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Les climats du Groenland et de l'Antarctique sont liés


david3
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Dire "GS" au lieu de "branche sup de la THC" quand on parle de ce grand courant qui risque de s'arrêter, cela n'a pour moi aucune importance. Je comprend en revanche que cela puisse gèner un spécialiste comme B.Voituriez. Pour les autres, désolé, mais c'est un peu du snobisme. default_wub.png

En l'occurrence, ce n'est pas une question de snobisme : si on parle GS, on dit GS. Mais la "branche sup de la THC", cela ne veut pas dire grand chose : par exemple le Kuroshio est lui aussi une "branche sup de la THC" (son équivalent dans le Pacifique est). Et pour rester dans l'Atlantique, le GS n'est pas la DNA, etc.Sauf erreur, le papier de l'équipe EPICA parle de la MOC, pas du GS. Autant reprendre les termes des chercheurs de Nature que ceux des journalistes du Figaro.
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- tu as une route très utile pour une région, mais qui provoquera dans 50 ans (selon l'évolution du trafic) 300 accidents selon une étude, 900 selon une autre étude, avec une marge d'erreur de 10% (pour une moyenne de 150 accidents aujourd'hui). Ces deux études sont équiprobables compte-tenu des limites de la modélisation.

- tu es ingénieur des PC, tu dois prendre ta décision pour l'avenir de cette route et de la région qu'elle desert (lourde responsabilité collective).

- Tu te bases arbitrairement sur une des deux estimations et tu fais ton choix tout de suite ?

- Tu demandes aux auteurs des études d'améliorer leur modèle avant de prendre ton choix ?

- Il n'y aura plus de pétrole dans 50 ans (et même avant, environ 35-40ans). Les nouvelles découvertes de gisement ne compensent plus depuis un bout de temps ce que l'on consomme. Après, c'est mathématique.

- Les transports routiers sont une importante source de GES

Donc : Je mets en place une ligne TGV (ou mieux Maglev), un réseau de pistes cyclables, et une campagne de sensibilisation sur les risques du réchauffement anthropique default_wub.png

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En l'occurrence, ce n'est pas une question de snobisme : si on parle GS, on dit GS. Mais la "branche sup de la THC", cela ne veut pas dire grand chose : par exemple le Kuroshio est lui aussi une "branche sup de la THC" (son équivalent dans le Pacifique est). Et pour rester dans l'Atlantique, le GS n'est pas la DNA, etc.

Sauf erreur, le papier de l'équipe EPICA parle de la MOC, pas du GS. Autant reprendre les termes des chercheurs de Nature que ceux des journalistes du Figaro.

Sauf erreur, il s'agit bien dans le cas qui nous intéresse de l'Atlantique default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">Ce n'est qu'une question de vocabulaire : il y a le vocabulaire pour tous et celui pour les spécialistes. Cela ne change rien au problème de la bascule polaire.

Bref, comme la majorité des gens, je continuerai à parler du GS senso lato (Comme J. Jouzel dans Le Figaro) et désolé si cela hérisse le poil de certains internautes du forum default_wub.png

C'est ce grand courant (qui comprend la sous-composante GS stricto sensu) qui nous intéresse ici.

Je propose qu'on l'appelle le Super GS (SGS) default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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La physique ne contredit pas l'exemple que je donne : faisons tourner un modèle sur 2050-2150 en supposant que les émissions de GES ont baisé de 80% en 2050, et je suis sûr que le modèle trouvera bien quelques évolutions délétères sur certaines régions du globe. Ce que je veux dire par là : le climat a toujours provoqué des catastrophes locales, qu'il soit réchauffé par l'homme ou non. Donc, si l'on veut envisager une catastrophe liée au RC (ici, fonte des pôles et hausse des mers), il convient de le faire avec précision, et non par une description très générale des mécanismes concernés.

Tu ne peux pas nier qu'un réchauffement rapide de 5°C (dans le cas de la poursuite de l'augmentation des émissions) est plus dangereux qu'un réchauffement de 1 ou 2°C (dans le cas d'une réduction rapide des émissions) !Mais je suis d'accord avec toi : un réchauffement de 1 ou 2°C aura déjà de lourdes conséquences et necessitera de toute façon des adaptations.

Tu a franchi le tipping point du bon sens ! default_flowers.gif

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- Il n'y aura plus de pétrole dans 50 ans (et même avant, environ 35-40ans). Les nouvelles découvertes de gisement ne compensent plus depuis un bout de temps ce que l'on consomme. Après, c'est mathématique.

- Les transports routiers sont une importante source de GES

Donc : Je mets en place une ligne TGV (ou mieux Maglev), un réseau de pistes cyclables, et une campagne de sensibilisation sur les risques du réchauffement anthropique default_flowers.gif

J'aurais parié (cher) que tu répondrais à côté default_huh.png Car il est évident que l'ingénieur PC chargé de prendre la décision sur sa route (et non sur les pistes cyclables) demandra aux études de préciser leurs résultats, en l'état inaptes à éclairer sa décision.
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Tu ne peux pas nier qu'un réchauffement rapide de 5°C (dans le cas de la poursuite de l'augmentation des émissions) est moins dangereux qu'un réchauffement de 1 ou 2°C (dans le cas d'une réduction rapide des émissions) !

Relis-toi bien, je pense que tu as franchi (par étourderie) le tipping point du non-sens default_flowers.gif
Mais je suis d'accord avec toi : un réchauffement de 1 ou 2°C aura déjà de lourdes conséquences et necessitera de toute façon des adaptations.

Je ne sais pas. Tu ne cesse de dire qu'une hausse de 40 ou 50 cm de la mer en 2100 serait déjà une catastrophe, qu'un réchauffement de 1 ou 2°C serait grave, etc. Il faut faire en détail un calcul coût-bénéfice, ou comparer le coût de la prévention et celui de l'adaptation. Que l'espèce humaine s'adapte, y compris et surtout à ses propres développements, c'est ce qui la caractérise en propre par rapport aux autres. Que les trois générations à venir aient comme défi de s'adapter à un climat changeant n'est pas en soi un argument suffisant pour décréter que le RC est une chose horrible.
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Relis-toi bien, je pense que tu as franchi (par étourderie) le tipping point du non-sens default_rolleyes.gif

C'est formidable : tu viens implicitement d'admettre qu'un réchauffement de 5°C est plus dangereux qu'un réchauffement de 1 ou 2°C. Je devrais te tendre ce genre de perches plus souvent, ta propension à tourner en dérision le GIEC permet de fissurer ton armure de sceptique. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Oui, je l'ai rangé dans la section "Propagande alarmiste" de ma bibliothèque, celle qui passera en premier au broyeur quand je manquerai de place.Cite-moi STP l'analyse coût bénéfice des différents scénarios envisagés par Stern (pas les milliers de milliards de dollars hypothétiques, mais une vrai analyse détaillée des coûts et des bénéfices attendus pour différentes valeurs de deltaT en 2100).
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Oui, je l'ai rangé dans la section "Propagande alarmiste" de ma bibliothèque, celle qui passera en premier au broyeur quand je manquerai de place.

Tu ne vas pas me dire que tu l'as imprimée (600 pages) ??? default_rolleyes.gifLa version numérique ne te suffit pas ?

Et tout ça pour ne pas en comprendre le contenu et la jetter ensuite ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Et dire que l'UNEP vient de lancer une campagne pour planter des arbres !

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- Il n'y aura plus de pétrole dans 50 ans (et même avant, environ 35-40ans).

Affirmation sans nuance et sans fondement. Le pétrole, bien malin celui qui saura dire quand il n'y en aura plus, tout simplement parce quand un produit est rare, son prix augmente ce qui fait baisser la demande et repousse d'autant la date de fin. Les organismes officiel tels que l'EIA prévoient un pic-huile pour d'ici 40, 50 ans selon des scénarios, mais un pic ne signifie en aucun cas une fin.TrendlinesPeakOilDepletionScenariosGraph60714.gif

Les nouvelles découvertes de gisement ne compensent plus depuis un bout de temps ce que l'on consomme. Après, c'est mathématique.

Et pourtant, les réserves prouvées ne cessent d'augmenter chaque année alors qu'on brule 30 Milliards de barils par an. On se demande bien comment, sans doute avec de la mathématique martienne? default_rolleyes.gif
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En tout cas les mesures de Bryden (si confirmées dans les prochaines années) sont très interessantes car elles remettent totalement en cause les modèles prévoyant l'évolution de la THC.

Attention, l'étude de Bryden a été publiée avec une erreur sur l'incertitude. Il s'avère qu'il a donné une incertitude très faible alors qu'en réalité, celle-ci est supérieure à la valeur de -30% elle-même. Cette incertitude se comprend car sa mesure se fait de manière indirecte et est très peu précise (voir l'explication de B. Voituriez ci-dessous). Il est peu probable d'ailleurs que cette chute de -30% du débit de la MOC ait eu lieu sans quoi on aurait vu un changement perceptible dans la température de l'Europe (ben oui, un minimum de cohérence quoi).B. Voituriez a aimablement répondu à ma question sur ce sujet, voir ici: http://forums.futura-sciences.com/thread103626.html

Voici qu'il conclut simplement au sujet des mesures océaniques:

Conclusion: nous sommes assez loin d'avoir les capacités d'évaluer les variations de la branche profonde de la MOC!

Ca devrait rappeler pas mal à plus de modestie concernant la capacité de la science actuelle de déterminer les relations causales en matière climatologique.
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Tu ne vas pas me dire que tu l'as imprimée (600 pages) ??? default_rolleyes.gif

La version numérique ne te suffit pas ?

Et tout ça pour ne pas en comprendre le contenu et la jetter ensuite ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Et dire que l'UNEP vient de lancer une campagne pour planter des arbres !

Qu'est-ce que tu veux, je n'ai pas ta faculté de lire très vite à l'écran. Mais comme tu as les 600 pages en tête, ou en mémoire dans ton ordinateur, tu n'auras pas de difficulté à nous citer les références exactes.

Donc bis :

Cite-moi STP l'analyse coût bénéfice des différents scénarios envisagés par Stern (pas les milliers de milliards de dollars hypothétiques, mais une vraie analyse détaillée des coûts et des bénéfices attendus pour différentes valeurs de deltaT en 2100).

(Tu peux ne pas répondre, ou répondre à côté ; mais si tous les échanges finissent ainsi par des esquives ou des fins de non-recevoir, cela donne une mauvaise impression).

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Qu'est-ce que tu veux, je n'ai pas ta faculté de lire très vite à l'écran. Mais comme tu as les 600 pages en tête, ou en mémoire dans ton ordinateur, tu n'auras pas de difficulté à nous citer les références exactes.

Cite-moi STP l'analyse coût bénéfice des différents scénarios envisagés par Stern (pas les milliers de milliards de dollars hypothétiques, mais une vraie analyse détaillée des coûts et des bénéfices attendus pour différentes valeurs de deltaT en 2100).

N. Stern et son équipe ont passé plus d'un an à réaliser ce rapport, et tu veux que je fasse tout seul en quelques heures le même travail ! C'est sympa, tu penses sans doute que j'ai des capacités de travail très grandes mais il y a des limites ! default_rolleyes.gifEt en plus des professionnels l'ont déjà fait (ONU, Banque Mondiale etc.) : je leur fait confiance, c'est leur métier.

NB :

- Tu as pris connaissance des remarques de wetterfroch à propos de ton approche du sujet, que tu réitère ici ?

/index.php?s=&showtopic=17227&view=findpost&p=341267'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=341267

- D'ailleurs P.E. n'a toujours pas répondu aux questions que lui posaient plusieurs internautes à propos de la "courbe bleue"

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N. Stern et son équipe ont passé plus d'un an à réaliser ce rapport, et tu veux que je fasse tout seul en quelques heures le même travail ! C'est sympa, tu penses sans doute que j'ai des capacités de travail très grandes mais il y a des limites ! default_rolleyes.gif

Et en plus des professionnels l'ont déjà fait (ONU, Banque Mondiale etc.) : je leur fait confiance, c'est leur métier.

Ne fais pas l'idiot, je ne te demande pas de refaire les calculs, mais de m'indiquer où ils sont faits (les calculs précis que j'ai demandés, ie une vraie analyse cout-benefice selon divers scénario).
- Tu as pris connaissance des remarques de wetterfroch à propos de ton approche du sujet, que tu réitère ici ?

J'ai répondu à wetterfrosch sur ces différents points, comme je réponds toujours à ceux qui me posent des questions ou me font des critiques.
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- D'ailleurs P.E. n'a toujours pas répondu aux questions que lui posaient plusieurs internautes à propos de la "courbe bleue"

A la demande de David3, je réponds donc à la question (je pensais que ça n'avait un l'intérêt crucial étant donné la tempête que ça va inmanquablement soulever).

Donc, nous avions un graphique qui représente les productions annuelles de combustibles fossiles (en TeP) actuelles et leur évolution présumée, ainsi qu'un faisceau de courbes (la courbe bleue) représentant l'évolution prévue par le GIEC du CO2 atmosphérique.

J'étais accusé de prétendre à tort que l'évolution du CO2 représenté par la courbe bleue semblait ne pas correspondre avec la production des énergies fossiles.

J'ai donc repris les graphiques, j'ai fais une intégration graphique, j'ai calculé la teneur en CO2 résultante, et j'obtiens finalement le graphique suivant :

Energie_et_CO2.jpg

Les hypothèses de construction de la courbe violette sont les suivantes :

-teneur en CO2 jusqu'en 1960 : etheridge (Law dome)

-de 1960 à 2000 : Mauna Loa

-après 2000 : calcul intégrant la production des combustibles fossiles, un puit terrestre de 2 Gt/an et un puit océanique de 1,8 Gt/an. Cette hypothèse est pessimiste, car le résultat de l'effet de la température et de la teneur en CO2 atmosphérique conduit à un puit dont l'efficacité augmente. (J'ai pris le puit comme constant.)

Le décrochement entre la courbe du GIEC (bleue) et la courbe calculée (violette) est net. Le taux de CO2 diminue dans le temps en suivant la diminution de production, (ce qui est assez logique).

Pour les esprits chagrins qui ne seraient pas convaincus, j'ai prolongé l'extrapolation jusqu'en 2200 :

Energie_et_CO2_2.jpg

En réalité, je pense que le graphique initial est un graphique bricolé sur lequel on a superposé la production supposée des combustibles fossiles avec un pic et une décroissance, (C'est l'école écolo "dure"), et la courbe d'évolution du CO2 du GIEC qui ne prévoit probablement pas de pic de production pour les combustibles fossiles. (Il faut savoir ce que l'on veut, lorsqu'on additionne les pessimismes).

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Ce n'est pas que là où le GIEC fait des projections pessimistes. Il table sur une augmentation de 1% de CO2 pour ses graphiques, notamment celui de la page 537 (où d'ailleurs on voit que les modèles donnent une relation LINEAIRE entre augmentation de CO2 et de température) alors que dans la réalité, on voit une augmentation moyenne constante de 0,45% soit plus de 2x moins (cf graphique, source CDIAC).

Pierre Ernest, tu pourrais peut-être afficher l'évolution des émissions (dérivé de tes courbes) sur le même période. On verra que ce n'est pas du tout corrélé, en tout cas bien moins qu'avec la température.

Il est intéressant de noter le pic de CO2 de 1998 dû à el Nino qui a provoqué une hausse globale de 0,2°C juste en un an, ce qui montre une vérité qui dérange, à savoir que c'est bien la température qui règle en premier l'évolution du CO2 et non l'inverse, même à très court terme. On avait en gros

el Nino => hausse de T => hausse de CO2

et non hausse de CO2 => hausse de T

L'inverse est valable aussi avec le Pinatubo après 1991.

Au passage, les tenants du RC anthropique pourraient-il expliquer pourquoi, alors que la consommation de fossile est "exponentielle", responsable de l'augmentation "catastrophique" de GES, pourquoi le CO2 atmosphérique augmente seulement de manière linéaire ?

capturer2fx7.jpg

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En réalité, je pense que le graphique initial est un graphique bricolé sur lequel on a superposé la production supposée des combustibles fossiles avec un pic et une décroissance, (C'est l'école écolo "dure"), et la courbe d'évolution du CO2 du GIEC qui ne prévoit probablement pas de pic de production pour les combustibles fossiles. (Il faut savoir ce que l'on veut, lorsqu'on additionne les pessimismes).

peut-être.

mais je suis un peu étonné des consommations de fossile projetées que l'on voit sur tes graphiques.

je vois en 2006 une conso de 9.5 Gtep/an qui me semble excessive par rapport aux 7.5Gtep/an que l'on connait.

il semble ensuite que l'on aboutisse à un palier qui se situe vers 9.5-10Gtep/an.

Ceci correspond à des scénarii "optimistes" du GIEC style A1T ou B1 qui effectivement prévoient cette tendance pour le CO2.

Rappelons pour mémoire que des scenarii type A2 prévoient 30Gtep/an vers 2100 et que le scénario "réaliste" A1B prévoit un long palier, légèrement descendant à partir de 2050, à 15 Gtep/an

Quant aux puits qui augmentent avec la teneur en CO2, soit.

Mais ils baissent aussi avec la teneur en CO2 et il faudrait aussi en tenir compte dans la prolongation des courbes, si l'on accepte cette hypothèse.

Par contre dire que les puits de CO2 augmentent avec la température est très controversé, pour le moins.

Pourrais-tu par hasard nous remettre l'original de cette courbe bleue avec les références exactes?

Je ne la trouve plus dans la masse.

Concernant le scénario "pessimiste" A2 à 30 Gtep/an en 2100 en moyenne sur le 21 ème siècle cela ferait 18.8Gtep/an.

Soit brûler 1880 Gtep au total de fossile pendant ce siècle.

Cela correspond à peu près à toutes les réserves de gaz (350)+pétrole(350)+charbon(1000-1100) prouvées à ce jour.

Cela peut donc sembler beaucoup.

Mais j'ai vu des estimations sur les réserves ultimes égales à 4000 Gtep.

Je ne sais si ce chiffre est réaliste mais il est clair que s'il l'était le scénario A2 serait, mathématiquement, dans le domaine du possible.

Le serait-il techniquement ou économiquement est un autre problème largement HS par rapport au sujet initial.

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Pourrais-tu par hasard nous remettre l'original de cette courbe bleue avec les références exactes?

Je ne la trouve plus dans la masse.

bon j'ai rtrouvé la courbe en question /index.php?showtopic=17227&st=20'>ici.

Elle émanait de David je crois.

En fait très manifestement la courbe bleue ne correspond pas aux scenarii de conso de C fossile indiqués.

Elle correspond en gros aux scenarii "pessimistes" du GIEC alors que les courbes d'émission correspondent aux scenarii "optimistes".

en fait, et plus exactement, le bas de la zone bleue correspond à ces scenarii optimistes tandis que le haut correspond aux scenarii pessimistes.

Ce graphe est donc incomplet.

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Pourrais-tu par hasard nous remettre l'original de cette courbe bleue avec les références exactes?

Je ne la trouve plus dans la masse.

/index.php?s=&showtopic=17227&view=findpost&p=341024'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=341024

C'est amusant, cette courbe (bleue) du taux de CO2 atmosphérique qui continue à augmenter lorsque les sources (charbon, gaz, pétrole) diminuent... Çà fait très neutre scientifiquement. Pas du tout orienté... default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Question au grand scientifique que vous êtes: est-l inconcevable que la réponse du système atmosphérique ne soit pas très linéaire ? Sur quelles bases scientifiques vous basez-vous pour affirmer (ou plutôt sous-entendez-vous) que "la fameuse courbe bleue" devrait obligatoirement suivre, sans décalage possible, la baisse des autres courbes ? merci d'avance de votre éclairage

Source : http://www.industrie.gouv.fr/energie/sommaire.htm (Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie)

D'après IEA WEO 2004 (Agence Internationale de l'Energie - World Energy Outlook)

http://www.industrie.gouv.fr/energie/prosp...estration_1.jpg

Texte accompagnant le graphique :

Une demande mondiale d'énergies fossiles toujours croissante jusqu'en 2030

Selon les prévisions de l'AIE, la consommation mondiale d'énergie devrait progresser de 70 % entre 2000 et 2030. Dans ce contexte, les énergies fossiles telles que le pétrole, le gaz et le charbon devraient continuer à jouer un rôle incontournable et dominant, pour représenter jusqu'à 90% de la consommation totale. Cette croissance de la demande pose deux défis technologiques majeurs pour d'une part, renouveler et diversifier les ressources et d'autre part, concilier la consommation de cette quantité accrue d'énergies fossiles avec la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines.

En effet, les risques de changements climatiques sur terre résultent - pour l'essentiel - de la combustion de produits fossiles extraits du sous-sol et contenant du carbone. Ces combustions provoquent l'émission dans l'atmosphère de grandes quantités d'un « gaz à effet de serre », le dioxyde de carbone, appelé aussi gaz carbonique. Selon l'AIE, les émissions globales de CO2 issues de la combustion de produits fossiles devraient croître de 62 % entre 2002 et 2030. La collectivité française à elle seule, émet plusieurs centaines de millions de tonnes de gaz carbonique chaque année. L'augmentation de la concentration de ce gaz dans l'air depuis le début du XXème siècle, pourrait être à l'origine de graves phénomènes météorologiques.

sequestration_1.jpg

1995 :

La concentration de gaz à effet de serre continue d’augmenter...

L’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre depuis l’époque préindustrielle (c’est-à-dire depuis 1750 environ) a conduit à un forçage radiatif positif du climat (perturbation, en Wm-2, du bilan énergétique du système sol-atmosphère) qui tend à réchauffer la surface du globe et à produire d’autres changements climatiques.

Un accroissement notable de la teneur atmosphérique des gaz à effet de serre a été observé, notamment du gaz carbonique (CO2 : accroissement de 30 % environ), du méthane (CH4 : 14 % environ) et du protoxyde d'azote (N2O : 15 % environ) (chiffres de 1992). Cette évolution est largement imputable aux activités humaines et, pour l'essentiel, à l'utilisation de combustibles fossiles, à la modification de l’utilisation des sols, et à l'agriculture.

Prevision de l'évolution des concentrations en gaz à effet de serre :

(..)

• Si les émissions de gaz carbonique se maintenaient approximativement à leur niveau actuel (1994), la concentration de CO2 dans l’atmosphère s’élèverait de façon pratiquement constante pendant au moins 200 ans. Elle atteindrait 500 ppmv environ à la fin du XXIe siècle, soit près du double de la concentration de 280 ppmv observée avant l’ère industrielle.

• Les modèles du cycle du carbone indiquent que la teneur de l’atmosphère en CO2 ne pourrait se stabiliser - autour de 450, 650 ou 1 000 ppmv - que si les émissions de CO2 d’origine humaine revenaient au niveau de 1990 d’ici respectivement 40, 110 ou 240 ans, et si elles diminuaient nettement au-dessous de ce niveau par la suite.

• La stabilisation des concentrations dépendra davantage des émissions cumulées de CO2 d’origine humaine au moment de la stabilisation que de l’évolution de ces émissions d'ici que celle-ci soit atteinte. Ceci implique que, si les émissions restent plus élevées dans un premier temps, il faudra, pour obtenir la stabilisation des concentrations à un certain niveau, les réduire davantage ultérieurement. Selon certains des scénarios envisagés, les émissions anthropiques cumulées de 1991 à 2100 devront s’établir à 630, 1 080 ou 1 410 GtC pour que les concentrations se stabilisent à 450, 650 ou 1 000 ppmv respectivement (à plus ou moins 15 % dans chaque cas). A titre de comparaison les émissions cumulées correspondantes variaient de 770 à 2 190 GtC dans les scénarios IS92 du GIEC.

• La stabilisation des concentrations de CH4 et de N2O aux niveaux actuels exigerait une réduction des émissions anthropiques de 8 et 50 % respectivement.

(...)

http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...e/IPCC-1995.htm

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ok merci David.

Il s'agit donc d'un graphique qui émane du Ministère de l'économie.( il y a pire comme écolos purs et durs)

Lorsqu'on lit la légende on comprend mieux.

Ce graphique implique cependant une "vertu énergétique" soit forcée soit volontaire à partir de 2030-2050.

C'est vraiment un autre débat, mais cela méritait clarification.

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Cycle du carbone, effets anthropiques

" La concentration de l'atmosphère en CO2 est uniforme sur le globe et évolue une fois par an en fonction du bilan entre les sources anthropiques éventuelles et les puits biosphériques et océaniques.

La concentration en CO2 pour l'année t+1 est calculée par :

CO2t+1 = CO2t + (ANTt - BIOt - OCNt)/2.12

où ANTt est le flux annuel de CO2 d'origine anthropique (lié à la combustion d'énergie fossile et à la déforestation), BIOt et OCNt sont respectivement les flux nets annuels échanges entre l'atmosphère et la biosphère et entre l'atmosphère et l'océan, avec CO2t=0 = 286 ppm. "

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/rec...etroactions.htm

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http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/bib...andes/08/01.htm

Figure 1 - Plusieurs scénarios climatiques ont été réalisés. Le premier est une simulation du climat préindustriel (milieu du 19e siècle), non encore perturbé par les activités humaines. Le deuxième correspond à l’évolution du climat au cours du 20e siècle (de 1860 à 2000). Ce scénario est destiné à comprendre comment les différents facteurs (gaz à effet de serre, aérosols sulfatés, modification de la constante solaire et volcanisme) ont contribué à l’évolution du climat sur cette période. Tous les autres correspondent à des projections pour le 21e siècle suivant différents scénarios d’évolution des gaz à effet de serre et des aérosols sulfatés, estimés à partir d’hypothèses sur les évolutions économiques et démographiques (B1, A1B, A2). Ces scénarios sont complétés par 3 simulations de stabilisation, d’une durée de 200 ans, au cours desquelles les forçages restent fixés au niveau de la fin du 20e ou de la fin du 21e siècle.

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/bib...echaufement.htm

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Et si l'on en revenait au sujet du post : Arctique et Antarctique à la lumière des événements D-O.

David devait nous expliquer (ici ou en paléo, où il mène de front deux discussions parallèles) comment au juste les événemnts D-O éclairent notre avenir, et comment la fonte continue du Groenland, si elle survenait, modifierait la THC (ou le GS, ou le SGS ou ce qu'il veut) pour nous conduire droit à la catastrophe.

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