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Nouvel age glaciaire pour 2030?


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J'ai pris les données SST de la base Hadley Center (HadSST2), en global, sur 1900-2005.

sst19002005zk7.jpg

- La hausse sur cette période est de 0,714°C, comparable à la hausse des T se surface (malgré la supposée inertie thermique de l'océan).

- Les SST reflètent assez fidèlement les T de surface, notamment la pause 1945-1970 (là encore, peu d'inertie, c'est-à-dire peu de décalage entre les SST et les T surf).

- La hausse 1910-1940 est pour l'instant plus marquée que la hausse 1979-2005.

- Depuis 2003, on est en légère baisse (0,383 °C d'anomalie en 2005, contre 0,406 en 2003 et 0,451 en 1998, record de la série). Mais cela se joue à quelques centièmes, probablement en dessous de la marge d'erreur.

Evidemment, la qualité des données n'est sans doute pas uniforme. Cette série est la dernière en date après les corrections et homogénéisation de Rayner et al. (2006a, 2006b) :

• Rayner, N.A., P. Brohan, D.E. Parker, C.K. Folland, J.J. Kennedy, M. Vanicek, T. Ansell and S.F.B. Tett, 2006: Improved analyses of changes and uncertainties in marine temperature measured in situ since the mid-nineteenth century: the HadSST2 dataset. J. Climate, 19, 446-469.

• Rayner, N.A., Parker, D.E., Horton, E.B., Folland, C.K., Alexander, L.V, Rowell, D.P., Kent, E.C. and Kaplan, A., 2003: Globally complete analyses of sea surface temperature, sea ice and night marine air temperature, 1871-2000. J. Geophysical Research 108, 4407, doi:10.1029/2002JD002670

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Je trouve le procédé un peu étrange. D'abord, l'étude n'est pas disponible pour analyser en détail ces données. Ensuite, deux années (même consécutives), cela fait un peu court pour parler d'une tendance climatologique et assigner une cause à l'accélération. Enfin, l'examen des cartes actuelles (lien ci-dessous Cryosphere) montre que la banquise a grosso modo retrouvé son extension moyenne en ce moment et que les valeurs des minima pour 2005 et 2006 restent supérieures à celles de 1995, 1998 et 1999. On se demande pourquoi les même GES qui lui font perdre 6% en février 2006 lui font perdre 0% en septembre 2006...

Il est plus important plutôt que de prendre des mesures instantanées de considérer les mesures moyennes d'anomalie.

De plus les mesures d'aera de cryosphère sont le résultat de calculs compliqués qui font intervenir la concentration et des algoritmes qui permettent de reconstruire de façon pas très évidente l'area des années antérieures.

Il est préféré généralement l'utilisation du sea-ice extent indice.

Voici issu de la NOAA l'évolution de cet indice en été:

sum-seaice-extent-pg.png

A moins que l'on pense que la NOAA raconte n'importe quoi, il n' y pas photo et ce que dit la NASA ne me semble pas du tout étrange, bien au contraire.

Ceci dit le graphique ci-joint de cryosphere concernant l'évolution de l'aera est très révélateur.

Concernant les trends SST et TS il me semble assez évident à la vue des données NOAA que le trend TS est plus pentu que le trend SST.

Enfin la stagnation-légère baisse des SST au cours de ces dernières années trouve de très nombreux exemples identiques (et même hors El Nino) dans les dernières décennies.

noaatsssteq9.jpg

l'inertie thermique océanique n'est donc pas un "soit-disant" mais une réalité physique qui se vérifie dans les relevés.

De plus on pourra ajouter qu'étant donné le couplage entre océan et terres il est bien naïf d'envisager une déconnexion totale entre les 2 trends.

L'inertie océanique limite donc l'augmentation de température actuelle des terres suite à l'augmentation de la teneur en GES.

Concernant les SST d'avant 1945, il conviendra évidemment d'être très prudent étant données les reconstructions dont elles ont été l'objet.

Enfin on verra que la très légère baisse des SST, constatée ces dernières années, n'est que très relative et pas du tout révélatrice d'une tendance quelconque.

Pour revenir au sujet d'une prochaine ère glaciaire et d'après les différentes reconstructions il est bien clair, dans mon esprit, qu'un évènement, type "minimum de Maunder", survenant actuellement, nous conduirait, au pire, à la situation des années 1950-1970.

La situation de 2030 devrait nous conduire à une élévation de température de l'ordre de 0.4 à 0.8 °C,suivant les hypothèses, par rapport à maintenant.

Il est donc bien clair qu'il faudrait un "super Maunder" pour arriver à contre-balancer complètement l'augmentation globale.

A t'on un "souvenir" ou une trace d'un tel évènement dans les millénaires qui nous précèdent?

J'en doute.

Et encore ne parlons-nous que d'évènements relativement "légers" comme le PAG.

Une ère glaciaire c'est évidemment autre chose.

Il lui faut bp de temps pour se mettre en place.

Des millénaires.

Les ères glaciaires du quaternaire ont été provoquées par les cycles de Milankowitch.

Ceux-ci sont facilement prévisibles et nous sommes très loin (plusieurs dizaines de milliers d'années) d'atteindre les paramètres orbitaux nécessaires.

L'évènement en question n'a donc aucune raison connue de se produire.

Un infléchissement de l'activité solaire est par contre bien sûr tout à fait envisageable.

Il faut en rester là, à mon sens.

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Il est plus important plutôt que de prendre des mesures instantanées de considérer les mesures moyennes d'anomalie.

De plus les mesures d'aera de cryosphère sont le résultat de calculs compliqués qui font intervenir la concentration et des algoritmes qui permettent de reconstruire de façon pas très évidente l'area des années antérieures.

Il est préféré généralement l'utilisation du sea-ice extent indice.

Voici issu de la NOAA l'évolution de cet indice en été:

[...]

A moins que l'on pense que la NOAA raconte n'importe quoi, il n' y pas photo et ce que dit la NASA ne me semble pas du tout étrange, bien au contraire.

Je me suis en effet référé aux mesures de sea ice area de l'Université de l'Illinois (Cryosphere). Je ne comprends pas trop la différence importante entre la NOAA et eux. Quand on regarde la courbe des minima annuels (première ci-dessous) de Cryosphere, on voit clairement que les dernières années ne sont pas les plus basses de la série. Et quand on regarde l'évolution annuelle (seconde courbe), on voit que la banquise est en train de rejoindre la moyenne 1979-2000.

La NOAA nous donne quant à elle des courbes plongeantes depuis 2000. Quelle mesure est la plus appropriée ??

iceareaatminimarr8.jpg

current365cb6.jpg

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Concernant les trends SST et TS il me semble assez évident à la vue des données NOAA que le trend TS est plus pentu que le trend SST.

Enfin la stagnation-légère baisse des SST au cours de ces dernières années trouve de très nombreux exemples identiques (et même hors El Nino) dans les dernières décennies.

OK là-dessus, je ne pense pas non plus que la baisse 2003-2005 soit très significative.

l'inertie thermique océanique n'est donc pas un "soit-disant" mais une réalité physique qui se vérifie dans les relevés.

Je remarque juste qu'elle est finalement assez faible, comme en témoigne la co-évolution très rapprochée des courbes. De manière intéressante, c'est sur la période récente (depuis mi-1990) qu'elles semblent le plus disjointes sur ton graphique (j'exclus avant 1900 en raison de l'incertitude des mesures).

Un point m'étonne dans ta courbe pour les Ts : 2003 et surtout 2005 semblent plus élevées que 1998, alors que cette dernière année est généralement considérée comme la plus chaude depuis 1860 (au mieux équivalente à 2005 pour la NASA/GISS).

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As-tu regardé le lien de cryosphère que j'ai donné?

C'est un déroulant qui montre l'évolution de l'anomalie d'area.

Tu verras bien que d'année en année la tendance est très nettement à la baisse et l'intégration de l'anomalie montre que 2005 et 2006 (qui n'est certes pas terminée) sont bien et d'assez loin les années à anomalie moyenne la plus élevée.

Seule l'année 1995 peut soutenir la comparaison mais elle est tout de même plus faible.

Enfin l'area n'est pas une référence valable pour étudier la tendance.

L'area est égale à somme ((surface)i * (concentration)i)

comme je le disais le terme (concentration)i est assez difficile à déterminer et à posteriori c'est encore plus difficile.

On préfère l'extent qui concerne tout ce qui est supérieur à 15% de concentration en glace.

C'est paraît-il bp plus facile à mesurer, mais je ne connais pas la raison exacte si ce n'est qu'un paramètre physique rend cette donnée directement accessible par satellite.

Ceci dit l'évolution de la banquise intégre aussi et sûrement des variations d'épaisseur et des variations interannuelles naturelles.

Tout n'est donc pas dû au RC.

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Un point m'étonne dans ta courbe pour les Ts : 2003 et surtout 2005 semblent plus élevées que 1998, alors que cette dernière année est généralement considérée comme la plus chaude depuis 1860 (au mieux équivalente à 2005 pour la NASA/GISS).

je vais vérifier çà.

voilà qui est fait.

Il y a quelques différences entre Hadley et NOAA:

comphadnoaaxt7.jpg

bon je dois partir.

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As-tu regardé le lien de cryosphère que j'ai donné?

C'est un déroulant qui montre l'évolution de l'anomalie d'area.

Oui, je l'ai regardé. Mais je ne comprends justement pas la concordance avec les autres cartes Crysopshere (postées plus haut), qui figurent dans le même ensemble de synthèse en ouverture de leur site.

Enfin l'area n'est pas une référence valable pour étudier la tendance.

L'area est égale à somme ((surface)i * (concentration)i)

comme je le disais le terme (concentration)i est assez difficile à déterminer et à posteriori c'est encore plus difficile.

On préfère l'extent qui concerne tout ce qui est supérieur à 15% de concentration en glace.

C'est paraît-il bp plus facile à mesurer, mais je ne connais pas la raison exacte si ce n'est qu'un paramètre physique rend cette donnée directement accessible par satellite.

En effet la NOAA indique dans sa note technique sur la validation des mesures que les logarithmes d'analyse de concentration par radiomètre souffrent d'erreurs assez importantes (jusqu'à 20-30% en été).

Le problème, c'est que le critère "extent" seul a aussi ses limites. Si j'ai une zone à 14% de glace, mais une glace 1,5 fois plus épaisse que la normale en raison d'une variation de vent par exemple (les flux sont assez importants pour la répartition locale des glaces), cela sera considéré comme une perte (si j'ai bien compris du moins : tout ce qui est inférieur à 15% n'est pas inclus dans l'extent au moment de la mesure).

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Le problème, c'est que le critère "extent" seul a aussi ses limites. Si j'ai une zone à 14% de glace, mais une glace 1,5 fois plus épaisse que la normale en raison d'une variation de vent par exemple (les flux sont assez importants pour la répartition locale des glaces), cela sera considéré comme une perte (si j'ai bien compris du moins : tout ce qui est inférieur à 15% n'est pas inclus dans l'extent au moment de la mesure).

Oui le paramètre épaisseur n'est jamais pris en compte et c'est bien dommage.C'est bien tout ce qui est supérieur à 15% qui est pris en compte et donc de la glace passe au travers pourvu que dans une maille scannée elle soit, en surface, inférieure à 15% de la surface totale.

Il faudrait une étude plus fine, par sondages ponctuels, pour estimer l'erreur que ça engendre.

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Un point m'étonne dans ta courbe pour les Ts : 2003 et surtout 2005 semblent plus élevées que 1998, alors que cette dernière année est généralement considérée comme la plus chaude depuis 1860 (au mieux équivalente à 2005 pour la NASA/GISS).

je vais vérifier çà.voilà qui est fait.

Il y a quelques différences entre Hadley et NOAA:

C'est dingue, il y a 0,1°C d'écart entre Hadley et la NOAA, alors qu'on parle de grandeur de l'ordre de 0,6°C sur le siècle !

De plus ça ne colle pas avec le gros graphe avec les courbes lissées de Ts et SST

où l'on voit la température de 2005 (courbe en rouge) "exploser" comme l'a remarqué Charles.

D'ailleurs, pour toi qui vois un décalage "évident" entre TS et SST sur ce graphe, tu dirais qu'il

serait de combien d'année ? Pour ma part, si décalage il y a, je ne le vois pas, surtout

lors de ces 2 dernières décennies et encore moins après le pic de 1998.

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C'est dingue, il y a 0,1°C d'écart entre Hadley et la NOAA, alors qu'on parle de grandeur de

l'ordre de 0,6°C sur le siècle !

c'est une question de périodes de référence qui ne sont pas les mêmes.

les pentes sont identiques entre Hadley et NOAA

De plus ça ne colle pas avec le gros graphe avec les courbes lissées de Ts et SST

où l'on voit la température de 2005 (courbe en rouge) "exploser" comme l'a remarqué Charles.

qu'est-ce que tu racontes?

la courbe rouge concerne les Ts et pas les SST.

D'ailleurs, pour toi qui vois un décalage "évident" entre TS et SST sur ce graphe, tu dirais qu'il

serait de combien d'année ? Pour ma part, si décalage il y a, je ne le vois pas, surtout

lors de ces 2 dernières décennies et encore moins après le pic de 1998.

primo je n'ai pas parlé de décalage mais de pente différente.

La pente pour les Ts est plus forte que pour les SST pour les 2 dernières décennies.

De plus le signal SST est amorti par rapport au signal Ts sur l'ensemble de la période ce qui est tout à fait logique.

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Pour revenir au sujet d'une prochaine ère glaciaire et d'après les différentes reconstructions il est bien clair, dans mon esprit, qu'un évènement, type "minimum de Maunder", survenant actuellement, nous conduirait, au pire, à la situation des années 1950-1970.

La situation de 2030 devrait nous conduire à une élévation de température de l'ordre de 0.4 à 0.8 °C,suivant les hypothèses, par rapport à maintenant.

Il est donc bien clair qu'il faudrait un "super Maunder" pour arriver à contre-balancer complètement l'augmentation globale.

Les courbes paléoclimatiques les plus "généreuses" en variabilité (Esper 2003 ou Moberg 2005) font état d'une variation (à la baisse) de 0,4 à 0,6 °C au PAG. Donc en effet et au mieux, on ne reperdrait sans doute pas tout la hausse accumulée depuis 1860, d'autant que le PAG s'est étalé sur 150 ans env.

Le problème est cependant compliqué par l'évaluation de l'activité solaire actuelle par rapport à sa "normale" des derniers millénaires. Un certain nombre d'astrophysiciens (Usoskin ou Solanki par exemple) concluent que l'activité du soleil depuis le XIXe siècle est exceptionnelle dans les 7000 ou 10.000 dernières années. D'autres aboutissent à des conclusions opposées (Lean ou Wang par exemple). Tant que ce débat (assez technique) n'est pas tranché, on ne peut exclure l'hypothèse d'une baisse continue et importante de l'activité solaire, dans le cas où la période moderne serait un simple intermède.

Mais tout cela est indécidable pour le moment, et l'on est réduit à spéculer sur ces questions.

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c'est une question de périodes de référence qui ne sont pas les mêmes.

les pentes sont identiques entre Hadley et NOAA

qu'est-ce que tu racontes?

la courbe rouge concerne les Ts et pas les SST.

Ce que voulait sans doute souligner miniTAX : quoique décalées par la période de référence, les courbes Hadley et NOAA sont d'accord pour faire de 1998 un sommet, alors que ta propre courbe monte plus haut en 2003, puis encore plus haut en 2005 (env. +0,15/+0,18 °C de ∆t entre 1998 et 2005 sur ton graphe). Sans doute une erreur d'entrée dans les données de ces dernières années. Mais cela explique peut-être que ta courbe de tendance (polynomiale) des dernières années grimpe pour les Ts alors qu'elle se stabilise pour les SST (en fait, la période 1998-2005 est assez stable pour les Ts aussi).
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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Les courbes paléoclimatiques les plus "généreuses" en variabilité (Esper 2003 ou Moberg 2005) font état d'une variation (à la baisse) de 0,4 à 0,6 °C au PAG. Donc en effet et au mieux, on ne reperdrait sans doute pas tout la hausse accumulée depuis 1860, d'autant que le PAG s'est étalé sur 150 ans env.

Le problème est cependant compliqué par l'évaluation de l'activité solaire actuelle par rapport à sa "normale" des derniers millénaires. Un certain nombre d'astrophysiciens (Usoskin ou Solanki par exemple) concluent que l'activité du soleil depuis le XIXe siècle est exceptionnelle dans les 7000 ou 10.000 dernières années. D'autres aboutissent à des conclusions opposées (Lean ou Wang par exemple). Tant que ce débat (assez technique) n'est pas tranché, on ne peut exclure l'hypothèse d'une baisse continue et importante de l'activité solaire, dans le cas où la période moderne serait un simple intermède.

Mais tout cela est indécidable pour le moment, et l'on est réduit à spéculer sur ces questions.

C'est aussi en effet une de mes déductions, 1000 ans dans la durée de vie du Soleil ce n'est jamais pas plus qu'une seconde dans la vie d'un être humain, 10000 ans c'est 10 secondes seulement, pas de quoi voir de façon sensible l'evolution future du Soleil qui aumgentera progressivement, à raison d'une moyenne de 1° tous les 100 millions d'années.

Il serait donc parfaitement logique que cette période transitoire d'activité accrue se termine rapidement, c'est elle qui est anormale, cependant il n'est pas dit que ce rapidement soit susceptible d'intervenir dans les années qui viennent, mais un coup de frein lors d'un minimum d'un cycle long sera problablement la sortie de cette période de suractivité.

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Ce que voulait sans doute souligner miniTAX : quoique décalées par la période de référence, les courbes Hadley et NOAA sont d'accord pour faire de 1998 un sommet, alors que ta propre courbe monte plus haut en 2003, puis encore plus haut en 2005 (env. +0,15/+0,18 °C de ∆t entre 1998 et 2005 sur ton graphe). Sans doute une erreur d'entrée dans les données de ces dernières années. Mais cela explique peut-être que ta courbe de tendance (polynomiale) des dernières années grimpe pour les Ts alors qu'elle se stabilise pour les SST (en fait, la période 1998-2005 est assez stable pour les Ts aussi).

et bien non il n'y a pas d'erreur.

Je pense que miniTAX et toi faites une erreur sur la nomenclature.

Dans le jargon anglo-saxon, Ts veut bien dire Température de surface des terres "land surface temperature" ou T2m.

En aucun cas la température des terres de 1998 ne présente un maximum que ce soit pour la NOAA ou pour NASA.

désolé mais la courbe rouge est tout à fait juste.

voici d'ailleurs un extrait de la base de données de la NOAA disponible sur son site:

NOAA

1994 0.3388

1995 0.5994

1996 0.2117

1997 0.5645

1998 0.8314

1999 0.6847

2000 0.5155

2001 0.7472

2002 0.8497

2003 0.7711

2004 0.7296

2005 0.9887

et effectivement on peut dire que 2005 "explose" .

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et bien non il n'y a pas d'erreur.

Je pense que miniTAX et toi faites une erreur sur la nomenclature.

Dans le jargon anglo-saxon, Ts veut bien dire Température de surface des terres "land surface temperature" ou T2m.

En aucun cas la température des terres de 1998 ne présente un maximum que ce soit pour la NOAA ou pour NASA.

désolé mais la courbe rouge est tout à fait juste.

OK, je comprends mieux. LST (land surface temperature) et SST (sea surface temp), nomenclature utilisée par le GIEC ou la NOAA aurait moins preté à confusion . Quand je lis Ts, j'ai plutot tendance à comprendre "température de surface globale".Mais ces températures me posent toujours des problèmes au niveau de l'an 2005, je ne sais pas si qq peux m'éclairer

1. Si on regarde le grand graphique de la page précédente, tu remarqueras que la température des terres (LST courbe rouge) et des mers (SST en bleu) se suivent d'année en année avec une fluctuation moindre pour la SST. Par exemple, en 1998, pic pour la LST et la SST puis l'année suivante chute brutale pour les 2 ainsi de suite. Donc on ne peut pas vraiment parler d'inertie (en tout cas, ça me semble difficile d'extraire une tendance par rapport aux amplitudes annuelles). Et là, problème pour 2005 qui est la seule année des 2 dernières décennies où les tendances de la LST (forte augmentation de plus de 0,2°C) et de la SST (pratiquement constante) ne sont plus consistantes avec les autres années.

2. En 2005, si j'en crois le graphique, la LST est de presque 0,2°C supérieure à celle de 1998 (l'année "record"). La SST est à peu près pareille pour les 2 années (ce qui ne colle pas avec les autres années où LST et SST varient dans le meme sens, cf 1). Donc la température de surface globale en 2005 devrait etre supérieure à celle de 1998. Or ce n'est pas ce qu'indique Hadley Center pour qui 1998 est l'année la plus chaude. Ca ne colle pas non plus avec ton autre graphe où la courbe de température de la NOAA indique que 2005 est moins chaud que 1998.

3. En 1998, le Hadley et la NOAA donnent à peu près la meme température avec peu d'écart. En 2005, l'écart entre les 2 atteignent au moins 0,1°C alors que les périodes de référence respectives n'ont pas changé. Le pire c'est qu'on arrive à 2 interprétations radicalement différentes:

- avec la NOAA, on peut dire que 2005 est l'année la plus chaude, plus chaude encore que 1998 qui était déjà anormalement chaude à cause d'el nino.

- avec Hadley, on dira que depuis 1998, la température globale ne monte plus et a tendance à diminuer.

Déjà qu'on avait des problèmes de disparité entre température par stations terrestres et par satelite, puis des tendances divergentes entre température de surface et de la troposphère, c'est à y perdre son latin. Si on pouvait déjà comprendre pourquoi il y a autant de contradictions, rien que dans les mesures, entre les 2 plus grands centres de recherche en climatologie, ce serait déjà une bonne chose. Tes graphes (ce n'est pas un reproche hein !) n'ont pas vraiment contribué à dissiper le brouillard default_crying.gif

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- avec la NOAA, on peut dire que 2005 est l'année la plus chaude, plus chaude encore que 1998 qui était déjà anormalement chaude à cause d'el nino.

- avec Hadley, on dira que depuis 1998, la température globale ne monte plus et a tendance à diminuer.

Déjà qu'on avait des problèmes de disparité entre température par stations terrestres et par satelite, puis des tendances divergentes entre température de surface et de la troposphère, c'est à y perdre son latin. Si on pouvait déjà comprendre pourquoi il y a autant de contradictions, rien que dans les mesures, entre les 2 plus grands centres de recherche en climatologie, ce serait déjà une bonne chose. Tes graphes (ce n'est pas un reproche hein !) n'ont pas vraiment contribué à dissiper le brouillard default_crying.gif

je ne suis pas trop d'accord avec l'utilisation faite de l'année 98.

Cette année est exceptionnelle suite à El Nino et ne devrait pas être prise en compte pour regarder les évolutions globales ni des périodes l'incluant.

En fait que disent les principaux organismes au sujet de ces 2 années et globalement.

Hadley : année 98 la plus chaude et 2005 la deuxième plus chaude jamais enregistrée.

NASA: année 98 et année 2005 impossibles à discerner étant données les marges d'erreur

NOAA: année 2005 très légèrement plus chaude que 1998 globalement (+0.03°C)

donc pour moi, si je reconnais qu'il y aurait une homogénéisation de ces différentes données tout à fait nécessaire, les 3 organismes sont d'accord pour dire que 2005 est , hors 1998, l'année la plus chaude jamais enregistrée.

ceci dit j'ai bien l'impression que 2006 sera plus froide que 2005.

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je ne suis pas trop d'accord avec l'utilisation faite de l'année 98.

Cette année est exceptionnelle suite à El Nino et ne devrait pas être prise en compte pour regarder les évolutions globales ni des périodes l'incluant.

En fait que disent les principaux organismes au sujet de ces 2 années et globalement.

Hadley : année 98 la plus chaude et 2005 la deuxième plus chaude jamais enregistrée.

NASA: année 98 et année 2005 impossibles à discerner étant données les marges d'erreur

NOAA: année 2005 très légèrement plus chaude que 1998 globalement (+0.03°C)

donc pour moi, si je reconnais qu'il y aurait une homogénéisation de ces différentes données tout à fait nécessaire, les 3 organismes sont d'accord pour dire que 2005 est , hors 1998, l'année la plus chaude jamais enregistrée.

ceci dit j'ai bien l'impression que 2006 sera plus froide que 2005.

Ne pas prendre en compte 98 à cause d'elNino aurait été justifié si l'augmentation de température n'avait concerné que la SST. Or si on reprend encore ton graphe, la température sur terre (LST, courbe) avait fait un bond en 1998 aussi ! Donc exclure du raisonnement 1998 parce que c'est anormalement chaud et parce que ça montre clairement des problèmes de consistance dans mesures entre les différents organismes, c'est faire un biais d'information.
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Les courbes paléoclimatiques les plus "généreuses" en variabilité (Esper 2003 ou Moberg 2005) font état d'une variation (à la baisse) de 0,4 à 0,6 °C au PAG. Donc en effet et au mieux, on ne reperdrait sans doute pas tout la hausse accumulée depuis 1860, d'autant que le PAG s'est étalé sur 150 ans env.

Le problème est cependant compliqué par l'évaluation de l'activité solaire actuelle par rapport à sa "normale" des derniers millénaires. Un certain nombre d'astrophysiciens (Usoskin ou Solanki par exemple) concluent que l'activité du soleil depuis le XIXe siècle est exceptionnelle dans les 7000 ou 10.000 dernières années. D'autres aboutissent à des conclusions opposées (Lean ou Wang par exemple). Tant que ce débat (assez technique) n'est pas tranché, on ne peut exclure l'hypothèse d'une baisse continue et importante de l'activité solaire, dans le cas où la période moderne serait un simple intermède.

Mais tout cela est indécidable pour le moment, et l'on est réduit à spéculer sur ces questions.

Comme tu dis il est impossible qu'en moins de 100 ans qu'on perd les 0.4°C à la hausse accumulée en environs 180 ans.

Lors des mini-glaciations les baisses de temperatures du au Soleil sont souvent d'environs de 0.2°C.

Williams

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Pour en revenir à la théorie solaire d'un futur refroidissement, voilà que l'académie des sciences russes s'y met aussi.

Abdusamatov table également sur un refroidissement imminent dès 2012 en se basant sur les cycles solaires, comme Landscheidt, mais sans jamais citer Landscheidt. default_crying.gif

http://www.mosnews.com/news/2006/08/25/globalcooling.shtml

Les russes, qui ont eu récemment des hivers rigoureux, ont l'air d'y croire. Décidément, d'autres lieux, d'autres moeurs.

Khabibullo Abdusamatov said he and his colleagues had concluded that a period of global cooling similar to one seen in the late 17th century — when canals froze in the Netherlands and people had to leave their dwellings in Greenland — could start in 2012-2015 and reach its peak in 2055-2060.

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et bien non il n'y a pas d'erreur.

Je pense que miniTAX et toi faites une erreur sur la nomenclature.

Dans le jargon anglo-saxon, Ts veut bien dire Température de surface des terres "land surface temperature" ou T2m.

En aucun cas la température des terres de 1998 ne présente un maximum que ce soit pour la NOAA ou pour NASA.

désolé mais la courbe rouge est tout à fait juste.

voici d'ailleurs un extrait de la base de données de la NOAA disponible sur son site:

NOAA

1994 0.3388

1995 0.5994

1996 0.2117

1997 0.5645

1998 0.8314

1999 0.6847

2000 0.5155

2001 0.7472

2002 0.8497

2003 0.7711

2004 0.7296

2005 0.9887

et effectivement on peut dire que 2005 "explose" .

OK, mais dans ce cas les courbes NOAA et Hadley devraient être nettement moins concordantes. Si je vais sur le site du CRU Hadley et que je prends la base de référence des terres seules CRUTEM3 (= land air temperature anomalies on a 5° by 5° grid-box basis), cela donne :

1998 0.828

1999 0.495

2000 0.354

2001 0.556

2002 0.642

2003 0.611

2004 0.586

2005 0.692

Par ailleurs, si j'utilise le logiciel de cartographie NASA GISS avec l'option Land, sans l'option Ocean, et que je compare 1998 à 2002 et 2005, cela me donne -0,02°C pour 2002/1998 et +0,06°C pour 2002/2005. Donc au mieux, les données sont équivalentes en 1998, 2002 et 2005.

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Pour en revenir à la théorie solaire d'un futur refroidissement, voilà que l'académie des sciences russes s'y met aussi.

Abdusamatov table également sur un refroidissement imminent dès 2012 en se basant sur les cycles solaires, comme Landscheidt, mais sans jamais citer Landscheidt. default_crying.gif

http://www.mosnews.com/news/2006/08/25/globalcooling.shtml

Les russes, qui ont eu récemment des hivers rigoureux, ont l'air d'y croire. Décidément, d'autres lieux, d'autres moeurs.

Pour information, le New Scientist a fait cette semaine sa couverture sur cette question d'un possible refroidissement induit par l'activité solaire (article payant malheureusement). La plupart des chercheurs cités sont cependant prudents, et il n'est évidemment pas question d'une nouvelle ère glaciaire. Sam Solanki, par exemple, estime que la baisse d'activité solaire pourrait représenter une perte de 0,2°C vers le milieu du XXIe siècle. Ce ne serait pas négligeable en si peu de temps, mais pas exceptionnel non plus. J'imagine cependant que ces chercheurs parlent de l'effet direct d'une baisse de l'irradiance - on peut imaginer qu'elle aurait aussi des effets indirects sur la circulation générale, la vapeur d'eau, etc.
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OK, mais dans ce cas les courbes NOAA et Hadley devraient être nettement moins concordantes. Si je vais sur le site du CRU Hadley et que je prends la base de référence des terres seules CRUTEM3 (= land air temperature anomalies on a 5° by 5° grid-box basis), cela donne :

1998 0.828

1999 0.495

2000 0.354

2001 0.556

2002 0.642

2003 0.611

2004 0.586

2005 0.692

Par ailleurs, si j'utilise le logiciel de cartographie NASA GISS avec l'option Land, sans l'option Ocean, et que je compare 1998 à 2002 et 2005, cela me donne -0,02°C pour 2002/1998 et +0,06°C pour 2002/2005. Donc au mieux, les données sont équivalentes en 1998, 2002 et 2005.

Très peu de thermomètres permettent des mesures à 0.01 °C près. Le plus souvent, ils sont utilisés en laboratoire dans des conditions très précises d'expérience. A fortiori, encore moins d'instruments météorologiques en sont capables, qui plus est, utilisés en plein air avec des conditions très variables d'une station sur l'autre.Quelle crédibilité accorder à des températures (ou écarts de températures) en millième de degrès ou même en dix-millième de degrès ??

Je pense malheureusement qu'il ne faut accorder de valeurs scientifiques qu'au premier chiffre après la virgule. Ou alors, effectuer un véritable calcul de l'erreur en connaissant toutes les méthodes de déterminations des températures ainsi que les erreurs propres à chaque instrument de mesure. Nous aurions alors la valeur de la température (ou d'un écart de température) avec la réelle précision. Je doute, à titre personnel, qu'elle soit inférieure à 0.1°C.

Juste pour rappel ou information :

Par exemple, si l'on calcule l'amplitude journalière (A) entre la température maximale du jour (Tmax) et la température minimale du jour (Tmin) sur un thermomètre classique étalonné, soit avec une précision de 0.1°C (çà n'est déjà pas le thermomètre lambda) on a alors :

A = Tmax - Tmin

Mais on a aussi (désolé je ne sais pas comment inscrire la lettre grecque Delta) :

Précision de A = Précision de Tmax + Précision de Tmin.

Soit si :

Tmax = 20.8°C à 0.1°C près.

Tmin = 13.2°C à 0.1°C près.

A = 7.6°C à 0.2°C près

Pioutch

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OK, mais dans ce cas les courbes NOAA et Hadley devraient être nettement moins concordantes. Si je vais sur le site du CRU Hadley et que je prends la base de référence des terres seules CRUTEM3 (= land air temperature anomalies on a 5° by 5° grid-box basis), cela donne :

1998 0.828

1999 0.495

2000 0.354

2001 0.556

2002 0.642

2003 0.611

2004 0.586

2005 0.692

oui il n'y a pas bonne concordance entre Hadley et la NOAA.

Lorsque je regarde Hadley voilà ce qu'ils indiquent:

The time series shows the combined global land and marine surface temperature record from 1850 to 2005. The year 2005 was equal second warmest on record, exceeded by 1998. This time series is being compiled jointly by the Climatic Research Unit and the UK Met. Office Hadley Centre. The record is being continually up-dated and improved (see Brohan et al., 2006). This paper includes a new and more thorough assessment of errors, recognizing that these differ on annual and decadal timescales. Increased concentrations of greenhouse gases in the atmosphere due to human activities are most likely the underlying cause of warming in the 20th century.

et lorsque je regarde ses bases de données, j'obtiens, pour le land-ocean combinés ceci:

1998 0,45

1999 0,21

2000 0,22

2001 0,34

2002 0,38

2003 0,41

2004 0,38

2005 0,38

ce qui veut dire que Hadley n'est pas cohérent avec Hadley default_crying.gif

j'ai refait l'exercice plus haut avec Hadley

les résultats diffèrent notablement entre les 2 organismes.

hadnoaadb1.jpg

pour NOAA il semble y avoir un bp moins bon couplage entre terres et océans que pour Hadley.

Voir notamment la fin et surtout le début de la période.

On retrouve, en moins prononcé évidemment, le même comportement sur les dernières années.

Sur Hadley il semble y avoir un assez net décalage temporel de 8-10 ans entre les 2 courbes.

Je vais arrêter là sur les comparaisons car ce n'est pas l'objet de ce topic que je m'en voudrais de trop dénaturer.

Pour information, le New Scientist a fait cette semaine sa couverture sur cette question d'un possible refroidissement induit par l'activité solaire (article payant malheureusement). La plupart des chercheurs cités sont cependant prudents, et il n'est évidemment pas question d'une nouvelle ère glaciaire. Sam Solanki, par exemple, estime que la baisse d'activité solaire pourrait représenter une perte de 0,2°C vers le milieu du XXIe siècle. Ce ne serait pas négligeable en si peu de temps, mais pas exceptionnel non plus. J'imagine cependant que ces chercheurs parlent de l'effet direct d'une baisse de l'irradiance - on peut imaginer qu'elle aurait aussi des effets indirects sur la circulation générale, la vapeur d'eau, etc.

il faudrait avoir le détail mais lorsqu'on donne une projection en température, à mon avis, c'est qu'on a inclu l'ensemble des rétroactions et qu'on a raisonné en termes de sensibilité climatique et au regard du passé.
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A propos des cycles solaires de 11 ans, cette récente étude de la NASA parue dans les GRL annonce plutôt un cycle 24 élevé (maximum attendu vers 2011-2012), compte-tenu de l'activité du minimum actuel considérée comme un bon prédicteur du maximum à venir. Si c'est le cas, le refroidissement devant débuter vers cette date selon certains est assez peu probable. Mais les prédictions de l'activité solaire se trompent assez souvent...

GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 33, L18101, doi:10.1029/2006GL027053, 2006

Geomagnetic activity indicates large amplitude for sunspot cycle 24

David H. Hathaway

National Space Science and Technology Center, NASA, Huntsville, Alabama, USA

Robert M. Wilson

National Space Science and Technology Center, NASA, Huntsville, Alabama, USA

Abstract - The level of geomagnetic activity near the time of solar activity minimum has been shown to be a reliable indicator for the amplitude of the following solar activity maximum. The geomagnetic activity index aa can be split into two components: one associated with solar flares, prominence eruptions, and coronal mass ejections which follows the solar activity cycle and a second component associated with recurrent high speed solar wind streams which is out of phase with the solar activity cycle. This second component often peaks before solar activity minimum and has been one of the most reliable indicators for the amplitude of the following maximum. The size of the recent maximum in this second component indicates that solar activity cycle 24 will be much higher than average – similar in size to cycles 21 and 22 with a peak smoothed sunspot number of 160 ± 25.

***

Sur le même thème, et toujours dans les GRL, Scafetta et West publient une nouvelle étude sur l'influence solaire au cours des 400 dernières années. Leur conclusion : le soleil responsable de 50% du réchauffement constaté depuis 1900 (aux antipodes, donc, de la récente "review" de Nature selon laquelle l'influence solaire est négligeable et des choix du GIEC qui attribue un score très faible au forçage solaire depuis 1750).

GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 33, L17718, doi:10.1029/2006GL027142, 2006

Phenomenological solar signature in 400 years of reconstructed Northern Hemisphere temperature record

N. Scafetta

Physics Department, Duke University, Durham, North Carolina, USA

B. J. West

Physics Department, Duke University, Durham, North Carolina, USA

Abstract- We study the solar impact on 400 years of a global surface temperature record since 1600. This period includes the pre-industrial era (roughly 1600–1800 or 1600–1900), when negligible amount of anthropogenic-added climate forcing was present and the sun realistically was the only climate force affecting climate on a secular scale, and the industrial era (roughly since 1800–1900), when anthropogenic-added climate forcing has been present in some degree. We use a recent secular Northern Hemisphere temperature reconstruction (Moberg et al., 2005), three alternative total solar irradiance (TSI) proxy reconstructions (Lean et al., 1995; Lean, 2000; Wang et al., 2005) and a scale-by-scale transfer climate sensitivity model to solar changes (Scafetta and West, 2005, 2006). The phenomenological approach we propose is an alternative to the more traditional computer-based climate model approach, and yields results proven to be almost independent on the secular TSI proxy reconstruction used. We find good correspondence between global temperature and solar induced temperature curves during the pre-industrial period such as the cooling periods occurring during the Maunder Minimum (1645–1715) and the Dalton Minimum (1795–1825). The sun might have contributed approximately 50% of the observed global warming since 1900 (Scafetta and West, 2006). We briefly discuss the global cooling that occurred from the medieval maximum (≈1000–1100 AD) to the 17th century minimum.

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Malbosc, piémont cévenol du 07 en limite du 30 (alt. 226m), le long du ruisseau de Maubert, affluent de la Ganière

Vu il y a 5 minutes sur france2 : fonte bien plus rapide que prévue de la banquise et des glaces groënlandaises, "preuves" satélitaires à l'appui et témoignages de deux "scientifiques" (chercheurs dans des centres de climatologie) français...ils pensent en déduire une évolution du climat possiblement plus brutale que prévu... quel crédit accorder à ces propos ?

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