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Faut-il respirer moins ?


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J'ai trouvé une nouvelle source inquiétante de CO2 : la respiration humaine. On sait que nos poumons absorbent l'oxygène de l'air et rejettent le dioxyde de carbone (la concentration en CO2 de l'air pulmonaire est de 5%).

Si l'on en croit ce texte, une étude a montré qu'un homme rejette en moyenne 440 litres par jour (environ 900 g) de CO2, soit environ 350 kg chaque année par voie respiratoire. Cela signifie que la seule respiration de 6 milliards d'hommes produirait chaque année 2 100 milliards de kg CO2, soit 2,1 Gt. Et nous serions à 3,5 Gt en 2050.

Il faut bien sûr ajouter à cela la respiration des animaux domestiques et d'élevage, dont le nombre a augmenté en proportion de celui des humains. Et compter le fait que nous produisons également de la vapeur d'eau, principal gaz à effet de serre.

En comparaison, qui connaît la production industrielle de CO2 ?

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En comparaison, qui connaît la production industrielle de CO2 ?

Je n'ai pas le temps de chercher là tout de suite, mais bon ton message me fait terriblement penser aux pets de vaches qui font des trous dans la couche d'ozone.

Se poser la question de savoir s'il faut respirer moins (même si j'imagine bien qu'elle est là pour le débat) ou s'il faudrait réduire le nombre de vaches pour limiter le trou dans la couche d'ozone, je trouve ça vraiment ridicule. Et bien souvent, les milieux qui proposent cela sont ceux qui ne veulent pas s'appliquer d'autres contraintes pour réduire les émissions artificielles superflues.

Que tous les pays appliquent déjà le protocole de Kyoto et après on pourra se reposer la question. Mais vu que déjà les plus gros pollueurs de la planètre ne le font pas, je pense que c'est pas demain qu'on devra se demander s'il faut changer notre manière de respirer ou si on doit virer les vaches de nos champs default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Oui ca doit être ça la solution. Arêtons de respirer comme ça on pourra encore plus rejeter du CO2 dans d'autres domaines plus industriels. C'est la solution d'avenir. Je pense qu'il faudrait aussi tuer tous les animaux car ils ont la mauvaise idée eux aussi de respirer et de nous pomper notre O2.

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Posté(e)
St Georges sur Loire (49), 15 km à l'ouest d'Angers.

Je trouve çà vraiment ridicule, ya pas que nous qui pompons du CO2. Tous les moyens sont bons pour accuser l'homme de polluer la planète! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bon c'est vrai qu'ils sont les principaux responsables mais faut pas abuser non plus! default_w00t.gif

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Posté(e)
Merry la vallée 280m d'alt.

Moi je trouve cette étude intérressante car elle permet de comparer les rejets de CO2!

D'apres les chiffres la population francaise rejette 4 fois moins de CO2 que les industries francaises... C'est pas énorme la différence....

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

default_w00t.gif Et avons nous une estimation du rejet annuel de CO2 par un dinosaure de grande taille?!

Non, parce que cela pourrait paut être expliquer plein de changements climatiques passés voire leur extinction... :!:

C'est décidé, demain j'arrête... De respirer default_whistling.gif

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Moi je trouve cette étude intérressante car elle permet de comparer les rejets de CO2!

D'apres les chiffres la population francaise rejette 4 fois moins de CO2 que les industries francaises... C'est pas énorme la différence....

C'est en effet cela que je voulais comparer. J'avoue que la somme annuelle de 2,1 Gt pour la seule respiration humaine me paraît énorme, mais je ne connais pas les chiffres exacts avancés pour les émissions industrielles. J'ai vaguement en mémoire des ordres de grandeur inférieur à 10 Gt, mais je peux me tromper (et je n'ai réussi à trouver que des évaluations en % ou ppm).

*

Sinon, la question farfelue n'était pas à prendre au premier degré. De toute façon, avant de respirer moins, on pourrait taxer les principaux émetteurs, ceux qui respirent trop : les sportifs. default_whistling.gif (Enfin, sauf l'équipe de France de foot, dont la conscience environnementale la pousse à jouer en marchant :!: )

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Je crois que effectivement, on inverse la question. Le problème n'est pas le CO2 qu'on rejète, mais celui rejeté par les gros pollueurs industriels.

La présence naturelle de CO2 est tout à fait normale et c'est même vital, sans quoi la température moyenne de la Terre serait très très basse et ferait disparaitre la vie. Mais c'est sûr qu'en balançant toute cette s***perie dans l'air, les industriels aggravement dangereusement le phénomène.

C'est donc eux qu'il faut pointer du doigt et non nous les humains ou les animaux, ni même les pets, d'où qu'ils sortent... default_whistling.gif

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Je crois que effectivement, on inverse la question. Le problème n'est pas le CO2 qu'on rejète, mais celui rejeté par les gros pollueurs industriels.

La présence naturelle de CO2 est tout à fait normale et c'est même vital, sans quoi la température moyenne de la Terre serait très très basse et ferait disparaitre la vie. Mais c'est sûr qu'en balançant toute cette s***perie dans l'air, les industriels aggravement dangereusement le phénomène.

C'est donc eux qu'il faut pointer du doigt et non nous les humains ou les animaux, ni même les pets, d'où qu'ils sortent... default_whistling.gif

La problème n'est pas d'inverser la question, mais de partir sur des faits pour ne pas parler dans le vide. Au-delà de la respiration (dont il faut contrôler le chiffre, je n'ai qu'une source, et qu'il faut comparer aux émissions industrielles, je n'ai pas encore trouvé de données en Gt annuelles), ce post suggère de prendre en compte plus généralement l'effet de masse lié à la démographie mondiale. Je rappelle les chiffres (en milliers hab.) :

1750 694 000

1900 1 550 000

1950 2 519 470

1960 3 023 812

1970 3 696 588

1980 4 442 295

1990 5 279 519

2000 6 085 572

2005 6 464 750

Sur la période de référence du GIEC 1750-2005, la population a donc été multipiée par un facteur 10. Or l'humain, outre qu'il respire, produit et consomme de toute façon de l'énergie. (Je vous laisse imaginer l'état de la planète si chaque famille se chauffait encore au feu de bois et possédait son parc particulier d'animaux méthanogènes).

Se dire : le changement climatique (ou supposé tel), c'est la faute aux industriels et surtout aux industriels américains est une simplification abusive. Il est évident que le mode de vie hyperconsumériste des Etats-Unis n'est pas exportable à la planète sans graves dommages environnementaux. Il est non moins évident que très peu de gens ont désormais envie de vivre de la même manière que le paysan africain parfois montré en exemple (côté climatique, car côté sanitaire on le plaint plutôt).

Bref, dans le cadre des mesures d'atténuation de l'effet de serre, je ne vois pas pourquoi l'humain ne commence pas par le commencement, en prenant conscience que sa croissance démographique est la base du problème. Plus précisément, on pourrait chiffrer les émissions annuelles des hommes même s'ils adoptaient un mode de vie moins consumériste / productiviste : tant que leur nombre augmente, je pense que les GES augmenteront. Sans parler, d'un point de vue radiatif, des effets énergétiques de surface dus à la simple accumulation d'hommes dans les villes.

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Charles, pour redevenir, un peu plus serieux, j'attends avec impatience les solutions que tu preconises.

Pour qu'il y ait une "solution", il faut d'abord qu'il y ait un problème. Comme je ne considère toujours pas les GES comme le principal vecteur du changement climatique, comme je pense qu'un doublement CO2 induirait une hausse raisonnable des Tm, et comme j'estime que les jours des énergies fossiles (au moins pétrole-gaz) sont de toute façon comptés, tu comprendras qu'à temps limité, je n'éprouve pas vraiment le besoin de consacrer mes neurones à des solutions pour un non-problème. Limiter la pollution ou protéger les espèces me paraissent des questions plus concrètes et réelles, pour rester dans le domaine environnemental.

D'un point de vue purement méthodologique, je propose par ailleurs que l'on creuse le point avancé en sujet de ce post, avant d'en venir à des généralités sur ce qu'il faut ou ne faut pas faire.

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J'ai trouvé une nouvelle source inquiétante de CO2 : la respiration humaine. On sait que nos poumons absorbent l'oxygène de l'air et rejettent le dioxyde de carbone (la concentration en CO2 de l'air pulmonaire est de 5%).

Si l'on en croit ce texte, une étude a montré qu'un homme rejette en moyenne 440 litres par jour (environ 900 g) de CO2, soit environ 350 kg chaque année par voie respiratoire. Cela signifie que la seule respiration de 6 milliards d'hommes produirait chaque année 2 100 milliards de kg CO2, soit 2,1 Gt. Et nous serions à 3,5 Gt en 2050.

Il faut bien sûr ajouter à cela la respiration des animaux domestiques et d'élevage, dont le nombre a augmenté en proportion de celui des humains. Et compter le fait que nous produisons également de la vapeur d'eau, principal gaz à effet de serre.

En comparaison, qui connaît la production industrielle de CO2 ?

la respiration humaine, ou plutôt son corrolaire qui est l'exhalaison de CO2, n'a aucune importance dans l'ES.

Je m'explique.

Que nous mangions des végétaux ou des animaux (qui eux-mêmes mangent des végétaux) il s'agit avant tout de matière organique carbonée dont le carbone lui-même est extrait de l'atmosphère.

Donc ca tourne en rond et nul besoin de se suicider pour cela.

Par contre, il faut des engrais, des transports,...qui eux dégagent du CO2, dans leur fabrication ou utilisation.

Un autre point plus embêtant et assez bien connu est la production de CH4.

Pas seulement quand on mange du cassoulet, mais aussi par fermentation dans la panse des ruminants ou dans les rizières.

Concernant le chiffre de 2.1 Gt de CO2 il vaut mieux l'exprimer en équivalent C.

Ce qui donne un chiffre de 0.57 GtC à comparer avec les 8 GtC réellement émis en surplus dans l'atmosphère par combustion des carburants fossiles et changement d'utilisation des sols.

Mais je le rappelle ces 0.57GtC tournent en rond.

Je sens que certains respirent déjà mieux.

Ouf!

concernant la part de l'industrie

ci-joint issu du site de JM Jancovici la répartition du CO2 émis:

co2rpartition9ht.jpg

ce qui fait donc environ 1.75 GtC émis par l'industrie.

concernant le chiffre de CO2 de la respiration humaine on peut procéder de cette façon:

il faut 2000 kcal en moyenne par jour et par habitant pour assurer le métabolisme basal et les tâches courantes.

Si l'on suppose que l'énergie est apportée sous forme de glucides et que le rendement est voisin de 1, il faut environ 0.440 kg de glucide par jour (2 paquets de pâtes de 250 g)

Dans ces 0.440 kg de glucide il y a 0.180 kg de C.

C'est donc 0.180 kg qui est la masse de C exhalée par un homme, soit 0.645 kg de CO2.

Pour tenir compte que tout le monde ne mange pas, hélas, à sa faim et que les enfants et les plus anciens mangent également moins, et qu'une partie de l'énergie est apportée par les protéines,il est raisonnable de considérer 0.100 kgC/habitant.

On arrive à un chiffre voisin du chiffre plus haut pour la planète.

Mais pour insister à partir de cette démonstration, les glucides (dans nos pâtes) proviennent du blé qui lui-même a utilisé le CO2 atmosphérique pour fabriquer ses précieuses graines.

Et donc quand vous mangez des pâtes, vous mangez du CO2! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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la respiration humaine, ou plutôt son corrolaire qui est l'exhalaison de CO2, n'a aucune importance dans l'ES.

Je m'explique.

Que nous mangions des végétaux ou des animaux (qui eux-mêmes mangent des végétaux) il s'agit avant tout de matière organique carbonée dont le carbone lui-même est extrait de l'atmosphère.

Donc ca tourne en rond et nul besoin de se suicider pour cela.

Donc, les végétaux cultivés par l'homme pour se nourrir et nourrir son bétail sont des puits de carbone, ce dernier se trouve rejeté dans l'atmosphère par voie respiratoire après consommation, puis réutilisé par les végétaux... et cela dans un cycle sans fin.

En allant au bout de choses, on peut aussi considérer que les surfaces cultivées prennent la place de surfaces non cultivées qui auraient elles aussi été des puits de carbone. Donc qu'à défaut d'ajouter 0,57 GtC au bilan carbone, l'humanité respirante empêche de les y soustraire (un peu comme la déforestation n'ajoute rien hors combustion de biomasse, mais retire au bilan C par défaut de séquestration des surfaces détruites).

Cela dit, sans passer par l'exemple tiré par les alvéoles de la respiration humaine, je reste persuadé que le facteur purement démographique est sous-estimé dans la plupart des discussions sur l'ES. Je vois bien comment, à nombre égal, une humanité pourrait produire moins de GES qu'elle ne le fait. Mais je ne parviens pas à imaginer qu'en l'état actuel de ses moyens, elle puisse vraiment empêcher la hausse, même moindre.

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J'avais bien compris l'objectif de ton sujet, merci à ma question d'avoir devoiler la partie cachee de l'iceberg.

Cette partie n'est pas cachée dans mes propos, ce qui diminue un peu le mérite de ta question. J'ai toujours mis au défi les plus "alarmistes" de citer des catastrophes climatiques réelles survenues depuis 150 ans de réchauffement et 250 ans de révolution industrielle. En général, on cite des projections de modèles. Ou encore des phénomènes n'ayant rien de spécialement catastrophiques ou ne pouvant pas être rattachés spécifiquement à la hausse des GES anthropiques.
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La taxation pour le droit à respirer arrive. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Les études démarrent afin de calculer la taxe au plus juste et la répartir le plus équitablement possible. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

La taxation pour le droit à respirer arrive. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Les études démarrent afin de calculer la taxe au plus juste et la répartir le plus équitablement possible. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Les sportifs vont donc racler sur l'impot sur les grosses expirations.
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En allant au bout de choses, on peut aussi considérer que les surfaces cultivées prennent la place de surfaces non cultivées qui auraient elles aussi été des puits de carbone. Donc qu'à défaut d'ajouter 0,57 GtC au bilan carbone, l'humanité respirante empêche de les y soustraire (un peu comme la déforestation n'ajoute rien hors combustion de biomasse, mais retire au bilan C par défaut de séquestration des surfaces détruites).

Peut-être mais on peut considérer d'un autre côté que si l'humanité ne faisait que se nourrir, sans dépenser de carburant fossile, le bilan carbone serait équilibré.

Si l'humanité ne consommait pas de végétaux, et si par exemple il y avait des forêts matures à la place, le seul puits de carbone manquant serait la sequestration dans les sols qui est bien plus faible.

C'est exactement le même pb que la biomasse pour la fourniture d'énergie.

On peut très bien concevoir un monde où l'on utilise uniquement la biomasse.

Simplement il y aurait moins de sequestration.

Si j'en crois ce schéma tiré de scientific basis (IPCC)

La sequestration annuelle du carbone par l'ensemble de la végétation terrestre est inférieure à 1Gt/an.

Dans l'exemple que j'ai donné plus haut, un homme utilise 0.1kgC par jour pour se nourrir.

En estimant à 10 fois plus le C utilisé pour l'alimentation, comprenant le bétail et les parties de la plante non consommables, dont une bonne partie est sequestrée tout de même (pailles et racines par exemple), on arrive à 500 kg environ de C/hb.an en végétation soit 3.25 GtC/an , soit encore 3% seulement de la végétation terrestre.

Attention pour reconvertir en végétation sèche il faut multiplier par 2.5.

Sachant que la sequestration du C est de l'ordre de 1 Gt/an pour 120 Gt de végétation présente, la sequestration évitée par la consommation humaine serait de 0.03Gt/an, compte non tenu de la partie sequestrée par la végétation de culture.

Ce qui n'est bien sûr pas significatif.

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Si l'humanité ne consommait pas de végétaux, et si par exemple il y avait des forêts matures à la place, le seul puits de carbone manquant serait la sequestration dans les sols qui est bien plus faible.

Le rapport C séquestré en sol forêt / champ doit quand même être plus défavorable dans le bilan C. D'après Janco himself, "lorsque l'on convertit un sol boisé ou de prairie en terre agricole, il déstocke une partie de son carbone, sous l'effet du labourage qui l'expose à l'oxygène de l'air (le sol contient du carbone, contenu dans les racines, les animaux souterrains et les micro-organismes, et dans les restes en cours de décomposition des plantes mortes qui s'appelle l'humus) : on estime que la teneur en carbone d'un sol de prairie ou de forêt est 5 à 10 fois plus importante que celle d'un sol cultivé".

Mais ce ne sont pas non plus des quantités énormes en valeur absolue, en effet.

Le noeud du problème reste donc énergétique, on en revient toujours là. Si la taxe sur le droit de respirer et le 1/2 enfant obligatoire (1/4 serait bien suffisant à mon sens) ne sont pas à l'ordre du jour, les réponses alternatives aux besoins énergétiques de 6,5 milliards d'hommes ne brillent pas encore par leur faisabilité à court ou moyen terme. Sauf bien sûr à défendre le schéma d'une décroissance économique et d'une limitation drastique de la mobilité humaine, ce qui n'est pas gagné en terme de résistance psychologique (entre autres).

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Aussi, pour limiter les émissions humaines de GES, il ne faut pas hésiter à lourdement taxer (voire interdire) la cuisine Chinoise ainsi que celle de Maïté qui sont celles qui pèsent le plus lourd dans la balance... :!:

default_sorcerer.gif Je pense que vous voyez tous le calcul très simple qui conduit à ce raisonnement... default_blink.png

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Le rapport C séquestré en sol forêt / champ doit quand même être plus défavorable dans le bilan C. D'après Janco himself, "lorsque l'on convertit un sol boisé ou de prairie en terre agricole, il déstocke une partie de son carbone, sous l'effet du labourage qui l'expose à l'oxygène de l'air (le sol contient du carbone, contenu dans les racines, les animaux souterrains et les micro-organismes, et dans les restes en cours de décomposition des plantes mortes qui s'appelle l'humus) : on estime que la teneur en carbone d'un sol de prairie ou de forêt est 5 à 10 fois plus importante que celle d'un sol cultivé".

oui je suis d'accord.

En fait pour reprendre ce que je crois être le fond de ton post, la société humaine, par sa présence même et par l'assouvissement de ces besoins les plus élémentaires comme vivre et respirer, entraîne une modification de l'environnement et en particulier de la composition de l'atmosphère.

C'est certain.

Il serait intéressant de déterminer le mode de vie tel que cette modification serait minimale.

A propos, mon estimation, à la louche, du pourcentage de masse végétale destinée à l'alimentation ne voulait pas dire grand-chose.

Citons FAO 1999:

Répartition mondiale des terres (FAO 1999) :

130,5 Mkm2 de terres solides (lacs et cours d’eau exclus), dont :

49,6 Mkm2 de terres agricoles, comprenant :

34,6 Mkm2 de pâturages permanents, non cultivés,

15,0 Mkm2 de terres cultivées, subdivisées en :

13,7 Mkm2 de terres dites arables, à savoir :

- cultures temporaires,

- prairies temporaires à faucher ou à pâturer,

- jardins maraîchers ou potagers,

- jachères temporaires (< 5ans).

1,3 Mkm2 de cultures permanentes (vignes, fruitiers, etc.).

les terres vraiment destinées à la culture et donc labourées représentent 13.7 Mkm2.

Ce sont elles qui présentent vraisemblablement la sequestration la plus faible et on peut certainement affirmer qu'elles sont, bien au contraire, émettrices de C par le mécanisme que tu décris.

C'est d'ailleurs une part importante du dégagement de CO2 par "changement de l'utilisation des sols", estimé (de mémoire) à 1.5GtC/an.("land use")

Parmi les terres labourées, 40 % sont destinées à l'alimentation animale.

On est donc plus près de 10% que de 3%, comme je l'indiquais.

Et encore ce % doit être encore plus important du fait que les terres comprennent pas mal de zones désertiques. (Sahara, hautes montagnes, zones polaires,...)

On peut noter la part assez importante réservée à l'alimentation animale.

Lorsqu'on sait que le rendement nutritif de la viande animale est 7 fois plus faible que celui des végétaux (je ne fais pas de prosélythisme pour le végétarisme) on voit bien que l'empreinte humaine dépend de son mode de vie, même dans ses besoins les plus élémentaires.

Ce rendement est calculé à partir des céréales destinées à l'alimentation animale.

Pour le boeuf, c'est pire.

Il faut en effet 11 kg de céréales pour faire 1 kg de viande bovine (on raisonne en matière sèche).

On peut rêver également de cultures à haut rendement, économes en engrais et pesticides et contenant tout ce qu'il faut comme C,H,O,N pour l'alimentation humaine.

Que ce soient par manipulation génétique (OGM) ou par sélection "classique", ce pan de la recherche agronomique me semble donc extrèmement important pour la sauvegarde de notre environnement.

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