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Les climats du Groenland et de l'Antarctique sont liés


david3
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David devait nous expliquer

Je ne suis pas à ta botte Charles, le contrat dont tu parles n'existe pas.Lis déjà les articles que j'ai rapporté sur le forum. Tu y trouveras de nombreuses éléments de réponse à tes questions. Merci. default_w00t.gif

Et si l'on en revenait au sujet du post : Arctique et Antarctique à la lumière des événements D-O.

Tu te trompes de sujet. Ici tu es dans le forum évolution du climat.Le sujet de ce topic en clair :

Greenland warming could melt Antarctic ice

Le réchauffement du Groenland peut faire fondre la glace Antartique

http://www.cosmosmagazine.com/node/837

Des climats du passés...à l'évolution future du climat

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Je ne suis pas à ta botte Charles, le contrat dont tu parles n'existe pas default_w00t.gif

Lis déjà les articles que j'ai rapporté sur le forum. Merci.

Je les lis, mon cher David. Donc, pour la nième fois, tu ne me réponds pas. Remarque j'ai l'habitude : quand je te pose une question de fond sur une de tes assertions, soit tu te réfères à la réponse d'un autre, soit tu republies ad nauseam les mêmes papiers, soit tu signales que d'autres n'ont pas répondu à certaines questions... bref, impossible d'avoir une réponse directe et simple de ta part, ce qui épargnerait du temps et du pixel.

Tant pis. Je continuerai quand même à t'interroger à l'occasion, histoire que les internautes se fassent une idée de tes méthodes de discussion. D'ici là, tes non-réponses permettent de conclure provisoirement :

- que le rapprochement entre le va-et-vient des événements D-O et la situation actuelle est une vue de l'esprit fondée sur rien de solide ;

- que le rapport Stern ne fournit pas d'analyse détaillée coûts-bénéfices selon les différents scénarios de T2100 ;

- que la référence à ces événements ou à ce rapport comme des arguments définitifs sur l'ampleur des catastrophes présentes et à venir est une simple rhétorique.

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Le sujet de ce topic en clair :

Greenland warming could melt Antarctic ice

Le réchauffement du Groenland peut faire fondre la glace Antartique

http://www.cosmosmagazine.com/node/837

Des climats du passés...à l'évolution future du climat

On peut discuter de la véracité de cette théorie mais le cheminement est assez simple.

Le réchauffement du Groenland peut entraîner, suivant son intensité, la fonte de quantités plus ou moins importantes de glace et donc l'introduction d'eau douce dans le milieu océanique arctique.

Certains modèles prévoient un arrêt complet de la THC (avec hystérésis) à partir de 0.1Sv d'eau douce.(bien que la moyenne de ces modèles donne plutôt, de mémoire, 0.2-0.3Sv)

Ce débit de 0.1 Sv pourrait être fourrni par la fonte du Groenland en 648 ans.

C'est une fonte, certes très rapide, qui semble peu réaliste dans l'état actuel de nos connaissances.

Mais ne préjugeons pas.

Encore qu'elle pourrait être soutenue par l'augmentation des précipitations prévues dans l'Arctique en général.

Toutefois, sans atteindre de telles extrémités, pas mal de scenarii prévoient un ralentissement sensible de la THC et ce pour 2100.

La découverte de liens entre le Groenland et l'Antarctique lors des DO, auparavant subodorée, semble être démontrée par les découvertes récentes signalées par CM.

Si on regarde la circu océanique globale il n'est pas déraisonnable d'envisager une "accumulation" de chaleur dans la zone Pacifique-sud et donc antarctique.

Cette accu de chaleur ayant comme corrolaire un réchauffement induit de l'Antarctique.

Tout cela ne me semble pas trop tiré par les cheveux et même dans un certain sens, logique.

en tous cas cela ne me choque pas default_w00t.gif

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Toutefois, sans atteindre de telles extrémités, pas mal de scenarii prévoient un ralentissement sensible de la THC et ce pour 2100.

Remonte un peu sur le topic avec un papier du CNRS et les mesures de Bryden.

Tu verras que d'après eux (CNRS) les modèles du GIEC sont mauvais car ils ne prennent pas en compte la fonte des glaces !

Bryden à mesuré une baisse de 30% de la THC ces dernières années, même si le jeu de mesure est trop faible pour conclure quelque chose.. on voit bien que les modèles du GIEC pour la THC sont mauvais et dans l'erreur (c'est le CNRS qui le dit ça, eux ils ont modélisé l'importance des glaces et l'effet de sueil).

Il faudra donc attendre encore un peu avant de savoir si la THC

commence déjà à diminuer comme l'a prétendu peut-être un peu hâtivement l'océanographe

anglais Harry Bryden. Ce dernier a montré, avec un jeu de mesures trop court pour vraiment

conclure, que la THC avait diminué de 30% ces dernières années. Or les modèles ne montrent

pas une telle diminution pour l'heure

actuelle mais dans quelques décennies.

Deux hypothèses peuvent expliquer ce désaccord :

(i) l'échantillon d'observations est effectivement trop court, et

ce que Bryden a vu est juste une oscillation interne du système dont la période d'oscillation est

de l'ordre de la décennie ;

(ii) les modèles ne représentent pas bien certains processus amplificateurs, au niveau de la dynamique océanique ou bien au niveau des forçages de l'océan de surface.

Plaidant en faveur de cette seconde hypothèse est le fait que peu de modèles participant au GIEC-2007 ne prennent en compte la fonte des glaciers, or nous avons montré avec une équipe de chercheurs français du LSCE que la prise en compte de cette fonte pouvait avoir une forte influence sur la diminution de la THC7. De plus nos résultats ont aussi montré que ce terme de fonte des glaciers pouvait amener le modèle à passer un seuil, et conduire la THC vers un arrêt presque total pour au moins 500 ans.

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Remonte un peu sur le topic avec un papier du CNRS et les mesures de Bryden.

Tu verras que d'après eux (CNRS) les modèles du GIEC sont mauvais car ils ne prennent pas en compte la fonte des glaces !

Bryden à mesuré une baisse de 30% de la THC ces dernières années, même si le jeu de mesure est trop faible pour conclure quelque chose.. on voit bien que les modèles du GIEC pour la THC sont mauvais et dans l'erreur (c'est le CNRS qui le dit ça, eux ils ont modélisé l'importance des glaces et l'effet de sueil).

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raison de plus default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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On peut discuter de la véracité de cette théorie mais le cheminement est assez simple.

(…)

Tout cela ne me semble pas trop tiré par les cheveux et même dans un certain sens, logique.

en tous cas cela ne me choque pas default_w00t.gif

Merci de réponse, c’est toujours agréable d’avoir une discussion normale.

D’abord, les travaux récents sur D-O trouvent une anticorrélation entre T Groenland et T antarctique. Si on les « plaque » sur la réalité actuelle, je ne vois pas comment on peut aboutir à un double réchauffement. Au mieux, si la fonte du Groenland en venait à ralentir sérieusement la THC (donc à réchauffer l’océan austral), cela aurait pour conséquence de refroidir l’HN et notamment l’Arctique (dans la logique du va-et-vient D-O). Dans ce cas, il faudrait estimer le bilan perte/gain de ces deux phénomènes pour avoir une idée des conséquences sur le niveau de la mer (pour faire fondre autre chose que les marges antarctiques, il faut un sacré paquet de chaleur).

Ensuite, il y a le fait que l’on ne peut justement pas « plaquer » une analyse paléo des événements D-O sur la réalité actuelle, comme voudrait le faire David. On ne connaît pas exactement la nature, ni l’intensité ni la localisation du forçage ayant conduit aux événements D-O. La circulation générale n’est sans doute pas la même en période glaciaire et en période tempérée (pas plus que ne le sont les forçages orbitaux du soleil et leurs rétroactions, les forçages CO2 et leurs rétroactions, l’albédo, etc.). Rapprocher ainsi deux situations très différentes me « choque », pour reprendre ton terme, car c’est la porte ouverte à n’importe quelle généralisation spéculative (côté sceptique, je peux dire que les cycles longs du soleil vont très probablement aboutir à un terrible coup de froid vers 2050, et que l’on doit réchauffer d’urgence la Terre pour éviter les conséquences toujours catastrophiques de ce froid ; je pense que tu serais « choqué » par ce genre d’acrobaties intellectuelles).

Enfin, il y a les ordres de grandeur que tu signales concernant la THC et les débats en cours pour savoir si elle a bougé d’un iota depuis 50 ans. Cela n’empêche pas de spéculer sur une baisse de 20-30% en 2100 (après tout, spéculer sur les projections des modèles avant même de mieux les accorder aux évolutions du réel semble être devenu le principe dominant du débat climatique). Mais dans ce cas, une spéculation ouverte ne se fait pas qu’avec le poste « réchauffement », encore moins avec les raccourcis de certains genre :

fonte Groenland… > baisse THC… > fonte Antarctique… > catastrophes en chaîne (tipping points)… > +15°C (Hansen)… > urgence d’agir… > soutenons Nicolas Hulot…

La THC concerne tous les bassins océaniques et tous les continents qui les bordent. Si l’on parle d’un ralentissement, on regarde les conséquences partout, pas seulement là où le catastrophisme ambiant se focalise.

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D’abord, les travaux récents sur D-O trouvent une anticorrélation entre T Groenland et T antarctique. Si on les « plaque » sur la réalité actuelle, je ne vois pas comment on peut aboutir à un double réchauffement. Au mieux, si la fonte du Groenland en venait à ralentir sérieusement la THC (donc à réchauffer l’océan austral), cela aurait pour conséquence de refroidir l’HN et notamment l’Arctique (dans la logique du va-et-vient D-O). Dans ce cas, il faudrait estimer le bilan perte/gain de ces deux phénomènes pour avoir une idée des conséquences sur le niveau de la mer (pour faire fondre autre chose que les marges antarctiques, il faut un sacré paquet de chaleur).

Ok.C'est là qu'on arrive à la limite du genre de raisonnement simpliste que j'ai tenu.

Si l'on poursuit dans le simplisme (intérêt?) on pourrait penser que le bilan global au niveau fonte et réchauffement doit être nul.

C'est l'intérêt des modèles de simulation que d'essayer de quantifier en tenant compte des différents temps de réponse du système.

Pas facile et je me garderais bien d'en tirer des conclusions autres qu'ayant trait à des changements régionaux default_w00t.gif

Et encore, le fait de "tirer des conclusions" serait très présomptueux de ma part.

Ceci dit il est intéressant, à mon sens, de considérer aussi ce que peuvent être les conséquences locales d'un phénomène plus global.

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Au passage, les tenants du RC anthropique pourraient-il expliquer pourquoi, alors que la consommation de fossile est "exponentielle", responsable de l'augmentation "catastrophique" de GES, pourquoi le CO2 atmosphérique augmente seulement de manière linéaire ?

capturer2fx7.jpg

Je ne sais pas qui a dit que l'augmentation de C fossile était exponentielle entre 1974 et 2005.

Si l'on regarde l'évolution depuis 1750 par exemple on peut trouver quelque choses qui ressemble à une courbe exponentielle.

Mais pour reprendre cette période 1974-2005, j'ai repris les chiffres de Mauna Loa dispo sur CDIAC et NOAA.

J'ai ainsi établi un autre graphe concernant l'augmentation relative annuelle en %/an de CO2 à Mauna Loa de 1974 à 2005.

augrelat7405maunaloabo0.jpg

Ce graphe laisse apparaître une tendance égale à 0.0059x + 0.3459

Si on l'exprime en fraction cela fait :

5.9 10^-5x + 3.459 10^-3

on a donc l'équation suivante :

dc/c = 5.9 10^-5tdt +3.459 10^-3dt

si on intègre on a :

log(c/c0)=1/2(5.9 10^-5(t-t0)^2) + 3.459 10^-3(t-t0)

pour t =100, t0=5 et c0= 380 ppm

cela donne:

log(c/380) = 0.266 + 0.329 = 0.595

c= 689 ppm en 2100.

Cela fait partie des hypothèses tout à fait vraisemblables.

Sous réserve que je me sois pas trompé bien sûr default_flowers.gif

Il me semble que nous sommes en plein dans le scénario A1B (ISAM model reference)

Ce dernier prévoyait en 99 : 380ppm en 2005, nous y étions , 685 ppm en 2090 et 717 ppm en 2100.

Depuis pas mal de temps c'est bien le scénario qui me parait le plus vraisemblable.

Et je ne suis pas le seul à le penser.

Si je reprends par contre l'évolution prévue des températures entre 1990 et 2010 A1B donne 0.3°C d'augmentation, soit 0.15°C/décennie pour cette période.

La base de données NOAA me donne 0.223 °C/décennie entre 1990 et 2005.

(faudrait refaire avec les autres bases de données)

Nous serions donc légèrement en avance sur A1B au niveau des températures.

Mais pour le moment cela me semble "tenir la route".

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Je ne sais pas qui a dit que l'augmentation de C fossile était exponentielle entre 1974 et 2005.

Si tu reprends les posts de David, tu dois pouvoir trouver des affirmations qui vont dans ce sens default_flowers.gifPour en revenir à ton graph Excel, d'après le Global Carbon Project la croissance des émissions anthropique est de

- 0,8% par an entre 1990 à 1999

- 3,2% par an entre 2000 to 2005

En partant au moment où la température globale remonte après la période de refroidissement entre 1940 et 1970, on trouve le graphique ci-dessous, ce qui correspond à une augmentation annuelle moyenne de 0,45% dont je parlais, bien loin de la hausse de CO2 anthropique. Comme quoi, en prenant un bout de courbe, on peut tout dire.

Ce qui est incontestable, je le répète, c'est le lien (de causalité ?) entre température et variation de CO2 après 1991 (Pinatubo) et 1998 (el Nino), SANS déphasage. Ceci ne plaide pas vraiment en faveur d'une hypothèse "d'inertie" dont parle souvent les alarmistes, Jouzel en premier, pour dire "ça ne monte pas comme prévu mais vous verrez dans les prochaines années".

Si Pierre-Ernest peut afficher sur un même graphe anomalie en T°, taux de croissance en CO2 atmo, taux de croissance en émission de CO2, on verra très bien que la T° se corrèle avec le CO2 atmo et pas avec les émissions (désolé, je n'ai pas de PC avec Excel cette semaine).

capturer2jb2.jpg

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Si je puis me permettre, messieurs...

Voici près d'une semaine maintenant à ce qu'il me semble, j'entendais à la radio l'info selon laquelle des scientifiques auraient découvert que les climats du Groenland et de l'Antarctique sont liés.

L'info me semble suffisamment importante dans ses conséquences pour penser qu'il y en aura des traces sur IC. Mais que nenni, a priori il n'en était rien.

Grâce à l'intervention de David, je découvre qu'en réalité, l'info se cachait sous le titre pour le moins énigmatique de "Evénements Dansgaard–Oeschger et MOC"... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Moi, j'appelle ça un tour de passe-passe...ou l'art subtil de dissimuler aux yeux de prétendus béotiens (pas forcément si benêts que ça...) des infos qui pourtant les regardent aussi.

Au final je constate également que toutes les acrobaties déployées pour systématiquement minimiser les conséquences de telle ou telle nouvelle découverte scientifique tendant à prouver que le climat se dérègle, visent à tenter par tous les moyens de démobiliser l'opinion par rapport aux moyens à mettre en oeuvre pour contrer ces phénomènes inquiétants.

Avec comme credo : surtout, ne changeons rien, vu que nous ne pouvons rien prévoir.

Moi, j'appellerai ça de l'immobilisme ou du conservatisme à tout crin.

Par ailleurs, je suis de plus en plus dubitative par rapport à "nos" capacités à faire face à n'importe quelle situation.

Il n'y a qu'à voir ce qui vient de se passer avec les pannes d'alimentation en électricité (de plus en plus fréquentes).

Mais bof, ça doit faire partie des joyeusetés du modernisme que de passer en une fraction de seconde de l'ère de la haute technologie à l'âge des cavernes (pas la peine d'ironiser sur le retour à la bougie, compte tenu du fait que certains auront à y recourir certainement de plus en plus souvent, contraints et forcés).

Quant au fait de devoir d'urgence réchauffer la Terre, je pense que ce n'est pas du tout de l'ordre d'une acrobatie intellectuelle, mais bel et bien le fond de la pensée de certains (et qu'ils n'osent tout simplement pas le crier sur les toits).

Il faudrait simplement se contenter de remplacer le "devoir d'urgence de réchauffer" par la "nécessité de continuer à réchauffer, comme nous le faisons actuellement et qui est tout bien pesé et réfléchi une très bonne chose".

Oui...? et qu'il n'y aura plus de combustible, on fera quoi ?

Ben...on n'improvisera, comme d'hab...avec le beau résultat d'il y a quelques jours en Allemagne et dans le Nord et l'Est du pays default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> (je pourrais dire que je m'en fous, j'habite le Sud et j'ai du bois et des bougies en réserve mais ça m'ennuierait quand même d'en être réduite à une technique à la Bernard Palissy... default_flowers.gif ).

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D’abord, les travaux récents sur D-O trouvent une anticorrélation entre T Groenland et T antarctique. Si on les « plaque » sur la réalité actuelle, je ne vois pas comment on peut aboutir à un double réchauffement.

Qui a dit cela ? Mot clé pour comprendre : Seesaw.
Au mieux, si la fonte du Groenland en venait à ralentir sérieusement la THC (donc à réchauffer l’océan austral), cela aurait pour conséquence de refroidir l’HN et notamment l’Arctique (dans la logique du va-et-vient D-O).

Et bien tu es long à la détente ! Et c'est pas "au mieux" mais "au pire".
Dans ce cas, il faudrait estimer le bilan perte/gain de ces deux phénomènes pour avoir une idée des conséquences sur le niveau de la mer (pour faire fondre autre chose que les marges antarctiques, il faut un sacré paquet de chaleur).

Il s'agit d'un phénomène à l'échelle d'un océan. On peut s'attendre à des changements climatiques importants, y compris au niveau de l'Antartique et c'est là le plus préocupant (je vais chercher des données concernant le niveau marin lors de ces épisodes).
Ensuite, il y a le fait que l’on ne peut justement pas « plaquer » une analyse paléo des événements D-O sur la réalité actuelle, comme voudrait le faire David.

Désolé de te décevoir, mais moi je ne veux rien du tout. Je fais confiance aux chercheurs, c'est une différence essentielle entre toi et moi.
Rapprocher ainsi deux situations très différentes me « choque », pour reprendre ton terme, car c’est la porte ouverte à n’importe quelle généralisation spéculative

Absolument pas. Tu n'as pas le droit de qualifier les propos des scientifiques de "généralisations spéculatives" car tu n'es pas compétent pour donner un avis. Sinon, tu fais comme Allègre.

fonte Groenland… > baisse THC… > fonte Antarctique… > catastrophes en chaîne (tipping points)… > +15°C (Hansen)… > urgence d’agir… > soutenons Nicolas Hulot…

A la place de "+15°C" tu aurais mis "entre +2 et +5°C" tu aurais été plus crédible.
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Il n'y a qu'à voir ce qui vient de se passer avec les pannes d'alimentation en électricité (de plus en plus fréquentes).

Mais bof, ça doit faire partie des joyeusetés du modernisme que de passer en une fraction de seconde de l'ère de la haute technologie à l'âge des cavernes (pas la peine d'ironiser sur le retour à la bougie, compte tenu du fait que certains auront à y recourir certainement de plus en plus souvent, contraints et forcés).

Oui mais bon, il faut pas tout attribuer au réchauffement climatique non plus hein !D'un les pannes ne sont pas de plus en plus fréquentes (sinon preuves stp ?)

De deux, si c'est la méga panne en Allemagne dont parles, ça s'est produit un samedi soir, donc à moment où la consommation est assez basse. C'est avant tout une erreur de programmation.

Attention donc à ne pas vouloir à tout prix établir des liens de cause à effet, surtout dès que ça colle bien avec ses convictions.

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Si je puis me permettre, messieurs...

Voici près d'une semaine maintenant à ce qu'il me semble, j'entendais à la radio l'info selon laquelle des scientifiques auraient découvert que les climats du Groenland et de l'Antarctique sont liés.

L'info me semble suffisamment importante dans ses conséquences pour penser qu'il y en aura des traces sur IC. Mais que nenni, a priori il n'en était rien.

Grâce à l'intervention de David, je découvre qu'en réalité, l'info se cachait sous le titre pour le moins énigmatique de "Evénements Dansgaard–Oeschger et MOC"... default_crying.gif

Moi, j'appelle ça un tour de passe-passe...ou l'art subtil de dissimuler aux yeux de prétendus béotiens (pas forcément si benêts que ça...) des infos qui pourtant les regardent aussi.

Donc je dissimule une info... en la donnant. Et en donnant de surcroît un lien avec Real Climate, connu pour ses options anti-sceptiques. Je me découvre chaque jour sur IC une nature perverse dont j’ignorais la noirceur.

Contrairement à ce que tu sembles penser, cette découverte très intéressante n’est pas de nature à bouleverser notre compréhension du climat actuel ni celle du climat à venir, du moins à la brève échéance de quelques décennies à quelques siècles. Cela fait longtemps que la variabilité de la MOC / THC est évoquée dans le cadre du RC, cette étude ne change pas fondamentalement la donne.

Si tu as besoin d’avoir peur, c’est autre chose : David est là pour te donner des frissons, il le fait très bien.

Au final je constate également que toutes les acrobaties déployées pour systématiquement minimiser les conséquences de telle ou telle nouvelle découverte scientifique tendant à prouver que le climat se dérègle, visent à tenter par tous les moyens de démobiliser l'opinion par rapport aux moyens à mettre en oeuvre pour contrer ces phénomènes inquiétants.

Tu oublies les trésors d’énergie acrobatique déployés pour maximiser les conclusions de la moindre recherche sur l’état hypothétique du climat en 2100. A te lire, j’ai vraiment l’impression que tu vis dans un monde terrible où les sceptiques influencent la grande majorité des médias et des gouvernants du monde entier. Soit tu es paranoïaque, soit je suis schizophrène.
Avec comme credo : surtout, ne changeons rien, vu que nous ne pouvons rien prévoir.

Moi, j'appellerai ça de l'immobilisme ou du conservatisme à tout crin.

On en a déjà parlé : je ne dois pas être le plus conservateur de ce forum (ni même de nous deux) vu que j’approuve pour ma part le mouvement de maîtrise et de transformation du monde entrepris par l’espèce humaine. Je n’ai donc pas peur du changement (même pas du changement climatique, c’est pour dire).
Quant au fait de devoir d'urgence réchauffer la Terre, je pense que ce n'est pas du tout de l'ordre d'une acrobatie intellectuelle, mais bel et bien le fond de la pensée de certains (et qu'ils n'osent tout simplement pas le crier sur les toits).

Si on le pense, il n’y a pas de honte ni de crainte à la dire, ni ici ni sur la place publique.
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(je vais chercher des données concernant le niveau marin lors de ces épisodes).

Fais donc cela et tiens-nous au courant.
Absolument pas. Tu n'as pas le droit de qualifier les propos des scientifiques de "généralisations spéculatives" car tu n'es pas compétent pour donner un avis.

Ce sont les tiens que je qualifie ainsi : lis Nature, tu ne verras aucun propos de chercheur sur un possible réchauffement de l'Antarctique dans les décennies à venir sous l'influence d'un phénomène comparable aux événements D-O. C'est ton imagination fertile qui fait ce rapprochement.
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Ce sont les tiens que je qualifie ainsi : lis Nature, tu ne verras aucun propos de chercheur sur un possible réchauffement de l'Antarctique dans les décennies à venir sous l'influence d'un phénomène comparable aux événements D-O. C'est ton imagination fertile qui fait ce rapprochement.

1 - Non, désolé de te décevoir, je n'ai pas une telle imagination, je ne fais que rapporter les propos des chercheurs. 2 - Personne n'a dit : "dans les décennies à venir" - Cette étude supporte fortement l'idée d'un contrôle par la MOC de la distribution de la chaleur entre l'hémisphère nord et l'hémisphère sud.

Hubertus Fischer (Alfred Wegener Institute for Polar and Marine Research, Bremerhaven, Germany)

Greenland warming could melt Antarctic ice

Le réchauffement du Groenland peut faire fondre la glace Antartique

http://www.cosmosmagazine.com/node/837

Agence France Presse

....Understanding this link also sheds light on a troubling aspect of man-made global warming - the fate of Antarctica, where the world's biggest store of frozen water is held. "Today, Antarctica is still a reservoir of cold. We don't see any contribution to global sea-level change because of Antarctica - it's not melting yet. In fact there has been more precipitation and some models suggest that Antarctica actually will grow a little," Fischer said. That reassuring scenario could change if - as some studies are now tentatively suggesting - the MOC is beginning to falter, said Fischer [ce scenario rassurant (de l'Antartique qui reste froid) pourrait changer si, comme le suggèrent quelques études, la MOC commençait à chanceler

] . The causes for this slowing of the Atlantic conveyor belt could be a runoff of cold water from melting Siberian permafrost or the Greenland icesheet, triggered by rising atmospheric temperatures. But any disruption would lead to a buildup of warmer water off Antarctica, according to the conveyor-belt theory. "If the thermohaline [ocean convection] circulation in the Atlantic slows down just a little, it would cause a warming in the Southern Ocean

[Si la circulation thermohaline dans l'Atlantique diminue même un tout petit peu, cela conduira à un réchauffement de l'océan austral

] ," Fischer said. "And if you have warming around Antarctica, at a certain point, the fringes of Antarctica will even warm over the melting point. Then we could start to see melting at the borders and runoff and that would contribute to sea-level rise

[Et quand cela se réchauffe autour de l'Antartique, au delà d'un certain point, les marges de l'Antartique se réchauffent suffisament pour fondre et cela contribue à l'élévation du niveau marin

] ."

Ce chercheur ne sait pas de quoi il parle, c'est cela ? Et toi tu en sais bien plus que lui sur le sujet, n'est-ce pas ?
Fais donc cela et tiens-nous au courant.

Je ne suis pas à ta botte Charles.
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Merci Nico89
...les scientifiques ont bénéficié d’une excellente résolution, révélant les variations climatiques à l’échelle des siècles et mêmes des décennies...

...En Arctique, sous l’effet des eaux plus chaudes arrivant en surface, les glaces commencent à fondre, injectant dans la mer de l’eau douce, plus légère. Ces eaux arctiques qui d’ordinaire plongent, parce que plus lourdes, pour rejoindre des courants profonds dérivant vers le sud, ont alors davantage tendance à rester en surface. Le continent antarctique ne voit plus couler vers lui que des courants froids profonds affaiblis. Voilà du coup les eaux antarctiques qui se réchauffent.

Ce cycle se déroule à l’échelle des décennies. Dans le passé, comme l’ont montré des études effectuées au Groenland, il en a suffi de quelques-unes pour que l’Arctique se réchauffe de 16° C. Sans jamais, semble-t-il, parvenir à l’équilibre, les pôles vivent ainsi cet incessant va-et-vient.

A l’heure du réchauffement global, et alors que les régions polaires se réchauffent bien plus vite que le reste de la planète, il n’est pas inutile de mieux comprendre la manière dont l’Arctique et l’Antarctique répondent à un changement de climat.

http://www.futura-sciences.com/news-quand-...-versa_9956.php

Pas inutile, sauf pour les "sceptiques" orientés
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Hubertus Fischer (Alfred Wegener Institute for Polar and Marine Research, Bremerhaven, Germany)

Ce chercheur ne sait pas de quoi il parle, c'est cela ? Et toi tu en sais bien plus que lui sur le sujet, n'est-ce pas ?

Si tu permets, je redécoupe exactement le même passage :

Commentaire du journaliste AFP (horreur, et si l'Antarctique fondait) :

Understanding this link also sheds light on a troubling aspect of man-made global warming - the fate of Antarctica, where the world's biggest store of frozen water is held.

Commentaire de Fischer (RAS, aujourd'hui l'Antarctique gagne plutôt en masse) :

"Today, Antarctica is still a reservoir of cold. We don't see any contribution to global sea-level change because of Antarctica - it's not melting yet. In fact there has been more precipitation and some models suggest that Antarctica actually will grow a little," Fischer said.

Comentaire du journaliste AFP (pas de guillemets de citation exacte de Fischer : oui mais quand même, ce pourrait être l'horreur de l'horreur) :

That reassuring scenario could change if - as some studies are now tentatively suggesting - the MOC is beginning to falter, said Fischer. The causes for this slowing of the Atlantic conveyor belt could be a runoff of cold water from melting Siberian permafrost or the Greenland icesheet, triggered by rising atmospheric temperatures.

Commentaire de Fischer (si la thermohaline ralentit même un peu, cela réchauffera l'océan austral ; en effet, c'est l'objet de son étude sur les événements D-O ; aucune mention de l'imminence du phénomène, ni de l'ampleur du réchauffement austral, ni de l'effet sur le niveau de la mer, etc.) :

But any disruption would lead to a buildup of warmer water off Antarctica, according to the conveyor-belt theory. "If the thermohaline [ocean convection] circulation in the Atlantic slows down just a little, it would cause a warming in the Southern Ocean," Fischer said.

Un beau modèle de détournement journalistique, dont l'AFP est coutumière (je suis aboné à leur fil, je connais la chanson).

En fait, les seules citations de Fischer sont que l'Antarctique se porte bien pour le moment et qu'un ralentisement de la THC provoquerait un réchauffement austral.

Le reste, c'est le journaliste qui parle, qui brode, qui amplifie, qui mélange tout... bref, qui vend la soupe frelatée de l'alarmisme médiatique. Il y en a qui aiment la boire à pleines gorgées.

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Une autre surprise, rapportée par H. Fischer sur Spiegel.de :

"...These phases have alternated repeatedly in the history of the earth," Fischer says, explaining the principle of this climatic seesaw.

And the ice core contained another surprise for the researchers. The massive ice masses of the Antarctic are a lot less stable than had been thought up to now. When the team's drillmaster Frank Wilhelms bored deeper into the rock, water surged into the hole. "There is a bubbling brook underneath the ice crust," he reports.

Et la calote de galce a révèlé une autre surprise aux chercheurs. L'énorme masse de glace Antarctique est beaucoup moins stable que ce que l'on pensait jusqu'à maintenant

. Quand les chercheurs ont creusé plus profond dans la roche, de l'eau a jailli dans le trou. "Il y a un ruisseau bouillonant [bubble=bulle] en dessous de la glace."

"Ruisseau"...J'ai du mal à traduire "brook".

Les dernières données scientifiques montrent que le climat terrestre pourrait changer rapidement et violemment :

11-11-2006 Latest research shows the Earth's climate could change quickly, and violently

RICHARD ALLEY's eyes glint as we discuss how fast global warming could cause sea levels to rise. The scientist sums up the state of knowledge:.The scientist sums up the state of knowledge: "We used to think that it would take 10,000 years for melting at the surface of an ice sheet to penetrate down to the bottom. Now we know it doesn't take 10,000 years, it takes 10 seconds

."

That highlights why scientists are panicky about the sheer speed and violence with which climate change could take hold. They are realising that their old ideas about gradual change - the smooth lines on graphs showing warming and sea-level rise and gradually shifting weather patterns - are not how the world's climate system works.

The conventional view holds that sea levels will start to rise as a pulse of warming works its way gradually from the surface through the two kilometre- and three kilometre-thick ice sheets on Greenland and Antarctica and melts them. The ice is thick and the heat will penetrate slowly. So we have hundreds, probably thousands, of years to make our retreat to higher ground.

Recent research, however, shows that idea is wrong. Glaciologists forgot about crevasses. What is actually happening is that ice is melting at the surface and forming lakes that drain down into the crevasses. In 10 seconds, the water is at the base of the ice sheet, where it lubricates the join between ice and rock. Then the whole ice sheet starts to slide downhill towards the ocean.

"These flows completely change our understanding of the dynamics of ice sheet destruction," says Alley. "Even five years ago we didn't know about this.

In the northern summer this year, lakes several kilometres across formed on the Greenland ice sheet and drained away to the depths. Scientists measured how, within hours of the lakes forming, the vast ice sheets rose up, as if floating on water, and slid towards the ocean. That is why Greenland glaciers are flowing faster, and there are more icebergs breaking off into the Atlantic Ocean. That is why average sea-level rise has increased from two millimetres a year in the early 1990s to more than three millimetres a year now.

Soon it could be a great deal more. Jim Hansen of NASA, George Bush's top climate modeller, predicts sea-level rise will be 10 times faster within a few years, as Greenland destabilises. "Building an ice sheet takes a long time

," he says. "But destroying it can be explosively rapid

."

Alarmist? No. It has happened before, he says. During the final few centuries of the last ice age, the sea level rose 20 metres in 400 years, 20 times faster than now. These were sudden, violent times. And the melting was caused by tiny wobbles in the Earth's orbit that changed the heat balance of the planet by only a fraction as much as our emissions of greenhouse gases are doing today.

There is more evidence of abrupt and violent change, most of it culled from ice cores, lake sediments, tree rings and other natural archives of climate. We now know that the last ice age was not a stable cold era but near-permanent climate change. Towards the end, about 11,000 years ago, average temperatures in parts of the Arctic rose 16 degrees or more in a decade. Alley believes it happened within a single year, though he says the evidence in the ice cores is not precise enough to prove it.

All this comes as a surprise to us because, in the 10,000 or so years since the end of the last ice age, the climate has been relatively stable. We have had warm periods and mini ice ages, but they were little compared with events before.

It is arguable that this rather benign world has been the main reason our species was able to leave the caves and create the urban, industrial civilisation we enjoy today. Our complex society relies on our being able to plant crops and build cities, knowing that the rains will come and the cities will not be flooded by incoming tides. When that certainty fails, as when Hurricane Katrina hit New Orleans last year, even the most sophisticated society is brought to its knees.

But there is a growing fear among scientists that, thanks to man-made climate change, we are about to return to a world of climatic turbulence, where tipping points are constantly crossed. Their research into the workings of the planet's ecosystems suggests why such sudden changes have happened in the past, and are likely again in future.

One driver of fast change in the past has been abrupt movements of carbon between the atmosphere and natural reservoirs such as the rainforests and the oceans. Hundreds of billions of tonnes of carbon dioxide can burp into the atmosphere, apparently at the flick of a switch.

That is what is so worrying about the British Met Office's warning that the Amazon rainforest

could die by mid-century, releasing its stored carbon from trees and soils into the air. And why we should take serious note when Peter Cox, professor of climate systems at Exeter University, warns that the world's soils - soaking up carbon for centuries - may be close to a tipping beyond which they will release it all again.

Other threats lurk on the horizon. We know that there are trillions of tonnes of methane

, a virulent greenhouse gas, trapped in permafrost and in sediments beneath the ocean bed. There are fears this methane may start leaking out as temperatures rise. It seems this happened 55 million years ago, when gradual warming of the atmosphere penetrated to the ocean depths and unlocked the methane, which caused a much greater warming that resulted in the extinction of millions of species.

All this suggests that the climate sceptics are right in one sense. They say the future is much less certain than the climate models predict. They have a point. We know less than we think. But the sceptics are wrong in concluding the models have been exaggerating the threat. Far from it. Evidence emerging in the past five years or so suggests the presence of many previously unknown tipping points that could trigger dangerous climate change.

Can we call a halt? Hansen says we have 10 years to turn things around and escape disaster

. James Lovelock, author of the Gaia theory that considers the Earth a self-regulated living being, reckons we are past the point of no return. I don't buy that. For one thing, there is no single point of no return. We have probably passed some, but not others. The water may be lapping at our ankles, but I am not ready to head for the hills yet. I'm an optimist.

The Guardian"

http://www.smh.com.au/news/environment/mel...2661895831.html

Moralité : Il y a de quoi être vraiment sceptique sur les projections du GIEC...Mais dans l'autre sens que celui qu'a choisi Allègre...
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Une autre surprise, rapportée par H. Fischer sur Spiegel.de :

Les dernières données scientifiques montrent que le climat terrestre pourrait changer rapidement et violemment :

il y a un truc marrant dans ton article:

Jim Hansen of NASA, George Bush's top climate modeller, predicts sea-level

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De mieux en mieux : les glaciers groenlandais s'effondrent dans la mer en 10 secondes, la forêt amazonienne sera morte vers 2050, les points de non-retour s'accumulent partout... c'est bien simple, je n'ose plus allumer ma cigarette de peur de provoquer l'engloutissement d'un atoll océanien.

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De mieux en mieux : les glaciers groenlandais s'effondrent dans la mer en 10 secondes,

Où as tu lu cela ?
c'est bien simple, je n'ose plus allumer ma cigarette de peur de provoquer l'engloutissement d'un atoll océanien.

Bonne idée, tu coûtera moins cher à la sécu (nos impôts) default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Où as tu lu cela ? Bonne idée, tu coûtera moins cher à la sécu (nos impôts) default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Oui, puis je vivrai un peu plus vieux et en meilleure forme, je pourrai aider à écoper quand les vagues de l'Atlantique envahiront le Quartier Latin, vers 2029-2030.
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Si je comprends bien l'article de Nico, lorsque l'Antarctique commencera à se réchauffer (on en est loin), l'Arctique commencera à se refroidir, et pourquoi pas de manière beaucoup plus brutale comme il l'a fait avec la récente hausse, mais peut être sans parvenir toutefois à l'égaler (RC oblige) !

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