Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

L'ex ministre fait le clown!


wetterfrosch
 Partager

Messages recommandés

Jean-Marc Jancovici est un "alarmiste" pour toi ?

tiens au fait j'ai trouvé, enfin, un nouveau terme pour désigner ceux que les négateurs nomment avec tendresse les "alarmistes".

Il s'agit du terme "réalistes".

C'est un peu mieux, non?

enfin c'est ce que j'emploierai désormais.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 441
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

C'est exactement l'erreur que tu as fait en affirmant qu'une augmentation de la concentration en C02 c'est bon pour les plantes. Tu te souviens ? default_innocent.gif

Non. C'est bon toutes choses égales par ailleurs. C'est bon (en moyenne globale) si l'intensification du cycle de l'eau prévue se réalise. C'est bon dans toutes les expérimentations menées depuis 15 ans. Etc. Aller voir la discussion en détail.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour Charles & Co, est alarmiste toute personne pour qui les émissions de gaz à effet de serre sont un facteur important du réchauffement actuel. Cela fait un paquet de monde que ce soit parmi les scientifiques, les politiques, les industriels ou les citoyens que nous sommes ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Et pour Charles & Co, la catégorie "réaliste" n'existe pas...Tous ceux qui ne sont pas "alarmistes" sont forcément des "sceptiques" orientés.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

tiens au fait j'ai trouvé, enfin, un nouveau terme pour désigner ceux que les négateurs nomment avec tendresse les "alarmistes".

Il s'agit du terme "réalistes".

C'est un peu mieux, non?

enfin c'est ce que j'emploierai désormais.

Sauf que 90% de la prose alarmiste est fondée sur les prédictions de modèles, les observations du réel ne montrant aucune catastrophe pour le moment. Mais je te laisse mener ta guéguerre sémantique.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je ne crois pas qu'il ait entièrement raison et que j'ai entièrement tort.

Ou alors me dire ce qui cloche dans ce qui suit.

J'envisage l'été 2003 non pas comme un épisode caniculaire (qui a bien eu lieu) mais d'un point de vue strictement "température moyenne JJA".

Eh bien pas la peine d'aller plus loin, on ne parle pas de la même chose. Ta démonstration permet d'inscrire le température moyenne de l'été 2003 dans la tendance pluridécennale à la hausse des Tm JJA en France. Cela, personne ne le remet en question.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Mais je te laisse mener ta guéguerre sémantique.

Tu es un peu mal placé pour faire ce genre d'allusion.

C'est bien toi qui a commencé cette guéguerre en introduisant, sur IC, cette notion très désagréable d'alarmistes.

Eh bien pas la peine d'aller plus loin, on ne parle pas de la même chose. Ta démonstration permet d'inscrire le température moyenne de l'été 2003 dans la tendance pluridécennale à la hausse des Tm JJA en France. Cela, personne ne le remet en question.

euh, ne te vexe pas, j'aimerais avoir l'opinion de quelqu'un d'autre, sirius en particulier, sur cette décomposition de l'évènement de 2003 en un élément tendanciel et un évènement exceptionnel tel qu'indiqué sur mes graphes.

J'ai bien noté que ton opinion était qu'il n'y avait aucun lien entre cet évènement (dont la Tm fait bien partie des composantes) et le RC.

et donc si je me trompe je souhaiterais ne pas avoir uniquement l'avis d'un négateur mais celui d'un réaliste. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J'ai bien noté que ton opinion était qu'il n'y avait aucun lien entre cet évènement (dont la Tm fait bien partie des composantes) et le RC.

Non. Mon opinion déjà exprimée deux fois est que l'on ne répondre "ni oui, ni non" à la question d'un lien entre canicule et réchauffement, et non pas qu'il n'y a "aucun lien". On peut au mieux faire un calcul sur le risque relatif lié au réchauffement, en utilisant une série longue de données JJA, en analysant la probabilité d'occurrence d'un certain seuil de dépassement de la moyenne sur une certaine durée (= événement analysé) par comparaison entre la probabilité de cet événement en système en variabilité naturelle et celle en variabilité forcée.

C'est d'ailleurs ce qu'a fait Stott 2004 et il conclut qu'il est très probable (confiance >90%) que le réchauffement anthropique (pas seulement climatique) a au moins doublé le risque de survenue d'événements de cette amplitude. Mais outre que son calcul repose sur des paramètres incertains à mes yeux (la part anthropique), "doubler un risque" n'est de toute façon pas "être la cause de". Donc, un climatologue affirmant à propos de la canicule et sans plus de précision : "nous constatons et subissons les effets du RC" parle de sa conviction personnelle.

Je ne comprends absolument pas l'intérêt de cette discussion tant cela paraît évident. Mais je laisse volontiers sirius, jice, wetterfrosch ou toute personne en qui tu as confiance répondre sur ce point.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Non. Mon opinion déjà exprimée deux fois est que l'on ne répondre "ni oui, ni non" à la question d'un lien entre canicule et réchauffement, et non pas qu'il n'y a "aucun lien". On peut au mieux faire un calcul sur le risque relatif lié au réchauffement, en utilisant une série longue de données JJA, en analysant la probabilité d'occurrence d'un certain seuil de dépassement de la moyenne sur une certaine durée (= événement analysé) par comparaison entre la probabilité de cet événement en système en variabilité naturelle et celle en variabilité forcée.

C'est d'ailleurs ce qu'a fait Stott 2004 et il conclut qu'il est très probable (confiance >90%) que le réchauffement anthropique (pas seulement climatique) a au moins doublé le risque de survenue d'événements de cette amplitude. Mais outre que son calcul repose sur des paramètres incertains à mes yeux (la part anthropique), "doubler un risque" n'est de toute façon pas "être la cause de". Donc, un climatologue affirmant à propos de la canicule et sans plus de précision : "nous constatons et subissons les effets du RC" parle de sa conviction personnelle.

Je ne comprends absolument pas l'intérêt de cette discussion tant cela paraît évident. Mais je laisse volontiers sirius, jice, wetterfrosch ou toute personne en qui tu as confiance répondre sur ce point.

Re : Alors pourquoi tu traites Hervé le Treut de /index.php?s=&showtopic=16767&view=findpost&p=338492'>déliquant ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_w00t.gif
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

concernant ce que dit Le Treut j'ai trouvé cela sur le site Planetenergie:

La canicule actuelle est-elle liée au réchauffement climatique ?

Hervé Le Treut : Il existe un réchauffement moyen sur la France qui est désormais très probablement la conséquence de l’augmentation des gaz à effet de serre. Pour des épisodes de réchauffement plus intenses et plus particuliers, en termes scientifiques, nous n’aurons de preuves qu’à partir du moment où ce phénomène se reproduira pendant un temps plus long. Mais cette canicule va dans le sens de nos prévisions et de ce que l’on peut attendre de l’augmentation des gaz à effet de serre. Les scientifiques ont désormais des raisons très fortes de penser que le climat va changer et que la Terre va continuer à se réchauffer.

Cela me semble très mesuré et bien loin de certaines affirmations de négateurs (si je puis dire).

J'aimerais bien, comme Sirius l'a demandé, qu'on donne l'origine de ceci:

Le Treut est sûr à 100% que la canicule de juillet 2006 est un effet du réchauffement climatique, du moins c'est ce qu'il affirmait cet été aux médias anglais. Sur la valeur de la sensibilité climatique, la fourchette est toujours de 200 % environ (un peu gênant pour acheter ou vendre une maison).

de plus concernant la "fourchette est toujours de 200% environ" il s'agit une présentation très orientée comme d'habitude.

les extrèmes de la fourchette n'ayant pas, à mon sens, le même degré de confiance que le point médian.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ci-dessous déclaration à Inter Press Service et AFP

Dans le premier cas, le lien est direct ("nous subissons les premiers effets du réchauffement global"). Dans le second, il est fortement suggéré (aucun doute sur le "début du processus de déréglement"). La seconde déclration est cependant plus prudente. Accessoirement, le journaliste rappelle au passage l'imposibilité d'établir un lien direct, sur lequel on attend toujours les avis ici autres que Meteor et le mien (et Holon avec son argument-choc : tout est lié au réchauffement puisque nous sommes en phase de réchauffement).

Published on Friday, July 21, 2006 by the Inter Press Service

Global Warming, Not Just Heat Wave

by Julio Godoy

PARIS - The heat wave sweeping Europe is a direct consequence of the warming of the earth's atmosphere, experts say. "We are observing and suffering the first effects of global warming," Hervé Le Treut, meteorologist at the French Centre for Scientific Research told IPS.

[...]

La suite :

http://www.commondreams.org/headlines06/0721-06.htm

mardi 18 juillet 2006, 16h16

Canicule: le dérèglement climatique annoncé est en marche

Par Emmanuel ANGLEYS

PARIS (AFP) - Le dérèglement climatique annoncé est en marche, soulignent les experts, alors qu'une vague de chaleur déferle sur la France et une partie de l'Europe, trois ans après la canicule meurtrière de 2003.

"Le dérèglement est en marche, il n'y a aucun doute, on est au début du processus", a déclaré à l'AFP Hervé Le Treut, directeur du laboratoire de météorologie dynamique du Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

S'il apparaît impossible a priori d'établir un lien direct entre ce dérèglement et la canicule en France, le contexte général est celui du réchauffement de la planète.

"On peut s'attendre à des canicules plus fréquentes ou plus fortes du fait de la tendance générale à la hausse des températures liée aux émissions de gaz à effet de serre", a estimé M. Le Treut.

[...]

La suite :

http://fr.news.yahoo.com/18072006/202/cani...-en-marche.html

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est vrai Charles, au lieu de : "nous subissons les premiers effets du réchauffement global" aurait été préférable : "il est très vraissemblable que nous sommes en train de subir les premiers effets du réchauffement global".

Mais, nous sommes bien d'accord ( default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), l'essentiel est que le grand public prenne conscience des dangers (sur le plan social, sanitaire, économique, environnemental) d'un changement brutal du climat pour que nous nous orientions vers une réduction rapide de nos émissions de gaz à effet de serre.

Il ne s'agit pas ici d'une publication dans une revue scientifique mais d'un article de vulgarisation grand public où il faut expliquer simplement les choses.

Bilan : n'oublions pas l'essentiel en nous perdant des des pinaillages de détail.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

de plus concernant la "fourchette est toujours de 200% environ" il s'agit une présentation très orientée comme d'habitude.

les extrèmes de la fourchette n'ayant pas, à mon sens, le même degré de confiance que le point médian.

Il ne s'agit pas des extrêmes des fourchettes d'un seul modèle, mais plutôt de la fourchette des valeurs médianes des projections de chaque modèle (entre 2 et 4,5 °C à l'équilibre selon la vingtaine de modèles GCM). On peut en effet calculer la valeur médiane de ces valeurs médianes, mais l'information est assez pauvre. Car ce qui nous intéresse, c'est de savoir quel modèle est plus proche de la réalité que les autres. En réponse transitoire du climat, savoir s'il fera 1,5 ou 4°C plus chaud à deux fois CO2 ne dessine pas la même perspective de risque. Or, évaluer ce risque est la raison d'être du GIEC. (Et conjecturer à l'infini sur le risque extrême la raison d'être de l'alarmisme).
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Les prévisions actuelles des experts ont une marge d’erreur de 300%. Vrai

la "fourchette est toujours de 200% environ

Wouaw ! On est passé de 300 à 200% en quelques jours ! Quelle chute !« La moitié de l’incertitude qui explique cette fourchette (de + 1,4 à + 5,8 °C), liée à l’évolution à venir des gaz à effet de serre, est de nature économique, remarque Hervé Le Treut. Seule l’autre moitié reflète les incertitudes de la communauté scientifique pour chiffrer l’amplitude du phénomène. » Soit une marge d’erreur de 60% et non 400%, rectifie Gavin Schmidt.

http://www.rac-f.org/article.php3?id_artic...6dab3d1b5e875d3

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il n'y a rien de choquant dans tout cela.

Et je n'ai pas vu Le Treut dire qu'il était certain à 100% que le RC était responsable à 100% de la canicule.

Personnellement c'est tout ce qui m'importe.

Et je reste convaincu qu'une part non négligeable de certaines caractéristiques de cette vague de chaleur de 2003 sont bien liées à la phase d'augmentation des températures estivales dans la zone Europe que nous connaissons depuis maintenant 30 ans.

C'est donc lui faire un très mauvais procès que de l'affubler d'une telle inconséquence dans le contexte d'un topic où l'on discute des propos autrement plus outranciers de CA.

Pour en revenir à un plan plus technique, à défaut d'être scientifique, il faudrait s'interroger sur les raisons qui font que l'Europe et la France en particulier connaissent une augmentation des températures de 2 à 3 fois la tendance globale depuis ces mêmes 30 ans.

Mais cela mériterait un autre débat que j'avais essayé d'initier en son temps en l'illustrant par l'évolution des étés sur Toulouse.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Mais, nous sommes bien d'accord ( default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), l'essentiel est que le grand public prenne conscience des dangers (sur le plan social, sanitaire, économique, environnemental) d'un changement brutal du climat pour que nous nous orientions vers une réduction rapide de nos émissions de gaz à effet de serre.

Il ne s'agit pas ici d'une publication dans une revue scientifique mais d'un article de vulgarisation grand public où il faut expliquer simplement les choses.

Bilan : n'oublions pas l'essentiel en nous perdant des des pinaillages de détail.

C'est justement cette logique politique que je récuse totalement. Pas chez les militants, c'est bien naturel, nous sommes libres de nos opinions (et les idéologies ont depuis longtemps l'habitude de manipuler les faits au service de leurs objectifs). Mais je la récuse chez les cherheurs et ceux qui font soi-disant profession de présenter honnêtement les résultats de ces chercheurs.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est justement cette logique politique que je récuse totalement. Pas chez les militants, c'est bien naturel, nous sommes libres de nos opinions (et les idéologies ont depuis longtemps l'habitude de manipuler les faits au service de leurs objectifs). Mais je la récuse chez les cherheurs et ceux qui font soi-disant profession de présenter honnêtement les résultats de ces chercheurs.

Hervé Le Treut est honnête (tu peux même prendre exemple sur lui Charles). Il n'est pas tolérable que tu viennes l'accuser de "délit" de machin truc.

Quand les scientifiques se rendent compte que quelque chose ne tourne pas rond au niveau climatique et que notre avenir est menacé, il est naturel, humain, qu'ils sortent de leurs labos pour alerter leurs concitoyens.

L'inverse serait complètement irresponsable et même cynique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour en revenir à un plan plus technique, à défaut d'être scientifique, il faudrait s'interroger sur les raisons qui font que l'Europe et la France en particulier connaissent une augmentation des températures de 2 à 3 fois la tendance globale depuis ces mêmes 30 ans.

Ce serait en effet utile et intéressant. Les modèles prévoient une amplification polaire, en raison du forçage relatif ES plus important sur ces latitudes et de la rétroaction albedo. Mais quelle seraient les causes d'une amplification (ouest- et centre-)européenne ou méditerranéenne du RC, comme cela se passe depuis bientôt trente ans ? Soit il n'y en a pas, et nous sommes dans une oscillation pluridécennale renforçant zonalement le RC. Soit il y en a une, mais laquelle ?
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il ne s'agit pas des extrêmes des fourchettes d'un seul modèle, mais plutôt de la fourchette des valeurs médianes des projections de chaque modèle (entre 2 et 4,5 °C à l'équilibre selon la vingtaine de modèles GCM). On peut en effet calculer la valeur médiane de ces valeurs médianes, mais l'information est assez pauvre. Car ce qui nous intéresse, c'est de savoir quel modèle est plus proche de la réalité que les autres. En réponse transitoire du climat, savoir s'il fera 1,5 ou 4°C plus chaud à deux fois CO2 ne dessine pas la même perspective de risque. Or, évaluer ce risque est la raison d'être du GIEC. (Et conjecturer à l'infini sur le risque extrême la raison d'être de l'alarmisme).

Il faut voir les résultats des modèles mais enfin si 20 modèles donnent des résultats en forme de courbe de Gauss et que tu additionnes tous ces modèles tu n'as pas équivalence entre la valeur médiane et les extrèmes.

C'est assez évident que le maxi de la courbe de Gauss moyenne obtenue va être proche de la valeur moyenne des valeurs médianes.

En quoi peut-on donc considérer cette information de la valeur médiane comme pauvre?

De plus quelle est la dispersion réelle de ces 20 modèles?

PS lorsque je regarde un certain rapport je lis que le résultat de la sensibilité climatique issu des différents modèles GCMs est de 2.0 à 4.5°C avec une valeur la plus probable à 3.0°C.

L'évaluation de la sensibilité climatique suite à certains modèles qui travaillent avec les observations d'évènements réels permet de retrouver cette sensibilité.

Bien sûr on pourra toujours trouver des études donnant des estimations plus extrèmes, dans un sens comme dans l'autre.

Mais une attitude raisonnable, lorsqu'on est pas expert, est bien de considérer 3°C comme valeur la plus probable de sensibilité.

Et en conséquence de prendre les mesures nécessaires sur le plan énergétique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je ne crois pas qu'il ait entièrement raison et que j'ai entièrement tort.

Ou alors me dire ce qui cloche dans ce qui suit.

Et en toute modestie, je ne crois pas que Le Treut voulait dire autre chose.

Le mieux serait peut-être d'ailleurs de le lui demander car il a peut-être d'autres éléments.

Bonsoir

D'abord avec hervé le Treut: foutons lui la paix svp, il a besoin de bosser et pas de se sentir sur la sellette pour une déclaration trop abrupte ou mal retransmise par les journalistes (les réferences fournies par charles muller n'éclairent en rien puisque la phrase est soustraite de son contexte.Je n'imagine pas en effet un journaliste poser une question, et couper dès la première phrase, il y en a eu d'autres)

J'imagine mal hlt faire une déclaration tonitruante à la Claude Allègre/

Ensuite, pour ce qui est de 2003, tu ne me contredis pas et réciproquement:

2003 est un évènement exceptionnel , une canicule comme il s'en produit une par siècle environ.

Il est bien clair que si la tendance est à ce que les étés soient plus chauds (j'en suis pas toujours convaincu mais c'est plus mon impression, là), si les étés sont plus chauds donc, l'évènemente xceptionnel bat les records. Tout cela me paraît bien logique .

Ce que tu sembles dire, c'est que sans le réchauffement , la canicule de 2003 aurait été moins forte. Bah, oui sans doute mais ça n'en fait pas une preuve en soi du réchauffement parce que c'est pas absolument certain.

En gros, le sentiment de la communauté scientifique , sentiment plus ou moins bien justifié, est que le signal commence à franchement émerger du bruit . Mais le bruit est considérable et le restera et même, sans doute, s'amplifiera ce qui ne rendra pas plus aisée l'administration de la preuve de la cause anthropique du réchauffement.

Pour des gens qui ne veulent pas en entendre parler, il est bien clair que dans 20 ans d'ici, ils trouveront encore des arguments qui leur paraîtront forts pour nier la part anthropique ou la minimiser.

C'est bien pour cela que je répète qu'il faut s'attacher à la physique de la chose et aux tendances et ne pas perdre son temps avec les détails pris individuellement.

Vous remarquerez , d'ailleurs, que la tendance inverse règne chez les experts auto-proclamés du scepticisme climatique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il faut voir les résultats des modèles mais enfin si 20 modèles donnent des résultats en forme de courbe de Gauss et que tu additionnes tous ces modèles tu n'as pas équivalence entre la valeur médiane et les extrèmes.

[...]

Je rappelle que cela est parti de ma réponse à la métaphore de Janco, héros du bon sens alarmiste :

Hervé Le Treut a toujours dit que les modèles avaient des incertitudes, mais que ces dernières ne gênaient en rien les conclusions fortes. Suis-je incapable de rien dire sur la valeur d'une maison au motif que je peux me tromper de 10% ?

Or, cette métaphore jancovicienne appliquée à la sensibilité climatique, cela donne :

Que puis-je dire de la valeur d'une maison si les vingt experts immobiliers que je consulte montrent que je peux me tromper de 200% ?

Pas grand chose à mon avis. En tout cas, je ne me précipite pas pour vendre si j'ai un peu de bon sens.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est bien pour cela que je répète qu'il faut s'attacher à la physique de la chose et aux tendances et ne pas perdre son temps avec les détails pris individuellement.

Vous remarquerez , d'ailleurs, que la tendance inverse règne chez les experts auto-proclamés du scepticisme climatique.

Allons Sirius, un peu de sérieux : certains alarmistes de ce forum m'accusent régulièrement de nier l'accélération du RC en la camouflant par des tendances longues. Et maintenant, ce serait une spécialité des sceptiques d'utiliser des événements isolés pour appuyer leurs thèses ?? Regarde avec un peu d'objectivité les arguments des uns et des autres, sinon cela n'est pas crédible. Qui utilise 3 ans de données GRACE ou 10 ans de données Topex/Poséidon/Jason ? Qui se réfère aux canicules ou à une saison cyclonique ou à une saison de tornade ou à une tempête ici ou là ? Qui focalise sur des événements abrupts ?

Jamais je n'ai utilisé une tendance courte ou un événement atypique pour appuyer mes thèses, pas même le refroidissement massif des océans sur lequel j'ai au contraire mis en garde ici contre toute extrapolation.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonsoir

D'abord avec hervé le Treut: foutons lui la paix svp, il a besoin de bosser et pas de se sentir sur la sellette pour une déclaration trop abrupte ou mal retransmise par les journalistes (les réferences fournies par charles muller n'éclairent en rien puisque la phrase est soustraite de son contexte.Je n'imagine pas en effet un journaliste poser une question, et couper dès la première phrase, il y en a eu d'autres)

D'accord sur ce point, et foutons aussi la paix à Allègre tant qu'on y est.

A propos de HLT, je signale que j'ai d'ailleurs choisi d'apporter cette précision sur mon site. Ayant horreur des attaques personnelles contre les uns ou les autres, cela m'agacerait que l'on interprète mes propos en ce sens.

"Compte-tenu des pratiques habituelles des médias alarmistes, on peut accorder à M. Le Treut le bénéfice du doute et considérer que ces propos ont été extraits de leur contexte. Mais cela montre au minimum le danger auxquels s'expose une science climatique ayant accepté de jouer la carte de la médiatisation et de la politisation depuis la naissance du GIEC."

Pas mal de gens ici souhaiteraient que le scepticisme climatique se résorbe. Ce qui y contribuerait fortement serait une déclaration franche des chercheurs, et singulièrement des auteurs du GIEC. Imaginons un instant ceci (I have a dream) :

"Les progrès de la science climatique ont donné lieu à un fort intérêt des politiques, des médias et des opinions publiques. La rançon en est que les analyses les plus légères, les extrapolations les plus folles, les interprétations les moins fondées sont devenues monnaie courante. Il en résulte une confusion dommageable à la compréhension des phénomènes.

Il importe de rappeler que les résultats de la recherche climatique sont, par nature, provisoires. Malgré les progrès accomplis, il demeure de nombreuses incertitudes sur des éléments importants de la compréhension du climat que sont par exemple les forçages, les rétroactions, les oscillations naturelles de la circulation générale. Par ailleurs, et toujours en raison de la nature même du processus de recherche scientifique, il est toujours possible que des découvertes nouvelles viennent modifier notre compréhension des mécanismes climatiques passés, présent et à venir. Enfin, la complexité du système climatique oblige à retenir toutes les hypothèses, y compris celles de comportements non-linéaires que nos modèles actuels ne parviendraient pas à anticiper"

Le problème, c'est que la nature même du GIEC et de sa mission interdit ce genre de déclaration : étant là pour estimer un risque, le GIEC ne peut se permettre d'insister ainsi sur les incertitudes, a fortiori les surprises ou les renversements. Le rapport scientifique est ce qui s'en rapproche le plus (mais encore très loin et avec des choix non justifiés comme Mann en 2001). Le résumé pour décideurs gomme soigneusement les doutes et ne met en avant que les progrès. Et les chercheurs individuels, pressés par les médias, prennent peu à peu l'habitude de donner leur avis sur chaque catastrophe (quand certains ne font pas de petites déclarations audacieuses dans leur communiqué pour anticiper la demande médiatique : voir Hansen, Overpeck, Rignot, Marshall, etc.).

Face à cela, il ne faut pas s'étonner de la réaction sceptique. Car mon rêve de déclaration ci-dessus n'est pas l'expression d'un idéologue buté, simplement celle du bon sens et de la prudence. Tant que la communication du GIEC et de ses membres sera blindée sur le thème "on connaît très bien tous les paramètres pertinents, c'est juste une question de temps et de moyens pour affiner les fourchettes, aucune surprise n'est à attendre, aller vous coucher", eh bien les sceptiques ne se coucheront pas.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Petit apparté ludique auquel je viens de penser. default_shuriken.gif

Imaginohns que nous soyons sur un radeau qui vogue sur une rivière.

Sur ce radeau, on se demande ce qui va arriver plus tard sur le cours d'eau. Plusieurs camps s'affrontent. certains disent rien, d'autres disent qu'une qu'une grosse chute d'eau va arriver. Les avis sont partagés. Pour l'instant nous ne voyons rien. Les alarmistes disent "préparons une corde de sauvetage pour le cas où une chute d'eau arriverait, nous avons calculé des modéles et ils prédisent qu'il peut y avoir une chute d'eau sur cette rivière, bien que nous n'en soyons pas sûr". Les sceptiques disent "non vos modeles ne sont pas fiables et ce ne sont que des modeles, ne faisons rien. Je revendique mon droit au scepticisme".

Qui a raison selon vous ?

A méditer.....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Petit apparté ludique auquel je viens de penser. default_shuriken.gif

Imaginohns que nous soyons sur un radeau qui vogue sur une rivière.

Sur ce radeau, on se demande ce qui va arriver plus tard sur le cours d'eau. Plusieurs camps s'affrontent. certains disent rien, d'autres disent qu'une qu'une grosse chute d'eau va arriver. Les avis sont partagés. Pour l'instant nous ne voyons rien. Les alarmistes disent "préparons une corde de sauvetage pour le cas où une chute d'eau arriverait, nous avons calculé des modéles et ils prédisent qu'il peut y avoir une chute d'eau sur cette rivière, bien que nous n'en soyons pas sûr". Les sceptiques disent "non vos modeles ne sont pas fiables et ce ne sont que des modeles, ne faisons rien. Je revendique mon droit au scepticisme".

Qui a raison selon vous ?

A méditer.....

En méditant, j'ai pensé à une autre version de l'histoire : Supposons que le camp des alarmistes déclare : nous avons remarqué que le courant devient de moins en moins fort, ce qui prouve que le fond de la rivière descend de moins en moins. Supposons (bien qu'on ne l'ai jamais observé) que la rivière se mette brusquement à remonter ? Que va-t-il se passer ? sûrement un évènement dramatique, nous devons nous préparer à cet évènement, car la tendance observée nous prouve qu'il peut arriver !"

Et les sceptiques de répondre : "nous revendiquons le droit de contester vos alarmes, car nous n'avons jamais vu une rivière remonter..."

Qui a raison, selon vous ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...