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Nouvel age glaciaire pour 2030?


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Vu il y a 5 minutes sur france2 : fonte bien plus rapide que prévue de la banquise et des glaces groënlandaises, "preuves" satélitaires à l'appui et témoignages de deux "scientifiques" (chercheurs dans des centres de climatologie) français...ils pensent en déduire une évolution du climat possiblement plus brutale que prévu... quel crédit accorder à ces propos ?

C'est un fait puisqu'on l'observe... Sait-on si cela s'est déjà produit au Moyen-Age ou même durant les années chaudes du XVIe siècle ??? Non évidemment et c'est pourtant probable de mon avis.En tout les cas, cela montre bien pour ce qui concerne ce début de XXIeme siècle que nous sommes dans une phase climatique chaude et qu'elle perdure toujours.

Florent.

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Vu il y a 5 minutes sur france2 : fonte bien plus rapide que prévue de la banquise et des glaces groënlandaises, "preuves" satélitaires à l'appui et témoignages de deux "scientifiques" (chercheurs dans des centres de climatologie) français...ils pensent en déduire une évolution du climat possiblement plus brutale que prévu... quel crédit accorder à ces propos ?

Bof. Il n'y avait pas Eric Rignot, parmi eux ? C'est un spécialiste internationalement reconnu, et le garçon a une petite tendance alarmiste dans ses communiqués de presse. Sinon, on en a déjà beaucoup parlé ici : les mesures récentes du Groenland sont contradictoires selon les méthodes et outils de calcul des chercheurs, les côts occidentales et orientales n'évoluent pas au même rythme, certaines saisons n'ont pas connu de réchauffement notoire, ou plus faible que dans les années 1910-40... Et des "tendances" mesurées sur moins de cinq ans ne disent de toute façon pas grand chose.
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Malbosc, piémont cévenol du 07 en limite du 30 (alt. 226m), le long du ruisseau de Maubert, affluent de la Ganière

En fait, il y avait un chercheur d'un nom à tendance italienne, et une française... Quant aux images satellitaires, elles établissaient une comparaison entre 1992 et 2006 et la diminution était très flagrante sur le versant "atlantique nord" de la banquise... Cela a dû véritablement paraître "alarmiste" pour la ménagère de moins de 50 ans et dont les seules infos qu'elle reçoit à ce sujet proviennent de communiqués unilatéraux et pas toujours bien argumentés que daignent diffuser les média de grande information...

Le reportage mettait en avant un fait "inédit" (insistance du ton sur ce terme !) : l'apparition de zones non englacées au coeur même de la banquise (!)..."observez bien ces taches noires au milieu du blanc" sur l'image satellitaire (entendez l'eau de la mer) dixit le commentateur...

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Sur le même thème, et toujours dans les GRL, Scafetta et West publient une nouvelle étude sur l'influence solaire au cours des 400 dernières années. Leur conclusion : le soleil responsable de 50% du réchauffement constaté depuis 1900 (aux antipodes, donc, de la récente "review" de Nature selon laquelle l'influence solaire est négligeable et des choix du GIEC qui attribue un score très faible au forçage solaire depuis 1750).

GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 33, L17718, doi:10.1029/2006GL027142, 2006

Phenomenological solar signature in 400 years of reconstructed Northern Hemisphere temperature record

N. Scafetta

Physics Department, Duke University, Durham, North Carolina, USA

B. J. West

Physics Department, Duke University, Durham, North Carolina, USA

Abstract- We study the solar impact on 400 years of a global surface temperature record since 1600. This period includes the pre-industrial era (roughly 1600–1800 or 1600–1900), when negligible amount of anthropogenic-added climate forcing was present and the sun realistically was the only climate force affecting climate on a secular scale, and the industrial era (roughly since 1800–1900), when anthropogenic-added climate forcing has been present in some degree. We use a recent secular Northern Hemisphere temperature reconstruction (Moberg et al., 2005), three alternative total solar irradiance (TSI) proxy reconstructions (Lean et al., 1995; Lean, 2000; Wang et al., 2005) and a scale-by-scale transfer climate sensitivity model to solar changes (Scafetta and West, 2005, 2006). The phenomenological approach we propose is an alternative to the more traditional computer-based climate model approach, and yields results proven to be almost independent on the secular TSI proxy reconstruction used. We find good correspondence between global temperature and solar induced temperature curves during the pre-industrial period such as the cooling periods occurring during the Maunder Minimum (1645–1715) and the Dalton Minimum (1795–1825). The sun might have contributed approximately 50% of the observed global warming since 1900 (Scafetta and West, 2006). We briefly discuss the global cooling that occurred from the medieval maximum (≈1000–1100 AD) to the 17th century minimum.

J'ai un autre abstract sur une autre étude de Scafetta un peu antérieure à celle citée et qui considère uniquement la période postérieure à 2000.

Phenomenological solar contribution to the 1900–2000 global surface warming

N. Scafetta

Physics Department, Duke University, Durham, North Carolina, USA

B. J. West

Physics Department, Duke University, Durham, North Carolina, USA

Mathematical and Information Science Directorate, U.S. Army Research Office, Research Triangle Park, North Carolina, USA

We study the role of solar forcing on global surface temperature during four periods of the industrial era (1900–2000, 1900–1950, 1950–2000 and 1980–2000) by using a sun-climate coupling model based on four scale-dependent empirical climate sensitive parameters to solar variations. We use two alternative total solar irradiance satellite composites, ACRIM and PMOD, and a total solar irradiance proxy reconstruction. We estimate that the sun contributed as much as 45–50% of the 1900–2000 global warming, and 25–35% of the 1980–2000 global warming. These results, while confirming that anthropogenic-added climate forcing might have progressively played a dominant role in climate change during the last century, also suggest that the solar impact on climate change during the same period is significantly stronger than what some theoretical models have predicted.

Néanmoins cette étude est, on s'en doute, quelque peu critiquée.

Elle parle d'une hausse de l'activité solaire de 1900 à 1960, notamment, qui aurait provoqué 45 à 50% du réchauffement total du XXième siècle.

Cette hausse semble être, à première vue, indéniable et correspondrait à une augmentaion du flux du Soleil de 1.4W/m2.

Soit 1 pour mille.

Ramené à la sphère terrestre cela ferait 0.35W/m2.

Hors albédo, 0.245 W/m2.

Ici une question se pose, à savoir s'il convient de considérer le flux induit (cad avec ES naturel) ou pas.

Si on ne tient pas compte de ce flux induit, et si on considère une augmentation de 0.7°C de température depuis 1900 , 45 à 50% représentent 0.315°C à 0.35°C d'augmentation de température due au soleil.

Ce qui ferait une sensibilité climatique de 1.28 à 1.43°C.m2/W pour le Soleil ce qui est assez énorme.

Si on considère le flux induit cette sensibilité est diminuée de moitié environ ce qui est déjà plus supportable.

Néanmoins de nombreux problèmes se posent parmi lesquels: quid de la stabilisation de la température à partir de 1945 et jusqu'en 1975, alors que l'activité monte jusqu'en 1960?

Perso, je reste un peu perplexe quoique ne trouvant pas trop la faille pour le moment.

Les chiffres indiqués par Scafetta sont 5 fois plus importants que les estimations "habituelles".

Ils impliqueraient, s'ils étaient vérifiés, un équilibre assez serré entre aérosols et GES puisque cet ensemble serait responsable de 70% du réchauffement constaté entre 1980 et maintenant, soit 0.42*0.7=0.292°C.

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Concernant les différentes études de Scafetta, elles se basent sur d'autres études comme celles de Lean(2000) et les reconstructions notamment de Moberg.

L'étude de Lean est bien remise en question et des études plus récentes évoquent plutôt des chiffres de variation de forçage solaire bp plus faibles, 27% de la variation de Lean.

Je donnerais les références plus tard.

Pour Moberg, son choix comme unique reconstructeur me semble bien réducteur et quelque peu subjectif.

Evidemment l'association de Lean et de Moberg ne peut donner que des variations et une sensibilité importantes de l'activité solaire.

Il convient donc d'être très prudent.

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Concernant les différentes études de Scafetta, elles se basent sur d'autres études comme celles de Lean(2000) et les reconstructions notamment de Moberg.

L'étude de Lean est bien remise en question et des études plus récentes évoquent plutôt des chiffres de variation de forçage solaire bp plus faibles, 27% de la variation de Lean.

Je donnerais les références plus tard.

Pour Moberg, son choix comme unique reconstructeur me semble bien réducteur et quelque peu subjectif.

Evidemment l'association de Lean et de Moberg ne peut donner que des variations et une sensibilité importantes de l'activité solaire.

Il convient donc d'être très prudent.

Dans leur dernière étude et d'après l'abstract, Scafetta et West incluent aussi la reconstruction TSI de Wang (2005), qui revoit à la baisse Lean 2000 (réf. ci-dessous). Ils auraient pu prendre d'autres auteurs (Solanki 2005, Usoskin 2006) dont les analyses concluent à une activité plus forte.

Pour Moberg 2005, je pense qu'ils l'ont choisi parce que c'est l'étude la plus récente et, de mémoire, celle qui inclut le plus de proxies différents (elle croise les anneaux de croissance avec les données sédimentaires). Mais en effet, les conclusions seraient différentes avec une autre courbe.

Modeling the Sun's Magnetic Field and Irradiance since 1713

Y.-M. Wang, J. L. Lean, and N. R. Sheeley, Jr.

Astroph. J.

Volume 625(2005), pages 522 - 538

DOI: 10.1086/429689

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Néanmoins de nombreux problèmes se posent parmi lesquels: quid de la stabilisation de la température à partir de 1945 et jusqu'en 1975, alors que l'activité monte jusqu'en 1960?

Effectivement, la période 1945-60 reste énigmatique. D'après le World Data Center / Sunspots, le pic du XXe siècle est atteint en 1957, avec un indice 190. Or, la baisse des T s'amorce assez nettement au début des années 1940, aussi bien dans l'HS que dans l'HN et sur les Tropiques.
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Effectivement, la période 1945-60 reste énigmatique. D'après le World Data Center / Sunspots, le pic du XXe siècle est atteint en 1957, avec un indice 190. Or, la baisse des T s'amorce assez nettement au début des années 1940, aussi bien dans l'HS que dans l'HN et sur les Tropiques.

Bien vu Charles... Nous ne savons pas tout, puisque la petite baisse des températures qui sera à son maximum dans les années 1970 avait commencé avant que l'activité solaire ne décline...En tout les cas, le pic d'activité solaire de 1998 n'a pas été précédé d'un refroidissement comme son homologue en 1957 : la température continue à croître, même si elle semble stabilisée à son haut niveau depuis quelques mois, ce qui est très peu. La suite, c'est demain...

Florent.

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