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petits ages glaciaires


stalbuck
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J'ouvre ce sujet afin de discuter des différentes hypothèses expliquant les petits ages glaciaires et aussi plus particulièrement, pour l'une des hypothèses, celle d'une baisse de l'activité solaire.

- Queles sont les différentes hypothèses expliquant ce phénomène?

L'hypothèse du soleil est la plus courante, mais il me semble qu'il y en a d'autres, quelles sont elles?

-Par rapport à l'hypothèse solaire, quels sont les connaissances qui permettent d'expliquer l'absence de taches solaires (et donc une activité plus faible), durant ces périodes.

L'hypothèse de Williams et Torrent est celle du barycentre. Quelle autre hypothèse existe pour expliquer ce phénomène pour ceux qui pensent que ce n'est pas la bonne expplication?

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ÉTUDE DE LA VARIABILITÉ SOLAIRE À LONG TERME, Par Anne VIGOUROUX

Thèse à label européen soutenue le vendredi 27 septembre 1996 à l'Observatoire de Nice

Directeurs de thèse : Philippe Delache puis Claus Frohlich et Eric Fossat

Sommaire : http://www.obs-nice.fr/vigouroux/theseAV/node1.html

Résumé : Nombre d'observatoires possède des données précieuses relatives à l'étude du Soleil. Ces données concernent le diamètre apparent, l'évolution journalière du nombre de taches et du flux radio à 10,7 cm, la mesure de l'irradiance totale et spectrale, la mesure du champ magnétique, etc. Des analyses de ces données ont déjà été menées afin, notamment, de découvrir la présence éventuelle de fréquences particulières et de rechercher les corrélations possibles entre les variations des diverses quantités mesurées. Le but ultime de ces études est d'améliorer notre compréhension des mécanismes sous-jacents de la machine Soleil. Un des objectif de cette thèse a été de tenir compte de la non-stationnarité des phénomènes de l'activité solaires en utilisant une méthode de traitement plus adaptée que l'analyse de Fourier : l'analyse en ondelettes. Appliquée à l'étude du diamètre solaire apparent, cette technique s'est révélée plus appropriée au traitement et à l'analyse de ce signal et a permis de discriminer efficacement le bruit de l'information utile. Une analyse similaire, faite sur le nombre de Wolf disponible depuis 1749, a montré que le cycle solaire de onze ans doit, de préférence, être décrit dans un plan temps-fréquence ou dans un plan de Fourier qui prenne en compte une large bande de fréquences. La deuxième partie de la thèse est consacrée à l'étude comparative de divers indicateurs de l'activité, originaires de différentes couches de l'enveloppe solaire. Les méthodes développées ont permis de mieux mettre en évidence la complexité des mécanismes qui sont à la base de la variation de l'irradiance totale. Ces analyses s'inscrivent dans le cadre d'une meilleure interprétation et modélisation de cet indicateur du flux lumineux émis par le Soleil qui est, potentiellement, à l'origine des variations climatiques terrestres.

Petit Âge Glaciaire

Terme employé pour la première fois a la fin des années 1930 par Matthes (1939) pour décrire une large période de temps de la fin de l'Holocene, période pendant laquelle des avancées significatives des glaciers ont été observées. Dans les revues de climatologie, le Petit Âge Glaciaire est utilisé désormais pour caractériser un intervalle récent allant d'environ 1300-1450 ans ap. J.C. jusqu'à environ 1850-1900, période pendant laquelle des conditions généralement froides sont observées en Europe et ailleurs. La définition exacte de cette période varie dans la littérature scientifique, et ce terme est souvent employé par les paléoclimatologues et les glaciologues sans que des dates précises ne le contraigne.

L'attribution de ce terme aux échelles régionales est compliqué par des variations significatives a cette échelle spatiale des changements de température, changements dus a l'influence de modes de variabilité climatique comme l'Oscillation Nord Atlantique et l'El Niño-Oscillation Australe. En effet, l'utilité de ce terme pour la description de changements a l'échelle régionale a été mis en cause (voir par exemple : Jones, P.D., Mann, M.E., Climate Over Past Millennia, Reviews of Geophysics, 42, RG2002, doi: 10.1029/2003RG000143, 2004 et références incluses). Un certain nombre de "mythes" ou exagérations peuvent toujours être trouvés dans la littérature au sujet de cette période climatique [voir Jones and Mann, 2004]. Celles-ci incluent par exemple les périodes de glaciation de la Tamise (NdT : pour plus de détails se reporter a la définition originale). Il est également suggéré que le froid extrême du "Petit Âge Glaciaire" empêcha la navigation dans le passage du Nord-Ouest au début du 19ème siècle, mais une étude exhaustive des relevés des explorateurs dans la région ne fournit aucune évidence indicatrice de conditions anormalement froides en regard des conditions modernes. http://www.realclimate.org/index.php/archi...ice-age-lia/fr/

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J'ouvre ce sujet afin de discuter des différentes hypothèses expliquant les petits ages glaciaires et aussi plus particulièrement, pour l'une des hypothèses, celle d'une baisse de l'activité solaire.

Tu parles des PAG.

Pourrais-tu donner la chronologie de ces différents PAG? (on connait bien celui de 1650 environ mais les autres?)

Sur quelle reconstruction de température se baser de plus pour apprécier ces différentes périodes?

Ce n'est pas la même chose si on considère Mann et Moberg par exemple.

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Tu parles des PAG.

Pourrais-tu donner la chronologie de ces différents PAG? (on connait bien celui de 1650 environ mais les autres?)

Sur quelle reconstruction de température se baser de plus pour apprécier ces différentes périodes?

Ce n'est pas la même chose si on considère Mann et Moberg par exemple.

Si tu voir quand on eu lieu les petit age glaciaire tu les a ici : http://la.climatologie.free.fr/glaciation/glaciation1.htm et c'est en moyenne tout les 150-200 ans environs qu'ils on lieu mis a part des exeptions ou bien des ages glaciaires que je connais et donc n'ai pas mis dans le schema.

Williams

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Si tu voir quand on eu lieu les petit age glaciaire tu les a ici : http://la.climatologie.free.fr/glaciation/glaciation1.htm et c'est en moyenne tout les 150-200 ans environs qu'ils on lieu mis a part des exeptions ou bien des ages glaciaires que je connais et donc n'ai pas mis dans le schema.

Williams

Le schéma que tu indiques en lien est erroné : le petit âge glaciaire n'est pas une mini-glaciation. Le mettre par exemple sur le même plan que la glaciation globale de Würm est vraiment osé. L'Holocène est un interglaciaire, dans son intégralité." Le Petit Âge Glaciaire est utilisé désormais pour caractériser un intervalle récent allant d'environ 1300-1450 ans ap. J.C. jusqu'à environ 1850-1900, période pendant laquelle des conditions généralement froides sont observées en Europe et ailleurs

http://www.realclimate.org/index.php/archi...ice-age-lia/fr/ "

A propos de l'évolution de la température terrestre depuis 400 000 ans :

Fig1-CO2_and_Temp2sm.gif

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Posté(e)
Nord du Gard - Saint-Ambroix - Alt: 151 m

http://la.climatologie.free.fr/glaciation/glaciation1.htm

Il toujours intéressant de faire remarquer à quel point la Température du Globe a pu monter et descendre dans des valeurs extrèmes, sans que l'homme n'y soit pour rien !

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Par rapport à la chronologie qu'on voit sur le site de Williams, on voit que ces petits refroidissements sont tout de meme fréquents, et que le dernier s'est terminé il y a déja plus de 150 ans.

A mon avis il est assez important d'étudier la question, car si le phénomène devait se reproduire les prochaines années, et meme si son impact n'est pas assez important pour inverser le réchauffement, s'il ne fait que l'atténuer, à votre avis qui profitera de l'occasion pour dire que les modèles sont faux et que le réchauffement qui est censé s'accélérer s'atténue. Il faudrait dans ce cas etre près à expliquer que le réchauffement anthropique n'est pas en cause, mais que le soleil l'attenue temporairement, histoire que les efforts qui sont pour l'instant déja insuffisants, ne s'arretent pas tout simplement.

Bref je pense qu'il est utile de savoir si un tel phénomène a des chances de se reproduire prochainement, d'essayer d'évaluer son impact, afin de pouvoir expliquer le moment venu (si ce moment vient), qu'il est important de continuer à essayer de baisser les émissions de GES, et de bien montrer que ce qui a déja été étudié n'est pas remis en question, par un nouveau phénomène externe et temporaire.

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Par rapport à la chronologie qu'on voit sur le site de Williams, on voit que ces petits refroidissements sont tout de meme fréquents, et que le dernier s'est terminé il y a déja plus de 150 ans.

A mon avis il est assez important d'étudier la question, car si le phénomène devait se reproduire les prochaines années, et meme si son impact n'est pas assez important pour inverser le réchauffement, s'il ne fait que l'atténuer, à votre avis qui profitera de l'occasion pour dire que les modèles sont faux et que le réchauffement qui est censé s'accélérer s'atténue. Il faudrait dans ce cas etre près à expliquer que le réchauffement anthropique n'est pas en cause, mais que le soleil l'attenue temporairement, histoire que les efforts qui sont pour l'instant déja insuffisants, ne s'arretent pas tout simplement.

Bref je pense qu'il est utile de savoir si un tel phénomène a des chances de se reproduire prochainement, d'essayer d'évaluer son impact, afin de pouvoir expliquer le moment venu (si ce moment vient), qu'il est important de continuer à essayer de baisser les émissions de GES, et de bien montrer que ce qui a déja été étudié n'est pas remis en question, par un nouveau phénomène externe et temporaire.

Et bien cher stalbuck il va falloir que tu demandes à Wiliams et Torrent ce qu'ils en pensent.

Apparemment leur thèse ne serait pas si farfelue qu'elle en a l'air.

Voir ce, très important , lien.

Ils devraient donc pouvoir te dire la future période de refroidissement avec pas mal de précision. default_flowers.gif

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A mon avis il est assez important d'étudier la question, car si le phénomène devait se reproduire les prochaines années, et meme si son impact n'est pas assez important pour inverser le réchauffement, s'il ne fait que l'atténuer, à votre avis qui profitera de l'occasion pour dire que les modèles sont faux et que le réchauffement qui est censé s'accélérer s'atténue. Il faudrait dans ce cas etre près à expliquer que le réchauffement anthropique n'est pas en cause, mais que le soleil l'attenue temporairement, histoire que les efforts qui sont pour l'instant déja insuffisants, ne s'arretent pas tout simplement.

C'est drôle mais quand je lis une telle phrase, je répondrais que ce serait justement les tenants du RC anthropiques qui profiteraient de l'occasion pour dire que les modèles sont faux ou "rudimentaires" ou "simplistes" et ne prennent pas suffisamment en compte des éléments mal connus tel que les cycles solaires soleil, la nébulosité, la NAO ou la PDO... Hansen nous a déjà fait le coup quand il affirmait en 1988 que la température allait augmenter à un rythme de 0,25 à 0,35°C par an. Et puis en voyant que le rythme réel n'est que de 0,05°C/an (soit 5 à 7x moins que prévu !), il se justifie en disant que le déséquilibre radiatif ne se traduit "pas encore" par une hausse de température grâce à l'inertie des océans qui stockent la chaleur. Mais depuis que Lyman a trouvé que les océans perdent massivement la chaleur ces 2 dernières années sans qu'on comprenne pourquoi, de l'ordre de 1W/m2 (alors Hansen affirmait, d'après les modèles, qu'ils en gagneraient -0,8W/m2), on attend toujours une nouvelle explication.

Parce qu'il ne faut pas se tromper, jusque là déjà, la sensibilité selon la théorie des GES anthropiques est au moins 3x plus forte que prévue (0,75°C/W/m2 au lieu de 0,2°C/W/m2 observé). Depuis 1998, la température n'augmente plus. S'il y a un refroidissement dans le futur, ce qu'aucun modèle n'a prévu, ce serait alors de la mauvaise foi que de continuer à prétendre que les GES ont l'influence qu'on leur prête. La difficulté se pose déjà dès maintenant avec le fait que le forçage par les GES est incapable d'expliquer:

- la période de refroidissement entre 1940 et 1975

- le refroidissement de la péninsule antarctique depuis 1980

- l'évolution de la température de la troposphère (prise par satellite donc avec une bien meilleure résolution spatiale que la température de surface)

tropo_temp.gif

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Alors là chapeau Météor.

Je n'ai pas l'habitude de lancer des fleurs ici, mais sur ce coup je vais me le permettre.

C'est tout de même assez épatent, de se démener pour trouver et publier ici des documents scientifiques qui accréditent une hypothèse à laquelle tu ne croyais pas et à laquelle tu étais opposé. Preuve une fois de plus de ton intégrité intellectuelle.

Merci.

Pour le reste, en partant du principe que l'hypothèse est valide et que les calculs de Williams nous donnent le début du phénomène dans les toutes prochaines années, il faudrait pouvoir évaluer son impact.

Sera-t-il imperceptible tant le réchauffement anthropique est important, le ralentira-t-il simplement, le stoppera-t-il, ou bien inversera-t-il temporairement la tendance ?

Pour l'évaluer il faudrait déjà regarder ce que le phénomène a provoqué dans le passé. Le problème est que c'était il y a tout de même assez longtemps, qu'il y a une différence assez notable entre les diverses reconstructions (Mann et autres). Ensuite, le phénomène était il simplement local (Europe principalement), ou global comme certaines études (il me semble) le montre.

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Alors là chapeau Météor.

Je n'ai pas l'habitude de lancer des fleurs ici, mais sur ce coup je vais me le permettre.

C'est tout de même assez épatent, de se démener pour trouver et publier ici des documents scientifiques qui accréditent une hypothèse à laquelle tu ne croyais pas et à laquelle tu étais opposé. Preuve une fois de plus de ton intégrité intellectuelle.

Merci.

pour être honnête je cherchais sur google des renseignements sur les cycles de De Vries, Gleissberg,..afin de tenter une réponse pour prévoir la prochaine anomalie.

Je suis tombé là-dessus et çà m'aurait gêné de ne pas en parler.

Bon on peut me soupçonner aussi de vouloir me donner le beau rôle.

On s'en sort plus. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais c'est vraiment pas le cas.

Il faudra surveiller de près cette conférence. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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A mon avis il est assez important d'étudier la question, car si le phénomène devait se reproduire les prochaines années, et meme si son impact n'est pas assez important pour inverser le réchauffement, s'il ne fait que l'atténuer, à votre avis qui profitera de l'occasion pour dire que les modèles sont faux et que le réchauffement qui est censé s'accélérer s'atténue.

Si un modèle de prévision du climat ne prévoit pas correctement le climat, il est médiocre. Inutile d'être sceptique pour énoncer cette évidence.

Sinon, pour répondre à la question initiale, je ne connais pas d'autres explications que les variations solaires pour les refroidissements pluridécennaux (forçage radiatif) comme pour les glaciations récentes (forçage surtout orbital). Paradoxalement, l'origine et les mécanismes exacts des variations solaires en dehors des cycles de Milankovitch sont encore très mal connus.

A titre d'illustration de l'imprévisibilité solaire, cette page (en français) : 2005, année proche du minimum du cycle de Schwabe en cours, semble avoir connu une forte activité.

http://www.cidehom.com/science_at_nasa.php?_a_id=221

Une autre page assez complète du CNES (en français également) sur certaines explorations en cours :

http://smsc.cnes.fr/Fr/shm.htm

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je remercie chaudement Stalbuck et Meteor, le premier pour m'avoir averti par mail et Meteor pour l'info qu'il apporte, je ne sais vraiment pas quoi dire ce soir, je suis à la fois euphorique et ému ...

Météor a droit à toute mon estime, je savais et avais souligné son honneteté fondamentale et sa veritable demarche scientifique certainement la plus rigoureuse de tous les intervenants d'Infoclimat.

Williams se joint à moi et va aussi je pense mettre un petit mot de remerciements.

Au départ nous avons exploré cette voie, Williams a fait l'essentiel des calculs, sans lui je n'aurais jamais pu qu'emettre l'hypothèse, je pressentais que les forces cinetiques externes etaient sans doute la cause des mouvements de convection qui animent le dynamo solaire.

Il est évident qu'il n'y a pas que cela, mais ceci me semblait ne pas pouvoir être ignoré, en tout cas je suis ravi que des scientifiques arrivent aux mêmes conclusions.

Je fais des excuses aussi à Meteor pour avoir ete blessant dans un passé récent, il merite bien mieux que cela, personne ne connait tout sur tout, l'essentiel est de vouloir apprendre, de vouloir comprendre, ne pas nier, toujours douter, toujours chercher est la véritable demarche scientifique.

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merci Meteor pour ce lien et de reconnaitre les calculs et les preuves de l'effet du barycentre du Systeme solaire sur la variation de l'activite du soleil et de son effet sur le climat.

Cette semaine je vais justement rediger sur mon site cela pour que tout le monde comprend au mieux les liens entre tout ceci.

Williams

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merci Meteor pour ce lien et de reconnaitre les calculs et les preuves de l'effet du barycentre du Systeme solaire sur la variation de l'activite du soleil et de son effet sur le climat.

Williams

- Il n'y a pas de preuves de l'effet du barycentre du Systeme solaire sur l'activité solaire (/index.php?s=&showtopic=16198&view=findpost&p=350508'>voir ici la réponse de Gavin Schmidt à Ian Wilson en septembre 2006 ) - Cette hypothèse demeure cependant intéressante.

- Il est par contre connu que la variation de l'activite du soleil a un effet sur le climat. Personne ne le conteste. Quand on augmente (ou on diminue) le "chauffage solaire", il est naturel que la température augmente (ou diminue).

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je suis à la fois euphorique et ému ...

Il est à mon sens préfèrable de vérifier ses sources avant de s'emballer default_rolleyes.gif
toujours chercher est la véritable demarche scientifique

Oui tout à fait.

Et en ce qui concerne l'effet barycentre sur l'activité solaire et sur le climat terrestre, il y a vraiment tout à construire.

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merci Meteor pour ce lien et de reconnaitre les calculs et les preuves de l'effet du barycentre du Systeme solaire sur la variation de l'activite du soleil et de son effet sur le climat.

Cette semaine je vais justement rediger sur mon site cela pour que tout le monde comprend au mieux les liens entre tout ceci.

Williams

Je suis ravi de voir aussi que l'on avance...
A titre d'illustration de l'imprévisibilité solaire, cette page (en français) : 2005, année proche du minimum du cycle de Schwabe en cours, semble avoir connu une forte activité.

http://www.cidehom.com/science_at_nasa.php?_a_id=221

Imprévisibilité ? Pas si sûr... Une fois que l'on a mis en évidence les possibles effets du barycentre du système solaire à l'échelle du cycle solaire moyen undécennal jusqu'au cycle moyen de Gleissberg de 180 ans, on peut étudier à l'échelle des cycles solaires, l'effet de marée planétaire au sein du système solaire. Et ainsi, on peut comprendre les variations du rythme undécennal du soleil.On comprend alors que ce maintient de l'activité solaire encore en 2005 n'est peut-être pas un hasard et que le présent cycle risque fort de s'allonger bien plus que prévu théoriquement, ce qui est d'ailleurs le préalable observé au cours des siècles derniers à une baisse de l'activité solaire moyenne du cycle suivant.

A voir ici :

/index.php?s=&showtopic=16180&view=findpost&p=341614'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=341614

Florent.

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Les convictions de Williams et de Torrent ont abouti à quelque chose, je ne peux qu'applaudir vigoureusement applaud.gif

et bravo pour l'intégrité des personnes qui ont apporté ces confirmations default_rolleyes.gif et plus particulièrement à Meteor default_sorcerer.gif

Dès 2005, nous avions déjà soulevé le problème et les raisons étaient avancées :

Même si nous sommes quelques uns à annoncer un refroidissement possible du à des variations de l'activité solaire, il faut savoir que ce peut être aussi un élément declencheur, actuellement nous nous retrouvons dans une configuration identique à celle de la veille du petit age glaciaire appelé aussi minimum de Maunder, qui a eu lieu il y a 360 ans, or ceci correspond exactement à deux cycles d'un mouvement du soleil autour de son barycentre qui est de 179 à 180 ans.

Cela correspond à un des cycles constatés, pour résumer le premier est le cycle de Schwabe, 11 ans en moyenne, le plus connu qui correspond d'ailleurs à la durée de révolution de Jupiter, planète qui représente plus de la moitié de la masse de toutes les planètes du systeme solaire.

Ensuite le cycle de Gleissberg, durée contatée entre 80 et 90 ans.

Puis le cycle de Suess qui nous intéresse dont nous avons determiné que la périodicité était étrangement identique à celle du cycle du barycentre du systeme solaire.

Je peux sans grand risque annoncer que nous allons avoir une activité solaire faible pour au moins deux décennies.

Si le basculement climatique dont vous parlez se produit durant cette periode, à savoir libération de grandes quantités de méthane du permafrost, fonte de la banquise et arrêt de la Derive Nord Atlantique du Gulf Stream alors le mécanisme de glaciation faisant suite au réchauffement brutal par effet de bascule pourrait s'en trouver encore accentué.

Souvenons nous que le petit Age Glaciaire s'est produit sur la base de la simple baisse de l'activité solaire alors que le taux de CO2 était bien inferieur à l'actuel, seules des éruptions volcaniques ont pu accentuer le phénomène, en dehors de ça rien d'autre.

Mais il faut savoir que la constante solaire a baissé à ce moment là d'environ 1/1000 ce qui a entrainé un refroidissement de 0,4 à 0,5° sur l'hémisphère nord dont on a pu reconstituer les données de l'epoque.

En ce qui concerne la hausse constatée actuelle de 0,6° environ le tiers soit 0,2° sont dus à une augmentation de l'activité solaire au cours du XXe siècle, ceci dit ce cycle à la hausse se termine, mais il faut aussi remarquer que sur les dernières années la hausse s'accélère conduisant aux phénomenes qu'on observe.

le Petit Age Glaciaire a démarré en fait en 1645 et s'est poursuivi jusqu'en 1705, durant toute cette période il y a eu une quasi disparition des taches solaires et simultanément un arrêt du Gulf Stream, je ne me prononce pas sur la coincidence des deux phénomènes mais les faits sont là, ce que j'ai étudié avec Williams d'Infoclimat a été de tenter de trouver une cause astronomique à cette disparition des taches solaires, suite à une idée de Williams sur la position du barycentre du système solaire et les variations de la position du Soleil par rapport à ce centre de gravité pour voir s'il y avait un lien avec les cycles longs du Soleil, je vais les rappeler ci dessous:

Cycle de Schwabe durée environ 11 ans.

Cycle de Gleissberg durée entre 80 et 90 ans.

Cycle de Suess durée estimée de 180 à 200 ans.

Les planètes qui joueraient le plus grand rôle dans les variations du barycentre sont les 4 planètes géantes du systeme solaire, Jupiter, Saturne, Neptune et Uranus.

Je continue mon explication, sachant que le retour de conditions quasi identiques des positions du barycentre est de 179 ans il nous a semblé que nous tenions quelque chose en ce qui concernait le cycle de Suess.

De plus pour le cycle de Schwabe rappelons que la revolution de Jupiter est d'un peu plus de 11 ans, Jupiter possède un champ magnetique trés intense, or c'est tous les 11 ans que le Soleil voit son champ magnétique s'inverser.

Les calculs nous ont été indiqués par des passionnés d'Astronomie sur Astrosurf, avec les méthodes de calculs astronomiques qui lui ont été fournies. Williams a établi des graphiques Excel.

Et c'était flagrant, on a pu déduire que l'activité solaire était bien en liaison avec la position du Soleil autour du barycentre, et que l'activité baissait sur les phases longues du cycle de Schwabe qui est théoriquement de 11 ans mais varie en fait de durées allant de 9 à 14 ans.

Pour le cycle de Gleissberg pas de corrélation trouvée mais je le soupconne de n'être qu'une harmonique du cycle de Suess sa période serait donc de fait de 90 ans dans ce cas.

Il faut distinguer cette question du barycentre qui est un centre de gravité du systeme solaire de la question des marées éventuellement provoquées par les planètes proches, c'est une autre théorie et bien plus courte dans le temps et qui fait appel à des calculs de forces differentes basés sur le cube de la distance tandis que le barycentre lui fait appel à des calculs basés sur la gravitation universelle et basés sur le carré de la distance.

Comment le barycentre peut il influer sur l'activité solaire alors que l'action gravitationnelle est faible en regard des phenomenes internes et à la surface du soleil ?

Ma theorie repose sur le deplacement du soleil autour de la Galaxie, en fait c'est le systeme solaire entier qui se déplace selon la resultante de ses masses et la résultante de ces masses se trouve être son barycentre.

Cela conduit le soleil lui même à avoir une trajectoire hélicoïdale autour de ce barycentre et non lineaire, je présume que ces variations de cap peuvent exercer des contraintes internes dans sa masse et induire des variations d'activité selon s'il est excentré ou aligné par rapport à cette trajectoire donc proche ou loin du barycentre.

Or lors des minima des cycles de Suess que nous avons verifiés et modelisés, le soleil se trouve quasiment aligné ou trés peu excentré, il entre d'ailleurs en ce moment dans une configuration proche du barycentre et ne s'en eloignera qu'aprés 2020 et encore ne sera pas non plus trés excentré jusqu'en 2050.

Mais durant la periode 2005/2017 il sera quasiment confondu avec le barycentre, je prévois une periode de trés faible activité, tout simplement parce que 1645+360 = 2005 or le barycentre a une periode de 180 ans et correspondait bien au minimim de Suess qui a précédé le fameux petit age glaciaire appelé aussi Minimum de Maunder.

Ce que je pense par contre c'est que certaines configurations astronomiques et l'activité solaire pourraient être le coup de pouce à des variations climatiques de plus grande ampleur sur Terre en interraction avec ses propres equilibres ou déséquilibres. (Torrent)

http://www.laterredufutur.com/html/modules...cle&sid=152

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34230 Paulhan - Centre Hérault

C'est en effet un peu d'histoire, datant de ma premiere explication de la theorie elaborée avec Williams lorsque je suis arrivé sur la Terre du Futur, sans jamais renier d'ailleurs mon attachement et mon appartenance à Infoclimat qui est LA REFERENCE, par la suite Williams est aussi venu sur la TDF, elle est principalement un club de reflexion ou nous avançons en tant que partisans d'une approche contestataire.

Etre contestataire ce n'est pas se couler dans le moule, ce n'est pas accepter toutes les idées reçues ou les vents dominants, qu'ils soufflent d'une rive ou de l'autre, surtout à l'heure ou la tentative de recuperation des grands enjeux ecologiques est évidente et sent parfois le soufre et il m'est difficile de croire à la soudaine prise de conscience de certains et à leur sincérité.

Je tiens à souligner ceci, il n'y a guère de sites plus attachés à la defense de l'environnement que la Terre du Futur, les adeptes de la croissance infinie, les negateurs du saccage de la nature et ceux qui prétendent à des aspects positifs du réchauffement ne sont pas particulièrement les bienvenus dans ce laboratoire d'idées.

Mais ce qui importe aussi le plus c'est l'amitié, cette amitié que je partage aussi avec beaucoup de membres d'Infoclimat.

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Mais ce qui importe aussi le plus c'est l'amitié, cette amitié que je partage aussi avec beaucoup de membres d'Infoclimat.

Vous y croyez tellement à l'effet barycentre sur le climat terrestre que cela conduit presque à jouer le rôle du bourreau de vous donner des arguments scientifiques indiquant qu'il n'y a pas de preuve.

Mais il y a tellement peu de gens passionés par les sciences (et en recherche de manière personnelle et volontaire) que votre enthousiasme et votre esprit d'équipe font plaisir à voir. Sincèrement default_flowers.gif

The lure of solar forcing

(L'attrait du forçage solaire)

http://www.realclimate.org/index.php/archi...-solar-forcing/

" ...The widespread predisposition to believe that there must be a significant link and a lack of precise knowledge of past changes are two ingredients that can prove, err...., scientifically troublesome. Unfortunately they lead to a tendency to keep looking for the correlation until one finds one. When that occurs (as it will if you look hard enough even in random data) it gets published as one more proof of the significant impact that solar change has on climate... "

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

La théorie du barycentre ne nous appartient plus, d'autres bien plus calés que nous sauront mieux en determiner les conséquences, en affiner les causes, préciser les mecanismes.

Partant d'une simple idée de verifier s'il pouvait y avoir un lien possible, nous avons abouti à la conclusion qu'il y en avait certainement un et tenté d'etablir une methode prédictive.

Il faut maintenant attendre la conférence en question ou les choses seront précisées avec une rigueur et des moyens, des connaissances bien plus étendues que les notres.

Mais qu'importe la gloire lorsque tombe la nuit, lorsque les etoiles brillent au ciel de notre espoir, idées mortes, idées neuves d'aujourd'hui, vieilles de demain et qui ne sont qu'un battement d'ailes. Celui d'une hirondelle traversant l'azur et la portant vers de nouveaux rivages, ceux de l'inconnu.

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Partant d'une simple idée de verifier s'il pouvait y avoir un lien possible, nous avons abouti à la conclusion qu'il y en avait certainement un et tenté d'etablir une methode prédictive.

Et c'est très bien vu. Il fallait y penser default_flowers.gif
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le Petit Age Glaciaire a démarré en fait en 1645 et s'est poursuivi jusqu'en 1705, durant toute cette période il y a eu une quasi disparition des taches solaires et simultanément un arrêt du Gulf Stream, je ne me prononce pas sur la coincidence des deux phénomènes mais les faits sont là

Tu dois te tromper. Il y avait disparition des tâches solaires, ça c'est incontestable, mais un arrêt du Gulf Stream ou de la circulation thermohaline, certainement pas (au passage, le GS est généré par le vent et la rotation de la Terre, pour qu'il s'arrête, il faudrait qu'il n'y ait plus de vent et que la Terre s'arrête de tourner !).La fois où on est à peu près sûr que le convoyeur océanique s'est arrêté, c'était il y a environ 8000 ans où une rupture brutale de digues naturelles des lacs Agassiz et Ojib en Amérique du Nord, avait provoqué le déversement soudain de plus de 100.000 km3 d'eau douce dans la mer de Labrador. On suppose que que cet événement a provoqué une perturbation majeure dans la circulation thermohaline ce qui a entraîné un refroidissement de la région pendant presque 500 ans.

Actuellement, le rytme de fonte de la glace du Groeland, c'est entre 10 et 200 km3... par an, selon les études, on ne peut pas vraiment parler de perturbation majeure.

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Les recherches de Ian Wilson de l'Université du Queensland méridional, Australie indiquent des oscillations de type harmonique dans les differents cycles observés du Soleil.

Voyons la traduction du document en question:

"Nous croyons que les périodicités sont naturellement produites quand les 59.6 ans, 19.86 ans et 11.86 cycles dans le mouvement solaire souffrent la modulation d'amplitude supprimée par porteur simple de bande latérale. Nous postulons que c'est le cycle à plus long terme de De Vries de 178.7 ans dans le mouvement solaire qui fournit cette modulation d'amplitude."

Mes anciennes connaissances en radio me reviennent et ce sont bien elles qui sont à la base dailleurs de ma reflexion par analogie.

Nous avons une phase fondamentale qui est la phase du cycle de Vries de 178,7 ans.

Les autres valeurs de cycles inferieurs sont en effet toutes des valeurs harmoniques pures:

178,7/59,6 = harmonique 3

178,7/19,86 = harmonique 9

178,7/11,86 = harmonique 15

A une fraction de decimale prés ces valeurs sont exactes et trop précises mathematiquement pour être dues au hasard.

Nous sommes bien dans le cas de figure d'une vibration harmonique de tres basse frequence au niveau gravitationnel.

Le pas lui même entre ces cycles harmoniques est remarquable, il est d'un facteur 3 9 15 et est donc de 6.

Par ailleurs cet harmoniques sont impaires et excluent les nombres premiers, normal puisque ces nombres ne peuvent pas eux mêmes être des multiples autres que d'eux mêmes et de 1 et peuvent pas donner eux mêmes un autre niveau harmonique.

La superposition des phases devrait nous en apprendre davantage.

J'avoue que je ne m'attendais pas à une pareille precision mathématique, ce soir cela m'interroge et amène de nouvelles questions.

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