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Pôle Nord en été 1901-2000


charles.muller
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Le site Nasa Giss permet de faire des simulations variées sur leur base de données. L'interface est ici :

http://data.giss.nasa.gov/gistemp/

Par hasard et pour un autre travail, j'ai fait un test sur la tendance 1901-2000 en été (JJA) (option "trends", qui doit être une moyenne mobile). A ma grande surprise, j'ai constaté que les températures polaires (HN) montrent une tendance stable, voire négative. Or, les pôles sont censés amplifier l'effet de serre et cet effet de serre est a priori sensible toute l'année (gaz bien répartis dans l'atm.), notamment l'été (plus de rayonnement entrant, moins de sortant à cause des GES). Par ailleurs, c'est en été que les glaces fondent le plus, donc que l'albédo diminue le plus, donc que le réchauffement devrait être plus net sur un siècle (passer de -35 à -25 °C en hiver ne change pas trop l'état des glaces).

Comment l'expliquez-vous ? S'agit-il d'un artefact dû à des données trop rares ?

okjjaghcngisshr2sst1200kmtrnd0603190120001ja1.gif

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Je ne vois pas ce que représentent les résultats en option "trends".

En choisissant l'option anomalie avec une représentation polaire on peut obtenir ça pour l'hiver 2005-2006

hiver 2005-2006.

En prenant la moyenne zonale (un peu au pif) entre 75° et 90° nord (zone de banquise) pour les hivers 88-89 jusqu'à 05-06 on obtient ce graphique d'anomalie de température (sauf erreur dans le choix de certaines options qui me dépassent).

graphrg2.jpg

Globalement, je trouve la tendance depuis 2000 et en particulier sur les 2 derniers hivers plutôt "inquiétante" pour la banquise.

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Je ne vois pas ce que représentent les résultats en option "trends".

[...]

Globalement, je trouve la tendance depuis 2000 et en particulier sur les 2 derniers hivers plutôt "inquiétante".

Justement, moi non plus, je ne vois pas exactement ce que sont les "trends". Que les températures des deux dernières années ou décennies soient chaudes par rapport à la moyenne 51-80, je n'en doute pas. En revanche, sur un siècle d'effet de serre cumulé, je ne comprends pas pourquoi le tendance JJA serait ainsi stable, voire négative, alors que les autres saisons (surtout l'hiver) sont très réchauffées.

Je vais voir sur les données Hadley.

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Avec les données HadCrut2 sur l'Arctique au XXe siècle, j'arrive à des conclusions assez étranges. D'abord JJA a connu un réchauffement, contrairement à l'impression que peuvent donner les cartes Nasa Giss. Ensuite, ce réchauffement est plus faible en ampleur que DJF, et la signature n'est pas la même (cf l'hiver 1920-40, plus chaud que l'hiver 1980-2000). Enfin et surtout, le réchauffement Arctique est très comparable au réchauffement global... alors que l'on nous dit que le pôle nord est censé accentuer le phénomène. C'est sans doute le cas en 1980-2005 (réchauffement nettement > en Arctique), mais pourquoi n'est-ce pas le cas à l'échelle du XXe siècle en entier, alors que le phénomène concerné est finalement identique et sur une bien plus longue période ? Les GES n'ont fait par définition que s'accumuler sur cette période (durée de vie CO2 : approx. 120 ans, émissions 1951-2000 > émissions 1901-1950, etc.), et l'amplification polaire devrait être plus nette, non ?

1901-2000

Réchauffement Arctique JJA : 0,495 °C

Réchauffement Arctique DJF : 0,676 °C

Réchauffement Arctique annuel : 0,653 °C

Réchauffement global : 0,6 °C

jjaarctokyn0.jpg

arctdjf19012000el0.jpg

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Justement, moi non plus, je ne vois pas exactement ce que sont les "trends". Que les températures des deux dernières années ou décennies soient chaudes par rapport à la moyenne 51-80, je n'en doute pas. En revanche, sur un siècle d'effet de serre cumulé, je ne comprends pas pourquoi le tendance JJA serait ainsi stable, voire négative, alors que les autres saisons (surtout l'hiver) sont très réchauffées.

Je vais voir sur les données Hadley.

Là tu pousses un peu (beaucoup)

D'une part comme tu le montres JJA augmente de 0.05°C/ décennie.

Ce n'est pas exactement de la stagnation encore moins de la baisse.

d'autre part : 1 siècle d'émissions de GES cumulés

J'aime le raccourci

Quelques chiffres:

1901--->0.518W/m2

1950--->1.213 W/m2

1980--->2.6W/m2

2000--->3.6W/m2

donc de 1901 à 1950 ---> 0.695W/m2

1950 à 2000---> 2.387 W/m2 soit 3.43 fois plus que la première période.

1980 à 2000 ---> 1W/m2

Il ne faut donc pas choisir un dénominateur aussi grand.

En y étant on pourrait choisir 1750 comme année de début. default_mad.gif

de plus on sait bien que les premières utilisations de C fossile étaient basées sur le charbon, émetteur de SO2 et de poussières par excellence.

Et l'on sait également l'influence de l'inertie du système.

Que tu te poses des questions sur l'évolution de DJF pendant 1900-1940, là par contre je veux bien.

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Là tu pousses un peu (beaucoup)

D'une part comme tu le montres JJA augmente de 0.05°C/ décennie.

Ce n'est pas exactement de la stagnation encore moins de la baisse.

C'est vrai, j'ai d'ailleurs dit que les cartes Nasa Giss donnait une mauvaise impression et qu'en fait, il y a hausse. Mais elle n'est pas si élevée par rapport à la moyenne globale.

d'autre part : 1 siècle d'émissions de GES cumulés

J'aime le raccourci

Quelques chiffres:

1901--->0.518W/m2

1950--->1.213 W/m2

1980--->2.6W/m2

2000--->3.6W/m2

donc de 1901 à 1950 ---> 0.695W/m2

1950 à 2000---> 2.387 W/m2 soit 3.43 fois plus que la première période.

1980 à 2000 ---> 1W/m2

Il ne faut donc pas choisir un dénominateur aussi grand.

En y étant on pourrait choisir 1750 comme année de début. default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Justement, c'est un point que je comprends mal. Si le forçage radiatif dont tu parles ici est celui du CO2 (=60% de l'ES anthropique), ce gaz a une durée de vie de 120 ans dans l'atmosphère. Les forçages s'accumulent donc. L'effet du CO2 est cumulatif sur la période 1901-2000 : en 1970 par exemple, on a toutes les émissions 1850-1970 qui obstruent l'IR sortant. Et en 1980-2000, on devrait avoir toute la période d'émissions CO2 1880-2000 en suspension dans l'atmopshère (plus le méthane, le SF6, etc.). Et donc, si l'ES anthropique est significatif, cela devrait signifier une hausse des T en 1980-2000 nettement plus élevée que, par exemple, 1920-1940 (ou en 1960-1980 qu'en 1900-1920, etc.). Or, ce n'est pas vraiment le cas, la différence de hausse / décennie est inférieure au dixième de degré entre 1980-2000 et 1920-1940. Et 1950-1980 baisse par rapport à 1900-1930 (malgré des quantités cumulées de GES autrement plus fortes).

J'aimerais approfondir cela : pourquoi le cumul progressif des GES augmentant l'absorptance atmopsh. de l'IR ne se traduit pas, surtout aux pôles réputés pour amplifier le phénomène, par une hausse de plus en plus "pentue" des T. surf. et tropo. A la limite, 1980-2005 vérifie le phénomène. Mais pourquoi un siècle de profondeur (1901-2000) ne le corrobore pas ?

(Surtout bien sûr qu'outre l'IR en plus, il y a l'albédo en moins sur toute cette période).

de plus on sait bien que les premières utilisations de C fossile étaient basées sur le charbon, émetteur de SO2 et de poussières par excellence.

Et l'on sait également l'influence de l'inertie du système.

En effet, pour répondre au point précédent, il faut notamment supposer que les aérosols sont aussi amplifiés aux pôles. Ce n'est pas la seule hypothèse.
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Justement, c'est un point que je comprends mal. Si le forçage radiatif dont tu parles ici est celui du CO2 (=60% de l'ES anthropique), ce gaz a une durée de vie de 120 ans dans l'atmosphère. Les forçages s'accumulent donc. L'effet du CO2 est cumulatif sur la période 1901-2000 : en 1970 par exemple, on a toutes les émissions 1850-1970 qui obstruent l'IR sortant. Et en 1980-2000, on devrait avoir toute la période d'émissions CO2 1880-2000 en suspension dans l'atmopshère (plus le méthane, le SF6, etc.). Et donc, si l'ES anthropique est significatif, cela devrait signifier une hausse des T en 1980-2000 nettement plus élevée que, par exemple, 1920-1940 (ou en 1960-1980 qu'en 1900-1920, etc.). Or, ce n'est pas vraiment le cas, la différence de hausse / décennie est inférieure au dixième de degré entre 1980-2000 et 1920-1940. Et 1950-1980 baisse par rapport à 1900-1930 (malgré des quantités cumulées de GES autrement plus fortes).

J'aimerais approfondir cela : pourquoi le cumul progressif des GES augmentant l'absorptance atmopsh. de l'IR ne se traduit pas, surtout aux pôles réputés pour amplifier le phénomène, par une hausse de plus en plus "pentue" des T. surf. et tropo. A la limite, 1980-2005 vérifie le phénomène. Mais pourquoi un siècle de profondeur (1901-2000) ne le corrobore pas ?

(Surtout bien sûr qu'outre l'IR en plus, il y a l'albédo en moins sur toute cette période).

En effet, pour répondre au point précédent, il faut notamment supposer que les aérosols sont aussi amplifiés aux pôles. Ce n'est pas la seule hypothèse.

En fait on a tout l'effet cumulé des GES émis depuis 1880 (attention au chiffre de 120 ans).

Simplement lorsque tu augmentes la puissance fournie au système tu conçois bien que ce système ne peut voir sa température augmenter immédiatement.

Pour augmenter la température de l'océan de 1°C à raison de 5 W/m2, il faut 106 ans!

Si je prends 5 W/m2 c'est pour tenir compte, de façon complètement pifométrée, de la vapeur d'eau.

Si tu prends le point médian en 1950 cela t'explique grosso-modo qu'il faudrait attendre 2050 pour voir les effets complets du forçage radiatif moyen du XXième.

Mais attention je ne parle que d'un point de vue global.

Pour l'Arctique c'est partiellement la même chose, mais d'autres phénomènes sont certainement à prendre en compte comme l'activité solaire (de façon directe et indirecte:AO, NAO) , des aérosols anthropiques et naturels, de la nébulosité de haute altitude (tu as certainement entendu parler des cirrus polaires), ect.

Enfin c'est comme ça que je vois les choses.

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Attention quand même quand on regarde les données de 2005 et 2006 pour l'Arctique, il ne faut pas tout mettre sur l'elevation des T° de ces dernières années.

Quand on se trouve en régime de NAO- le vortex polaire est moins puissant et ca joue pas mal sur l'intensité du refroidissement hivernal, c'est lorsque la NAO est positive que les glaces Arctiques avancent le plus et tout simplement parce que dans ce cas le vortex polaire est plus puissant, c'est d'ailleurs lui qui determine le sens de la NAO.

Ma prévision est d'une NAO- pour OND 2006 passant à une NAO+ en JFM 2007 pour l'hiver prochain.

Ma méthode de prevision est basée sur l'observation de la QBO, des SST et des mouvements induits dans la circulation generale atmospherique.

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Attention quand même quand on regarde les données de 2005 et 2006 pour l'Arctique, il ne faut pas tout mettre sur l'elevation des T° de ces dernières années.

Quand on se trouve en régime de NAO- le vortex polaire est moins puissant et ca joue pas mal sur l'intensité du refroidissement hivernal, c'est lorsque la NAO est positive que les glaces Arctiques avancent le plus et tout simplement parce que dans ce cas le vortex polaire est plus puissant, c'est d'ailleurs lui qui determine le sens de la NAO.

Ma prévision est d'une NAO- pour OND 2006 passant à une NAO+ en JFM 2007 pour l'hiver prochain.

Ma méthode de prevision est basée sur l'observation de la QBO, des SST et des mouvements induits dans la circulation generale atmospherique.

Je crois plutot que le NAO a plus de chance d'etre - que + pour plusieurs raison :

- 1°) Cette hiver il va y avoir El Nino et un QBO phase d’ouest et un PDO peut etre neutre

El Nino + QBO phase d’ouest + PDO frais = une phase négatif du NAO

Voici des exemples d’ El Nino + QBO phase d’ouest + PDO frais = une phase négatif du NAO :

l'anomalie de la Hauteur du 500 mb de novembre à mars en 1957/58, en 1963/64, en 1969/70 et en 1977/78... NAO et AO fortement négatif.

source : http://www.intellicast.com/DrDewpoint/Library/1358/ et http://www.intellicast.com/DrDewpoint/Library/1226/

- 2°) Puis ces prochaines annees il y aura plus d'hiver avec un NAO- comme de 1973 a 2000 on a eu 21 NAO+ et 6 NAO- et depuis 2001 les NAO ont tendance a etre negatif en hiver et le seront de plus en plus.

- 3°) Puis les anomalies des SST de ces derniers temps sont surtout un anomalie de la SST positif a l'Est de l'océan Atlantique du Nord, le long du tropique du cancer et entre le sud du Groenland et de l'Islande, mais négatif au sud-est de Terre-Neuve. Alors ceci prévoit un NAO- pour l'hiver. Cette structure océanique est dite « en fer à cheval »

Williams

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Je crois plutot que le NAO a plus de chance d'etre - que + pour plusieurs raison :

- 1°) Cette hiver il va y avoir El Nino et un QBO phase d’ouest et un PDO peut etre neutre

El Nino + QBO phase d’ouest + PDO frais = une phase négatif du NAO

Voici des exemples d’ El Nino + QBO phase d’ouest + PDO frais = une phase négatif du NAO :

l'anomalie de la Hauteur du 500 mb de novembre à mars en 1957/58, en 1963/64, en 1969/70 et en 1977/78... NAO et AO fortement négatif.

source : http://www.intellicast.com/DrDewpoint/Library/1358/ et http://www.intellicast.com/DrDewpoint/Library/1226/

- 2°) Puis ces prochaines annees il y aura plus d'hiver avec un NAO- comme de 1973 a 2000 on a eu 21 NAO+ et 6 NAO- et depuis 2001 les NAO ont tendance a etre negatif en hiver et le seront de plus en plus.

- 3°) Puis les anomalies des SST de ces derniers temps sont surtout un anomalie de la SST positif a l'Est de l'océan Atlantique du Nord, le long du tropique du cancer et entre le sud du Groenland et de l'Islande, mais négatif au sud-est de Terre-Neuve. Alors ceci prévoit un NAO- pour l'hiver. Cette structure océanique est dite « en fer à cheval »

Williams

C'est vrai Williams mais tout dependra aussi de la durée du El Niño actuel, il est exact qu'il n'est pas favorable à une accelération des alizés donc pas franchement favorable à une rotation plus rapide de la cellule de Hadley, donc par la suite de Ferrel et Polaire evidemment.

Quand la QBO est d'Ouest cela favorise plutot un Vortex polaire puissant il me semble, tandis qu'il est plus faible en phase QBO d'Est.

Donc on a deux phenomènes qui vont en sens inverse l'un de l'autre, pour le PDO je ne connais pas assez, si tu peux peut être détailler ce serait sympa.

Par contre ce que je pense est que les SST de l'Atlantique Nord ont ete bien plus positives ces derniers temps que dans les autres océans, cette situation est particulière et il est plus logique que progressivement l'Altantique Nord s'aligne sur les autres océans.

Dans ce cas on aurait en effet plutot une tendance à une SST negative, mais pour l'heure les SST trés positives au sud du Groenland devraient plutot favoriser la creation de dépressions par alimentation en energie des systèmes depressionnaires à coeur froid, ce qui en toute logique amenerait une NAO positive.

Ce qui en effet relativise cette perspective est que les anomalies soient negatives au sud de Terre Neuve, ce qui est trés embétant parce que c'est la que naissent les depressions avant de migrer vers l'Islande, donc la structure en fer à cheval serait par contre favorable à une NAO negative.

Une NAO - favorise le froid sur le continent Européen car moins de depressions peuvent entrer sauf en contournant l'AA par le nord ce qui donne des descentes de GA, donc un flux meridien de Nord, mais moins de froid sur la banquise qui dans ce cas ne va pas se refaire une santé durant l'hiver 2006/2007.

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En tout cas Williams tu as raison sur un point, voici l'index NAO actuel:

nao.mrf.obs.gif

De plus je pense que tu as bien vu car l'anomalie froide est au rendez vous coté cotes americaines, ce qui est la marque d'une faiblesse du GS et ceci favorise une NAO-.

Cela explique pourquoi la banquise a d'ailleurs du mal à reprendre en ce moment, alors que sa regression pouvait permettre l'optimisme jusqu'en mi-juillet.

Une chose est sure ceux qui viennent causer de la fonte de la banquise et avancent l'argument du Rechauffement feraient mieux de comprendre aussi ces mecanismes d'oscillations avant de parler.

Car il est trés probable qu'ils ont raison sur le long terme, par contre ils ont tort quand ils assimilent un évenement du court terme à ce rechauffement.

Pour plus de précisions ... Site de Williams

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Je pose une question de béotien, sur le dossier NAO que j'ai du mal à approfondir : une NAO + ou -, cela change quels paramètres physiques exactement, notamment sur l'Arctique (à part la pression, bien sûr) ? Les flux, les courants, les températures de l'atm., de la surface ou de la mer, les précipitations... ? Les seules corrélations que j'ai recherchées sont NAO (DJFM) / temp surf. sur les 30 dernières années en Arctique, et ce n'était pas probant.

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Une NAO - favorise le froid sur le continent Européen car moins de depressions peuvent entrer sauf en contournant l'AA par le nord ce qui donne des descentes de GA, donc un flux meridien de Nord, mais moins de froid sur la banquise qui dans ce cas ne va pas se refaire une santé durant l'hiver 2006/2007.

Pour 2005-2006 c'est très clair:

GHCN_GISS_HR2SST_1200km_Anom1203_2005_2006_1951_1980.POL.gif

Avec parfois quelques nuances:

GHCN_GISS_HR2SST_1200km_Anom1203_1962_1963_1951_1980.POL.gif

Mais il y a peut-être aussi d'autres indices à prendre en considération?

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Je pose une question de béotien, sur le dossier NAO que j'ai du mal à approfondir : une NAO + ou -, cela change quels paramètres physiques exactement, notamment sur l'Arctique (à part la pression, bien sûr) ? Les flux, les courants, les températures de l'atm., de la surface ou de la mer, les précipitations... ? Les seules corrélations que j'ai recherchées sont NAO (DJFM) / temp surf. sur les 30 dernières années en Arctique, et ce n'était pas probant.

Difficile à dire au regard des flux sauf pour la partie Sud du Groenland necessairement plus exposée aux remontées de l'AA lors d'une NAO - sinon j'ai une petite idée, si la NAO est aussi liée à la descente d'air stratospherique dans le Vortex Polaire d'hiver, on peut peut être considerer qu'un certain volume de frigories descend dans la troposphère et le niveau de refroidissement hivernal depend de l'aire concernée, à savoir avec une NAO- une aire plus large, un refroidissement plus étendu mais moins intense sur l'Arctique proprement dit, et en NAO+ un refroidissement plus concentré et des temperatures plus basses sur l'Arctique et donc la banquise qui s'epaissit et gagne davantage en étendue dans ce cas, dans ce cas le Vortex Polaire proprement dit est plus puissant.

En Antarctique on a un refroidissement bien plus important, d'ailleurs trés destructeur de l'Ozone stratospherique, parce que le Vortex Polaire est bien plus puissant, ne recontrant aucun obstacle au dessus de l'Ocean Austral qui entoure le continent.

On peut en conclure que ce sont bien les flux qui sont responsables du Vortex Polaire d'ou l'influence préponderante des oceans dans celui de l'Arctique, la phase negative ou positive de la NAO determinant la latitude des flux et oar dela même celle du Vortex et du refroidissement polaire proprement dit.

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Difficile à dire au regard des flux sauf pour la partie Sud du Groenland necessairement plus exposée aux remontées de l'AA lors d'une NAO - sinon j'ai une petite idée, si la NAO est aussi liée à la descente d'air stratospherique dans le Vortex Polaire d'hiver, on peut peut être considerer qu'un certain volume de frigories descend dans la troposphère et le niveau de refroidissement hivernal depend de l'aire concernée, à savoir avec une NAO- une aire plus large, un refroidissement plus étendu mais moins intense sur l'Arctique proprement dit, et en NAO+ un refroidissement plus concentré et des temperatures plus basses sur l'Arctique et donc la banquise qui s'epaissit et gagne davantage en étendue dans ce cas, dans ce cas le Vortex Polaire proprement dit est plus puissant.

OK merci. Est-ce qu'on peut faire (ou on a fait) une corrélation NAO (+/-) et extent de la banquise ? J'avais des papiers sur le sujet, mais je ne les retrouve plus.
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