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Le champ magnétique influence-t-il le climat terrestre ?


charles.muller
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Messages recommandés

Dans une récente étude parue dans Science, Gubbins et al. ont analysé les variations du champ magnétique terrestre depuis 1590 (les mesures systématiques ont commencé en 1837, sous l'impulsion de Gauss ; avant, les chercheurs utilisent les banques des données paléomagnétiques et les consignations des marins).

Le résultat est intéressant : après une période relative stabilité entre 1590 et 1860, le champ magnétique terrestre semble avoir baissé beaucoup plus rapidement, d'environ 5% par siècle (figure ci-dessous, en grisé une déviation standard de marge d'erreur dans la reconstruction, en pointillé la tendance attendue si le rythme actuel était constant depuis 1590). Depuis 2500 ans, ce champ magnétique est en phase de baisse (40% sur toute la période) avec un rythme comparable (des périodes de pause et des chutes plus importantes).

Ma question : quelqu'un a-t-il une idée de la possible influence du phénomène sur le climat, si tant est qu'il y ait la moindre influence ? Je ne connais pas trop les liens entre magnétosphère, ionosphère et atmosphère. A priori, je dirais qu'une baisse du champ géomagnétique nous rend globalement plus sensible au rayonnement solaire et cosmique, puisqu'il agit comme un "bouclier" face à eux. Mais c'est à vérifier et il y a peut-être d'autres liens à creuser, notamment ce qui se passe dans la stratosphère où les diverses longueurs d'onde du rayonnement entrant sont les plus actives.

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Ma question : quelqu'un a-t-il une idée de la possible influence du phénomène sur le climat, si tant est qu'il y ait la moindre influence ? Je ne connais pas trop les liens entre magnétosphère, ionosphère et atmosphère. A priori, je dirais qu'une baisse du champ géomagnétique nous rend globalement plus sensible au rayonnement solaire et cosmique, puisqu'il agit comme un "bouclier" face à eux. Mais c'est à vérifier et il y a peut-être d'autres liens à creuser, notamment ce qui se passe dans la stratosphère où les diverses longueurs d'onde du rayonnement entrant sont les plus actives.

Salut Charles,

Tu as raisons sur le fet que c'est le champ magnétique Terrestre qui déjà nous permet de vivre, sinon on serait cramé par les rayons solaires.

J'avais fait un post sur un autre forum y a de ca assez longtemps

Pour débuter nous allons voir les différents types de rayons émis par notre Soleil et leur longueur d'onde.

[*] Les rayons d'ondes courtes

Les rayons X :

Définition de Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Rayon_X

Les rayons X sont une forme de rayonnement électromagnétique à haute fréquence dont la longueur d'onde est comprise approximativement entre 5 picomètres et 10 nanomètres. L'énergie de ces photons va de quelques eV (électron-volt), à plusieurs dizaines de MeV. C'est un rayonnement ionisant utilisé dans de nombreuses applications dont l'imagerie médicale et la cristallographie.Les rayons X ont été découverts en 1895 par le physicien allemand Wilhelm Röntgen, qui a reçu pour cela le premier prix Nobel de physique ; il les nomma ainsi car ils étaient d'une nature inconnue (la lettre x désigne l'inconnue en mathématiques).

La distinction entre les rayons X des rayons gamma (qui sont de même nature et d'énergie semblable) vient de leur mode de production : les rayons X sont des photons produits par les électrons des atomes alors que les rayons gamma sont produits par les noyaux des atomes.

Les rayons X ont donc une longueur d'onde très courte, heureusement ils sont arrêtés par la très haute atmosphère Terrestre.

Les rayons Gamma :

Définition de Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Rayon_gamma

Les rayons gamma, symbolisés par la lettre grecque γ, sont une forme de rayonnement électromagnétique de haute énergie produits par la désintégration γ ou d'autre processus nucléaire ou subatomique tel que l'annihilation d'une paire électron-positron. Ils possèdent une longueur d'onde très courte inférieure à 5 nanomètres.Les rayons gamma sont plus pénétrants que les rayonnements alpha et les bêta, mais sont moins ionisants. Ils sont de même nature que les rayons X mais sont d'origine différente. Les rayons gamma sont produits par des transitions nucléaires tandis que les rayons X sont produits par des transitions électroniques provoquées en général par la collision d'un atome avec un électron à haute vitesse. Comme il est possible pour certaines transitions électroniques d'être plus énergétiques que des transitions nucléaires, il existe un certain chevauchement entre les rayons X de haute énergie et les rayons gamma de faible énergie.

Le blindage contre les rayons gamma requiert des grandes quantités de matière. Par exemple un blindage qui réduit de 50% l'intensité des rayons gamma nécessite 1 cm de plomb, 6 cm de béton ou 9 cm de terre.

Les rayons gamma provenant de retombées radioactives seraient probablement le plus grand danger dans le cas d'une guerre nucléaire. Si les rayons gamma sont moins ionisants que les rayons alpha ou bêta, ils demandent des épaisseurs de blindage beaucoup plus importantes pour s'en protéger. Ils produisent des dégâts similaires à ceux produits par les rayons X, tel que brûlures, cancers et mutations génétiques.

Les rayons Ultraviolets

Définition de Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/UV

Le rayonnement ultraviolet est un rayonnement électromagnétique d'une longueur d'onde intermédiaire entre celle de la lumière visible et celle des rayons X. Le nom signifie « au-delà du violet » (du latin ultra : « au-delà de »), le violet étant la couleur de longueur d'onde la plus courte de la lumière visible.Les ultraviolets peuvent être subdivisés en UV proches (380-200 nm de longueur d'onde) et ultraviolets extrêmes (200-10 nm). Quand on considère les effets du rayonnement UV sur la santé humaine, la gamme des rayons UV est souvent subdivisée en UV-A (380-315 nm), UV-B (315-280 nm) et UV-C (280-10 nm).

Ce rayonnement est très interessant dans notre étude qui va suivre.

Il a comme nous allons le montrer un très grand rôle dans la température et la composition de la stratosphère et ensuite de la troposphère.

[*]Les rayons d'ondes longues

Les rayons Infra rouge

Définition de Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Infra-rouge

Le rayonnement infrarouge (IR) est un rayonnement électromagnétique d'une longueur d'onde supérieure à celle de la lumière visible mais plus courte que celle des micro-ondes. Le nom signifie « en-deçà du rouge » (du latin infra: « en-deçà de »), le rouge étant la couleur de longueur d'onde la plus longue de la lumière visible. Cette longueur d'onde est comprise entre 700 nm et 1 mmLes infrarouges sont souvent subdivisés en IR proches (0,7-5 μm), IR moyens (5-30 μm) et IR lointains (30-1 000 μm). Toutefois cette classification n'est pas précise, chaque domaine d'utilisation ayant sa propre idée de la frontière entre les différents types.

Image infrarouge d'un petit chien

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Image infrarouge d'un petit chien

Les infrarouges sont souvent associés à la chaleur car, à température normale, les objets émettent spontanément des radiations dans le domaine des infrarouges, la relation exacte étant donnée par la loi du rayonnement du corps noir ; par ailleurs, le rayonnement infrarouge met en vibration les atomes du corps qui les absorbe et donc élève sa température (transfert de chaleur par rayonnement). En première approximation, la longueur d'onde du maximum d'émission d'un corps noir porté à une température absolue T vaut 3670/T. Cela signifie qu'à température ambiante (T aux environs de 300 K), le maximum d'émission se situe aux alentours de 10 micromètres. Cela pose des problèmes spécifiques en astronomie notamment, en raison du fond thermique que cela occasionne.

Ces rayons ont aussi une place très importante dans notre étude puisque c'est eux qui agittent les atomes des corps et donc élève leurs températures.

Ils ne sont pas dangereux pour l'Homme sauf en cas de brûlure par exemple.

Maintenant que nous avons notre stock d'infos sur les différentes ondes émisent arrivant par la Terre nous allons pouvoir voir la composition des différentes couches de notre atmosphère.

[*]La troposphère :

Définition de Wikipédia :

La troposphère est la partie de l'atmosphère terrestre située entre la surface du globe et une altitude d'environ 8 à 15 kilomètres, selon la latitude et la saison. Elle est plus épaisse à l'équateur qu'aux pôles. La frontière entre la troposphère et la stratosphère s'appelle la tropopause.Cette couche atmosphérique contient 90% de la masse totale de l'atmosphère, elle est importante car on y trouve l'air qu'on respire.

La température diminue avec l'altitude, à peu près de 6°C tous les 1000 mètres. On trouve dans cette couche la plupart des phénomènes météorologiques. C'est donc dans cette couche que le cycle de l'eau peut se développer, on y trouve une masse importante de vapeur d'eau (H2O).

C'est également elle qui récupère les gaz issus de l'activité terrestre :

* dioxyde de carbone (CO2), en grande quantité

* méthane (CH4)

* oxyde nitreux (N2O)

* monoxyde de carbone (CO)

* ozone (O3)

* sulfates (SO4)

* dioxyde d'azote (NO2)

* radical hydroxyle (OH)

[*]La stratosphère

Définition de Wikipédia (modifier)

La stratosphère est une couche de l'atmosphère terrestre de 15 km d'épaisseur qui se situe au-dessus de la troposphère (et donc de la tropopause) à une altitude plus basse au pôle (7-8 Km) qu'à l'équateur (18 Km), et qui s'étend jusqu'à la mésosphère, à 50 km d'altitude. La zone frontière entre la stratosphère et la mésosphère s'appelle la stratopause. La pression qui y règne diminue avec l'altitude de 200 à 1 HPa (voir Variation de la pression et de la température atmosphériques avec l'altitude).Alors que dans la troposphère la température décroît avec l'altitude, on observe le phénomène inverse dans la stratosphère. Cette augmentation de température (environ de -80°C à 0°C) est due à l'absorption par la couche d'ozone de la plus grande partie du rayonnement ultraviolet que la Terre reçoit du Soleil. On a découvert récemment que la stratosphère (au moins sa partie basse) était animée de jets au moins aussi rapide que dans la troposphère, ceci remet donc totalement en cause la théorie de stratificitation et de "calme" de cette zone de l'atmosphère.

[*]La mésosphère

Définition de Météo France

À un niveau vertical suffisamment élevé, les réactions photochimiques qui dans la stratosphère entretiennent la production d' ozone ne sont plus assez intenses pour compenser, grâce à la chaleur qu'elles dégagent, l' énergie de rayonnement perdue par diffusion vers l'espace : au-delà de la stratopause , donc à partir de 50 km d'altitude environ, le profil vertical de température redevient décroissant, et il va le rester jusqu'à l'entrée dans la thermosphère , qui forme la couche inférieure de la haute atmosphère . La couche atmosphérique située entre la stratosphère et la thermosphère et associée à cette décroissance du profil thermique vertical est la mésosphère ; elle s'étend en hauteur jusqu'à la mésopause , vers 80 à 95 km d'altitude, et les températures y baissent en moyenne de 0 °C , à la stratopause, jusqu'à - 90 °C près de la thermosphère. Cette région atmosphérique, particulièrement difficile à explorer pour les instruments de l' aéronomie , appartient comme la stratosphère au domaine de la moyenne atmosphère . Comme elle aussi, elle est parcourue par des vents violents dont l'orientation change avec les saisons .

[*]L'ionosphère

Définition de Météo France

L'ionosphère est une zone de la moyenne atmosphère et de la haute atmosphère terrestres, qui va de 50 ou 60 km jusqu'à 500 à 600 km d'altitude environ et qui superpose diverses couches formées d' ions et d'électrons libres à la suite de l'action de rayonnements électromagnétiques émis par le Soleil dans des domaines de longueurs d'onde particulièrement énergétiques ; la densité en ions et en électrons, dans cette zone, est suffisamment importante pour qu'y puisse être modifiée par absorption et surtout par réflexion la propagation des ondes radioélectriques . Il est ainsi fréquent que des rayons X ou ultraviolets , lorsqu'ils atteignent la mésosphère supérieure, échangent leur énergie en arrachant un électron à une molécule de monoxyde d'azote NO, laquelle devient alors un ion positif NO + : c'est de cette manière que se forme la couche D de l'ionosphère, qui absorbe en partie les ondes radioélectriques (moins la nuit que le jour, cependant, de sorte que les stations de radio éloignées se captent plus aisément au creux de la nuit que durant la journée).

Plus haut se succèdent dans la thermosphère la couche E , où l'oxygène moléculaire (diatomique) O 2 est ionisé en O 2 + , puis les couches F — d'abord F 1 , ensuite F 2 — qui voient l'oxygène monoatomique O et l'azote moléculaire (diatomique) N 2 devenir respectivement des ions O + et N 2 + ; ce sont principalement ces couches qui permettent par réflexion la propagation à longue distance des ondes radioélectriques dans certaines gammes de longueurs d'onde. D'autres couches ionisées existent, qui peuvent apparaître sporadiquement.

Les différentes couches ionosphériques tendent à se former au sein de "régions" de l'ionosphère, que l'on nomme respectivement D, E, F et G, et dont l'altitude varie suivant la position du Soleil ; de jour, on peut proposer d'assigner, en km, les valeurs moyennes 70, 110, 250 et 300 aux altitudes respectives des couches D, E, F 1 et F 2 . Remarquons encore que l'ionosphère constitue avec la surface terrestre un gigantesque condensateur, qui est rechargé en permanence grâce à l'activité orageuse.

[*]L'exosphère

ExosphèreUn article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aller à : navigation, Rechercher

L'exosphère est la dernière couche d'atmosphère terrestre qui se situe au-dessus de la thermosphère. Cette couche se définit comme la région de l'atmosphère où les collisions entre particules sont rares, considérées comme négligeables. Les atomes s'y comportent librement, certains s'échappent même dans l'espace.

La base de l'exosphère (l'exobase) se situe entre 350 et 800 km d'altitude suivant la température à la thermopause, qui est liée à l'activité solaire. L'hélium et l'hydrogène y sont les éléments prépondérants.

Elle s'étend jusqu'à la limite extrême de l'atmosphère, soit 50 000 kilomètres. On ne trouve plus là que quelques atomes d'hydrogène.

C'est dans cette couche, que la plupart des satellites sont placés en orbite.

Nous allons aussi parler de la thermopause.

Défintion de Météo France

L' atmosphère s'organise en hauteur suivant des enveloppes superposées autour de la surface terrestre, le passage d'une enveloppe à la suivante trouvant ses causes dans l'évolution de certaines conjonctions de facteurs physiques et chimiques. Ainsi, au-dessus de la mésopause , l'influence grandissante de composantes très énergétiques du rayonnement solaire se couple à l'affaiblissement du mélange de l' air par diffusion pour imprimer à l'atmosphère, suivant la verticale , des caractéristiques radicalement différentes de celles que l'on rencontre dans la mésosphère : profil vertical de température de nouveau croissant, ionisation de régions entières (déjà sensible, à vrai dire, dans la haute mésosphère), répartition différentielle des composants de l'air avec prédominance d'éléments de plus en plus légers ; en même temps, la masse volumique de l'air continue à diminuer verticalement, moins rapidement toutefois que dans la moyenne atmosphère et la troposphère . Toutes ces caractéristiques marquent l'entrée dans la couche inférieure de la haute atmosphère , qui s'appelle la thermosphère et appartient déjà à l' hétérosphère . (À noter que l'on considère parfois l' exosphère comme incluse dans la thermosphère, qui dans cette définition élargie devient alors synonyme de haute atmosphère.) La thermosphère s'étend en altitude de la limite supérieure de la mésosphère ou mésopause, vers 100 km d'altitude, jusqu'à l' exobase , laquelle, située à une moyenne de 500 km d'altitude, marque l'entrée dans l'exosphère. Une partie des molécules d'oxygène diatomique O 2 y sont scindées en molécules monoatomiques O, entre 100 et 150 km d'altitude, sous l'action de rayonnements UV-C particulièrement énergétiques : ces dissociations agrandissent la proportion volumique d'oxygène monoatomique et introduisent dans l'atmosphère des quantités de chaleur qui se propagent verticalement par conduction , provoquant la croissance verticale de la température . D'autre part, le mélange turbulent devient insuffisant pour s'opposer à ce que la répartition verticale des composants de l'air soit désormais gouvernée par leurs poids respectifs : ainsi, la proportion volumique de l'azote diatomique N 2 , d'abord majoritaire, diminue de même que celle de O 2 à mesure que l'on s'élève, jusqu'à ce que l'oxygène monoatomique devienne le composant majoritaire. La température maximale atteinte au sein de la thermosphère, en fait, est plus élevée le jour que la nuit et est d'autant plus forte que l'activité solaire est plus intense : elle peut s'arrêter ainsi à 500 °C environ vers 250 km d'altitude, ou dépasser 1 600 °C au contraire après une montée jusque vers 500 km d'altitude. L'altitude limite de croissance est celle de la thermopause , qui marque l'entrée dans une région grossièrement isotherme s'étendant en hauteur jusqu'à l'exobase. Soulignons toutefois que cette forte valeur des températures dans la thermosphère n'a pas la signification que nous lui attribuons habituellement : elle traduit le niveau très élevé de l'énergie d'agitation des particules composant l'air de cette région atmosphérique, mais ne doit pas être interprétée comme induisant une puissante capacité d'échange thermique de cet air, comme ce serait le cas dans la basse atmosphère ; à de telles altitudes, en effet, l'air ne peut aucunement "brûler" les objets spatiaux, par exemple, car sa densité est devenue trop faible, et les chocs des particules, s'ils sont alors très forts, sont aussi et surtout beaucoup plus rares qu'au sol.

Enfin, la photo-ionisation des molécules d'oxygène et d'azote par les rayons X et ultraviolets est la principale cause de génération des régions de l' ionosphère situées dans la thermosphère, entre 100 et 300 km d'altitude environ : ce sont la région E d'abord, où se forment la couche E ainsi que d'autres couches — celles-ci sporadiquement, et sur des étendues horizontales limitées — , puis plus haut la région F, où apparaissent les couches F (d'abord F 1 , puis F 2 ).

Nous avons maintenant tous nos élèments pour essayer de construire une théorie sur l'activité solaire et la basse atmosphère.

Notre théorie partira donc d'une augmentation de l'activité solaire couplée à une baisse du champ magnétique Terrestre.

Une augmentation de l'activité solaire implique donc une acroissance du nombre d'ondes émisent vers notre planète.

Il y a donc plus d'ondes à arriver jusqu'a nous.

Conséquences sur la ionosphère.

La ionosphère recoit les rayons électromagnétiques en provenance du soleil, c'est elle qui les bloques et les empêches d'accèder plus bas.

Le rayonnement UV est si intense que lorsqu'il frappe les molécules de gaz il les partitionnes on dit qu'il les ionnises.

Un électron est ainsi rendu libre.

Il en résulte un ion positif ayant un électron libre.

Un courant magnétique est donc créer là haut, ce courant magnétique nous protège des méchants rayons X ou Y.

Premier point important donc :

Si on assiste à une baisse du champ magnétique Terrestre (noyau) couplée à une activité solaire très forte nous assisterons à un accroissement du champ magnétique de l'atmosphère, plus de rayons qui arrivent donc plus d'ion positif.

Il y aura un déséquilibre encore plus grand entre la couche + de la haute atmopsphère et la couche - de la Terre.

Les condensateurs naturels (orages) seront donc plus nombreux et plus violent (nous verrons par la suite qu'il y aura un facteur plus aggravant pour la violence de ces orages).

Passons maintenant à la stratosphère.

La stratosphère est constitué d'un gaz rare : l'ozone

Texte en quote tiré de ce site : educnet.education.fr

L'ozone, constituant très minoritaire de l'atmosphère, possède vis à vis du rayonnement solaire des propriétés remarquables qui lui confèrent un rôle fondamental de protection pour les êtres vivants.L'intérêt porté par la communauté scientifique à la surveillance de l'ozone s'est accru au cours de ces dernières années, depuis l'observation de variations importantes de la teneur en ozone stratosphérique, susceptibles de conséquences néfastes pour la vie sur Terre. Le couplage d'observations réalisées depuis le sol et d'observations effectuées depuis l'Espace permet aujourd'hui de mieux cerner l'évolution de ces phénomènes, d'en analyser les causes et de chercher des remèdes.

Nous savons que les CFCs déstruisent l'ozone, heureusement ils ont été interdits depuis plusieurs années.

Mais cet arrêt n'empêche pas à l'ozone de diminuer progréssivement.

On assiste aussi comme je vous l'ai dit plusieurs fois à une baisse de la température stratosphèrique.

Maintenant dans l'hypothèse cernée par notre étude les conséquences sur la stratosphère seraient les suivantes :

Plus d'UV et moins d'ozone, donc plus d'UV qui vont dans la troposphère.

Une baisse des températures de la stratosphère.

Sans doute une plus grande agitation dans sa partie basse.

Maintenant voyons les conséquences sur la troposphère.

Nous avons vu plus haut que les conséquences sur les orages seraient importantes, avec un accroissement de leur nombres et de leur puissances.

Un élèment de plus vient accroître la puissance de ces orages, le gradient thermique vertical étant plus important (avec une stratosphère plus froide et une troposphère plus chaude).

Donc des mouvements convectifs bien plus importants, dans le temps, l'espace, la durée.

Ce n'est qu'une hypothèse bien entendue.

A développer, si quelqu'un veut essayer de le mesurer ca serait interessant.

Bonne journée.

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Théorie intéressante... mais vous me larguez tous car je n'y connais rien, bien que je suis persuadé au fond de moi, que celà aurait peut être un effet sur notre climat...

Qui sait??? Nous ne connaissons rien de notre climat, tellement de choses nous échappent...

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Merci Snowman pour ces différentes infos sur les couches atmosph. et pour ton hypothèse sur l'augmentation possible des orages liée aux variations magnétiques. Je manque de connaissances sur le comportement des particules en haute altitude pour aller plus loin, mais je vais essayer de creuser un peu.

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Nous avons maintenant tous nos élèments pour essayer de construire une théorie sur l'activité solaire et la basse atmosphère.

Notre théorie partira donc d'une augmentation de l'activité solaire couplée à une baisse du champ magnétique Terrestre.

Une augmentation de l'activité solaire implique donc une acroissance du nombre d'ondes émisent vers notre planète.

Il y a donc plus d'ondes à arriver jusqu'a nous.

Conséquences sur la ionosphère.

La ionosphère recoit les rayons électromagnétiques en provenance du soleil, c'est elle qui les bloques et les empêches d'accèder plus bas.

Le rayonnement UV est si intense que lorsqu'il frappe les molécules de gaz il les partitionnes on dit qu'il les ionnises.

Un électron est ainsi rendu libre.

Il en résulte un ion positif ayant un électron libre.

Un courant magnétique est donc créer là haut, ce courant magnétique nous protège des méchants rayons X ou Y.

Premier point important donc :

Si on assiste à une baisse du champ magnétique Terrestre (noyau) couplée à une activité solaire très forte nous assisterons à un accroissement du champ magnétique de l'atmosphère, plus de rayons qui arrivent donc plus d'ion positif.

Il y aura un déséquilibre encore plus grand entre la couche + de la haute atmopsphère et la couche - de la Terre.

Les condensateurs naturels (orages) seront donc plus nombreux et plus violent (nous verrons par la suite qu'il y aura un facteur plus aggravant pour la violence de ces orages).

Passons maintenant à la stratosphère.

La stratosphère est constitué d'un gaz rare : l'ozone

Texte en quote tiré de ce site : educnet.education.fr

L'ozone, constituant très minoritaire de l'atmosphère, possède vis à vis du rayonnement solaire des propriétés remarquables qui lui confèrent un rôle fondamental de protection pour les êtres vivants.

L'intérêt porté par la communauté scientifique à la surveillance de l'ozone s'est accru au cours de ces dernières années, depuis l'observation de variations importantes de la teneur en ozone stratosphérique, susceptibles de conséquences néfastes pour la vie sur Terre. Le couplage d'observations réalisées depuis le sol et d'observations effectuées depuis l'Espace permet aujourd'hui de mieux cerner l'évolution de ces phénomènes, d'en analyser les causes et de chercher des remèdes.

Nous savons que les CFCs déstruisent l'ozone, heureusement ils ont été interdits depuis plusieurs années.

Mais cet arrêt n'empêche pas à l'ozone de diminuer progréssivement.

On assiste aussi comme je vous l'ai dit plusieurs fois à une baisse de la température stratosphèrique.

Maintenant dans l'hypothèse cernée par notre étude les conséquences sur la stratosphère seraient les suivantes :

Plus d'UV et moins d'ozone, donc plus d'UV qui vont dans la troposphère.

Une baisse des températures de la stratosphère.

Sans doute une plus grande agitation dans sa partie basse.

Maintenant voyons les conséquences sur la troposphère.

Nous avons vu plus haut que les conséquences sur les orages seraient importantes, avec un accroissement de leur nombres et de leur puissances.

Un élèment de plus vient accroître la puissance de ces orages, le gradient thermique vertical étant plus important (avec une stratosphère plus froide et une troposphère plus chaude).

Donc des mouvements convectifs bien plus importants, dans le temps, l'espace, la durée.

Ce n'est qu'une hypothèse bien entendue.

A développer, si quelqu'un veut essayer de le mesurer ca serait interessant.

Sur les conséquences que cela aurait je pense que sur la stratosphère et donc la troposphère est bon mais je pour la ionosphère je suis surpris de ce que tu dis.

Car vu l'hauteur de cette couche atmospherique elle ne peut pas avoir d'effets sur les orages d'apres moi ???

Par contre il est possible qu'avec des orages plus puissants du aux consequences de la stratosphère et avec les effets sur la ionosphere que ces 2 augmentent le nombre et la puissances des T.L.E. voir a http://la.climatologie.free.fr/orage/orage1.htm#orage5

Williams

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Sur les conséquences que cela aurait je pense que sur la stratosphère et donc la troposphère est bon mais je pour la ionosphère je suis surpris de ce que tu dis.

Car vu l'hauteur de cette couche atmospherique elle ne peut pas avoir d'effets sur les orages d'apres moi ???

Par contre il est possible qu'avec des orages plus puissants du aux consequences de la stratosphère et avec les effets sur la ionosphere que ces 2 augmentent le nombre et la puissances des T.L.E. voir a http://la.climatologie.free.fr/orage/orage1.htm#orage5

Williams

Salut Williams,

Pour l'inosphère si plus de rayons cosmiques arrivent sur elle, il y aurait alors plus d'ion positif de libérer et un désequilibreplus grand interviendrait entre la Terre (la grosse boule bleue) et l'atmosphère ionisée.

Comme tout tend à l'équilibre en ce monde on peut penser que le courant induit entre l'atmosphère et la Terre serait plus fort, comme les orages servent à mon avis à recharger la Terre grâce à la foudre chargée négativement.

Personnellement c'est ce que je pense, on peut aussi penser que le nuage devient électrique grâce aux ascendances très puissantes qui l'accompagne et on aussi un autre courant dans cette équilibre grâce aux courants descendants, les chocs entre les molécules d'air créant une ionisation local de la couche d'air.

Pour tester cela faudrait savoir si une voiture allant a 120km/h par exemple, a un courant magnétique même faible de crée à sa surface.

Bref, je pense que dans le magnétisme on pourrait trouver énormément de choses.

Sinon ca doit être très beau de voir un TLE.

Bonne soirée default_online2long.gif

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Dans une récente étude parue dans Science, Gubbins et al. ont analysé les variations du champ magnétique terrestre depuis 1590 (les mesures systématiques ont commencé en 1837, sous l'impulsion de Gauss ; avant, les chercheurs utilisent les banques des données paléomagnétiques et les consignations des marins).

Le résultat est intéressant : après une période relative stabilité entre 1590 et 1860, le champ magnétique terrestre semble avoir baissé beaucoup plus rapidement, d'environ 5% par siècle (figure ci-dessous, en grisé une déviation standard de marge d'erreur dans la reconstruction, en pointillé la tendance attendue si le rythme actuel était constant depuis 1590). Depuis 2500 ans, ce champ magnétique est en phase de baisse (40% sur toute la période) avec un rythme comparable (des périodes de pause et des chutes plus importantes).

Ma question : quelqu'un a-t-il une idée de la possible influence du phénomène sur le climat, si tant est qu'il y ait la moindre influence ? Je ne connais pas trop les liens entre magnétosphère, ionosphère et atmosphère. A priori, je dirais qu'une baisse du champ géomagnétique nous rend globalement plus sensible au rayonnement solaire et cosmique, puisqu'il agit comme un "bouclier" face à eux. Mais c'est à vérifier et il y a peut-être d'autres liens à creuser, notamment ce qui se passe dans la stratosphère où les diverses longueurs d'onde du rayonnement entrant sont les plus actives.

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Tu sembles poser là une question essentielle. Il paraît que la durée de vie de ce champ est de 15000 ans environ à la suite de quoi il se régénère grâce à une force externe à notre planète qui n'est pas capable de le produire d'elle-même. Des scientifiques pensent que le soleil en est à l'origine mais sans en être certains. Il faudrait vérifier si cela correspond avec une des périodes climatiques.

Si vous aviez des éléments de réponse à ce propos, vos calculs pourraient répondre à la question que tu soulèves.

Pour ce qui est de l'ionosphère il me semble que Meteor a répondu sur un autre message "c'est ànrmal que l'ionisation se fasse dans l'ionosphère car c'est la raison qui fait que cette couche porte ce nom"

Pour ce qui est de l'explication que donne snowman49 c'est un peu ce qu'explique JMMeunier il y a échange électrique entre protons et électrons qui se libèrent pour arriver au fameux équilibrage dont tu parles. Jean-Martin Meunier a inventé une alarme électrique qui est capable de détecter cette modification électrique et elle sonne de temps à autre. Si vous êtes intéressés, cet ancien chercheur du CNRS cherche des jeunes motivés pour prendre sa relève dans ses recherches. Il sera toujours très heureux de pouvoir vous transmettre ses connaissances, vous pouvez le contacter sans aucun problème de ma part ou choisir d'adhérer à notre association qui a fait le choix d'enregistrer ces arrivées dans notre atmosphère default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

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  • 7 months later...

Tu sembles poser là une question essentielle. Il paraît que la durée de vie de ce champ est de 15000 ans environ à la suite de quoi il se régénère grâce à une force externe à notre planète qui n'est pas capable de le produire d'elle-même....

Les durées de vie du champ magnétique terrestre ou encore sa période d'inversion radicale ou encore inversion magnétique sont connues mais il paraît rester de nombreuses zones d'ombre.On lit dans Wikipédia :

Il semblerait que le nord magnétique a été, il y a 780 000 ans, au sud géographique.

et

En effet, on a constaté que notre bouclier magnétique s'était réduit depuis ces 2000 dernières années et arriverait au stade de "basculement" (dans un peu plus d'un siècle).

Le Bureau central du magnétisme terrestre dit :

Bien que l’on observe une décroissance de l’intensité du champ géomagnétique on ne peut affirmer que le champ s’inversera bientôt. A partir des mesures de l’intensité depuis le milieu du 19e siècle certains chercheurs estiment que le moment magnétique dipolaire du champ s’annulera dans environ 1300 ans. Mais la valeur actuelle du moment dipôle est toujours plus importante qu’elle ne l’a été pour la plupart du temps pendant les dernières 50.000 années et la tendance à la décroissance peut basculer à n’importe quel moment.

et

Dans nos régions, au cours des deux derniers millénaires, la déclinaison a varié d’environ 50° (de + 25° W à + 25° E) et l’inclinaison de 20° (de + 55° à + 75°).

et

Les inversions sont bien connues et bien datées pour les 5 derniers millions d’années à partir de mesures paléomagnétiques et des datations absolues; la dernière inversion a eu lieu il y a 780.000 années. Il est possible, et même probable, que des inversions de courte durée se soient produites depuis.

Ces inversions de courte durée qualifiées de probables laissent rêveur.

L'ENS de Lyon paraît d'un autre avis sous le titre Les inversions magnétiques, un problème à résoudre !

Les observations paléomagnétiques suggèrent que le pôle peut basculer (ou faire une large excursion loin de sa position proche de l'un ou l'autre des pôles géographiques) en un temps inférieur à 5 000 ans : un temps presque instantané à l'échelle des temps géologiques !

Les scientifiques ne l'ont encore jamais observé directement même si nos ancêtres l'ont subi : le pôle s'inverse de façon non périodique, chaotique mais avec des périodes de stabilité d'environ 200 000 ans.

Selon l’Institut de physique du globe de Paris :

Nous nous intéressons par ailleurs aux très longues périodes de temps de plusieurs dizaines de millions d’années sans aucune inversion magnétique, les "superchrons", qui caractérisent probablement un comportement très particulier du champ géomagnétique. Leur lien possible avec des événements majeurs de l'histoire de notre planète, comme un volcanisme exceptionnel (traps de Sibérie et du Deccan) et certaines extinctions biologiques majeures (aux limites Permo-Trias et Crétacé-Tertiaire), a été proposé. Des études magnétostratigraphiques effectuées sur des séries sédimentaires du Paléozoïque inférieur en Sibérie nous ont permis de montrer l’existence d’un nouveau et troisième superchron de polarité inverse durant l’Ordovicien, vers 450 millions d’années. Ce superchron précède une extinction biologique majeure se produisant à la limite Ordovicien-Silurien. L’origine des superchrons reste cependant très incertaine.

596_m.jpg

La fréquence d'inversion ('reversal rate') du champ magnétique terrestre par période d'un millions d'années (Myr) pour les derniers 550 millions ans (Ma). (Pavlov et Gallet, 2005)

Au total, il semble plausible que les variations importantes de l'axe magnétique, ses variations d'intensité et a fortiori ses basculements ont eu des conséquences climatiques majeures.

Malgré le post long et documenté de snowman49 je ne crois pas que l'on ait beaucoup progressé depuis que Charles Muller a posé la question sur les conséquences climatiques.

Nota : Je ne parle pas du "basculement de la Terre" partiel ou total selon Hugli Brown ou Velikovski qui aurait des conséquences plus que majeures.

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Malgré le post long et documenté de snowman49 je ne crois pas que l'on ait beaucoup progressé depuis que Charles Muller a posé la question sur les conséquences climatiques.

C'est vrai que les raisonnements pointus vers lesquels Snowman49 nous conduit par ces documents et explications que nous avons toujours grand intérêt à lire (souvenons-nous de sa très longue explication sur les nuages*) sont très utiles pour progresser dans la très intéressante question posée par Charles Muller. Et comme il a été dit il y a là un sujet d'étude passionnant pour qui veut s'y pencher.

Certains paramètres devraient permettre de la faire aboutir. L'indice KP par exemple peut donner des informations.

Elles sont relevées quotidiennement sur le site de la NASA spaceweather.

Un suivi régulier des courbes protons, électrons et indice KP devrait également permettre d'aborder le sujet plus sérieusement.

20070105_satenv.gif

d'autres graphiques pourraient aussi apporter plus de maîtrise mais ils me sont incompréhensibles

peut-être que d'autres y arriveront (il y est question de Thêta, graphique repris depuis spaceweather.com) ?

Mag_24h.gif

Pour continuer à relancer le débat et pour ceux qui comme moi auraient besoin de précision complémentaire voici la définition de wikipédia pour compléter celle que Snowman49 a donné sur les couches de l'atmosphère

Maintenant que nous avons notre stock d'infos sur les différentes ondes émisent arrivant par la Terre nous allons pouvoir voir la composition des différentes couches de notre atmosphère.

Définition magnétosphère selon wikipédia

La magnétosphère terrestre est l'ensemble des lignes de champ magnétique de la Terre situées au-delà de l'ionosphère, c'est-à-dire au-dessus de 800 à 1000 km d'altitude. S'il n'y avait pas de vent solaire, le spectre magnétique de la Terre serait semblable à celui d'un aimant droit isolé. En réalité, la magnétosphère agit comme un écran et protège la surface terrestre des excès du vent solaire, nocif pour la vie. Elle s'oppose au vent solaire comme une c*lée de pont dévie le courant d'une rivière. En contrepartie le vent solaire déforme le spectre magnétique de la Terre en lui donnant une forme de comète comme le montre un peu la figure ci-dessous.

Chaque planète magnétisée (Mercure, la Terre, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) possède sa propre magnétosphère

Structure de la magnétosphère terrestre

Le Soleil se trouve en dehors de la figure, sur la gauche. Le vent solaire est représenté par trois flèches parallèles mais, en réalité, il s'écoule de part et d'autre de la magnétosphère, la limite entre celle-ci et le milieu interplanétaire étant la magnétopause (repère Mp) qui se trouve à environ 60 000 km de la Terre (nota : la figure n'est pas à l'échelle). En avant de la magnétopause se trouve la surface de choc (repère S), lieu où le plasma solaire est fortement ralenti avant de s'écouler dans la magnétogaine (repère Mg), zone de turbulence comprise entre la surface de choc et la magnétopause. Dans les régions polaires, du côté du Soleil (côté jour), se trouvent les cornets polaires (repère Cp). Les cornets polaires agissent comme des entonnoirs dans lesquels les particules électrisées du vent solaire peuvent pénétrer et provoquer l'apparition d'aurores polaires. Les aurores, boréales dans l'hémisphère nord, australes dans l'Antarctique, se forment dans les zones aurorales nord et sud (repère Za).

Du côté nuit, les lignes de champ ne se referment pas et constituent la queue avec le feuillet neutre et la couche de plasma. La queue s'étire à plus de 300 000 km dans la direction opposée au Soleil.

A moins de quelques milliers de km de la surface terrestre se trouve une zone annulaire (repère Zp) placée dans le plan de l'équateur magnétique dans laquelle des particules électrisées, protons et électrons provenant du vent solaire, peuvent se retrouver piégés par le champ magnétique. C'est là que se forment les ceintures de Van Allen ou ceintures de radiations.

Définition du champ magnétique selon wikipédia

La Terre possède un champ magnétique produit par les déplacements de son noyau externe - composé essentiellement de fer et de nickel en fusion conducteurs - qui se comporte comme une gigantesque dynamo.

Le champ magnétique produit peut être comparé , en première approximation, à un aimant droit (dipôle) ou à une bobine plate parcourue par un courant. Le point central de cet aimant n'est pas exactement au centre de la Terre, il s'en trouve à quelques centaines de kilomètres. D'autres planètes du Système Solaire possèdent un champ magnétique important : Saturne, Uranus, Neptune et surtout Jupiter.

Bien que les aimants aient été connus depuis l'Antiquité, ce sont les Chinois qui, vers l'an 1000 les utilisèrent pour s'orienter à l'aide de la boussole. La relation entre les aimants et le champ magnétique terrestre fut découverte en 1600, par William Gilbert, un physicien anglais. Il démontra comment une boussole placée à la surface d'une boule magnétisée (la "Terrella") indique toujours le même point, comme elle le fait sur la Terre.

L'ensemble des lignes de champ magnétique de la Terre situées au-dessus de l'ionosphère, soit à plus de 1000 km, est appelé magnétosphère. L'influence du champ magnétique terrestre se fait sentir à plusieurs dizaines de milliers de kilomètres.

/wiki/Image:RM10C03B.png/wiki/Image:RM10C03B.png

Le pôle Nord magnétique terrestre est en réalité un pôle de magnétisme « sud » qui attire le pôle « nord » (en rouge sur la figure) de l'aimant que constitue l'aiguille de la boussole. Cette erreur historique d'appellation conventionnelle des pôles de magnétisme nord sera difficile à rectifier ; noter sur la figure que le pôle de magnétisme nord de l'« aimant terrestre » pointe vers le sud géographique. L'axe géomagnétique, passant par les deux pôles magnétiques, fait un angle de 11.5° par rapport à l'axe de rotation de la Terre et de ce fait, le pôle nord magnétique (Nm) est à environ 1000 km du pôle nord géographique (Ng), en direction du Canada. La position actuelle du pôle nord magnétique est 81°N et 110°W mais il se rapproche actuellement du pôle nord géographique à une vitesse moyenne de 40 km/an. En outre la position du pôle magnétique varie au cours de la journée, se déplaçant ainsi de plusieurs dizaines de km autour de sa position moyenne.

Le pôle sud magnétique, quant à lui, se trouve au large de la Terre Adélie, dans la mer d'Urville, à 65° S et 138°E.

Le vent solaire est responsable de ces variations par les courants électriques qu'il génère dans l'ionosphère et la magnétosphère. Les orages magnétiques peuvent perturber le champ magnétique terrestre en faisant varier l'intensité de la composante horizontale Bo (voir paragraphe ci-bas pour la signification de Bo). De plus, les vents solaires déforment le champ magnétique terrestre. Côté jour, il est aplati et du côté nuit, il s'étire sur une dizaine de rayons terrestres.

Voir aussi : Commission géologique du Canada - Géomagnétisme

En un point donné du champ magnétique terrestre, le vecteur d'induction magnétique B possède une composante verticale Bv (dirigée vers le centre de la Terre) et une composante horizontale Bo. Aux pôles magnétiques la composante horizontale a une valeur nulle. L'angle formé par B et Bo est appelé inclinaison. Il augmente lorsque l'on se rapproche des pôles en tendant vers 90°.

La valeur de l'induction magnétique est exprimée en tesla. Actuellement, elle est de l'ordre de 47 μT au centre de la France.

L'archéomagnétisme, basé sur l'étude des traces de champ magnétique fixées dans les objets archéologiques (briques, céramiques, etc), et le paléomagnétisme, basé plutôt sur les roches, permettent de comprendre l'évolution du géomagnétisme au fil du temps ; en datant les inversions de polarité magnétique au travers des âges, par exemple.

Le bouclier de vie

La magnétosphère, créée par le champ magnétique terrestre, joue un rôle essentiel dans le développement de la vie sur terre en déviant les particules mortelles du vent solaire et des rayons cosmiques. Lorsque le noyau se sera refroidi (dans quelques... milliards d'années) et qu'en conséquence le champ magnétique aura disparu, il est probable que les formes de vie existantes ne pourront plus subsister. Ces conditions sont celles qui règnent aujourd'hui sur la Lune et Mars.

* je suis d'autant plus attentive à ce qu'écrit Snowman49 que nous sommes sur la "même longueur d'onde". Il est un des rares intervenants de ce forum à reconnaître la vérité historique de la période climatique 800-900 comme ayant marqué les repères climatiques de notre planète contrairement à d'autres intervenants "révisionistes" branchés sur d'autres longueurs ondes. Mais la vie est ainsi faite. Heureusement que la preuve scientifique est apportée par la NASA qui soutient également la même vérité historique que snowman49 et moi-même. radio NOVA en fait également un dossier scientifique et le reportage de france5 du dimanche 7 janvier 2007 tenterait à le prouver également.

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Patricia Régnier

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Certains paramètres devraient permettre de la faire aboutir. ...L'indice KP par exemple peut donner des informations....

Je ne suis pas sur du tout que l'indice Kp soit significatif pour le sujet.Il ne repère pas le champ magnétique terrestre mais la densité du vent solaire en particules de haute énergie. Leur interaction avec le champ magnétique terrestre est cause d'une tempête géomagnétique, phénomène limité dans le temps.

Extrait de Les tempêtes géomagnétiques :

Elles sont dues soit à un flare [éruption de la chromosphère solaire] ou une CME [éjection de masse dans la couronne] soit à un trou coronal. Ces phénomènes modifient la vitesse et surtout la densité du vent solaire, des particules de haute énergie viennent en quantité frapper notre bouclier magnétique, certaines arrivent même à le briser. Les aurores polaires en sont un exemple, l'interaction des particules avec notre atmosphère. Tout comme les flares elles sont classées selon leur importance par l' indice Kp.

Kp<4 : calme

Kp=4 : actif

Kp>4 : tempête

Kp=5 : tempête mineure, aurores polaires à 60° de latitude

Kp=6 : tempête modérée, aurores polaires à 50° de latitude et propagation des radio HF difficiles

Kp=7 : tempête forte, aurores à 30/40°, problème radio HF et tension dans les centrales électriques

Kp=8 : sévère, black-out radio, tension électrique du réseau instable

Kp=9 : extrême, le réseau électrique peut être coupé

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Je ne suis pas sur du tout que l'indice Kp soit significatif pour le sujet.

Il ne repère pas le champ magnétique terrestre mais la densité du vent solaire en particules de haute énergie. Leur interaction avec le champ magnétique terrestre est cause d'une tempête géomagnétique, phénomène limité dans le temps.

Extrait de Les tempêtes géomagnétiques :

Elles sont dues soit à un flare [éruption de la chromosphère solaire] ou une CME [éjection de masse dans la couronne] soit à un trou coronal. Ces phénomènes modifient la vitesse et surtout la densité du vent solaire, des particules de haute énergie viennent en quantité frapper notre bouclier magnétique, certaines arrivent même à le briser. Les aurores polaires en sont un exemple, l'interaction des particules avec notre atmosphère. Tout comme les flares elles sont classées selon leur importance par l' indice Kp.

Kp<4 : calme

Kp=4 : actif

Kp>4 : tempête

Kp=5 : tempête mineure, aurores polaires à 60° de latitude

Kp=6 : tempête modérée, aurores polaires à 50° de latitude et propagation des radio HF difficiles

Kp=7 : tempête forte, aurores à 30/40°, problème radio HF et tension dans les centrales électriques

Kp=8 : sévère, black-out radio, tension électrique du réseau instable

Kp=9 : extrême, le réseau électrique peut être coupé

Peut-être,

Mais n'est-ce pas aussi l'expression d'une faiblesse dans le "bouclier de vie" soumis aux assauts venant de l'extérieur ?

L'indice mesure les effets sur terre soit, mais ils ne sont jamais que le produit d'une cause non ? Et si il y a de telles variations c'est bien que la magnétosphère laisse passer plus ou moins de particules sur Terre.

Je me trompe peut-être mais j'ose pousser l'analyse suivante d'après ce que j'ai lu pour aider à répondre à la question de Charles Muller :

Ce pourrait être justement cette situation qui permettrait au champ magnétique de se "régénérer". Sans ces interventions extèrieures le champ magnétique terrestre ne pourrait peut-être pas se renouveler.

Puisque la seule dynamo interne à la Terre ne lui suffit pas ; au bout de 15000 ans elle s'arrêterait si rien ne venait l'aider à se reproduire en permanence selon la page internet ressource naturelle Canada, commission géologique. Ce serait peut-être une explication pourquoi le champ magnétique diminue jusqu'au moment où il peut à nouveau se reproduire grâce à ces émissions retenues dans une partie de la magnétosphère (lien qui explique également ces retenues et les passages secrets ou celui-ci pour en connaître un peu plus sur les variations et orages géomagnétiques)

Ce qui est désormais connu sous le nom de l'effet Christofilos (du nom du scientifique amateur qui démontra aux scientifiques professionnels comment se produisait le piégeage des particules entrantes dans ce qui est nommé ceinture de Van Allen, l'anomalie de la magnétosphère) pourrait être à l'origine de l'énergie qui produit le renouveau du champ magnétique terrestre.

J'ose donc émettre l'hypothèse suivante : C'est grâce à ce piégeage électromagnétique que le champ magnétique terrestre peut se reproduire. Les particules provenant du Cosmos et du Soleil sont certes dangereuses lorsqu'elles arrivent dans l'atmosphère terrestre, mais lorsqu'elles sont piégées dans la magnétosphère, elles pourraient aider le champ magnétique à se renouveler donc à protéger et favoriser la vie sur Terre. Ce n'est qu'une hypothèse et vous n'êtes pas obligés d'y adhérer. C'est au moins une tentative pour relancer le débat afin d'apporter une réponse à la question posée. C'est la vie. default_crying.gif

Patricia Régnier

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Merci de ces liens, celui-là et les précédents. Je suis en train de creuser tout doucement, mais ces histoires de magnétisme sont rudement complexes.

Il y en a plus d'un qui se creuse les méninges.

Toutes ces histoires font partie de ce qu'il est convenu d'appeler "météo spatiale" selon ressources naturelles Canada ou "météorologie de l'espace" selon l'Observatoire de Paris et Jean Lilensten et Pierre-Louis Belly ou astrométéorologie d'après Albert Nodon et l'ARFA (/index.php?showtopic=18270&hl='>voir autre sujet de forum)

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Pourrait-on décrire en quelques lignes les principes de base qui régissent les interactions magnétisme-climat?

Le champ magnétique n'a une influence que sur les particules chargées en mouvement.

A t'on repéré par exemple des flux de particules chargées dans la stratosphère (autres que les aurores boréales)?

A t'on d'autre part une idée quant à la quantification des forces (ou des énergies), éventuelles, mises en jeu et pouvant influencer la circulation générale atmosphérique ainsi que leur adéquation avec les autres forces (énergies) plus classiques qui influencent cette même circulation?

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Pourrait-on décrire en quelques lignes les principes de base qui régissent les interactions magnétisme-climat?

Le champ magnétique n'a une influence que sur les particules chargées en mouvement.

A t'on repéré par exemple des flux de particules chargées dans la stratosphère (autres que les aurores boréales)?

A t'on d'autre part une idée quant à la quantification des forces (ou des énergies), éventuelles, mises en jeu et pouvant influencer la circulation générale atmosphérique ainsi que leur adéquation avec les autres forces (énergies) plus classiques qui influencent cette même circulation?

Quelques éléments de réponse ont déjà été apportés notamment le post de Marot qui énumère la classification des incidences sur l'atmosphère terreste.

Quant à savoir quelles sont les forces (energies) qui entrent en jeu il est toujours possible de consulter la page qui synthétise l'ensemble de ces mesures (il ne faut pas attendre car les mesures disparaissent quotidiennement). Le temps se calme et les courbes sont plates alors que l'activité du soleil va en s'apaisant après les passages de plusieurs GTS (Groupes de Taches Solaires) qui viennent de perturber fortement notre atmosphère (le nord de l'Europe est bien placé pour le savoir)

Bonne journée

Patricia Régnier

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En fait, le géomagnétisme en tant que tel n'intervient pas directement sur le climat. Ce qui importe potentiellement, c'est la manière dont la magnétosphère (créé par ce géomagnétisme) interagit avec le vent solaire d'une part (dans la gamme des rayons X et extrême UV surtout), avec le rayonnement cosmique galactique d'autre part, et cela après le passage de ces radiations dans la première zone collisionnelle de l'ionosphère. Ensuite, on a les effets plus ou moins connus (interaction UV ozone en stratosphère, éventuel rôle de l'ionisation troposphérique dans la nébulosité). En détail, c'est horriblement complexe et je progresse très lentement dans le bouquin que j'ai acheté là-dessus (Lilensten et Blelly, Du soleil à la terre. Aéronomie et météorologie de l'espace)

Magnétisme et climat à l'IPGP, quelques travaux en cours :

http://www.ipgp.jussieu.fr/pages/0214030402.php

http://www.ipgp.jussieu.fr/pages/050707.php

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En fait, le géomagnétisme en tant que tel n'intervient pas directement sur le climat. Ce qui importe potentiellement, c'est la manière dont la magnétosphère (créé par ce géomagnétisme) interagit avec le vent solaire d'une part (dans la gamme des rayons X et extrême UV surtout), avec le rayonnement cosmique galactique d'autre part, et cela après le passage de ces radiations dans la première zone collisionnelle de l'ionosphère. Ensuite, on a les effets plus ou moins connus (interaction UV ozone en stratosphère, éventuel rôle de l'ionisation troposphérique dans la nébulosité). En détail, c'est horriblement complexe et je progresse très lentement dans le bouquin que j'ai acheté là-dessus (Lilensten et Blelly, Du soleil à la terre. Aéronomie et météorologie de l'espace)

Magnétisme et climat à l'IPGP, quelques travaux en cours :

http://www.ipgp.jussieu.fr/pages/0214030402.php

http://www.ipgp.jussieu.fr/pages/050707.php

euh le vent solaire à ma connaissance ne comprend pas les UV ni les rayons X ni toute autre forme de rayonnement électromagnétique (ou photons) mais des particules chargées ou neutres genre protons, particules alpha,...

Au niveau de la magnétosphère on peut donc comprendre que le champ magnétique terrestre ait de l'importance, bien sûr.

Si ce champ magnétique diminue plus de particules chargées traversent le bouclier et viennent entrer en collision avec les atomes et molécules des couches plus basses.

Donc si je comprends bien on en revient au pb nébulosité/particules chargées, quasi exclusivement.

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Oui, écrit trop vite, désolé. Ce qui est difficile quand on approfondit, c'est notamment le couplage entre ionosphère et magnétosphère et les relations physico-chimiques associées. Par exemple, à ce que j'en ai compris, le processus d'ionisation (formation de l'ionosphère diurne) découle en premier lieu du rayonnement UV et EUV (collision des photons et des atomes qui éjectent les électrons, lesquels entraînent la cascade d'ionisation secondaire), pas des particules du vent solaire lui-même.

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euh le vent solaire à ma connaissance ne comprend pas les UV ni les rayons X ni toute autre forme de rayonnement électromagnétique (ou photons) mais des particules chargées ou neutres genre protons, particules alpha,...

Au niveau de la magnétosphère on peut donc comprendre que le champ magnétique terrestre ait de l'importance, bien sûr.

Si ce champ magnétique diminue plus de particules chargées traversent le bouclier et viennent entrer en collision avec les atomes et molécules des couches plus basses.

Donc si je comprends bien on en revient au pb nébulosité/particules chargées, quasi exclusivement.

À ma connaissance, la définition usuelle du vent solaire est une commodité pour séparer des domaines de recherche.Il est bien normal que des hommes qui s'intéressent aux particules entrant dans l'athmosphère aient donné un nom au flux qui les intéresse au premier chef.

Il n'empêche que la prise en compte globale de "tout" ce qui nous arrive du soleil reste dans les limites de l'électromagnétisme et que la magnétosphère a une influence sur la totalité, plus ou moins grande certes.

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Il n'empêche que la prise en compte globale de "tout" ce qui nous arrive du soleil reste dans les limites de l'électromagnétisme et que la magnétosphère a une influence sur la totalité, plus ou moins grande certes.

oui sans doute mais un champ magnétique a tout de même plus d'influence sur des particules chargées se déplaçant, que sur des photons, non?

J'avoue d'ailleurs ne pas savoir si le champ magnétique, à l'instar du champ gravitationnel, a une influence mesurable sur les photons (ou ondes électromagnétiques).

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  • 2 months later...

pour info j'ai eu vent de l'élaboration d'un programme de recherche sur ce suget au CEREGE;

y a il eu un lien entre climat et champ geomagnetique dans le passé??? en gros ce pourrait etre le titre de ce programme

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oui sans doute mais un champ magnétique a tout de même plus d'influence sur des particules chargées se déplaçant, que sur des photons, non?

J'avoue d'ailleurs ne pas savoir si le champ magnétique, à l'instar du champ gravitationnel, a une influence mesurable sur les photons (ou ondes électromagnétiques).

Il ne peut pas y avoir interaction directe entre une champ électromagnétique et un photon car celui-ci n'a pas de charge électrique.Toutefois, il y a interaction électron-photon, l'effet phoélectrique.

et il y a intercation champ électromagnétique-électron.

Indirectement on aboutit a une interaction champ magnétique -> électrons -> photons

Une référence de 1996 sur cette interaction nommée effet Hall photonique vient du CNRS.

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En fait, le géomagnétisme en tant que tel n'intervient pas directement sur le climat. Ce qui importe potentiellement, c'est la manière dont la magnétosphère (créé par ce géomagnétisme) interagit avec le vent solaire d'une part (dans la gamme des rayons X et extrême UV surtout), avec le rayonnement cosmique galactique d'autre part, et cela après le passage de ces radiations dans la première zone collisionnelle de l'ionosphère. Ensuite, on a les effets plus ou moins connus (interaction UV ozone en stratosphère, éventuel rôle de l'ionisation troposphérique dans la nébulosité). En détail, c'est horriblement complexe et je progresse très lentement dans le bouquin que j'ai acheté là-dessus (Lilensten et Blelly, Du soleil à la terre. Aéronomie et météorologie de l'espace)

Magnétisme et climat à l'IPGP, quelques travaux en cours :

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Je vais encore faire une attaque personnelle à votre encontre M. Muller, donc ne vous offusquez pas default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

mais franchement, comment faite vous ? Vous êtes un spécialiste en tout. Il vous suffit de lire (quelque fois péniblement il est vrai selon vos dires) quelques livres sur un sujet pour que vous vous permettiez l'outrecuidance de répondre péremptoirement sur un sujet.

Comment allez vous nous faire croire que vous arrivez à ingurgiter tout cela, alors que chacune de ces disciplines demandent des années de formation et de recherche pour en comprendre les mécanismes.

La modestie ne vous étouffe pas, vous avez le temps d'écrire des milliers de réponses sur les forums, tenir un blog, faire votre travail de journaliste (?), et enfin vous former à l'ensemble des disciplines connexes à la climatologie. Pour montrer que vous êtes en fait qu'un homme, vous n'omettez pas de préciser que le sujet est horriblement complexe et que vous progresser lentement. Mais rien ne vous arrêtes. Vous ne buter jamais longtemps sur un sujet...

J'ai quelques difficultés dans mon boulot, je bute sur un sujet: la dynamique des fluides. Pourriez vous lire quelques livres sur le sujet et m'en faire un résumé ? ça me permettra de gagner du temps... merci...

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Je vais encore faire une attaque personnelle à votre encontre M. Muller, donc ne vous offusquez pas default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

mais franchement, comment faite vous ? ....

Si je comprends les interrogations, je ne comprends pas qu'elles soient étalées ici alors qu'un MP aurait été judicieux.À moins qu'il ne s'agisse pas de questions sincères.
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