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refroidissement de l'océan supérieur


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Non, c'est le contraire.

Avec des forçages aussi mal connus que le soleil, plus encore la nébulosité et certains composants chimiques, tout cela me semble être un peu du bricolage...Quand on a trois grands forçages qui évoluent dans le temps, on peut facilement jouer au vases communiquants et attribuer à l'un ce qui reviendrait peut-être à l'autre pour obtenir au final la même courbe de variation des températures au cours du dernier siècle...

Florent.

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Avec des forçages aussi mal connus que le soleil, plus encore la nébulosité et certains composants chimiques, tout cela me semble être un peu du bricolage...

Quand on a trois grands forçages qui évoluent dans le temps, on peut facilement jouer au vases communiquants et attribuer à l'un ce qui reviendrait peut-être à l'autre pour obtenir au final la même courbe de variation des températures au cours du dernier siècle...

Florent.

L'irradiance est relativement stable depuis 1950. Comment expliques-tu la hausse de la tempéture des 30 dernières années ? (+0,6°C en 30 ans) ?- Une baisse des forçages négatifs ? (baisse de la clim)

- Une hausse du forçage positifif Gaz à effet de serre ? (hausse du "chauffage GES")

- Un peu des deux ?

On peux penser que le réchauffement actuel est du à une réponse à l'augmentation de l'irradiance entre 1900 et 1950, réponse avec un délai, un temps de retard (inertie). Réponse de G. Schmidt :

" If you increase the heating and then keep it steady, you expect a delay in the response, but than an asympotoic trend to the new warmer state. Responses get smaller as time goes on. Now in the real world the temperature response is increasing through time - this is inconsistent with solar being the dominant driving "

Si l'augmentation de la température depuis 1970 était liée à l'augmentation du chauffage solaire entre 1900 et 1950, on devrait s'attendre à présent à une tendance asymptotique vers le nouvel état d'équilibre, soit une décélération au niveau de l'évolution de la température. C'est l'inverse qu'on observe. Il y a donc contradiction.

On peut aussi penser que l'augmentation du chauffage solaire entre 1900 et 1950 a entrainé une augmentation de la température puis une rétro-action positive C02 atmosphérique. Or on sait que la totalité de l'augmentation du CO2 atmosphérique est d'origine anthropique.

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L'irradiance est relativement stable depuis 1950. Comment expliques-tu la hausse de la tempéture des 30 dernières années ? (+0,6°C en 30 ans) ?

- Une baisse des forçages négatifs ? (baisse de la clim)

- Une hausse du forçage positifif Gaz à effet de serre ? (hausse du "chauffage GES")

- Un peu des deux ?

Un peu des deux... car il y a beaucoup de forçage naturel qui lorsqu'il n'ont pas contribué à un réchauffement de la planète, ont beaucoup moins pesé en forçages négatifs.- Depuis 1950, l'irradiance n'est pas stable, mais a fortement augmenté après 1985 : ton graphe le montre bien puisque les forçages solaires des années 1925-50 et 1975-2000 sont mis au même niveau relativement important. De manière étrange par contre, dans la courbe des forçages naturelles, on ne note aucune répercution de ce forçage solaire pour le dernier quart de siècle : la courbe ne décolle pas comme à la moitié du XXe siècle.

Forcings_Nat.jpg

- Depuis 1975, les grandes éruptions volcaniques ont été plus rares : on compte tout de même de Mt St Helen et le Pinatubo, mais mis à part ces deux cataclysmes, peu de choses : forçage volcanique relativement faible.

- Le forçage anthropogénique a normalement cru progressivement et j'ai du mal à comprendre qu'il soit si faible entre 1950 et 1975 pour exploser ensuite ! Quel est le changement majeur dans notre façon de produire qui a provoqué une telle différence sur l'impact dans l'atmosphère de nos activité ??

Florent.

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Depuis 1950, l'irradiance n'est pas stable

Pour moi c'est relativement stable :http://data1.gfdl.noaa.gov/CM2.X/faq/image...ttimeseries.png

Mesures satellitaires :

053%20Irradiance%20curve....gif

mais a fortement augmenté après 1985

Sources ?Cycle de 11 ans classique : max 1980, 1991, 2002 (lié en grande partie aux processus de convection du soleil)

Mais pas de tendance à une "forte" hausse depuis 1985.

Ceci dit, si tu indiques que l'irradiance augmente depuis 1985, on doit donc s'atendre à une élévation encore plus importante de la température ces prochaînes années, n'est-ce pas ? Deux chauffages (solaire + gaz à effet de serre), ça chauffe encore plus.

Possibilités pour une stabilisation ou une baisse de la température dans les années à venir :

- Une augmentation des forçages négatifs (par exemple une énorme éruption volcanique ou une injection artificielle d'aérosols à effet parasol - mais effet de courte durée)

- Une diminution rapide des émissions de GES (utile également pour éviter une agravation de l'acidification des océans)

- Une chute importante du forçage solaire (on éloigne artificiellement la Terre du soleil par exemple default_crying.gif ).

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Candide : "Euh... Et où en est-on du refroidissement de l'Océan supérieur ?" default_w00t.gif

La tendance se vérifie-t-elle ?

Ou, Messieurs, et Madame, les spécialistes, extrapolez-vous sur une tendance déjà remise en cause ? default_crying.gif

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Candide : "Euh... Et où en est-on du refroidissement de l'Océan supérieur ?" default_w00t.gif

La tendance se vérifie-t-elle ?

Ou, Messieurs, et Madame, les spécialistes, extrapolez-vous sur une tendance déjà remise en cause ? default_crying.gif

C'est une bonne question que je me pose aussi mais malheureusement on n'a pas la température de cette couche océanique en direct ou même en léger différé.

Il faut s'habituer à fonctionner au même rythme que celui de la Recherche.

On pourrait aussi se poser la question de l'évolution de la "fonte" du Groenland.

On n'a aucune nouvelle de la saison de fonte 2006 par exemple.

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Il aurait fallu une sacré quantité de poussière pour avoir un forcing anthropogénique aussi insignifiant dans les années 1950-75 vis à vis de la période qui a suivi ensuite... Ca tient mal la route à mon avis...

Florent.

Tu supposes alors que la hausse actuelle de la température est liée majoritairement à une baisse des forçages négatifs et plutôt qu'à une augmentation des forçage positif GES ?Tu penses donc que la hausse de la température en réponse au forçage GES aurait dû être plus importante s'il n'y avait pas eu d'importants forçages négatifs en compensation ?
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Pour moi c'est relativement stable :

http://data1.gfdl.noaa.gov/CM2.X/faq/image...ttimeseries.png

Mesures satellitaires :

Sources ?

Cycle de 11 ans classique : max 1980, 1991, 2002 (lié en grande partie aux processus de convection du soleil)

Mais pas de tendance à une "forte" hausse depuis 1985.

Ceci dit, si tu indiques que l'irradiance augmente depuis 1985, on doit donc s'atendre à une élévation encore plus importante de la température ces prochaînes années, n'est-ce pas ? Deux chauffages (solaire + gaz à effet de serre), ça chauffe encore plus.

Possibilités pour une stabilisation ou une baisse de la température dans les années à venir :

- Une augmentation des forçages négatifs (par exemple une énorme éruption volcanique ou une injection artificielle d'aérosols à effet de parasol - mais effet de courte durée)

- Une diminution rapide des émissions de GES (utile également pour éviter une agravation de l'acidification des océans)

- Une chute importante du forçage solaire (on éloigne artificiellement la Terre du soleil par exemple default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ).

Mesurer l'irradiance (constante solaire) ou compter le nombre de tâches solaire est à mon sens notablement insuffisant pour rendre compte de l'impact réel du soleil au sol sur notre planète...Car se faisant, on oublie un acteur majeur qui sont les champs magnétiques. Par d'autres méthodes de prélévement, on peut voir que le forçage solaire n'est pas aussi invariant qu'on pourrait le croire.

Solar_Activity_Proxies.png

Cette figure montre avec deux séries de données différentes l'activité solaire durant le dernier siècle. En rouge est montré le nombre de taches solaires (Rg) reconstruit à partir observations historiques par Hoyt et Schatten (1998a, 1998b) [1]. En bleu est montré la concentration beryllium-10 (104 atomes (par gramme de glace)) mesurée dans un noyau de glace prélevé pour chaque année de la carotte provenant de Dye-3, Groenland (Beer et autres. 1994). Les deux séries sont liées à l'activité magnétique solaire.

Les tâches solaires sont des régions plus foncées et plus fraîches du soleil et sont associées à l'extérieur de celui-ci à un flux magnétique élevé. Des nombres plus élevés de tâches solaires indiquent un soleil plus actif avec des champs magnétiques plus forts et plus compliqués. Le changement dominant des taches solaires reflète le quasi undécennal cycle magnétique solaire. La période tranquille observée de 1645 à 1710 est connue comme minimum de Maunder et est associée à une abondance d'année proches de zéro tâche solaire.

Le beryllium-10 est un isotope cosmogenique créé dans l'atmosphère par des rayonnements galactiques. Puisque le flux de tels rayonnements est affecté par l'intensité du champ magnétique interplanétaire porté par le vent solaire, le taux auquel Beryllium-10 est créé reflète des changements d'activité solaire. Un soleil plus actif a comme conséquence les concentrations inférieures en béryllium (balance inversée sur l'échelle du graphique). Comme le temps de séjour dans l'atmosphérique du béryllium ne dépasse pas quelques années, il est également possible pour comprendre le cycle magnétique du soleil dans les concentrations en béryllium.

Les mesures de béryllium, de ce type, sont la meilleure évidence que le cycle magnétique solaire n'a pas cessé même pendant la période sans des taches solaires évidentes. Les courbes foncées sont des moyennes de 30 ans des données.

Au niveau du soleil, on constate que les niveaux n'ont jamais été aussi élevés depuis le dernier quart du XXe siècle.

Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Image:Solar_A...png#filehistory

Florent.

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

C'est une bonne question que je me pose aussi mais malheureusement on n'a pas la température de cette couche océanique en direct ou même en léger différé.

Il faut s'habituer à fonctionner au même rythme que celui de la Recherche.

On pourrait aussi se poser la question de l'évolution de la "fonte" du Groenland.

On n'a aucune nouvelle de la saison de fonte 2006 par exemple.

Merci pour ta réponse Météor default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Candide : "Euh... Et où en est-on du refroidissement de l'Océan supérieur ?" default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

La tendance se vérifie-t-elle ?

Ou, Messieurs, et Madame, les spécialistes, extrapolez-vous sur une tendance déjà remise en cause ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

euh ! toujours dans le sujet ! Mes derniers liens tansmis sont sur ce post /index.php?s=&showtopic=16198&view=findpost&p=350652'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=350652

Félicitations pour l'heureux événement

Voici un ajout car il ne m'est pas possible d'écrire sur les forums. C'était juste pour préciser, suite à un message de lc30 du mois d'août à propos du cycle de Suess de 179 ans qu'il rapprochait de 6x30 ou 3x60 :

30 est le chiffre qui se rapproche de Saturne (cycle de 60 ans environ épycicle de 29,5) et je vous ai déjà donné un lien qui montre l'influence des rayons de Saturne et du Soleil par le cliché du satellite Chandra.

180 = 10x18. 18 est le chiffre attribué par les astronomes au Saros. Il était très utilisé dans la plus haute Antiquité. Il se rapporte à un cycle de Lune. C'est aujourd'hui Fred Espenas qui est chargé à la NASA de calculer ce rythme. Il en existe des listes entières sur internet.

Vous oubliez de préciser que la Lune s'éloigne progressivement de son satellite la Terre. Selon sa position par rapport à la Terre elle peut avoir une influence sur le taux de rayonnement et d'IR reçu sur la Terre. A mon avis il faudrait également en tenir compte surtout sur des pèriodes aussi longues que des millions d'années....la nuance apportée par cet élément est d'autant plus importante que vous comprenez mieux maintenant que David3 a inséré un lien qui montre comment les rayons arrivent sur les planètes et comment les courbes dévient les trajectoires...

Mais tout reste à prouver et calculer

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Mesurer l'irradiance (constante solaire) ou compter le nombre de tâches solaire est à mon sens notablement insuffisant pour rendre compte de l'impact réel du soleil au sol sur notre planète...

Car se faisant, on oublie un acteur majeur qui sont les champs magnétiques. Par d'autres méthodes de prélévement, on peut voir que le forçage solaire n'est pas aussi invariant qu'on pourrait le croire.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/6...ity_Proxies.png

Cette figure montre avec deux séries de données différentes l'activité solaire durant le dernier siècle. En rouge est montré le nombre de taches solaires (Rg) reconstruit à partir observations historiques par Hoyt et Schatten (1998a, 1998b) [1]. En bleu est montré la concentration beryllium-10 (104 atomes (par gramme de glace)) mesurée dans un noyau de glace prélevé pour chaque année de la carotte provenant de Dye-3, Groenland (Beer et autres. 1994). Les deux séries sont liées à l'activité magnétique solaire.

Les tâches solaires sont des régions plus foncées et plus fraîches du soleil et sont associées à l'extérieur de celui-ci à un flux magnétique élevé. Des nombres plus élevés de tâches solaires indiquent un soleil plus actif avec des champs magnétiques plus forts et plus compliqués. Le changement dominant des taches solaires reflète le quasi undécennal cycle magnétique solaire. La période tranquille observée de 1645 à 1710 est connue comme minimum de Maunder et est associée à une abondance d'année proches de zéro tâche solaire.

Le beryllium-10 est un isotope cosmogenique créé dans l'atmosphère par des rayonnements galactiques. Puisque le flux de tels rayonnements est affecté par l'intensité du champ magnétique interplanétaire porté par le vent solaire, le taux auquel Beryllium-10 est créé reflète des changements d'activité solaire. Un soleil plus actif a comme conséquence les concentrations inférieures en béryllium (balance inversée sur l'échelle du graphique). Comme le temps de séjour dans l'atmosphérique du béryllium ne dépasse pas quelques années, il est également possible pour comprendre le cycle magnétique du soleil dans les concentrations en béryllium.

Les mesures de béryllium, de ce type, sont la meilleure évidence que le cycle magnétique solaire n'a pas cessé même pendant la période sans des taches solaires évidentes. Les courbes foncées sont des moyennes de 30 ans des données.

Au niveau du soleil, on constate que les niveaux n'ont jamais été aussi élevés depuis le dernier quart du XXe siècle.

Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Image:Solar_A...png#filehistory

Florent.

Euh, tu crois que l'on utilise aujourd'hui des proxies pour l'évolution récente de l'irradiance alors que l'on peut faire des mesures directes par satellite ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

"Par d'autres méthodes de prélévement, on peut voir que le forçage solaire n'est pas aussi invariant qu'on pourrait le croire." Oui, mais depuis 1950, l'irradiance est relativement stable. Plus les données sont récentes et plus elles sont précises. default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Question : comment expliques-tu l'augmentation récente de la température depuis 30 ans (+0,6°C) alors que l'irradiance est relativement stable sur la même période ?

NB - "Over even longer time scales (hundreds of years) there are a number of paleo-records that correlate with records of cosmogenic isotopes (particularly 10Be and 14C), however, these records are somewhat modulated by climate processes themselves (the carbon cycle in the case of 14C, aerosol deposition and transport processes for 10Be) and so don't offer an absolutely clean attribution. Nonetheless, by comparing with both isotopes and trying to correct for climate (and geomagnetic) effects, some coherent signals have been seen..."

http://www.realclimate.org/index.php/archi...-solar-forcing/

mangini.jpg

Intéressant mais à interprèter à la lumière des remarques de G. Schmidt.

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Euh, tu crois que l'on utilise aujourd'hui des proxies pour l'évolution récente de l'irradiance alors que l'on peut faire des mesures directes par satellite ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Question : comment expliques-tu l'augmentation récente de la température depuis 30 ans (+0,6°C) alors que l'irradiance est relativement stable sur la même période ?

Les mesures ne sont faites que depuis 1978 ! Effectivement c'est stable depuis lors, mais à un niveau qui n'a jamais été aussi haut d'après ce que l'on tire des proxies pour les périodes précédentes non mesurées par satellite.Florent.
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Difficile de mesurer l'impact de quelque chose qui varie peu... D'après certaines études (notamment celle de Williams sur le barycentre du système solaire), l'activité solaire devrait décliner rapidement après 2010 : nous devrions en savoir plus à ce moment là. Le refroidissement de l'océan noté par endroit en est peut-être les prémices.

Florent.

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Question : comment expliques-tu l'augmentation récente de la température depuis 30 ans (+0,6°C) alors que l'irradiance est relativement stable sur la même période ?

Je rappelle que c'est depuis un siècle que la température a crû de 0,6°C. Quelle source dit que c'est depuis 30 ans seulement ??

Quoi qu'il en soit, les années 1970 ont été plus fraiches que les décennies 1930-50. Un réchauffement notable a logiquement été enregistré depuis cette période.

Florent.

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Je rappelle que c'est depuis un siècle que la température a crû de 0,6°C. Quelle source dit que c'est depuis 30 ans seulement ??

Quoi qu'il en soit, les années 1970 ont été plus fraiches que les décennies 1930-50. Un réchauffement notable a logiquement été enregistré depuis cette période.

Florent.

La hausse est de 0,8°C depuis un siècle, dont 0,8°C depuis 30 ans.
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Les mesures ne sont faites que depuis 1978 ! Effectivement c'est stable depuis lors, mais à un niveau qui n'a jamais été aussi haut d'après ce que l'on tire des proxies pour les périodes précédentes non mesurées par satellite.

Florent.

Merci de confirmer que l'irradiance est stable depuis 1978 default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Comment expliques-tu la hausse observée de la température depuis 1978 si le "chauffage solaire" est relativement stable ? Augmentation du "chauffage Gaz à effet de serre" ? Baisse des forçages négatifs ? Un peu des deux ?

NB - Cela fait 4,5 milliards d'années que l'irradiance augmente...

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La hausse est de 0,8°C depuis un siècle, dont 0,8°C depuis 30 ans.

A 0,2°C près cela ne change pas grand chose étant donné toutes les sources possibles de perturbations des mesures. Et dire "0,8°C depuis un siècle, dont 0,8°C depuis 30 ans" est totalement réducteur, car dans les premiers 70 ans, la température est loin d'être resté à 0 sur le compteur du réchauffement. On a déjà connu un réchauffement d'au moins 0,5°C entre 1900 et 1950.Florent.
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On a déjà connu un réchauffement d'au moins 0,5°C entre 1900 et 1950.

Florent.

Très vraissemblablement lié en grande partie à l'augmentation de l'irradiance sur la période 1900-1950 (et un peu au forçage GES) default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">Questions :

1 - Comment expliquer l'augmentation de la température depuis 30 ans (+0,6°C) sachant que l'irradiance est relativement stable sur cette période ?

2 - Admettons que la tendance soit à la baisse au niveau de l'irradiance solaire dans les 30 années à venir (on se base sur quoi de solide pour faire de telles prévisions ?). Cette baisse du forçage solaire sera-t-elle suffisante pour compenser la hausse du forçage gaz à effet de serre (voir scenario d'émissions des GES) ?

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Merci de confirmer que l'irradiance est stable depuis 1978 default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Comment expliques-tu la hausse observée de la température depuis 1978 si le "chauffage solaire" est relativement stable ? Augmentation du "chauffage Gaz à effet de serre" ? Baisse des forçages négatifs ? Un peu des deux ?

NB - Cela 4,5 milliards d'années que l'irradiance augmente...

Un ensemble des deux très probablement... Cela ne change rien au problème : les dimensions respectives des forçages peuvent être toujours mal évaluées une fois que l'on a dit ça.Le chauffage solaire est stable, mais à quel niveau de forçage intervient-il réellement ? Le chauffage des gaz à effet de serre augmente, mais quel est l'impact rétroactif réel des poussières ??? Certains auteurs ont travaillé sur l'assombrissement de la planète depuis 30 ans.

On le voit autant de chose qui conduisent à dire que les poids respectifs de ces deux grands acteurs du réchauffement est loin d'être une évidence.

Florent.

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On le voit autant de chose qui conduisent à dire que les poids respectifs de ces deux grands acteurs du réchauffement est loin d'être une évidence.

Florent.

Les données des 30 dernières années permettent d'y voir plus clair. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">G. Schmidt (GISS-NASA) : " Our best estimates of solar are that it is about 10 to 15% the magnitude of the greenhouse gas forcing over the 20th Century. Even if that is wrong by a factor of 2 (which is conceivable), it's still less than half of the GHG changes. And of course, when you look at the last 50 years, there are no trends in solar forcing at all. Maybe it's best not to mention that

. "

Nos meilleures estimations sont que le forçage solaire représente 10 à 15% du forçage Gaz à effet de serre pour tout le XXième siècle. Même si nous faisons une erreur d'un facteur 2 (ce qui est concevable), c'est encore moins que la moitié des gaz à effet de serre. Et bien sûr, si l'on regarde les 50 dernières années, il n'y a pas du tout de tendance au niveau forçage solaire. Il vaut sans doute mieux ne pas mentionner cela

[humour default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> ]

A propos des scenarios d'évolution de la température dans les décennies à venir :

...Readers need to be aware of at least two basic things. First off, an idealised 'black body' (which gives of radiation in a very uniform and predictable way as a function of temperature - encapsulated in the Stefan-Boltzmann equation) has a basic sensitivity (at Earth's radiating temperature) of about 0.27 °C/(W/m2). That is, a change in radiative forcing of about 4 W/m2 would give around 1°C warming. The second thing to know is that the Earth is not a black body! On the real planet, there are multitudes of feedbacks that affect other greenhouse components (ice alebdo, water vapour, c louds etc.) and so the true issue for climate sensitivity is what these feedbacks amount to.

[Commentaire : c'est la base, c'est fondamental]

So here's the first trick. Ignore all the feedbacks - then you will obviously get to a number that is close to the 'black body' calculation. Duh! Any calculation that lumps together water vapour and CO2 is effectively doing this (and if anyone is any doubt about whether water vapour is forcing or a feedback, I'd refer them to this older post).

As we explain in our glossary item, climatologists use the concept of radiative forcing and climate sensitivity because it provides a very robust predictive tool for knowing what model results will be, given a change of forcing. The climate sensitivity is an output of complex models (it is not decided ahead of time) and it doesn't help as much with the details of the response (i.e. regional patterns or changes in variance), but it's still quite useful for many broad brush responses. Empirically, we know that for a particular model, once you know its climate sensitivity you can easily predict how much it will warm or cool if you change one of the forcings (like CO2 or solar). We also know that the best definition of the forcing is the change in flux at the tropopause, and that the most predictable diagnostic is the global mean surface temperature anomaly. Thus it is natural to look at the real world and see whether there is evidence that it behaves in the same way (and it appears to, since model hindcasts of past changes match observations very well).

So for our next trick, try dividing energy fluxes at the surface by temperature changes at the surface. As is obvious, this isn't the same as the definition of climate sensitivity - it is in fact the same as the black body (no feedback case) discussed above - and so, again it's no surprise when the numbers come up as similar to the black body case.

But we are still not done! The next thing to conviently forget is that climate sensitivity is an equilibrium concept

[Commentaire : Importance du facteur temps, inertie du sytème etc.]. It tells you the temperature that you get to eventually. In a transient situation (such as we have at present), there is a lag related to the slow warm up of the oceans, which implies that the temperature takes a number of decades to catch up with the forcings. This lag is associated with the planetary energy imbalance and the rise in ocean heat content. If you don't take that into account it will always make the observed 'sensitivity' smaller than it should be. Therefore if you take the observed warming (0.6°C) and divide by the estimated total forcings (~1.6 +/- 1W/m2) you get a number that is roughly half the one expected. You can even go one better - if you ignore the fact that there are negative forcings in the system as well (cheifly aerosols and land use changes), the forcing from all the warming effects is larger still (~2.6 W/m2), and so the implied sensitivity even smaller! Of course, you could take the imbalance (~0.33 +/- 0.23 W/m2

in a recent paper) into account and use the total net forcing, but that would give you something that includes 3°C for 2xCO2 in the error bars, and that wouldn't be useful, would it? [ default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ]

And finally, you can completely contradict all your prior working by implying that all the warming is due to solar forcing. Why is this contradictory? Because all of the above tricks work for solar forcings as well as greenhouse gas forcings. Either there are important feedbacks or there aren't. You can't have them for solar and not for greenhouse gases. Our best estimates of solar are that it is about 10 to 15% the magnitude of the greenhouse gas forcing over the 20th Century

. Even if that is wrong by a factor of 2 (which is conceivable), it's still less than half of the GHG changes. And of course, when you look at the last 50 years, there are no trends in solar forcing at all. Maybe it's best not to mention that

. [ Commentaire : Oui, il vaut mieux ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ]

http://www.realclimate.org/index.php/archi...cuckoo-science/

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D'après certaines études (notamment celle de Williams sur le barycentre du système solaire), l'activité solaire devrait décliner rapidement après 2010 : nous devrions en savoir plus à ce moment là. Le refroidissement de l'océan noté par endroit en est peut-être les prémices.

Florent.

Mesures satellitaires :053%20Irradiance%20curve....gif

Max 1980, 1991, 2002, 2013...

Mini 1986, 1997, 2008, 2019...

ça on peut le prévoir, du moins je pense (ça change rien à la tendance, ces cycles d'environ 11 ans se répètent).

Il y a fort à parier que les cycles de 11 ans vont se poursuivre.

- Pour ce qui est de la tendance au niveau de l'irradiance pour les 30, 50 ou 100 ans à venir, cela relève de la spéculation pure en l'état actuel des connaissances.

- On connait les paramètres orbitaux de la Terre, pas de glaciation en vue avant 45 000 ou 60 000 ans.

Cette irradiance peut :

- soit monter (combien ? )

- soit diminuer (combien ?)

- soit rester stable (poursuite de la tendance depuis 50 ans)

Pour le forçage gaz à effet de serre, il y a fort à parier qu'il augmente, sauf méga-Kyoto immédiat.

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Mesures satellitaires :

Max 1980, 1991, 2002, 2013...

Mini 1986, 1997, 2008, 2019...

ça on peut le prévoir, du moins je pense (ça change rien à la tendance, ces cycles d'environ 11 ans se répètent).

Il y a fort à parier que les cycles de 11 ans vont se poursuivre.

Faux : rien que dans les 200 dernières années, les cycles solaires ont varié en durée entre 8 et 17 ans !
- Pour ce qui est de la tendance au niveau de l'irradiance pour les 30, 50 ou 100 ans à venir, cela relève de la spéculation pure en l'état actuel des connaissances.

Plus pour longtemps : comme l'ont bien montré Williams et Torrent, les connaissances se font jour sur le sujet...

- On connait les paramètres orbitaux de la Terre, pas de glaciation en vue avant 45 000 ou 60 000 ans.

Cette irradiance peut :

- soit monter (combien ? )

- soit diminuer (combien ?)

- soit rester stable (poursuite de la tendance depuis 50 ans)

Pour le forçage gaz à effet de serre, il y a fort à parier qu'il augmente, sauf méga-Kyoto immédiat.

L'irradation ne peut pas tellement monter plus : on a jamais observé plus au cours du siècle dernier. Par contre, elle peut diminuer de 0,5% au moins, ce qui la raménerait vers 1362 W/m2 en cas forte baisse de l'activité solaire comparable au minimum de Maunder.Florent.
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Plus pour longtemps : comme l'ont bien montré Williams et Torrent, les connaissances se font jour sur le sujet...

Rien de montré, même en y croyant au maximum default_flowers.gif
L'irradation ne peut pas tellement monter plus : on a jamais observé plus au cours du siècle dernier

Je ne comprend pas la logique de cette phrase.
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Rien de montré, même en y croyant au maximum default_flowers.gif

Je ne comprend pas la logique de cette phrase.

Je te renvoie aux recherches australiennes dans un autre sujet.../index.php?s=&showtopic=17446&view=findpost&p=350022'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=350022

La phrase veut dire que ce serait sans précédent depuis que l'on observe l'irradiation solaire avec précision. Même si tu es sceptique, une nouvelle hausse ne semble pas devoir être la tendance de toute manière.

Florent.

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