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La banquise


Cyclonus
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C'est ce qui et écrit par exemple sur le site à Jancovici et c'est ce que tout le monde répète et pourtant, c'est faux. Si tu veux avoir plus d'éléments détaillés, je t'invite à consulter le site donné par Charles www.co2science.org

La foret tropicale, meme mature, séquestre le CO2 et forme de la biomasse parfois sur plusieurs mètres d'épaisseur au sol. C'est comme ça que les hydrocarbures avaient été formés. La foret amazonienne est un puit énorme de CO2 malgré la déforestation et les cultures sur brulis. La foret septentrionale s'étend (en France, la surface des forets a augmenté de 30% ces 50 dernières années) et à part les étendues sibériennes, la plupart des forets est gérée par l'homme avec des coupes et des replatations ce qui accroit encore la productivité végétale (un arbre en croissance séquestre plus de CO2 qu'un arbre vieux).

oui quand j'ai dit "quasi-nul" j'ai exagéré.

Il y a forcément une sequestration.

la masse de carbone organique dans la croûte terrestre est absolument considérable.

On apelle cela le kérogène je pense et on estime sa masse totale à 10^16 tonnes.

Mais si cette masse s'est formée en 200 millions d'années (par exemple) cela fait un taux de sequestration de 50 millions de tonnes par an seulement.

C'est un peu pareil pour la litière de la forêt tropicale il faudrait trouver en combien de temps elle se forme.

Je ne sais pas si cet ordre de grandeur est valable et je vais essayer de trouver mieux.

En particulier dans le site fourni.

suite

dans le rapport IPCC, au chapitre cycle du carbone, le bilan net de C avec la biosphère terrestre est de -1Gt/an.

Après quelques recherches il apparaît qu'un doublement de la teneur en CO2 augmenterait le rendement de croissance de 30% (+-10%)

Ceci ferait au mieux un puits supplémentaire de 0.3GtC/an.

C'est pas si mal car cela représente de l'ordre de 8 à 10% du CO2 fossile mis à l'atmosphère actuellement.

Néanmoins l'influence de l'ozone troposphérique ( qui augmente aussi avec la combustion des HC) pourrait inhiber (voire pire) cette augmentation de rendement.

Il serait aussi intéressant de voir l'influence sur la biosphère marine.

Mais c'est vraiment l'objet d'un autre débat (que nous avons déjà eu d'ailleurs plusieurs fois sur ce forum) sur les puits de carbone.

quant à cette citation:

We conclude that most tropical-forest plot data are of useful quality, and that the evidence does still weigh conclusively in favor of a recent increase of biomass in old-growth tropical forests.

c'est bien possible, mais cela reste vague:

1%, 2%,10% en 10, 20 ans?

Il est dommage de ne pas avoir de chiffrage.

finalement j'ai trouvé un chiffrage dans cette étude

C'est très surprenant puisque le chiffre d'augmentation pour les forêts tropicales serait actuellement de 1GtC/an.

Alors que les émissions actuelles sont de l'ordre de 8GtC/an.

à prendre avec des pincettes.

ciel! je viens de m'apercevoir que CO2 science est un site sceptique! default_laugh.png

je comprends mieux! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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oui quand j'ai dit "quasi-nul" j'ai exagéré.

Il y a forcément une sequestration.

la masse de carbone organique dans la croûte terrestre est absolument considérable.

On apelle cela le kérogène je pense et on estime sa masse totale à 10^16 tonnes.

Mais si cette masse s'est formée en 200 millions d'années (par exemple) cela fait un taux de sequestration de 50 millions de tonnes par an seulement.

C'est un peu pareil pour la litière de la forêt tropicale il faudrait trouver en combien de temps elle se forme.

Je ne sais pas si cet ordre de grandeur est valable et je vais essayer de trouver mieux.

En particulier dans le site fourni.

suite

dans le rapport IPCC, au chapitre cycle du carbone, le bilan net de C avec la biosphère terrestre est de -1Gt/an.

Après quelques recherches il apparaît qu'un doublement de la teneur en CO2 augmenterait le rendement de croissance de 30% (+-10%)

Ceci ferait au mieux un puits supplémentaire de 0.3GtC/an.

C'est pas si mal car cela représente de l'ordre de 8 à 10% du CO2 fossile mis à l'atmosphère actuellement.

Néanmoins l'influence de l'ozone troposphérique ( qui augmente aussi avec la combustion des HC) pourrait inhiber (voire pire) cette augmentation de rendement.

Il serait aussi intéressant de voir l'influence sur la biosphère marine.

Mais c'est vraiment l'objet d'un autre débat (que nous avons déjà eu d'ailleurs plusieurs fois sur ce forum) sur les puits de carbone.

quant à cette citation:

c'est bien possible, mais cela reste vague:

1%, 2%,10% en 10, 20 ans?

Il est dommage de ne pas avoir de chiffrage.

finalement j'ai trouvé un chiffrage dans cette étude

C'est très surprenant puisque le chiffre d'augmentation pour les forêts tropicales serait actuellement de 1GtC/an.

Alors que les émissions actuelles sont de l'ordre de 8GtC/an.

à prendre avec des pincettes.

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J'ai lu que la forêt amazonienne est un des seuls endroits de la planète qui n'a pas connu de variation climatique. Il n'y a jamais eu de glaciation. Ceci explique peut-être cela. S'il n'y a aucune variation...?
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C'est très surprenant puisque le chiffre d'augmentation pour les forêts tropicales serait actuellement de 1GtC/an.

Alors que les émissions actuelles sont de l'ordre de 8GtC/an.

Je n'ai pas trouvé ce chiffre de 1Gt/an dans l'étude citée. En revanche, tu as la réponse sur l'accélération de croissance des forêts tropicales : 2,55 % / an (±1,45% cependant). C'est apparemment le double de ce qui est attendu pour une fertlisation CO2 seule, ce qui explique sans doute d'autres facteurs (température ou insolation).

Sinon, pourquoi le chiffre de 1Gt/an serait-il particulièrement surprenant par rapport à 8 Gt/an ?

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Je n'ai pas trouvé ce chiffre de 1Gt/an dans l'étude citée. En revanche, tu as la réponse sur l'accélération de croissance des forêts tropicales : 2,55 % / an (±1,45% cependant). C'est apparemment le double de ce qui est attendu pour une fertlisation CO2 seule, ce qui explique sans doute d'autres facteurs (température ou insolation).

Sinon, pourquoi le chiffre de 1Gt/an serait-il particulièrement surprenant par rapport à 8 Gt/an ?

concernant le 1Gt/an c'est dans ce passage:

There is some evidence that intact tropical forests may

be increasing in biomass and acting as a moderate carbon

sink (of the order of 1 Pg C annually), and therefore buffering

to some extent the rate of anthropogenic global

warming. Although significant compared with contemporary

annual fossil fuel CO2 emissions of 7 Pg C, it is likely to be

reduced in importance when compared with the projected

emissions of 15–20 Pg C by the mid-twenty-first century.

Moreover, almost all researchers agree that this sink cannot

be relied on, and may even reverse in the coming century,

acting as a moderate accelerator rather than a

moderate sink.

1Gt/an représente, si j'ai bien compris, une augmentation relativement récente et ne concerne que les forêts tropicales.

Bien que les auteurs mettent un petit bémol en y voyant aussi l'influence d'utilisations passées de ces forêts(croissance après exploitation) ils y voient surtout l'influence de l'augmentation récente du CO2.

Il n'y a pas de raison, a priori, pour que le reste de la végétation ne fasse pas de même.

C'est donc dans ce cas une augmentation de l'ordre de 2Gt/an suite à l'augmentation récente de concentration en CO2, soit 25% des émissions totales anthropiques.

Autrement dit puisque c'est du récent cela voudrait dire que si on considère l'augmentation récente des émissions de GES cad, de mémoire, + 2Gt/an en 20 ans, la quasi-intégralité de cette augmentation serait absorbée par la végétation.

Si on considère uniquement cette étude cela ferait 50% de l'augmentation récente absorbée par la forêt tropicale.

Je veux bien, mais, si c'est vrai, c'est une très bonne nouvelle pour le climat.

voici issu du GISS une évolution du CO2 absorbé par les puits et restant dans l'atmosphère:

volco2giss1or.jpg

Globalement il ne semble pas y avoir d'augmentation de la fraction absorbée (courbe rouge).

On constate une augmentation importante vers les années 90, puis une baisse actuellement.

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volco2giss1or.jpg

Je me demande s'il ne faut pas prendre tes graphes avec des pincettes.Corrigez moi si je me trompe, mais toutes les mesures ne se valent pas:

- CO2 atmosphérique: seule mesure expérimentale, augmentation d'environ 5 ppm/an

- CO2 émis par les combustibles fossiles : estimation à partir des données économiques => incertitude de l'ordre de 20% au moins (dans la littérature, j'ai vu des chiffres entre 6 Gt et 9 Gt pour l'année 2000), évolution relativement tranquille.

- CO2 absorbé (soaked up): il faudrait m'expliquer comment c'est mesuré et quelle est la marge d'incertitude et surtout pourquoi ces fluctuations énormes et pourquoi ces fluctuations énormes ne se répercutent pas dans le CO2 atmosphérique default_crying.gif

Bref, faire des interprétations du genre "il y a une baisse de la fraction absorbée ces dernières années" avec des données aussi incertaines, ça me semble un peu olé olé. Non ?

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Bref, faire des interprétations du genre "il y a une baisse de la fraction absorbée ces dernières années" avec des données aussi incertaines, ça me semble un peu olé olé. Non ?

Ce ne sont pas des interprétations.C'est un commentaire des courbes et cela ne veut pas dire que c'est la réalité.

D'une façon générale personne ne détient la vérité absolue et on en est donc tous à commenter des études et courbes diverses.

Il ne s'agit pas de faire ce type de réflexion, miniTax, uniquement lorsque les courbes ou les résultats ne vont pas dans le "bon sens".

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- CO2 absorbé (soaked up): il faudrait m'expliquer comment c'est mesuré et quelle est la marge d'incertitude et surtout pourquoi ces fluctuations énormes et pourquoi ces fluctuations énormes ne se répercutent pas dans le CO2 atmosphérique default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

J'ai l'impression que c'est juste la différence des deux premiers postes (estimation des émissions - estimations du CO2 atmosph.).

Sinon, je croyais que le taux croissance du CO2 atmosph. était en nette augmentation depuis l'après-guerre, mais la première courbe ne dessine pas vraiment de tendance très nette entre 1950 et 2005. Du coup, je comprends mal pourquoi, vu que la démographie mondiale a été multpliée par deux entre les deux dates et que des continents entiers sont entrés dans un développement économique à marche forcée depuis vingt ou trente ans, phénomène a priori de plus en plus consommateur d'énergies fossiles.

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Sinon, je croyais que le taux croissance du CO2 atmosph. était en nette augmentation depuis l'après-guerre, mais la première courbe ne dessine pas vraiment de tendance très nette entre 1950 et 2005. Du coup, je comprends mal pourquoi, vu que la démographie mondiale a été multpliée par deux entre les deux dates et que des continents entiers sont entrés dans un développement économique à marche forcée depuis vingt ou trente ans, phénomène a priori de plus en plus consommateur d'énergies fossiles.

ce n'est pas la teneur en CO2 mais la fraction de CO2 mis dans l'atmosphère/au CO2 total émis.

Les variations importantes proviennent des fluctuations sur les teneurs annuelles.

Sinon la moyenne sur 7 années (courbe rouge) est relativement constante.

la moyenne sur toute la période est de 60%.

Ces courbes "prouvent" (je mets entre guillemets pour miniTax) que la fraction absorbée par les puits est relativement constante.

c'est sur le deuxième graphique qu'on voit les émissions.

Elles sont effectivement en très forte augmentation entre 1950 (1.8Gt) et 2003 (7Gt)

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ce n'est pas la teneur en CO2 mais la fraction de CO2 mis dans l'atmosphère/au CO2 total émis.

Les variations importantes proviennent des fluctuations sur les teneurs annuelles.

Sinon la moyenne sur 7 années (courbe rouge) est relativement constante.

la moyenne sur toute la période est de 60%.

Ces courbes "prouvent" (je mets entre guillemets pour miniTax) que la fraction absorbée par les puits est relativement constante.

c'est sur le deuxième graphique qu'on voit les émissions.

Elles sont effectivement en très forte augmentation entre 1950 (1.8Gt) et 2003 (7Gt)

OK. Si la croissance de la végétation suit à peu près celle du CO2, il est finalement normal que la fraction de séquestration ne change guère - sauf qu'il faut voir le comportement des océans, que j'ignore.

Ce qui est assez étonnant, ce sont les variations absorbées d'une année (ou groupe d'années car cela doit être moyenné) sur l'autre. Si j'ai bien compris, c'est la variation bleu / jaune dans la courbe du milieu. Or, cela va de 0,2 à 4 Gt par période, soit un rapport de 1 à 20, alors que les principaux puits (biosphère + océan) sont quand même relativement stables d'une année sur l'autre. A moins qu'il y ait encore un truc qui m'ait échappé.

Sinon, en faisant des recherches sur cette question, j'ai trouvé une autre courbe, celle de l'émission per capita de CO2 (Marland 2005). Le point plutôt positif une fois rapporté à la démographie est que le pic a été atteint vers 1975-80 et que cela ne bouge pas trop depuis (même si bien sûr la population continue d'augmenter). C'est assez réconfortant car dans les 25 dernières années, le poste "transports" a dû exploser (à la fois à cause de la mondialisation/délocalisation et de le hausse du transport individuel dans les pays riches + émergents).

globalpercap6or.jpg

Ref.et données en ligne : http://cdiac.ornl.gov/trends/emis/tre_glob.htm

Marland, G., T.A. Boden, and R. J. Andres. 2005. Global, Regional, and National CO2 Emissions. In Trends: A Compendium of Data on Global Change. Carbon Dioxide Information Analysis Center, Oak Ridge National Laboratory, U.S. Department of Energy, Oak Ridge, Tenn., U.S.A.

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Ce qui est assez étonnant, ce sont les variations absorbées d'une année (ou groupe d'années car cela doit être moyenné) sur l'autre. Si j'ai bien compris, c'est la variation bleu / jaune dans la courbe du milieu. Or, cela va de 0,2 à 4 Gt par période, soit un rapport de 1 à 20, alors que les principaux puits (biosphère + océan) sont quand même relativement stables d'une année sur l'autre. A moins qu'il y ait encore un truc qui m'ait échappé.

oui il faut voir comment ces courbes sont faites.

Elles dépendent en fait de la mesure de concentration en CO2.

Lorsqu'on regarde cet enregistrement de la NOAA

mloco2tsobs033974xk.png

on s'aperçoit que la courbe du CO2 monte en "dents de scie".

Ces dents de scie sont le résultat de la variation saisonnière très importante due à la biosphère de l'HN.

On voit aussi qu'une moyenne ou tendance corrigée de ces variations saisonnières est réalisée, néanmoins, on voit aussi que cette moyenne ne tire pas droit et on distingue de "faibles" oscillations pouvant aller jusqu'à +-2ppm par rapport à la droite de tendance.

+-2ppm en CO2 cela fait tout de même +-10.5Gt de CO2 ou +- 2.9 Gt de C.

Je pense que l'explication première est là.

Ensuite il faut voir si ces variations sont réelles ou pas et si elles témoignent d'une plus ou moins grande absorption.

A mon avis il peut y avoir plusieurs causes:

- circulation atmosphérique légèrement différente entraînant un moins bon mélange (quoique le chiffre d'augmentation est fabriqué avec plusieurs stations bien réparties)

- variabilité climatique entraînant une variation des échanges gazeux avec la biosphère et les océans

-...

je ne crois pas bp à des erreurs de mesure par contre.

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Bouffémont (95) Val d'Oise 

Ou en est on au niveau de l'anomalie de l'extension de la banquise? Après un ralentissement de la fonte des glaces il semble depuis quelques jours que celle ci reprend de plus belle et je me demande bien quelle sera la surface mini de l'année 2006? Ca semble pas s'arranger...

a+

Patric95

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Posté(e)
St André de Cubzac (33)

current.365.jpg

(lien ici)

D'après ce graphique, la situation est légèrement plus grave que l'année dernière à la même époque. Mais, pour ne pas changer, on reste largement en dessous de la normale 1979/2000.

Maintenant, il faut voir si, cet été, la banquise fond au point d'avoir une superficie inférieure à 5 millions de km². On en était pas loin l'année dernière, début septembre.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

current.365.jpg

(lien ici)

D'après ce graphique, la situation est légèrement plus grave que l'année dernière à la même époque. Mais, pour ne pas changer, on reste largement en dessous de la normale 1979/2000.

Maintenant, il faut voir si, cet été, la banquise fond au point d'avoir une superficie inférieure à 5 millions de km². On en était pas loin l'année dernière, début septembre.

Je craignais pire en fait, le recul est moins grave que ce à quoi je m'attendais, c'est pour ne pas suprendre en Mer de Barents que le problème est le plus aigu et c'est ce qui fait la différence.

Au final vu l'évolution je ne pense pas que le recul de 2006 soit aussi grave qu'en 2005, que ce soit du côté de la Mer de Siberie que du Passage du Nord Ouest et de la Mer de Beaufort

Reste que le cas de la Mer de Barents est préoccupant, mais il reste à relativiser, le basculement attendu de la QBO risque fort de faire passer la NAO en mode positif l'Hiver prochain, situation plus favorable à un englacement de l'Arctique et plus particulièrement pour les zones des mers de Barents et du Groenland.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Si on a un NAO positive l'hiver prochain, alors, on aura plus de neige en France??? default_sorcerer.gif

Pas forcement au contraire même, la NAO positive favorise le flux d'Ouest a de plus hautes latitudes, uen chose est recurrente l'avancée de la banquise en NAO+ et son recul en NAO-.

Ce qui peut par contre trés bien arriver avec une NAO+ ce sont des vagues de froid mémorables mais temporaires quand l'ondulation se forme depuis l'Oural, ca c'est l'exception et il faut de sacrées conditions pour que cela se produise, anti qui s'isole en patate entre Groenland et Norvège, depression qui reste bien sur l'Oural et qui ne file pas à l'Est, creusement d'un centre secondaire en Mediterrannée qui aspire l'air Siberien et il faut tout ça à la fois et ca ne se trouve pas sous les sabots d'un cheval.

La constante moyenne d'une NAO+ est à nos latitudes un hiver doux et arrosé au nord de la France et sec dans le Sud Est avec la possibilité des surprises que j'ai evoquées mais il peut trés bien ne pas y en avoir du tout, l'effet est par contre bénéfique sur la banquise qui avance davantage.

Quant à l'inversion de la QBO c'est un des élements qui favorise une NAO+ mais c'est loin d'être le seul, sinon ca serait trop simple le basculement de NAO+ en NAO - se ferait au rythme de la QBO et ce n'est pas le cas, c'est seulement un facteur de plus.

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Pas forcement au contraire même, la NAO positive favorise le flux d'Ouest a de plus hautes latitudes, uen chose est recurrente l'avancée de la banquise en NAO+ et son recul en NAO-.

Ce qui peut par contre trés bien arriver avec une NAO+ ce sont des vagues de froid mémorables mais temporaires quand l'ondulation se forme depuis l'Oural, ca c'est l'exception et il faut de sacrées conditions pour que cela se produise, anti qui s'isole en patate entre Groenland et Norvège, depression qui reste bien sur l'Oural et qui ne file pas à l'Est, creusement d'un centre secondaire en Mediterrannée qui aspire l'air Siberien et il faut tout ça à la fois et ca ne se trouve pas sous les sabots d'un cheval.

La constante moyenne d'une NAO+ est à nos latitudes un hiver doux et arrosé au nord de la France et sec dans le Sud Est avec la possibilité des surprises que j'ai evoquées mais il peut trés bien ne pas y en avoir du tout, l'effet est par contre bénéfique sur la banquise qui avance davantage.

Quant à l'inversion de la QBO c'est un des élements qui favorise une NAO+ mais c'est loin d'être le seul, sinon ca serait trop simple le basculement de NAO+ en NAO - se ferait au rythme de la QBO et ce n'est pas le cas, c'est seulement un facteur de plus.

A propos de la NAO justement, j'étudie le phénomène en ce moment et je me pose des questions. On sait qu'il y a des variations annuelles parfois fortes, mais aussi des tendances longues. On sort par exemple d'une phase fortement positive 1970-1995 qui, dans l'ensemble, coïncide souvent avec des hivers doux et pluvieux sur le Nord de l'HN, des côtes Est de l'Amérique jusqu'à l'Oural. Cela explique notamment pourquoi les glaciers scandinaves progressent a contrario des autres. Une partie des hausses de Tm constatées ces trois dernières décennies est peut-être associée au phénomène, du moins sur la partie atlantique de l'HN. (Les années 1940-70 ont plutôt été dominées par des NAO négatives).

Ce que je ne trouve guère dans la littérature, c'est une explication de ces variations décennales ou pluridécennales de l'indice NAO. On pourrait penser aux gaz à effet de serre, bien sûr. Une toute récente étude à paraître dans Climate Dynamics, sur laquelle je suis tombée par hasard, compare les estimations de 18 modèles de circulation générale (dans le cadre du CMIP2, un projet de comparaison des modèles) et il en resort que tous ont tendance à surestimer la NAO en général, qu'aucun n'est pour l'intant capable de simuler la forte hausse 1970-1995 en rapport avec le CO2. 13 sur 15 prévoient globalement une hausse de la NAO en rapport avec la hausse du CO2, mais avec une magnitude plus faible que celle observée et surtout assez peu cohérente d'un modèle à l'autre.

Lien (pdf) de l'étude :

http://www.met.rdg.ac.uk/cag/publications/2006/nao2006.pdf

On en revient donc à la question. Les variations NAO sont-elles simplement les effets de l'évolution stochastique du climat, donc une part de cette fameuse variabilité chaotique défiant pour l'instant les modélisations ? Ou peut-elle être associée à un forçage radiatif et si oui lequel ? Le forçage solaire vient bien sûr à l'esprit en premier lieu, puisqu'il influe les variations thermiques équateur-pôle et que le schéma NAO dans ses grandes lignes correspond assez à certaines courbes de l'activité solaire. Mais je n'ai pour l'instant rien trouvé de précis sur le sujet.

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C'est effectivement une bonne question, mais je ne crois pas qu'il y ait grand monde sur ce forum pour te donner une réponse...

Les modèles climatiques prévoient effectivement une hausse de l'indice NAO, liée à la hausse du CO2, d'où il découle par exemple des précipitations hivernales plus importantes dans le nord ouest de l'Europe, un renforcement du vent sur l'Europe du nord, ... Je ne connais pas le principe physique qui couplerait ainsi NAO et CO2.

Je te conseil de poser ta question à Serge Planton (MF) ou à quelqu'un du LMD (Le Treut?) pour avoir un début de réponse valable.

Il y a aussi tout une école de pensée qui travaille sur les cycles pluridécennaux dans l'atmosphère. Peut être pourrais tu avoir des renseignements précis via Yves Tourré, patron de Médias France (dont c'est je crois le domaine)

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On en revient donc à la question. Les variations NAO sont-elles simplement les effets de l'évolution stochastique du climat, donc une part de cette fameuse variabilité chaotique défiant pour l'instant les modélisations ? Ou peut-elle être associée à un forçage radiatif et si oui lequel ? Le forçage solaire vient bien sûr à l'esprit en premier lieu, puisqu'il influe les variations thermiques équateur-pôle et que le schéma NAO dans ses grandes lignes correspond assez à certaines courbes de l'activité solaire. Mais je n'ai pour l'instant rien trouvé de précis sur le sujet.

La NAO serait sensible entr'autres aux variations stratosphériques.

Ce serait une des expressions des relations tropo-strato.

Les variations de la strato dépendent de l'activité solaire, des aérosols vocaniques, de l'ES, de l'ozone... et aussi de la tropo bien sûr.

Voir à ce sujet ce lien.

Je n'ai pas tout lu mais cela peut être une base.

Mais attention c'est un domaine où la compréhension fine de la dynamique atmosphérique et de ses équations est indispensable si on veut aller plus loin que la simple statistique.

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Merci à tous les deux pour les références. Effectivement, le sujet à l'air complexe et ne fait pas vraiment l'unanimité pour l'instant. J'ai trouvé sur le net quelques textes d'Yves Tourré (que me signalait marco) et il semble rapporter la genèse de la NAO aux échanges air-mer, surtout dans l'Atlantique tropical et moyennes latitudes. Le workshop de Meteor insiste plutôt sur le rôle de la stratosphère. Difficile de s'y retrouver pour le moment. La NAO, c'est un peu comme le rayonnement : on trouve des corrélations "significatives" un peu partout, mais on ne sait pas encore démêler nettement l'écheveau des causes et des effets.

A titre indicatif, voici l'évolution de l'indice NAO 1901-2005 (valeur annuelle en bleu, moyenne mobile sur 5 ans en noir), sur la base des données de Jim Hurrell (http://www.cgd.ucar.edu/cas/jhurrell/indices.html).

nao190120059by.jpg

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