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C' est quoi un forçage d'altitude ?


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Bonjour à tous, ça fait un moment que j' entends parler de forçage d' altitude mais je n'ai pas la moindre idée de ce que cela peut être.

Quelqu'un peux m'aider ?

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Pourquoi étre aussi compliqué et pointu dans vos explications loool : Pour moi un forçage "d'altitude ou proprement dit d'inversion : c'est juste en faite ce qui se passe dans une cocotte minute loo

Bonjour Alexis!

Il faudrait apporter une précision supplémentaire concernant ta question, car on parle parfois de "forçages d'altitude" dans des cas franchissement d'un vent sur une chaîne de montagne qui a pour conséquence thermodynamique, " un soulèvement en bloc de l'ensemble de la masse d'air considéré" ou alors, le terme de forçage d'altitude dans le cas d'une instabilité convective séléctive (de type C2 par rapport à la classification de R.PONE).

Dans une atmosphère intiale en instabilité convective séléctive, il faut dés le départ qu'une particule d'air quelquonque issue d'un point d'état B soit plus froide que la température d'état (représenté par la courbe de couleur noir sur un émagramme).

Dans ce cas précis, la particule ne monte pas. Il lui faut un surplus d'energie pour pouvoir atteindre le point de condensation et dépasser un niveau que l'on appèle le niveau de convection libre (Symbolisé par la lettre K). Quand la particule a atteint le niveau de convection libre, la particule est à présent plus chaude que l'air ambiant et va donc avoir plus de facilité à monter jusqu'au niveau de l'inversion de température (qui est visible grâce au sommet des nuages) car la particule devient de nouveau plus froide que l'air ambiant, et va avoir tendance à redescendre:

Voiçi un cours que j'ai rédigé par mes soins concernant ce type d'instabilité. Il illustre le fameux "forçage d'altitude" dont le terme est souvent employé lors de période orageuse. Tu remarqueras au niveau de la zone de convection libre, une aire particulière entre la courbe d'état inclinée à gauche et la pseudo adiabatique humide matérialisée par des tirets verts là ou il y'a des flèches de couleurs noirs symbolisant l'ascension de la particule. Il s'agit de la zone CAPE qui est une sorte de "réserve d'énergie" pour les orages.

Cette énergie intiale est de l'energie potentielle, qui va être convertit en énergie cinétique (énergie d'une masse en mouvement), favorable aux déclenchement d'orages violents.

Si tu regardes en bas de la figure au niveau du point d'état B, si tu as comme je l'ai indiqué tout à l'heure, assez d'energie pour faire monter ta particule vers le point de condensation (Cb) et atteindre le niveau K, le terme "forçage d'altitude" prend alors toute sa signification. Ces types d'orages d'ailleurs, ont été nommé par les américains, les "loaded gun" ou pistolet chargé.

http://img103.imageshack.us/img103/6793/ics7ni.jpg

Voiçi aussi un autre cours que je viens de réaliser sur les soulèvements en bloc, qui peut peut être t'aider à répondre à ta question. Il s'agit d'un cours complet sur les émagrammes et sur les soulèvements en bloc des masses d'air:

http://img49.imageshack.us/img49/5607/soul...tsenbloc0jf.jpg

http://img49.imageshack.us/img49/2268/soul...locpage20rw.jpg

http://img206.imageshack.us/img206/200/sou...locpage37ov.jpg

Si tu est pas à l'aise avec l'utilisation de l'émagramme de météo France, je vous ai concocté une activité à faire chez vous, par le biais de fiches de consignes. La méthode que je vous propose consiste à appréhender cet outil très puissant dans la prévision des orages.

Vous apprendrez à traçer des sondages et à interpréter les différents types d'instabilités pour appréhender au mieux les phénomènes orageux.

D'ailleur, on pourrait proposer à infoclimat de mettre mes cours dans un dossier spéciale, qui servira à tous les forumeurs d'infoclimat.

http://img71.imageshack.us/img71/5286/consigne15hd.jpg

http://img65.imageshack.us/img65/2298/consigne27ch.jpg

http://img152.imageshack.us/img152/4978/consigne37kz.jpg

http://img146.imageshack.us/img146/4600/consigne48qw.jpg

http://img146.imageshack.us/img146/4562/consigne51ml.jpg

Mais attention avant de consulter les consignes (qui est le corrigé de mon activité) jouez le jeu en élucidant mes consignes:

http://img135.imageshack.us/img135/9716/fi...gnepage13cn.jpg

http://img135.imageshack.us/img135/2253/fi...nespage24if.jpg

Ce sont mes fiches de consignes, qui vont vous permettre de traçer pas à pas, l'émagramme et de reconnaître progressivement les couches stables et instable.

Bonne lecture! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Je crois que tu expliques bien l'utilisation des émagrammes pour évaluer l'instabilité, ce qui est très intéressant, mais sans parler vraiment du forçage d'altitude justement.

Le forçage c'est bien de forcer la particule à monter jusqu'à être instable et poursuivre son ascension par convection libre.

Quand la situation est déjà un peu instable, le forçage accentue les mouvements verticaux. En général c'est la dynamique de haute altitude qui est le forçage déterminant pour des orages : c'est le jet, la divergence du flux, les anomalies de tourbillon, gouttes froides, anomalies de tropopause... C'est difficile de distinguer l'un de l'autre car en général tout est lié : dans un thalweg l'air froid est accompagné d'un fort tourbillon et d'une baisse de la tropopause, d'un renforcement du jet à l'avant, souvent divergent. Certains thalwegs sont plus dynamiques que d'autres, voire s'isolent en goutte froide. Dans les tempêtes, on peut aussi considérer un certain forçage de la dynamique d'altitude pour creuser la dépression, en tout cas une influence évidente de la dynamique de haute altitude sur celle de surface.

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Je crois que tu expliques bien l'utilisation des émagrammes pour évaluer l'instabilité, ce qui est très intéressant, mais sans parler vraiment du forçage d'altitude justement.

Le forçage c'est bien de forcer la particule à monter jusqu'à être instable et poursuivre son ascension par convection libre.

Quand la situation est déjà un peu instable, le forçage accentue les mouvements verticaux. En général c'est la dynamique de haute altitude qui est le forçage déterminant pour des orages : c'est le jet, la divergence du flux, les anomalies de tourbillon, gouttes froides, anomalies de tropopause... C'est difficile de distinguer l'un de l'autre car en général tout est lié : dans un thalweg l'air froid est accompagné d'un fort tourbillon et d'une baisse de la tropopause, d'un renforcement du jet à l'avant, souvent divergent. Certains thalwegs sont plus dynamiques que d'autres, voire s'isolent en goutte froide. Dans les tempêtes, on peut aussi considérer un certain forçage de la dynamique d'altitude pour creuser la dépression, en tout cas une influence évidente de la dynamique de haute altitude sur celle de surface.

Justement j'allais en venir, j'étais peut être HS avec ce post mais il n'y avait pas de précision sur le terme de forçage d'altitude car c'est vaste comme sujet.

Tu pourrais m'expliquer les circulations transverses liées à un maximum de jet dans la haute troposphère???

Je lis avec grand intérêt, deux livres de météo France qui en parlent: " Eléments de météorologie et de prévisions synoptique" et "météorologie générale et maritime"

Je veux juste une explication claire (pour ceux qui possède le livre météorologie générale et maritime à la page 101, la figure 10.11 du livre), ça m'aiderait beaucoup à comprendre, car je ne comprend pas la logique de la circulation.

Vous me serrez d'une grande aide car tout seul, j'arrive pas à comprendre parfois.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Sans rentrer dans les détails ni savoir pourquoi il y a forçage, on peut juste dire qu'un forcage est une force x, y ou z qui amplifie cette même force. Une rétroaction positive. L'instabilité est un forcage par les conditions en altitude. Voilà tout ^^ M'enfin j'dis ça je suis même pas sûr de moi default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Dans l'atmosphère au repos, les particules d'air suivent leur plan iso théta (température potentielle) et s'y collent pour ne pas dépenser dénergie.

Cet atmosphère est dit "barotrope", ce qui signifie que ces plans sont parallèles entre eux et parallèles au sol.

Maintenant, on se porte près de la tropopause.

Dans cet atmosphère barotrope il ne se passe rien.

Survient une anomalie "haute" de tropopause poussée par un jet qui s'approche.

l'air stratosphérique s'éloigne (vers le haut), la température s'élève, la Théta (qui varie en sens contraire de la T) plonge.

Notre plan présente donc une déformation en creux vers le sol.

Les particules vers le sol, sont plus nombreuses donc l'air est plus dense, d'aucuns appelleront celà un anticyclone. De plus si t'as moins de TP au sol (par rejet vers le haut des fortes valeurs de TP), et davantage de Théta, alors t'écroules les TA : S'il n'y a plus de Tourbillon absolu, alors il n'y a plus de vent, plus de nuages...

Anomalie haute : anticyclone.

Puis retour au calme, la tropo est plate à nouveau et les Theta sont calmés.

Survient une anomalie "basse" de tropopause poussée par son jet.

De l'air stratosphérique froid s'approche (en plus il est calme parceque bourré de tourbillon potentiel).

Les plans théta vont être aspirés vers le haut (variation inverse de la température qui refroidit).

Les plans de Théta présentent une bosse vers le haut, qui suit (croise) le profil de l'anomalie basse de tropopause.

Quand les particules d'air vont être projetées en altitude pour suivre leur Théta (qui se conserve encore quelques temps), elles vont créer du cyclonisme, donc du tourbillon absolu, donc vont changer de plan Théta(pour conserver leur Tp), mais vont vite se retrouver rattappées par des particules stratosphériques à TP différent.

D'où explosion, tournicoton, changement de tension de vapeur d'eau etc...

(et création de dépressions par interaction avec une anomalie chaude au solpar effet boule de neige en se propageant vers le sol) .

C'est donc de ce forçage de "basse " tropopause dont il faut se méfier.

On pourrait donc définir le forçage d'altitude comme une modification entropique des plans d'égale température potentielle, due à une modification de la tropopause dynamique. Cette modification va entraîner des zones d'ascendance de l'air, propices à créer de l'instabilité.

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Bonjour, j'aimerais savoir si j'ai tout bien saisi sur les tourbillons, car ça fait presque un an que j'essaye de comprendre celà, et j'ai un peu du mal avec ces notions. Voiçi ce que je crois comprendre sur ces fameux tourbillons:

Si j'ai bien compris, le TOURBILLON RELATIF, c'est un tourbillon crée par le vent dans les basses couches par effet de convergence. Il tourne dans le sens positif (au sens trigonométrique du terme c'est à dire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre dans notre hémisphère). On ne prend pas en compte la rotation de la terre.

Si on a un tourbillon relatif négatif, il tournera dans le sens des aiguilles d'une montre (rotation anticyclonique).

Pour le TOURBILLON ABSOLU, c'est un peu la même chose que le tourbillon relatif, sauf, que l'on prend en compte la rotation de la terre.

Ta= Tr + paramètre de Coriolis (= 2 oméga sin (latitude)) avec oméga = 7.3 * 10 ^ -5 rad/s.

On a Ta= Tr + f = Cste (car il y'a conservation de la masse à 500 hPa, on suppose qu'à ce niveau de l'atmosphère, la subsidence et la convergence se compensent à cause de l'incompressibilité de l'air dans un plan horizontal).

En revanche, si l'on prend en compte les fronts, les dépressions, le tourbillon absolu n'est plus conservatif, car il faut prendre en compte un paramètre suplémentaire qui est la divergence de l'air. Divergence qui est créer d'après des circulation non géostrophique (il y'a convergence au niveau du sol, l'air chaud monte et subit une détente adiabatique, en arrivant en altitude, l'air créer de la divergence au sommet). En résumé convergence au sol et divergence en altitude. L'effet inverse maintenant, si il y'a de la convergence en altitude, il y'aura de la divergence au sol. C'est d'après ce que je crois comprendre, mais je suis pas sur de mon raisonement.

Pour ce qui concerne le TOURBILLON POTENTIEL, je sais seulement qu'il y'a un rapport étroit avec les températures potentielles. La particule d'air suit une surfaçe isentrope (ligne d'égale température potentielle). Mais pour ce tourbillon, je m'imagine mal dans ma tête à quoi ça sert, ce que ça signifie concrétement pour les dépressions... si vous pouvez m'éclairez sur ce point...

Pour la création des cyclogenèses et leurs développements explosifs, je sais qu'il faut quelques précurseurs d'altitude (d'après la campagne d'observation FASTEX qui était une campagne d'observation à grande échelle des tempêtes de l'atlantique Nord lors des observations en Janvier et Février 1997). Ces précurseurs sont:

- Des dépressions anciennes innactivées mais s'apparentant à une zone barocline.

- Des thalwegs d'altitude en aval des principales chaînes de montagnes.

- A basse altitude une perturbation viellissante qui peut laisser un front froid étendu, apparament inoffensif, dans lequel le vent circule parallèlement aux isothermes. Ce type de front se signal par un éventuel coup de vent, quelques nuages bas mais pas de précipitations.

- Des thalwegs prés de la surface sous le vent d'un relief modeste ou de lignes de côtes.

La rencontre de ces deux perturbations effaçées conduit, dans des circonstances favorables, aux cyclogenèses soudaines les plus spectaculaire.

Dans pratiquement tous les cas, il faut que le minimum de pression soit incliné à contre courant avec l'altitude dans le lit du courant JET (la dépression de surfaçe, coupe le maximum de JET en altitude du sud ouest au nord est), c'est à dire respectivement dans la zone d'entrée et de sorti du courant JET. C'est ce qui s'est passé notamment lors de la tempête du 26 Décembre 1999. Il faut une bonne inclinaison de la dépression de surfaçe par rapport au jet pour créer un développement explosif de la dépression, et au fur et à mesure de sa progression vers le nord est, la dépression, tout en passant sur notre territoire s'est renforçée au lieu de s'affaiblir en règle général. Dans ce type de situation, la dépression se creuse de 15 hPa ou plus parfois!

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Pour revenir sur les circulations transverses associées aux jets:

C'est bien d'analyser chaque composante, mais faut savoir ensuite synthétiser.

Comme pour le vent au sol, on ne peut pas dire: en tel point je prends la composante géostrophique, en tel autre les forces de frottement, et ailleurs le vent agéostrophique, en dynamique de l'atmosphère, il faut rassembler toutes les composantes analysée et en déduire les résultantes.

Pour ce qui est du jet d'altitude, il est intéressant de comparer sa partie "rapide" aux rapides des rivières, donc avec une chute d'altitude.

La s'arrête la comparaison, puisque la rivière , elle, est limitée par d'autres matières, ce qui n'est pas le cas du jet d'air, dans son environnement d'air.

Les composantes transversales sont là uniquement pour démontrer que le jet est en rotation sur lui même et que les particules à l'intérieur décrivent des spirales.

C'est en partie vrai aussi pour les jets de basse couche, à l'approximation près des forces de frottement plus importantes qu'en altitude.

C'est ce qui crée les sensations de raffales de vent.

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Pour revenir sur les circulations transverses associées aux jets:

C'est bien d'analyser chaque composante, mais faut savoir ensuite synthétiser.

Comme pour le vent au sol, on ne peut pas dire: en tel point je prends la composante géostrophique, en tel autre les forces de frottement, et ailleurs le vent agéostrophique, en dynamique de l'atmosphère, il faut rassembler toutes les composantes analysée et en déduire les résultantes.

Pour ce qui est du jet d'altitude, il est intéressant de comparer sa partie "rapide" aux rapides des rivières, donc avec une chute d'altitude.

La s'arrête la comparaison, puisque la rivière , elle, est limitée par d'autres matières, ce qui n'est pas le cas du jet d'air, dans son environnement d'air.

Les composantes transversales sont là uniquement pour démontrer que le jet est en rotation sur lui même et que les particules à l'intérieur décrivent des spirales.

C'est en partie vrai aussi pour les jets de basse couche, à l'approximation près des forces de frottement plus importantes qu'en altitude.

C'est ce qui crée les sensations de raffales de vent.

Comment peut-on se l'imaginer en image dans sa tête???

J'ai du mal à faire une synthèse et en prendre en compte tous les composants, car je m'imagine mal le mouvement des particules d'air dans ma tête??

C'est une question peut être qui va te paraître saugrenue, mais elle m'aiderait à enfin comprendre les mécanismes qui favorisent les cyclogenèses intense.

L'histoire de la rivière ne me parle pas assez, car comme tu viens de le dire, il n'y-a pas d'obstacles en atmosphère libre, contrairement à une rivière (quand tu comparais le rapide de JET à une rivière).

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J'ai sous-entendu jet = rivière

J'ai écrit : rapide de jet <=> rapide de rivière dont une des causes est la gravité terrestre.

Ce sont les accélérations et les décélérations du courant (variation de vitesse), de part et d'autre du rapide de jet , qui créent les courants transversaux verticaux, et horizontaux et donc les spirales.

Sans oublier que les ascendances et subsidances vont avoir d'autres effets sur leurs environnements (cyclonisme horizontal)

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Pour simplifier un peu les choses dans l'optique de la prévision amateur (ne le prenez pas mal)

d'après ce que j'ai lu, c'est l'advection de tourbillon qui est la plus déterminante sur les mouvements verticaux. C'est pas très intuitif physiquement mais comme les cartes de tourbillon existent...

Sinon je ne discuterai pas ce qui a été dit précédemment, car c'est basé sur des concepts d'entropie ou TP que je ne maîtrise pas trop.

Je connais la définition des deux paramètres et le principe de conservation de l'entropie par adiabatisme mais c'est surtout l'application à la dynamique atmosphérique qui n'est pas très facile...

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J'ai sous-entendu jet = rivière

J'ai écrit : rapide de jet <=> rapide de rivière dont une des causes est la gravité terrestre.

Ce sont les accélérations et les décélérations du courant (variation de vitesse), de part et d'autre du rapide de jet , qui créent les courants transversaux verticaux, et horizontaux et donc les spirales.

Sans oublier que les ascendances et subsidances vont avoir d'autres effets sur leurs environnements (cyclonisme horizontal)

Ok je comprend mieux maintenant, je savais pas que les accélération et les décélérations favorisaient les courants verticaux... default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Pour simplifier un peu les choses ..., c'est l'advection de tourbillon qui est la plus déterminante sur les mouvements verticaux.

Exact, et c'est la traduction des équations d'évolution type Boussinesq ou autres qui n'utilisent que des variations de P, de Tourbillon ou des gradiants de théta. (si y'a pas de variation, il se passe rien)
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Pour simplifier un peu les choses dans l'optique de la prévision amateur (ne le prenez pas mal)

d'après ce que j'ai lu, c'est l'advection de tourbillon qui est la plus déterminante sur les mouvements verticaux. C'est pas très intuitif physiquement mais comme les cartes de tourbillon existent...

Sinon je ne discuterai pas ce qui a été dit précédemment, car c'est basé sur des concepts d'entropie ou TP que je ne maîtrise pas trop.

Je connais la définition des deux paramètres et le principe de conservation de l'entropie par adiabatisme mais c'est surtout l'application à la dynamique atmosphérique qui n'est pas très facile...

Quand tu dis que c'est l'advection de tourbillon qui est déterminante, de quel type de tourbillon tu parles??

Tourbillon relatif, absolu ou potentielle??? Ou les trois à la fois??? default_wacko.png

PS: j'ai la tête qui tourne avec tous ces tourbillons... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Si on suit l'équation "omega" qui permet d'estimer les vitesses verticales en fonction des différents forçages, c'est l'advection différentielle de tourbillon absolu dont on parle. Cad la variation verticale de l'advection. Plus l'advection augmente avec l'altitude plus le mouvement ascendant est rapide.

Forme légère de l'équation :

http://www2.wetter3.de/Formeln/Omegagleichung.gif

premier terme = influence de l'advection du tourbillon

deuxième terme = influence de l'advection de température

troisième terme = influence du transfert de chaleur (réchauffement par condensation ou refroidissement par évaporation)

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Si on suit l'équation "omega" qui permet d'estimer les vitesses verticales en fonction des différents forçages, c'est l'advection différentielle de tourbillon absolu dont on parle. Cad la variation verticale de l'advection. Plus l'advection augmente avec l'altitude plus le mouvement ascendant est rapide.

Forme légère de l'équation :

http://www2.wetter3.de/Formeln/Omegagleichung.gif

premier terme = influence de l'advection du tourbillon

deuxième terme = influence de l'advection de température

troisième terme = influence du transfert de chaleur (réchauffement par condensation ou refroidissement par évaporation)

Moi les équations j'y comprend rien en terme clair c'est quoi concrètement??
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Pour moi un vrai forçage, c'est quand je suis constipé et que je me forçe...

Ok je sort... default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Ah pardon je croyais que tu connaissais un peu les équations.

Bon bah retiens juste l'idée du premier paragraphe si tu veux. L'équation n'est qu'une traduction mathématique.

Etude pratique :

5_00_L_-16_31_B_50_50.gif

Les advections de tourbillon sont en lignes grises, l'advection de température en couleur, les mouvements verticaux par des flèches. On voit en général que les noyaux d'advection positive sont liés à des ascendances, tandis que les advections négatives sont liées à des subsidences. C'est en çà que la dynamique d'altitude joue un rôle fort dans le développement de l'instabilité. Le rôle de l'advection de température est moins flagrant.

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Je me fais un peu discret en ce moment, navré …

Jusqu’à présent, c’est surtout les advections de TA qui ont été évoqué puisque ce sont probablement les plus importantes. Et pour compléter à propos des advections thermiques, Atmosphère, peut-être que tu connais les cartes du vecteur Q de Wetter3. Le vecteur Q est la variation du gradient de θ dans le temps : il est donc un remarquable traceur de l’activité thermique et de la variation de cette activité. Sur les cartes, ce n’est pas le vecteur Q qui est représenté, mais sa divergence. Une divergence de ce paramètre entraîne une subsidence tandis qu’une convergence entraîne une ascendance. On voie bien dans ce cas le lien entre les advections et le dynamisme verticale : tout ce qui varie entraîne des répercutions. Ce lien, comme le souligne Cotissois, n’est pas très flagrant dans son exemple. Et c’est souvent le cas : il faut voire comme la somme des effets pour les ascendances totales.

Il est intéressant par exemple de regarder la relation entre la divergence du vecteur Q à 500 hPa et les vitesses verticales associées. Essai aussi de comparer avec les différentes cartes d’advections qui te sont proposées (T à850 hPa ou épaisseur). Confronte-les avec les advections de TA pour regarder leurs influences mutuelles. Une étude dans diverses situations dans les archives complètes de Wetter3 en les associant avec les images sat est une mine pour la compréhension de la météo à grande échelle en reprenant des situations passées (malheureusement, il n’y a pas les coupes …).

Tu pourras ainsi, par exemple, reprendre l’exemple des deux coups de vent de la semaine dernière. Sur le premier, on voit bien que le développement et son maintient est directement porté la dynamique d’altitude : les advections thermiques étant beaucoup plus faible et ressortent bien comme étant une conséquence. Tu peux le mettre en relation avec l’image sat du canal vapeur. Sur la seconde, les advections thermiques sont beaucoup plus parlantes, mais bien sûr toujours en liaison avec la dynamique. Mais tout cela aurait été mieux si on avait des coupes …

Tu peux prendre d’autres exemples.

@+

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Pourquoi étre aussi compliqué et pointu dans vos explications loool :

Pour moi un forçage "d'altitude ou proprement dit d'inversion : c'est juste en faite ce qui se passe dans une cocotte minute lool, l'air chaud humide est trés instable se trouve retenue et piégée sous une inversion de température en altitude plus ou moins puissante, et il suffira d'une bréche pour que cette air instable s'engouffre violemment et soit projeté trés haut dans l'atmosphère, mais certain paramètre doivent bien sur pris en compte, comme le "CIN" (convective inhibition ou mouvement de subsidence) pour savoir si une bréche va étre crée.....ce qui formera sans doute un gros CB...

Pourquoi faire compliquer alors que l'on peut faire simple....pensez un peu au néophytes loooool....

(enfin j'imagine que certains vont vites me trouver des erreurs dans mon explications default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> )

orage-juice/devilcongestus

PS : sa me fou le mal de téte vos explications plus haut looooool....

  • Merci 1
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Le forçage c'est ce qui va ouvir la brêche ou l'accenter justement. Or bien souvent on ne le voit pas sur des cartes isobares par exemple, d'où l'utilité d'aller chercher les cartes de la dynamique d'altitude. Le paramètre advection de tourbillon est loin d'être intuitif, mais à la limite il n'y a pas besoin de comprendre. Lorsque c'est positif ça favorise les ascendances, quand c'est négatif ça favorise les subsidences. Et un thalweg c'est entre autres des advections marquées de tourbillon, c'est pour çà qu'un petit thalweg d'altitude qui se balade en été sur un sol chaud rend la situation hyper-instable.

Et encore, ce qu'on dit là est simplifié puisque maintenant on parle tout en tourbillon potentiel, theta & Co, comme le fera remarquer je pense Gombervaux. Mais à notre niveau amateur c'est pas le plus facile.

Merci Météofun pour ta réponse car je sais enfin maintenant à quoi correspond les cartes du vecteur Q sur wetter3 ! default_blink.png

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Je pense que je prendrais bien le temps de lire vos remarques, car pour moi c'est pas facil même si je connais pas mal de choses en météo, il me reste la dynamique à appréhender, chose qui n'est pas si aisée, car quand on est pas à l'aise avec l'outil mathématique, celà rend plus compliqué la compréhension des éléments dynamique météo.

Mais un grand merçi quand même pour ce débat de qualité et les explications. J'ai un livre de météo France que je lis en ce moment profondément durant la journée, mais en complétant avec vos explications, je pense, qu'il y'a un moyen d'améliorer ma compréhension de ces phénomènes ô combien intéréssant, mais tellement complexe comme ça quand on a pas l'habitude avec les tourbillons et les jets stream.

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Pour moi un forçage "d'altitude ou proprement dit d'inversion : c'est juste en faite ce qui se passe dans une cocotte minute lool, l'air chaud humide est trés instable se trouve retenue et piégée sous une inversion de température en altitude plus ou moins puissante, et il suffira d'une bréche pour que cette air instable s'engouffre violemment et soit projeté trés haut dans l'atmosphère, mais certain paramètre doivent bien sur pris en compte, comme le "CIN" (convective inhibition ou mouvement de subsidence) pour savoir si une bréche va étre crée.....ce qui formera sans doute un gros CB....

Sauf que ce que tu expliques est la suite d'un forçage de basse couche :

si un jet de basse couche, une montagne, une zone de forte évaporation, sont susceptibles de projeter une particule d'air au delà de l'influence de la CIN, alors il peut y avoir déclanchement de l'instabilité.

C'est pas le forçage d'altitude.

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