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Les orages supercellulaires


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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Tout d'abord, il a été décidé avec les modos, de séparer en plusieurs topics différents les choses :

- Orages Monocellulaires : /index.php?showtopic=19835'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=19835

- Orages Multicellulaires : /index.php?showtopic=19831'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=19831

On parlera donc ici que des Orages Supercellulaires.

A noté que le dossier est aujourd'hui terminé et complété par rapport à ici sur Météobell.com : http://www.meteobell.com/__class_orage_super.php

_________________________

Je constate qu'on dit un peu tout et n'importe quoi sur les supercellules. J'ai donc décidé de me pencher véritablement sur ce type d'orage, afin que l'on ai tous sur IC une bonne base de réfléxion.

La plupart des recherches ont été fait à partir de travaux aux USA. Je vais faire cette définition par plusieurs étapes, donc tout ne sera pas écrit ce soir, merci de ne pas mettre de commentaires ou vos propres ajouts tout de suite donc. Merci.

Je commence par une réfélxion sur un sujet d'étude qu'il a beaucoup travaillé avant de vraiment nous lancer dans les définitions.

IV. Supercellule - Orage Supercellulaire

Voici en guise d'introduction un fomidable article d'un spécialiste fondateur des supercellules, résumé et traduit par mes soins. Ceci constitue une très bonne base d'introduction avant de se pencher plus en avant sur les supercellules.

INTRODUCTION : Réflexion autour de la Définition Ambiguë d'une Supercellule

Mésocyclone Profond et Persistant :

Une supercelulle se définit comme étant un systeme convectif possèdant un mesocyclone profond et persistant. Par « profondément » on entend que les critères de mesocyclonité de l'orage affectent la circulation verticale dans une fraction "significative" de la profondeur de l'orage convectif. Par « persistant » on met cette durée, en rapport à une échelle de temps convective, définie par le temps que prend une parcelle d'air pour s'éléver, de la base du courant aérien ascendant, vers le haut (de l'ordre de 10-20 minutes). Un mésocyclone peut être défini comme étant donc une grandeur de vorticité.

Signature Radar Particuliere :

La vorticité "profonde" et "persistante" de l'orage, semble donc être un critere majeur permettant de le définir en tant que supercellule. Ce seul critere ne suffit pas et il peut etre difficilement admissible que l'on va classer un systeme convectif possédant 1.05 unité de vorticité mésocyclonique en tant que supercelulle alors que celui ne possédant que 0.95 unité de vorticité mésocyclonique comme n'en étant pas un. Ce serait un non sens si on utilisait ce seul critere. Une supercellule est également donc défini par une signature radar particulière, mais qui est souvent amené, contrairement à l'indice de vorticité (quantitatif), à être un jugement subjectif de la personne qui analyse l'echo radar.

Condition d'Environnement Atmosphérique Commune :

Il faut savoir qu'il y a plusieurs morphologies différentes de supercellule et que cela peut donc donner lieu à plusieurs variabilités possibles de spectre. On retrouvera pourtant un dénominateur commun. Mais en aucun cas la géographie du lieu donnera un spectre particulier, même si on retrouve des comportements typiques de supercellules dans les différentes régions. Non, il s'agira alors de l'environnement atmosphérique particulier qui donnera la spécificté, peu importe le lieu. La nuance est importante car mettez les mêmes caractéristiques atmosphériques d'un lieu A vers un lieu B et vous obtiendrez à fortiori la même structure et évolution de la supercelulle. Ce ne sont donc pas les Grandes Plaines qui donnent la spécificité, mais l'environnement atmosphérique présent dans les Grandes Plaines Américaines. Partant de ce constat et sachant que les radars doppler ont été plus que géneralisés et étudiés dans cette région du monde, on peut tout à fait penser que l'on puisse retrouver également les mêmes caractéristiques de l'atmopsphére dans d'autres endroits du monde beaucoup moins étudiés et aussi équipés que les Grandes Plaines.

Subjectivité de la Définition :

Tous les prévisionnistes opérateurs (surtout américains) prennent en très forte considération le fait qu'un orage soit classé en supercellule ou non, car c'est sur ce critere semble t'il qu'il jugera de la probabilité d'un évenement grave possible. Et pourtant, que penser de la génération d'une tornade sur un orage classé comme n'étant pas une supercellule (= landspout ou gustnadoes) ? Que penser des rideau géant de grêle destructrice ? Que diriez-vous d'un front de rafale puissant ? Que penser d'une supercellule qui ne génére que des évenement mineurs ? Tout n'est donc pas si simple dans la réalité et assez subjectif finallement.

Traduit de Charles A. Doswell III, chercheur au National Severe Storms Laboratory NOAA/ERL

EDIT 23/03/07 : J'ai corrigé quelques petites choses, en vu du dossier sur les structures orageuses en préparation sur météobell.com

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En voilà une excellente idée de synthèse ! default_dry.png

Pas de commentaires plus précis pour l'instant faute d'avoir pu lire dans le détail. Juste un truc :

PS : je ne pense pas avoir de probleme de copiage, car j'ai fortement rédigé et transformé par mes soins l'article dont ceci est issu, et traduit.

La notion de plagiat concerne la forme (syntaxe, mise en forme, typographie...), pas les idées qui elles, sont libres de droit, heureusement. Merci pour ces synthèses qui m'apprennent beaucoup et complètent bien les quelques bouquins que je possède.
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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Merci de ne pas mettre de commentaires tout de suite, tant que tout ceci ne sera pas terminé car je ne fait que commencer et je le ferais en plusieurs étapes (la suite cet après-midi). Ce n'était que l'introduction.

En ce qui concerne le plagiat, je m'en doutais et pourrais même le signer à mon nom du coup en indiquant simplement ma source, mais pas soucis d'intégrité je préfere rester honnête.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Maintenant que nous avons vu les limites de la définition, essayons de définir une supercellule :

I. Définition Générale

Classement :

Les supercellules sont classés comme des orages très puissants, les plus puissants des orages monocelullaires. Mais d'autres les classent à part. On a donc souvent dit qu'il existait les orages supercelullaires et les autres, les orages ordinaires. En fait on classe aujourd'hui en 4 catégorie les orages : les monocelullaires, les multicellulaires, les lignes de rafales (ou grain) et les orages supercelullaires, ce qui est la classification la plus vraisemblablement admise aujourd'hui.

Mésocyclone :

La caractéristique principale d'une supercellule est qu'il s'agit d'un orage violent possédant un courant aérien acsendant tournant profondément dans la structure de l'orage et de façon persistante. La présence d'un mésocyclone bien formé est donc primordiable pour définir un orage supercellulaire.

Isolement :

Une supercellule est habituellement isolée des autres orages, d'où le fait qu'on les aient classés longtemps comme de type monocelullaire. En effet ce sont des orages généralement indépendant des autres orages et qui se développent souvent de manière éloigné, mais on peut aussi parfois les trouver enfoncé ou bien même à l'avant d'une ligne de grain puissante.

Long Déplacement :

Ce sont des orages qui peuvent durer des heures et traverser de très grandes étendues sans baisser d'intensité. Et généralement ils ont la possibilité de dévier du vent moyen directeur. C'est une caractéristique propre qui permettent de les classer en 2 catégories. S'ils dévient vers la droite (ou gauche) du vent moyen, on dit qu'ils sont des droit-moteur (ou gauche-moteur). La grande majorité des supercellules des Grandes Plaines à la fois puissante et vivant longtemps sont des droit-moteur.

Dimension et Intensité :

Les orages supercellulaires peuvent être de toute taille en fait, de l'ordre de quelques kilomètres de large jusqu'à 200 km de diamètre maximum (extrêmement rare). La taille moyenne d'une supercellule typique étant de l'ordre de 30 à 60km (20 miles est le plus répandu = environ 32km de diamètre). De même la hauteur peut varier de 6 km seulement jusqu'à 16km d'altitude (en fonction de la latitude et des saisons). Habituellement ils produisent d'intenses chutes de grêles et de grêlons extremement volumineux, des précipitations torrentielles, des vents destructeurs et constants et 30% des supercellules produisent des tornades dans le mesocyclone.

Situation dans le Monde :

Les supercellulaires peuvent se produire dans beaucoup de régions des Etats-Unis (dans le Middle West surtout et plus particulierement dans la Tornado Alley dès le début du printemps), cependant elles sont aussi fréquentes dans les grandes plaines et les déserts du monde entier si les conditions atmosphériques s'y pretent. D'ailleurs la toute première supercellule identifiée comme telle a été étudiée par Keith Browning et Frank Ludlam en 1962 en Angleterre près de la petite ville de Wokingham.

_____________

EDIT 23/03/07 : J'ai corrigé quelques petites choses, en vu du dossier sur les structures orageuses en préparation sur météobell.com

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

II. Fonctionnement d'une Supercellule

Cisaillement et Vorticité Horizontale :

C'est le cisaillement des vents qui est le moteur de la vorticité horizontale d'une supercellule. Les courants aériens ascendants forts soulèvent ensuite cet air tournant autour d'un axe horizontal et le font tourner en même temps autour d'un axe vertical à mesure qu'il s'éleve. Mais c'est le cisaillement directionnel horizontal qui est le moteur prinicpale et qui différencie un orage mésocyclonique d'un orage ordinaire. A noter que pour ce qui est des modèles hydrostatiques à maille large, la possibilité de disposer d'hodographes (courbe de cisaillement) dans les zones de Cape, va renseigner (suivant leur formes) sur la nature des cellules orageuses, en particulier la probabilité de supercellules.

Vortex Horizontal et Circuit Fermé Vertical :

Ce cisaillement des vents, combiné à la puissante énergie convective de l'orage, forme un courant aérien ascendant, tournant de manière "profonde" dans la structure de la supercellule : le mesocyclone. On peut très vite arriver à une situation où on a un renforcement du mouvement vertical sous le courant ascendant et une synchronisation entre le front de rafales descendant et le courant ascendant, presque en circuit fermé. De plus, si l'énergie potentielle convective disponible monte au-dessus de 1 500 J/kg, le courant ascendant permettra une très large extension verticale du courant ascendant principal (jusqu'à plus de 15 km d'altitude).

Effet de Couvercle :

Un effet de couvercle ou une "inversion couvrante" est habituellement exigé pour former un courant descendant de force suffisante. Cet "effet de couvercle" est provoqué par une couche d'inversion (air chaud au-dessus d'un air froid) au-dessus d'une couche normale qui constitue la frontière (air froid au-dessus d'un air chaud), ce qui va bloquer l'air extérieur chaud et empécher qu'il descende trop loin. Ceci va permettre ce qui suit (l'un ou l'autre ou les 2 à la fois) :

- L'air au-dessous du couvercle va chauffer et/ou devenir plus moite

- L'air au-dessus du couvercle va se refroidir

Ceci crée une couche plus chaude et plus moite au-dessous d'une couche plus fraîche, et va rendre le tout beaucoup plus instable (parce que l'air chaud est moins dense et tend à se lever). Quand le couvercle s'affaiblit ou des mouvements ascendant fort percent la couche d'inversion, alors un développement explosif à lieu.

Cisaillement Directionnel des Flux :

On a vu précédemment que la majorité des supercellules étaient des droits-moteurs et se déplacent souvent donc sur la droite des vents dominants. Ainsi du Sud-Ouest vers le Nord-Est si le flux directeur va du Sud vers le Nord. C'est un point de conflit entre une descente d'air froid en altitude venant de l'Ouest ou du Nord-Ouest, avec un flux d'air chaud et sec arrivant par le Sud-Ouest dans les couches moyennes, et un flux d'air chaud et humide venant du Sud-Est près du sol qui converge en s'accélérant vers cette zone de conflit. Dans cette configuration, nous apercevront sur les radars doppler une forme en haricot (ou écho pendant) sur le coté Sud-Ouest de la supercellule et une forme évasée vers le Nord-Est. Les précipitations les plus lourdes sont habituellement du côté Sud-Ouest, finissant abruptement au niveau de la base du courant aérien ascendant principal. Le courant descendant de flanc arrière (appellé aussi pseudo-front froid ou RFD) porte les précipitations dans le sens contraire des aiguilles d'une montre autour du côté Nord et Nord-Ouest produisant et se terminant en « écho de crochet » vers le Sud-Ouest, ce qui indique la présence d'un mesocyclone.

Orage-supercellulaire.png

Source shémas = Wikipedia.

Isolement et Compétition des Cellules :

Plus la supercellule est isolé des autres orages, plus celle-ci sera destructrice, ce qui favorisera sa rotation et sa production de tornade, en raison d'une forte alimentation en air humide disponible autour de la supercellule. Aussi plus il y a d'orages violents autour, moins la supercellule sera intense, car cela réduit l'alimentation en air instable. On dit que les cellules convectives sont en compétition entre elles. Les grosses tornades sont donc très souvent formées dans une supercellule isolée et distante des autres orages. La distance est bien entendue proportionelle à l'humidité disponible. Ceci n'est d'ailleurs pas que valable pour les supercellules mais également vrai pour tous les types d'orages.

Criteres d'Identification d'une Supercellule Classique :

Selon Alex Hermant (Traqueur Orage), et ceci fera l'objet de notre prochaine partie, dans une supercellule classique :

* Les caractéristiques des échos radars comportent souvent (mais pas toujours) :

- un crochet ou un écho pendant

- une région limitée d'écho faible (BWER)

- une entaille en V

- un mésocyclone

- parfois un TVS

* Les caractéristiques visuelles (dans la partie Sud-Ouest essentiellement), incluent souvent :

- une base sans pluie

- une enclume rétrogressive

- souvent un nuage-mur

- une ligne d'alimentation (parfois en forme de tour pénétrante inclinée)

- un sommet pénétrant (ou outrepassant)

- des mammas sous l'enclume et/ou une enclume à rebord enroulé

- une bande d'afflux

Ces différents critères se retrouvent dans une supercellule classique, mais il existe aussi 2 autres variétés de supercellules, avec chacuns leurs spécificités propre :

- les supercellules LP (Low Precipitation)

- les supercellules HP (High Precipitation)

EDIT 23/03/07 : J'ai corrigé quelques petites choses, en vu du dossier sur les structures orageuses en préparation sur météobell.com

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Posté(e)
Deauville 14 (8 km) Plaisir 78 (en haut)

De même la hauteur peut varier de 6 km seulement jusqu'à 16km d'altitude.

16 km ça me surprend :!: je pensais 10 ou 11 km

Une idée de la température à l'intérieur de cette gentille bete ? default_ph34r.png/emoticons/ph34r@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Ta traduction est parfaite.

C'est le cisaillement des vents qui est le moteur de la vorticité horizontale d'une supercellule.

J'ajouterai donc, pour confirmer:pour ce qui est des modèles hydrostatiques à maille large, la possibilité de disposer d'hodographes (courbe de cisaillement) dans les zones de Cape, va renseigner (suivant leur formes) sur la nature des cellules orageuses, en particulier la probabilité de super-cellules.
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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

16 km ça me surprend :!: je pensais 10 ou 11 km

De plus, si l'énergie potentielle convective disponible monte au-dessus de 1 500 J/kg, le courant ascendant permettra une très large extension verticale (jusqu'à plus de 15 km).

Merci de ne pas mettre de commentaires du genre "j'aurais cru que", "je pensais que" etc.....

Cet exposé est justement là pour balayer tous les faux-semblants. Je passe beaucoup de temps à chercher des informations ici et là, à les vérifier, les compléter, les rédiger etc.....

Je mettrais toutes mes sources seulement à la fin de mon exposé.

Ta traduction est parfaite.

Merci Gombervaux. Venant de toi, ca me fait très plaisir. Il ne s'agit par contre pas seulement d'une simple traduction mais bien d'un essai rédigé par mes soins venant de nombreuses sources différentes. default_ph34r.png/emoticons/ph34r@2x.png 2x" width="20" height="20">

___________

Nous verons plus en détail dans la prochaine partie (peut être demain) la structure d'une supercellule et les éléments que l'on retrouve dans une supercellule.

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Excellent travail que tu nous réalises là Damien, et je peux déjà te dire que, vraisemblablement, ce que tu fais là ne se perdra pas dans les profondeurs du forum, puisque je pense qu'on le mettra sur IC sous forme d'un dossier (si tu es d'accord biensur). Du coup, je compte sur tous les forumeurs pour lire avec précision ce que tu exposes, et d'y apporter d'éventuels compléments si nécessaires. A partir de là, je pense que l'on peut obtenir quelque chose de "béton", et on passera le tout dans une belle page HTML :!:

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Je parlais de traduction au sens global (mot à mot plus interprétation) . On voit très bien que Damien possède son sujet.

En attendant la suite, je n'ai pour l'instant rien à ajouter, sinon que ce projet me semble indétrônable.

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Félicitations pour ce travail de traduction et d'interprétation, très intéressant et très agréable à lire! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Malbosc, piémont cévenol du 07 en limite du 30 (alt. 226m), le long du ruisseau de Maubert, affluent de la Ganière

une probable référence dans le futur quand il s'agira de départager les futurs orages suspects, et de ne plus dire tout et n'importe quoi sur les supercellules (moi le premier default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> !) ...c'est quand même la première année qu'on en parle autant, non ?

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quand il s'agira de départager les futurs orages suspects, et de ne plus dire tout et n'importe quoi sur les supercellules

Pas sûr, car pour saisir la coupe présentée, et qui sert à l'interprétation, faut une image 3D et la couper suivant le bon plan! et ça, c'est pas pour demain default_mad.gif
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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

En effet, exposer les connaissances sur les supercellules et identifier une supercellule sur le terrain sont deux choses bien différentes, l'identification, surtout compte tenu du peu de dispositifs techniques (radar doppler en premier lieu) sur le terrain, ca reste une autre paire de manche. Mon premier post a montré d'ailleurs la nécéssité de posséder un radar doppler pour calculer quantitativement la vorticité et l'aspect subjectif de l'interprétation d'une image radar des précipitations.

Mais j'expliquerais quand même dans une autre partie futur comment identifier une supercellule avec une image radar (j'ai trouvé de très bonnes sources de documentation aux USA) et peut être si ça vaut le coup avec des radars doppler en esperant qu'un jour peut être nous en disposerons en France.

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Posté(e)
Malbosc, piémont cévenol du 07 en limite du 30 (alt. 226m), le long du ruisseau de Maubert, affluent de la Ganière

oui gombervaux, je voulais dire que l'on disposera de plus de critères formels plus fermement établis (taille, altitude, déplacement... ) après c'est sûr que les déterminations techniques des orages observés seront difficilement appréhendables par nos propres moyens...

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Ceci dit, les criteres visuelles sur place (à condition de se placer au bon endroit - au Sud-Ouest par exemple) restent la meilleur source d'interprétation, si on les completent avec une vidéo accélléré sur un temps relativement long, et avec une image radar à la clef. Le flair du chasseur d'orage qui suit correctement l'orage, c'est la meilleure source de documentation. default_mad.gif Après le probleme vient que toutes les supercellules n'ont surement pas une forme parfaitement identifiable surtout en France et que les chasses aux orages ne se passent pas toujours comme on voudrait. Mais un faisceau d'éléments peuvent nous y aider si on procède méthodiquement.

PS : pour Sebaas, on en reparlera plus tard, quand j'aurais fini tout ça. Faudra faire aussi une petite correction de l'orthographe surement lol :!:

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Je me joins aux autres pour te féliciter de ton dossier Damien. Bravo !

Juste, j’aurai peut-être un peu plus insisté sur l’importance de l’air froid mais aussi très sec d’altitude.

Concernant, les orages « regroupés », je rajouterais que dans les systèmes à peut près organisés, les orages sur la pointe sud peuvent être des supercellules extrêmement violentes sous l’influence de l’organisation. A la pointe, la convergence de basse couche est ainsi multipliée et la violence décuplée.

Bonne continuation.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

En effet Meteofun mais j'ai pas finit lol, patience. Je fait ça petit à petit et sûrement je completerais un peu ce qui a été dit déjà au-dessus en fonction de ce que je trouverais en informations supplémentaires (mais aussi en fonction de vos commentaires).

Je vous demanderais donc si possible d'attendre que tout ai été écrit avant de mettre vos propres commentaires et ajouts, sauf si bien sûr vous voyez ou identifiez de grosses erreurs commises, car je n'en suis pas à l'abris évidemment. J'avais déjà de bonnes connaissances dans ce domaine certes, mais c'est vraiment aujourd'hui en cherchant les renseignements et en faisant cet exposé que véritablement moi aussi j'apprend des choses sur les supercellulaires. D'ailleurs depuis que j'écris cela, je commence de mieux en mieux à comprendre moi-même, mon propre orage du 23 avril identifée jusqu'ici comme étant une "presque supercellule". En comparaison, j'ai beaucoup plus de connaissances dans les autres types d'orages (monocellulaire et multicellulaire surtout) puisque ce fut l'objet de mon mémoire de Maîtrise à l'Université (en 2001-2002), completé ensuite par ma passion, mes lectures et mes propres chasses d'orages plus ordinaires.

Pour l'instant je ne parlais que des supercellules dites "classiques".

Petit sommaire :

- Réfléxion sur la subjectivité de la définition

- Définition générale

- Fonctionnement d'une supercellule

- Structure et élement structurel d'une supercellule (c'est la plus grosse partie sans doute, peut être divisé en 2 sous-partie)

- Les différents types de supercellules

- Interprétation des images radars et aide à l'identification d'une supercellule

- Je sais pas encore pour le reste, on verra en fonction de ce qui a été dit et ce qui reste à dire

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Un commentaire sur l'intervention de Mfun:

L'objet du post c'est d'identifier la structure de super cellule.

Or l'advection d'air sec en altitude est la condition nécessaire au déclanchement de toutes les cellules , pas seulement des super.

Maintenant a-t-on pu identifier si des structures différentes de RS en Sapin de Noël ont pu être dégagées.

J'en sais rien.

Perso j'ai vu un RS en SdN à une branche donner une super cellule, qui s'est même permise de dévier à gauche. C'est vrai que c'était en bord de mer....

Je pense que les américains possède une base de donnée susceptible de rendre certaines conclusions, mais qu'ici nous n'auront jamais que des cas particuliers.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Je voulais mettre un shémas mais je n'en ai pas trouvé de convenable ou suffisamment complet. Je l'ai donc réalisé moi-même avec Adobe Illustrator et Paint. Et comme ça, pas de problème de piratage default_crying.gif

III. Structure et Terminologie Visuelle d'une Supercellule Classique

supercellule_1.jpg

Vu du Sud-Ouest, une supercellule classique présente certains éléments visuels communs. (Note : ils ne sont pas tous sur le schéma et leur présence n'est pas tous indispensable.)

Base des courants ascendants :

Cette base sombre et aux formes nuageuses turbulentes est très souvent sans pluie (parfois tout de même de la grêle ou de la pluie peut s'en échapper mais de façon sporadique). Cette zone généralement au Sud-Ouest et à l'arrière du nuage-mur, constitue l'apport en air chaud du courant aérien ascendant principal.

Ligne d'alimentation :

Il s'agit d'une formation cumuliforme en escalier qui pénetre à l'arrière de l'enclume vers la zone la plus active de la supercellule (le bas de l'escalier se trouvant au Sud-Ouest). Cette zone est le siège des ascendances cycloniques inclinées et peut parfois présenter un aspect torsadé en raison de la vorticité de la supercellule (mésocyclone). Cette zone coincide souvent avec un pseudo-front froid.

Tour pénétrante principale :

Il s'agit en fait de la zone de la ligne d'alimentation la plus proche de la supercellule et constitue le coeur du courant ascendant cyclonique au-dessus du mésocyclone. Elle présente souvent l'aspect d'un mur cumuliforme (parfois torsadé) et s'étendant latéralement contre le flux général.

Enclume Rétrogressive :

Il s'agit de l'enclume de cisaillement arrière que le vent ascendant étend contre le flux d'altitude. C'est un signe d'orage violent, particulierement si une rotation est visible car seul une ascendance très forte peut générer une enclume rétrogressive dans ce genre de cas.

Enclume à Rebord Enroulé :

Il s'agit d'une sorte de collier boursouflé entourant le bord d'une enclume rétrogressive et apparait lorsque l'extension horizontale de l'enclume est particulierement rapide.

Mammas :

Présent sous la partie inférieure de l'enclume, ceci témoigne également d'un fort courant ascendant, mais se rencontre également dans beaucoup d'autres types d'orages. Seuls des mammas particulierement gros sont susceptibles de renseigner sur la violence d'un orage, souvent situés d'ailleurs à plusieurs kilomètres de là. Les protubérances sont formées par des poches d'hydrométéores plus lourds (parfois solide) qui ont tendance à s'afaisser avec la gravité, surtout si de l'air plus sec et moins dense se trouve en dessous.

Sommet Pénétrant :

Un sommet qui outrepasse en hauteur l'enclume est par contre un très bon indicateur de la puissance du courant ascendant. Il est avéré que certains sommets pénétrants de supercellules particulierement violentes puissent s'éléver jusqu'à 20km d'altitude, c'est à dire profondément dans la stratosphère. Un sommet pénétrant est donc un forcage de la tropopause, logiquement limite du développement nuageux. Ce dôme nuageux s'observe généralement également dans la partie Sud-Ouest de l'orage juste au-dessus de la tour pénétrante principale.

Nuage-mur :

Il s'agit de la zone de l'afflux principal en air chaud de la supercellule. Dans un orage HP, le nuage-mur n'est pas visible car caché dans les précipitations. Un nuage-mur d'une supercellule est forcément de nature rotative et témoigne de la probabilité (mais pas forcément) de la naissance d'une tornade.

Tornade :

30% des supercellules sont capables de générer une tornade. (on pourrait créer un dossier rien que consacré aux tornades, tant il y aurait à dire également).

Striures :

Ce sont des rainures dans la base des formations nuageuses situés autour du nuage-mur et qui se forment parallèlement au flux d'air. C'est un bon indicateur de la présence d'un mésocyclone

Mésocyclone :

Un mésocyclone est une rotation de l'orage sur un diamètre d'environ 3 à 10 km. En fait ceci n'est pas visible à proprement parlé car seul une vidéo accéllérée est capable de montrer la présence d'un mésocyclone, ainsi que la présence de striure, d'une bande d'afflux courbé ou bien la présence d'une tour pénétrante torsadé, en bref des témoins indirects du mésocyclone. Un mésocyclone est en fait un terme propre aux signatures radars (nous y reviendrons donc plus tard).

Nuage-Queue :

Ce nuage peut s'étendre à partir du coté droit du nuage-mur en direction du Nord / Nord-Est et à la même hauteur que le nuage-mur. Il s'agit en fait de l'apport en air humide du courant descendant situé à proximité et qui provoque la condensation de ce nuage comme un prolongement du nuage-mur. On a souvent l'impression qu'il se déplace vers le nuage-mur en se régénérant à son extremité. On peut même apercevoir un très rapide mouvement ascendant de ce nuage vers sa partie la plus proche du nuage-mur, provoqué par l'aspiration du courant ascendant.

Arcus :

Parfois mais pas toujours, le pseudo-front chaud (parfois mais plus rarement, le pseudo-front froid) se matérialise par un front de rafale en forme d'arcus (ou shelf cloud). Ceci n'est pas une caractéristique propre aux supercellules, mais plutôt aux orages en ligne de grain, et se rencontre également dans bien d'autres types d'orages.

EDIT 23/03/07 : J'ai corrigé quelques petites choses, en vu du dossier sur les structures orageuses en préparation sur météobell.com

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Fascinant ce topic default_blink.png

Damien, merci pour tout trop la classe default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Maintenant a-t-on pu identifier si des structures différentes de RS en Sapin de Noël ont pu être dégagées.

J'en sais rien.

Perso j'ai vu un RS en SdN à une branche donner une super cellule, qui s'est même permise de dévier à gauche. C'est vrai que c'était en bord de mer....

Je pense que les américains possède une base de donnée susceptible de rendre certaines conclusions, mais qu'ici nous n'auront jamais que des cas particuliers.

Pour les études des sondages, avec ça (dates), ça (images sat –il existe peut-être mieux, mais je ne connais pas-) et ça (sondage), il doit y avoir moyen de faire une étude béton. Heu tu te lance puisque tu eu l’idée ? A moins que Damien s’en occupe (avec plaisir) après la réalisation de son dossier … default_flowers.gifdefault_flowers.gif
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La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Je suis pas en train de faire une thèse ou un mémoire de maitrise sur les supercellules non plus lol. Ca reste de la vulgarisation. Quand j'aurais terminé, je vous laisserais avec joie allez encore plus loin. A moins de me faire payer bien entendu. Besoin de manger moi zaussi ^^

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Posté(e)
Le Grau-du-Roi

Très interessant ce topic, Damien sait bien à quel point il est difficile de s'exprimer précisément sur ces phénomènes, c'est donc un effort et un gros travail qu'il nous fourni là, bravo et bonne continuation default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

(...)

_____________________

Nous allons voir maintenant quelques structures visuelles non inscrites sur le schéma. Toutes ne sont pas propres aux supercellules, et peuvent aussi se trouver sur d'autres types d'orages (c'est précisé si c'est le cas) :

Bande d'afflux :

Parfois, le pseudo-front chaud est matérialisé par une bande d'afflux. Ce n'est pas quelque-chose qui se retrouve uniquement dans les supercellules, mais c'est un bon indicateur d'orage violent. Une bande d'afflux est une bande de nuage bas qui converge vers le courant ascendant principal (à ne pas confondre avec la ligne d'alimentation). Cette bande se place de manière à être parallèle aux vents de niveau inférieur et va nous renseigner sur l'apport en air humide de l'orage et donc sur la violence potentielle de l'orage. A noté qu'une bande d'afflux courbée est le témoin d'une rotation mésocyclonique. Sur le shéma cette bande d'afflux serait une bande de nuage bas placé au milieu-gauche (à droite de la ligne d'alimentation presque parallèlement) et convergerait vers le mésocyclone - raison pour laquelle je ne l'ai pas placé sur le shéma sinon cela l'aurait trop surchargé. (n'est pas propre aux supercellules, si non courbé)

Fente claire :

Juste à gauche du nuage-mur, on peut apercevoir une zone avec une visibilité nuageuse réduite, comme un coin plus clair sur le coté gauche du nuage-mur. Ceci est dû à la présence d'un air plus sec et permet de se rendre compte du courant descendant du flanc arrière (ou RFD).

Zone d'air sec arrière :

Une fente claire permet d'indiquer la présence d'un courant descendant de flanc arrière (ou RFD) près du mésocyclone et à gauche du nuage-mur. C'est une zone où on peut avoir un peu de pluie ou de grele mais de façon dispercé et sporadique car c'est la zone où se trouve un crochet ou un écho pendant (visible sur un radar) situé à haute altitude. (voir le tout premier shéma à droite dans la partie fonctionnement d'une supercellule, vous comprendrez-mieux).

Zone de précipitation continue avant :

Le Nord-Est de la supercellule est la zone où se situe le courant descendant de flanc avant (ou FFD). C'est une zone de précipitations continues.

Mésocyclone occlus :

Lorsqu'un front de rafale enveloppe totalement le mésocyclone (pas le cas sur le shémas), l'afflux en air chaud humide et instable se retrouve coupé. C'est donc le courant descendant arrière (RFD) qui se propage en basse couche autour du mésocyclone. On appelle ça un mésocyclone occlus.

Pied de pluie :

Dans beaucoup de situation, lorsque le courant descendant est suffisament fort, on peut apercevoir une sorte de pied de pluie générant de très forte turbulence (microburst). Sur le schéma j'ai seulement incliné les précipitations là où il y a marqué "grêle". Imaginez que le bas se propage sur la surface comme une sorte de pied. Parfois la situation dégénere totalement et le pied de pluie forme carrément une boucle fermé regoignant le coté droit du nuage mur (nuage-queue par exemple). Nous avons alors là un circuit fermé entre le courant descendant aspiré totalement vers la base du courant ascendant principal du nuage-mur. Ce phénomène visuellement peut faire penser à une tornade. (un pied de pluie simple n'est pas propre aux supercellules)

Nuage auxilière :

Ces types de nuages sont des élements structurels dépendant d'un plus grand systeme. Nous avons comme nuage auxilière par exemple, le nuage tabulaire, le nuage en rouleau, le nuage-mur, le nuage en queue, la queue de castor...etc. L'arcus en lui-même est considéré plutôt comme une "particularité supplémentaire" nuageuse, au même titre qu'un virga, un mamma, ou même la présence d'une enclume ou non (appellé "incus").

Nuage en collier :

Il est assez rare de le voir (sachant qu'il est déjà rare de voir une supercellule ^^). C'est en fait une sorte d'anneau entourant de façon circulaire le nuage-mur, comme une boué placé entre le nuage-mur en dessous et la base nuageuse avec les striures au-dessus.

Nuage laminaire :

C'est un nuage visuellement très impressionnant qui se retrouve en de rare occasion au tout début du dévelloppement d'une supercellule, vers la ligne d'alimentation, là où on retrouvera plus tard sans doute un nuage-mur. Il ressemble à un empilement d'assiette lenticulaire à la base flou et lisse, auquel on aurait donné au-dessus un développement convectif explosif. C'est un indicateur d'un très gros forcage d'une couche d'inversion (effet de couvercle transpercé). La couche d'inversion se trouve à la limite entre le haut des lenticularisations et le bas du développement convectif.

Queue de castor :

Parfois, une forme de queue de castor plate est visible. Il s'agit d'un type particulier de bande d'afflux, attaché au courant ascendant principal et elle peut être la matérialisation du pseudo-front chaud. Comme une bande d'afflux classique celle-ci converge vers le courant ascendant principal. Sur le shéma elle serait placé sur le milieu droit (devant le mot arcus) et convergerait vers le mésocyclone. A ne pas confondre avec un nuage-queue (moi-même j'ai confondu au début d'ailleurs), car une queue de castor n'est pas rattaché directement au nuage-mur mais vers le courant ascendant principal et se situe à un niveau d'altitude légerement supérieur que le nuage-mur, c'est à dire au même niveau que les bases nuageuses ascendantes, comme d'ailleurs les bandes d'afflux.

Nuage en rouleau :

Ceci n'est pas propre aux supercellules, mais il peut exister à basse altitude, une sorte d'arcus en forme de tube qui se trouve totalement détaché du reste de l'orage. Cela ressemble souvent à un stratocumulus très allongé situé le long du pseudo-front chaud à la place d'un arcus. Comme l'arcus c'est un signe de front de rafale, mais on les apercoit surtout à la fin du développement d'un orage.

Nuage tabulaire :

C'est une autre variante encore de l'arcus que l'on retrouve sur les fronts de rafales des supercellules. Un nuage tabulaire ressemble à un arcus très préominant comme une succesion de coins nuageux allongés et soudés parfaitement entre eux. On dit "une forme tabulaire" qui désigne une forme en relief bien particuliere. (n'est pas propre aux supercellules)

Griffes :

Un front de rafale classique, un arcus, un nuage en rouleau ou un nuage tabulaire peuvent présenter des griffes nuageuses qui peuvent raser de très près le sol. Il s'agit de prolongement déstructurés des "dents" propres à l'arcus, normallement assez compacts. C'est souvent un signe d'intensification de l'orage. (n'est pas propre aux supercellules)

Scud Cloud :

Il s'agit de nuages bas et isolés qui sont attrapés dans la sortie descendantes de l'orage (zones de précipitations). Lorsque l'air froid atteint la terre, il soulève l'air relativement chaud, ayant pour résultat la saturation par la montée. Ainsi, la présence des scuds clouds indique presque toujours la présence de la sortie descendante en air froid. Cela ressemble à des fractocumulus comme des chiffons de nuages. (n'est pas propre aux supercellules)

EDIT 23/03/07 : J'ai corrigé quelques petites choses, en vu du dossier sur les structures orageuses en préparation sur météobell.com

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