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Les trous à froid en France


alsavosges

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Neubois (Bas-Rhin)

Voir sur Suivi du temps en Ile-de-France de juillet 2009 les posts ('taf95' 1/07/2009 - 01:41) et ('taf95' 2/07/2009 - 15:19), à propos des écarts de température observés au fond du TAF de la tourbière de la Cailleuse en forêt de Montmorency (Val-d'Oise) en été par beau temps. Amplitudes de pérodes de 24 heures; mais aussi variations entre la nuit et le jour, dans un sens comme dans l'autre. Aide à la prévision.

Marc.

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Vous avez quand même une mentalité de m*** sur votre forum de TAFeurs, quand je lis ce genre de topic vous touchez vraiment les sommets du ridicule: http://www.localsat.net/forum/topic/4858-lnstallati

Hello,   j'ai fini de recenser les TAF à partir de ce topic.   J'ai créé une cartographie interactive simple sur Framacarte.org, voici le lien:   Cartographie des TAF de

Quelques photos des dolines sur le Méjean. (Désolé pour la qualité, les conditions étaient rudes hehe)    -Doline du Serre de Fourcat :    En haut (1180m) :   

Images postées

Taf95, as-tu des infos au sujet des températures relevées dans les narces de Chaudeyrolle ?

Cette vaste dépression située près du Mézenc a toutes les qualités d'un gros trop à froid.

Une photo : http://www.decouverte-estables.com/dossweb...DSC02016_rt.jpg

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Citation (snowman49 @ 5/07/2009 - 15:48) 'taf95', as-tu des infos au sujet des températures relevées dans la narce de Chaudeyrolles?

Cette vaste dépression située près du Mézenc a toutes les qualités d'un gros trou à froid.

Une photo : http://www.decouvert...DSC02016_rt.jpg

Bonjour 'snowman49'.

Pour ceux qui ne connaissent pas. En contrebas du village de Chaudeyrolles (alt. 1300m) (Haute-Loire) s'étale la narce éponyme. Cette tourbière s'étend au fond d'un cratère d'explosion (maar) en forme de cuvette.

Je n'ai jamais été dans le massif des Monts Mézenc et Gerbier de Jonc, mais en plus n'ai aucun document sur le topo-climat de cette dépression.

D'après l'image, qui montre bien un creux au pied-même du Mont Mézenc (alt. 1753m) et aussi de vastes sources d'air froid, ce doit être un trou à froid considérable. Mais comme elle n'englobe malheureusement pas la totalité, on n'y voit pas s'il s'agit d'une dépression ouverte (probable à mon avis, car on est dans le Massif Central) ou fermée (une rareté dans le Massif Central bien évidemment, je pense à ce propos au cas exceptionnel du mont Bar situé non loin).

Si c'est totalement fermé ou même presque, alors là..., compte tenu déjà du climat régional particulier de cette partie du Massif Central, le Haut-Velay (maximum de continentalité, selon Pierre Estienne dans ses Recherches sur le climat du Massif Central français au Mémorial de la Météorologie Nationale N°43, 1956), mais en plus de l'importance de l'altitude au fond de cette cuvette, cela mérite vraiment étude.

Marc.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Citation (snowman49 @ 5/07/2009 - 19:10):

Cette dépression est légèrement ouverte par le Ruisseau Le Salin, affluent du Lignon.

Une autre photo : http://upload.wikime...4/47/Mezenc.jpg

Bonjour.Entendu. Voici donc (voir lien photo plus haut) ce que l'on voit depuis les environs de Chaudeyrolles en direction du Sud-Ouest, avec le Mézenc au loin à gauche et le fond de la cuvette de la narce de Chaudeyrolles en contrebas. Alors là, belle cuvette circulaire presque fermée, mais pas tout à fait (cratère égueulé), donnant sur la vallée de la Rivière Le Lignon. En tout cas là-dedans il ne doit pas faire chaud en hiver la nuit par beau temps calme et sol recouvert par la neige. Voilà qui est sûr, vu la topograhie des lieux. On pense tout de suite à ça: vent catabatique, stagnation, lac d'air froid et gradient de température inversé dans les basses couches de l'atmosphère.

Puisqu'il s'agit ici-même d'un site Haut-Vivarois qui pose question, je ne puis m'empêcher de citer quelques bribes d'un ouvrage de Patrice Paul: Contribution à l'étude du climat du Velay et du Haut-Vivarais, aux Monographies de la Météorologie Nationale N° 69, 1969, que j'ai sous les yeux.

A propos du Haut-Vivarais lui-même:

"C'est un secteur large et compact de la bordure orientale très dissymétrique du Massif Central:

Le versant occidental correspond à la Montagne Vivaroise, constituée de très hauts plateaux (1200 à 1400 mètres) légèrement inclinés vers le Nord et entaillés par les vallées profondes de la Loire et de quelques-uns de ses premiers affluents.

La station du Cros-de-Géorand près du barrage de La Palisse à 1.000 mètres d'altitude, est située en amont d'un resserrement de la vallée de la Loire. Site et situation: assez bien aéré, fond de vallée très encaissée".

Au sujet du Velay et du Haut-Vivarais:
"La configuration du relief favorise les écarts entre les températures observées sur les hauts plateaux et dans les vallées encaissées. Il est évident que ces dernières sont nettement plus froides, à cause des inversions nocturnes de température par temps anticyclonique calme. La comparaison des données du Cros-de-Géorand et d'Issanlas (alt.1220 mètres), stations très voisines, illustre le mieux ce fait très général.

Le gel demeure même l'été un phénomène habituel dans les vallées élevées, encaissées, où il est pratiquement impossible de récolter régulièrement des légumes comme au Cros-de-Géorand.

Souvent, un régime anticyclonique succède au flux de NE. Accompagné d'inversions de température, le froid devient terriblement vif dans les vallées: c'est le cas du 14 janvier 1963 où l'on note -18,4°C au Puy (alt. 715 mètres) et -23°C au Cros-de-Géorand, tandis que la température ne descend pas au-dessous de -17°C à -19°C sur les hauts plateaux.

Ainsi, quoique rare, le type de NE marque l'hiver vellave et vivarois, car il contribue à faire baisser la température à un niveau inhabituel en France, qui fait plutôt penser à l'Europe centrale. Ensuite, emprisonnée dans les bassins de la Loire, une pellicule d'air très froid peut subsister longtemps, lorsque la circulation normale d'W est déficiente (situation de blocage).

Notons que la situation de marais barométrique engendre généralement l'hiver un temps anticyclonique très stable, avec un refroidissement nocturne très rapide dans de l'air quasi-immobile.

Le Régime anticyclonique indigène. Des hautes pressions maintiennent un gradient barométrique faible sur le Velay et le Haut-Vivarais. Aussi, les masses d'air, peu mobiles et subsidentes, tendent à se continentaliser sur place. Le ciel peu nuageux et la faiblesse du vent engendrent une très forte amplitude diurne des températures, notamment dans les vallées.

Par exemple, le 4 février 1963, on enregistre -21°C à Issanlas et -14,4°C au Puy, mais le lendemain, la situation s'inverse, car le vent se calme (type de temps anticyclonique indigène). Une forte inversion dans l'air continental très froid provoque des températures extrêmement basses au fond des vallées ou bassins encaissés. C'est pourquoi, le 5 février 1963, le thermomètre indique -21,2°C au Puy, contre -14,0°C à Issanlas.

L'intensité du froid en régime anticyclonique indigène dépend des types antérieurs. Aussi est-il particulièrement rigoureux après un flux continental de NE.

Juillet. Dans certains cas, des gelées blanches peuvent même se produire jusque dans les bassins (Le Puy). Mais elles ne provoquent des dégâts aux légumes que dans les hautes vallées (par exemple, au Cros-de Géorand)".

Marc.
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Posté(e)
Ban de Laveline alt 420 m

Nouvelle des Vosges.

Aujourd'hui, dans le défilé de Straiture (677m), il faisait 15°, seulement 8° au pied des pierriers et toujours 0 à 1° entre les blocs de granit où il reste encore de la glace.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Nouvelle des Vosges.

Aujourd'hui, dans le défilé de Straiture (677m), il faisait 15°C, seulement 8°C au pied des pierriers et toujours 0°C à 1°C entre les blocs de granit où il reste encore de la glace.

Bonjour 'catlino'.

Etonnant ces éboulis. Mon impression: les névés vont s'attarder davantage dans ces pierriers qu'au Schwalbennest du massif du Hohneck. Ce n'est pas peu dire.

Marc.

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Posté(e)
Ban de Laveline alt 420 m

Bonjour 'catlino'.

Etonnant ces éboulis. Mon impression: les névés vont s'attarder davantage dans ces pierriers qu'au Schwalbennest du massif du Hohneck. Ce n'est pas peu dire.

Marc.

Oui Marc, étonnant! Pendant des années je passais dans ce défilé sans prêter attention à ces brumes froides qui s'échappent à la base des pierriers. C'est Laurent WAHL, climatologue, qui nous avait emmené sur la "Basse de l'Ours" à Gérardmer où il avait disposé des capteurs et qui nous a expliqué le phénomène. En fait, peut-on parler de névés ou plutôt carrément de glace vive. La masse de glace qui se forme dans ces cavités naturelles doit être, certaines années, importante. Il n'est pas impossible qu'elle persiste plus longtemps que les névés des couloirs d'avalanches qui, eux, sont soumis aux ardeurs du soleil et au vent. Cette année, on va essayer de suivre tout cela.
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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Oui Marc, étonnant! Pendant des années je passais dans ce défilé sans prêter attention à ces brumes froides qui s'échappent à la base des pierriers. C'est Laurent WAHL, climatologue, qui nous avait emmené sur la "Basse de l'Ours" à Gérardmer où il avait disposé des capteurs et qui nous a expliqué le phénomène. En fait, peut-on parler de névés ou plutôt carrément de glace vive? La masse de glace qui se forme dans ces cavités naturelles doit être, certaines années, importante. Il n'est pas impossible qu'elle persiste plus longtemps que les névés des couloirs d'avalanches qui, eux, sont soumis aux ardeurs du soleil et au vent. Cette année, on va essayer de suivre tout cela.

Oui, dans ce cas on ne peut pas parler de névés mais de glace vive. Voyons Le Petit Larousse. A propos de névé, mot valaisan, il dit ceci: Dans la zone des neiges persistantes, amas de neige en cours de transformation en glace, et qui donne naissance à un glacier.

Au Schwalbennest du Hohneck, lieu bien sûr hors de la zone des neiges persistantes, les énormes amas de neige qu'on voit habituellement à la fin du printemps et souvent aussi au début de l'été, voire même encore plus tard, sont en cours de transformation en glace, en effet la neige devient de plus en plus compacte et dense à cause de la fonte, de la pluie et du tassement par gravité. Mais comme il fait trop chaud l'été, cette glace, de plus en plus dense, finit malheureusement par disparaître totalement. Elle ne passe donc pas l'été et on n'aboutit pas au glacier. Mais ce sont bien évidemment des névés, qui avortent faute de froid suffisant.

Aux glacières de Straiture ou de Kichompré, il ne s'agit pas de névés. En effet, à mon avis, les précipitations sous forme de glace (la neige, le grésil et la grêle) ne sont même pas nécessaires pour la présence de glace au coeur de ces pierriers.

Une source de froid et une source d'eau, sous quelque forme que ce soit, semblent par contre indispensables. En hiver, l'air environnant doit évidemment être à une température bien basse (source de froid) pour que les pierres de ces éboulis soient au-dessous du point de congélation sur une grande profondeur, mais aussi des précipitations sont requises, sous n'importe quelle forme d'ailleurs, neige, pluie etc (sources d'eau).

Si de la neige tombe sur l'éboulis, une partie pénètre évidemment dans les espaces interstitiels entre les blocs et peut descendre profondément dans le pierrier en glissant, en rampant. Mais elle finit par se trouver coincée ici ou là et va former des bouchons. Comme il fait froid là-dessous, elle se conserve et peut se tasser par gravité, pendant des mois. Il peut s'y mêler d'ailleurs grésil et grêle évidemment.

S'il pleut sur le pierrier, à l'occasion d'un redoux, la pluie va s'infiltrer entre les pierres puis, rencontrant en profondeur des surfaces restées très froides, elle va finir par se congeler pour donner tout simplement du verglas.

En toute logique, les interstices, fissures et cavités de l'éboulis se remplissent peu à peu d'un mélange de neige, de grésil, de grêle, de glace vive, mais aussi de débris divers, de feuilles mortes, de poussières etc...Et tout ce matériel se tasse progressivement avec l'hiver qui passe. C'est d'ailleurs ce genre de mélange que l'on peut voir sur les photos de 'catlino' au niveau des zones accessibles à l'observation directe, c'est à dire pas trop profondes, pas au coeur lui-même du système. Donc au cours de l'hiver de la glace s'accumule dans le profil de l'éboulis.

A la belle saison, comme maintenant, on profite des conséquences de cette accumulation de glace. Non pas qu'on vienne en chercher pour refroidir des aliments ou des boissons, comme autrefois, mais pour jouir d'un microclimat hors-norme, bien suggéré par 'catlino'.

A cette époque, l'éboulis fonctionne différemment.

L'intérieur est glacial, bourré de glace, qui ne peut pas fondre si vite, car elle est protégée de la chaleur de l'air extérieur par l'épaisseur des roches. Il y fait au-dessous de 0°C. C'est donc une source de froid.

L'air environnant, désormais tiède, peut s'infiltrer dans tel ou tel intestice du pierrier. A l'entrée, au contact d'une paroi un peu froide, il va se refroidir et devenir plus dense. Il tombe alors profondément dans le profil de l'éboulis. Puis encore se refroidit, tombe plus bas, etc. Après un cheminement plus ou moins long et tortueux dans ce dédale bourré de glace, mu par la gravité, qui ne cesse de l'entraîner plus bas encore, il finit par ressortir tout à fait en bas, au pied-même de l'éboulis. Directement, entre les pierres, comme d'une source, glacial et réfrigérant. Ou diffusant vers le haut à travers un tapis de mousses épais et riche en sphaignes.

L'air s'est en effet bien refroidi durant son cheminement dans l'espace glacé de l'intérieur du pierrier. Il a eu le temps d'arriver au point de saturation. Et il y a eu condensation. Aussi c'est une brume glaciale qui s'échappe des pierres. Ou du matelas moussu: d'où ce nom bizarre de tourbière condensarogène.

Dans 'Planète sans visa' (7/12/2007), quelques mots de Fabrice Nicolino à ce propos: "J'ai vu, dans le minuscule défilé de Kichompré - une vallée glaciaire étroite, aux parois de granite - un jardin japonais qui n'était rien d'autre qu'une tourbière de poche, dite condensarogène. L'air froid est aspiré par dépression en haut de la falaise, circule dans un éboulis de roches avant d'alimenter en eau, par condensation, la tourbière du bas."

Franchement un milieu de vie spécial, ces glacières. Il y fait froid en hiver, c'est logique, mais aussi en été, ce qui est bien déroutant au premier abord. Mais pour vous convaincre de la réalité, voyez les températures relevées par 'catlino' en ce moment, c'est à dire presqu'au coeur de l'été! Alors vous réaliserez combien tout cela est original. C'est l'arctique.

Marc.

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Posté(e)
Ban de Laveline alt 420 m

Très bon Marc comme analyse et comme explications.

Moi, je continuerai à l'occasion de balader le thermomètre dans ces TAF.

Un autre site sur le versant alsacien vaut le détour: le Frankenthal et sa "grotte" ou Frankenthalkeller à 1100m d'altitude. C'est une cavité probablement naturelle à l'origine, située dans une faille, puis aménagée, car dans le granit les grottes sont quasi inexistantes.

C'est orienté plein nord, au pied d'une falaise, il n'y a jamais de soleil. Le site possède une tourbière.

J'ai mesuré avant hier 6° au fond près de la source qui jaillit du rocher. Un bon frigo sans consommation d'énergie, ça marche tout seul. On a probablement utilisé cette cave naturelle pour la conservation du fromage d'alpage.

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Oui, Marc, affirmatif.

Ces glacières sont des milieux très particuliers qui s'apparentent aux tourbières, d'où l'intérêt que portent les climatologues et botanistes à ces éboulis périglaciaires. Notamment, le Conservatoire de Sites Lorrains, dont une antenne se trouve à Gérardmer, au pied de la glacière de la "Basse de l'Ours" (Kichompré) et qui est bien placé. Il y a effectivement quantité de mousses et sphaignes sur ces roches, et probablement des "petites bêtes" qui aiment le froid et l'humidité.

Autrefois on exploitait la glace naturelle de ces ravins pour la conservation des aliments.

Pour de plus amples renseignements, les contacter.

A+

dans le MC, l'équivalent s'appelle les chaires ...
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Neubois (Bas-Rhin)

Un autre site sur le versant alsacien vaut le détour: le Frankenthal et sa "grotte" ou Frankenthalkeller à 1100m d'altitude. C'est une cavité probablement naturelle à l'origine, située dans une faille, puis aménagée, car dans le granit les grottes sont quasi inexistantes.

C'est orienté plein nord, au pied d'une falaise, il n'y a jamais de soleil. Le site possède une tourbière.

J'ai mesuré avant hier 6°C au fond près de la source qui jaillit du rocher. Un bon frigo sans consommation d'énergie, ça marche tout seul. On a probablement utilisé cette cave naturelle pour la conservation du fromage d'alpage.

D'après ta description (alt. 1100m, falaise exposée au nord, pas de soleil, source, enfin tourbière à proximité) il ne peut s'agir que de la grotte Dagobert, juste au-dessus de la ferme du Frankenthal. J'y suis déjà passé. C'est une toute petite cavité. Très sombre, vue de l'extérieur.

Marc.

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Posté(e)
Ban de Laveline alt 420 m

D'après ta description (alt. 1100m, falaise exposée au nord, pas de soleil, source, enfin tourbière à proximité) il ne peut s'agir que de la grotte Dagobert, juste au-dessus de la ferme du Frankenthal. J'y suis déjà passé. C'est une toute petite cavité. Très sombre, vue de l'extérieur.

Marc.

Affirmatif, Marc. D'après la légende, Dagobert s'y serait réfugié. Cette cavité est totalement inaccessible en hiver à cause de l'accumulation de neige qui bouche l'entrée.
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Posté(e)
Ban de Laveline alt 420 m

Bonjour, de passage dans le défilé de Straiture ce midi, j'ai noté -0.6° dans le pierrier.

Le 13 juillet 2009, il reste de la glace. Sur cette photo, on devine la brume glaciale qui s'échappe du pierrier.

090713042245399939.jpg

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Neubois (Bas-Rhin)

Bonjour, de passage dans le défilé de Straiture ce midi, j'ai noté -0.6°C dans le pierrier.

Le 13 juillet 2009, il reste de la glace. Sur cette photo, on devine la brume glaciale qui s'échappe du pierrier.

090713042245399939.jpg

Extraordinaire. Quand on pense qu'on est presqu'au milieu de l'été météorologique. Question: dans ce pierrier, restera-t'il de la glace fin août?

Marc.

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Posté(e)
Ban de Laveline alt 420 m

Ce matin, le courant d'air était à -0.1° dans le pierrier de Straiture. On ne voit plus de glace en surface mais il doit en rester une bonne quantité en profondeur.

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Saint-Etienne (42), quartier/village de Rochetaillée (790m), contreforts Nord du massif du Pilat

Pouvez vous me confirmer si en ce moment il y a des gelées le matin et si oui à quelle altitude?

Il a gelé dimanche matin (26 juillet donc) 10km à vol d'oiseau au Sud de Saint-Etienne. Plus être plus précis, dans le massif du Pilat à Saint-Genest-Malifaux à 920m d'altitude. Tn: -1,2° Tx : 26,4°. Matériel : abri 7714 de chez DAVIS et enregistreur HOBO PRO. Source : B. Aujoulat.Ce trou à froid est bien connu dans le Sud Loire et il relève des Tn généralement bien plus basses que les sommets du massif situés vers 1300/1400m. A noter un petit -31,5° le 1er mars 2005. En ces temps de fortes chaleurs... default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pierric

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  • 2 weeks later...

Il a gelé dimanche matin (26 juillet donc) 10km à vol d'oiseau au Sud de Saint-Etienne. Plus être plus précis, dans le massif du Pilat à Saint-Genest-Malifaux à 920m d'altitude. Tn: -1,2° Tx : 26,4°. Matériel : abri 7714 de chez DAVIS et enregistreur HOBO PRO. Source : B. Aujoulat.

Ce trou à froid est bien connu dans le Sud Loire et il relève des Tn généralement bien plus basses que les sommets du massif situés vers 1300/1400m. A noter un petit -31,5° le 1er mars 2005. En ces temps de fortes chaleurs... default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pierric

je confirme, il a aussi gelé dans les taf de Fournols (est du PdD) MC , 1000 m d'altitude...
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Posté(e)
Chélieu 38 (554 m ) et hauteur de Mieussy/Thyez (965 m )

Il a aussi gelé ces deux dernieres nuits à la Jungfraujoch , là il ne s'agissait pas d'un TAF de 200 m 2 ( en rien représentatif des températures au village ) mais en gros de la température de la masse d'air! default_laugh.png

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Posté(e)
Ban de Laveline alt 420 m

Bonjour! De passage vers 10h ce matin à la Glacière de Straiture (Clefcy/Ban sur Meurthe), j'avais 20° dans la vallée, 16° dans le défilé et le thermomètre indiquait 3,3° (sonde descendue entre les blocs de roches). Il doit rester un peu de glace ou de sol gelé en profondeur. Un petit coup de gelée blanche au petit matin en septembre dans ce secteur ne me surprendrait pas.

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Posté(e)
Saint-Etienne (42), quartier/village de Rochetaillée (790m), contreforts Nord du massif du Pilat

Il a aussi gelé ces deux dernieres nuits à la Jungfraujoch , là il ne s'agissait pas d'un TAF de 200 m 2 ( en rien représentatif des températures au village ) mais en gros de la température de la masse d'air! default_laugh.png

Tu t'égares Eric, si tu parles de Jungfraujoch dans les Alpes bernoises ce n'est pas le bon topic ;-)

Sinon un TAF n'est jamais vraiment représentatif et qu'importe :-)

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

De retour de Bretagne via l'Ile-de-France, je suis passé par la forêt de Montmorency le 19/08/2009 au maximum de la canicule. Un arrêt de plusieurs heures que j'ai consacré à la butte des Pins Brûlés et surtout au trou à froid de la tourbière de la Cailleuse.

Je vous invite donc à voir mon compte rendu au sujet "petite balade dans un monde un peu plus hivernal que Paris" sur le forum "Photos, vidéos et matériel de prise de vue" (message 'taf95' 25/08/2009 15:29): "Une petite balade dans un monde un peu moins caniculaire que Paris: le 19 août 2009".

Vous en déduirez qu'en période estivale de forte chaleur (canicule) sur l'IDF ce TAF ne se comporte pas en journée comme un trou à chaud (un "four"), contrairement à ce qui a été suggéré par 'Météo78' sur le topic "Suivi du temps en Ile-de-France en juin 2009".

Voir son message ('Météo78' 30/06/2009 - 09:20): "...il ne faut pas oublier que pendant les mois chauds, surtout fin juin/juillet/août, où le sol est bien réchauffé, l'effet 'TAF' est inversé en journée. Il y fait plus chaud, car le sol est sableux et le site cerné de buttes...".

Au TAF de la tourbière de la Cailleuse en forêt de Montmorency la présence d'eau phréatique est responsable de la luxuriance estivale de la végétation. Cette abondance de feuillage favorise l'évapotranspiration à tel point qu'elle empêche à la température de l'air de trop s'élever. On n'a pas ça au TAF des Buttes Brûlés au bois de Rochefort-en-Yvelines, en effet dans ce TAF le sol est très sec et la végétation peut souffrir de la sécheresse, ce qui est le cas actuellement, comme l'indique justement 'Météo78' dans un post ('Météo78' 26/08/2009 10:03) au sujet "petite balade dans un monde un peu plus hivernal que Paris".

Marc.

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Il est dit que les arbres ne peuvent survivre où la température de l'air descend au-dessous de -50°F, soit environ -46°C. D'où, il n'y a pas d'arbres et très peu de végétation au fond de la doline de Peter's Sink, comme au fond de celle de Middle Sink d'ailleurs (voir les images). Aussi une inversion de l'étagement de la végétation est observée dans ces dolines: ainsi au cours d'une descente au fond on est d'abord en forêt puis les arbres se raréfient et rabougrissent. Pour finir par disparaître de la vue lorsque l'on atteint la limite des arbres, bien avant qu'on arrive au fond.

La température est descendue jusqu'à -56,1°C le 01/02/1985 à Peter's Sink! C'est la plus basse température jamais enregistrée en Utah, mais aussi la deuxième plus basse relevée dans les états contigus des USA. Cela en fait ainsi un des lieux les plus froids de cet ensemble. Il fait si froid au fond de cette doline que les arbres sont incapables d'y croître, comme on a déjà vu.

Marc.

Merci beaucoup Marc (de même que Christian) pour ces recherches très instructives et tes commentaires très pertinents. Je tâcherai d'y apporter quelques éléments supplémentaires dès que j'en aurai le temps.Je souhaite en revanche effectuer une petite précision : c'est très rarement le froid hivernal qui empêche la croissance des arbres. Ce n'est pas parce que la température a pu descendre sous les -50°C qu'il n'y a plus d'arbres au fond de cette dépression. Regardez en Sibérie orientale, où les -50°C et même -60°C sont plutôt "fréquents", les conifères (mélèzes, épiceas) et même bouleaux sont très présents là bas.

Non, en fait il existe deux facteurs limitant la croissance et la présence des arbres:

1) la fraîcheur de la moyenne mensuelle du mois le plus chaud, soit juillet : au dessous d'une moyenne de +10°C, les arbres ne peuvent plus croître (on touche là à la limite toundra-taïga par exemple, ou bien à la limite des forêts en zone montagneuse : par exemple, à environ 2000m dans les Alpes du Nord, il ne fait approximativement 11-12°C de moins qu'en plaine à 200m d'altitude, donc il fait environ 9°C en juillet --> limite des arbres franchie)

2) c'est ici le cas qui nous concerne : ce sont encore les températures d'été qui vont être le facteur limitant, mais plus les moyennes. Là, il s'agit des occurences de températures inférieures à -5°C qui vont empêcher l'éclosion des bourgeons. Or ces températures basses (< -5°C) sont souvent atteintes même en juillet dans ce coin de l'Utah apparemment, de même qu'à Gstettneralm...

Donc, les températures extrêmes hivernales ne sont pas responsables de l'absence d'arbres...

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Je n'ai pas lu le sujet en entier donc je ne sais pas si cela a déjà été mentionné mais il y a un trou à froid très célèbre en Suisse sur le plateau jurassien à 1050m proche de la frontière. Il s'agit du village de La Brévine. -3,6°c hier matin, et souvent -30°c l'hiver. Je suppose que d'autres lieux ayant la même configuration topographique doivent avoir des Tn similaires, je pense en particulier à la Vallée de Joux, dans le Jura aussi, mais plus au sud. Dans les 2 cas, un plateau de moyenne altitude "isolé" des plaines environnantes (non visibles), emprisonnant ainsi l'air froid descendant par temps calme et clair.

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