, nous sommes en situation de science normale. La seule chose à faire est de raffiner encore et toujours en attendant le changement de paradigme dont on ne sait même pas s'il se produira.

C'est la Nature, avec l'Homme bien sûr, qui décide la vitesse de découverte de nouvelles lois. Quelque chose me dit qu'il y a tarissement...
Le "bon modèle" aura ses valeurs de sorties aussi proches possibles des observations, aux erreurs des observations d'entrée près.

Le Chaos interdit cette vision un peu mécaniste : il y aura toujours des fouchettes dans les prévisions. Le rôle des scientifiques est de réduire ces fourchettes au maximum des possibilités de la Nature.

Cette activité est plus que louable, toutefois elle ne pourra être que la recherche du modèle qui enveloppe au mieux les observés.

C'est déjà pas mal.
Le modèle aura au mieux une pertinence opératoire, tout comme l'on peut toujours faire l'approximation d'une courbe avec un polynôme de degré adéquat ou des fonctions circulaires qui n'ont aucun rapport avec la signification du phénomène.

Comme disait Thom, "prédire n'est pas expliquer". Cela n'est pas mon point de vue.Mais au fait, que veut dire "signification du phénomène" ? L'école de Copenhague nous a appris à nous méfier de cette notion.

Il ne faut pas désespérer le CNRS.

Surtout par les temps qui courent.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Et pourtant le système à qui tu "appliques" des forces, ......

Comme disait Thom, "prédire n'est pas expliquer". Cela n'est pas mon point de vue.

Mais au fait, que veut dire "signification du phénomène" ? L'école de Copenhague nous a appris à nous méfier de cette notion.

Surtout par les temps qui courent.

Merci pour ce jeu de réponses très personnelles.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Depuis le succès de l'effet papillon, on n'arrête pas de parler d'imprévisibilité, de chaos, d'effet déclencheur, de divergence (j'emploie exprès les termes français tout aussi valables que les termes anglais, et plus compréhensibles pour la plupart d'entre nous).

Pour moi, ces effets ne sont que le résultat de la mauvaise prise en compte de l'ensemble des paramètres importants.

Un phénomène important, énergétiquement parlant, ne fait que mettre en jeu un potentiel insuffisamment pris en compte au départ.

Par exemple, une faible puissance appliquée sur une détente suffit pour provoquer le départ d'un coup libérant une puissance très supérieure. On pourrait parler d'effet "gachette" et de "divergence". Mais en réalité, cette puissance a été préalablement enmagasinée dans la poudre de la cartouche, et l'énergie totale du système pouvait être connue avec précision avant le départ du coup.

La "pichenette" qui provoque la catastrophe ne peut la provoquer que parce qu'un système était à un niveau d'énergie potentielle (théoriquement calculable) et instable.

Pour résumer, les petites causes ne provoquent pas de grands effets. Et il faut toujours analyser le rapport réel et non pas apparent des forces.

Les "surprises" ne viennent que parce que tous les paramètres n'ont pas été pris correctement en compte.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est le Grand Complot PE. default_crying.gif :!: La secte des écolo-alarmistes affiliés à Al Gore... le sanguinaire. default_devil.gif

Il est tant de changer de planète, n'est ce pas PE ? default_alien.gifdefault_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pour enfin se retrouver entre gens libres et objectifs. default_flowers.gif

Élisons Crichton comme notre grand gourou pour accomplir cette sainte tâche. default_mad.gif

J'en frémis rien que d'y penser... Et ils sont tous de mèche ?
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...