Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

4 vagues destructrices à Royan lundi dernier


Messages recommandés

Rapporté par sud Ouest en ligne ce matin, une série de vagues déferlantes comme des rapides, lundi dernier sur Royan, qui ont détruit une partie des pontons. default_flowers.gif

INTEMPERIES. --Quatre vagues, atteignant jusqu'à 70 cm, ont provoqué lundi soir des dégâts conséquents, mais effacés en l'espace d'à peine 36 heures

... Les conséquences des quatre vagues qui se sont engouffrés lundi soir dans le port et le courant qu'elles ont engendré traduisent la violence du phénomène observé uniquement à Royan

PHOTOS PORT DE ROYAN

De loin, l'opération n'attire pas l'attention. Une grue sort de l'eau des charges, les dépose sur le quai des sabliers. « Quelqu'un qui ne serait pas au courant de ce qui s'est produit ne s'apercevrait de rien », constate David Passerault. Le directeur adjoint des activités portuaires tire une certaine fierté de la réactivité des agents techniques du port. A peine 36 heures après que la folle soirée de lundi, l'infrastructure portuaire a retrouvé un visage presque normal.

Lundi soir, le port a connu un épisode qui aurait pu s'avérer plus dévastateur encore. A 21 heures, 22 heures, 22 h 30 et 2 heures du matin, quatre vagues atteignant jusqu'à 70 cm de hauteur se sont engouffrées dans les bassins. « Toutes les cinq minutes, c'était approximativement 120 000 m3 d'eau qui entraient puis se retiraient du port, créant un courant qu'on estime à 12 noeuds. Devant la capitainerie, on aurait dit de véritables rapides. C'est bien simple, nos canots de service, équipés d'un moteur de 50 CV, n'arrivaient pas à remonter ce courant, alors qu'ils peuvent monter à 12 noeuds. »

David Passerault a mesure in situ la violence du phénomène. Il a voulu, avec l'un des agents techniques, reconnaître la situation depuis le plan d'eau. Un risque trop élevé. « On a mis quatre personnes qui vivent à l'année sur leur bateau et tous les personnels en sécurité. Mardi matin, de jour, nous avons découvert le spectacle. »

« Vrillé, tordu ». Devant la capitainerie, le ponton d'accueil, auquel est notamment amarré la vedette des Douanes, a disparu aux deux tiers. Disloquée par la violence du courant. Le ponton G, devant l'entrée du port, a subi lui aussi les outrages des vagues. « Tout est faussé, vrillé, tordu. » David Passerault est impressionné par la force développée par les vagues. Les mains de fer utilisées pour l'amarrage, « pourtant éprouvés à 40 tonnes, ont été tordues ! »

Une douzaine de bateaux amarrés au ponton G ont été endommagés. Repoussés vers le ponton F, ils ont à leur tour causé des dégâts. Quatre embarcations de cet autre ponton ont souffert. Dès mardi matin, une partie de ces bateaux privés de point d'attache a été déplacée dans le bassin du port de pêche, où l'administration du port pouvait disposer d'emplacements libres ces jours-ci. Les autres ont été « relogés » dans le vieux port.

Autre urgence : faire le ménage. Les tronçons de pontons éparpillés ça et là dans les bassins ont été d'abord solidement amarrés aux quais, puis très vite extraits du plan d'eau. Un spectacle étonnant menée avec diligence hier matin, depuis le quai des sabliers, fraîchement déserté par l'activité qui lui a donné son nom. Une aubaine, presque, même si le terme paraît galvaudé en de telles circonstances. « A la rigueur, heureusement que cet incident est survenu en automne », mesure David Passerault. « Nous n'allons pas être handicapés dans le fonctionnement du port. »

Déjà des devis. Les pontons meurtris hors de l'eau, les bassins ont retrouvé un visage presque habituel. La régie du port est déjà engagé sur un autre front, moins technique, plus administratif. « Dès mardi, un expert est passé constaté la situation, nous avons adressé une déclaration à notre assureur, écrit à tous les propriétaires de bateaux touchés. Nous avons même commencé à demander des devis aux fabricants de pontons », souligne David Passerault, rassuré, fier même, de la réactivité du personnel du port.

Au cours de cette folle soirée, 150 mètres linéaires de pontons ont été détruits. Une simple estimation, « à 50 mètres près », mais qui traduit les proportions atteintes par un phénomène « qu'ont connu certains anciens, ici ou dans d'autres ports, mais jamais de cette ampleur, en tout cas à Royan ». Phénomène qu'explique partiellement les conditions météorologiques au large lundi soir, où la houle atteignait 8,50 mètres.

« Tout est faussé, vrillé, tordu »

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Rapporté par sud Ouest en ligne ce matin, une série de vagues déferlantes comme des rapides, lundi dernier sur Royan, qui ont détruit une partie des pontons. default_flowers.gif

INTEMPERIES. --Quatre vagues, atteignant jusqu'à 70 cm, ont provoqué lundi soir des dégâts conséquents, mais effacés en l'espace d'à peine 36 heures

... Les conséquences des quatre vagues qui se sont engouffrés lundi soir dans le port et le courant qu'elles ont engendré traduisent la violence du phénomène observé uniquement à Royan

PHOTOS PORT DE ROYAN

De loin, l'opération n'attire pas l'attention. Une grue sort de l'eau des charges, les dépose sur le quai des sabliers. « Quelqu'un qui ne serait pas au courant de ce qui s'est produit ne s'apercevrait de rien », constate David Passerault. Le directeur adjoint des activités portuaires tire une certaine fierté de la réactivité des agents techniques du port. A peine 36 heures après que la folle soirée de lundi, l'infrastructure portuaire a retrouvé un visage presque normal.

Lundi soir, le port a connu un épisode qui aurait pu s'avérer plus dévastateur encore. A 21 heures, 22 heures, 22 h 30 et 2 heures du matin, quatre vagues atteignant jusqu'à 70 cm de hauteur se sont engouffrées dans les bassins. « Toutes les cinq minutes, c'était approximativement 120 000 m3 d'eau qui entraient puis se retiraient du port, créant un courant qu'on estime à 12 noeuds. Devant la capitainerie, on aurait dit de véritables rapides. C'est bien simple, nos canots de service, équipés d'un moteur de 50 CV, n'arrivaient pas à remonter ce courant, alors qu'ils peuvent monter à 12 noeuds. »

David Passerault a mesure in situ la violence du phénomène. Il a voulu, avec l'un des agents techniques, reconnaître la situation depuis le plan d'eau. Un risque trop élevé. « On a mis quatre personnes qui vivent à l'année sur leur bateau et tous les personnels en sécurité. Mardi matin, de jour, nous avons découvert le spectacle. »

« Vrillé, tordu ». Devant la capitainerie, le ponton d'accueil, auquel est notamment amarré la vedette des Douanes, a disparu aux deux tiers. Disloquée par la violence du courant. Le ponton G, devant l'entrée du port, a subi lui aussi les outrages des vagues. « Tout est faussé, vrillé, tordu. » David Passerault est impressionné par la force développée par les vagues. Les mains de fer utilisées pour l'amarrage, « pourtant éprouvés à 40 tonnes, ont été tordues ! »

Une douzaine de bateaux amarrés au ponton G ont été endommagés. Repoussés vers le ponton F, ils ont à leur tour causé des dégâts. Quatre embarcations de cet autre ponton ont souffert. Dès mardi matin, une partie de ces bateaux privés de point d'attache a été déplacée dans le bassin du port de pêche, où l'administration du port pouvait disposer d'emplacements libres ces jours-ci. Les autres ont été « relogés » dans le vieux port.

Autre urgence : faire le ménage. Les tronçons de pontons éparpillés ça et là dans les bassins ont été d'abord solidement amarrés aux quais, puis très vite extraits du plan d'eau. Un spectacle étonnant menée avec diligence hier matin, depuis le quai des sabliers, fraîchement déserté par l'activité qui lui a donné son nom. Une aubaine, presque, même si le terme paraît galvaudé en de telles circonstances. « A la rigueur, heureusement que cet incident est survenu en automne », mesure David Passerault. « Nous n'allons pas être handicapés dans le fonctionnement du port. »

Déjà des devis. Les pontons meurtris hors de l'eau, les bassins ont retrouvé un visage presque habituel. La régie du port est déjà engagé sur un autre front, moins technique, plus administratif. « Dès mardi, un expert est passé constaté la situation, nous avons adressé une déclaration à notre assureur, écrit à tous les propriétaires de bateaux touchés. Nous avons même commencé à demander des devis aux fabricants de pontons », souligne David Passerault, rassuré, fier même, de la réactivité du personnel du port.

Au cours de cette folle soirée, 150 mètres linéaires de pontons ont été détruits. Une simple estimation, « à 50 mètres près », mais qui traduit les proportions atteintes par un phénomène « qu'ont connu certains anciens, ici ou dans d'autres ports, mais jamais de cette ampleur, en tout cas à Royan ». Phénomène qu'explique partiellement les conditions météorologiques au large lundi soir, où la houle atteignait 8,50 mètres.

« Tout est faussé, vrillé, tordu »

Quelle est la cause de ces vagues que l'on peut apparenter à un petit raz-de-marée ??? J'ai lu que l'on pouvait observer de pareils phénomènes à cause de trombes se situant proche du rivage, mais ici étant donnée les horaires très distants, j'ai du mal à comprendre...Florent.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ben je sais pas trop... J'avais pas du tout pensé aux trombes, mais vu la période et vu la récente douceur exceptionnelle c'est vrai que ça serait pas impossible.

Sud Ouest parle juste des "intempéries" de lundi dernier. Comme le temps a été pas mal agité ces derniers temps... Peut-être une tempête au large a-t-elle pu provoquer ça ? L'article parle de houle de 8,50 m, ça peut peut-être suffire.

Comme tu le fais remarquer, c'est vrai que les horaires distants posent question aussi. On pourrait alors penser à une succession de trombes (?). En plein jour, cela aurait été repéré et certainement mentionné dans l'article, mais comme c'était en pleine nuit...

Toujours d'après Sud Ouest, le phénomène semble relativement connu par les anciens.

Concernant la situation météo de cette journée, j'ai rien relevé de spécial dans mon suivi. Si météo perturbée il y avait, ça devait se cantonner au large.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonsoir Nicolas 17/69 Intéressant mais il me semble avoir déjà lu un phénomène identique sur le forum mais c'est bien loin.je crois en méditerranée ?. Actu nous sommes 130 sur le forum peut-êtrte nous aurons un éclaircissement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

8 m 50 de houle au large, il se peut que ça y ait contribué, mais je remarque la très faible hauteur de ces vagues pour en arriver à autant de casse.

Il a dû y avoir un énorme volume d'eau impliqué, de la surface jusqu'aux fonds ; comme dans le contexte d'un raz de marée d'origine sismique.

D'éventuels faibles séismes éventuels en Atlantique, non répertoriés...(??) A vérifier.

Si les trombes marines portaient invariablement tels effets, nos côtes auraient bigrement souffert d'autant que ces phénomènes météo sont relativement "courants".

A commencer par le golfe de St-Malo, et le metar de Jersey qui répertoriait à certaines époques 2 ou 3 trombes dans une même année...

Et puis il y a un an quand ces 2 trombes avaient surgi d'un coup à Dinard, nous n'avions pas eu de tel raz de marée, et même nous n'avions rien eu du tout.

Discussion intéressante, à étoffer.

A +

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

8 m 50 de houle au large, il se peut que ça y ait contribué, mais je remarque la très faible hauteur de ces vagues pour en arriver à autant de casse.

Il a dû y avoir un énorme volume d'eau impliqué, de la surface jusqu'aux fonds ; comme dans le contexte d'un raz de marée d'origine sismique.

D'éventuels faibles séismes éventuels en Atlantique, non répertoriés...(??) A vérifier.

Il y a bien eu un épisode sismique sur cette période au sud (Açores) et Nord (Londres) Açores lundi (Monday, November 27, 2006 at 02:06:41 PM - London, Lisbon) et du côté des Pyrénées il y a des secousses signalées déjà depuis la semaine dernière sur catnat des répliques ont eu lieu le 26 ceci peut laisser supposer qu'il y a en effet une activité sismique sur des failles mais pas très bien analysées
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

8 m 50 de houle au large, il se peut que ça y ait contribué, mais je remarque la très faible hauteur de ces vagues pour en arriver à autant de casse.

Il a dû y avoir un énorme volume d'eau impliqué, de la surface jusqu'aux fonds ; comme dans le contexte d'un raz de marée d'origine sismique.

D'éventuels faibles séismes éventuels en Atlantique, non répertoriés...(??) A vérifier.

Si les trombes marines portaient invariablement tels effets, nos côtes auraient bigrement souffert d'autant que ces phénomènes météo sont relativement "courants".

A commencer par le golfe de St-Malo, et le metar de Jersey qui répertoriait à certaines époques 2 ou 3 trombes dans une même année...

Et puis il y a un an quand ces 2 trombes avaient surgi d'un coup à Dinard, nous n'avions pas eu de tel raz de marée, et même nous n'avions rien eu du tout.

Discussion intéressante, à étoffer.

A +

Deux grandes hypothèses en effet :- séisme de faille sous-marine

- trombe marine

J'ai exclu les séismes parce que j'ai pensé à une faille loin sur l'Atlantique puisque le séisme n'a pas été ressenti à Royan. Ca colle mal parce que seul la zone maritime proche de Royan a été touchée : un raz-de-marée venu du large aurait dû affecter tout le littoral atlantique et non pas seulement une zone isolée.

Concernant les trombes maintenant, je connais mal le mécanisme, mais le phénomène de raz-de-marée consécutif existe : peut-être faut-il qu'il s'agisse de très fortes trombes (supérieures à F2). Là encore une énigme subsiste puisque le phénomène de raz-marée à eu lieu trois fois : cependant c'est à étudier, car plusieurs ondes peuvent parfois être générées et elle n'arrivent pas forcément en même temps. Le problème est que nous avons ici un décalage de plusieurs heures qui laisse penser que nous avons eu affaire à plusieurs phénomènes.

Avis aux spécialistes si il y en a...

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Depuis j'ai pensé aussi à une sorte de mini séisme marin au large qui aurait pu déclencher ça... Le littoral charentais et particulièrement l'île d'Oléron sont réputées pour être à "risques" question de ça. Or Royan sans être en face d'Oléron n'en est pas loin.

Et du coup, ça expliquerait aussi les horaires décalés. Des répliques du séisme... Tiens, ce qui serait intéressant à voir, c'est si les vagues qui ont suivi la première ont été moins fortes ou égales. Les répliques d'un séisme, elles, sont toujours moins fortes. Et même si elles ont été d'intensité égale, j'ai appris dans un docu TV que le rapport intensité du séisme/survenue de raz-de marée n'est pas forcément proportionnel.

Pour ce qui est des trombes, c'est Florent plus haut qui a évoqué en premier cette possibilité. Les trombes marines en tant que phénomène ponctuel pourraient aussi expliquer les horaires décalés, en l'absence de séisme décelé. Même si toutes les trombes ne provoquent pas forcément ce genre de phénomène, on pourrait le supposer pour des trombes particulièrement puissantes ?... Ou alors suivant un certain trajet ?

Et puis ça m'amène à me poser une autre question : étant donné que les tm sont directement liées à la chaleur des eaux, peuvent-elles survenir la nuit ?

L'énigme est très intéressante mine de rien.Pour moi, l'hypothèse de loin la plus vraisemblable reste celle du mini-séisme. Le journal n'en a pas parlé, mais peut-être que ça viendra...

La deuxième hypothèse la plus vraisemblable, en rapport avec mes quelques déductions et ce que dit Florent plus haut, reste celle des trombes. Mais il aurait alors probablement fallu des trombes particulièrement puissantes, et en série, et la nuit... ça fait beaucoup de conditions.

[edit] mon message vient de croiser celui de Florent default_whistling.gif . Effectivement j'avais pas pensé à tout concernant les séismes. C'est vrai que la vague était très localisée, ce qui fait davantage penser à l'hypothèse des trombes. Un séisme va provoquer des vagues circulaires qui vont ensuite en s'amplifiant. Et du coup, je crois moi aussi que c'est au moins tout le littoral du centre ouest qui aurait pu être touché (??)

Je vais guetter mes prochaines newsletter de Sud Ouest. Peut-être aura-t-on rapidement la réponse de l'énigme.

Et si on faisait des paris, tiens ? default_shifty.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

la configuration de l'estuaire peut aussi expliquer que les "ondes sismiques" ont propagé la vague sur l'embouchure (vent, etc.) il faut voir avec les spécialistes.

Il peut y avoir aussi une explication par rapport aux rayons cosmiques du 26 novembre fortement énergétiques. Ils auraient pu provoquer cette "distorsion marine", mais là encore il faut consulter les spécialistes

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J'avais pas vu que Patricia Régnier a mentionné des séismes qui ont eu lieu ce jour-là, aux Açores et sur les Pyrénées. Leur emplacement n'en fait pas des causes directes possibles, mais ça laisse supposer qu'il ait pu y en avoir aussi en Atlantique.

Cependant, ça n'explique pas pour autant le caractère très localisé du phénomène à Royan.

Bon alors, ce topic a déjà passé une soirée et au moins un "pic de connexion". Y a quelqu'un de compétent qui pourrait nous donner sinon une réponse sûre, au moins des hypothèses ? Les remarques de Cotissois et patricia sont venues entre temps redonner de l'eau (c'est le cas de le dire default_whistling.gif ) au moulin de l'hypothèse "séisme".

[EDIT] je viens de recevoir la newsletter de Sud Ouest, ya rien.

Si des Charentais possèdant l'édition papier pouvaient nous donner quelques infos éventuelles, ce serait cool.

Autrement, ne reste plus qu'à voir s'il y a eu effectivement un séisme en Atlantique ce jour-là, mais ça ne tranchera pas pour autant.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Frontenay rohan rohan

epatante cette enigme ! default_clover.gif

je pencherais plus pour la version d'un petit séisme marin au large des cotes charentaises, cette onde de choc aurait répercuter sur l'embouchure de l'estuaire de la Gironde ramenant ces series de vagues sur la zone portuaire de Royan. Sur les communes voisines, peu de risque d'avoir des dégâts vu qu'il n'y a que des plages.

Il n'y a pas de forumeurs charentais inférieurs qui auraient un peu plus d'informations à apporter ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bon pour en avoir le coeur net, j'ai fait une recherche sur le site du Réseau National de Surveillance Sismique http://renass.u-strasbg.fr/ . Probablement la même recherche que celle déjà effectuée par Patricia.

J'ai trouvé des séismes dans le 64 (vers Tarbes je crois) dans le 63 aussi au NW de Clermont-Ferrand (bienvenue dans un monde qui bouge ! default_clover.gif ), d'autres encore dans les îles Kouriles en Russie... Mais je n'ai rien trouvé en Atlantique, susceptible d'avoir provoqué ce fichu truc à Royan.

La houle à elle toute seule ne me paraît pas susceptible elle non plus d'avoir déclenché ça. D'ailleurs le journal n'en parlait qu'en tant que cause partielle.

Reste l'hypothèse des trombes...

Mais j'ai quand même du mal à lâcher celle du possible séisme. Pour ma part, je garde les deux hypothèses sous le coude, tant que je n'ai pas eu confirmation de l'absence avérée de séisme en Atlantique. Et j'en reste là pour l'instant.

On verra bien par la suite...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bon pour en avoir le coeur net, j'ai fait une recherche sur le site du Réseau National de Surveillance Sismique http://renass.u-strasbg.fr/ . Probablement la même recherche que celle déjà effectuée par Patricia.

J'ai trouvé des séismes dans le 64 (vers Tarbes je crois) dans le 63 aussi au NW de Clermont-Ferrand (bienvenue dans un monde qui bouge ! default_clover.gif ), d'autres encore dans les îles Kouriles en Russie... Mais je n'ai rien trouvé en Atlantique, susceptible d'avoir provoqué ce fichu truc à Royan.

La houle à elle toute seule ne me paraît pas susceptible elle non plus d'avoir déclenché ça. D'ailleurs le journal n'en parlait qu'en tant que cause partielle.

Reste l'hypothèse des trombes...

Pour ma part, je garde les deux hypothèses sous le coude, tant que je n'ai pas eu confirmation de l'absence avérée de séisme en Atlantique. Et j'en reste là pour l'instant.

On verra bien par la suite...

C'est bien probable d'autant plus qu'il peut aussi y avoir la cause des rayons cosmiques (reconnus par les scientifiques comme agents responsables d'évenement climatique brutal) ce qui permettrait également d'expliquer un phénomène type "trombe", (comme au Philippines en miniature) à voir ?

(la liste d'autres séismes sont sur le site américia USGS

Europe:

Sunday, November 26, 2006 at 05:58:09 PM - London, Lisbon

Sunday, November 26, 2006 at 06:58:09 PM - Madrid, Rome, Berlin, Warsaw

Sunday, November 26, 2006 at 07:58:09 PM - Kiev, Istanbul, Athens

Sunday, November 26, 2006 at 08:58:09 PM - Moscow, St. Petersburg

Europe:

Monday, November 27, 2006 at 02:06:41 PM - London, Lisbon

Monday, November 27, 2006 at 03:06:41 PM - Madrid, Rome, Berlin, Warsaw

Monday, November 27, 2006 at 04:06:41 PM - Kiev, Istanbul, Athens

Monday, November 27, 2006 at 05:06:41 PM - Moscow, St. Petersburg)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Si l'hypothèse séisme semble être écarté, un tsunami peut aussi se former à cause d'un glissement de terrain sous-marin qui ne serait pas forcément détecté par les sismographes.

Enfin merci pour l'info, c'est intéressant à savoir que des phénomènes comme çà peuvent se produire. default_clover.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Si l'hypothèse séisme semble être écarté, un tsunami peut aussi se former à cause d'un glissement de terrain sous-marin qui ne serait pas forcément détecté par les sismographes.

Enfin merci pour l'info, c'est intéressant à savoir que des phénomènes comme çà peuvent se produire. default_clover.gif

hypothèse intéressante. En outre ce qu'à souligné Patricia est tout à fait juste... étant donné la situation de Royan, toute onde circulant sur l'eau a pu être amplifié localement par l'estuaire. Il n'est donc pas finalement exclu que le phénomène ait touché une zone plus large...Florent.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le glissement de terrain, c'est une hypothèse intéressante. Pour les trombes j'ai réfléchi : une série de trombes à la fois puissantes et proches du rivage, même la nuit, je crois que ça se serait remarqué.

Le glissement de terrain me paraît plus probable, mais il y a juste cette question que je vous pose : est-ce qu'un glissement de terrain peut être responsable de 4 vagues successives à quelques heures d'intervalle ?

Si j'ai des nouvelles, je vous le dirai. default_blink.png

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci de m’accueillir ponctuellement sur votre site.

Après avoir lu toutes les théories exposées au sujet des vagues de Royan par les différents intervenants, je me risque à soumettre la mienne. Une hypothèse de plus.

Agé de 53 ans, j’ai grandi et vécu de longues années sur le bord de la grande conche face au port de Royan et j’ai connu l’époque où, à l’entrée, il y avait un platin rocheux. La plage de la grande conche était une longue plage de sable très fin d’une largeur régulière allant du Front de Mer à Vallières.

Considérons deux éléments :

1-Dans le lit d’un cours d’eau, s’il y a un ostacle, un rocher, du sable se dépose en aval de celui-ci.

2- Il existe depuis très longtemps un courant nord-sud qui longe la côte (d’où la pointe de Bonne Anse) et qui vient mourir sur la grande conche. Si mes souvenirs ne me font pas défaut, nos professeurs de sciences au Lycée Zola, messieurs Guillermain et Lahondère,( à qui je rends hommage au passage), nous apprenaient que ce sable était composé pour grande partie de minéraux provenants de la Loire et non de la Garonne.

Au fil des ans, le port s’est aggrandit et les arches de la jetée du bac ont été obstruées, ce qui a ammené l’ensablement de la plage au niveau du front de mer. Le courant nord-sud contournant le port (le « rocher »),renvoyé par les eaux de la Gironde, au lieu de longer la conche s’est mis a la frapper en son milieu, de plus en plus violemment au niveau de l’hotel Océanic...Et le sable partait en mer...

Face à la disparition de la plage à cet endroit, on a coûteusement réensablé. Mais tous les hivers du sable repart au large...On en remet au bulldozer...

Mais où part donc ce sable ? A mon humble avis sur le banc de Saint-Georges qui grossit de ce côté là.

Conclusion (il est temps !) :

Banc de S-G .= sable grossier de Garonne + 1 couche de sable trés fin de l’ancienne plage + 1 couche du nouveau sable plus ou moins bien collé par les courants. Cela fini par s’effondrer, peut-être pour une cause extèrieure(n’oublions pas les vagues de 8,5m au large). Un effondrement de dune de sable sur ou sous l’eau se passe en plusieurs étapes.

Simple hypothèse mais regardez la position du banc, constatez l’ouverture du port vers le sud-ouest et non vers le large, prenez en compte l’aspect local du phénomène...

N’étant pas enseignant dans une discipline scientifique, je n’affirme rien. Je suis simplement sûr de bien connaître cette conche qui m’a vu grandir.

Le port indirectement la cause de ce qu’il vient de lui arriver ? La nature s’est vengée gentillement, pour cette fois ! NEMO

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Banc de S-G .= sable grossier de Garonne + 1 couche de sable trés fin de l’ancienne plage + 1 couche du nouveau sable plus ou moins bien collé par les courants. Cela fini par s’effondrer, peut-être pour une cause extèrieure(n’oublions pas les vagues de 8,5m au large). Un effondrement de dune de sable sur ou sous l’eau se passe en plusieurs étapes.

Très intéressante cette hypothèse, aucune objection à faire. Comme quoi les causes locales... Merci pour cet éclaircissement Nemo. default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Très intéressante cette hypothèse, aucune objection à faire. Comme quoi les causes locales... Merci pour cet éclaircissement Nemo. default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je suis d'accord aussi, cela semble très plausible comme hypothèse...Le reportage télévisé disaient que les anciens sur place connaissaient le phénomène pour l'avoir déjà vécu... Peut-être en les interrogeant cela permettrait de confirmer définitivement cette piste.

Florent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je comprends mieux si c'était un tsunami parce que des simples vagues de 70cm...

Peut être que l'embouchure de la Gironde a accentué le phénomène (?) en concentrant les ondes qui venaient du large.

Les tsunamis ne sont pas tous aussi spectaculaires que ceux survenus dans l'océan indien fin 2004 par exemple.La plupart mesurent quelques dizaines de cm de hauteur,même lorsqu'ils atteignent le littoral.Mais la puissance est nettement supérieure à celle d'une simple vague. default_dry.png
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ce sujet mériterait d'être approfondi. Fréquentant souvent les plages à coté de Dieppe NO , j'ai vu souvent au mois d'aout journées calmes mer ( d'huile ) et puis trois quatre vagues comme celle de Royan genre houle, pas de bateaux au loin , rien . Pourqu'oi ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...