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Le réchauffement et la double rétro-action de la vapeur d'eau


david3
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je ne comprends pas.

a 15 °C la teneur en vapeur d'eau est de 0.0170 bar.

Sauf que chez moi, il fait 19°, dans 5h il fera 14°, et qu'à 1000m au dessus de ma tête c'est plusdu tout ça.La moyenne de 15, je j'ai lue ici comme le 1000 de proportion VE/CO2. Mais c'est qu'une moyenne et au nivau du sol.

Le 98% je l'ai lu ici et sur une doc du GIEC.

Je n'en ai pas la confirmation dans les Fondamentaux de Météorologie de Sylvie Malardel.

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Sauf que chez moi, il fait 19°, dans 5h il fera 14°, et qu'à 1000m au dessus de ma tête c'est plusdu tout ça.

La moyenne de 15, je j'ai lue ici comme le 1000 de proportion VE/CO2. Mais c'est qu'une moyenne et au nivau du sol.

Le 98% je l'ai lu ici et sur une doc du GIEC.

Je n'en ai pas la confirmation dans les Fondamentaux de Météorologie de Sylvie Malardel.

oui sauf que la température moyenne globale est de 15°C au niveau du sol.

Je ne comprends donc toujours pas comment tu arrives au rapport de 1000, ne serait-ce qu'au niveau du sol.

Tu as vu le calcul que j'ai fait plus haut?

En quoi est-il faux?

Concernant la doc du GIEC je serais intéressé si tu as le lien. default_flowers.gif

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Tu as vu le calcul que j'ai fait plus haut?

En quoi est-il faux?

Concernant la doc du GIEC je serais intéressé si tu as le lien. default_flowers.gif

Je dis pas qu'il est faux ton calcul, je dis qu'il n'y a pas beaucoup d'endroits où il soit juste en ce moment.Quand à ton tableau "concernant l'effet de la VE ainsi que de pas mal d'autres GES voici, issu d'un code de calcul disponible ici les % d'absorption des différents constituants de l'atmosphère", il me rappelle les contrats d'assurances avec écrit en tout petit dans une langue étrangère : le "all", "tout" ne concerne que les GES soit moins de 1% de l'atmosphère.

Le reste, les 99%, ça absorbe un max. Et c'est pas dans le tableau

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Je dis pas qu'il est faux ton calcul, je dis qu'il n'y a pas beaucoup d'endroits où il soit juste en ce moment.

Quand à ton tableau "concernant l'effet de la VE ainsi que de pas mal d'autres GES voici, issu d'un code de calcul disponible ici les % d'absorption des différents constituants de l'atmosphère", il me rappelle les contrats d'assurances avec écrit en tout petit dans une langue étrangère : le "all", "tout" ne concerne que les GES soit moins de 1% de l'atmosphère.

Le reste, les 99%, ça absorbe un max. Et c'est pas dans le tableau

je vois, jevois.

j'ai compris que tu as encore pas mal à apprendre, sans vouloir te vexer surtout.

discussion terminée à ce sujet pour ma part default_flowers.gif

Car quand on me dit que "le reste de l'atmosphère ça absorbe un max" je n'ai plus qu'à m'incliner devant tant de science default_mad.gif

mais si tu as le lien pour le GIEC et les 98% qu'il annoncerait, ne te gênes surtout pas.

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Je dis pas qu'il est faux ton calcul, je dis qu'il n'y a pas beaucoup d'endroits où il soit juste en ce moment.

Quand à ton tableau "concernant l'effet de la VE ainsi que de pas mal d'autres GES voici, issu d'un code de calcul disponible ici les % d'absorption des différents constituants de l'atmosphère", il me rappelle les contrats d'assurances avec écrit en tout petit dans une langue étrangère : le "all", "tout" ne concerne que les GES soit moins de 1% de l'atmosphère. Le reste, les 99%, ça absorbe un max. Et c'est pas dans le tableau

Depuis quand le dioxygène et le diazote sont-ils des gaz à effet de serre puissants ?
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Je dis pas qu'il est faux ton calcul, je dis qu'il n'y a pas beaucoup d'endroits où il soit juste en ce moment. Quand à ton tableau "concernant l'effet de la VE ainsi que de pas mal d'autres GES voici, issu d'un code de calcul disponible ici les % d'absorption des différents constituants de l'atmosphère", il me rappelle les contrats d'assurances avec écrit en tout petit dans une langue étrangère : le "all", "tout" ne concerne que les GES soit moins de 1% de l'atmosphère. Le reste, les 99%, ça absorbe un max. Et c'est pas dans le tableau

je vois, jevois. j'ai compris que tu as encore pas mal à apprendre, sans vouloir te vexer surtout. discussion terminée à ce sujet pour ma part default_flowers.gif Car quand on me dit que "le reste de l'atmosphère ça absorbe un max" je n'ai plus qu'à m'incliner devant tant de science default_mad.gif mais si tu as le lien pour le GIEC et les 98% qu'il annoncerait, ne te gênes surtout pas.

Quelques éléments pour comprendre : http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...ffetdeserre.htm
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pour cette question, je ne comprends pas:

CM pourrait-il expliciter?

A température constante dans un système qui contient de la vapeur d'eau en équilibre avec le liquide, la quantité de VE présente est uniquement fonction de la température du système.

Si cette dernière n'évolue pas on aura donc [VE] = cte.

C'est ce point que je comprends mal dans ton raisonnement : la RH n'est pas constante sur Terre. Elle n'a rien à voir au-dessus d'une région continentale froide et d'une zone équatoriale maritime. Donc, je ne vois pas trop comment comparer la concentration atm. en VE (qui n'est pas stable d'une saison / latitude / etc. à l'autre) et celle d'un GES bien réparti (qui est stable, surtout le CO2). La plupart des estimations de VE (comme celle fournie par david) donnent juste des fouchettes. (Et derrière en forçage, je ne vois pas non plus comment raisonner autrement qu'en forçage relatif par région : dire il y a+10% de VE sans autre explication, cela ne me renseigne pas si je ne sais pas le degré d'opacité IR de la zone / couche concernée par ce +10% ; il n'y a pas de raison qu'ils soient "bien répartis" comme les autres GES vu la durée de vie courte de la VE).
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1 - Si la rétro-action négative n°2 était si puissante, on devrait observer dès à présent une stabilisation de la température non ? Or ce n'est pas ce qu'on observe...

Non, comme l'a dit sirius, vu la très faible amplitude des T sur le XXe, ou même les dernières décennies, et vu la rareté des mesures précises, on a quasiment que du "bruit" pour le moment sur ces questions.
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ma ref c'était simplement le bilan énergétique page 434 et 435 des FdF de SM.

la surface de la terre emet 390W/m2 mais seulement 40W/m2 sont renvoyés vers l'espace.

Le reste du rayonnement émis par la surface est absorbé par l'atmosphère et les nuages.

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Je me demande s’il n’y a pas confusion avec le rapport entre ES naturel (env 155 W/m2 dont env. 55% VE et env. 15% nuages) et ES anthropique (env. 3 W/m2, dont env. 50% = 1,5 W/m2 pour le CO2 additionnel). Cela donne cette fois un rapport de 1 à 100 : l’ES ajouté par le CO2 humain représente 1% de l’ES naturel toutes causes confondues (donc 99% de l'ES sur Terre vient d'autre chose que du CO2 anthropique).

Sur la part moyenne de la VE dans l’ES naturel, je vois souvent circuler des chiffres assez différents. A part le « calculateur » de meteor, quelqu’un a fait une synthèse des sources ?

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C'est ce point que je comprends mal dans ton raisonnement : la RH n'est pas constante sur Terre. Elle n'a rien à voir au-dessus d'une région continentale froide et d'une zone équatoriale maritime. Donc, je ne vois pas trop comment comparer la concentration atm. en VE (qui n'est pas stable d'une saison / latitude / etc. à l'autre) et celle d'un GES bien réparti (qui est stable, surtout le CO2). La plupart des estimations de VE (comme celle fournie par david) donnent juste des fouchettes. (Et derrière en forçage, je ne vois pas non plus comment raisonner autrement qu'en forçage relatif par région : dire il y a+10% de VE sans autre explication, cela ne me renseigne pas si je ne sais pas le degré d'opacité IR de la zone / couche concernée par ce +10% ; il n'y a pas de raison qu'ils soient "bien répartis" comme les autres GES vu la durée de vie courte de la VE).

Je raisonne à la fois sur un plan global et un plan régional.

sur le plan régional comme je te l'ai déjà dit je suis d'accord bien sûr que des changements de RH puissent avoir lieu et donc des changements dans l'ES.

Je pensais plutôt que tu m'interpelais concernant le plan global.

Concernant le plan global la vitesse d'homogénéisation est suffisante pour qu'on ait un RH fixe globalement et en moyenne.

Par exemple l'air humidifié et chaud d'une région donnée va se retrouver au bout de x heures, jours dans une région plus froide où la VE va se condenser.

Et inversement.

les modèles de CGM sont les plus qualifiés actuellement pour machiner tout çà. default_sorcerer.gif

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ma ref c'était simplement le bilan énergétique page 434 et 435 des FdF de SM.

lorsqu'on dit qu'il est absorbé par l'atmosphère c'est bien sûr par les constituants minoritaires cad les GES et la VE.

Ainsi que par les nuages.

c'est cela l'ES default_sorcerer.gif

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Sur la part moyenne de la VE dans l’ES naturel, je vois souvent circuler des chiffres assez différents. A part le « calculateur » de meteor, quelqu’un a fait une synthèse des sources ?

Attention, Sirius va se fâcher ! default_sorcerer.gif
Plus haut, j'ai vu revenir cette discussion sans fin sur la porportion de l'effet de serre due à la VE et due au CO2 - Elle n'a pas de sens! Les deux gaz ont des spectres d'absorption qui se chevauchent

donc quand on ajoute le CO2 à la VE, l'opacité de la VE atténue l'effet du CO2

mais si on prend le CO2 seul, ce n'est évidemment pas le cas.

On ne parle donc pas de la même chose.

abs.jpg"Removed absorbers" : "absorbeurs enlevés" (on enlève le gaz en question)

Plus d'infos : http://www.realclimate.org/index.php?p=142

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lorsqu'on dit qu'il est absorbé par l'atmosphère c'est bien sûr par les constituants minoritaires cad les GES et la VE.

Ainsi que par les nuages.

c'est cela l'ES default_sorcerer.gif

Sauf que c'est pas ce que j'ai appris à l'école. On m'a dit que c'était la ré-emission, de la chaleur piégée, vers la terre qui constituait l'effet de serre.D'où 2 catégories de composants: ceux qui vont absorber l'IR et la garder, et ceux qui vont absorber la chaleur puis la restituer dans toutes les directions : ceux là sont les GES.
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Sauf que c'est pas ce que j'ai appris à l'école. On m'a dit que c'était la ré-emission, de la chaleur piégée, vers la terre qui constituait l'effet de serre. D'où 2 catégories de composants: ceux qui vont absorber l'IR et la garder, et ceux qui vont absorber la chaleur puis la restituer dans toutes les directions : ceux là sont les GES.

Attention, tu mélanges tout :IR = rayonnement électromagnétique

Longueurs d'ondes : IR proches : 0,7-5 μm - IR moyens : 5-30 μm - IR lointains : 30-1 000 μm

Chaleur = un flux d'énergie entre deux systèmes. La chaleur est en première approximation un gain d'énergie qui conduit a une augmentation de l'agitation thermique des molécules (ou l'inverse)

La température est la manifestation, à l'échelle macroscopique, de l'agitation des atomes et molécules

3mvts-axe.gif

" L'effet de serre est une analogie qui traduit en réalité une propriété physique : l'absorption du rayonnement infrarouge par un corps. Donc tous les gaz (ou autres corps) qui sont transparents au rayonnement visible et qui absorbent partiellement le rayonnement infrarouge tellurique participent à l'effet de serre de l'atmosphère. L'absorption du rayonnement infrarouge dépend de la structure de la molécule : les molécules bi-atomiques et symétriques (O2, N2, H2...) sont très peu absorbantes dans le domaine infrarouge lointain (4 à 40 micromètres, domaine du spectre IR terrestre); les molécules non symétriques (H2O, CO2, CH4, CO...) sont beaucoup plus absorbantes. Par ailleurs, certaines piègent ce rayonnement infrarouge plus que d'autres, comme le CO2 (qui est relativement abondant et qui a une bande d'absorption pratiquement là où la Terre émet le plus : 15 microns). Parmi les contributions significatives le méthane, les CFC, l'ozone. Ne pas oublier que le gaz qui contribue le plus à l'effet de serre reste H2O dont la concentration varie énormément en fonction des facteurs météorologiques." - ENS Lyon

Un apercu de ce que l'on nomme le spectre électromagnétique (l = lambda):

Rayons cosmiques: l < 1 fm (E > 1 GeV) (Particules élémentaires)

Rayons gamma : l < 1 pm (E > 1 MeV) (Excitation des noyaux atomiques)

Rayons X: l < 10 nm (E > 100 eV) (Excitation des atomes)

Ultra-violets (UV): l < 400 nm (E > 3 eV) (Excitation des petites molécules)

Lumière visible: l < 700 nm (E > 1,8 eV) (Excitation des grosses molécules)

Infra-rouge: l < 1 mm (E > 1 meV) (Vibration moléculaires)

Ondes radar: l < 1 cm (E > 0,1 meV) (Rotations moléculaires)

Ondes FM-TV: l < 1 m (E > 1 µeV) (Retournement des spins)

Ondes SW: l < 100 m (E > 10 neV) (Petites ondes radio)

Ondes MW: l < 1 km (E > 1 neV) (Ondes radio moyennes)

Ondes LW: l < 10 km (E > 0,1 neV) (Grandes ondes radio)

Courant alternatif: l -> +infini (E -> 0) (courant continu si l = 0)

E(eV) = 1240/l (nm)

NB - L’ozone (03) absorbe une partie du rayonnement UV : les trous dans la couche d'ozone conduisent dans les régions concernées à une plus forte exposition aux rayons UV qui sont des agents mutagènes (mutation au niveau de l'ADN ...> problèmes possibles au niveau de la division cellulaire (facteurs intervenant dans la régulation des processus mitotiques)...> cancers de la peau)

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Sauf que c'est pas ce que j'ai appris à l'école. On m'a dit que c'était la ré-emission, de la chaleur piégée, vers la terre qui constituait l'effet de serre.

D'où 2 catégories de composants: ceux qui vont absorber l'IR et la garder, et ceux qui vont absorber la chaleur puis la restituer dans toutes les directions : ceux là sont les GES.

Oui tu as raison c'est la réémission qui constitue l'ES.

l'atmosphère peut être considérée comme un corps noir vis à vis du rayonnement IR émanant de la surface.

L'énergie piégée par l'atmosphère, donc par l'absorption est donc réémise vers la surface sous forme de rayonnement.

C'est le corps noir à l'équilibre thermodynamique.

Un corps noir absorbe tout rayonnement; se réchauffe et réémet ensuite toute l'énergie absorbée à une longueur d'onde qui dépend de sa température.

Dans le cas de l'atmosphère, il y a aussi une partie du réchauffement qui se transmet par convection à la surface.

Le rayonnement IR qui traverse la couche de tropo s'affaiblit donc par absorption (schéma c fig 8-13 de FdM de SM).

tandis que le delta est réémis par la surface.

en fin de compte le rayt IR est réémis à la température qui correspond au flux solaire absorbé par la surface.(voir explications de sirius plus haut)

Il est réémis à la température de -18,1°C, soit à une z d'émission située en moyenne tropo.(500hPa environ)

pour en revenir à l'absorption d'IR, comme ce que montre david, il s'agit d'une absorption moléculaire vibrationnelle et surtout rotationnelle.

Pour la molécule d'H2O on imagine bien les différents types de rotation.

Chacun des états vibratoires correspond à un niveau d'énergie.

Un photon IR interagit avec une molécule triatomique et fait passer cette molécule d'un état E1 à un état E2.

Lorsque la même molécule se désexcite elle passe de E2 à E1 en émettant un photon de même fréquence.

En fait c'est bien plus compliqué mais c'est le principe.

les molécules diatomiques composées de 2 atomes identiques ne réagissent pas à l'IR lointain.

Elles ne sont pas responsables de la réémission IR mais subissant des collisions de la part des molécules excitées elles participent à la transmission de chaleur.

C'est un domaine assez compliqué qui nécessite une immersion complète pendant plusieurs jours voire des années pour commencer à y voir quelque chose. default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Oui tu as raison c'est la réémission qui constitue l'ES.

Réémission d'IR (rayonnement)..pas de "chaleur" (post de Previ83) default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">"La" longueur d'onde de ce rayonnement dépend de la température du corps noir considéré. Pour ce qui nous concerne, on est dans l'IR (d'après la loi de Planck, lorsque la température est basse, la plupart du spectre se trouve dans les infrarouges).

Effet-serre1.gif

L'émission suivant l'absorption des radiations telluriques par les molécules des gaz à effet de serre se fait dans toutes les directions. Une partie du flux lumineux émis est donc dirigé vers la Terre au lieu de s'échapper vers l'espace. Ce flux descendant s'ajoute au flux solaire incident et permet à la température terrestre d'atteindre 15°C contre -18°C en absence d'atmosphère absorbante.

" Va chercher un morceau de fer et mets le dans ta cheminée. Lorsqu'il est froid le fer n'émet pas de lumière, mais quand tu le sort du feu tu verras qu'il est devenu tout rouge. Si tu augmentais encore la température, tu le verrais devenir jaune, puis blanc et enfin bleu. Ce comportement est universel et ne dépend pas de la nature de la matière utilisée pour faire l'expérience. Aussi parle-t-on de la loi du corps noir et non des corps noirs. Pourquoi noir? Parce que pour être à l'équilibre thermodynamique le corps doit être parfaitement isolé du milieu extérieur. En particulier il ne doit émettre aucune sorte de rayonnement et apparaîtra donc parfaitement noir.

En conséquence lorsqu'un corps est en équilibre thermique, les propriétés de son rayonnement, et en particulier sa distribution d'énergie sont parfaitement déterminées par la seule donnée de la température. Ceci est illustré par les lois empiriques de Stefan (1879) et de Wien (1893) qui permettent d'exprimer respectivement la puissance rayonnée par unité de surface: RT = 5,67×10-8×T4 et la longueur d'onde du maximum d'émission lmax×T = 2897,8 µm.K en fonction de la seule température T. Les astronomes utilisent couramment ces deux lois pour établir une classification des étoiles en fonction de leur couleur et de leur luminosité.

Il faut que tu saches que c'est la dérivation par la théorie de ces deux résultats expérimentaux qui marqua le début de la mécanique quant

ique. En effet pour retrouver ces 2 lois Max Planck a dû émettre l'hypothèse révolutionnaire que l'énergie variait de façon discontinue

E = n×(h×n), et introduire sa fameuse constante h ~ 6,7×10-34 J.s. Sans cette hypothèse tu recevrais en effet une dose massive de rayons X ou g devant n'importe quel modeste feu de bois, au lieu du rayonnement infra-rouge habituel!

La loi dite du corps noir trouvée par Max Planck en utilisant l'hypothèse des quanta donne la densité d'énergie rT (J.m-4) du rayonnement en fonction de la température T et de la longueur d'onde lambda...

...Si tu en as le courage, tu peux, à l'instar de Max Planck, annuler la dérivée de la fonction précédente par rapport à la longueur d'onde et retrouver ainsi par le calcul la Loi de Wien. Tu peux aussi multiplier la densité d'énergie rT par la vitesse de la lumière c et calculer la surface sous la courbe pour obtenir la Loi de Stefan..."

http://semsci.u-strasbg.fr/cornoir.htm

(Le web des chimistes de l'Université Louis Pasteur de Strasbourg, vraiment très pédagogique)

feu.jpg

" Au début des travaux sur le corps noir, les calculs de l'énergie totale émise donnaient un résultat surprenant : l'objet émettait une quantité infinie d'énergie ! Comme l'énergie calculée croissait lors de l'intégration du spectre pour les longueurs d'ondes courtes, on a appelé cela la « catastrophe ultraviolette ». La mécanique classique est là prise en défaut et Max Planck en a conclu que le modèle utilisé pour calculer l'énergie totale était erroné ; le modèle de Rayleigh et Jeans considérait en effet un spectre continu. Dans un mémoire intitulé Sur la théorie de la loi de la distribution d'énergie sur un spectre normal et présenté le 14 décembre 1900, Planck expose ses déductions faites sur ce problème et propose alors l'hypothèse des quantas : l'énergie n'est pas émise de manière continue, mais par paquets dont la taille E dépend de la longueur d'onde : E = hc / lambda

Cela lui a valu le prix Nobel de physique en 1918. La découverte de cette quantification des échanges d'énergie fut un des fondements de la physique quantique ; notamment, mis en corrélation avec les travaux de Hertz sur l'effet photoélectrique, cela permit à Einstein d'inventer le concept de photon en 1905, qui lui valut son prix Nobel de physique en 1921."

http://www.techno-science.net/?onglet=glos...definition=3265

planck.gif Planck

NB - kelvin to celsius conversion calculator :

http://www.metric-conversions.org/temperat...vin-celsius.htm

C= K-273.15

Planck, aspects historiques : http://sfp.in2p3.fr/CP/PIF/Quanta/netscape3/pres_planck.htm

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Chacun des états vibratoires correspond à un niveau d'énergie.

Un photon IR interagit avec une molécule triatomique et fait passer cette molécule d'un état E1 à un état E2.

Lorsque la même molécule se désexcite elle passe de E2 à E1 en émettant un photon de même fréquence.

En fait c'est bien plus compliqué mais c'est le principe. les molécules diatomiques composées de 2 atomes identiques ne réagissent pas à l'IR lointain. Elles ne sont pas responsables de la réémission IR mais subissant des collisions de la part des molécules excitées elles participent à la transmission de chaleur.

C'est un domaine assez compliqué qui nécessite une immersion complète pendant plusieurs jours voire des années pour commencer à y voir quelque chose. default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

C'est le même principe (cette fois dans le visible, les IR ne sont pas assez "énergétiques") de ce qui se passe lors de l'excitation des molécules de chlorophylle (oxydation/réduction) par la lumière (photons) durant la photosynthèse :

1SchemaEnZ.gif

Photolyse de l'eau - Excitation des électrons - Création de "pouvoir réducteur" sous forme NADH,H+

sp-a.gif

Spectre d'absorption de la chlorophyle a...On comprend pourquoi les plantes sont vertes !

Plus d'infos : http://ead.univ-angers.fr/~jaspard/Page2/C...aZ/1SchemaZ.htm

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Par exemple l'air humidifié et chaud d'une région donnée va se retrouver au bout de x heures, jours dans une région plus froide où la VE va se condenser.

C'est faux ça, les molécules d'eau vont pas se promener gentiement prêt de la surface en rejoignant le pôle jusqu'à temps qu'elle sature !

Là tu modélises en 3d (x,y T) en ne tenant compte que de la surface, l'atmosphère elle est en 4d (x,y,z T).

La VE s'évapore au dessus des océans ou s'évapotranspire au dessus des végétaux, comme la molécule est plus chaude que l'air qui l'entoure et donc moins dense elle monte, en montant la pression diminue, elle se refroidit donc par détente adiabatique jusqu'à qu'elle est atteind son seuil de condensation (si présence de poussières), cette transformation libère de la chaleur latente de vaporisation.

La condensation de la VE forme les nuages qui ensuite redistribue cette eau sous forme de précipitations, c'est donc un cycle purement local.

La zone de convection équatorial (convergence tropicale) par ses nombreux CB crée un "appel d'air" des latitudes plus elevée, l'air en altitude au dessus du CB suit donc la dynamique de ce fluide en allant vers le nord et en créant donc une vaste cellule de subsidience avec formation de brouillard sur les océans les plus "frais".

S'il y a plus de convection équatoriale, il y aura plus de précipitations équatoriales, la zone de subsidience se décalera vers le Nord, il y aura plus de brouillards.

Pas le temps de développer plus du côté "dynamique" en étant plus complexe et précis.

Un petit article très très simple du CNRS :

l’analyse des sédiments marins a en particulier révélé que le volume des eaux océaniques avait très peu varié depuis un milliard d’années. On peut donc considérer que le cycle de l’eau est stationnaire c’est à dire que toute perte d’eau par l’une ou l’autre de ses parties, atmosphérique ou terrestre, est compensée par un gain d’eau par l’autre partie.

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/deco...e/cycleEau.html
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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Exact, un autre exemple donné en Meteo je crois il y a pas mal de temps ou dans ce qui etait l'ancêtre de ce forum Climatologie qui à ce moment la etait unique.

On constate que les precipitations diminuent trés rapidement dès que l'on s'eloigne de l'Ocean, sauf cas de relief et effet orographique, exemple Cevennes ou collines du Perche en Normandie.

90% de l'evaporation Oceanique retombe en pluie sur les Oceans et seulement 10% sur les continents et encore surtout sur les côtes

Par exemple pour schématiser les pluies qui tombent sur Strasbourg sont issues majoritairement de l'evaporation des pluies tombées sur les pommiers de Normandie, qui eux sont bien alimentés par les pluies oceaniques.

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C'est faux ça, les molécules d'eau vont pas se promener gentiement prêt de la surface en rejoignant le pôle jusqu'à temps qu'elle sature !

Je n'ai jamais dit çà me semble t'il.

Tu interprètes.

Lorsque je dis que :

Par exemple l'air humidifié et chaud d'une région donnée va se retrouver au bout de x heures, jours dans une région plus froide où la VE va se condenser.

je parle d'une région ou micro-région en x,y,z et pas en x,y.

Mais je ne suis pas d'accord non plus pour dire que toute l'eau qui s'évapore d'un point x,y,0 va se condenser au point x,y,z.

Avec ce système on n'aurait jamais de ciel bleu et pourtant en-dessous de ce ciel bleu, l'eau s'évapore tout de même.

Donc je te demande que devient l'eau qui s'évapore dans une région ou règne un magnifique anticyclone en plein été.

Réponds précisément à cette question, je te prie.

Forme t'elle des nuages, comme tu le suggères, dans cet anticyclone?

D'autres qui ne regardent pas le match peuvent répondre également.

Les particules d'air sont transportées dans toutes les directions de l'espace suivant la circu atmosphérique verticale et horizontale.

la condensation aura lieu lorsque les conditions de température et de pression seront telles que l'eau liquide peut se former.

Si je reprends l'exemple du SO lorsque de l'eau s'évapore par vent d'Autan la particule d'air qui contient les molécules de VE va être entraînée par le flux de SE en montant lentement suivant sa densité.

Sa trajectoire n'est donc pas verticale.

Bon je ne peux pas passer mon temps non plus à expliquer et réexpliquer sans cesse les choses.

Avec toute la meilleure volonté du monde.

A l'impossible nul n'est tenu. default_mad.gif

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Pour revenir aux rétroactions :

Dans Colman 2003, on trouve ce tableau comparatif d'une dizaine de modèles concernant les rétroactions à 2xCO2. Il a le mérite de donner les ordres de grandeur concernées au moins pour ces modèles, info synthétique pas toujours facile à dénicher. Il est à noter cependant que la moitié de la quinzaine de modèles tournant sur le sujet prévoit une rétroaction négative de la nébulosité (ce graphique ne représente donc pas toute la fourchette des modèles actuels, fourchette qui va d'env. -2 à +2 W/m2 pour la rétroaction nébulosité si ma mémoire est bonne, alors qu'ici presque tos les modèles comparés donnent du positif)

A droite, les noms des modèles. En abcisses, q (vapeur d'eau), C (nuage), a (albedo), LR (gradient thermique / lapse rate)

L'article complet (pdf) à :

http://langley.atmos.colostate.edu/at722/r...s/colman_cd.pdf

feedbacksns6.jpg

aaa.jpg

2XCO2 (560ppm) ...> Réchauffement entre 2,2 et 5,7°C

Actuel : 380ppm (+30% en un siècle)

f1.gif

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Pour revenir aux rétroactions :

ben oui mais que veux-tu on m'interpèle de façon péremptoire.Alors je réponds, en essayant d'être un peu moins péremptoire et en essayant de ne pas répondre avec le même ton agressif.

Tous ces gars m'épuisent vraiment default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

On ne peut pas avoir un sujet bien suivi sans que çà diverge en permanence.

Je ne sais pas comment tu fais. default_mad.gif

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