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Phénomènes climatiques extrêmes de plus en plus fréquents d'ici 21


olivier13
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mercredi 13 septembre 2006, 19h55

Phénomènes climatiques extrêmes de plus en plus fréquents d'ici 2100

PARIS (AFP) - Les phénomènes climatiques extrêmes - canicules meurtrières ou pluies diluviennes - constatés en été au cours des dernières années en Europe continentale, pourraient devenir monnaie courante d'ici la fin du siècle, selon une nouvelle étude publiée jeudi.

Le climat chaud et sec des pays riverains de la Méditerranée pourrait ainsi remonter vers le nord de l'Europe, estiment les auteurs suisses de ces travaux publiés dans l'hebdomadaire scientifique britannique Nature.

Cette évolution pourrait avoir "un effet positif mécanique" sur le centre et l'est de l'Europe et entraîner ces régions dans un cercle vicieux, avec une évaporation plus importante du sol et une augmentation de l'humidité dégagée par la végétation suite à la hausse des températures.

Dans les régions humides, l'air chaud devrait ainsi contribuer à alimenter le cycle des précipitations, augmentant le risque d'inondations.

Par contre, dans les régions affectées par un climat plus sec, l'humidité du sol et des plantes sera évacuée plus rapidement, limitant de plus en plus les possibilités de rafraîchissement de l'atmosphère, et accentuant les canicules.

Ce processus sera d'autant plus complexe que la végétation sera elle-même modifiée par le réchauffement climatique, les forêts de feuillus laissant progressivement la place à des plantes adaptées à un climat chaud et sec, ce qui affectera les échanges d'air humide avec l'atmosphère.

Cette étude a été basée sur une modélisation informatique capable de prévoir les effets de l'humidité des sols sur une carte de l'Europe avec une résolution près de deux fois supérieure à celle des modèles précédents, a précisé à l'AFP Sonia Seneviratne, de l'Institut fédéral suisse de technologie.

Elle montre en particulier que cette évolution sera caractérisée par des vagues de chaleur plus fréquentes et confirme également que les phénomènes climatiques - canicules ou déluges - seront très variables d'une année à l'autre.

Plusieurs pays d'Europe ont été frappés par des inondations catastrophiques en 2002 et 2005 tandis qu'en 2003, une vague de chaleur extrême a déferlé sur l'ensemble du continent, faisant quelque 35.000 victimes.

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J'ai vu cette dépêche ce matin.

Mon humble avis est qu'elle ne mérite pas grande attention pour deux motifs.

Un titre accrocheur, un changement de ton dans le texte.

Le contenu commence par :

«pourraient devenir»

«pourrait ainsi remonter»

«pourrait avoir "un effet positif mécanique"»

Ensuite le ton devient affirmatif.

Mieux vaudrait lire une communication scientifique.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Vu aussi cette depêche, c'est de la vulgarisation pour le grand public et une compilation de lieux communs sans démonstration pertinente, autrement dit un non-évènenement.

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je suis assez d'accord avec vous. si qlq peut nous eclairer sur l'étude en question (qui d'aillleur n'est meme pas citée)....

C'est issu d'une étude parue dans le dernier Nature.(Mais il faut être abonné!)

Nature 443, 205-209(14 September 2006) | doi:10.1038/nature05095; Received 12 December 2005; Accepted 20 July 2006

Land–atmosphere coupling and climate change in Europe

Sonia I. Seneviratne1, Daniel Lüthi1, Michael Litschi1 and Christoph Schär1

Cela concerne l'augmentation de la variabilité climatique estivale en Europe, dans le cadre du réchauffement global.

Je n'ai pas encore terminé de la déchiffrer et j'en donnerais éventuellement des extraits si quelques-uns sont intéressés.

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un parmi d'autres j'ai déjà attiré l'attention sur les deux dérives en matière d'appréciation :

- l'angélisme

- Cassandre

et je rappelle ce que Monsieur de Mardigny (Ingénieur en Chef des Poànts et Chaussées dans l'Ardèche) écrivait en 1858

"Autrefois les intérêts engagés étaient beaucoup moins importants qu'aujourd'hui ; les inondations étaient acceptées comme des fléaux envoyés par la providence et passaient à peu près inaperçus au milieu de guerres, de pestes et de famines incessantes. Les populations d'ailleurs se plaignaient moins, parce qu'on eut pas écouté leurs plaintes, ni surtout songé à les indemniser ; enfin la presse n'existait pas, et personne dans le nord, ne s'inquiétait des inondations qui pouvaient se produire dans le midi.

Enfin, dédié à tous les thuriféraires d'un catastrophisme actuel :

En résumé, nous sommes persuadés et en cela encore nous sommes en opposition avec l'opinion publique, que les inondations ont été de tout temps dans le département de l'Ardèche ce qu'elles sont aujourd'hui, c'est-à-dire aussi considérables et aussi fréquentes".

ce qui vaut pour les inondations vaut aussi pour le reste !

Faites donc une exploration des revues anciennes comme l'Illustration et vous verrez ce que vous y découvrirez en matière de cyclone ( ceux qui atterissaient car ceux qui restaient en pleine mer n'étaient pas toujours connus), d'inondations, ( voir en France 1907, 1910- et dans ce cas pas seulement à Paris- 1890 en ARdèche etc... etc... idem pour le froid sans remonter à l'hiver 1709-1710, idem pour les mouvements de terrain, les séismes, les éruptions volcaniques, j'en passe et des biens plus violentes)

Je commence à avoir en horreur ces articles de m*****, qui ont pour but de nous faire croire à la fatalité. En matière de risque, je pense connaître le problème et quand je vois que la DDE du Gard ( cité par madame Moreau dans son ouvrage "Le Vidourle" page 81) ose dire que la crue de 1907 celle de 1933 et celle de 1958 sont des crues de 5000 ans ( c'est écrit sous la dictée, la dame étant une historienne pas une hydrologue), je hurle et j'ai les raison professionnelles de le faire.

Il en va de même pour Nîmes : on a osé présenté récemment dans nos sous-forums ( celui des prévisions à court terme) des tableaux avec des temps de retours de 200 à 5000 ans... évidemment en dissimulant quelques accidents type rupture de barrage. Alors qu'une analyse très différente sur le plan mathématique montre qu'en trente ans il y a au moins deux événements très importants. La même méthode d'analyse -très mathématique- montre qu'il y a au moins un événement semblable par période de 60 ans (au moins un veut dire qu'il peut il y en avoir plusieurs...)

--

lc30

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Voici l'abstract du papier. Je l'ai lu, et je dois dire que le compte-rendu de l'AFP, s'il s'agit bien de cet article, est délirant. L'essentiel du travail consiste à évaluer dans les modèles le poids de l'interaction surface / atmosphère, et plus précisément humidité du sol / température / évapotranspiration. C'est très spéculatif et les auteurs ne se concentrent absolument pas sur la question de la fréquence des événements extrêmes.

Nature 443, 205-209(14 September 2006) | doi:10.1038/nature05095; Received 12 December 2005; Accepted 20 July 2006

Land–atmosphere coupling and climate change in Europe

Sonia I. Seneviratne1, Daniel Lüthi1, Michael Litschi1 and Christoph Schär1

Abstract

Increasing greenhouse gas concentrations are expected to enhance the interannual variability of summer climate in Europe1,2,3 and other mid-latitude regions4,5, potentially causing more frequent heatwaves1,3,5,6. Climate models consistently predict an increase in the variability of summer temperatures in these areas, but the underlying mechanisms responsible for this increase remain uncertain. Here we explore these mechanisms using regional simulations of recent and future climatic conditions with and without land–atmosphere interactions. Our results indicate that the increase in summer temperature variability predicted in central and eastern Europe is mainly due to feedbacks between the land surface and the atmosphere. Furthermore, they suggest that land–atmosphere interactions increase climate variability in this region because climatic regimes in Europe shift northwards in response to increasing greenhouse gas concentrations, creating a new transitional climate zone with strong land–atmosphere coupling in central and eastern Europe. These findings emphasize the importance of soil-moisture–temperature feedbacks (in addition to soil-moisture–precipitation feedbacks7,8,9,10) in influencing summer climate variability and the potential migration of climate zones with strong land–atmosphere coupling7,11 as a consequence of global warming. This highlights the crucial role of land–atmosphere interactions in future climate change.

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référence à Nature :

il y a eu la mémoire de l'eau mais il y a eu aussi la référence au coréen qui en matière de biologie avait fait tout et n'import quoi pour faire parler de lui ( je ne me souviens plus exactement de quoi mais c'est récent)

--

lc30

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référence à Nature :

il y a eu la mémoire de l'eau mais il y a eu aussi la référence au coréen qui en matière de biologie avait fait tout et n'import quoi pour faire parler de lui ( je ne me souviens plus exactement de quoi mais c'est récent)

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lc30

c'était une histoire de clonage et /ou de cellules souches: donnees scientifiques falsifiéesmercipour l'abstract: effectivement les auteurs semblent se focaliser sur bien autre chose que ce qui est decrit par la depeche.

les journalistes ! default_huh.png

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référence à Nature :

il y a eu la mémoire de l'eau mais il y a eu aussi la référence au coréen qui en matière de biologie avait fait tout et n'import quoi pour faire parler de lui ( je ne me souviens plus exactement de quoi mais c'est récent)

Je ne partage pas trop ton point de vue à ce sujet. Les fraudes et le manque de lucidité des comités de lecture (Benveniste sur la mémoire de l'eau ou Hwang sur le clonage) sont hélas des classiques de la littérature scientifique moderne, depuis sa naissance. Mais ce sont à mon avis des exceptions ne permettant pas de jeter le bébé avec l'eau du bain. Cela signifie seulement qu'il faut prendre avec circonspection toute nouvelle étude, surtout si elle est "révolutionnaire", et laisser aux chercheurs le soin de vérifier / reproduire les résultats concernés.

Cela n'empêche pas que la lecture des éditoriaux de Science ou Nature, ainsi que plusieurs affaires de refus de publication de rectificatifs ou commentaires, laisse peu planer de doutes sur le parti-pris des éditeurs dans le débat du RC et de ses causes. Raison pour laquelle seule une lecture d'ensemble permet de se faire une idée, sans accorder de poids particulier aux deux hebdos par rapport à des publications plus spécialisées (J. Clim; Clim. Change, GRL, JGR, etc.).

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Sympa leur scénario, sauf qu'il n'inclut pas l'arrêt du Gulf Stream qui pourrait intervenir bien avant 2100, mais ceci est déjà abordé dans un autre post... default_wub.png

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précision : la la relécture de ma réponse précédente j'ai parlé d'un événement important au moins en soixante ans en oubliant de dire où : il s'agit du Vidourle en général, le cas de Sommières lui-même relevant du cas anthropique avec une inondation grave tous les dix ans en moyenne et pour les dernières 1996, 2001, 2002 ( deux fois)....

--

lc30

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