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Les trous à froid en France


alsavosges

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Bonjour.

Au topic "Petite balade dans un monde un peu plus hivernal que Paris", voir le compte rendu de la balade que j'ai faite le 22 novembre 2010 en forêt de Montmorency: Nombreuses images montrant le fond de la cuvette de la tourbière de la Cailleuse.

Marc.

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Vous avez quand même une mentalité de m*** sur votre forum de TAFeurs, quand je lis ce genre de topic vous touchez vraiment les sommets du ridicule: http://www.localsat.net/forum/topic/4858-lnstallati

Hello,   j'ai fini de recenser les TAF à partir de ce topic.   J'ai créé une cartographie interactive simple sur Framacarte.org, voici le lien:   Cartographie des TAF de

Quelques photos des dolines sur le Méjean. (Désolé pour la qualité, les conditions étaient rudes hehe)    -Doline du Serre de Fourcat :    En haut (1180m) :   

Images postées

Posté(e)
Deauville 14 (8 km) Plaisir 78 (en haut)

Je vous mets ici ce TAF que j'avais signalé sur le topic IDF et cet hiver et même au printemps j'ai encore pu vérifier à plusieurs fois le plongeon du mercure (quelquefois 5° de moins).

là, ce sont les réserves de gaz que tu vois default_online2long.gif à gauche http://wiki.worldfli...rds=%2848.86062,1.894713%29&z=14

Ce TAF s'appelle "le camps de Frileuse" default_ph34r.png/emoticons/ph34r@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'ai un ami qui habite à côté et l'hiver dernier il avait des températures parfois 3 à 4° plus froide ou 1 à 2° de plus que chez moi et même de la stations de Beynes qui n'est pas loin n'enregistre pas les mêmes températures.

http://french.wunder...p?ID=IILEDEFR23

Les planeurs de Beynes volent sur la zone et ce n'est pas par hasard (chaud, froid, vallée).

Pourquoi c'est dangereux ?

Et bien tout simplement le GIGN s'entraine ici (stand de tir et plus) même la nuit.

http://fr.wikipedia....merie_nationale

Même Gainsbourg est passé par là default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

http://www.histoired...p.php?article67

Localisation:

http://wiki.worldfli...rds=%2848.86062,1.894713%29&z=14

http://www.histoired...util_sommaire_0

c'est un peu à droite (la Maladrerie)

http://wiki.worldfli...rds=%2848.86062,1.894713%29&z=14

Quelques photos de cet été (il y a une grande partie que je n'ai pas photographié)

de loin Redimensionnée à 41% (3168 x 2376) - Cliquez pour agrandirp1490564.jpg stand de tir Maison (flèche) la Maladrerie est à gauche p14905721.jpg vers le Nord Redimensionnée à 41% (3168 x 2376) - Cliquez pour agrandirp1490549.jpg Redimensionnée à 41% (3168 x 2376) - Cliquez pour agrandirp1490539.jpg au sud c'est très boisé et interdit (pente raide)

Ce message a été modifié par pouicpouet - 24 septembre 2010 - 12:25 .

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  • 1 month later...
Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Bonjour.

Un petit rappel sur ce qui a été dit l'an dernier sur les TAF du Jura souabe:

Un article sur le même sujet, paru dans Südwest Presse le 31/12/2009 (auteur: Raimund Weible), toujours en allemand: http://www.swp.de/ulm/nachrichten/suedwestumschau/Wetterforscher-suchen-das-kaelteste-Loch;art4319,310634

En voici ma traduction:

<

Un groupe de météorologues amateurs se met en quête de l'endroit le plus froid au Bade-Wurtemberg. Ils sont sûrs d'un fait: cet endroit est à trouver dans le Sud-Ouest du Jura souabe, sur le Grand Heuberg.

Metzingen - Où est le pôle du froid du Bade-Wurtemberg? Pendant de nombreuses années le Grand Rinnental sur le ban de Sonnenbühl (arrondissement de Reutlingen) livra continuellement les plus basses températures du Land. Ensuite le Degerfeld près d'Albstadt (arrondissement de Zollernalb) l'emporta sur le Grand Rinnental, comme le montrèrent les mesures faites là-bas aussi: à cet endroit la température la plus basse est en effet de -36,1°C, elle eut lieu le premier mars 2005. Comme pôle de froid du Land, on cite souvent aussi Bernau (arr. de Waldshut), mais dans la Forêt-Noire.

Marco Kaschuba est convaincu qu'il y a au Bade-Wurtemberg des endroits encore plus froids. Cet informaticien et météorologue de 29 ans, de Metzingen (arr. de Reutlingen) fait partie d'un petit groupe qui s'occupe d'extrêmes et de curiosités dans le domaine de la météorologie. Le groupe est à l'origine du projet "lacs d'air froid", dont le but est de rechercher de façon systématique l'endroit le plus froid.

Jusqu'à présent personne n'a encore fait quelque chose de tel puisque ça s'adresse bien à la totalité du Land, de l'avis de Kaschuba. Jusqu'ici il n'y a eu que des initiatives isolées. Par exemple, le climatologue Roland Hummel, d'Engstingen (arr. de Reutlingen), fait des recherches dans ses alentours depuis 1987, en quête d'endroits où les records de froid sont continuellement battus. C'est ainsi qu'il est tombé sur le Grand Rinnental. L'attention du météorologue Jörg Kachelmann fut attirée sur les mesures de Hummel. Kachelmann installa également une station météorologique à Sonnenbühl et là-dessus il livra sans fin des records de froid. Plus tard Kachelmann disposa une station à Albstadt-Degerfeld.

Les valeurs extrêmes résultent de la situation des lieux. Les dépressions de terrain du Grand Rinnental et de Degerfeld sont à haute altitude, sans sortie et avec de vastes sources d'air froid. Les nuits où s'allient ciel transparent comme du cristal et peu de mouvements de l'air, la chaleur rayonne dans l'univers. L'air froid s'amasse, parce qu'il est plus lourd, à l'endroit le plus bas. On mesure à deux mètres au-dessus du sol. Comme le Degerfeld, avec une altitude de 867 mètres, est situé environ 130 mètres plus haut que le Grand Rinnental, il s'y produit des températures plus basses.

En quête de trous à froid nouveaux, tout d'abord les collaborateurs du projet fouillèrent des cartes topographiques, à la recherche de dépressions situées en altitude et non boisées - une exploration qui promit une riche exploitation. Les lieux se trouvent tous dans le Jura souabe. Ce qui, de nouveau, ne surprend pas les météorologues. La Forêt-Noire est certes plus élevée, mais elle ne dispose pas de hauts plateaux ou hautes vallées aussi fermés que le Jura Souabe.

Depuis, les collaborateurs ont examiné quelques stations très prometteuses et réalisé des mesures à la sonde. Pour cela le groupe a acquis et modifié à dessein un enregistreur de température particulier. Le capteur se trouve protégé dans une boîte blanche avec des lamelles. Par connexion à PC les données sont transmises à un ordinateur.

Le projet "lacs d'air froid" ne fait pas de mesures continues, au contraire de l'entreprise de Kachelmann (Meteomedia) ou d'autres stations climatologiques. Les météorologues souabes ne font des mesures que si elles valent la peine qu'on les fasse. Ils attendent une situation météorologique qui promet des températures bien basses.

Le plus propice: un flux de nord-ouest froid avec chute de neige, auquel fait suite un flux d'est avec masses d'air continentales. "Le flux d'est apporte de l'air sec", commente Kaschuba. "Plus l'air est sec, plus il peut devenir froid". Les plus basses températures se produisent en règle générale peu après le lever du soleil.

Dans le champ visuel du groupe de ce projet sont venues, en plus du Längental (une cuvette karstique entre Dettingen/Erms et Gestüt St-Johann), plusieurs zones situées dans l'arr. de Zollernalb et celui de Tuttlingen: Irndorfer Hardt, Rissental bei Dietstaig et le champ de dolines de Messtetten. "Plus c'est haut, mieux c'est", dit Jörg Henschel (40), de Tübingen et camarade de Kaschuba.

Le champ de dolines de Messtetten est l'objet d'un intérêt particulier de leur part. "Nous avons parlé avec des paysans, qui ont des prés là-bas. Ils disent que là nous nous serions choisi un bon terrain". Le champ de dolines se trouve à 885 mètres au-dessus du niveau de la mer, est entouré de pentes boisées jusqu'à 970 mètres d'altitude et a des sources d'air froid étendues (350 hectares). Henschel: "Nous pensons que ce champ de dolines pourrait bien être le trou le plus froid".>>

Marc.

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Salut,

J'habite le Vercors,un massif calcaire avec de nombreuses dépressions comme le Jura.

Les inversions de températures sont fréquentes les nuits calmes. Même si les températures sont en moyenne de 2° à même altitude que sur le Jura, les -30° doivent être atteint les jours de grands froids exeptionnelles dans quelques dépressions.

Je connais quelques dépressions intéressantes sur les hauts plateaux à l'altitude de 1300-1400 mètres de même configurations que le Jura. Ces dépressions ont été creusés par d'anciens glaciers lors d'époques glaciaire.

Le CREA a place une de ses stations météo proche de Darbounouze,sur les Hauts plateaux une dépression de 3 km de long environ, presque 1km de large, sans arbre.

La station est un peu trop placé en altitude par rapport au point bas, 60 mètres plus haut. Cette station diffuse en direct sur le net, 7 jours consécutif les températures sous abris à 2 mètres du sol, au niveau du sol...

http:

//www.crea.hautesavoie.net/climato/?le-reseau-de-stations.html

Par rapport à la station météo France la plus proche Villard de Lans qui enregistre les tn les plus basses du département de l'Isère avec la Mure, les écarts dépassent souvent les 5°, par sol enneigé, 3-4° actuellement en été.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

J'habite le Vercors, un massif calcaire avec de nombreuses dépressions comme le Jura. Les inversions de température sont fréquentes les nuits calmes. Même si, à même altitude s'entend, les températures sont en moyenne de 2°C supérieures à celles sur le Jura, les -30°C doivent être atteints les jours de grands froids exceptionnels, dans quelques dépressions.

Je connais quelques dépressions intéressantes sur les hauts plateaux à l'altitude de 1300-1400 mètres, de même configuration que le Jura. Ces dépressions ont été creusées par d'anciens glaciers lors d'époques glaciaires. Le CREA a placé une de ses stations météo, proche de Darbounouze, sur les Hauts Plateaux; une dépression de 3 km de long environ, presque 1km de large, sans arbre. La station est placée un peu trop en altitude par rapport au point bas, en effet 60 mètres plus haut. Cette station diffuse en direct sur le net, 7 jours consécutifs, les températures sous abris à 2 mètres du sol, au niveau du sol... http://www.crea.hautesavoie.net/climato/?le-reseau-de-stations.html . Par rapport à la station Météo France la plus proche, Villard de Lans qui enregistre les tn les plus basses du département de l'Isère avec la Mure, les écarts, de 3°C à 4°C actuellement en été, dépassent souvent les 5°C par sol enneigé.

Bonjour.Ah, le Vercors...! Merci pour ces indications le concernant. C'est bien intéressant.

Justement j'y pense de temps en temps, à propos des trous à froid des Alpes, ou plutôt des Préalpes pour être précis. Comme le Vercors est un massif karstique, on doit y trouver un peu partout les caractères classiques d'une telle géologie (poljés, dolines etc...). Aussi, depuis des années je me demande s'il ne se cacherait pas dans ce massif quelques exemplaires formidables de TAF. Qui sait?

A ce propos je pense bien sûr à ceux formidables qu'on trouve dans d'autres parties des Préalpes, cette partie des Alpes seule susceptible d'accueillir un tel type de TAF, puisque pour ça il y a nécessité que la dépression de terrain soit fermée (absence obligatoire d'ouverture). Ce cas extrême de TAF ne concerne donc pas les zones de terrain granitique par exemple: eh oui, sur ce sujet le massif du Mont-Blanc est exclu. Je pense tout d'abord évidemment à Funtensee (Préalpes de Bavière), à Gstettner-Alm (Préalpes d'Autriche), qui sont vraiment des monstres de la géophysique. Mais il y a bien d'autres exemples, moins connus, notamment dans les Dolomites (Préalpes d'Italie), mais aussi dans les Préalpes de Slovénie etc... Je viendrai sur eux ultérieurement.

A propos du Vercors je pense qu'un tel relief pourrait réserver quelques surprises de taille: http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6a/Lappiaz_Vercors.JPG . Auteur de l'image: Berrucomons, date: 10 août 2007, titre: "Plage de roche nue (lapiaz) dans la Plaine du Roi, réserve des Hauts Plateaux du Vercors dans le Massif du Vercors. Ces zones de roche nue sont typiques du karst d'altitude du Vercors".

Marc.

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dscf2686r.jpg

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La prairie de Darbounouze en contre bas prise le 9 mars 2011

Je regarde attentivement la station du CREA depuis 3 mois seulement .

La station est à 1km du TAF et sutout 50 mètres trop haut en dénivelé (au même niveau que la photo)

En comparaison avec le plateau du Vercors à 1000 mètres, le nombre de jour de gelée est beaucoup plus fréquent ce primtemps sur les hauts plateaux.

juin 3 contre 0

mai 12 contre 3

avril 21 contre 11

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

La prairie de Darbounouze en contrebas prise le 9 mars 2011:

dscf2686r.jpg

La station du CREA est à 1km du TAF et surtout 50 mètres trop haut en dénivelé (au même niveau que la photo).

En comparaison avec le plateau du Vercors à 1000 mètres, le nombre de jours de gelée est beaucoup plus important ce printemps sur les hauts plateaux: juin 3 contre 0, mai 12 contre 3, avril 21 contre 11.

Bonjour.Installée en hauteur comme elle est, la station du CREA est donc représentative des bords de cette dépression, mais ne donne pas d'indication sur les conditions qui règnent au fond. Pour cela un poste météorologique devrait être installé tout en bas, mettons aux alentours de la cabane qu'on voit sur cette image (date: 7 mars 2009, ©Sagger): http://2.bp.blogspot.com/_T80eTNaORXU/SlSWjkHZzPI/AAAAAAAAAAk/Xu8usZ7b-ZA/s1600-h/HPIM1889.JPG. Je n'ai jamais été dans le Vercors, mais l'ambiance extraordinaire qui se dégage de cette photo m'évoque la combe des Amburnex dans le Haut-Jura suisse. Cependant je n'arrive pas à savoir si cette dépression est vraiment fermée. Si c'est bien le cas, on peut s'attendre alors à de sacrées surprises...

Marc.

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La prairie de Darbounouze est fermée de tous les cotés. Il n'éxiste aucun écoulement d'eau en surface, ni de source.

la prairie est entre 1282 et 1330 mètres d'altitude.

Au sud ouest le passage le plus bas est à 1402 mètres, au nord ouest, un passage à 1355 mètres. Ses 2 collus sont distants quasi de 3 km.

Sur toute la dépression, les hêtres sont absents de l'air et réapparaissent au dessus de 1400 à 1600 mètres.

Une autre dépression,du même type est plus connu car les pistes de fonds la traversent.

C'est la plaine d'Herbouilly à 1270 mètres d'altitude.

C'est la localité la plus basse ou les botanistes ont recensés l'édelweis qui poussent habituellement plus haut en altitude

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

La prairie de Darbounouze est fermée de tous les côtés. Il n'existe aucun écoulement d'eau en surface, ni de source. La prairie est entre 1282 et 1330 mètres d'altitude. Au sud-ouest le passage le plus bas est à 1402 mètres, au nord-ouest, un passage à 1355 mètres. Ces 2 cols sont distants quasi de 3 km. Sur toute la dépression, les hêtres sont absents et réapparaissent au-dessus de 1400 à 1600 mètres.

Bonjour.La dépression de Darbounouze est donc fermée (voir le détail des courbes de niveau sur les cartes de l'IGN ou sur le net avec Géoportail ou Google, par exemple): c'est une doline! Bien sûr pas étonnant en relief karstique comme celui des Préalpes et du Vercors en particulier. De forme grosso modo ovale, cette doline, allongée sur environ trois kilomètres suivant un méridien, est immense. En plus de ces dimensions en surface, il y a entre le fond de la doline (1282 mètres d'altitude au point le plus bas) et son déversoir, c'est-à-dire le col le moins élevé (situé à 1355 mètres d'altitude) une différence de hauteur de 73 mètres. Ce n'est pas un petit creux! Il s'agit bien d'une doline de grande envergure. Et je suppose que des géologues se sont déjà occupés de la décrire en détail.

Voici quelques images de cette doline.

En absence de neige au sol:

http://www.refuges.info/photos_points/7382.jpeg

C'est une vue, depuis la haute crête orientale, en direction de l'ouest. La doline est au loin. Bien au-delà des plateaux, recouverts de roche blanche (des lapiaz) et éparsement boisés, qu'on voit courir en direction de l'ouest sur des kilomètres (les Hauts Plateaux du Vercors), la doline dessine une ligne horizontale. A ne pas confondre avec le bas du précipice. Je pense que c'est sur ces plateaux faiblement inclinés vers l'ouest que se trouve l'essentiel des sources d'air froid de la doline. De la crête on perçoit donc d'un coup d'oeil combien l'étendue de ses sources d'air froid est considérable. C'est impressionnant.

http://a34.idata.over-blog.com/600x400/2/36/99/09/2010/Aout/100829-Pas-Ernadant-Morta-Etoupe-004.jpg

Voici une autre vue depuis la même crête.

http://www.cap-neige-nature.com/images/info_pages/semaine-rando-vercors-alpage-darbounouse-265.jpg

http://www.cap-neige-nature.com/images/info_pages/rando-vercors-plaine-darbounouse-491.jpg

Depuis le bord de la doline, on voit en direction de l'est la grande crête orientale du Vercors et l'immensité des plateaux qui font séparation sur des kilomètres et constituent une grande part des sources d'air froid de ce TAF.

http://www.flickr.com/photos/axar56/2462064694/sizes/l/in/photostream/

http://www.flickr.com/photos/intomywild/5741280666/sizes/l/in/photostream/ (c'est encore plus saisissant en taille maximale!)

http://www.photos-dauphine.com/wp-content/uploads/2010/03/prairie-darbounouse1.jpg

http://www.bivouak.net/album_photos/d/Darbounouse_21444.jpg

http://2.bp.blogspot.com/_lbrhSavY-KM/SCW1hozMQDI/AAAAAAAAANQ/1enSS_d2gU4/s400/pano+Darbounouse.jpg

http://psouvion.free.fr/dotclear/images/scal/traversee%20vercors/j4/IMG_0563_640x480_net10.jpg

http://www.kazeo.com/sites/fr/photos/255/Alpage_2558830-L.jpg

Une série de vues de l'intérieur de la doline montre au fond de vastes étendues de pente à peu près nulle, mais aussi sur les bords des pentes peu accusées. Le faible encaissement des lieux doit donc induire à peu près partout un grand facteur de vision du ciel. Ceci limite beaucoup le contre-rayonnement infrarouge par ciel clair. Un facteur très favorable au refroidissement des surfaces en conditions radiatives.

En présence de neige au sol:

http://p.chabbert.free.fr/IMG/jpg/pano_darbounouse.jpg (que c'est beau, en plus!)

http://3.bp.blogspot.com/_-i1UErJBS2k/S6y-uvxu1DI/AAAAAAAAAEw/TPvoHBdRulU/s1600/Darbounouse_caseleve.JPG (un clic et c'est un peu plus net)

http://www.bivouak.net/album_photos/p/plaine_de_darbounouse_24164.jpg

http://www.photos-dauphine.com/wp-content/uploads/2010/03/prairie-darbounouse.jpg

http://www.photos-dauphine.com/wp-content/uploads/2010/03/prairie-carette.jpg

http://img534.imageshack.us/img534/3694/dsc03357u.jpg

http://www.bivouak.net/album_photos/p/plaine_de_darbounouse_24165.jpg

http://www.volopress.net/photo09/LTA_3817_17162.jpg

http://www.altituderando.com/IMG/jpg/t11-23.jpg

http://www.altituderando.com/IMG/jpg/t4-21.jpg

Ces quelques images de neige achèvent de me convaincre de la puissance de ce TAF. Mais j'attends toujours la preuve de ce potentiel...Le verdict viendra de visiteurs équipés de thermomètres.

En attendant des témoignages venant confirmer cette supposition de rigueurs thermiques hors du commun, je peux déjà dire que le fait, que cette doline et ses alentours immédiats présentent dans le cas du hêtre une inversion du développement végétatif en fonction de l'altitude, consolide déjà l'hypothèse. Je rappelle que, d'après ce que tu dis au-dessus, les hêtres, bien présents aux alentours de la doline mais exclusivement en altitude, évitent complètement la partie de la dépression, située au-dessous du niveau de son déversoir. Comme si c'était pour se mettre à l'abri des très grands froids qui doivent sévir de temps en temps durant la saison froide au fond de cette formation géologique si spéciale (inversions superficielles du gradient de température, liées à la présence de lacs d'air froid dans ce creux fermé en forme de baignoire et entouré de vastes sources d'air froid).

Il faut garder en tête que le plus efficace des TAF est bien, et de loin, la dépression fermée, avec pour représentants, en dehors de certains cratères volcaniques, la doline et ses extensions (ouvalas, poljés...).

Le hêtre éviterait donc l'intérieur de la doline de Darbounouze pour des raisons d'ordre thermoclimatique comme le sont aussi celles qui lui font éviter dans les environs les zones situées au-dessus de la limite de répartition des arbres (timberline), trop froides durant la saison chaude (température moyenne inférieure à 10°C pour le mois le plus chaud, en général juillet) pour qu'il y puisse fabriquer du bois et donc croître et édifier un tronc. Viabilités impossibles. Eviter l'espace de la doline et surtout le fond de celle-ci serait une autre réponse à des conditions thermoclimatiques locales trop rigoureuses, qui ne lui conviendraient pas non plus.

Mais dans ce cas il s'agirait plutôt de l'action léthale qu'exerceraient d'une part pendant la saison froide des gels extrêmement sévères sur des bourgeons encore insuffisamment endurcis au gel et d'autre part pendant la saison chaude une trop grande fréquence du gel sur les parties sensibles de jeunes plants nouvellement installés. Cette dernière ne permettrait pas aux plantules tentant s'assurer la régénération dans la doline, suite à la germination de semences, de survivre plus de quelques jours.

Concernant ce phénomène (développement végétatif inversé en fonction de l'altitude), voir ce qui se passe à Peter's Sink (Utah), par exemple:

/topic/17358-les-trous-a-froid-en-france/page__view__findpost__p__990570'>http://forums.infoclimat.fr/topic/17358-les-trous-a-froid-en-france/page__view__findpost__p__990570

/topic/17358-les-trous-a-froid-en-france/page__view__findpost__p__1059292'>http://forums.infoclimat.fr/topic/17358-les-trous-a-froid-en-france/page__view__findpost__p__1059292

/topic/17358-les-trous-a-froid-en-france/page__view__findpost__p__1059576'>http://forums.infoclimat.fr/topic/17358-les-trous-a-froid-en-france/page__view__findpost__p__1059576

/topic/17358-les-trous-a-froid-en-france/page__view__findpost__p__1060139'>http://forums.infoclimat.fr/topic/17358-les-trous-a-froid-en-france/page__view__findpost__p__1060139

Maintenant, il reste que l'absence du hêtre constatée dans la doline de Darbounouze pourrait bien être simplement due à l'homme qui aurait cherché, en en éliminant celui-ci, à garder dans cette espace de l'herbe pour le pâturage. Mais je doute fort que c'en soit la raison.

En vérité, comme à ma connaissance il n'y a toujours pas vraiment de station au fond, je ne sais pas encore si le climat à ce niveau de la doline est si rude que je le supposerais vu les cartes et les images que j'ai pu consulter sur le net. Je pense qu'en quête de témoignages je n'ai pas encore assez fouillé le net.

Il est vrai que j'ai pu trouver quelques lignes intéressantes à propos du topoclimat de cette doline. Mais, si j'ai bien compris, elles ne concernent pas vraiment le fond lui-même! La station qu'il y a dans cette doline est en effet malheureusement pour nous beaucoup trop en hauteur pour être exploitée à propos de ce qui nous intéresse. 1350 mètres d'altitude! Il s'agit des travaux de l'observatoire éco-climatique des Hauts-Plateaux du Vercors: http://www.parcdumorvan.org/fic_bdd/pdf_fr_fichier/1170068201_3.chgts-climatique-g.kunstler.pdf .

Je ne pense pas que les résultats de cette station, située sur la pente, soient à l'origine de cette affirmation: "Darbounouze est un domaine connu pour ses très basses températures", sans doute plutôt basée sur des observations individuelles, éventuellement anciennes.

Avec des graphiques sont montrées les premières comparaisons interstationnelles (trois stations, dont celle de Darbounouze, différemment positionnées). Avec des écarts importants entre la doline et le reste, c'est déjà très démonstratif. La température de la doline plonge littéralement à plusieurs occasions (Tnn d'environ -28°C en décembre 2005, mais aussi en janvier 2006), ce qui renforce mes suppositions. Mais quand même ce n'est pas le reflet de ce qui se passe au fond. Cela doit y être bien "pire". Eh oui!

Qu'en penses-tu, toi qui es sur place?

Une autre dépression, du même type est plus connue, car les pistes de fond la traversent. C'est la plaine d'Herbouilly à 1270 mètres d'altitude. C'est la localité la plus basse où les botanistes ont recensés l'edelweiss qui poussent habituellement plus haut en altitude.

Ah, les activités de loisirs dans les sites naturels de grande valeur! Quel problème en effet! Herbouilly est aussi une dépression fermée, une autre doline. Cuvette fort impressionnante également. J'espère trouver sur le net quelque chose concernant le topoclimat de ce site.Marc.
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J'ai appris l'existence de ses stations météos des hauts plateaux qu'en début 2011.

La station de Darbounouze, j'ai pu trouver son emplacement qu'en avril.

L'emplacement n'est pas dans une dépression mais sur une légère pente orienté Sud ouest.

Son emplacement est bien caché des regards pour ne pas être vendalisé. Du coup la station a été placé en hauteur.

La première route est à 8km, et la première habitation à l'année est à 14km.

Le 30 décembre 2005, la température de -28° donne une indication du froid de la station.

Il avait fait ce jour là -24° à Lans en Vercors, -31° à Névache.

Après le fond de la Doline doit être certainement plus froid que la station mais certainement de quelques degrès pas de quoi rivalisé avec La Brévine.

Les températures du 13 au 17 janvier 2006, montrent des amplitudes journalières de presque 30°, c'est énorme

La tn à -28° après plusieurs nuit claire est pas mal, sur Lans en Vercors, seul -19° avait été atteint.

Sur le terrain, j' ai traversé quelques fois, la prairie de Darbounouze, un peu après le levé du soleil,mais je n'avais pas de thermomètre.

A l'avenir, je ferais l'expérience pour pouvoir quel peut être la différence de température entre la station météo et le fond de la Doline.

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Neubois (Bas-Rhin)

Je n'ai appris l'existence de ces stations météo des Hauts-Plateaux qu'en début 2011. La station de Darbounouze, je n'ai pu trouver son emplacement qu'en avril. L'emplacement n'est pas dans une dépression mais sur une légère pente orientée sud-ouest. Son emplacement est bien caché des regards pour ne pas être vandalisé. Du coup la station a été placée en hauteur. La première route est à 8km, et la première habitation à l'année est à 14km.

Bonjour.Non au fond de la doline, mais sur la pente! L'emplacement est bien sûr inapproprié, si au départ le but de la station météo était de fournir des indications sur le climat du fond de la doline, plutôt que sur celui de ses flancs ou même celui d'un endroit quelconque des Hauts-Plateaux. Mais est-ce vraiment le cas? J'en doute. Si quand même ça l'était, je dirais que la nécessité de faire un choix a conduit l'argument sécuritaire, que perso je comprends bien, à s'imposer face à l'intérêt scientifique, que je préfère.

Ceci dit, voir plus haut sur ce topic comment ont été installés les dispositifs permettant d'étudier le climat du fond d'autres dolines, notamment celles du Jura souabe, comme Degerfeld: http://www.kaltluftseen.de/img/projekt_001.JPG . Evidemment à Degerfeld il y a des risques, puisque ces dispositifs, non loin d'un aérodrome et près d'Albstadt, sont à la vue de tous ceux qui passeraient à proximité ou même à une distance de plusieurs centaines de mètres.

Et il y aurait aussi des risques à Darbounouze. Même si ce lieu se tient sacrément à l'écart, comme tu l'indiques. De toute façon il manque bien une station météo sur les espaces dégagés du fond de cette doline. Et c'est vraiment dommage! En effet, en plus de montrer ce qui se passe au fond, en complément une telle station permettrait de comparer avec les données de la station déjà installée, en hauteur sur les flancs.

Le 30 décembre 2005, la température de -28°C donne une indication du froid de la station. Il avait fait ce jour-là -24°C à Lans-en-Vercors, -31°C à Névache. Après, le fond de la doline doit être plus froid que la station, mais certainement de quelques degrés: pas de quoi rivaliser avec la Brévine.

Compte tenu de l'emplacement en hauteur de cette station, loin d'être représentative du fond de la doline de Darbounouze, je pense que les -28°C qu'on y a trouvés le 30 décembre 2005 doivent être considérés comme une surestimation de beaucoup plus que seulement quelques degrés, de ce qu'il y a au fond. Au fond il a dû faire beaucoup plus froid que ça! Probablement encore plus froid qu'à la station de Névache, qui même si elle se rapporte à un village situé nettement plus en altitude (plusieurs centaines de mètres) au fond d'une vallée des Alpes internes (la Clarée), n'est pas du tout au fond d'une dépression fermée. C'est très différent! A l'appui de ces suppositions, des documents. Voir sur ce topic la documentation sur les dépressions fermées, notamment les liens vers des articles montrant les différences de température considérables qu'on observe entre le fond et le col.

L'allusion à la Brévine est justifiée, car il s'agit aussi d'une dépression fermée. Quant à comparer Darbounouze avec la Brévine, je ne m'y risquerai pas, parce que ces deux dépressions fermées ont des situations géographiques et des dimensions bien différentes, et que de toute évidence on manque encore d'éléments précis sur le topo-climat de Darbounouze tandis que celui de la Brévine est documenté... Néanmoins, la Brévine, vu que sa position est au nord-est de Darbounouze (Jura suisse), donc plus à l'intérieur du continent, et à une latitude un peu plus élevée la mettant à l'abri de l'influence de la Méditerranée, même si l'altitude en est un peu inférieure (d'environ 250 mètres), doit être plus froide que Darbounouze en température moyenne annuelle. Mais en températures minimales journalières (Tn)...? Seule une station au fond de Darbounouze le dira.

Les températures du 13 au 17 janvier 2006, montrent des amplitudes journalières de presque 30°C: c'est énorme. La tn à -28°C après plusieurs nuits claires n'est pas mal, sur Lans-en-Vercors seulement -19°C avait été atteint.

Je convie de nouveau à: http://www.parcdumorvan.org/fic_bdd/pdf_fr_fichier/1170068201_3.chgts-climatique-g.kunstler.pdf . Sur le graphique de la course des températures à la station de Darbounouze (1350 m) (station située en hauteur et non au fond de la doline), un exemple frappant illustre la grandeur des amplitudes nycthémérales au bord de la doline par conditions radiatives (beau temps): la température monte jusqu'à environ 5°C durant la journée du 13 janvier 2006, puis durant la nuit suivante elle descend jusqu'aux alentours de -28°C. Ce qui fait une chute de température de l'ordre de 33°C! Au fond de la doline la chute cocomitante est, à mon avis, encore plus importante que ça, puisque cela doit conduire nettement plus bas.
Sur le terrain, j'ai traversé quelques fois la prairie de Darbounouze un peu après le lever du soleil, mais je n'avais pas de thermomètre. A l'avenir, je ferai l'expérience pour voir quelle peut être la différence de température entre la station météo et le fond de la doline.

Je suppose que tu parles de traversées de la prairie de Darbounouze effectuées aux alentours du lever du soleil et par conditions radiatives (beau temps dans le Vercors: ciel dégagé et pas de vent), éventuellement même avec neige au sol. Si c'est le cas, il devait faire beaucoup plus froid au fond de la doline. En absence de thermomètre, est-ce que tu as ressenti physiquement une différence de température importante en descendant vers le fond puis en en montant de l'autre côté de la doline. Y avait-il un peu de brume dedans, ce qui aurait indiqué visuellement la présence d'un lac d'air froid? Traverser la doline au petit jour par beau temps, équipé d'un thermomètre, c'est vraiment la bonne idée. On pourra savoir.Marc.
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La station météo de Darbounouze veut étudier le réchauffement climatique ainsi que le changement de végétation lié. Je pense que c'est plus par hasard, que la station est proche du TAF.

Les seuls séries de températures sur les Hauts plateaux à ma connaissance gérés par les gardes se faisaient à Gerland, mais sur de brêves périodes.

L'absence d'electricité sur ce territoire, ainsi d'habitation permanente a empêcher l'installation de stations météos.

Avec les panneaux solaires, c'est devenu possible, aujourd'hui.

Je n'ai jamais pu arrivé à Darbounouze avant le levé du soleil. En hiver il me faut 2h00 pour y accéder par bonne neige. Ma prochaine visite se fera avec la frontale default_thumbup.gif .

Au niveau des tn de juin 2011 Darbounounouze est à 3.4° contre 4.7° à Bessans, 6.0° à Selonnet 6.6° à Mouthe, 8.7 à Chamonix. La moyenne des tn sur l'année est sans doute en dessous des 0°.

Au niveau climatique, la vallée du rhone, très proche du Vercors se traduit par beaucoup de vent sur les crêtes et aussi en vallée par rapport aux alpes.

Le foehn dépasse très souvent les 100km/h, même en fonds de vallée.

Heureusement, le mistral est violent que sur les sommets, et en général la bise s'arrête la nuit à basse altitude par temps dégagé.

Au niveau ensolleillement,les mesures faites à Villard de Lans (<1900heures en moyenne par an) sur quelques années montraient un ensolleilement quasi égale qu'à Genève, inférieur au Valais, Bourg-Saint Maurice.

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Neubois (Bas-Rhin)

La station météo de Darbounouze veut étudier le réchauffement climatique ainsi que le changement de végétation lié. Je pense que c'est plus par hasard, que la station est proche du TAF.

Les seules séries de températures sur les Hauts-Plateaux, à ma connaissance gérées par les gardes, se faisaient à Gerland, mais sur de brèves périodes. L'absence d'électricité sur ce territoire, ainsi que d'habitation permanente, a empêché l'installation de stations météo. Avec les panneaux solaires, c'est devenu possible, aujourd'hui.

Bonjour. Le climat est en perpétuelle évolution, comme le montre l'histoire de la Terre. C'est le contraire qui serait étonnant, puisque tout change sur cette planète à l'échelle des temps géologiques. Evidemment à l'échelle de la durée d'une vie d'homme il y a peu de variation. Mais pour la Terre c'est si court. Quant aux causes du changement c'est un autre sujet...

La station de Darbounouze (1350m), même si son installation n'a pas été faite pour l'étude du climat particulier de la doline mais simplement pour montrer comment le changement climatique global en cours se traduit dans la réserve naturelle des Hauts-Plateaux du Vercors, donne déjà des indications sur ce qui se passe au bord de la doline en hauteur. Autant profiter de l'existence de cette station. Par ailleurs j'ai eu beau examiner les images de la doline, je n'ai rien vu au fond qui puisse évoquer quelque dispositif météorologique, notamment aucun panneau solaire.

A ce propos, même si l'absence d'électricité sur les Hauts-Plateaux n'est pas pratique et constitue un anachronisme que je découvre en plus de l'absence d'habitation permanente, pour moi c'est rassurant de savoir qu'en France tout n'est pas forcément équipé et qu'il y reste encore quelques territoires où la wilderness peut s'imposer. J'ai lu sur la réserve naturelle des Hauts-Plateaux du Vercors, mais je ne voyais pas ça sauvage à ce point. Et c'est vrai: pour les stations météo isolées, vivent les panneaux solaires! Quand ils arrivent à fonctionner, ce qui peut être compromis par des intempéries, on a droit à l'enregistrement en continu. En plus ils se fondent dans le paysage, rien à voir avec les pylones d'adduction d'électricité.

Je n'ai jamais pu arriver à Darbounouze avant le lever du soleil. En hiver, par bonne neige, il me faut deux heures pour y accéder. Ma prochaine visite se fera avec la frontale default_thumbup.gif .

Je suppose que tu pars de Lans-en-Vercors où tu dois habiter, localité située au nord de Villars-de-Lans sur la route allant vers Grenoble. D'après les cartes que j'ai vues, arrivé au niveau du golf de Corrençon tu commences ta balade à pied, éventuellement avec skis ou raquettes. Ah oui, ça fait long avant d'être en vue de la prairie de Darbounouze qui est loin de tout!
Au niveau des tn de juin 2011 Darbounouze est à 3.4°C contre 4.7°C à Bessans, 6.0°C à Selonnet, 6.6°C à Mouthe, 8.7°C à Chamonix. La moyenne des tn sur l'année est sans doute au-dessous de 0°C.

Pour juin 2011 la Tnm est donc plus basse à Darbounouze (1350m) qu'à toutes les autres stations citées, que ce soit Bessans, en Haute Maurienne (alt: ~ 1700m), Selonnet, dans les Préalpes de Digne (alt: ~ 1000m), Mouthe dans le Jura (alt: ~ 930m), Chamonix, près du Mont-Blanc (alt: ~ 1000m), d'ailleurs toutes dans des TAF. Darbounouze (1350m) se démarque donc nettement. Vu cette rigueur, je suppose que l'emplacement de la station est déjà plus ou moins sous l'influence des lacs d'air froid qui doivent se répéter dans la doline. Cet emplacement doit être situé au-dessous du niveau altitudinal du déversoir de la dépression fermée, l'endroit par-dessus lequel l'air froid déborde pour s'échapper vers l'aval. Etant entendu qu'un lac d'air froid est plus froid au fond que dans sa partie supérieure. Ce que nous montrerait d'ailleurs une simple descente vers le fond de la doline, équipés d'un thermomètre itinérant, comme peut-être certains l'ont par curiosité déjà fait...

Au niveau climatique, la vallée du Rhône, très proche du Vercors, se caractérise par beaucoup de vent sur les crêtes et aussi en vallée par rapport aux Alpes. Le foehn dépasse très souvent les 100km/h, même en fond de vallée. Heureusement, le mistral n'est violent que sur les sommets, et en général la bise s'arrête la nuit à basse altitude par temps dégagé. Au niveau ensoleillement, les mesures faites à Villard-de-Lans (<1900heures en moyenne par an) sur quelques années montraient un ensoleillement quasi égal à celui de Genève, inférieur à ceux du Valais et de Bourg-Saint-Maurice.

Certes à vol d'oiseau la distance minimale entre le cours du Rhône et la doline de Darbounouze n'est que d'environ 50 kilomètres. Aussi pas étonnant que le mistral s'y fasse encore sentir, comme partout ailleurs dans le Vercors. Ce qui me rassure concernant le vent, c'est que durant les nuits où le ciel est dégagé dans le Vercors, en général il ne doit plus y en avoir autour de la doline, ce qui permet aux sources d'air foid d'être alors en action.Marc.
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Bonjour Taf,

Ce matin j'ai procédé a un petit exercice de mesure de température avec une simple sonde aux alentours de ma maison.

Si l'expérience est concluante, j'irais à Darbounouze prochainement.

J'habite 15 mètres au dessus du fonds de vallée et les tn sur 15 mètres de dénivelé ne sont pas les mêmes par expérience de 1° à 3°suivant les saisons.

J'ai installais la sonde sur le cadre de mon VTT de façon a ne pas être en contact avec elle et de pouvoir lire la température comme un thermo voiture.

A 6h30, je place la sonde sur le vélo et pose le VTT à coté de l'abris Davis.

A 6h45, je suis déçu, la sonde indique 5.3°, Davis 2.5°.

La sonde est longue à la détente et n'a pas fini sa chute.

Le soleil est bientôt là,vite, je descend dans la plaine.

En roulant, la sonde baisse constamment jusqu'au levé du soleil.

Le paysage givré scintille avec les premiers rayons de soleil. C'est frisqué mais magnifique.

Ma sonde est descendu jusqu'à 0.7° à 995 mètres, remonte à 2.5° à 1010 mètres.

Au même moment,l'abris Davis indique 2.2°.

La tn du jour est 2.1° contre 2.6° sur la station Lans en vercors CREA à 3km de chez moi.

C'est concluant, la différence de 1.8° sur 15 mètres de dénivelé au mois de juillet après une nuit claire.

La nuit a été froide avec un abaissement de 19.5° à 2.1° entre hier et ce matin.

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Bonjour Taf,

Ce matin j'ai procédé a un petit exercice de mesure de température avec une simple sonde aux alentours de ma maison.

Si l'expérience est concluante, j'irais à Darbounouze prochainement.

J'habite 15 mètres au dessus du fonds de vallée et les tn sur 15 mètres de dénivelé ne sont pas les mêmes par expérience de 1° à 3°suivant les saisons.

J'ai installais la sonde sur le cadre de mon VTT de façon a ne pas être en contact avec elle et de pouvoir lire la température comme un thermo voiture.

A 6h30, je place la sonde sur le vélo et pose le VTT à coté de l'abris Davis.

A 6h45, je suis déçu, la sonde indique 5.3°, Davis 2.5°.

La sonde est longue à la détente et n'a pas fini sa chute.

Le soleil est bientôt là,vite, je descend dans la plaine.

En roulant, la sonde baisse constamment jusqu'au levé du soleil.

Le paysage givré scintille avec les premiers rayons de soleil. C'est frisqué mais magnifique.

Ma sonde est descendu jusqu'à 0.7° à 995 mètres, remonte à 2.5° à 1010 mètres.

Au même moment,l'abris Davis indique 2.2°.

La tn du jour est 2.1° contre 2.6° sur la station Lans en vercors CREA à 3km de chez moi.

C'est concluant, la différence de 1.8° sur 15 mètres de dénivelé au mois de juillet après une nuit claire.

La nuit a été froide avec un abaissement de 19.5° à 2.1° entre hier et ce matin.

Bonjour Riri,

tu sous-estimes de beaucoup le froid qu'il fait au fond des dépressions. Mouthe ou la Brévine sont réputées uniquement parce qu'il y a des stations... le Vercors n'a pas à rougir !

La station CREA de la Chapelle en Vercors est peu soumise aux inversions comparativement au fond de la doline : je pense qu'en période d'inversion tu peux retrancher 10° (5 à 15°, cela dépend de la situation). Exemple du Gstettner Alm qui a eu été équipé de 58 HOBO pour étudier le phénomène d'inversion : http://www.map.meteoswiss.ch/map-doc/icam2003/515.pdf (notamment graphique page 3).

...

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Neubois (Bas-Rhin)

Bonjour 'taf95'.

Ce matin j'ai procédé à un petit exercice de mesure de température avec une simple sonde aux alentours de ma maison. Si l'expérience est concluante, j'irai à Darbounouze prochainement.

J'habite 15 mètres au-dessus du fond de vallée et les tn sur 15 mètres de dénivelé ne sont pas les mêmes, par expérience, de 1°C à 3°C suivant les saisons.

J'ai installé la sonde sur le cadre de mon VTT de façon à ne pas être en contact avec elle et de pouvoir lire la température comme un thermo voiture. A 6h30, je place la sonde sur le vélo et pose le VTT à côté de l'abri Davis. A 6h45, je suis déçu: la sonde indique 5.3°C, Davis 2.5°C. La sonde est longue à la détente et n'a pas fini sa chute. Le soleil est bientôt là, vite, je descend dans la plaine. En roulant, la sonde baisse constamment jusqu'au lever du soleil. Le paysage givré scintille avec les premiers rayons de soleil. C'est frisquet mais magnifique. Ma sonde est descendue jusqu'à 0.7°C à 995 mètres, remonte à 2.5°C à 1010 mètres. Au même moment, l'abri Davis indique 2.2°C. La tn du jour est 2.1°C contre 2.6°C sur la station Lans-en-Vercors CREA à 3km de chez moi.

C'est concluant, la différence de 1.8°C sur 15 mètres de dénivelé au mois de juillet après une nuit claire. La nuit a été froide avec un abaissement de 19.5°C à 2.1°C entre hier et ce matin.

Bonjour.La sonde que tu as utilisée pour ton test est comme tu dis "longue à la détente", question d'inertie thermique. Si je vais faire de premières mesures de température de l'air dans ce que j'ai auparavant supposé - d'après les courbes de niveau et l'observation de la végétation etc... - être un TAF, le thermomètre "itinérant" que j'embarque est un simple thermomètre ordinaire à alcool que j'ai toutefois préalablement pris soin d'étalonner. Arrivé sur les lieux, je me contente de l'agiter dans l'air ambiant à une certaine hauteur au-dessus du sol et de noter la température dès qu'elle s'est enfin stabilisée, ce qui ne prend que très peu de temps compte tenu de la très faible capacité calorifique de la camelote utilisée. Et comme ça je ne m'embarrasse pas avec le problème d'inertie thermique posé par une sonde plus coûteuse. C'est seulement après cette prospection que l'on peut approfondir le sujet à l'aide de dispositifs fixes installés en conditions normalisées.

Par ailleurs, comme vient de le suggérer la remarque de 'Thundik81', une "différence de 1,8°C sur 15 mètres de dénivelé" est franchement négligeable, si on se réfère aux inversions thermiques superficielles que peuvent présenter des dépressions de terrain. Surtout lorsqu'elles sont fermées, comme par exemple les dolines, et qu'en plus les conditions météorologiques régionales deviennent exceptionnelles. A ces moments-là, descendre au fond de tels TAF va apporter un dépaysement incroyable, avec une baisse de la température de plusieurs dizaines de degrés Celsius, par exemple. Je n'aime pas trop ce genre de spéculation, mais, compte tenu de ce que je lis à propos de la doline de Darbounouze, je ne dois pas prendre beaucoup de risque en avançant qu'il pourrait bien y faire tout au fond occasionnellement au-dessous de moins quarante...

Marc.

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Par ailleurs, comme vient de le suggérer la remarque de 'Thundik81', une "différence de 1,8°C sur 15 mètres de dénivelé" est franchement négligeable, si on se réfère aux inversions thermiques superficielles que peuvent présenter des dépressions de terrain.

Peut-être pas non plus : c'est une différence normale en période d'inversion dans un milieu vallonné ouvert.

Pour donner une idée, sur ce printemps extrêmement favorable aux inversions :

- entre Saint-Genest-Malifaux 920m et 950m, différence de Tnm de 3,1° en avril et 3,1° en mai

- entre Grézieu-le-Marché 450m et Aveize 580m, différence de Tnm de 6,0° en avril et 6,1° en mai

(sans se focaliser uniquement sur les Tn, le maximum de différence instantanée entre ces deux derniers postes depuis début octobre 2009 est de 16,28° le 25/11/09. Cela résulte de la conjonction d'une bonne inversion et de l'arrivée d'air doux n'ayant pas encore arrivé en fond de vallée. Autre record, en février 2011, 37,8h avec au moins 10° d'écart entre les 2.)

Suite à ton message d'hier, petit graphe que j'avais fait sur l'avant veille ici :

379g.png

J'ai moi aussi longuement hésité à fournir une estimation, non issue de modélisation, de la différence possible entre le fond de la dépression et la station CREA. J'avais d'abord seulement mis un chiffre bien rond mais crédible à mon avis... j'ai préféré ensuite rajouter un intervalle car cette valeur "théorique" souffre des réalités météo. [Je pensais à une visite que tu aurais fait ces jours : tu aurais par exemple trouvé 7° d'écart et tu m'aurais dit "c'est toi qui sur-estimait" et sans mauvaise foi j'aurais répondu 30 minutes plus tôt ou plus tard il y avait peut-être 10° de différence.]

Attention toutefois : à partir d'un certain seuil de T°, on ne peut plus appliquer les mêmes règles. Ce n'est pas parce que lors d'une grande vague de froid il aurait fait -20° ("sans vent", par nuit claire) sur un sommet du Vercors à 1500m, qu'il faudrait s'attendre à du -50° au fond de la doline. Pour préciser ma pensée : si les -30° doivent être atteints relativement fréquemment (récurrence inférieure à 5 ans, peut-être de l'ordre de 2-3 ans), je suppose que l'on passe la barre des -40 que très rarement.

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Attention toutefois : à partir d'un certain seuil de T°, on ne peut plus appliquer les mêmes règles. Ce n'est pas parce que lors d'une grande vague de froid il aurait fait -20° ("sans vent", par nuit claire) sur un sommet du Vercors à 1500m, qu'il faudrait s'attendre à du -50° au fond de la doline. Pour préciser ma pensée : si les -30° doivent être atteints relativement fréquemment (récurrence inférieure à 5 ans, peut-être de l'ordre de 2-3 ans), je suppose que l'on passe la barre des -40 que très rarement.

Salut !Je suis votre discussion intéressante sans y prendre part, mais là je souhaiterais intervenir...

Donc pourquoi donc ? En vertu de quelle loi physique le gradient thermique vertical serait-il beaucoup plus faible en-deça d'un certain seuil de tmepérature ? Pourquoi cette "même règle" ne s'appliquerait-elle plus ?

Par ailleurs, je pense tout comme Marc que l'écart de température en 15m de dénivelé peut très vite atteindre 5 à 10°C (dans certaines conditions) dans un TAF. Et je confirme que 1.8°c, c'est vraiment faible.

Bye default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Salut !

Je suis votre discussion intéressante sans y prendre part, mais là je souhaiterais intervenir...

Donc pourquoi donc ? En vertu de quelle loi physique le gradient thermique vertical serait-il beaucoup plus faible en-deça d'un certain seuil de tmepérature ? Pourquoi cette "même règle" ne s'appliquerait-elle plus ?

Par ailleurs, je pense tout comme Marc que l'écart de température en 15m de dénivelé peut très vite atteindre 5 à 10°C (dans certaines conditions) dans un TAF. Et je confirme que 1.8°c, c'est vraiment faible.

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Voyons Dann, le froid est peut-être un peu limité par l'environnement (terre) default_shifty.gif

Hors dépression fermée (et encore cela dépend de l'étage auquel on compare les valeurs), je maintiens que 2° est une bonne moyenne (j'ai déjà donné quelques éléments mais je peux poster des comparaisons sur plusieurs mois). Qu'on puisse observer plus soit, mais ne généralisons pas.

[au passage -là ce n'est pas toi que je m'adresse Dann, comme je l'avais signalé à Marc par MP, le matin où j'ai eu 16,28° de différence avec le fond de vallée : j'avais de la gelée blanche dans mes fossés alors que le HOBO enregistrait des valeurs d'environ 11° et pas qu'un pic.]

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Voyons Dann, le froid est peut-être un peu limité par l'environnement (terre) default_shifty.gif

Je ne vois pas le rapport. Ou alors je n'ai pas bien compris ce que tu voulais dire.De plus, lors des vagues de froid, il est fréquent que le sol soit enneigé. et dans ces cas-là, il n'y a pas de problème de "terre"...

Mais là encore, je ne vois pas comment le fonctionnement d'un TAF s'arrêterait en deça d'un seuil de temp...

Hors dépression fermée (et encore cela dépend de l'étage auquel on compare les valeurs), je maintiens que 2° est une bonne moyenne (j'ai déjà donné quelques éléments mais je peux poster des comparaisons sur plusieurs mois). Qu'on puisse observer plus soit, mais ne généralisons pas.

Ok, là dessus, je te comprends.
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Posté(e)
La verpillière 38290

Le sujet serais encore plus intéressant sans que les réponses ou interventions ne collant pas à vos points de vu soient "mal" prises .

J'habite dans le Nord Isère entre la plaine Est lyonnaise et les Terres Froides et je voulais savoir si ici il était question de trou à froid ou bien si cette région tirait son nom que de l'altitude légèrement supérieur aux alentours (exit les Préalpes)?

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Le sujet serais encore plus intéressant sans que les réponses ou interventions ne collant pas à vos points de vu soient "mal" prises .

Bien d'accord avec toi default_thumbup1.gif

C'est pourquoi je ne parlerai que des faits à l'avenir.

J'habite dans le Nord Isère entre la plaine Est lyonnaise et les Terres Froides et je voulais savoir si ici il était question de trou à froid ou bien si cette région tirait son nom que de l'altitude légèrement supérieur aux alentours (exit les Préalpes)?

Tu peux poser ta question ici : /topic/34725-les-noms-des-villes-et-villages-ayant-un-rapport-avec-la-meteo/page__st__60'>http://forums.infoclimat.fr/topic/34725-les-noms-des-villes-et-villages-ayant-un-rapport-avec-la-meteo/page__st__60
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Neubois (Bas-Rhin)

Peut-être pas non plus: c'est une différence normale en période d'inversion dans un milieu vallonné ouvert.

Je la trouve quand même assez faible cette différence de seulement 1,8°C sur 15 mètres de dénivelé réel, même s'il s'agit de dépression ouverte.Je ne prendrai qu'un exemple. Il concerne le TAF de la tourbière de la Cailleuse (forêt de Montmorency), que j'ai étudié autrefois. Cette cuvette présente bien une ouverture, même si celle-ci est étroite. Il n'empêche qu'à la fin de la nuit du premier au 2 juillet 1977 il faisait 4,2°C à 139m d'altitude au fond, juste en contrebas d'une butte (les Pins Brûlés), au sommet de laquelle, à 191m d'altitude, il faisait au même moment 11,7°C. Ce qui fait une différence de 7,5°C pour 52m de dénivelé, soit 2,2°C/15m. Maintenant, si on compare le fond de la dépression avec un lieu situé sur la pente, mais à proximité de celui-là et donc beaucoup moins haut (seulement 146m d'altitude), on a un écart de 2,8°C pour 7m de dénivelé, soit 6°C/15m.

Marc.

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