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Banquises et changements climatiques


Alain Coustou
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Désolé Alain , mais je ne comprends pas grand chose à tes explications: il me semble que les vents sont générés par des différences de températures ( donc le quelque soit les évolutions de température me paraît contradictoire), et que la salinité est liée à l'arrivée d'eaux chaudes salées mues par le vent.

Est-ce qu'à ton vis on peut concilier un renforcement du GS et une diminution concommitante de la DNA? Je pense que oui, mais c'est un état transitoire

Je n'ai sans doute pas été assez explicite. J'aurais du écrire : quellesque soient les augmentations de température moyenne globalement mesurées à l'avenir.J'ai naturellement conscience du rôle des différentiels de température - qui ne disparaitront évidemment pas - dans la genése des vents.

C'est d'ailleurs essentiellement sur l'exploitation d'un différentiel de température qu'est basé le principe des "tours aérogénératrices" dont je suis le concepteur.

Alain

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Je n'ai sans doute pas été assez explicite. J'aurais du écrire : quellesque soient les augmentations de température moyenne globalement mesurées à l'avenir.

J'ai naturellement conscience du rôle des différentiels de température - qui ne disparaitront évidemment pas - dans la genése des vents.

C'est d'ailleurs essentiellement sur l'exploitation d'un différentiel de température qu'est basé le principe des "tours aérogénératrices" dont je suis le concepteur.

Alain

Oui certainement, mais comme tout le monde prévoit un réchauffement plus important dans les hautes latitudes , comment ne pas répercuter ceci sur le GS
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Oui certainement, mais comme tout le monde prévoit un réchauffement plus important dans les hautes latitudes , comment ne pas répercuter ceci sur le GS

En fait, rien n'est simple à ce sujet. Ainsi, les eaux de la mer des Caraïbes et du Golfe du mexique (origine du GS) sont de plus en plus chaudes et salées. Et l'évolution des températures océaniques n'est pas toujours paralléle à celle de la troposphère et son rythme est généralement plus lent. A cause de celà et d'autres variables moins déterminantes, il est très difficile et aléatoire de modelliser l'évolution des courants océaniques. Tout ce dont on peut actuellement être sûr, c'est qu'il y aura des répercussions, bien qu'il ne faille pas s'attendre à un arrêt du GS.

Pour l'Europe occidentale, peu de changement à attendre dans l'immédiat. Le ralentissement étant probablement plus que compensé par le réchauffement.

Un autre point certain est le changement de configuration de la branche terminale en mer de Novége avec une diffusion oblique des calories résiduelles dans la masse maritime au lieu d'une plongée verticale.

Et en ce qui concerne l'Arctique, on peut maintenant raisonnablement envisager (comme le fait l'équipe de Julienne Stroeve aus USA) la possibilité de la disparition estivale de l'essentiel de la banquise dans une vingtaine d'années environ (ma propre estimation est 2025 à 5 ans près).

Alain

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En fait, rien n'est simple à ce sujet. Ainsi, les eaux de la mer des Caraïbes et du Golfe du mexique (origine du GS) sont de plus en plus chaudes et salées. Et l'évolution des températures océaniques n'est pas toujours paralléle à celle de la troposphère et son rythme est généralement plus lent.

Alain

C'est clair que le parallélisme entre l'évolution de température de deux entités dont la capacité thermique est de 1 à 1000 est un exercice qui permet toutes les extrapolations, surtout si le contrôle des températures des océans reste autant suspect qu'après les dernières critiques du papier de Lyman
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En fait, rien n'est simple à ce sujet.

Effectivement, Alain. Un papier récemment publié dans le GRL révise fortement à la baisse l'ampleur de la fonte du permafrost et du dégagement de méthane correspondant. Bref, une autre PAO (panique assistée par ordinateur) mise au placard par d'autres modèles.

HANOVER, Germany, May 21 (UPI) -- German scientists re-examining projected melting of Arctic permafrost from global warming say massive releases of methane are unlikely this century.

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Effectivement, Alain. Un papier récemment publié dans le GRL révise fortement à la baisse l'ampleur de la fonte du permafrost et du dégagement de méthane correspondant.

Bref, une autre PAO (panique assistée par ordinateur) mise au placard par d'autres modèles.

Je souhaiterais que ces chercheurs allemands aient raison, mais en fait, je n'y crois absolument pas.Et cela pour au moins deux raisons essentielles:

-1°) Ils se basent sur une prévision bien trop optimiste de réchauffement climatique, alors qu'il est déjà pratiquement sûr que même le modèle le plus pessimiste du GIEC sousestime la gravité et l'accélération du processus. Pensez que les émissionsde GES par la Chine vont dépasser celles des USA dès la fin de l'an prochain et qu'il en sera de même pour l'Inde vers 2010 !

-2°) Ils parlent de dégagement du CH4 piègé dans le permafrost alors que le plus grand risque - et de très loin - n'est pas celui là, mais celui de la fermentation des particules organiques carbonées prises dans les sols jusque là gelés (peut-être près d'un tiers de tout le carbone terrestre d'après certaines estimations). Cette fermentation est susceptible de dégager des quantités de néo-méthane considérablement plus élevées que le CH4 piégé dans le même permafrost.

De plus, ils ne tiennent apparemment pas suffisament compte des observations de terrain et sont victimes de l'illusion de stabilisation du CH4 atmosphérique actuellement provoquée par la simultanéité de deux phénoménes depuis 2005: le début du dégazage massif de CH4 de Sibérie et d'Alaska et la réduction des émissions de méthane par les terrains tropicaux touchés par la sécheresse (Ainsi, en Amazonie, des surfaces considérables de marécages et zones humides se sont trouvées asséchées et ont cessé de constituer des sources de méthane). A l'avenir, cet équilibre précaire ne se maintiendra probablement pas et il faut s'attendre à ce que le largage de CH4 à partir des tourbières et marécages dégelés de Sibérie et d'Alaska dépasse de plus en plus la réduction des émissions de ce gaz par les zônes tropicales.

Alain

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Alain,

J'ai bien peur que tu n'aies pas lu leur étude. Il n'est nullement part dit que ça ne tient compte que du CH4 emprisonné et non de la décomposition organique. Depuis, les auteurs ne se sont pas basé justement que sur le CH4 atmosphérique mais aussi sur des mesures de terrain qui contredisent les mesures précédentes.

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Je n'ai sans doute pas été assez explicite. J'aurais du écrire : quellesque soient les augmentations de température moyenne globalement mesurées à l'avenir.

J'ai naturellement conscience du rôle des différentiels de température - qui ne disparaitront évidemment pas - dans la genése des vents.

C'est d'ailleurs essentiellement sur l'exploitation d'un différentiel de température qu'est basé le principe des "tours aérogénératrices" dont je suis le concepteur.

Alain

Alain, je respecte le chercheur et l'innovateur, mais je ne comprends pas bien le fondement de tes tours: je comprends que tu fabriques artificiellement avec moultes dépenses techniques et certainement sonnantes et trébuchantes du vent, qui est produit gratuitement et naturellement sur la plus grande partie de notre globe; alors où se situe l'astuce que je n'ai pas comprise?

the fritz

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Alain, je respecte le chercheur et l'innovateur, mais je ne comprends pas bien le fondement de tes tours: je comprends que tu fabriques artificiellement avec moultes dépenses techniques et certainement sonnantes et trébuchantes du vent, qui est produit gratuitement et naturellement sur la plus grande partie de notre globe; alors où se situe l'astuce que je n'ai pas comprise?

the fritz

Il faut que tu ailles visiter les sites msn consacrés aux tours, dont les liens sont sous ma signature. Tu y trouveras toutes les réponses à ta question.Rien à voir avec les éoliennes, dont le rendement est faible (limitation par la loi de Betz et disponibilité aléatoire) avec une prix de revient du Kw/h prohibitif sans subventions.

Les tours aérogénératrices sont susceptibles de produire massivement de l'électricité de manière continue et à un prix inférieur à celui du Kwh d'origine nucléaire.

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Il faut que tu ailles visiter les sites msn consacrés aux tours, dont les liens sont sous ma signature. Tu y trouveras toutes les réponses à ta question.

Rien à voir avec les éoliennes, dont le rendement est faible (limitation par la loi de Betz et disponibilité aléatoire) avec une prix de revient du Kw/h prohibitif sans subventions.

Les tours aérogénératrices sont susceptibles de produire massivement de l'électricité de manière continue et à un prix inférieur à celui du Kwh d'origine nucléaire.

Je suis allé sur les sites ; mais c'est trop compliqué pour moi; je suppose quand même que les tours ne marchent pas quand il n'y a pas de soleil ; donc la nuit, quand il pleut , etc...; et si l'on produit dans le Sahara, que donne le transport?
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Je suis allé sur les sites ; mais c'est trop compliqué pour moi; je suppose quand même que les tours ne marchent pas quand il n'y a pas de soleil ; donc la nuit, quand il pleut , etc...; et si l'on produit dans le Sahara, que donne le transport?

Mais si. Le système est prévu pour fonctionner même pendant la nuit et en cas de temps froid, couvert ou pluvieux. D'une part parceque que ce n'est pas le niveau absolu de température qui importe, mais le différentiel entre la base et le sommet, ensuite parceque les serres périphériques sont équipées d'accumulateurs de calories (des bassins en PVC noir) dans le cas où ces calories proviennent du soleil, enfin parcequ'il est prévu qu'une partie plus ou moins importante des calories (la totalité à la limite) puissent provenir de la géothermie, de l'industrie ou des centrales électriques classiques.Ainsi, le modèle d'étude de 60 m de hauteur actuellement en cours d'expérimentation par la Sumatel sur le site de Bouillante aux Antilles utlise uniquement la géothermie (eau chaude) pour obtenir le différentiel de température entre base et sommet.

Les tours aérogénératrices ou tours vortex ne doivent donc pas être confondues avec de simples et rudimentaires tours solaires comme celles qui doivent être construites en Australie et en Espagne.

Alain

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Posté(e)
Paris (Jourdain)

Où en est la débacle? En certains endroits elle est à priori bien avancée?

Le dégel n'est-il pas un peu trop hatif là haut?

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Où en est la débacle? En certains endroits elle est à priori bien avancée?

Le dégel n'est-il pas un peu trop hatif là haut?

La débacle de la banquise arctique est légérement en retard par rapport à l'an passé, même si l'anomalie dégative de surface reste considérable.Comme je l'avais expliqué, l'année 2007 pourrait surtout être une année de stabilisation provisoire de la situation (conséquence de la Nina et du minimum solaire).

Bien sûr, celà n'empêchera pas que les glaciers et le permafrost continuent à reculer et que des records puissent être battus certains mois ici ou là, mais il ne faut probablement pas s'attendre à une année globalement plus chaude que les précédentes.

Alain

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Je ne serais pas aussi affirmatif que toi Alain concernant le réchauffement climatique....

La nature aura vite fait de rétablir l'équilire, je n'ai pas d'argument à avancer mais c'est ce que je pense, tu verras que la réalité sera bien différente en 2025, je peux te la garantir!

On en reparlera! default_flowers.gif

Je respecte tes travaux mais je crois aux rôles des rétroactions et à l'hypothèse Gaïa de Loverlock, la nature finit toujours par rétablir l'équilibre, suffit d'un boulversement de pas grand chose parfois pour que tout change!

La nature ignore bien la notion de chiffre, c'est trés complexe, c'est pourquoi je te dis d'être moins affirmatif dans de tels propos alarmiste...

On est déjà bien inquiet pour notre avenir je trouve! Et les médias d'ailleurs en rajoute une bonne tartine sur ce sujet...

Je n'ai qu'une seule philosophie, on verra!

La nature est maître du jeu! default_wub.png

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La nature aura vite fait de rétablir l'équilire, je n'ai pas d'argument à avancer mais c'est ce que je pense, tu verras que la réalité sera bien différente en 2025, je peux te la garantir!

.......

La nature est maître du jeu! default_clover.gif

Certes, mais le problème est qu'il existe une infinité d'états de la Nature qui correspondent, pour certains d'entr'eux, à des états d'équilibre.

La Nature n'a absolument rien à faire de l'état d'équilibre actuel et peut tout à fait en retrouver un autre, bien différent de celui que nous connaissons.

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Certes, mais le problème est qu'il existe une infinité d'états de la Nature qui correspondent, pour certains d'entr'eux, à des états d'équilibre.

La Nature n'a absolument rien à faire de l'état d'équilibre actuel et peut tout à fait en retrouver un autre, bien différent de celui que nous connaissons.

A propos d'état d'équilibre et de remontée du niveau de la mer, j'ai trouvé édifiant le reportage de Thalassa sur les Maldives; pour qui a fait un peu de sédimentologie , il est clair que des environnements de ce type , qu'ils soient sableux ou coralliens ne sont jamais stables, qu'ils s'érodent, bougent et se reforment ailleurs; mais l'attitude des Maldiviens me désolent: c'est le reste du monde la faute, envoyer le pognon pendant qu'on s'assoie et qu'on joue aux cartes; ou pire , qu'on jette nos poubelles dans la mer en criant au scandale parce que les coraux blanchissent.Dommage qu'il y ait toujours quelques scientifiques et une nuée de médias à sensation pour tirer des conclusions pour toute la planète à partir de quelques cas particuliers où le tourisme international est le principal responsable.
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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Bonjour !

Je suis nouveau sur ce sujet, et la discussion est très intéressante.

J'aimerais, pour commencer, répondre à Atmosphère qui pense que la "Nature" aura vite fait de "rétablir" tout ça... je souhaiterais vraiment que tu aies raison. Remarque, tu as raison sur un point : oui, il y aura bien un équilibre à un moment donné... seulement voilà, cet équilibre ne sera certainement pas le même que celui que nous connaissons depuis quelques centaines d'années. Nous aimerions tous, tout comme toi, faire mauvaise route en affirmant que le réchauffement est inéluctable, seulement voilà, il n'est malheureusement plus possible présentement d'en douter ! La question est : quelle en sera l'ampleur, et la rapidité ? C'est vrai qu'il existe, comme tu le dis, bcp de paramètres, et même des paramètres dont nous n'avons peut-être pas encore la connaissance. Seulement, il faut se rendre à l'évidence : les probabilités que ce réchauffement n'ait pas lieu se rapprochent très rapidement de 0% !

Tout le monde parle du gaz carbonique, et autres gaz tels que le méthane, etc... et c'est à ce propos qu'il est encore possible pour certains (optimistes !) de douter de l'incapacité de la Terre à absorber ces surplus à venir...

Cependant, il est un élément dont il semblerait que la communauté scientifique ne prête pas encore une grande attention...( je n'en dis pas plus pour le moment car j'attends de voir si c'est exact)

Élément qui va malheureusement largement dans le sens du réchauffement...

Bon sinon, pour apporter un peu de soulagement, on peut constater que la partie nord-américaine de la cryosphère est présentement en bonne santé : la fonte des neiges dans le nord canadien a un bon 2 semaines de retard !

Voyez plutôt : http://www.meteo.gc.ca/data/analysis/352_50.gif

Gaël

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Je me suis mal exprimé, c'est clair, cette information n'a rien de sensationnel, c'est juste qu'elle n'est, présentement, pas encore médiatisée. Elle est évidemment connue du milieu scientifique, mais pas encore quantifiée. C'est tout. Donc c'est pour ça qu'on ne peut rien en déduire pour le moment.

Donc avant d'avancer n'importe quoi ou de dire des c*******s, je préfere me taire.

En gros, il s'agit de l'albédo. Tu vois, ça n'a rien de sensass ! et tu vas même me dire : tout ça pour ça !?

Bref...!

Allez, sans rancune ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Je me suis mal exprimé, c'est clair, cette information n'a rien de sensationnel, c'est juste qu'elle n'est, présentement, pas encore médiatisée. Elle est évidemment connue du milieu scientifique, mais pas encore quantifiée. C'est tout. Donc c'est pour ça qu'on ne peut rien en déduire pour le moment.

Donc avant d'avancer n'importe quoi ou de dire des c*******s, je préfere me taire.

En gros, il s'agit de l'albédo. Tu vois, ça n'a rien de sensass ! et tu vas même me dire : tout ça pour ça !?

Bref...!

Allez, sans rancune ! default_flowers.gif

Si tu veux parler de la fonte de la banquise arctique, il y a des prévisions qui disent que la nébulosité et le couvert nuageux qui resulteront d'une évaporation grandissante, vont largement compenser la diminution d'albédo lié à la fusion de la glace; bien sûr, si on attaquait la calotte le problème serait différent; c'est d'ailleurs la rétroaction principale qui a permis l'installation de l'inlandsis arctique lors des dernières glaciations suite à la réduction du flux solaire reçu dans le grand nord pendant ces périodes.

Sans rancune et le bonjour à Albert Babin

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Je me suis mal exprimé, c'est clair, cette information n'a rien de sensationnel, c'est juste qu'elle n'est, présentement, pas encore médiatisée. Elle est évidemment connue du milieu scientifique, mais pas encore quantifiée. C'est tout. Donc c'est pour ça qu'on ne peut rien en déduire pour le moment.

Donc avant d'avancer n'importe quoi ou de dire des c*******s, je préfere me taire.

En gros, il s'agit de l'albédo. Tu vois, ça n'a rien de sensass ! et tu vas même me dire : tout ça pour ça !?

Bref...!

Allez, sans rancune ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

ouais.

Tu es un peu énigmatique.

L'albédo et son évolution font partie intégrante des modèles.

Que ce soit l'albédo de la glace, des surfaces terrestres, des nuages, des aérosols,...

Si tu sais quelque chose de neuf ce serait charitable de nous en faire part.

Mais je m'aperçois que ce topic devient un peu fourre-tout.

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

ouais.

Tu es un peu énigmatique.

L'albédo et son évolution font partie intégrante des modèles.

Que ce soit l'albédo de la glace, des surfaces terrestres, des nuages, des aérosols,...

Si tu sais quelque chose de neuf ce serait charitable de nous en faire part.

Mais je m'aperçois que ce topic devient un peu fourre-tout.

Bon... C'est vrai t'as raison. Donc voilà...Comme je le disais, ce n'est pas neuf, mais ce n'est pas quantifié. Il s'agit en fait de la forêt équatoriale, en l'occurrence l'Amazonie. Il faut savoir que les échanges d'énergie les plus importants ont lieu dans les zones équatoriales. Le problème vient de la déforestation de l'Amazonie : les régions défrichées se retrouvent bcp plus chaudes, et donc il se produit un gros assèchement local qui a tendance à se généraliser. Or, du coup, la convection naturelle n'a plus lieu, et par conséquent, les Cb normalement présents une bonne partie de l'année au-dessus de l'amazonie sont de moins en moins présents. Et si on effectue le calcul sur une année de toute la superficie concernée, on s'aperçoit qu'il ya maisntenant un gros manque. Si bien que l'albédo (Top Of Atmosphere) équatorial (et donc dans une moindre mesure celui de la Terre) en prend un bon coup.

Les Cb réfléchissent près de 90% de l'énergie solaire, alors que un couvert végétal n'en réfléchit que 5 à 10% pour la forêt, à 20-25% pour une prairie... Par conséquent, petit à petit, et de plus en plus rapidement, ce sont des quantités énormes d'énergie qui entrent dans l'atmosphère, de manière bien plus inquiétante (mais pour l'instant ce nMest pas quantifié, donc on ne peut pas effectuer de comparaisons tangibles) que le réchauffement induit pas le CO2...

De plus, cette diminution de l'albédo au niveau équatorial est bien plsu importante que la variation de l'abédo polaire : car même si la fonte des glaces provoque un accroissement de la couche nuageuse polaire, il n'en demeure pas moins que l'energie supplémentaire accumulée à cause de l'augmentation de l'albedo en sur la périphérie de la banquise est restituée au nuages sous forme d'energie latente.

Mais l'impact est malheureusement certainement moins fort que celui de la déforestation...

Et par ailleurs, la déforestation des forêts équatoriales provoque une libération du CO2 qui était alors dévolu à ces forêts... sans parler des feux de forêt d'origine humaine servant justement à défricher qui accroissent d'autant plus la teneur en gaz carbonique dans l'atmosphere. Bref, il est certain que la "pression anthropique" dans les contrées équatoriales va certainement devenir le facteur principal du réchauffement climatique....

Gaël

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Bon... C'est vrai t'as raison. Donc voilà...

Comme je le disais, ce n'est pas neuf, mais ce n'est pas quantifié. Il s'agit en fait de la forêt équatoriale, en l'occurrence l'Amazonie.

.......

Bref, il est certain que la "pression anthropique" dans les contrées équatoriales va certainement devenir le facteur principal du réchauffement climatique....

Gaël

ok merci c'est plus clair et c'est intéressant.

d'ailleurs on en parle de façon générale dans l'AR4:

Box 7.1: Surface Energy and Water Balance

The land surface on average is heated by net radiation balanced by exchanges with the atmosphere of sensible and latent heat, known as the ‘surface energy balance’. Sensible heat is the energy carried by the atmosphere in its temperature and latent heat is the energy lost from the surface by evaporation of surfacewater. The latent heat of the water vapour is converted to sensible heat in the atmosphere through vapour condensation and this condensed water is returned to the surface through precipitation.

The surface also has a ‘surface water balance’. Water coming to the surface from precipitation is eventually lost either through water vapour flux or by runoff. The latent heat flux (or equivalently water vapour flux) under some conditions can be determined from the energy balance. For a fixed amount of net surface radiation, if the sensible heat flux goes up, the latent flux will go down by the same amount. Thus, if the ratio of sensible to latent heat flux depends only on air temperature, relative humidity and other known factors, the flux of water vapour from the surface can be found from the net radiative energy at the surface. Such a relationship is most readily obtained when water removal (evaporation from soil or transpiration by plants) is not limited by availability of water. Under these conditions, the increase of water vapour concentration with temperature increases the relative amount of the water flux as does low relative humidity. Vegetation can prolong the availability of soil water through the extent of its roots and so increase the latent heat flux but also can resist movement through its leaves, and so shift the surface energy fluxes to a larger fraction carried by the sensible heat flux. Fluxes to the atmosphere modify atmospheric temperatures and humidity and such changes feed back to the fluxes. Storage and the surface can also be important at short time scales, and horizontal transports can be important at smaller spatial scales.

If a surface is too dry to exchange much water with the atmosphere, the water returned to the atmosphere should be on average not far below the incident precipitation, and radiative energy beyond that needed for evaporating this water will heat the surface. Under these circumstances, less precipitation and hence less water vapour flux will make the surface warmer. Reduction of cloudiness from the consequently warmer and drier atmosphere may act as a positive feedback to provide more solar radiation. A locally moist area (such as an oasis or pond), however, would still evaporate according to energy balance with no water limitation and thus shouldincrease its evaporation under such warmer and drier conditions.

Various feedbacks coupling the surface to the atmosphere may work in opposite directions and their relative importance maydepend on season and location as well as on temporal and spatial scales. A moister atmosphere will commonly be cloudier making the surface warmer in a cold climate and cooler in a warm climate. The warming of the atmosphere by the surface may reduce its relative humidity and reduce precipitation as happens over deserts. However, it can also increase the total water held by the atmosphere, which may lead to increased precipitation as happens over the tropical oceans.

en regardant mieux ce texte je vois ceci:

A moister atmosphere will commonly be cloudier making the surface warmer in a cold climate and cooler in a warm climate.

il semble donc que l'augmentation de la couverture nuageuse aux pôles ne soit pas forcément une rétroaction négative mais peut être positive.

On a donc à faire à 2 rétroactions positives que ce soit à l'équateur ou aux pôles.

très intéressant.

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Bon... C'est vrai t'as raison. Donc voilà...

Comme je le disais, ce n'est pas neuf, mais ce n'est pas quantifié. Il s'agit en fait de la forêt équatoriale, en l'occurrence l'Amazonie. Il faut savoir que les échanges d'énergie les plus importants ont lieu dans les zones équatoriales. Le problème vient de la déforestation de l'Amazonie : les régions défrichées se retrouvent bcp plus chaudes, et donc il se produit un gros assèchement local qui a tendance à se généraliser. Or, du coup, la convection naturelle n'a plus lieu, et par conséquent, les Cb normalement présents une bonne partie de l'année au-dessus de l'amazonie sont de moins en moins présents. Et si on effectue le calcul sur une année de toute la superficie concernée, on s'aperçoit qu'il ya maisntenant un gros manque. Si bien que l'albédo (Top Of Atmosphere) équatorial (et donc dans une moindre mesure celui de la Terre) en prend un bon coup.

Les Cb réfléchissent près de 90% de l'énergie solaire, alors que un couvert végétal n'en réfléchit que 5 à 10% pour la forêt, à 20-25% pour une prairie... Par conséquent, petit à petit, et de plus en plus rapidement, ce sont des quantités énormes d'énergie qui entrent dans l'atmosphère, de manière bien plus inquiétante (mais pour l'instant ce nMest pas quantifié, donc on ne peut pas effectuer de comparaisons tangibles) que le réchauffement induit pas le CO2...

De plus, cette diminution de l'albédo au niveau équatorial est bien plsu importante que la variation de l'abédo polaire : car même si la fonte des glaces provoque un accroissement de la couche nuageuse polaire, il n'en demeure pas moins que l'energie supplémentaire accumulée à cause de l'augmentation de l'albedo en sur la périphérie de la banquise est restituée au nuages sous forme d'energie latente.

Mais l'impact est malheureusement certainement moins fort que celui de la déforestation...

Et par ailleurs, la déforestation des forêts équatoriales provoque une libération du CO2 qui était alors dévolu à ces forêts... sans parler des feux de forêt d'origine humaine servant justement à défricher qui accroissent d'autant plus la teneur en gaz carbonique dans l'atmosphere. Bref, il est certain que la "pression anthropique" dans les contrées équatoriales va certainement devenir le facteur principal du réchauffement climatique....

Gaël

C'est quoi les Cb?

Il me semble , comme tu le dis, qu'on ne maîtrise pas bien cet albédo équatorial qui devrait augmenter si l'on défriche; la couverture nuageuse , une fois de plus est générée par les océans ; si les rivières vont à l'océan , c'est parce que l'océan amène des pluies à la terre

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CITATIONA moister atmosphere will commonly be cloudier making the surface warmer in a cold climate and cooler in a warm climate.

Comme visiblement tu te fais l'interprète du GIEC sur ce site il faudra expliquer cette citation en détail; et aussi expliquer l'interprétation que tu en fais

On a donc à faire à 2 rétroactions positives que ce soit à l'équateur ou aux pôles.

Si je comprends bien , il faut encore une fois faire intervenir des histoires de seuils; mais je suis impatient d'avoir des explications

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