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La température actuelle serait la plus élevée depuis au moins 400 ans


weather.bordeaux
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Source: http://www.notre-planete.info/actualites/a...erre_record.php

Selon un rapport de l'Académie américaine des Sciences (NAS) publié le 22 juin 2006, de nombreux éléments scientifiques convergent sur le fait que la température de la Terre n'a jamais été aussi élevée depuis au moins 400 ans.

Les scientifiques estiment avec un haut degré de confiance que les dernières décennies du XXème siècle ont été les plus chaudes de ces 400 dernières années.

Le degré de certitude décroît pour les années comprises en 900 et 1600 après JC, bien qu'un certain nombre d'éléments et ceci dans différentes régions du monde, montrent que les 25 dernières années sont les plus chaudes depuis au moins 1 000 ans !

L'incertitude scientifique est de mise pour la période antérieure à 900 après JC à cause du manque de données qui restent, par ailleurs, très éparses dans le temps et l'espace.

Ces conclusions résultent de l'étude d'indicateurs climatiques du passé comme les cercles de croissance des arbres, le retrait des glaciers, les carottes glaciaires, les dépôts dans les grottes, le corail, la composition des sédiments aquatiques...

Notons à ce titre, que l'augmentation de 0,6°C de la température moyenne terrestre, mesurée par l'instrumentation météorologique depuis 1900 a été également retrouvée dans ces indicateurs climatiques historiques, un gage de confiance.

Ce rapport fait suite à une demande du Congrès américain suite à une controverse autour des révélations données par le climatologue Michael Mann et ses collègues en 1998. En effet, les chercheurs avaient alors conclu que le réchauffement climatique en cours n'avait pas d'équivalent depuis 1 000 ans, tout en indiquant que la décennie 1990 était la plus chaude et que l'année 1998 détenait alors le triste record d'année la plus chaude depuis près de 1 000 ans !

Ces informations, publiée par la revue Nature et très inquiétantes avaient alors été fortement critiquées par ceux qui contestaient l'existence d'un réchauffement climatique.

Depuis ce nouveau rapport, l'Académie américaine des Sciences juge les conclusions de Michael Mann "plausibles" tout en restant plus réservée pour la période avant 1600, notamment à cause du manque de données pour l'hémisphère Sud.

Un réchauffement confirmé

Aujourd'hui le doute n'est plus permis comme le confirme la multiplication des preuves scientifiques et comme en témoigne le nouveau record de chaleur détenu par l'année 2005.

Ainsi, si l'on s'en tient uniquement aux relevés météorologiques, les dix années les plus chaudes depuis environ 150 ans se retrouvent dans les dernières décennies.

Selon l'Organisation Météorologique Mondiale, la température moyenne à la surface du globe a accusé une hausse comprise entre 0,6 et 0,7°C durant le XXe siècle, mais cette progression n'a pas été continue. Depuis 1976, la hausse s'est nettement accélérée, atteignant 0,18°C par décennie. Les années 90, marquées par une anomalie positive moyenne de 0,38°C dans l'hémisphère Nord et de 0,23°C dans l'hémisphère Sud, représentent la décennie la plus chaude qui ait été observée.

Un signe évident qu'une modification sensible de la température moyenne de notre planète est en cours avec une accélération notable depuis ces dernières années.

Or, "cette récente montée de la température coïncide avec un accroissement rapide des émissions de gaz à effet de serre atmosphérique résultant de l'activité humaine", soulignait la NASA au début de l'année 2006...

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Source: http://www.notre-planete.info/actualites/a...erre_record.php

Un réchauffement confirmé

Aujourd'hui le doute n'est plus permis comme le confirme la multiplication des preuves scientifiques et comme en témoigne le nouveau record de chaleur détenu par l'année 2005.

Ainsi, si l'on s'en tient uniquement aux relevés météorologiques, les dix années les plus chaudes depuis environ 150 ans se retrouvent dans les dernières décennies.

Selon l'Organisation Météorologique Mondiale, la température moyenne à la surface du globe a accusé une hausse comprise entre 0,6 et 0,7°C durant le XXe siècle, mais cette progression n'a pas été continue. Depuis 1976, la hausse s'est nettement accélérée, atteignant 0,18°C par décennie. Les années 90, marquées par une anomalie positive moyenne de 0,38°C dans l'hémisphère Nord et de 0,23°C dans l'hémisphère Sud, représentent la décennie la plus chaude qui ait été observée.

Un signe évident qu'une modification sensible de la température moyenne de notre planète est en cours avec une accélération notable depuis ces dernières années.

Or, "cette récente montée de la température coïncide avec un accroissement rapide des émissions de gaz à effet de serre atmosphérique résultant de l'activité humaine", soulignait la NASA au début de l'année 2006...

C'est bien pour ça que je parle depuis plusieurs années de premier seuil climatique au sujet du changement de rythme observé à partir de 1976.

D'après ma propre analyse et la modélisation que j'ai réalisée, le forcage anthropique de l'effet de serre prend depuis lors le pas sur les incidences des éventuelles variations naturelles de l'activité solaire, ce qui n'était pas le cas jusque là.

Un deuxième seuil climatique aurait depuis été passé au cours de l'été 2005, ainsi que je l'avais annoncé quelques mois auparavant.

Le prochain seuil (le 3ème) constituera en même temps le point de non retour, le solde positif des rétroactions risquant de l'emporter sur les causes purement anthropiques. Il pourrait survenir à partir de 2012-2013, à deux ans près.

Un quatrième seuil sera - toujours d'après moi - franchi peu après avec la disparition estivale quasi complète de la banquise arctique en 2017, également à 2 ans près.

Un cinquième seuil devrait suivre vers 2020 (à 5 ans près) avec les premiers dégazages de CH4 faisant suite à la destabilisation des gisements océaniques d'hydrates de méthane les moins profonds.

Au delà... Eh bien, au delà, si nous n'avons pas pris les mesures drastiques qui s'imposent, si nous nous sommes laissés endormir par les sceptiques du réchauffement et les lobbies pétroliers et autres, la situation pourrait devenir proprement dantesque, en attendant que le climat tende à se stabiliser à un niveau de température moyenne bien plus élevé que tout ce qui a été mesuré jusque là...

Je ne serai alors peut-être plus là, mais vous vous souviendrez que le désastre était prévisible, qu'il avait été annoncé et qu'il aurait été possible de l'éviter, ou du moins de fortement le limiter.

Bonnes vacances...

Alain

Ah, un petit test facile pour vérifier la validité de mon modèle prévisionnel : si il est exact, il ne devrait jamais plus se produire aucune anomalie positive de l'area de la banquise arctique tout au long de ce siècle par rapport à la moyenne 1978-2000 (qui sert généralement de référence). Dans le cas contraire, c'est que j'aurais tout faux. Où que nous connaitrions un "hiver volcanique" plus ou moins prolongé, suite à l'explosion du Yellowstone ou d'un autre supervolcan...

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Ah, un petit test facile pour vérifier la validité de mon modèle prévisionnel : si il est exact, il ne devrait jamais plus se produire aucune anomalie positive de l'area de la banquise arctique tout au long de ce siècle par rapport à la moyenne 1978-2000 (qui sert généralement de référence). Dans le cas contraire, c'est que j'aurais tout faux. Où que nous connaitrions un "hiver volcanique" plus ou moins prolongé, suite à l'explosion du Yellowstone ou d'un autre supervolcan...

A la limite, ton raisonnement ne devrait pas être limité à l'Arctique et pourrait être étendu à l'HN. Si les GES bien répartis dans l'atmopshère sont bien désormais le principal vecteur des changements climatiques (surtout T), surpassant toute variabilité naturelle, une tendance à la baisse des Tm sur plusieurs années consécutives serait inexplicable (en dehors d'un ou deux Pinatubo bis). Les GES ne font qu'augmenter, l'albédo des glaces ne fait que diminuer, les aérosols sont réputés à la baisse, le volcanisme est plutôt calme... On peut même se demander pourquoi une partie des terres de l'HN (Europe, Amérique du Nord, Asie centrale et du sud-est) n'ont pas continuer de se réchauffer entre 1999 et 2005 (cf. ci-dessous, carte tendances NASA GISS), alors qu'en plus des facteurs énumérés, le maximum du dernier cycle solaire s'est étendu de 2000 à 2003.

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A la limite, ton raisonnement ne devrait pas être limité à l'Arctique et pourrait être étendu à l'HN. Si les GES bien répartis dans l'atmopshère sont bien désormais le principal vecteur des changements climatiques (surtout T), surpassant toute variabilité naturelle, une tendance à la baisse des Tm sur plusieurs années consécutives serait inexplicable (en dehors d'un ou deux Pinatubo bis). Les GES ne font qu'augmenter, l'albédo des glaces ne fait que diminuer, les aérosols sont réputés à la baisse, le volcanisme est plutôt calme... On peut même se demander pourquoi une partie des terres de l'HN (Europe, Amérique du Nord, Asie centrale et du sud-est) n'ont pas continuer de se réchauffer entre 1999 et 2005 (cf. ci-dessous, carte tendances NASA GISS), alors qu'en plus des facteurs énumérés, le maximum du dernier cycle solaire s'est étendu de 2000 à 2003.

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C'est que les conséquences de la tendance moyenne au réchauffement se font sentir de manière très inégale en fonction essentiellement des latitudes. La répartition des océans et masses continentales, les grands courants océaniques, el niño et la niña, sans compter les phénoménes météo courants (évolution des zones de haute et de basse pression en particulier) entrainent des réactions très différentes, voire même des anomalies négatives de température, notamment - mais pas uniquement - aux latitudes moyennes. Ce que la carte attachée à ton post fait d'ailleurs très nettement constater.Aux latitudes élevées de l'hémisphére nord, on mesure une accélération de la tendance globale au réchauffement en moyenne bien supérieure à ce qu'elle est dans le reste de l'hémisphère et cette tendance domine - toujours en moyenne - plus nettement qu'ailleurs les éléments classiques de variabilité météo et climatique. Ou, si vous préférez, l'arbre y cache moins la forêt qu'ailleurs, pour utiliser une expression imagée.

Quant au choix de l'évolution des anomalies de l'area (surface réelle telle que calculée par les programmes informatisés de suivi satellite) des glaces flottantes comme indicateur, il se justifie particulièrement par la relative inertie du phénoméne. Cette relative inertie permet en principe de lisser les conséquences de la variabilité météo, ce qui n'est généralement pas le cas des autres indicateurs éventuels. Statistiquement et scientifiquement, c'est un élément à prendre nécessairement en compte.

De plus, je suis à peu près persuadé que c'est à ces latitudes élevées que se produisent ou que se produiront les changements (rétroactions pouvant être liées aux effets de seuil) potentiellement les plus inquiétants pour l'avenir : disparition de la plongée profonde des eaux de la branche terminale nord du GS, recul puis disparition estivale de la banquise, réchauffement des mers arctiques, déstabilisation des glaciers périphériques du Groenland, dégel du pergélissol en Sibérie, Alaska et Canada, avec pour corollaire la reprise rapide - et donc massive - de la fermentation bactérienne et des émissions de CH4, réduction de l'albédo, risque de déstabilisation à brève échéance des gigantesques et relativement peu profonds gisements de clathrates des mers arctiques, notamment à proximité de l'Alaska, accroissement du débit du ruissellement et des fleuves qui aboutissent dans les mers arctiques, etc.

Alain

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Invité Guest

et si jamais il ne se passe rien?ni seuil climatique franchit, ni refroidissement, rien d autre qu une variation minime?quel conclusion en tirez vous?

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et si jamais il ne se passe rien?ni seuil climatique franchit, ni refroidissement, rien d autre qu une variation minime?quel conclusion en tirez vous?

Evident. Si, en tenant compte de la marge d'incertitude que je considére comme raisonnable (+ou- 2ans pour les prochains seuils, 5 ans pour les suivants), il ne se passe qu'une "variation minime", j'en ferais le constat. Celà voudrait dire que j'aurais surestimé l'importance et la rapidité des rétroactions positives. Ou la capacité du système (la nature) à réduire le bilan de ces rétroactions positives (rétroactions négatives aboutissant à l'élimination ou à la forte réduction des GES excédentaires). Ou la capacité des dirigeants à prendre enfin très rapidement les décisions de réduction rapide des émissions anthropiques de GES qui s'imposent.

J'en serais évidemment extrémement soulagé. Pour moi. Pour vous. Pour les enfants. Pour nos descendants. Pour l'écosystème en général...

Mais pour l'instant, je crains que ma modélisation ne colle réellement à la réalité tendancielle et que le risque que nous courrons à moyen terme ne soit véritablement considérable.

Alain

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Ou la capacité des dirigeants à prendre enfin très rapidement les décisions de réduction rapide des émissions anthropiques de GES qui s'imposent.

Alain,Sans vouloir paraitre cynique, tu vas pouvoir vérifier tranquillement la validité (ou non) de ta théorie puisque rien ne sera décidé sur la limitation des émissions de GES. L'Allemagne vient d'attribuer plus de quotas d'émission à ses industries et d'exclure de la comptabilisation les centrales thermiques à charbon : en clair elle va autoriser ses usines à émettre plus sans payer de taxe afin de ne pas pénaliser son économie. Les autres pays doivent très prochainement soumettre leur plan pour 2007 dans le cadre de Kyoto (date limite annuelle 30 juin) et vu leurs dépassements les années précédentes (Espagne, Angleterre, Italie...) confortés par la position allemande, il y a peu de chance que l'Europe tienne ses belles promesses de limitation des GES. Les ricains et australiens n'ont de toute façon pas ratifié Kyoto. Les canadiens dépassent de très largement leur objectif de Kyoto du à la bonne santé de leur économie.

Quant aux pays en développements très fort émetteurs tels que la Chine ou l'Inde, il est hors de question qu'ils limitent quoique ce soit, vu surtout comment l'Europe s'est empetré dans son propre schéma de limitation.

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Alain,

Sans vouloir paraitre cynique, tu vas pouvoir vérifier tranquillement la validité (ou non) de ta théorie puisque rien ne sera décidé sur la limitation des émissions de GES. L'Allemagne vient d'attribuer plus de quotas d'émission à ses industries et d'exclure de la comptabilisation les centrales thermiques à charbon : en clair elle va autoriser ses usines à émettre plus sans payer de taxe afin de ne pas pénaliser son économie. Les autres pays doivent très prochainement soumettre leur plan pour 2007 dans le cadre de Kyoto (date limite annuelle 30 juin) et vu leurs dépassements les années précédentes (Espagne, Angleterre, Italie...) confortés par la position allemande, il y a peu de chance que l'Europe tienne ses belles promesses de limitation des GES. Les ricains et australiens n'ont de toute façon pas ratifié Kyoto. Les canadiens dépassent de très largement leur objectif de Kyoto du à la bonne santé de leur économie.

Quant aux pays en développements très fort émetteurs tels que la Chine ou l'Inde, il est hors de question qu'ils limitent quoique ce soit, vu surtout comment l'Europe s'est empetré dans son propre schéma de limitation.

Il fallait être naïf pour croire au sérieux de Kyoto.

Les sceptiques ,dont certains( pas tous) pour défendre leurs intérêts, ont eu un peu "peur" de ce traité.

D'autres y ont vu un premier pas dans la bonne direction, comme si, par enchantement, le monde était devenu plus vertueux.

Ce dont tu parles est la parfaite illustration de ce qui va se passer au moins pendant les deux prochaines décennies.

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Autre point sur les émissions / Kyoto, relevé cette semaine par le New Scientist : deux études montrent que certains gouvernants (français et anglais notamment) sous-estiment et donc sous-déclarent leurs émissions (dans le cas du méthane, 47 et 92% d'émissions supplémentaires par rapport aux déclarations).

Il semble qu'il en va de même pour la Chine, qui a prétendu réguler son chauffage thermique au charbon à partir du milieu des années 1990 (en fait, ce serait de purs artifices comptables liés à la privatisation des mines qui auraient donné l'illusion que la production et la consommation intérieures baissaient).

http://www.newscientist.com/channel/earth/...ut-hot-air.html

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