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Les trous à froid en France


alsavosges

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Les données proviennent du Mensuel Météorologique du Val-d'Oise "Hectopascal" dont le N° 1 date de Novembre 1986.

Bonjour Philippe. Est-ce que dans le Mensuel Météorologique du Val-d'Oise ("Hectopascal") ils parlent du topoclimat de la tourbière de la Cailleuse?

Marc.

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Vous avez quand même une mentalité de m*** sur votre forum de TAFeurs, quand je lis ce genre de topic vous touchez vraiment les sommets du ridicule: http://www.localsat.net/forum/topic/4858-lnstallati

Hello,   j'ai fini de recenser les TAF à partir de ce topic.   J'ai créé une cartographie interactive simple sur Framacarte.org, voici le lien:   Cartographie des TAF de

Quelques photos des dolines sur le Méjean. (Désolé pour la qualité, les conditions étaient rudes hehe)    -Doline du Serre de Fourcat :    En haut (1180m) :   

Images postées

Bonjour.

Merci pour ces informations sur le petit âge glaciaire. Très intéressant. Je ne suis pas trop étonné sur le coup, en effet j'ai eu l'occasion de voir des informations de ce genre sur le forum d'IC. L'auteur est peut-être toi d'ailleurs, il faut que je fouille le thème du PAG. Par exemple, j'ai bien retenu lors de cette consultation certains événements extraordinaires à première vue, en tout cas impossibles de nos jours, compte tenu du climat actuel. Certains de ceux dont tu parles ici-même me disent quelque chose, un goût de déjà vu quelque part, comme par exemple: le 9 juillet 1711 il gèle à Dreux, début juin 1740 dernières gelées à Paris, 10/11 août 1784 gelées en Beauce, 12 juin 1791 neige au sol dans le Sud du Royaume-Uni. C'est fantastique au premier abord. Mais c'était le PAG, un climat nettement différent de celui d'aujourd'hui régnait alors, c'est pourquoi de tels événements ne sont finalement pas si surprenants, si on les situe bien dans le contexte climatique de cette époque-là.

Mais je le redis, je suis persuadé qu'à notre époque en France en plaine, hors trou à gel, il ne peut pas geler au mois de juin. Mais je suis prêt à changer d'avis si on m'apporte une preuve du contraire.

Marc.

Eh bien il a deja gele a Abbeville, en Juin 1962 je crois. Pourtant Abbeville est assez proche du littoral, c'est une ville et certainement pas un TAF.
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Posté(e)
Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre.

Bonjour Philippe.

Est-ce que dans le Mensuel Météorologique du Val-d'Oise ("Hectopascal") ils parlent du topoclimat de la tourbière de la Cailleuse?

Marc.

Pas a ma connaissance mais je fouinerais, étant en possession de la collection complète.j'ai ressorti le n°1 de décembre 1986 avec un dossier sur la vague de froid de janvier 1985 et voici une phrase qui parle de la Cailleuse " Il est évident que des valeurs plus basses ont pu être observées localement au gré des micro-climats particuliers. Ainsi on a pu noter -21° a Luzarches, et encore -22° en foret de Montmorency, dans la tourbière de la cailleuse (étude de monsieur Chipoulet _ I.N.A.)"

Phil

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Eh bien il a déjà gelé à Abbeville, en Juin 1962 je crois. Pourtant Abbeville est assez proche du littoral, c'est une ville et certainement pas un TAF.

Bonjour.Je me rappelle que j'ai vu cette info quelque part. C'est assez étonnant. En effet la ville d'Abbeville, un peu au nord du parallèle 50°N, est non loin de la mer (Manche), à 24 km. C'est dans la vallée de la Somme, en aval d'Amiens, à 40 km. A 12 km du fond de l'estuaire de la Somme: altitude à peu près zéro donc.

Evidemment c'est surprenant parce que 1962 c'est relativement récent, on est déjà loin du PAG. J'habitais alors en IDF.

Il y a toujours cette question du fond de vallée qui pourrait favoriser les gels tardifs. Il faudrait voir la configuration locale du site et quelles étaient les conditions synoptiques à cette période sur le Nord du Bassin Parisien.

Pour Abbeville c'est étonnant, tu m'aurais dit Reims ou Langres, en situation plus continentale...mais Abbeville...?

Marc.

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Posté(e)
Seltz (50km au nord de Strasbourg/125m) et parfois Niederbronn-les-Bains (Vosges du Nord/220m-581m)

Eh bien il a deja gele a Abbeville, en Juin 1962 je crois. Pourtant Abbeville est assez proche du littoral, c'est une ville et certainement pas un TAF.

Je ne suis pas convaincu, en tout cas pas en 1962 à Abbeville puisque le record en Juin est de 0,0° le 14/06/1933 depuis 1921.

Et comme en général on ne comptabilise pas les données d'avant-guerre... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Pas à ma connaissance mais je fouinerai, étant en possession de la collection complète.

J'ai ressorti le n°1 de décembre 1986 avec un dossier sur la vague de froid de janvier 1985 et voici une phrase qui parle de la Cailleuse: " Il est évident que des valeurs plus basses ont pu être observées localement au gré des micro-climats particuliers. Ainsi on a pu noter -21°C à Luzarches, et encore -22°C en forêt de Montmorency, dans la tourbière de la Cailleuse (étude de monsieur Chipoulet I.N.A.)"

Phil

Merci pour l'info. Bah! si ce n'est pas plus froid que Luzarches...Aujourd'hui j'ai eu la curiosité de plonger dans les listes des Tn relevées chaque jour des mois de quelques années de la décennie 2000 au fond du TAF de Saint-Genest-Malifaux situé à 920m d'altitude, à 12km de Saint-Etienne, dans la Loire: http://pagesperso-orange.fr/meteolyonnaise/postes%20exterieurs/saint_genest/introsgmx.htm (merci à Pierric pour ce lien, cf. message 'Thoupie42' 09/09/2009 10:43).

Une chose me frappe et me fait penser à la Cailleuse: des températures minimales journalières (ces fameuses Tn) souvent assez ordinaires pour la saison et peu différentes de celles relevées dans les environs. En hiver rarement-même au-dessous de zéro à deux chiffres...mais de temps en temps c'est le gros, le très gros froid, qu'il y a au fond de ce TAF de SGM. En relation avec de toute évidence un coup de froid  mais aussi la concomitance, certes assez rare, sur le site du TAF mais aussi tout autour au niveau de ses sources d'air froid, de conditions nécessaires pour un fonctionnement optimal du réfrigérateur. Je pense: ciel clair, air sec et calme, neige au sol récente et poudreuse.

A ce propos je pense notamment au gros froid qui a eu lieu au fond du TAF de la tourbière de la Cailleuse cette fameuse nuit du 30 au 31 décembre 1970. Je suis allé au fond du TAF ce matin-là pour observer et ça piquait vraiment, ce n'était plus un moins cinq...Sur un graphe la dizaine de Tn qui encadrent cette grosse Tn à environ -20°C, semblent banales pour la saison. On a des événements de ce type aussi sur les relevés de Saint-Genest-Malifaux. Une Tn terriblement basse à -31,5°C pour le premier mars 2005 et puis tout autour une multitude de Tn tout à fait banales, mises à part deux ou trois d'entre elles.

On touche là un aspect bien particulier des TAF. Une brutalité passagère inouïe entourée de modération.

Il faut y être au bon moment...et là, à condition d'aimer le froid, on déguste.

Marc.

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j'ai plus acces a la superbe rubrique climato de fred donc la en fait je marche un peu au souvenir. En tout cas il me semble qu'il a deja gele du cote d'Evreux.

Sinon voici quelques TN homologues en France en Juin:

Beauvais: 1.2 degres le 1er Juin 1975 et le 5 Juin 1991, 1.4 degres le 2 Juin 1962. Gelee la plus tardive depuis 1945: -0.8 le 29 Mai 1961.

Le Mans: 1.6 le 4 Juin1975, 1.6 LE 12 JUIN 1957, 2.1 les 21 ET 22 JUIN 1964. Derniere gelee depuis 1946 le 29 Mai 1961

Rennes: 2.2 le 2 Juin 1962.

Langres: 2.5 le 1/6 1975 et le 5/6 2001, derniere gelee le 15 Mai 1995.

Metz: 1.9 le 2 Juin 1975, 2.0 le 4/6/1991, 3.0 LE 16 JUIN 1956.

Nancy: 1.6 le 5 Juin 1953, 2.2 les 2 Juin 1975 et 4 Juin 1991, 2.3 le 13/6/67 et un incroyable 2.0 le 1er JUILLET 1962. Derniere gelee le 23 Mai 1955.

Orleans: 0.8 le 1er Juin 2006, 1.9 le 2/6 1962, 2.9 le 221 Juin 1964

Vichy: -0.2 les 2 et 4 Juin 1962.

Voila. Ainsi on voit bien que les gelees en plaine sont tout a fait possible, comme le montrent les valeurs proches de 0 et surtout les valeurs tres basses en fin de mois: si la situation de 1956, 1957, 1964 ou 1962 s'etait deroule en tout debut de mois, il aurait geler dans certains endroits.

Sinon pour les records de froid inferieurs a 0 faut chercher vers le nord ouest. Genre Alencon, l'ouest del'IDF, Creil, ou alors dans le nord comme Cambrai etc...

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Seltz (50km au nord de Strasbourg/125m) et parfois Niederbronn-les-Bains (Vosges du Nord/220m-581m)

j'ai plus acces a la superbe rubrique climato de fred donc la en fait je marche un peu au souvenir. En tout cas il me semble qu'il a deja gele du cote d'Evreux.

Sinon voici quelques TN homologues en France en Juin:

Beauvais: 1.2 degres le 1er Juin 1975 et le 5 Juin 1991, 1.4 degres le 2 Juin 1962. Gelee la plus tardive depuis 1945: -0.8 le 29 Mai 1961.

Le Mans: 1.6 le 4 Juin1975, 1.6 LE 12 JUIN 1957, 2.1 les 21 ET 22 JUIN 1964. Derniere gelee depuis 1946 le 29 Mai 1961

Rennes: 2.2 le 2 Juin 1962.

Langres: 2.5 le 1/6 1975 et le 5/6 2001, derniere gelee le 15 Mai 1995.

Metz: 1.9 le 2 Juin 1975, 2.0 le 4/6/1991, 3.0 LE 16 JUIN 1956.

Nancy: 1.6 le 5 Juin 1953, 2.2 les 2 Juin 1975 et 4 Juin 1991, 2.3 le 13/6/67 et un incroyable 2.0 le 1er JUILLET 1962. Derniere gelee le 23 Mai 1955.

Orleans: 0.8 le 1er Juin 2006, 1.9 le 2/6 1962, 2.9 le 221 Juin 1964

Vichy: -0.2 les 2 et 4 Juin 1962.

Voila. Ainsi on voit bien que les gelees en plaine sont tout a fait possible, comme le montrent les valeurs proches de 0 et surtout les valeurs tres basses en fin de mois: si la situation de 1956, 1957, 1964 ou 1962 s'etait deroule en tout debut de mois, il aurait geler dans certains endroits.

Sinon pour les records de froid inferieurs a 0 faut chercher vers le nord ouest. Genre Alencon, l'ouest del'IDF, Creil, ou alors dans le nord comme Cambrai etc...

Oui, le record à Evreux au mois de Juin est de -0,6° le 05/06/1991 (depuis 1968).

Quelques records proches ou inférieures à 0° de grandes stations du Nord de la France en Juin:

-2,4° à Charleville-Mézières (le 05/06/1991)

-0,8° à Romorantin (le 05/06/1976)

-0,6° à Evreux (le 05/06/1991)

-0,4° au Touquet (le 01/06/1975) default_blink.png , là on est tout près de la mer...

-0,4° à Reims (le 01/06/1975)

-0,1° à Luxeuil (le 01/06/1962), mais 0,8° en Juillet et 0,2° en Août.

0,0° à Lille (le 02/06/1962)

0,1° à Abbeville (le 03/06/1962)

0,1° à Rouen (le 02/06/1962)

0,2° à Nevers (le 05/06/1991)

0,3° à Alençon (le 11/06/1955)

0,4° à Troyes (le 05/06/1991)

PS: le record à Cambrai est de 1,2° le 05/06/1991.

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Le Touquet c'est tout de même en moyenne 48 jours de gelées par an sur la période 51-81 (avec un record à -19° pas mal pour une station littoral), soit plus qu'à Rennes Angers ou Montélimar et quasiment autant qu'a Orly (50). Quant à Abbeville c'est 50 jours/an.

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Saint-Etienne (42), quartier/village de Rochetaillée (790m), contreforts Nord du massif du Pilat

Aujourd'hui j'ai eu la curiosité de plonger dans les listes des Tn relevées chaque jour des mois de quelques années de la décennie 2000 au fond du TAF de Saint-Genest-Malifaux situé à 920m d'altitude, à 12km de Saint-Etienne, dans la Loire.

Une chose me frappe et me fait penser à la Cailleuse: des températures minimales journalières (ces fameuses Tn) souvent assez ordinaires pour la saison et peu différentes de celles relevées dans les environs. En hiver rarement-même au-dessous de zéro à deux chiffres...mais de temps en temps c'est le gros, le très gros froid, qu'il y a au fond de ce TAF de SGM. En relation avec de toute évidence un coup de froid  mais aussi la concommitance, certes assez rare, sur le site du TAF mais aussi tout autour au niveau de ses sources d'air froid, de conditions nécessaires pour un fonctionnement optimal du réfrigérateur. Je pense: ciel clair, air sec et calme, neige au sol récente et poudreuse.

A ce propos je pense notamment au gros froid qui a eu lieu au fond du TAF de la tourbière de la Cailleuse cette fameuse nuit du 30 au 31 décembre 1970. Je suis allé au fond du TAF ce matin-là pour observer et ça piquait vraiment, ce n'était plus un moins cinq...Sur un graphe la dizaine de Tn qui encadrent cette grosse Tn à environ -20°C, semblent banales pour la saison. On a des événements de ce type aussi sur les relevés de Saint-Genest-Malifaux. Une Tn terriblement basse à -31,5°C pour le premier mars 2005 et puis tout autour une multitude de Tn tout à fait banales, mises à part deux ou trois d'entre elles.

On touche là un aspect bien particulier des TAF. Une brutalité passagère inouïe entourée de modération.

Il faut y être au bon moment...et là, à condition d'aimer le froid, on déguste.

Bilan sur 2005 et 2006 des gelées dans le TAF de SGM :

2005 : début d'année particulièrement enneigé sur le massif du Pilat

Tn <0°C : 159 jours

<-5°C : 81 jours

<-10°C : 29 jours

<-15°C : 11 jours

<-20°C : 6 jours

<-25°C : 2 jours

<-30°C : 1 jour

2006 : année peu enneigée sur le massif

Tn <0°C : 146 jours

<-5°C : 66 jours

<-10°C : 28 jours

<-15°C : 3 jours

<-20°C : 0 jour

<-25°C : 0 jour

<-30°C : 0 jour

Ce TAF semble équipé en matériel et étudié depuis peu (années 2000 ?). Y-a-t-il des données fiables avant 2000 ? Si tel était le cas et donc si nous pouvions nous pencher sur des données beaucoup plus anciennes (années 50/60/70) peut-être que nous pourrions trouver encore plus lourd que les -31,5°C du 1er mars 2005 (-26,3°C au village de SGM, -16/17°C sur Saint-Etienne Ville, -13°C au METAR de Saint-Etienne). Combien a-t-il fait dans ce TAF le 4 janvier 1971 alors que le METAR relevait -25,1°C de Tn ?

Dans l'autre trou à froid du Pilat (Riotord) dont je parlais précédemment, Micka nous indique pour la saison 2007/2008 168 jours avec gelées dont 66 jours <-5°C.

Pierric

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Bonjour Marc,

D'après les relevés du METAR de Saint-Etienne, voici un exemple de nuits étoilées consécutives (9 au 10 et du 10 au 11 janvier 2005) avec petit vent de Sud/Sud-Est appelé également dans le secteur vent du Midi. Ne connaissant pas l'heure des Tn, j'indique les Tn des 3 jours concernés:

Le 9 janvier 2005 Tn de -5,1°C dans le TAF de SGM

Le 10 janvier 2005 Tn de -5,2°C

Le 11 janvier 2005 Tn de -8,6°C

Par contre je pense que dès que le vent du Midi se renforce sans pour autant souffler en tempête, le TAF de SGM ne peut plus se "mettre en route". Il faudrait que je trouve des exemples. Le Pilat comme la région stéphanoise et même une partie du Massif-Central est très sensible aux vents de secteur Sud. A partir du moment où il devient modéré l'air froid est très rapidement chassé.

Pierric

Bonjour.Je vais répéter d'autres façons une question que j'ai déjà posée plus haut. Je comprends que la formation d'air froid sur les sources d'air froid du TAF de SGM peut encore se faire si le vent du midi est faible (petit vent de Sud/Sud-Est) mais qu'elle est empêchée dès que ce vent est modéré. Soit.

Maintenant, est-ce que les sources d'air froid du TAF sont moins sensibles au vent du nord qu'à celui du midi, pour une simple raison: la forme du terrain? En d'autre termes est-ce que ces sources sont abritées du vent davantage lorsqu'il souffle du nord que lorsqu'il souffle du sud? Autrement dit: est-ce que la formation d'air froid sur ces sources est encore possible si le vent du nord est modéré, alors que de toute évidence, d'après ce que tu dis, elle ne l'est déjà plus si le vent du midi est modéré?

Avec vent du midi modéré et chaud, on sait déjà, d'après ce que tu as dit plus haut, qu'il fait chaud au fond du TAF. Mais avec vent du nord modéré et froid, fait-il au fond du TAF très froid voire extrêmement froid?

Je n'ai pas de carte détaillée du secteur me permettant de voir comment est fait ce TAF et comment sont ses sources d'air froid: une question de morphologie de terrain. Il faut que je regarde ça de près sur le net (wikimapia ou autre). Mais toi qui es du coin, tu dois connaître les environs immédiats de ce TAF et avoir une idée à propos du relief.

Marc.

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Bonjour 'hugogo' et 'alex67'.

Et merci pour ces données (messages de 'hugogo' 09/09/2009 -22:58 et 'alex67' 09/09/2009 - 23:15).

D'après vos investigations, de nos jours le gel sous abri normalisé (je dis bien "sous abri normalisé", en effet si vous envisagiez, "gel hors abri", ou pire, "au sol", on parlerait de choses différentes) serait donc toujours possible en plaine hors TAF au mois de juin.

Parmi les stations citées à propos de cela, je relève quand même quelques TAF régionaux, comme Vichy, Charleville-Mézières, Romorantin et Luxeuil, qu'on doit ne pas considérer, par contre en ce qui concerne Evreux, le Touquet, Reims et Lille on ne peut pas parler de TAF régionaux et ces stations restent en course. 0,0°C à Lille le 02/06/1962 serait d'ailleurs suffisant pour valider l'hypothèse mise en jeu.

Marc.

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Posté(e)
Saint-Etienne (42), quartier/village de Rochetaillée (790m), contreforts Nord du massif du Pilat

Je vais répéter d'autres façons une question que j'ai déjà posée plus haut. Je comprends que la formation d'air froid sur les sources d'air froid du TAF de SGM peut encore se faire si le vent du midi est faible (petit vent de Sud/Sud-Est) mais qu'elle est empêchée dès que ce vent est modéré. Soit.

Maintenant, est-ce que les sources d'air froid du TAF sont moins sensibles au vent du nord qu'à celui du midi, pour une simple raison: la forme du terrain? En d'autre termes est-ce que ces sources sont abritées du vent d'avantage lorsqu'il souffle du nord que lorsqu'il souffle du sud? Autrement dit: est-ce que la formation d'air froid sur ces sources est encore possible si le vent du nord est modéré, alors que de toute évidence, d'après ce que tu dis, elle ne l'ai déjà plus si le vent du midi est modéré?

Avec vent du midi modéré et chaud, on sait déjà, d'après ce que tu as dit plus haut, qu'il fait chaud au fond du TAF. Mais avec vent du nord modéré et froid, fait-il au fond du TAF très froid voire extrêmement froid?

Je n'ai pas de carte détaillée du secteur me permettant de voir comment est fait ce TAF et comment sont ses sources d'air froid: une question de morphologie de terrain. Il faut que je regarde ça de près sur le net (wikimapia ou autre). Mais toi qui es du coin, tu dois connaître les environs immédiats de ce TAF et avoir une idée à propos du relief.

Bonjour Marc,

Mes connaissances et compétences en matière de TAF s'arrêtent malheureusement là. Toutefois pour trouver réponses à tes questions techniques, je te conseille vivement de contacter les personnes suivantes :

- Gérard Staron, auteur de l'hiver dans le Massif-Central ( http://books.google.fr/books?id=qK7qvgA0wx0C&dq=g%C3%A9rard+staron+massif+central&printsec=frontcover&source=bl&ots=SmNnTYxegU&sig=w1eyFmH9t-UYL3IamK_nGjYxzA4&hl=fr&ei=cPypSoXCCouZjAf1mKj3Bw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3#v=onepage&q=&f=false ). Tu peux le contacter assez facilement via son blog : http://gesta.over-blog.com/

- Michel Gagnard de l'AMRL : http://pagesperso-orange.fr/meteolyonnaise/indexclim.htm

- Bruno Aujoulat et Emmanuel Mandon, les locaux possesseurs des HOBO de SGM : http://pagesperso-orange.fr/meteolyonnaise/postes%20exterieurs/saint_genest/introsgmx.htm

Toutefois, je peux essayer de te retranscrire une idée de la topographie du lieux. Tout d'abord la carte IGN (source geoportail) :

TAF_SGM_vzm0.jpg

Pour faire simple, tout ce qui est en blanc autour et à droite du village de SGM correspond au plateau et également aux zones de prairies.

Point rouge : le TAF

Flèches bleues : sens d'écoulement de la principale rivière du plateau (la Semène)

Flèches noires : des directions pour se repérer

Point bleue : endroit d'où a été prise la première photo ci-dessous

Pour info, le lac visible sur la carte est vide depuis quelques années (2004/2005 ?). Du coup avait-il une quelconque influence sur les Tn du secteur ?

Voici donc la photo prise du point bleu (Mont Chaussitre >1200m) avec sous l'éclaircie le village de SGM (960m au centre). Le point rouge correspond au TAF (920m). L'étang visible n'a aucun lien avec le lac cité précédemment. Le lac débutait à gauche de la photo. Au loin en arrière plan, derrière le dôme (alt. 1060m) surplombant le village, on devine la plaine du Forez (alt. 350/400m). On ne peut voir Saint-Etienne qui se trouve juste dessous le bout de l'antenne rouge et blanche à droite du cliché. La photo est orientée au Nord.

76660290320091518_edr0.jpg

source photo : Philippe

Une autre photo prise par mes soins il y a quelques années. Cette fois le cliché est orienté en direction du Sud. Le village de SGM est à droite de la photo, photo qui nous donne une idée du plateau entouré de denses forêts de conifères.

9213808022005_fhb5.jpg

Enfin, une autre photo sur le site de la commune : http://www.st-genest-malifaux.fr/vill1.htm

Voilà Marc, j'espère que ces explications te permettront de mieux visualiser les lieux.

Pierric

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Les gars, votre conversation et les éléments que vous apportez sur ce sujet très méconnu du grand-public sont passionnants !

Merci Pieric pour cette carte topo et ces photos!

J'aurais une question (ou une remarque) à formuler à l'intention de Marc, plus particulièrement : ne penses-tu pas qu'il existe deux types de TAF ? je m'explique...

Une des conditions nécessaires à l'existence d'un TAF consiste t-elle en la présence de forêts denses autour (en plus d'un relief particulier bien sûr)? je me dis en effet que pour qu'un TAF "tourne à plein régime et régulièrement", il faut des forêts qui puissent engendrer une forte rugosité du couvert (du sol), créant ainsi une diminution sensible et fréquente des vents. Car comme chacun sait, par ciel clair, plus le vent est faible, plus le refroidissement par rayonnement peut être fort. Donc j'appellerais cette catégorie de TAF, les TAF réguliers (Tnm assez nettement plus basses que celles alentours).

La deuxième cat. de TAF serait celle des Gstettneralm et cnie, càd des point bas et assez larges, plats, entourés de montagnes assez hautes aux pentes plus dénudées que la 1ère catégorie, permettant ainsi un refroidissement des pentes plus rapide, donc un éculement plus fort de l'air froid vers le creux. Ce sont les fameux TAF très puissants, mais souvent inexistants lors de certaines direction des vents...

Merci,

Gaël

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Tout d'abord la carte IGN (source géoportail):

TAF_SGM_vzm0.jpg

Pour faire simple, tout ce qui est en blanc autour et à droite du village de SGM correspond au plateau et également aux zones de prairies.

Point rouge: le TAF

Flèches bleues: sens d'écoulement de la principale rivière du plateau (la Semène)

Flèches noires: des directions pour se repérer

Point bleu: endroit d'où a été prise la première photo ci-dessous

Pour info, le lac visible sur la carte est vide depuis quelques années (2004/2005 ?). Du coup avait-il une quelconque influence sur les Tn du secteur?

Voici donc la photo prise du point bleu (Mont Chaussitre >1200m) avec sous l'éclaircie le village de SGM (960m au centre). Le point rouge correspond au TAF (920m). L'étang visible n'a aucun lien avec le lac cité précédemment. Le lac débutait à gauche de la photo. Au loin en arrière plan, derrière le dôme (alt. 1060m) surplombant le village, on devine la plaine du Forez (alt. 350/400m). On ne peut voir Saint-Etienne qui se trouve juste au-dessous du bout de l'antenne rouge et blanche à droite du cliché. La photo est orientée au nord.

76660290320091518_edr0.jpg

source photo: Philippe

Une autre photo prise par mes soins il y a quelques années. Cette fois le cliché est orienté en direction du sud. Le village de SGM est à droite de la photo, photo qui nous donne une idée du plateau entouré de denses forêts de conifères.

9213808022005_fhb5.jpg

Voilà Marc, j'espère que ces explications te permettront de mieux visualiser les lieux.

Pierric

Bonjour Pierric.

Merci pour ces infos.

Ainsi j'ai pu lire sur l'écran certaines des pages visibles de la thèse de Gérard Staron "L'hiver dans le Massif Central Français", dont je connaissais l'existence par des mentions sur le forum d'IC. L'auteur insiste fort, en effet à plusieurs reprises, sur un enchaînement de montagnes qui forme une espèce de fer à cheval orienté vers le nord et qui piège le froid en hiver, ce qui explique la rigueur thermique de cette saison dans les parties centrales du massif. Travail remarquable que je découvre et qui a dû nécessité beaucoup de prospections, de recueils d'information, plein de calculs et beaucoup de temps. Encore une perle à découvrir.

Sur la carte IGN et sur l'image du bas, on voit bien l'étendue des sources d'air froid du TAF. Il s'agit de terrains à la surface desquels des pellicules fines et denses d'air froid peuvent se former à cause du refroidissement intense de cette surface dû au rayonnement infrarouge net (nuit radiative). Elle sont en blanc sur la carte (zones de prairies cernant le village et au-delà vers l'est). D'après les courbes de niveau, ces prairies, mélangées avec des bois, tapissent une dépression pratiquement circulaire d'environ quatre kilomètres de large. Une étroite ouverture, en forme de goulet est visible dans sa partie sud-ouest. C'est à ce niveau que se trouve le lac de barrage, long de plus d'un kilomètre.

Ce lac ayant été mis à sec il y a quelques années, le secteur qui bordait le lac et est situé nettement en aval de la station météorologique (points rouges), pourrait bénéficier par nuit radiative de températures nettement plus basses qu'avant, étant donné que l'inertie thermique du lac ne peut plus jouer en adoucissant l'air et qu'il ne peut plus être question de ces brouillards de convection qui devaient se former d'ordinaire au-dessus de l'eau à cause du contact de celle-ci avec de l'air très froid sortant de la dépression. Je suppose que les modifications intervenues récemment dans ce coin n'auraient finalement pas d'influence sur la température au poste météorologique implanté au fond du TAF de Saint-Genest-Malifaux étant donné que le début du lac devait rester suffisamment en aval du poste pour ne pas l'influencer. Mais c'est mon opinion, au vu simplement d'une carte et d'images des lieux.

Pour revenir aux sources d'air froid du TAF, on peut les évaluer, mettons, à 800 hectares.

Quant à la forêt de conifères que je vois sur ces photos, elle est très dense. Même s'il s'y forme nécessairement de l'air froid en conditions radiatives, cela ne peut se passer qu'à un autre niveau que celui de la surface du sol forestier. En effet celui-ci est en général complètement couvert par les arbres. Et donc on ne peut pas parler d'un rayonnement net capable de fabriquer de l'air froid, puisque ce rayonnement net ne peut exister (effet de serre à l'intérieur de la forêt).

Il s'en forme certes, mais au niveau de la canopée. Mais pour cette tâche, ce lieu n'est pas aussi efficace que des surfaces dégagées, peu pentues et à peu près lisses, surtout quand il y a de la neige comme on voit sur les images.

La surface de la canopée est complexe. C'est le sommet des conifères, le toit de la forêt. Ceux-ci n'ont pas forcément le même âge, ni la même hauteur. Cette rugosité de la canopée accroît la surface réellement exposée au rayonnement net. Par "atténuation" de celui-ci à la surface des reliefs en creux de la canopée, il manque d'efficacité dans la fabrication d'air vraiment très froid: la machine est poussive.

Les conifères peuvent être un peu espacés les uns des autres. De ce fait la surface de la canopée est trouée, lacuneuse.

L'air relativement froid, mais pas très en vérité, formé laborieusement là-haut au sommet de la cime des conifères au contact des peignes d'aiguilles des extrémités des branchettes ne va pas tenir longtemps en place. Le lieu est trop propice à une chute précoce de l'air froid formé, pour son malheur plus dense que l'air environnant. Il faut dire en effet qu'ici on n'est pas sur la surface presque plane d'un champ de neige. Alors on ne tient pas longtemps. Il y a partout des puits, petits et grands, près à accueillir et à engloutir l'air froid, dès qu'il plonge.

Où va-t'il tomber? Sur le sol. Phénomène commun ici, comme en forêt tropicale.

Universelle même, cette convection inversée. En effet c'est un peu comme en hiver à la surface du Nord de l'océan Atlantique ou du golfe du Lion la formation de l'eau profonde suivie de sa plongée vers les abysses. Mais ensuite cet air froid, au lieu de former un beau courant, un vent catabatique, il ne peut s'échapper à cause de la densité de la forêt et finit par se mélanger avec l'air tiède qui baigne l'intérieur des bois. Air froid de mauvaise qualité fabriqué en pure perte, il n'ira pas engraisser un lac d'air froid en aval des bois.

A noter au passage que le scénario est très différent, surtout en hiver, dans une forêt à feuilles caduques. En effet à cette saison la forêt est systématiquement dénudée, puisqu'elle s'est débarrassée de ses feuilles dès l'automne. A cette occasion des sources d'air froid ont pu s'étendre. En effet le sol de la forêt se trouve alors assez dégagé et peut se comporter presque comme une prairie, eu égard aux capacités du rayonnement net. En hiver c'est comme cela au niveau des sources d'air froid du TAF de la tourbière de la Cailleuse en forêt de Montmorency, à cette saison plus étendues qu'en été. Celles-ci, sur sables de Fontainebleau, sont occupées par quelques landes à callune mais surtout un boisement d'arbres caducifoliés, comme châtaigners, chênes et bouleaux avec quelques pins sylvestres. Le feuillage de ces arbres, sauf celui des pins, a fait place à la nudité en automne et l'aspect du paysage a changé complètement. C'est plus clair et moins épais: entre les troncs et les branches on voit plus loin. Transparence.

Quant au fond-même du TAF, cerné par les sources d'air froid à dimension variable, il passe de l'exubérance végétale de l'été, presque tropicale et où l'on voit mal à dix mètres devant soi, à l'austérité hivernale d'un lieu de nouveau plus aéré, qui fait plutôt penser à un bois du Grand Nord.

Marc.

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Les gars, votre conversation et les éléments que vous apportez sur ce sujet très méconnu du grand-public sont passionnants!

Merci Pierric pour cette carte topo et ces photos!

J'aurais une question (ou une remarque) à formuler à l'intention de Marc, plus particulièrement: ne penses-tu pas qu'il existe deux types de TAF? je m'explique...

Une des conditions nécessaires à l'existence d'un TAF consiste-t'elle en la présence de forêts denses autour (en plus d'un relief particulier bien sûr)? Je me dis en effet que pour qu'un TAF "tourne à plein régime et régulièrement", il faut des forêts qui puissent engendrer une forte rugosité du couvert (du sol), créant ainsi une diminution sensible et fréquente des vents. Car comme chacun sait, par ciel clair, plus le vent est faible, plus le refroidissement par rayonnement peut être fort. Donc j'appellerais cette catégorie de TAF, les TAF réguliers (Tnm assez nettement plus basses que celles alentours).

La deuxième cat. de TAF serait celle des Gstettneralm et cnie, càd des points bas et assez larges, plats, entourés de montagnes assez hautes aux pentes plus dénudées que la 1ère catégorie, permettant ainsi un refroidissement des pentes plus rapide, donc un écoulement plus fort de l'air froid vers le creux. Ce sont les fameux TAF très puissants, mais souvent inexistants lors de certaines directions des vents...

Merci,

Gaël

Bonjour Gaël.A propos de ces questions, c'est certainement le moment de se reporter à certaines des références que j'ai indiquées dans un post sur ce topic: 'taf95' 03/05/2009 -00:56.

A la question "Ne penses-tu pas qu'il existe deux types de TAF?", il vient tout de suite à l'esprit qu'il y a ceux munis d'une ouverture (TAF ouverts), comme ceux de Mouthe, Saint-Genest-Malifaux et la tourbière de la Cailleuse, et ceux fermés comme Gstettneralm et Peter's Sink. TAF ouverts et TAF fermés fonctionnent différemment (voir les références): les ouverts sont bien sûr moins sévères que les fermés et on le sent déjà intuitivement, puisqu'au niveau de l'ouverture des premiers il y a nécessairement fuite constante de l'air froid à cause de la gravité.

A la question "Une des conditions nécessaires à l'existence d'un TAF consiste-t'elle en la présence de forêts denses autour?", je répondrais: "Non! Au contraire un boisement dense autour d'un creux topographique est plutôt défavorable à ce qu'il soit un TAF". En tout cas le creux ouvert de Mouthe semble bien devoir une partie de sa rigueur au fait qu'aux alentours c'est peu boisé et qu'il y a des surfaces étendues complètement dépourvues d'arbres, très efficaces sources d'air froid. Cela a été dit d'ailleurs sur le forum d'IC et j'appuie aussi sur ce fait. Si on déboise autour d'un TAF, on le renforce, car ainsi on étend la surface de ses sources d'air froid. Il est évident qu'à cause de son architecture toute en volume, la forêt, ne peut pas fabriquer l'air froid aussi bien qu'une surface dénudée. C'est le cas de la forêt de conifères à feuilles persistantes (les pessières serrées par exemple) hiver comme été, mais aussi de la forêt à feuilles caduques en été, beaucoup moins en hiver évidemment compte tenu de l'absence des feuilles à cette saison. Voir à ce sujet sur le topic le post 'taf95' 12/09/2009 - 20:46, où j'essaie de montrer pourquoi la forêt de conifères en toute saison ne fabrique pas bien l'air froid, alors que celle caducifoliée, si elle le fabrique mal à la période du feuillage, s'en sort bien en hiver. Tout cela est très logique, très évident. L'opposition réside dans les conséquences différentes du rayonnement infrarouge net qui est bien plus fort sur une suface nue, type prairie enneigée, qu'en haut de la canopée forestière ébouriffée, au sein de ses irrégularités structurales. En plus la canopée ne réserve pas un bon sort à l'air froid qui peut s'y former.

Maintenant, la rugosité de forêts en mélange avec des espaces dégagés, comme des prairies, va expliquer l'absence de vent au niveau de ces espaces abrités par les arbres lorsque l'anémométrie régionale n'est pas nulle: la formation d'air froid à la surface du sol y est alors possible et cela peut favoriser à proximité la stagnation d'air froid dans un creux au fond duquel les Tn seront plus basses que celles des alentours.

Marc.

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Posté(e)
Saint-Etienne (42), quartier/village de Rochetaillée (790m), contreforts Nord du massif du Pilat

Merci Marc pour ton analyse très complète sur le TAF de SGM default_flowers.gif.

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Bonjour à tous.

Vous êtes invités au topic La Brévine/Mouthe sur le forum de Climatologie. J'y ai laissé un message: 'taf95' 18/09/2009 18:18. Vous pourrez y voir une douzaines d'images montrant le trou à froid de Mouthe, où je suis passé quelques fois. On y parle du TAF et de la tourbière du Moutat qui se trouve au fond. Un air de taïga ravira les amateurs de froid.

Marc.

Edit: message revu le 21 sep.

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Posté(e)
Nantes (44) / Nice (06)

Bonsoir à tous,

Je l'avais remarqué déjà il y a quelques temps mais je décide d'en faire part ce soir sur un petit trou à froid dans les Alpes-Maritimes, bon tout à fait relatif par rapport à ce qu'on a pu voir sur ce topic mais bien présent !

Je n'ai pas lu toutes les pages de ce topic donc je ne sais pas s'il avait déjà pu être signalé, mais je ne pense pas qu'on en est parlé.

La station amateur installée à Auribeau-sur-Siagne nous permet d'avoir une idée de la situation et j'ai toujours été étonné de ses relevés de Tn (il s'agit principalement des températures nocturnes bien sûr) où les différences sur le secteur Sud-Ouest du département 06 sont assez notables d'un endroit à l'autre.

Je me suis toujours posé la question, mais je n'ai pas très bien cherché encore à comprendre le cas d' Auribeau ( concernant le secteur littoral Sud-Ouest, vers Cannes quant à lui est compréhensible par rapport au littoral Est azuréen). Il s'agit là de voir l'intérieur des terres.

Il s'avère que la station enregistre des Tn souvent inférieure à 3/4° par rapport à la ville de Pégomas, voisine de 2/3 km, voire parfois un écart bien plus important (en période de temps normal bien sûr, sans phénomène particulier pouvant agir sur un paramètre).

Pourquoi pas l'inverse ? Si on prend les valeurs alentours, celle de Pégomas donnerait bien à des valeurs correctes.

En y regardant de plus près, on remarque que la station d'Auribeau présente assez régulièrement des Tn identiques au plateau de Caussols (situé lui à 1200 m d'altitude !)

En aparté, on notera par la même occasion que les montagnes du département affichent des valeurs raisonnables même en hiver par rapport à leur altitude, on a par exemple -0.2° de Tnm en Janvier à Caussols (1200 m) ou -0.7° à Peïra-Cava (1450 m).

En commençant à chercher, il se trouve que la ville étend ses nouveaux quartiers au niveau de la Siagne (situé à 20 m d'altitude) sachant que l'origine du centre se situe vers 120 m d'altitude et que les proches alentours présentent des altitudes bien supérieures, parfois 500 m d'altitude en peu de distance.

Il faudrait chercher à connaitre plus la situation géographique de cette commune, notamment le secteur proche de la Siagne, l'enclavement de celui-ci pourrait être l'origine de des différences bien notable des Tn (je n'ai pas encore pu m'attarder sur les conditions en saison hivernale).

Si le propriétaire de la station d'Auribeau passe par là, au plaisir de discuter =)

Bonne soirée.

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Posté(e)
Nantes (44) / Nice (06)

Je me permets une correction : il s'agit de la station d'Auribeau-sur-Siagne. default_flowers.gif

Oups en effet, Merci de m'avoir corrigé default_thumbup1.gif

Je ne sais pas pourquoi je m'acharnais sur "Aribeau" lol

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Posté(e)
Dontreix - Creuse (23) - altitude : 720 m

Je ne sais pas pourquoi je m'acharnais sur "Aribeau" lol

Parce qu'Aribeau, c'est beau la vie, pour les grands et les petits ! default_thumbup.gif

-------> ok ok, je sors !

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Posté(e)
Saint-Etienne (42), quartier/village de Rochetaillée (790m), contreforts Nord du massif du Pilat

A noter qu'hier dans le trou à froid du Pilat (Saint-Genest-Malifaux, alt. 920m) le thermomètre est descendu à -3,6°C.

B. Aujoulat précise : "Belle ampli aujourd'hui à SGM 920: de - 3,6 à +21,6°. C'est la septième ampli du mois supérieure à 20°, il y en avait eu 15 en août."

Les sommets du massif (1300/1400m) baignaient quant à eux dans la "douceur" avec une Tn de +8,3°C à l'Oeillon (source : http://meteolyonnaise.lightbb.com/suivi-d-evenements-climatiques-f2/semaine-du-28-septembre-au-4-octobre-2009-t1312.htm).

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