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Vigne et climat en haut Médoc : 1800-2005


charles.muller
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Messages recommandés

Je signale cette étude (lien pdf, résumé de conférence) sur le climat et la vigne en haut Médoc :

http://www.bordeaux.inra.fr/ECAV/publi/06_Chevet_acte.pdf

Avec le RC, certains viticulteurs se demandent si les terres méridionales donneront encore les meilleurs crus dans quelques décennies, du moins avec les cépages aujourd'hui cultivés. Jean-Michel Chevet et Jean-Pierre Soyer (INRA) ont étudié les dates de floraison, de véraison et de vendanges de plusieurs châteaux du Médoc depuis 1800. Ils en concluent notamment que les dates de vendange ne sont pas les meilleurs proxies du climat, car ils dépendent beaucoup trop des pratiques humaines.

Un autre point intéressant de leur conclusion : selon les dates de floraison et véraison, la décennie 1865-1875 aurait été "une période aussi chaude que celle qui se met en place à la fin des années 1980". Même s'ils précisent que ces données phénologiques ne prennent pas en compte les événements climatiques hors période de végétation de la vigne. (On peut aussi penser, mais je n'en suis pas sûr, que les cépages ont varié entre 1865 et 1985, donc que leur sensibilité aux températures n'est pas absolument comparable).

***

Abstract (en anglais, mais le reste du résumé est en français)

VIe Congrès International des Terroirs Viticoles 2006 - VIth International Terroir Congress 2006

©Enita 2006

Phénologie et climat dans le Haut-Médoc (1800-2005)

Vine phenology and climate in Bordeaux, since the beginning of the XIXth century

Jean-Michel CHEVET

et Jean-Pierre SOYER

Abstract: We analyze the effects of climate (temperature and pluviometry) on the phenologic stages of the vine (débourrement, flowering, ripening and grape harvest). We rebuilt time series starting from the beginning of the XIXth century for the Medoc and the area of Bordeaux, data very seldom mobilized by researchers. This analysis will be the occasion to show that the use of the grape harvest dates as a marker of climate evolution is problematic, in particular for the last twenty years, owing to the fact that they strongly depend on the evolution of the interventions by man (maintenance of the ground, stripping, grape harvest in green, etc). With too much emphasis on these dates of vintage, it would even be possible to assert that the climate has cooled since they are held ever more tardily. That is the reason why we privilege the dates of flowering and ripening to try to connect phenology and climate.

Initially, the climatic series of variables and those concerning phenology will be mobilized to answer the interrogations on the climatic evolution of the area of Bordeaux. Because of the « cyclical » fluctuations recorded for the whole of the variables, we will show that it is difficult, to date, to demonstrate climatic warming. It seems even possible to us to show that there is a relative stability of the climate during the last two centuries in the area of Bordeaux. We will also show that « laws », such as that of Arrhenius, took some wrinkles. In addition, we will invite to prudence when it comes to the use of climatic series because of their great heterogeneity. Hence, it is very important to put in parallel the climatic data and the phenologic data. In addition, the differences between the various major phenologic stages of the vine cycle will be compared with various indices of temperatures (temperature in base 0°C and base 10°C, a number of days at maximum temperature higher than 30°C, etc.). The annual distribution of pluviometry will be also taken into account in

our analysis. In spite of the interrogations which the data raise, it seems possible to mobilize them in order to show the evolution of the climate of Bordeaux and its influence on the phenology of the vine.

Key words: phénologie, vigne, climat, température, Bordeaux, réchauffement

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Je signale cette étude (lien pdf, résumé de conférence) sur le climat et la vigne en haut Médoc :

http://www.bordeaux.inra.fr/ECAV/publi/06_Chevet_acte.pdf

Avec le RC, certains viticulteurs se demandent si les terres méridionales donneront encore les meilleurs crus dans quelques décennies, du moins avec les cépages aujourd'hui cultivés. Jean-Michel Chevet et Jean-Pierre Soyer (INRA) ont étudié les dates de floraison, de véraison et de vendanges de plusieurs châteaux du Médoc depuis 1800. Ils en concluent notamment que les dates de vendange ne sont pas les meilleurs proxies du climat, car ils dépendent beaucoup trop des pratiques humaines.

Un autre point intéressant de leur conclusion : selon les dates de floraison et véraison, la décennie 1865-1875 aurait été "une période aussi chaude que celle qui se met en place à la fin des années 1980". Même s'ils précisent que ces données phénologiques ne prennent pas en compte les événements climatiques hors période de végétation de la vigne. (On peut aussi penser, mais je n'en suis pas sûr, que les cépages ont varié entre 1865 et 1985, donc que leur sensibilité aux températures n'est pas absolument comparable).

Cela dit cette période 1865-1875 compte plusieurs saisons végétatives forts chaudes, entre parenthèse la saison plus chaude que la normale : 1865 (printemps), 1868 (printemps et été), 1870 (été), 1874 (été). Ensuite les étés 1876 et 1877 seront encore assez chauds.Entre ces saisons estivales chaudes, des étés plus inégaux faits de mois isolés pouvant être chauds, mais d'autres bien frais aussi, constituant des saisons proches des normes en général. Une belle décennie pour les trains de plaisir que celle-ci : dommage que la guerre en août 1870 et après la défaite, l'occupation prussienne jusqu'en 1872 soient venues gâcher la fête...

En 1870, on relève 37,8° à Toulouse, 38,6° à Lyon, 39,7° à Saint-Martin de Hinx (Landes) et même 41,2° à Poitiers. En 1874, le thermomètre atteint 36,0° à Vendôme et 37,6° à Paris ; il reste au dessus de 30° pendant quatorze jours à Paris et dix-neuf jours à Angers. En 1876, on aura dix-sept jours à température supérieure à 30° à Paris et vingt-trois jours à Angers.

En 2006, on a relevé 37,7° et on a compté vingt-et-un jours à température supérieure à 30° à Paris le Bourget.

Florent.

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pour la qualité du vin : il est évident qu'on ne vinifie plus aujourd'hui comme on le faisait même encore après la guerre... par exemple le maintien des températures ne se faisait pas comme aujourd'hui ( cuves inox par exemple...)

pas d'inquiétude pour la qualité, le bordelais est la région de France qui compte le plus de centenaires : hommes, femmes et bouteilles. default_devil.gif

--

lc30

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Bon, ben Ic30, je te laisse les Femmes et les Hommes, et je prends les bouteilles default_whistling.gifdefault_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

En étant un peu plus sérieux, j'ai maintes fois constaté que les fortes températures ne posent pas de gros problèmes à la vigne.

Mais en revanche lorsque elles se combinent à une longue periode sèche le developpement du raisin peut être très fortement entravé voire anihilée. En cela, je prends en référence l'année 2003 où certains viticulteurs du Sud-Ouest (de la région de Cahors plus exactement) praient pour que la grêle vienne anéantir la récolte qui s'annonçait dérisoire en quantité et de piètre qualité. Eh oui, dans ces conditions, les assurances peuvent couvrir les dégats liés à la grêle mais pas à la sècheresse...

Je pense que c'est plus par rapport à cela qu'il faudrait s'inquiéter! default_laugh.png

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La vigne est une plante globalement adaptée à la sécheresse et aux températures très élevées, c'est pourquoi elle est si présente tout autour de la méditerranée. Elle s'adapte aussi aux climats plus frais (champagne, Moselle, Allemagne sont ses frontières septentrionales au delà desquelles le raisin ne murit pas assez pour obtenir du vin de qualité), mais supporte assez mal les climats très humides. La gestion de la vigne en Galice est souvent problématique en raison des foyers de pourriture (mildiou) nombreux qui s'y développent.

Bien que la vigne ait un seuil de tolérance élevé aux conditions de forte chaleur et sécheresse, elle peut connaître des "stress" thermiques, lorsque la température dépasse 38° (environ) pendant plusieurs jours, qu'on appelle échaudage. (les raisins sèchent sur pied). En cas de carence hydrique excessive, la vigne a tendance à bloquer la maturation du raisin (fréquent en 2003), notamment celle des tanins, ce qui risque de donner des raisins très peu acides, avec une une peau et des pépins très astringents, et donc des vins complètement déséquilibrés.

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

En 1870, on relève 37,8° à Toulouse, 38,6° à Lyon, 39,7° à Saint-Martin de Hinx (Landes) et même 41,2° à Poitiers. En 1874, le thermomètre atteint 36,0° à Vendôme et 37,6° à Paris ; il reste au dessus de 30° pendant quatorze jours à Paris et dix-neuf jours à Angers. En 1876, on aura dix-sept jours à température supérieure à 30° à Paris et vingt-trois jours à Angers.

En 2006, on a relevé 37,7° et on a compté vingt-et-un jours à température supérieure à 30° à Paris le Bourget.

Florent.

Encore une fois tu publies des Tx anciennes incomparables face à 2006, sans les recadrer un minimum. Pour les comparer grossièrement (mais bien plus justement qu'en les donnant brutes) aux valeurs actuelles, il faut lire :

En 1870 on relève 35.5° à Toulouse, 36° à lyon, 37° à St Martin de Hinx, 38° à Poitiers. En 1874 le thermo a atteint 34° à Vendôme, 35.5° à Paris...

Les séries à 30° n'ont bien entendu pas le niveau que tu indiques par rapport aux 30° actuels.

En 1870 il n'y avait pas d'abri, les Tx étaient plus chaudes que dans l'abri Montsouris lui même bien plus chaud en Tx que les abris actuels (sans parler des sites qui accentuent l'écart sur ce type de d'abri). De 1873 à 1875, les abris de type Montsouris ont été introduits dans le réseau.

Pour réaliser une comparaison estimée beaucoup moins fausse sur ces vagues chaudes du passé, il faut réduire de 2° les Tx de l'abri Montsouris. 2° en étant gentil, car les essais MF et étrangers de cet abri, ont été réalisés dans des sites au top, bien plus dégagés et ventilés que la plupart des sites de l'époque. Malgré ces très bons sites, c'est dans ces conditions de fortes chaleurs et de vent faible au niveau de l'abri Montsouris, que les Tx sont surestimées de plus de 2° par rapport aux abris actuels (l'écart est d'autant plus important dans cet abri sur de mauvais sites).

Pour comparer aux séries de T >= 30° actuelles, il vaut mieux utiliser le seuil des Tx du passé >= 32° dans l'abri Montsouris (+ hors abri, car l'écart est plus important).

C'est seulement après ce type de recalage (sur Tx journalières dans des vagues de chaleur) que tu pourras tenter de démontrer plus objectivement qu'il a fait aussi chaud (en Tx journalière...) dans le passé.

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Encore une fois tu publies des Tx anciennes incomparables face à 2006, sans les recadrer un minimum.

C'est seulement après ce type de recalage (sur Tx journalières dans des vagues de chaleur) que tu pourras tenter de démontrer plus objectivement qu'il a fait aussi chaud (en Tx journalière...) dans le passé.

Source : monographie de la météorologie nationale, que MF continue à diffuser aujourd'hui. Qu'attend t-on pour recaler au cas par cas les séries de chaque station. On veut faire des études sur le réchauffement climatique, on a des séries extrêmement longue, parmi les plus longues du monde et on ne s'en sert pas. L'Europe est encore une fois très utile : elle a crée un site centralisant toutes les séries par l'intermédiaire de la KNMI et pas mal de séries française commencent à arriver.

http://eca.knmi.nl/

Florent.

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Source : monographie de la météorologie nationale, que MF continue à diffuser aujourd'hui. Qu'attend t-on pour recaler au cas par cas les séries de chaque station. On veut faire des études sur le réchauffement climatique, on a des séries extrêmement longue, parmi les plus longues du monde et on ne s'en sert pas.

L'Europe est encore une fois très utile : elle a crée un site centralisant toutes les séries par l'intermédiaire de la KNMI et pas mal de séries française commencent à arriver.

http://eca.knmi.nl/

Florent.

Tu es loin d'être un débutant, ces remarques sont donc plus que surprenantes. Etant donné que tu as eu largement l'info sur ces forums et chez MF à ce sujet, tu dois faire semblant de ne pas comprendre les différences des conditions de l'époque ainsi que les possibilités actuelles des organismes qui ne savent pas encore corriger un Tx journalière comme on sait le faire pour une Tx mensuelle. Y compris sur le KNMI où l'on trouve des SQR françaises que MF fournit ( séries testées et complétées quand il y a des trous, mais ce ne sont pas des données journalières homogénéisées, ni corrigées, que ce soit pour des différences de matériel, de normes, ou pour d'autres causes, indépendantes du climat).

Ce n'est pas parce que les données ont été homologuées à l'époque ou vendues et diffusées bien après, qu'elles sont homogénéisées et comparables aux valeurs actuelles. C'est la base de la climato et tu le sais très bien. C'est aussi le cas à la climathèque avec des données bien plus récentes pourtant relevées avec le même type de matériel moderne.

Si tu continues à nous abreuver de comparaisons de bidochons comme le faisait un utilisateur lambda avec son thermo au mur (qui pensait, relevés à l'appui, qu'il faisait plus chaud à 70 m d'ici jusqu'à ce qu'il constate qq jours avec un petit abri normalisé dans son jardin, que c'était l'inverse), dans une cinquantaine d'années, tu seras toujours dans ce forum à vouloir nous faire gober qu'un 44° des années 1920 à Toulouse est identique, à un 44° de 2003 et à un 44° de 2050 relevé par un capteur sonique de T qui n'a plus besoin d'abri (Tx bien plus justes sans biais d'abri, donc Tx encore moins hautes l'été que celles captées dans des abris actuels, mais avec moins de différences qu'entre l'ancien modèle et les actuels).

Définitions MF que tu as dû déjà lire (def des spécialistes qui travaillent sur les meilleures SQR françaises) :

Qu'est ce que l'homogénéisation ?

C'est la détection et la correction des ruptures dans de longues séries de données. Les ruptures corrigées sont des ruptures extra-climatiques qui peuvent être du même ordre de grandeur que les variations du climat. Elles sont d'origine multiple : un changement de capteur, un déplacement, un changement de l'environnement de mesure, etc. L'homogénéisation est un processus itératif, non automatisable et qui demande une expertise climatologique et statistique. Les données mensuelles peuvent être homogénéisées, pas les données à résolution plus fine

.

Qu'est ce qu'une SQR ?

Une SQR (pour Série Quotidienne de Référence) est établie à partir d'une série de données quotidiennes dont on détermine la profondeur temporelle en fonction : des ruptures vues sur la série homogénéisée correspondante, des déplacements de postes, du taux de manques.

Séries homogénéisées et SQR quelle est la différence ?

Une série homogénéisée est une série corrigée, mensuelle. Elle démarre en général avant 1901.Les séries homogénéisées sont utilisées pour l'évolution des paramètres moyens.

Une SQR est une série non corrigée, quotidienne. Elle démarre en général après 1901 parfois même après 1951. Les SQR sont utilisées pour l'évolution des extrêmes.

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Tu es loin d'être un débutant, ces remarques sont donc plus que surprenantes. Etant donné que tu as eu largement l'info sur ces forums et chez MF à ce sujet, tu dois faire semblant de ne pas comprendre les différences des conditions de l'époque ainsi que les possibilités actuelles des organismes qui ne savent pas encore corriger un Tx journalière comme on sait le faire pour une Tx mensuelle. Y compris sur le KNMI où l'on trouve des SQR françaises que MF fournit ( séries testées et complétées quand il y a des trous, mais ce ne sont pas des données journalières homogénéisées, ni corrigées, que ce soit pour des différences de matériel, de normes, ou pour d'autres causes, indépendantes du climat).

Qui y-a t-il de surprenant ??? Il faut bien une base statistique pour parler du XIXe siècle, je ne fais que reprendre les chiffres qui existent. Merci d'avoir rappeler les limites de ces chiffres, l'essentiel était pour moi de parler de la décennie 1865-1875 et pas forcément de la comparer avec la période actuelle, même si j'ai rappelé les chiffres de 2006, ce qui était surement maladroit.

Séries homogénéisées et SQR quelle est la différence ? Une série homogénéisée est une série corrigée, mensuelle. Elle démarre en général avant 1901.Les séries homogénéisées sont utilisées pour l'évolution des paramètres moyens.

Une SQR est une série non corrigée, quotidienne. Elle démarre en général après 1901 parfois même après 1951. Les SQR sont utilisées pour l'évolution des extrêmes.

Alors cela c'est vraiment surprenant pour le coup ! Comment peut-on comparer l'évolution des extrêmes dans ces conditions ??? Est-ce à dire qu'il existe des stations de référence pour lesquelles la fiabilité est suffisante en général depuis 1901 ?? Ce n'est pas ce que j'ai lu sur le forum, ni en général. Quelles sont ces stations ???Florent.
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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Qui y-a t-il de surprenant ??? Il faut bien une base statistique pour parler du XIXe siècle, je ne fais que reprendre les chiffres qui existent. Merci d'avoir rappeler les limites de ces chiffres, l'essentiel était pour moi de parler de la décennie 1865-1875 et pas forcément de la comparer avec la période actuelle, même si j'ai rappelé les chiffres de 2006, ce qui était surement maladroit.

Ce qui est surprenant ce n'est pas de chercher et d'utiliser une base de stats du 19 ème, c'est de vouloir entrer dans les détails journaliers alors que personne ne sait le faire assez justement, Malgré tes bonnes connaissances sur le sujet et d'après tes remarques, cest aussi surprenant que tu ne tiennes pas du tout compte des grosses différences de conditions de mesure pour ces Tx journalières, pas plus que quelqu'un qui n'y connait absolument rien en météo. Ce n'est pas la seule fois (tu y parlais de la canicule de juillet 2006) :

Quant à la canicule, je viens d'étudier d'étudier cet après-midi celle de 1852 qui n'a pas grand chose à envier à celle que nous venons de connaître : plein soleil en flux d'est, plus d'une dizaine de jours consécutifs au dessus de 30°C à Rouen, et même quatre ou cinq consécutifs au dessus de 32°C ; des maximales allant jusqu'à 35°C à Lille, 36° à Rouen et Paris, 39°C à Montpellier. Un mois d'août tout à fait normal et même un peu frais a suivi.

En recalant grossièrement les Tx de l'époque (à l'ombre hors abri), des mois d'été avec moins de 33° à Lille, moins de 34° à Rouen et Paris, moins de 37° à Monptellier, sont bien plus courants que juillet 2006. La série de 10 jours à 30° tombe plus probablement aux alentours de 4 jours. Autre exemple récent de difficulté à comptabiliser justement des séries de 30°, s'il y a un déplacement ou une modification autour d'un poste pourtant sans changement d'un matériel dépassé (dans le cas présent c'est équivalent à se dégager des arbres dans une direction et à un déplacement de 35 m vers le NE avec 1 m d'altitude en plus).

Ce mois de septembre à Besse, en classe 4 près des arbres de la forêt, la station donne une Txm +0.3° plus chaude qu'en classe 2 (poste que l'on aurait déplacé ici pour améliorer la qualité, pratique courante au cours de l'histoire).

On va me dire ce n'est rien du tout, mais cette différence moyenne minime a donné 9 j >= 30° dans le site classe 4 contre 4 j >= 30° dans le classe 2 !

Si on ne tient pas compte des changements des conditions de mesures (pourtant avec le même matériel moderne dans ce cas, ce qui limite les erreurs), l'analyse de la variation de ce paramètre des jours à 30° sera plus que biaisée.

Donc une comparaison d'aussi anciennes Tx journalières avec les actuelles, sans au moins utiliser les qq infos dispo que tu as sur les conditions de mesure de l'époque (on sait que les Tx du passé aux saisons chaudes sont surestimées, on sait à peu près ce que donne l'ancien abri en Tx l'été) est aussi fausse que si tu utilisais les Tx du premier thermo à l'ombre venu, pour démontrer qu'il y a un réchauffement actuellement en comparant ces Tx à l'ombre à celles des Stevenson depuis 1950.

Alors cela c'est vraiment surprenant pour le coup ! Comment peut-on comparer l'évolution des extrêmes dans ces conditions ??? Est-ce à dire qu'il existe des stations de référence pour lesquelles la fiabilité est suffisante en général depuis 1901 ?? Ce n'est pas ce que j'ai lu sur le forum, ni en général. Quelles sont ces stations ???

Les spécialistes travaillent sur les SQR avec les métadonnées dispo, les données d'autres stations, les ruptures des séries de Tx moy mensuelles homogénéisées sous les yeux, ils appliquent des critères de sélection et divers traitements statistiques, il reste des incertitudes ... Tu a un bon article de JM. Moisselin et B. Dubuisson sur l'évolution des T extrêmes dans le nr 54 de "La Météorologie", qui explique tout ceci, ainsi que les difficultés des recherches sur le sujet.

Quoiqu'il en soit, pour ces valeurs journalières du passé, pour le moment on ne sait pas dire que tel jour ensoleillé l'été, il a fait telle température même à 1° près. Il est difficile de déterminer si une valeur journalière de cette époque a été simplement hors norme ou fausse de x°, les conditions de mesures provoquant une grande dispersion des valeurs pour de mêmes conditions météo.

Moins on mesure correctement la T de l'air seule, et plus la T relevée varie en fonction d'autres paramètres parasites. On ne sera pas dire si tel jour très chaud, l'abri Montsouris a donné une Tx fausse de +3.5° à +1.5° , par contre on sait qu'il est beaucoup moins probable qu'il y ait eu seulement +1.1° d'erreur (médiane des écarts sur Tx sur un an, donc 50% des Tx à Paris sur un bon site, avec des erreurs supérieures à +1.1°, qui arrivent rarement pendant les 6 mois "frais" et pendant les jours couverts et ventés, y compris l'été dans ce cas) un jour ensoleillé par vent faible pendant des saisons chaudes (pour une T à l'ombre c'est pire, tout est possible en Tx selon le site et l'installation)

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Ce qui est surprenant ce n'est pas de chercher et d'utiliser une base de stats du 19 ème, c'est de vouloir entrer dans les détails journaliers alors que personne ne sait le faire assez justement, Malgré tes bonnes connaissances sur le sujet et d'après tes remarques, cest aussi surprenant que tu ne tiennes pas du tout compte des grosses différences de conditions de mesure pour ces Tx journalières, pas plus que quelqu'un qui n'y connait absolument rien en météo. Ce n'est pas la seule fois (tu y parlais de la canicule de juillet 2006) :

En recalant grossièrement les Tx de l'époque (à l'ombre hors abri), des mois d'été avec moins de 33° à Lille, moins de 34° à Rouen et Paris, moins de 37° à Monptellier, sont bien plus courants que juillet 2006. La série de 10 jours à 30° tombe plus probablement aux alentours de 4 jours.

Autre exemple récent de difficulté à comptabiliser justement des séries de 30°, s'il y a un déplacement ou une modification autour d'un poste pourtant sans changement d'un matériel dépassé (dans le cas présent c'est équivalent à se dégager des arbres dans une direction et à un déplacement de 35 m vers le NE avec 1 m d'altitude en plus).

Ce mois de septembre à Besse, en classe 4 près des arbres de la forêt, la station donne une Txm +0.3° plus chaude qu'en classe 2 (poste que l'on aurait déplacé ici pour améliorer la qualité, pratique courante au cours de l'histoire).

On va me dire ce n'est rien du tout, mais cette différence moyenne minime a donné 9 j >= 30° dans le site classe 4 contre 4 j >= 30° dans le classe 2 !

Si on ne tient pas compte des changements des conditions de mesures (pourtant avec le même matériel moderne dans ce cas, ce qui limite les erreurs), l'analyse de la variation de ce paramètre des jours à 30° sera plus que biaisée.

Donc une comparaison d'aussi anciennes Tx journalières avec les actuelles, sans au moins utiliser les qq infos dispo que tu as sur les conditions de mesure de l'époque (on sait que les Tx du passé aux saisons chaudes sont surestimées, on sait à peu près ce que donne l'ancien abri en Tx l'été) est aussi fausse que si tu utilisais les Tx du premier thermo à l'ombre venu, pour démontrer qu'il y a un réchauffement actuellement en comparant ces Tx à l'ombre à celles des Stevenson depuis 1950. [...]

Je cite ce qui existe et je donne ces données telles qu'elles précisément parce que personne ne sait traiter les détails journaliers. La date est indiquée, il est bien évident que cela est considérer avec prudence. Pour certains il n'existe rien avant 1950 environ, comme si les météorologues qui ont effectués des relevés quotidiens pendant 150 ans l'avaient fait en pure perte : pas pour moi. Cela reste une information de savoir qu'il a fait chaud précisément à telle ou telle période, la précision des données est simplement plus faible qu'actuellement comme si on avait une graduation tous les 1 ou 1,5°C.Ensuite, cela me semble bien osé puisque personne ne sait selon toi rentrer dans les données quotidiennes anciennes, d'imposer une correction systématique de 2°C à tout ce qui bouge. C'est aussi faux que de ne rien faire.

Et je le pense d'autant plus par exemple pour l'année 1852 que j'ai étudié de très près car il pouvaient y avoir des contrastes selon les sites et que tous ne sont pas forcément aussi mal étalonnés. Ainsi, quant à 4 jours au lieu de 10 au dessus de 30°C seulement, je n'y crois pas du tout pour avoir étudié les coupures de presse de de l'époque qui indiquent bien un échaudage de certaines céréales et des conditions insupportables dans les logis et qui ne collent qu'avec une situation d'alerte canicule telle qu'on l'a définie en 2003 : maximas supérieurs à 30° et pas de rafraichissement nocturne. La vérité se trouve probablement entre les deux.

Florent.

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Je cite ce qui existe et je donne ces données telles qu'elles précisément parce que personne ne sait traiter les détails journaliers. La date est indiquée, il est bien évident que cela est considérer avec prudence.

Tu plaisantes en disant ça default_whistling.gif !? Toi qui recales des erreurs de qq dixièmes à la louche sur les données modernes des stations mondiales citées par GBL chaque mois, sans éléments concrets aussi précis que des comparaisons réelles de matériel et de techniques, sans que l'erreur soit aussi systématique que dans ces essais ! Tu n'es donc pas le dernier à rappeler l'importance de la qualité des données et à estimer une correction pour les comparer !

Mais bon à priori quand les données ne vont pas dans le sens de ta théorie, tu corriges à tour de bras des erreurs minimes, et quand elles collent, alors qu'elles sont bien plus biaisées systématiquement vers le chaud, tu les laisses brutes ! Il faut être cohérent et corriger les 2, et au moins celles qui contiennent les plus grosses erreurs sinon ça n'a pas de sens de s'en servir pour une comparaison journalière (une Tx journalière du passé pendant une canicule maxi pour l'année est bien plus biaisée que de savoir si l' écart à la dernière normale de T moy mensuelle d'une station moderne qui s'est plus urbanisée, est supérieure ou non à la dernière normale ! )

Je ne vois aucune prudence de ta part car tu mets ces Tx brutes de 1852 exactement au même plan que les Tx de juillet 2006, tu l'as clairement exprimé. La prudence avec les comparatifs dispo sur ces méthodes, c'est de réduire une Tx de l'époque prise à l'ombre hors abri en période de canicule par vent faible d'au moins 2° pour donner une idée de leur niveau réel (il y a probablement plus, mais c'est là qu'est l'incertitude principale, au-dessus de ces 2° d'erreur dans ce cas précis de temps très chaud peu venté)

Pour certains il n'existe rien avant 1950 environ, comme si les météorologues qui ont effectués des relevés quotidiens pendant 150 ans l'avaient fait en pure perte : pas pour moi. Cela reste une information de savoir qu'il a fait chaud précisément à telle ou telle période, la précision des données est simplement plus faible qu'actuellement comme si on avait une graduation tous les 1 ou 1,5°C.

Tu dois être fatigué ce soir pour penser que l'on n'utilise pas les données parce qu'on ne sait pas corriger précisément des maxis journaliers !? Elles existent pour tout le monde, mais on ne les compare pas strictement valeur à valeur pour dire tel jour il a fait aussi chaud que tel jour de 2006. Qu'est ce que tu crois qu'ils font à l'IMFREX ? Comment crois-tu que les climatologues obtiennent des courbes de Tm du passé avec la marge d'incertitude associée de plus en plus grande, au fur et à mesure que les techniques se dégradent en remontant dans le passé.

Tu sais très bien que les relevés journaliers ne sont pas faits en pure perte, étant donné que l'on sait homogénéiser les données moyennes mensuelles que ces valeurs journalières fournissent. On saura un jour ou l'autre approcher plus précisément les valeurs extrêmes anciennes de certaines stations.

Comme tu le dis c'est une information précieuse mais pas une base journalière à comparer jour à jour, seuil à seuil, sans modif, aux valeurs actuelles, comme tu le fais pour tenter de prouver qu'elles ont été au même niveau qu'actuellement.

Même si pour le moment on ne sait pas donner un chiffre exact pour un jour donné, on connaît le niveau des erreurs pour tel type de temps.

On le sait d'après des essais bien réels avec les techniques anciennes et les modernes en double. Pendant ces périodes très chaudes, les Tx sont systématiquement très surestimées dans ce type de temps, peu venté et ensoleillé .

On a donc 2 informations, des Tx journalières et des marges d'erreurs systématiques minimales avec le type de matériel selon les types de temps.

Mais comme par hasard, tu refuses ces marges d'erreur quand elles vont à l'encontre de ce que tu penses : "les valeurs sont proches de celles mesurées avec le matériel actuel, elles n'ont pas besoin d'être estimées sinon elles seront plus fausses default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> !" (par contre toi, tu vas corriger qq dixièmes d'erreur sur des écarts à la dernière normale des données modernes de stations qui te dérangent lorsque GBL les publie chaque mois sans savoir si l'urbanisation a réellement évolué autour des stations considérées étant donné que le nom OMM d'une station ne suffit pas à définir son niveau d'urbanisation, il faut voir les distances par rapport au nombre d'habitants et l'évolution de l'environnement proche)

Tu me parles d'erreurs sur mesures journalières du niveau de celles relevées actuellement en utilisant du matériel moderne sur un site relativement correct (1 à 1.5°) ! L'incertitude sur la surchauffe supplémentaire d'une T à l'ombre de 1852 qu'il reste après ma réduction de 2° est plus grande que tes +1 à +1.5° (pour ce type de temps particulier).

Pendant les fortes chaleurs, quand on connait les écarts entre les Tx d'un capteur à l'ombre (hors abri normalisé) à 20 cm de la même sonde dans l' abri MF, et les Tx dans cet abri MF moderne, on a une assez bonne idée des erreurs mini systématiques engendrées par ce type d'installation dans ce type de situation météo qui donne les fortes Tx. On peut dire que l'erreur est "toujours" (avec une certitude suffisante) supérieure ou égale à telle valeur sans pouvoir la chiffrer exactement au-dessus de cette valeur.

Ce n'est pas un problème de graduation ou d'étalonnage de seulement 1 ou 1.5° , c'est un problème général de mesure des extrêmes de Tx à l'époque par temps très chaud, qui se chiffre à bien plus que 2° dans un bon site pendant ces canicules (je parle de la T hors abri Montsouris )

Ensuite, cela me semble bien osé puisque personne ne sait selon toi rentrer dans les données quotidiennes anciennes, d'imposer une correction systématique de 2°C à tout ce qui bouge. C'est aussi faux que de ne rien faire.

default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Avant de parler "d'oser", tu devrais me relire précisément car ce n'est pas 2° fixe, inamovible, c'est de réduire "d'au moins" 2°. Tu devrais aussi te relire pour voir les corrections que tu appliques aux écarts à la moy mensuelle de certaines stations modernes publiées par GBL chaque mois. Si tu me relis bien au sujet de 1852 (pas d'abri Montsouris, c'est une T à l'ombre), j'ai donné une valeur réduite de départ réduite de 2°, ce n'est pas une valeur finale fixe. J'ai retiré 2°car c'est une erreur mini pour ces jours particulièrement très chauds (je n'ai d'ailleurs jamais relevé une aussi petite erreur de 2° un jour de canicule entre la T à l'ombre à 20 cm de la T MF et celle dans l'abri MF, j'ai été large opur envisager plus de cas possibles en descendant de 2° pour ces cas).

Celà signifie que la valeur d'un jour se trouve le plus probablement quelque part en-dessous de la Tx à l'ombre brute réduite de 2°. Tu as bien plus de probabilités de trouver des erreurs dans les 3° ces jours de forte chaleur que seulement +2°. La principale incertitude est surtout dans le niveau de surestimation au-dessus des +2°, à quel niveau ? +3, + 4, + 5°.... ? On n'en sait rien d'autant plus que les sites n'étaient pas classe 1 ou 2, il faudrait d'autres infos. Je n'ai donné qu'une estimation grossière, un ordre d'idée pour les comparer plus justement aux valeurs actuelles qu'en les laissant brutes pour annonce dans la foulée qu'elles sont identiques comme tu le fais.

Pour l'abri Montsouris, j'ai choisi de réduire de 2° étant donné que l'erreur est supérieure à 2° uniquement pendant ces jours particulièrement chauds, ensoleillés et peu ventés au niveau de l'abri (mais à l'inverse d'une T à l'ombre hors abri, elle n' est jamais supérieure à +4° sur un bon site (ce qui ne sera pas le cas sur un mauvais site), l'écart maxi dans les essais a été de +3.5° en Tx et de +4° en T instantanée)

10% des Tx sur un an avec un été peu puissant à Trappes (1997) ont été supérieures de plus de 2° à celles des abris actuels ( donc 36 Tx de cette période avec des erreurs de plus de +2° jusqu'à +3.5°) et ces erreurs >+2° ne se produisent que par forts rayonnements et vent faible ( je parle pour le meilleur site, c'est donc ce qu'on peut faire de mieux en installant cet abri. Ton étude des T d'anciens sites ne peut améliorer ce qui se fait déjà de mieux à ce niveau . C'est plutôt le contraire avec des abris plus souvent installés près des constructions .

+2° d'erreur c'est un minimum d'erreur réaliste pour les Tx que tu communiques qui sont au niveau des records de Txx de l'année et/ou des mois pour l'été, considérés.

Si tu rejettes cette erreur mini de 2° pour une Tx à l'ombre dans ces conditions extrêmes, il faudra m'expliquer où tu vas fourrer les 36 erreurs de Tx qui se situe entre +2° et +3.5° (dans une année sans un été remarquable, ce qui signifie qu'on obervera plus de 36 valeurs dans les années ou les jours ensoleillés très chauds sont plus fréquents que pendant la saison chaude 97), étant donné qu'elles ne se produisent que dans les conditions des Txx journalières annuelles ou mensuelles que tu compares sans modif ?

Et je le pense d'autant plus par exemple pour l'année 1852 que j'ai étudié de très près car il pouvaient y avoir des contrastes selon les sites et que tous ne sont pas forcément aussi mal étalonnés. Ainsi, quant à 4 jours au lieu de 10 au dessus de 30°C seulement, je n'y crois pas du tout pour avoir étudié les coupures de presse de de l'époque qui indiquent bien un échaudage de certaines céréales et des conditions insupportables dans les logis et qui ne collent qu'avec une situation d'alerte canicule telle qu'on l'a définie en 2003 : maximas supérieurs à 30° et pas de rafraichissement nocturne. La vérité se trouve probablement entre les deux.

Ca n'a rien à voir avec un problème d'étalonnage de site ou de thermo, c'est un problème de matériel, de façon de se protéger du rayonnement, il n'y a pas d'abri en 1852. Je ne te parle pas de l'erreur de site qui rajoutera une couche aux erreurs mini que j'ai signalées. 2° de surestimation c'est de la rigolade sur une Tx journalière du passé l'été, on a facilement ces niveaux avec du matériel moderne mal placé (de nombreux exemples sont passés dans les forums).

C'est la meilleure ! Maintenant tu vas nous prendre des impressions et indices subjectifs moins précis que les mesures à l'ombre de l'époque et que les écarts donnés par les comparaisons de ces techniques avec celles sous matériel moderne.

On n'estime pas une T extrême journalière avec ce type de méthode. Tu mélanges tout, l'estimation des T moy quand on ne dispose pas d'un thermo, avec l'estimation de quelques Tx maxi pour l'année et ou les mois considérés, ou séries à un seuil particulier.

Si on avait des Tx records à l'ombre, meilleures ou équivalentes pendant les canicules que dans des bons abris au même endroit, ça se saurait depuis le temps que des comparaisons sont réalisées !

default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> les coupures de presse anciennes, une référénce en mesure ! Déjà que les dernières coupures avec des journalistes autrement mieux informés, ne sont pas top ! Tu devrais te balader sur MSE dans les archives d'août 2006 et voir l'annonce du record de Tx à Grasse en début de du mois d'août, c'est du même niveau que les valeurs anciennes que tu veux absolument comparer sans modif !

Tu n'as peut-être pas remarqué le travail considérable des modérateurs de la situ d'IC qui passent pas mal de temps l'été à effacer les grosses T à l'ombre hors abri !

Pour le ressenti, c'est très vague, la population devait fournir autrement plus d'efforts physiques en permanence pour vivre, qu'en 2003. Va travailler du lever au coucher du soleil dans les champs de la plaine du Luc sans outils mécaniques, tous les jours même pendant un été froid pour ici. Tu verras la différence d'impression de chaleur quand tu rentres en prime dans des murs de pierre épais surchauffés au bout de plusieurs jours (inertie), sans isolant moderne derrière pour limiter la T des parois (dans une pièce on ressent une T entre la T de l'air et celle des parois). Surtout que pour boire il faut aussi fournir un effort et sortir l'eau d'un puit pas toujours très proche.

Il n'y avait pas de voiture pour se créer du vent pendant ses déplacements, il fallait se servir bien plus souvent de ses jambes. Aller battre le linge, faire des km avec, autant d'activités générant des surchauffes du corps pendant les canicules.

Les techniques pour améliorer les espèces cultivées et le travail du sol ont bien évolué depuis, l'arrosage aussi. Leur résistance à la sécheresse ou à la chaleur sont incomparables et ne donne aucune indication des valeurs extrêmes des journées, juste une indication sur des T moy avec une marge d'erreur plus importante que celle des données brutes moyennes des thermos avec les anciennes méthodes.

Il vaut mieux une mauvaise technique de mesure avec thermo, donc une méthode dont on connait assez bien les biais après essais, que pas de mesure au thermo du tout !

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Merci pour cette longue réponse que j'ai lu avec attention.

Juste une observation en ce qui concerne mes observations à GBL. J'avais bien exprimé que je faisais une simulation en abaissant effectivement sans aucune vérification le niveau des températures relevées de 0,5°C eut égard à leur situation en milieu urbain. (l'effet d'îlot urbain n'est pas non plus limité à 0,5°C ce qui serait même minime alors que certains auteurs en ont mesurés sur des valeurs quotidiennes (je précise) allant jusqu'à plus de 5°C dans certaines conditions.)

/index.php?s=&showtopic=14456&view=findpost&p=250999'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=250999

Etant donné ce que tu as pris le temps de m'expliquer, je suis très étonné que le fait que les auteurs de ces études propose un chiffre du réchauffement global au centième près avec des mesures effectuées dans des sites forcément évolutifs (comment le nier : on est pas en plein désert ou en forêt ), ne te gêne pas !

N'est-ce pas aussi incorrect de vouloir comparer les maximales de 1870 et 2006 sur une station donnée au dixième près que les moyennes mensuelles de 1950 et 2006 sur des stations majoritairement urbaines au centième près ???

Je ne cherchais absolument pas la précision alors il est ridicule de me faire procès de la correction que j'ai employé. Je souhaitais simplement démontrer que l'on ne peut en réalité avoir aucune idée du réchauffement réel de l'atmosphère à partir des données que GBL propose, sachant bien entendu que je ne connais pas non plus le chiffre !

Florent.

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Merci pour cette longue réponse que j'ai lu avec attention.

Juste une observation en ce qui concerne mes observations à GBL. J'avais bien exprimé que je faisais une simulation en abaissant effectivement sans aucune vérification le niveau des températures relevées de 0,5°C eut égard à leur situation en milieu urbain. (l'effet d'îlot urbain n'est pas non plus limité à 0,5°C ce qui serait même minime alors que certains auteurs en ont mesurés sur des valeurs quotidiennes (je précise) allant jusqu'à plus de 5°C dans certaines conditions.)

/index.php?s=&a...st&p=250999'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=250999

J'avais compris que tu ne cherchais pas la précision, mais même pour une simulation, une estimation de réchauffement de +0.25° uniquement pour l'urbanisation, entre 2 normales de T moy mensuelles/30 ans calculées tous les 10 ans (+0.5° pour 20 ans dans ton cas, car la ref est 61-90), par effet de lissage d'une telle moyenne, ce serait un biais d'urbanisation très important. A ce rythme dans les stations concernées depuis 1900, on aurait pris +2.5°/100 ans uniquement à cause de l'urbanisation. Avec les autres causes de réchauffement, on tournerait autour de +3°/100 ans dans ces stations si c'était le cas ! Pour notre climat, une évolution de T moy annuelle/30 ans d'une station, de +0.3 ° pour des normales/30 ans espacées de 30 ans ( donc sans chevauchement de données), est considérée comme statistiquement significative, même pour des chercheurs qui ne sont pas des fans du réchauffement (Litynski).

Exemple d'évolution urbaine+dégradation des normes difficilement visible dans une moyenne de ce type :

Evolution des 12 Tm mensuelles de la station de Toulon qui est particulièrement concernée par la progression de l'urbanisation avec en prime une dégradation des normes de dégagement. C'est un cas d'école de ce qu'il faut éviter sur un site pour suivre l'évolution du climat (le site à l'origine était parfaitement libre, naturel et dégagé vers la fin des années 40).

Evolution à la station du Luc/Le Cannet des Maures qui n'a pas été contaminée par l'urbanisation ni par une dégradation des normes de dégagements.

Evolution depuis les normales de 61-90 par rapport à celles de 71-2000 :

Toulon : J+0.3 F+0.3 M+0.4 A+0.0 M+0.4 J+0.3 JL+0.2 A+0.7 S+0.1 O+0.1 N+0.0 D+0.3

Le Luc : J+0.3 F+0.2 M+0.3 A-0.1 M+0.2 J+0.2 JL+0.2 A+0.5 S+0.1 O-0.1 N+0.1 D+0.3

Ecarts J 0.0 F+0.1 M+0.1 A+0.1 M+0.2 J+0.1 JL 0.0 A+0.2 S 0.0 O+0.2 N-0.1 D+0.0

Différence de réchauffement dans les normales : +0.075° à Toulon. On est loin des +0.25° pour l'urbanisation, surtout que certaines stations que tu classes urbaines sont sur des aérodromes, et elles n'ont probablement pas un problème de changement des dégagements comme à Toulon (ce qui rajoute une couche de chaleur par rapport à une station dégagée qui ne subit que la progression de la chaleur urbaine).

Imaginons que ces +0.075° soient totalement dus à l'urbanisation, ce qui est peu probable du fait du changement des normes sur Toulon. Ca donnerait à ce rythme +0.375° en 50 ans, ce qui est bien plus conforme à ce que donnait un spécialiste Espagnol (dans une étude lue dans un des volumes de l'AIC) qui attribuait le réchauffement à l'urbanisation et à l'activité solaire pour la partie de l'Espagne étudiée (+0.3° en 54 ans à cause de l'urbanisation)

Sur le cas de Toulon et du Luc, difficile d'affirmer que les +0.2° en août à Toulon sont dus à l'urbanisation/normes alors qu'il n'y a pas d'écart de réchauffement (0.0°) en juillet entre les 2 stations. Il faudrait brasser en détail les stats des 2 sites, voir les fréquences des vitesses et de direction de vent, celles des différents types de temps et se servir d'autres stations dans le secteur.

Sans études très approfondies, il est bien entendu impossible de savoir si ces écarts entre les 2 stations, sont dus aux normes de dégagement qui se sont dégradées autour de l'abri à Toulon, à la progression de l'urbanisation (enfin certains intègrent la dégradation des normes dans la surchauffe d' urbanisation si la station est en ville, mais pas si elle est à la campagne même loin des villages), ou au fait que le climat n'a peut-être pas évolué exactement de la même façon sur ces 2 sites distants (mais bon pour mettre en évidence l'îlot de chaleur de Toulon, il faut utiliser une station synoptique assez loin de la plus grande concentration urbaine du département. Il y a 48 km entre les 2 abris, et la norme la plus sévère pour ce type de comparaison, préconise une distance minimum de 40 km pour ce type de ville).

Ces écarts faibles sur des moy très lissées sur 30 ans, n'empêche pas de récupérer des erreurs de plusieurs degrés sur des Tn ou des Tx certains jours à cause des normes/urbanisation, quand les conditions météo le permettent c'est la fréquence et l'importance de ces erreurs qui feront la différence dans les moyennes.

(il faudrait voir aussi l'influence de l'évolution de la T de la mer qui a pu jouer à Toulon).

Etant donné ce que tu as pris le temps de m'expliquer, je suis très étonné que le fait que les auteurs de ces études propose un chiffre du réchauffement global au centième près avec des mesures effectuées dans des sites forcément évolutifs (comment le nier : on est pas en plein désert ou en forêt ), ne te gêne pas !

Certaines erreurs entraînent des corrections moyennes bien déterminées qui sont aussi de l'ordre des centièmes (ou millièmes) et même sans correction une variation de moyenne calculée avec des milliers de T sur une longue période ne bouge pas facilement au dixième. Si on veut voir une variation chaque année dans une telle moyenne, il faut zoomer (si je veux regarder l'évolution de la normale de Tma/30 ans au Luc en la calculant tous les ans. La nouvelle année qui entre et la plus ancienne qui sort, l'influencent que de quelques centièmes de degrés. Ex pour l'année 2005 qui a fait bouger la Tmoy/30 ans au Luc de +0.026°, la moy sur 54 ans bouge de +0.005° default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> ).

Cette précision très relative n'empêchera pas que la T diffusée au centième aura une incertitude bien supérieure (incertitude donnée par les tests et les estimations stats que les chercheurs ont appliqué à chaque étape). Avec ce travail de fourmis, on sera bien certain que la valeur donnée est bien mieux centrée que si on négligeait toutes ces innombrables erreurs qui peuvent être fortes sur des Tx et Tn journalières, mais faibles d'autant plus qu'on les divisent quand on calcule une T moy, surtout quand ces erreurs ne sont pas toujours présentes ou qu'elles sont parfois compensées par d'autres.

Par exemple à Paris Montsouris en Txm de janvier, MF a déterminé une surchauffe de l'ancien abri de +0.1°. Donc à cause du changement d'abri, on corrige la Tmm ancienne de janvier de -0.05° (si on veut garder les anciennes T comme ref, on ajoute +0.05° aux valeurs de Tmm actuelles).

Si on calcule l'influence sur la Tm de l'année de cette erreur de 0.05° en janvier pour le changement de l'abri, tu te retrouves avec des millièmes de °C d'erreur qui sont pourtant significatifs, qu'autant plus qu'ils sont cumulés avec d'autres nombreuses corrections moyennes d'autres mois et pour d'autres causes que l'abri (l'erreur d'abri est bien entendu plus importante en juin et juillet, elle est de +0.9° en Txm pour ces 2 mois à Paris Montsouris).

On ne va pas supprimer cette erreur d'abri de janvier, significative et bien réelle, sous prétexte qu'elle devient très faible d'autant plus qu'on la divise quand on calcule des moyennes. Ces centièmes sont une question d'échelle, il ne faut pas perdre de vue le niveau d'une erreur journalière observée à cause de ces qq centièmes moyens (et inversement ne pas perdre de vue que selon la fréquence et les compensations de certaines grosses erreurs journalières, la T moyenne ne bouge pas obligatoirement de plusieurs dixièmes).

N'est-ce pas aussi incorrect de vouloir comparer les maximales de 1870 et 2006 sur une station donnée au dixième près que les moyennes mensuelles de 1950 et 2006 sur des stations majoritairement urbaines au centième près ???

Il y a eu beaucoup moins de changements sur la façon de mesurer la T entre 1950 et 2006 qu'entre 1870 et 1950 (ou qu'entre 1940 et 1950). Même si on ne devrait pas comparer des Tmm qui contiennent des ruptures après 1950 (en dehors de comparaisons dans des sous périodes homogènes, donc entre 2 changements ayant entraîné des ruptures), ce sera quand même moins incorrect comme tu peux le voir sur l'exemple de Toulon où j'ai pourtant vu certaines erreurs de plusieurs degrés certains jours. Certains mois, il faudra descendre au centième pour trouver des erreurs moyennes dues à l'urbanisation. Il est bien plus facile de détecter une dérive de 0.1° sur les Tmm d'une station, qu'une erreur de plusieurs degrés sur une seule Tx journalière (c'est pour une des raisons pour lesquelles on ne sait pas corriger précisément une Txj comme on le sait pour une Txmm).

Même si la précision réelle a été nettement améliorée depuis 1870, on communique bien une Tx journalière avec une "précision" de 0.1° alors que l'incertitude totale de la mesure (abri + capteur + acquisition + site, avec le matériel moderne) est de -0.55° à +0.85° sur un bon site.

Si on avait simplement une résolution équivalente à cette imprécision presque maximale ( 95% des cas sont dans cet intervalle), on ne pourrait pas calculer une moyenne aussi juste car le calcul de la moy n'intégrerait pas le bénéfice de tous les nombreux jours où les valeurs ont été nettement plus précises que les limites de cette marge d'incertitude "maximale".

C'est ce qui fait qu'on arrive à relever une Tmm relativement correcte avec une station bas gammeavec un capteur donné à +-1° , 10 fois moins précis que celui de MF (on rencontrera rarement des erreurs supérieures à 1°. En Tma l'erreur sera donc bien plus faible voire négligeable si on reste au dixième. Ces erreurs seront surtout gênantes pour les valeurs journalières et les records. Sans contrôle avec une mesure doublée dans le même abri, on ne saura pas quel jour la T a été surestimée ou sous-estimée de plus de 1° ( ceci hors erreur d'abri et de site et d'acquisition)

Le niveau de l'erreur d'une valeur Txj de 1870 avec celle sur une Tmm actuelle entre 1950 et 2006 n'est pas du tout la même. Une Tx maximale d'un jour dans un mois donné est une valeur isolée ( s'il y a une erreur de x° sur la Tx de ce jour-là, elle restera pleine, alors que dans la Tmm, cette erreur sur cette Txj sera diluée, divisée par d'autres Txj moins biaisées et par d'autres inversement biaisées. C'est encore plus vrai sur la Tmj qui divisera d'entrée par 2 l'erreur sur les Txj si la Tnj est juste, ou l'annulera si la Tnj la compense (inversement pour les Tnj), et cette Tx journalière est plus variable qu'une Tm journalière, qui est elle-même bien plus variable qu'une Tm mensuelle, plus variable qu'une Tm annuelle, encore bien plus qu'une Tma/30 ans... (voir les écarts types des différentes échelles de temps de la Tm pour une station donnée avec une série assez homogène).

A un moment ou à un autre, nous avons tous du mal à percevoir l'importance ou non d'un écart minime sur une T moyenne calculée avec pas mal de chiffres et/ou de stations, sur une longue période à cause du lissage d'une T moyenne à ces échelles.

Au premier coup d'oeil, il est difficile d'appréhender ce qui se cache derrière une variation de +0.6°/100 ans à+-0.2° près, calculée à partir de milliers de T moy de milliers de points répartis sur le globe. Il faudrait trouver d'autres indicateurs pour que ce type de variation parle plus facilement au public de base.

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A un moment ou à un autre, nous avons tous du mal à percevoir l'importance ou non d'un écart minime sur une T moyenne calculée avec pas mal de chiffres et/ou de stations, sur une longue période à cause du lissage d'une T moyenne à ces échelles.

Au premier coup d'oeil, il est difficile d'appréhender ce qui se cache derrière une variation de +0.6°/100 ans à+-0.2° près, calculée à partir de milliers de T moy de milliers de points répartis sur le globe. Il faudrait trouver d'autres indicateurs pour que ce type de variation parle plus facilement au public de base.

Cela n'a vraiment plus grand chose à voir avec les vignes, mais je me pose une question liée à ces récents développements : a-t-on pour le XXe siècle les chiffres de tendances des Txm et des Tnm ? J'ai recherché, mais pas trouvé.

Sinon, dans cette recherche, je suis tombé sur l'article ci-dessous. Un point intéressant est que le réchauffement 1979-2004 aurait à peu près équilibré les hausses des maxima et des minima (0.295 vs. 0.287°C dec−1) ce qui n'était pas le cas auparavant. Je trouve cela intéressant et un peu curieux : ces 25 années sont celles où le réchuffement serait essentiellment dû à l'effet de serre et je croyais que l'effet de serre est censé accentuer le réchauffement nocturne / diurne, donc creuser l'écart au lieu de le combler.

GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 32, L23822, doi:10.1029/2005GL024379, 2005

Maximum and minimum temperature trends for the globe: An update through 2004

Russell S. Vose

David R. Easterling

Byron Gleason

Abstract - New data acquisitions are used to examine recent global trends in maximum temperature, minimum temperature, and the diurnal temperature range (DTR). On average, the analysis covers the equivalent of 71% of the total global land area, 17% more than in previous studies. Consistent with the IPCC Third Assessment Report, minimum temperature increased more rapidly than maximum temperature (0.204 vs. 0.141°C dec−1) from 1950–2004, resulting in a significant DTR decrease (−0.066°C dec−1). In contrast, there were comparable increases in minimum and maximum temperature (0.295 vs. 0.287°C dec−1) from 1979–2004, muting recent DTR trends (−0.001°C dec−1). Minimum and maximum temperature increased in almost all parts of the globe during both periods, whereas a widespread decrease in the DTR was only evident from 1950–1980.

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  • 2 months later...

Je signale cette étude (lien pdf, résumé de conférence) sur le climat et la vigne en haut Médoc :

http://www.bordeaux.inra.fr/ECAV/publi/06_Chevet_acte.pdf

...

Cette étude vient après celle de la Bourgogne publiée en 2004.Cette dernière avait été /index.php?showtopic=6198&hl='>signalée ici.

Elle allait de 1370 à 2003. C'était un travail commun CEA CNRS INRA. Elle portait sur un seul cépage, le Pinot noir.

La variabilité due aux cépages était donc évacuée.

L'influence des porte greffes américains ne paraît pas significative.

On peut consulter le communiqué du CNRS.

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