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L'ex ministre fait le clown!


wetterfrosch
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Jamais lu qqc si idiote d'un ex-ministre et ex medaille d'or de CNRS. Claude Allegre dans l'express de cette semaine. C'est en gros une erreur par phrase:

Citation:

On a vu les photos spectaculaires de Yann Arthus-Bertrand montrant le Kilimandjaro déplumé, sans ses neiges, et l'on a immédiatement entendu le refrain sur le réchauffement de la planète et lu dans la revue Science un important article d'une série d'éminents glaciologues qui montre que, en trente ans, le volume des glaces antarctiques n'a pas varié (1). Tous les spécialistes sont d'accord: si un réchauffement général du globe a lieu, il sera beaucoup plus important près des pôles qu'à l'équateur. Or ces auteurs expliquent qu'en certains endroits du continent Antarctique il y a une destruction massive de la banquise, mais qu'ailleurs il y a épaississement de la glace.

Alors, y a-t-il ou non réchauffement climatique? L'argument du Kilimandjaro paraît imparable. On le voit, on le touche. Certes, mais les choses ne sont pas si simples. La disparition progressive des neiges du Kilimandjaro est souvent attribuée à des phénomènes locaux, et au premier chef à la désertification de l'Afrique de l'Est. Récemment, dans la revue /Nature/, des chercheurs français ont montré que cette désertification était largement due à des mouvements tectoniques responsables de la remontée progressive du continent africain, modifiant la circulation météo. L'effet de serre n'a aucun rôle majeur là-dedans.

Après le mois d'août qu'a connu la moitié nord de la France, les Cassandre du réchauffement auront du pain sur la planche pour faire avaler leurs certitudes à nos compatriotes. Il y a sans doute un changement climatique, mais ce dernier est caractérisé plus par de brusques fluctuations, à la fois dans l'espace et dans le temps (la canicule ou l' «été pourri» en sont des exemples, comme les tornades extrêmes ou l'augmentation des inondations), que par un réchauffement général. La cause de cette modification climatique est inconnue. Est-ce l'homme? Est-ce la nature?

Les archives glaciaires ou historiques nous indiquent que le climat est un phénomène capricieux. Les théories météorologiques mathématiques le confirment. Donc, prudence. Mais la dénonciation de la responsabilité de l'homme quant au réchauffement de la planète permet de ne rien faire (les effets des mesures préconisées ne se feront sentir que dans un demi-siècle!). En revanche, la lutte contre les théorèmes extrêmes peut être menée avec des résultats! Toutefois, comme ce n'est pas à la mode, on reste passif. En attendant, l'écologie de l'impuissance protestataire est devenue un business très lucratif pour quelques-uns!

(1) A. Monaghan /et al., Science/, vol. 313, 11 août 2006.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Claude Allegre est géologue de formation. Je comprend pas qu'on puisse attribuer du crédit dans ses déclarations sur le réchauffement climatique. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

C'est comme si on demandait à un medecin de nous parler plomberie et tuyau de salle de bain.

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On peut aussi noter la grâce éléphantesque dans la façon de s'exprimer :

"Mais la dénonciation de la responsabilité de l'homme quant au réchauffement de la planète permet de ne rien faire (les effets des mesures préconisées ne se feront sentir que dans un demi-siècle!)"

Ce qui veut dire ?? Plusieurs hypothèses :

- soit tout à fait logiquement que les thèses récusant la responsabilité de l'homme dans le réchauffement de la planète légitiment le fait de ne rien faire (mais je pense que ce n'est pas ça qu'il a voulu dire, mais bien plutôt) :

- soit que les mesures préconisées n'étant supposées se faire sentir que dans un demi-siècle, ne font que décourager les bonnes volonté (qui seraient sinon toutes prêtes à "faire").

De façon alambiquée, je pense que c'est plutôt ça qu'il a voulu dire, parce que le "ne rien faire" est toutes façons connoté très négativement (et il ne faut surtout pas faire reconnaître qu'on fait partie de ce camp-là).

Mais bref, pourquoi j'use ma salive (virtuelle) là ? default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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On peut aussi noter la grâce éléphantesque dans la façon de s'exprimer :

"Mais la dénonciation de la responsabilité de l'homme quant au réchauffement de la planète permet de ne rien faire (les effets des mesures préconisées ne se feront sentir que dans un demi-siècle!)"

Ce qui veut dire ?? Plusieurs hypothèses :

- soit tout à fait logiquement que les thèses récusant la responsabilité de l'homme dans le réchauffement de la planète légitiment le fait de ne rien faire (mais je pense que ce n'est pas ça qu'il a voulu dire, mais bien plutôt) :

- soit que les mesures préconisées n'étant supposées se faire sentir que dans un demi-siècle, ne font que décourager les bonnes volonté (qui seraient sinon toutes prêtes à "faire").

De façon alambiquée, je pense que c'est plutôt ça qu'il a voulu dire, parce que le "ne rien faire" est toutes façons connoté très négativement (et il ne faut surtout pas faire reconnaître qu'on fait partie de ce camp-là).

Mais bref, pourquoi j'use ma salive (virtuelle) là ? default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

C'est mon favori aussi. La phrase est absolument grandiose.

D'ailleurs Allegre est toujours chef de la commision Science du PS selon que je sage.

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Il y a pas mal d'erreurs de détail, mais aussi des propos exacts. Le fait est par exemple que l'Antarctique tend à se refroidir et gagner des glaces (en dehors de la Péninsule, et même en l'incluant pour une moyenne globale) depuis trente ans. Ou que la fonte du Kilimandjaro, comme celles de la plupart des glaciers tropicaux, n'est que modestement corrélée aux oscillations du réchauffement climatique depuis 150 à 200 ans, ce qui oblige à chercher d'autres causes (dans le cas de Kilimandjaro, c'est plutôt l'insolation d'altitude qui est avancée de mémoire).

Mais je constate que notre cher ex-ministre a bon fond. Je vais lui écrire pour l'aider à mettre à jour ses sources sceptiques default_w00t.gif

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Claude Allegre est géologue de formation. Je comprend pas qu'on puisse attribuer du crédit dans ses déclarations sur le réchauffement climatique. default_w00t.gif

C'est comme si on demandait à un medecin de nous parler plomberie et tuyau de salle de bain.

Si tu voyais le nombre de spécialités qui se réclament de la climatologie, tu ne serais pas aussi péremptoire vis à vis de notre cher ex-ministre. Et si tu veux des idioties, bien plus grasses, venant d'une personnalité politiques, je peux t'en trouver des tonnes aussi.On a également vu des déclarations de Jean Jouzel, "climatologue" qu'on ne présente plus qui ne sont pas seulement des âneries mais carrément de la désinformation.

Ce qui n'empêche pas que C Allègre a prononcé des choses pas exactement à jour default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Claude Allegre est géologue de formation. Je comprend pas qu'on puisse attribuer du crédit dans ses déclarations sur le réchauffement climatique. default_santa.gif

C'est comme si on demandait à un medecin de nous parler plomberie et tuyau de salle de bain.

Nos représentants au GIEC ne sont pas tellement mieux :Jean Jouzel, géochimiste.

Michel Petit , ingénieur général des télécommunications

Jean-Marc Jancovici, ingénieur des télécommunications.

Hervé Le Treut, professeur de mécanique

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Nos représentants au GIEC ne sont pas tellement mieux :

Jean Jouzel, géochimiste.

Michel Petit , ingénieur général des télécommunications

Jean-Marc Jancovici, ingénieur des télécommunications.

Hervé Le Treut, professeur de mécanique

Effectivement.... qu'ont à voir les télécommunications.... quant à la mécanique, j'espère qu'il s'agit de mécanique des fluides
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Nos représentants au GIEC ne sont pas tellement mieux :

Jean Jouzel, géochimiste.

Michel Petit , ingénieur général des télécommunications

Jean-Marc Jancovici, ingénieur des télécommunications.

Hervé Le Treut, professeur de mécanique

Le magnifique tableau présenté par La France, et certainement par d'autres pays, marque bien les limites de compréhension que le GIEC peut avoir des phénomènes climatiques.

Eussions-nous présenté un historien, comme Le Roy Ladurie, ou un de ses élèves, ou un membre de l'école dite " des Archives" ( élèves de Febvre, Braudel, etc.... dont Le Roy Ladurie) qu'on eût compris l'évolution du climat à travers les siècles. Il en va de même s'il s'agissait d'un geochronologiste, d'un glaciogue,.....

Quel sérieux voulez-vous prêter aux élucubrations du GIEC, dont le I signifie "intergouvernemental".

On place là-dedans quelques amis ( peut-être compétents dans leur domaine) qui feront quelques voyages, qui liront quelques études, etc...., etc... ceci est d'un manque de sérieux évident ! Or Il serait étonnant que d'autres pays n'aient pas fait de même....

default_santa.gifmeuh non ! comme je vous le meugle default_whistling.gif

--

lc30

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Nos représentants au GIEC ne sont pas tellement mieux :

Jean Jouzel, géochimiste.

Michel Petit , ingénieur général des télécommunications

Jean-Marc Jancovici, ingénieur des télécommunications.

Hervé Le Treut, professeur de mécanique

C'est complètement grotesque cette assertion. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ces représentants ont été utilisés suivant leurs compétences dans leurs domaines.

Le climat ce n'est plus réservé aux seuls climatologues et heureusement.

On a besoin de chimistes et de physiciens de l'atmosphère et de l'océan, de biologistes, de botanistes, de spécialistes de l'énergie...

J'en passe.

Bref une très grande inter-disciplinarité.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.

Allegre est surement très bon dans sa discipline. La Géologie. Il est aussi surement très bon à sa place en tant que ministre ou à de haute responsabilité gouvernementale dans les domaines de la science etc....

Cependant je ne l'écouterais que d'une oreille en matière de climatologie.....

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.

Allegre est surement très bon dans sa discipline. La Géologie. Il est aussi surement très bon à sa place en tant que ministre ou à de haute responsabilité gouvernementale dans les domaines de la science etc....

Cependant je ne l'écouterais que d'une oreille en matière de climatologie.....

Ah... Le cloisonnement, bien Franchouillard, des compétences dans de petits tiroirs hors desquels il ne faut surtout pas dépasser. GGrrrr.... :!:

En matière de géologie, et de terrains sédimentaires en particulier, il est important de cerner les circonstances climatiques qui intervenaient lors de la sédimentation. Il en va de même lorsque l'on étudie les processus d'érosion! Mais bon, c'est du détail...

N'empêche qu'en matière de paléoclimatologie, M. Allègre, dont je ne suis pas un fan en tant que ministre mais qui a permis de faire considérablement avancer le domaine des datations géologiques, pourrait dammer le pion à une paire de pseudo-spécialistes de ce Forum.

Mais bon, la teneur de certains propos de cet article me rappelle tout ce que je n'aime pas chez ce scientifique... Ayant fait partie du morceau dégraissé du mamouth, je goute particulièrement, dans ces propos, ce qu'évoque Laure dans son précédent post default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Ah... Le cloisonnement, bien Franchouillard, des compétences dans de petits tiroirs hors desquels il ne faut surtout pas dépasser. GGrrrr....

Hum, faut pas dire ça à moi. Ayant toujours été (et je le suis encore) un fervant défenseur de l'interdisciplinalité ailleurs et aussi sur Infoclimat, je me sens pas trop visé perso. En témoigne mes nombreuses interventions sur ce sujet sur IC. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

L'interdisciplinalité c'est quoi ? C'est quand des spécialistes (chacun dans leur domaine) se mettent à la même table pour parler d'un même sujet et non pas une personne (comme je suis en train de le reprocher à Allegre) parle de x sujets qu'il ne maitrise pas. Ne pas confondre.

Mais bon parlons géologie dans ce cas, qui n'est qu'une spécialisation d'une science plus vaste qu'est la géomorphologie. Lorsque Allegre était ministre, comme par hasard, nous avons eut au CNRS, des suppressions de postes dans beaucoup de domaines (dont la géomorphologie) au profit de la géologie. Tiens, comme c'est étrange.

Et pour ta gouverne, la géologie n'étudie pas l'érosion. Elle n'étudie que la structure. C'est la géomorphologie qui étudie l'érosion et la structure. Donc ce que tu dis est en partie faux.

Non décidément, cet Allegre, je ne le porte pas dans mon coeur. Mais ça ne tient qu'à moi. Vous avez tout à fait le droit de ne pas partager mon avis.

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salut!

concernant le rechauffement climatique, je sais pas comment le dire, mais il y a qques centaines d'annees (au moyen age ou au moment du developpement de l'agriculture, par exemples) la temperature moyenne du globe etait nettement plus elevee qu'aujourd'hui... pourtant cela n'a pas empeche l'humanite d'evoluer, et les especes animales et vegetales n'ont pas totalement disparu.

alors a ceux qui jouent sur la corde du catastrophisme, je voudrais simplement dire que de toute facon il est presque trop tard pour reagir. lorsqu'on voit les courbes d'augmentation du CO2 et du methane dans l'athmosphere, ce n'est pas un petit protocole dont la plupart du monde se fiche (parce qu'il bien evidemment plus politique que pratique) qui va changer la donne. la solution, comme on l'a toujours fait depuis des lustres, est de s'adapter. l'ADAPTATION!! au lieu de planter du mais qui pompe trop d'eau, on mettra des cultures moins demandeuses, etc...

et puis on accuse les US de poluer toujours plus... en attendant, ils ont un budget de recherche bien plus eleve que l'Europe reunie. et je suis pret a parier que c'est eux, ou les asiatiques qui vont trouver la solution alternative aux productions d'energie et transports polluants... et se seront eux qui prendront la tete de la croisade anti-pollution.

ici, en Chine, tres peu de gens ont acces a l'automobile. et il faut deja voir le trafic qu'il y a dans les ville, voire meme certaines campagnes. alors que se passera-t'il lorsque les Chinois auront un niveau de vie a peu pres egal au notre? encore plus de pollution? pas sur. j'ai pu remarquer que la moitie des taxis roulent au GPL et la plupart des 2 roues motorises recents sont electriques. de plus les transports collectifs sont bien plus utilises que chez nous. je pense que sincerement, s'ils n'ont pas de vraie conscience ecologique, les Chinois utiliseront plutot les moyens de transport propres par soucis de progres (nouveau concept --> on adopte pour essayer d'etre a la pointe). pareil pour le Bresil qui fait deja rouler une bonne partie de son parc auto avec des carburants bio. seule l'Inde reste encore trop peu developpee pour que l'on puisse faire des plans sur la comete a son sujet.

pour la production d'energie, c'est la meme chose. tout le monde se met progressivement au nucleaire ou aux production bio (centrales a bois, eolien, solaire...). il n'y a que les Allemands qui, cedant aux pressions des lobies ecolos, ont abandonne la production d'electricite nucleaire au profit du charbon et du fuel... bel exemple d'esprit ecologique!

il est tres clair qu'on n'a pas besoin de Kyoto et autres propagandes ecolos retrogrades (merci au passage a ceux qui pronnent la decroissance pour regler les problemes ecologiques), non seulement pour reduire nos emissions de produits polluants, mais aussi et surtout pour s'adapter aux changements ineluctables du climat. on semble en effet trop souvent oublier que le climat n'est pas statique! il varie. donc il faut savoir faire avec. et quant a ceux qui font une confiance quasi aveugle aux travaux du GIEC, je pense que c'est dommage de se borner qu'a une seule source de travaux, surtout quand celle-ci n'est pas completement fiable. dans son dernier rapport, le GIEC a-t'il pris en compte les emissions de methanes - resultant du degel des permafrosts, par exemple? non. au passage, je vous invite a aller consulter le PRG du methane, et vous comprendrez que cette omission a son importance...

voila en gros ma reponse au sujet de ce post sur Claude Allegre, que je soutiens dans le resonnement scientifique. les geremiades apocalyptiques ne sont pas constructives et il vaut bien mieux voir devant soi quelles solutions on peut apporter par le progres (la recherche, par exemple), plutot que par la marche arriere qu'enclencheraient la majorite des militants pseudo-ecolos-altermachin-antitrucs...

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Les mouvements de la tectonique des plaques sont si lents dans le temps que je vois mal comment en 100 ans ils pourraient modifier les conditions méteo sur l'Afrique de l'Est.

Par contre la modification de l'ensoleillement dans la région du Kilimandjaro à cause de la deforestation voisine qui a conduit à plus de secheresse et donc à moins de chutes de neige à haute altitude est certainement la principale responsable du recul glaciaire à son sommet.

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C'est complètement grotesque cette assertion. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ces représentants ont été utilisés suivant leurs compétences dans leurs domaines.

Le climat ce n'est plus réservé aux seuls climatologues et heureusement.

On a besoin de chimistes et de physiciens de l'atmosphère et de l'océan, de biologistes, de botanistes, de spécialistes de l'énergie...

J'en passe.

Bref une très grande inter-disciplinarité.

Absolument d'accord avec Meteor. On peut d'ailleurs rajouter à sa liste les économistes et démographes (dont je suis) en raison du caractére anthropique de certaines des causes avancées pour expliquer l'évolution climatique.

A ce propos, je viens d'être nommé enseignant-chercheur associé à l'UMR (Unité Mixte de Recherche) des sciences de l'environnement à Bordeaux (une UMR commune au CNRS et à l'université). Justement parce que l'interdisciplinarité est absolument incontournable et que mes travaux commencent à être reconnus.

Je partage également totalement l'opinion de Torrent concernant Claude Allégre. Je n'oublierai jamais la polémique qui avait jadis opposé ce monsieur suffisant et vindicatif à Haroun Tazzief concernant le volcan de la Souffrière. La suite des événements avait alors donné raison à 100% au grand Haroun et Allégre ne lui avait pas pardonné: deux mois après, si je me souviens bien, il retirait à Tazzief la direction du laboratoire de volcanologie au CNRS, sous prétexte que ses diplômes n'étaient pas suffisants (!). Un bien triste individu, cet Allégre...

Alain

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

salut!

concernant le rechauffement climatique, je sais pas comment le dire, mais il y a qques centaines d'annees (au moyen age ou au moment du developpement de l'agriculture, par exemples) la temperature moyenne du globe etait nettement plus elevee qu'aujourd'hui... pourtant cela n'a pas empeche l'humanite d'evoluer, et les especes animales et vegetales n'ont pas totalement disparu.

alors a ceux qui jouent sur la corde du catastrophisme, je voudrais simplement dire que de toute facon il est presque trop tard pour reagir. lorsqu'on voit les courbes d'augmentation du CO2 et du methane dans l'athmosphere, ce n'est pas un petit protocole dont la plupart du monde se fiche (parce qu'il bien evidemment plus politique que pratique) qui va changer la donne. la solution, comme on l'a toujours fait depuis des lustres, est de s'adapter. l'ADAPTATION! au lieu de planter du mais qui pompe trop d'eau, on mettra des cultures moins demandeuses, etc...

et puis on accuse les US de poluer toujours plus... en attendant, ils ont un budget de recherche bien plus eleve que l'Europe reunie. et je suis pret a parier que c'est eux, ou les asiatiques qui vont trouver la solution alternative aux productions d'energie et transports polluants... et se seront eux qui prendront la tete de la croisade anti-pollution.

ici, en Chine, tres peu de gens ont acces a l'automobile. et il faut deja voir le trafic qu'il y a dans les ville, voire meme certaines campagnes. alors que se passera-t'il lorsque les Chinois auront un niveau de vie a peu pres egal au notre? encore plus de pollution? pas sur. j'ai pu remarquer que la moitie des taxis roulent au GPL et la plupart des 2 roues motorises recents sont electriques. de plus les transports collectifs sont bien plus utilises que chez nous. je pense que sincerement, s'ils n'ont pas de vraie conscience ecologique, les Chinois utiliseront plutot les moyens de transport propres par soucis de progres (nouveau concept --> on adopte pour essayer d'etre a la pointe). pareil pour le Bresil qui fait deja rouler une bonne partie de son parc auto avec des carburants bio. seule l'Inde reste encore trop peu developpee pour que l'on puisse faire des plans sur la comete a son sujet.

pour la production d'energie, c'est la meme chose. tout le monde se met progressivement au nucleaire ou aux production bio (centrales a bois, eolien, solaire...). il n'y a que les Allemands qui, cedant aux pressions des lobies ecolos, ont abandonne la production d'electricite nucleaire au profit du charbon et du fuel... bel exemple d'esprit ecologique!

il est tres clair qu'on n'a pas besoin de Kyoto et autres propagandes ecolos retrogrades (merci au passage a ceux qui pronnent la decroissance pour regler les problemes ecologiques), non seulement pour reduire nos emissions de produits polluants, mais aussi et surtout pour s'adapter aux changements ineluctables du climat. on semble en effet trop souvent oublier que le climat n'est pas statique! il varie. donc il faut savoir faire avec. et quant a ceux qui font une confiance quasi aveugle aux travaux du GIEC, je pense que c'est dommage de se borner qu'a une seule source de travaux, surtout quand celle-ci n'est pas completement fiable. dans son dernier rapport, le GIEC a-t'il pris en compte les emissions de methanes - resultant du degel des permafrosts, par exemple? non. au passage, je vous invite a aller consulter le PRG du methane, et vous comprendrez que cette omission a son importance...

voila en gros ma reponse au sujet de ce post sur Claude Allegre, que je soutiens dans le resonnement scientifique. les geremiades apocalyptiques ne sont pas constructives et il vaut bien mieux voir devant soi quelles solutions on peut apporter par le progres (la recherche, par exemple), plutot que par la marche arriere qu'enclencheraient la majorite des militants pseudo-ecolos-altermachin-antitrucs...

Sympa le discours qui ouvre la porte à tous les renoncements...

Je voudrais juste dire qu'il faut parfois sortir de chez soi et, par exemple, aller s'engager dans des opérations de nettoyage organisées par des psychopathes alarmistes sur l'état de santé de l'environnement pour se rendre compte qu'il n'y a pas que le climat qui peut être source d'inquiètude!

Ed, je te laisserai payer le prix fort du démantellement des actuelles centrales nucléaires, par l'intermédiaire de tes factures dans 10 ans de cela, et tu verras que le nucléaire tu en reviendras bien vite!

Et je passe sur l'aspect "on refile la patate chaude à nos descendants"... Habitant non loin du probable prochain centre d'enfuissement des déchet de Bure (en Meuse), et ayant suivi le projet de près depuis sa mise en place, je peux te dire que la perspective de l'ouverture d'un tel centre n'est que pure follie et ne sert qu'à occulter le fait que l'on produit des déchets mais qu'on ne sait absolument pas quoi en faire.... default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> !

Enlève tes oeillère et vient avec mon association fair eun nettoyage des berges de la Moselle ce dimanche 15 Octobre, et tu vas voir qu'il ny a pas que le climat qui soit préoccupant (si seulement!).

Après tout, "je vais bien, tout va bien..." c'est bien un discours à 2 balles sur lequel je me demande pourquoi je réagit, mais c'est plus fort que moi!

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Bien dit Lolox, c'est concret et tout est à faire. Il y a beaucoup de problèmes à régler et je ne vois pas pourquoi on commencerait demain ce que l'on peut faire le jour même...

Quant à Claude Allègre, il ne possède peut-être pas les dernières conclusions des toutes dernières études, mais je ne vois pas trop ce qui vous dérange... Il met un grand coup de pied dans la fourmillière et je ne lui donne pas complétement tort : il serait grand temps de s'activer concrétement plutôt que de faire constats sur constats.

Ce qu'on demande aux politiques, c'est d'organiser l'action à grande échelle. Pour l'heure on attend toujours le coup d'envoi, l'effort reste très insuffisant.

La France a toujours un métro de retard : on a les idées (on a inventé beaucoup en France dont la voiture à air comprimé), mais quand vient le moment d'agir, il n'y a plus personne, il ne faut surtout pas remettre en cause ce qui existe. L'impulsion viendra encore des Etats-Unis, ce qui m'attriste car cela aurait été une réelle satisfaction si la France avait lancé le coup d'envoi. Après que la Californie ait lancé l'informatique dans le Monde entier, Schwarzenegger gouverneur de l'Etat vient de passer une loi pour lancer les transports propres, envers et contre Washington.

http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=475997

http://www.liberation.fr/actualite/terre/2...FR.php?rss=true

Ses origines autrichiennes lui ont donné la fibre écologiste et je pense qu'il a tout compris : croyez moi, d'ici dix ans, on se battra pour acheter les innovations venant de là bas parce que c'est ça l'avenir. Ceux qui n'ont plus de projets et d'idéaux depuis que le Monde est tout capitaliste me font beaucoup de peine... La planète et ses habitants, ce n'est pas une grande cause pour le XXIe siècle ???

Florent.

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Et voici une response de Sylvestre Huet (journaliste de la science a la Liberation) que je trouves excellent et qui cassent les "argumens" de notre cher Claude point par point. Biensur L'Express l'a refuse.

> >>

> >> From: Sylvestre Huet

> >> Subject: Climatologie/Allegre

> >>

> >> Le 21 septembre dernier, l'ancien ministre de la recherche et de

> >> l'éducation nationale Claude Allègre a publié sa chronique

> >> hebdomadaire dans l'Express. Le verbe commettre serait plus indiqué.

> >> Le géophysicien, prix Crafoord et médaille d'or du CNRS, s'y livre

> en

> >> effet à une série d'affirmations dont on hésite entre «mensongères»

> >> ou «ignorance grave» pour les qualifier. Pire : elles portent toutes

> >> sur un sujet - l'évolution du climat - dont on aurait pu penser

> qu'il

> >> ne se situe pas trop loin du domaine de compétence professionnelle

> de

> >> l'ex-ministre. C'est d'ailleurs à ce double titre qu'il peut faire

> >> mal, la confiance du lecteur abusée par l'autorité du savant et de

> >> l'homme politique.

> >> Claude Allègre débute sa chronique en citant les «photos

> >> spectaculaires» de Yann Arthus-Bertrand du Kilimandjaro - sommet

> >> africain - dont la couverture de glace est en voie de disparition.

> >> Puis critique l'attribution de cette évolution au réchauffement

> >> climatique en cours, un «refrain», ironise t-il. Claude Allègre cite

> >> un article «dans la revue Nature», où «des chercheurs français ont

> >> montré que cette désertification (responsable de la disparition des

> >> glaces du Kilimandjaro) était largement due à des mouvements

> >> tectoniques responsables de la remontée progressive du continent

> >> africain, modifiant la circulation météo. L'effet de serre n'a aucun

> >> rôle majeur là-dedans». Il n'y a pas d'article sur ce sujet dans les

> >> dernières livraisons de Nature. Il y en un, cependant, dans le

> numéro

> >> du 8 septembre de Science (1). Mais il est très peu probable que

> >> Claude Allègre l'ait lu. En effet, s'il porte sur le climat de

> >> l'Afrique, il s'agit de l'évolution de celui-ci entre il y a 8 et 2

> >> millions d'années. Et pas une ligne sur ce qui s'est passé depuis en

> >> Afrique. Cet article a un rapport avec Lucy et l'origine de

> >> l'Humanité. Mais pas avec Homo Sapiens et l'accentuation de l'effet

> >> de serre qu'il provoque depuis un siècle et demi par l'usage massif

> >> du carbone fossile (charbon, pétrole et gaz). Allègre manipule le

> >> texte, trompe ses lecteurs.

> >> Le géophysicien ne s'arrête pas là. Et cite un «important article

> >> d'une série d'éminents glaciologues montre que, en trente ans, le

> >> volume des glaces antarctiques n'a pas varié». Ce qui, poursuit-il,

> >> met en cause l'idée selon laquelle «si un réchauffement général à

> >> lieu, il sera beaucoup plus important près des pôles qu'à

> >> l'équateur». Or, cet article (1) ne porte pas sur le volume des

> >> glaces de l'Antarctique mais sur la mesure de la quantité de neige

> >> qui y est tombée depuis 1958. Les auteurs notent qu'«il n'y a pas de

> >> changement statistiquement significatif dans les chutes de neige

> >> depuis les années 1950, indiquant que les précipitations sur

> >> l'Antarctique ne peuvent pas atténuer la montée du niveau de l'océan

> >> mondial comme cela était espéré, malgré le réchauffement récent

> >> durant l'hiver de l'atmosphère au dessus (de l'Antarctique, ndlr)».

> >> Les climatologues n'ont en effet jamais envisagé que le

> réchauffement

> >> général et au dessus de l'Antarctique, se traduise par une

> diminution

> >> du volume de la calotte antarctique mais par une augmentation, à

> >> l'horizon 2100, en raison de chutes de neiges plus importantes. Il y

> >> a pire. Dans le même numéro de Science, un autre article porte sur

> >> l'évolution récente de la calotte Groenlandaise (2). Il montre que

> >> celle-ci a perdu près de 239 kilomètres cubes de glace entre 2002 et

> >> 2005, une «accélération», estiment les glaciologues. De deux choses

> >> l'une : soit Claude Allègre n'a pas lu l'article dont il parle, ni,

> >> d'ailleurs, ne serait-ce que jeté un ¦il sur le sommaire de cette

> >> livraison de Science, soit il la connait et - l'hypothèse de

> >> l'incompréhension n'étant guère recevable - il ment délibérément.

> >> Claude Allègre prétend que «la cause de cette modification

> climatique

> >> (recente, ndlr) est inconnue. Est-ce l'homme ? Est-ce la nature ?».

> >> L'ancien ministre n'a sûrement pas le temps de lire les milliers de

> >> pages présentant les analyses et les mesures de ses collègues dont

> la

> >> synthèse, réalisée par le Groupe intergouvernemental d'experts sur

> >> l'évolution du climat, affirme qu'il est impossible d'expliquer

> >> l'évolution climatique depuis cinquante ans sans tenir compte de

> >> l'augmentation de l'effet de serre provoquée par les émissions

> >> anthropiques. Cette conclusion est certes récente - elle apparaît

> >> pour la première fois dans le rapport paru en 2001 - mais solide et

> >> prudente, émise après une critique soigneuse des alternatives.

> >> Peu soucieux d'éviter le paradoxe, il se lance dans une hypothèse

> >> hardie : «la dénonciation de la responsabilité de l'homme quant au

> >> réchauffement de la planète permet de ne rien faire»Š sous prétexte

> >> que «les effets des mesures préconisées ne se feront sentir que dans

> >> un demi-siècle». «En revanche, poursuit-il, «la lutte contre les

> >> théorèmes extrêmes (vous avez bien lu, ndlr) peut être menée avec

> des

> >> résultats». Là encore, l'ancien ministre passe les bornes de la

> >> mauvaise foi. Les climatologues ont clairement annoncé qu'il

> >> s'agissait effectivement de prendre nos responsabilité vis à vis des

> >> générations futures et non d'obtenir des résultats immédiats.

> >> Surtout, ils ont mis l'accent sur le risque accru d'événements météo

> >> extrêmes et d'une variabilité accrue du climat comme manifestation

> >> dangereuse de son évolution globale - une canicule type 2003 en

> >> Europe devrait ainsi faire figure d'été moyen à l'horizon 2070 - et

> >> comme l'une des raisons de tenter de l'atténuer.

> >> Il peut sembler vain d'alerter les citoyens contre le propos de

> >> Claude Allègre. Mais, sur ce sujet du changement climatique, les

> >> scientifiques ont accepté, collectivement, d'endosser le rôle

> délicat

> >> d'experts auprès de la société et des gouvernements. Ils ont pris le

> >> risque de conclure leur diagnostic par une recommandation redoutable

> >> : nous devons user avec le plus d'économie possible du pétrole, du

> >> gaz et du charbon, alors même qu'ils constituent près de 80% de nos

> >> ressources énergétiques. La difficulté de la tache suppose une

> grande

> >> confiance dans le diagnostic et la préconisation. Qu'un scientifique

> >> bardé de médailles par sa communauté utilise de tels procédés pour

> le

> >> mettre en cause mérite que ses collègues réagissent.

> >> Sylvestre Huet

> >> (1) Tectonic uplift and eastern africa aridification. Pierre

> >> Sepulchre et al. Science du 8 septembre.Insignificant change in

> >> Antarctic snowfall since the international geophysical year. Andrew

> >> J. Monaghan et al. Science du 11 aout 2006.

> >> (2) Insignificant change in Antarctic snowfall since the

> >> international geophysical year. Andrew J. Monaghan et al. Science du

> >> 11 aout 2006.

> >> (3) Satellite gravity measurements confirm accelerated melting of

> >> Greenland ice sheet. J.L. Chen et al. Science du 11 aout 2006.

> >

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Voici une autre tribune assez violente mais peu argumentée, que l'on m'a transmise par mail ce matin. Elle émane de Bernard Beauazmy, qui dirige apparemment la Société du calcul mathématique (un groupe privé). Vous le connaissez ?

Editorial de la lettre de la Société de Calcul Mathématique, n°35, 29 septembre 2006 :

La mystification du réchauffement climatique

par Bernard Beauzamy

Imaginons un animal microscopique qui veut se faire une idée d’un trajet sur une longue distance : 80 km (ParisChartres), mais qui ne mesure que les trois premiers millimètres : un poil de moquette, une rainure de parquet, l’arête d’un caillou. L’animal, tout content de ses mesures, extrapole ensuite aux zones qu’il n’a pas visitées et estime qu’il connaît le trajet Paris-Chartres.

Chacun, en pareille situation, s’exclamera : quelle sottise, quelle naïveté, quelle arrogance !

C’est pourtant très exactement ce que fait l’espèce humaine en matière de climat. Cette planète existe depuis environ 5 milliards d’années, et cela fait moins de 200 ans que nous avons commencé à mesurer le climat : le ratio 200 / 5 milliards est le même que 3 mm / 80 km.

On pourrait être plus sévère : cela ne fait pas 200 ans que nous le mesurons correctement ; aujourd’hui même, la densité de capteurs et l’espacement des mesures sont encore très insuffisants pour permettre une évaluation correcte.

Mais admettons, pour les besoins de la démonstration, que nos mesures soient suffisantes et parfaites sur 200 ans : elles ne couvrent cependant qu’une plage de temps absolument infime, de l’ordre de 4.1 E(-8) par rapport au temps écoulé.

Le climat est un processus extrêmement aléatoire ; si courte que soit la mémoire de l’homme, elle enregistre tout de même des variations significatives au cours des 2 000 dernières années : glaciations, réchauffements, variations brusques très violentes. Nous pourrions donc savoir, si nous le voulions, que se sont produits dans le passé des événements qui excèdent de beaucoup ce que montrent nos mesures actuelles. N’importe qui peut regarder la vallée d’un fleuve et constater que, pour faire pareille excavation, il a fallu qu’il soit beaucoup plus fort qu’aujourd’hui.

Interrogez n’importe quel mathématicien : comment reconstituer la loi d’un processus très irrégulier, si on ne dispose que de 4 cent-millionièmes de l’échantillon complet ? La réponse est évidemment que cela n’a aucun sens, pas plus que de vouloir reconstituer les paysages entre Paris et Chartres à partir du premier poil de moquette que l’on rencontre.

Mais l’espèce humaine va plus loin que notre arrogant animal, dans l’épanouissement de l’arrogance : ayant reconstitué le trajet dans sa globalité, à partir de l’information ridicule et infime dont elle dispose, elle déclare que ce qu’elle voit ne lui convient pas, et qu’il faut le changer. En quelque sorte, elle voit le voyage trop poilu, puisqu’elle est tombée sur un poil au départ, et ce poil ne lui plaît pas : il faut le raser !

Et ce n’est pas fini ! l’espèce humaine va beaucoup plus loin que notre animal dans le ridicule, le mysticisme et l’autosatisfaction : elle déclare que le poil qui lui déplaît a été mis là par Dieu pour la punir de ses péchés. Un trajet "normal" ne saurait comporter de poil, et par conséquent quelque chose ne va pas : l’homme a offensé la nature, par ses industries, ses rejets, ses comportements.

Poussant dans ses extrêmes limites l’étude du poil de moquette et de ses extrapolations, l’espèce humaine bâtit, autour de ses délires mystiques, quantité d’élucubrations qu’elle appelle "sciences". L’espèce humaine a toujours appelé sciences ses délires mystiques. Il y a eu la numérologie, la théologie, l’astrologie ; il y a maintenant la climatologie.

Le rôle d’une science est normalement d’avoir une valeur prédictive ; ce n’est le cas pour aucune de ces quatre. Mais peu importe : il y a consensus ! Les "experts s’accordent" ’ tout comme ils se sont toujours accordés, dans chacune des phases de délire mystique que l’humanité a rencontrées. Le pauvre paysan qui prie à genoux pour faire venir la pluie, il n’a pas inventé ce remède tout seul. Tout un cortège d’experts, relayé par des journalistes, l’en a persuadé.

Et tout cela s’agite, se bouscule, geint et trépigne. On recherche des coupables, comme dans tout procès en sorcellerie ; ici des réunions grandioses évoquent la pureté de l’atmosphère originelle ; là on cherche à enfouir des gaz, comme les animaux enfouissent leurs immondices. On trafique les indulgences, comme on les a toujours trafiquées. On pontifie et on enseigne, bien sûr, car comment pontifier sans enseigner ? On élabore quantité de modèles mathématiques qui nous font bien rire. Rien de bien nouveau dans tout cela, ni de bien inquiétant. Cela coûte un peu d’argent, naturellement, mais certainement moins que tous ces organismes qui vivent aux crochets des entreprises.

Bernard Beauzamy

http://www.cawa.fr/la-mystification-du-rec...ticle00547.html

__._,_.___

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Voici une autre tribune assez violente mais peu argumentée, que l'on m'a transmise par mail ce matin. Elle émane de Bernard Beauazmy, qui dirige apparemment la Société du calcul mathématique (un groupe privé). Vous le connaissez ?

Editorial de la lettre de la Société de Calcul Mathématique, n°35, 29 septembre 2006 :

La mystification du réchauffement climatique

par Bernard Beauzamy

"Mais l’espèce humaine va plus loin que notre arrogant animal, dans l’épanouissement de l’arrogance : ayant reconstitué le trajet dans sa globalité, à partir de l’information ridicule et infime dont elle dispose, elle déclare que ce qu’elle voit ne lui convient pas, et qu’il faut le changer. En quelque sorte, elle voit le voyage trop poilu, puisqu’elle est tombée sur un poil au départ, et ce poil ne lui plaît pas : il faut le raser !"

Superbe démonstration... je ne verrais plus ma moquette de la même manière après ça !Le vilain animal néfaste que nous sommes et dont toute bonne ménagère ne voudrait pas ferait mieux de bien brosser le poil où il se situe pour l'heure et dans le bon sens encore si il veut seulement parvenir à parcourir encore quelques millimètres, parce qu'il ne sait pas non plus quand passera l'aspirateur...

Florent.

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Voici une autre tribune assez violente mais peu argumentée, que l'on m'a transmise par mail ce matin. Elle émane de Bernard Beauazmy, qui dirige apparemment la Société du calcul mathématique (un groupe privé).

La mystification du réchauffement climatique

par Bernard Beauzamy

__._,_.___

Que voilà un texte amusant, spectaculaire et totalement ridicule!

Il n'a jamais été question pour les experts du GIEC, ni pour quelque climatologue que ce soit, d'extrapoler des quelques dizaines d'années pour lesquelles nous disposons en continu de mesures fiables, ni des quelques 150 ans pour lesquels les mesures restent correctes mais beaucoup plus fragmentaires, ni des 600 000 ans d'évolution atmoshérique globale dont la mémoire est conservée dans les bulles des carottes de glace de l'Antarctique, ni des centaines de millions d'années pour lesquelles nous disposons surtout des indices plus ou moins indirects que nous fournit la paléogéologie, pour annoncer le climat précis des quatre prochains milliards d'années en extrapolant du peu (?) que nous connaissons du passé.

Le GIEC s'en tient à un siècle et moi à une cinquantaine d'années seulement. Et en tenant compte de pas mal de "si" et donc d'une marge d'incertitude qui croit avec le temps et varie selon les hypothéses et le nombre de variables retenues.

Beauazmy eut peut-être été un bon fabuliste, mais son texte constitue une infamie de la part d'un soi-disant scientifique. Le ridicule dont il essaie de couvrir les travaux des climatologues ne démontre que sa totale ignorance ou sa non moins totale mauvaise foi. C'est absolument navrant.

Les trois heures de colle et le zéro pointé que lui inflige joliment "Pouicpouet" sont bien indulgents! default_flowers.gif

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Nos représentants au GIEC ne sont pas tellement mieux :

Jean Jouzel, géochimiste.

Michel Petit , ingénieur général des télécommunications

Jean-Marc Jancovici, ingénieur des télécommunications.

Hervé Le Treut, professeur de mécanique

Juste une petite précision à propos de H. Le Treut, c'est effectivement un spécialiste de la mécanique...oui mais des fluides....ce qui, bien sur, ne sert à rien lorsque l'on étudie le climat... default_flowers.gif
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Et voici une response de Sylvestre Huet (journaliste de la science a la Liberation) que je trouves excellent et qui cassent les "argumens" de notre cher Claude point par point. Biensur L'Express l'a refuse.

Mais il est très peu probable que

> >> Claude Allègre l'ait lu. En effet, s'il porte sur le climat de

> >> l'Afrique, il s'agit de l'évolution de celui-ci entre il y a 8 et 2

> >> millions d'années. Et pas une ligne sur ce qui s'est passé depuis en

> >> Afrique. Cet article a un rapport avec Lucy et l'origine de

> >> l'Humanité. Mais pas avec Homo Sapiens et l'accentuation de l'effet

> >> de serre qu'il provoque depuis un siècle et demi par l'usage massif

> >> du carbone fossile (charbon, pétrole et gaz). Allègre manipule le

> >> texte, trompe ses lecteurs.

Sylvestre aurait pu faire un effort supplémetaire pour ne pas tromper lui-même les lecteurs et leur indiquer quelques sources sur le Kilimandjaro. Par exemple :

Kaser G. et al. (2004), The behavior of modern low-latitude glaciers, Past Global Changes News, 12, 1, 15-17.

Kaser G. et al. (2005), Low-latitude glaciers: Unique global climate indicators and essential contributors to regional fresh water supply. A conceptual approach. In: Huber, U., H. K. M. Bugmann, and M. A. Reasoner (ed.), Global Change and Mountain Regions: A State of Knowledge Overview, Kluwer: New York, vol. 23., 185-196.

Mölg, T. et al. (2003), Solar-radiation-maintained glacier recession on Kilimanjaro drawn from combined ice-radiation geometry modeling, Journal of Geophysical Research, 108, D23, 4731, doi:10.1029/2003JD003546.

Ces auteurs concluent leur analyse par l'importance de l'humidité relative, de la nébulosité et de l'insolation pour expliquer la fonte du Kilimandjaro, et non de l'effet de serre. Accessoirement, les glaciers africains ont fondu tout au long du XXe siècle, y compris en période de léger refroidissement (1950-80). Leur dynamique n'est pas corrélée à celle du réchauffement global, qui touche d'ailleurs un peu moins les tropiques et l'HS que l'HN.

> >> Le géophysicien ne s'arrête pas là. Et cite un «important article

> >> d'une série d'éminents glaciologues montre que, en trente ans, le

> >> volume des glaces antarctiques n'a pas varié». Ce qui, poursuit-il,

> >> met en cause l'idée selon laquelle «si un réchauffement général à

> >> lieu, il sera beaucoup plus important près des pôles qu'à

> >> l'équateur». Or, cet article (1) ne porte pas sur le volume des

> >> glaces de l'Antarctique mais sur la mesure de la quantité de neige

> >> qui y est tombée depuis 1958. Les auteurs notent qu'«il n'y a pas de

> >> changement statistiquement significatif dans les chutes de neige

> >> depuis les années 1950, indiquant que les précipitations sur

> >> l'Antarctique ne peuvent pas atténuer la montée du niveau de l'océan

> >> mondial comme cela était espéré, malgré le réchauffement récent

> >> durant l'hiver de l'atmosphère au dessus (de l'Antarctique, ndlr)».

> >> Les climatologues n'ont en effet jamais envisagé que le

> réchauffement

> >> général et au dessus de l'Antarctique, se traduise par une

> diminution

> >> du volume de la calotte antarctique mais par une augmentation, à

> >> l'horizon 2100, en raison de chutes de neiges plus importantes.

Là encore, les conclusions de Monaghan et al. demandent à être comparée à d'autres. Quelques exemples ci-dessous.

L'équipe de Curt H. Davis a étudié les chutes de neige sur la banquise Est de l'Antarctique (au Nord de 81,6°S), entre 1992 et 2003, par mesure satellitaire d'altimétrie. Il en ressort que la banquise a gagné en moyenne 45 millions de tonnes par an (soit un gain d'épaisseur annnuel de 1,8 cm). Les auteurs concluent : "un gain de cette magnitude est suffisant pour ralentir la hausse du niveau la mer de 0,12 mm (+/- 0,02) par an". Cette région intérieure représente environ 70% de la surface totale de l'Antarctique - elle s'étend sur 8 millions de km2, soit l'équivalent des Etats-Unis - mais plus de 85% de son volume glaciaire (Davis 2005).

Trois autres travaux récents ont confirmé le phénomène. X. Yuan et D.G. Martinson ont utilisé les données satellitaires pour analyser l'évolution globale de la banquise antarctique sur 18 années (Yuan 2000). Il en ressort que cette banquise a progressé vers l'Equateur de 0,011 degré de latitude chaque année. Les mêmes données satellitaires ont permis une estimation du gain sur la période 1979-2002 : la banquise a gagné chaque année 4,801 km2 de glace, et même 13,295 km2 si l'on inclut les zones océaniques où la concentration de glace atteint 15% (Liu 2004). Une autre analyse, sur une durée plus courte (1995-2000), mais avec des données bien plus nombreuses (125 milliards de mesures altimétriques par le satellite européen ERS-2), a montré dans la partie orientale de l'Antarctique des gains annuels moyens de 1 +/- 0,6 cm de glace, dans la partie occidentale des pertes annuelles de 3,6 +/- 1 cm, ce qui représente un solde positif global pour l'Antarctique de 0,4 +/- 0,4 cm par an (Davis 2004).

Par ailleurs, plusieurs travaux ont également concluent que l'Antarctique s'est refroidi (ou que le réchauffement a décéléré) ces dernières décennies.

L'équipe de John Turner (British Antarctic Survey) a analysé les données de 19 stations terrestres de l'Antarctique sur les cinquante dernières années (Turner 2005). 11 d'entre elles montrent un réchauffement, 7 un refroidissement (les données de la dernière ne sont pas exploitables). Par ailleurs, dans toutes les stations sauf deux, le réchauffement a été plus faible (ou le refroidissement plus fort) entre 1971-2000 qu'entre 1961-1990. Ce qui signifie que le Pôle Sud est globalement en train de refroidir, et non de se réchauffer comme on l'annonce régulièrement (et encore Huet ici). Ainsi, quatre des stations côtières sur dix sont passées d'une phase de réchauffement à une phase de refroidissement. Au Pôle lui-même, le taux de refroidissement s'est intensifié d'un facteur six sur cette période.

Une autre étude, publiée en 2002, concernait 30 années (1969-1998) de mesures par radiosonde sur 7 stations, 32 années (1969-2000) de mesures en stations terrestres et 22 années (1979-2000) de mesures satellite dans la troposphère au-dessus de l'Antarctique. Elle avait déjà abouti à la même conclusion : alors que la Péninsule montre une tendance nette et rapide au réchauffement, le reste de l'Antarctique montre un léger refroidissement (Thompson 2002). Les mesures de la température globale de l'Antarctique (toutes zones confondues) par stations terrestres et satellites montre un refroidissement annuel de 0,008°C (station) à 0,042°C (satellite) entre 1979 et 1998 (Cosmiso 2000).

***

Mais bien sûr, comme Sylvestre, on nous explique que "les modèles intègrent parfaitement ce phénomène". Et si l'Antarctique gagnait 3°C dans les vingt prochaines années, on reparamétrera les même modèles et on nous dira en 2020 : "le modèles intègrent merveilleusement ce phénomène". C'est toute la force de l'explication ad hoc informatisée : personne n'est capable d'aller vérifier les calculs du modèle, dont les paramètres évoluent de toute façon en permanence en fonction des mesures et des expériences locales (type Indoex). Lorsque ces modèles s'avisent en revanche à faire une prévision à court terme (20 ans), on voit leur limite (exemple récent de Hansen et al. 2006 : les températures 2005 sont inférieures à celles prévues par son modèle si les émissions de GES avaient commencé à chuter après 2000,ce qui n'est évidemment pas le cas).

Bref, répondre à Allègre n'est pas très difficile vu son style brouillon de mammouth dans un magasin de porcelaine. Mais informer complètement l'opinion en prenant soin d'entrer dans les contradictions des mesures et d'éviter de tout attribuer sans discernement au "global warming", c'est moins gratifiant et moins payant.

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Je ne connaissais pas cette histoire, mais cela confirme vraiment très bien ce que j'ai dit quelques posts plus haut.

Je vois même pas comment on peu accorder du crédit à ses déclarations qui sont teinté d'abus de pouvoir et d'intérets qui n'aide que lui et ceux qu'il juge digne de sa confiance. Pathétique..... default_flowers.gif

A vérifier, car bien malin qui peut trier le vrai et le faux dans la Presse d'aujourd'hui. Ce qui est sûr, c'est que la fierté est très mauvaise conseillère.Florent.
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