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Banquises et changements climatiques


Alain Coustou
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Regarde du côté de la PDO. Quand on est dans une phase chaude, comme 1975-2000 (graphe 1), les océans du Sud se refroidissent, d'où l'extension de la banquise antarctique (graphe 2)

...

Je te laisse tirer les conclusions qui conviennent...

Je suis assez d'accord sur l'importance de la PDO et il me semble que son influence a été quelque peu négligée.

d'ailleurs j'ai commis un article sur le sujet, pour ceux que ça intéresse.

Néanmoins il faut être prudent avec les prévisions.

Si tu regardes la phase froide du début du siècle, elle n'a pas grand chose à voir, en amplitude, avec la phase froide qui commence en gros, en 1945.

Donc, la prochaine, celle qui débute apparemment, sera peut-être forte, peut-être faible.

On sait pas...

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je dis qu'un image vaut mieux qu'un lond discours...

Voici ton graphique mis à côté des anomalies mensuelles relevées par la NOAA :

temptrend.jpg

noaaat1.png

Curieux ce graphique, non ? default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

C'est une tendance à court terme qui peut être deviendra une réalité

Vive les certitudes !

EDIT : Vraiment très bien réalisé ton article météor, complet et clair default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Curieux ce graphique, non ? default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

à mon avis il s'agit des données de la basse troposphère.

je vais vérifier.

oui c'est ça, bon j'ai fait vite

bassetroporssys0.jpg

bassetroporssys0.a335288866.jpg

et il s'agit bien de l'anomalie globale de -70 à 82.5N exactement.

edit: cela vient d'ailleurs de cet article.

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je dis qu'un image vaut mieux qu'un lond discours...

temptrend.jpg

C'est une tendance à court terme qui peut être deviendra une réalité et comme un poste plus haut le disait, ça en prend en tout cas le chemin!

PS: désolé mais je ne me rappelle plus où j'ai trouvé cette image.

ce graph concerne t'il l'évolution d'une région ou une globalité?
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comp_temp1.png

Tu devrais mettre cette figure dans ta signature, ça permettrait de la voir encore plus souvent... default_rolleyes.gif

J'en profite pour en poster une autre. Comme mes précédents posts sur l'effet de l'ozone strato sur le climat antarctique, elle passera inaperçue dans ton champ de vision préformé par tout sauf par la lecture attentive du 4ème rapport du GIEC. Mais peut-être qu'elle ne passera pas inaperçue dans le champ de vision de forumeurs moins shootés aux sites spécialisés dans la théorie du complot.

test_2.jpg

FAR : simulations en 1990

SAR : simulations en 1996

TAR : simulations en 2001

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Je suis assez d'accord sur l'importance de la PDO et il me semble que son influence a été quelque peu négligée.

d'ailleurs j'ai commis un article sur le sujet, pour ceux que ça intéresse.

Néanmoins il faut être prudent avec les prévisions.

Si tu regardes la phase froide du début du siècle, elle n'a pas grand chose à voir, en amplitude, avec la phase froide qui commence en gros, en 1945.

Donc, la prochaine, celle qui débute apparemment, sera peut-être forte, peut-être faible.

On sait pas...

En gros c'est pour cela que si le CO2 evolue au meme rithme et suivant l'importance de la descente du PDO- et de l'activite solaire actuellement et bientot du AMO qui va devenir négative a sont tour, que le rechauffement devrait ralentir voir se stabiliser.

Car un petit effet négatif (du AMO) + négatif (PDO) + négatif (soleil) va diminuer plus ou moins l'effets positif des GES.

Williams

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Néanmoins il faut être prudent avec les prévisions.

Si tu regardes la phase froide du début du siècle, elle n'a pas grand chose à voir, en amplitude, avec la phase froide qui commence en gros, en 1945.

Donc, la prochaine, celle qui débute apparemment, sera peut-être forte, peut-être faible.

On sait pas...

Tout à fait. Mais mon propos a été moins de faire des prévisions de la PDO que de souligner sa contribution dans la température globale, contribution qui s'élève pourtant à ZERO dans les facteurs pris en compte par le GIEC (cf leur tableau de forçages).
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Tu devrais mettre cette figure dans ta signature, ça permettrait de la voir encore plus souvent... default_rolleyes.gif

Comme mes précédents posts sur l'effet de l'ozone strato sur le climat antarctique, elle passera inaperçue dans ton champ de vision préformé par tout sauf par la lecture attentive du 4ème rapport du GIEC.

Justement, le GIEC dit explicitement qu'il ne connaît pas l'influence de l'ozone sur le climat antarctique (en particulier si c'est l'ozone la cause du froid ou si c'est le froid qui détruit l'ozone ou en clair, il ne sait pas si c'est la queue qui remue le chien ou l'inverse). Même meteor ou sirius ne s'aventurent pas à "expliquer" le refroidissement antarctique par l'ozone. Alors comment tu sais ?Ah, sans doute grâce à une lecture attentivement sélective du 4AR default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

FAR : simulations en 1990

SAR : simulations en 1996

TAR : simulations en 2001

Tu oublies de préciser les intervalles du 4AR où l'on s'aperçoit que les incertitudes augmentent. TempTAR_4AR.jpg
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Tu devrais mettre cette figure dans ta signature, ça permettrait de la voir encore plus souvent... default_rolleyes.gif

J'en profite pour en poster une autre. Comme mes précédents posts sur l'effet de l'ozone strato sur le climat antarctique, elle passera inaperçue dans ton champ de vision préformé par tout sauf par la lecture attentive du 4ème rapport du GIEC. Mais peut-être qu'elle ne passera pas inaperçue dans le champ de vision de forumeurs moins shootés aux sites spécialisés dans la théorie du complot.

test_2.jpg

FAR : simulations en 1990

SAR : simulations en 1996

TAR : simulations en 2001

Je ne comprends pas bien ton graph Zazou, mais est-ce qu'en 2001 le GIEC aurait sorti des prévisions inférieures aux observations?
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Justement, le GIEC dit explicitement qu'il ne connaît pas l'influence de l'ozone sur le climat antarctique (en particulier si c'est l'ozone la cause du froid ou si c'est le froid qui détruit l'ozone ou en clair, il ne sait pas si c'est la queue qui remue le chien ou l'inverse). Même meteor ou sirius ne s'aventurent pas à "expliquer" le refroidissement antarctique par l'ozone. Alors comment tu sais ?

Ah, sans doute grâce à une lecture attentivement sélective du 4AR default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ce n'est pas difficile d'en faire une lecture plus attentive que la tienne apparemment... default_laugh.png Tu t'es contenté du summary for policy makers et des titres des chapitres ? default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pour les amateurs, ça se passe essentiellement dans le chapitre 3 "surface and atmospheric climate change".

Quelques extraits :

Page 294 :

Box 3.3: Stratospheric-Tropospheric Relations

and Downward Propagation

The troposphere influences the stratosphere mainly through planetary-scale waves that propagate upward during the extended

winter season when stratospheric winds are westerly. The stratosphere responds to this forcing from below to produce long-lived

changes to the strength of the polar vortices. In turn, these fluctuations in the strength of the stratospheric polar vortices are observed

to couple downward to surface climate (Baldwin and Dunkerton, 1999, 2001; Kodera et al., 2000; Limpasuvan et al., 2004; Thompson

et al., 2005). This relationship occurs in the zonal wind and can be seen clearly in annular modes, which explain a large fraction of

the intra-seasonal and interannual variability in the troposphere (Thompson and Wallace, 2000) and most of the variability in the

stratosphere (Baldwin and Dunkerton, 1999). Annular modes appear to arise naturally as a result of internal interactions within the

troposphere and stratosphere (Limpasuvan and Hartmann, 2000; Lorenz and Hartmann, 2001, 2003).

The relationship between NAM anomalies in the stratosphere and troposphere can be seen in Box 3.3, Figure 1, in which the NAM

index at 10 hPa is used to define events when the stratospheric polar vortex was extremely weak (stratospheric warmings). On average,

weak vortex conditions in the stratosphere tend to descend to the troposphere and are followed by negative NAM anomalies at

the surface for more than two months. Anomalously strong vortex conditions propagate downwards in a similar way.

Long-lived annular mode anomalies in the lowermost stratosphere appear to lengthen the time scale of the surface NAM. The

tropospheric annular mode time scale is longest during winter in the NH, but longest during late spring (November–December) in the

SH (Baldwin et al., 2003). In both hemispheres, the time scale of the tropospheric annular modes is longest when the variance of the

annular modes is greatest in the lower stratosphere.

Downward coupling to the surface depends on having large circulation anomalies in the lowermost stratosphere. In such cases,

the stratosphere can be used as a statistical predictor of the monthly mean surface NAM on time scales of up to two months (Baldwin

et al., 2003; Scaife et al., 2005). Similarly, SH trends in temperature and geopotential height, associated with the ozone hole, appear to

couple downward to affect high-latitude surface climate (Thompson and Solomon, 2002; Gillett and Thompson, 2003). As the stratospheric

circulation changes with ozone depletion or increasing greenhouse gases, those changes will likely be reflected in changes

to surface climate. Thompson and Solomon (2005) showed that the spring strengthening and cooling of the SH polar stratospheric

vortex preceded similarly signed trends in the SH tropospheric circulation by one month in the interval 1973 to 2003. They argued

that similar downward coupling is not evident in the NH geopotential trends computed using monthly radiosonde data. An explanation

for this difference may be that the stratospheric signal is stronger in the SH, mainly due to ozone depletion, giving a more robust

downward coupling.

The dynamical mechanisms by which the stratosphere influences the troposphere are not well understood, but the relatively large

surface signal implies that the stratospheric signal is amplified. The processes likely involve planetary waves (Song and Robinson,

2004) and synoptic-scale waves (Wittman et al., 2004), which interact with stratospheric zonal wind anomalies near the tropopause.

The altered waves would be expected to affect tropospheric circulation and induce surface pressure changes corresponding to the

annular modes (Wittman et al., 2004).

Pages 292-293 :

The observed SAM trend has been related to stratospheric

ozone depletion (Sexton, 2001; Thompson and Solomon, 2002;

Gillett and Thompson, 2003) and to greenhouse gas increases

(Hartmann et al., 2000; Marshall et al., 2004; see also Section

9.5.3.3). Jones and Widmann (2004) reconstructed century-

scale records based on proxies of the SAM that indicate that

the magnitude of the recent trend may not be unprecedented,

even during the 20th century. There is also recent evidence

that ENSO variability can influence the SAM in the southern

summer (e.g., L’Heureux and Thompson, 2006).

The trend in the SAM, which is statistically significant

annually and in summer and autumn (Marshall et al., 2004), has

contributed to antarctic temperature trends (Kwok and Comiso,

2002b; Thompson and Solomon, 2002; van den Broeke and

van Lipzig, 2003; Schneider et al., 2004); specifically a strong

summer warming in the Peninsula region and little change

or cooling over much of the rest of the continent (Turner et

al., 2005; see Figure 3.32). Through the wave component,

the positive SAM is associated with low pressure west of the

Peninsula (e.g., Lefebvre et al., 2004) leading to increased

poleward fl ow, warming and reduced sea ice in the region (Liu

et al., 2004b). Orr et al. (2004) proposed that this scenario yields

a higher frequency of warmer maritime air masses passing

over the Peninsula, leading to the marked northeast Peninsula

warming observed in summer and autumn (December–May).

The positive trend in the SAM has led to more cyclones in the

circumpolar trough (Sinclair et al., 1997) and hence a greater

contribution to antarctic precipitation from these near-coastal

systems that is refl ected in δ18O levels in the snow (Noone and

Simmonds, 2002). The SAM also affects spatial patterns of

precipitation variability in Antarctica (Genthon et al., 2003) and

southern South America (Silvestri and Vera, 2003).

The imprint of SAM variability on the Southern Ocean

system is observed as a coherent sea level response around

Antarctica (Aoki, 2002; Hughes et al., 2003) and by its

regulation of Antarctic Circumpolar Current flow through the

Drake Passage (Meredith et al., 2004). Changes in oceanic

circulation directly alter the THC (Oke and England, 2004) and

may explain recent patterns of observed temperature change at

SH high latitudes described by Gille (2002).

Synthèse page 318 :

In summary, global mean temperatures have increased since

the 19th century, especially since the mid-1970s. Temperatures

have increased nearly everywhere over land, and SSTs and

marine air temperatures have also increased, reinforcing the

evidence from land. However, temperatures have increased

neither monotonically nor in a spatially uniform manner,

especially over shorter time intervals. The atmospheric

circulation has also changed: in particular, increasing zonal

flow is observed in most seasons in both hemispheres, and

the mid- to high-latitude annular modes strengthened until the

mid-1990s in the NH and up until the present in the SH. In the

NH, this brought milder maritime air into Europe and much of

high-latitude Asia from the North Atlantic in winter, enhancing

warming there. In the SH, where the ozone hole has played a

role, it has resulted in cooling over 1971 to 2000 for parts of

the interior of Antarctica but large warming in the Antarctic

Peninsula region and Patagonia. Temperatures generally have

risen more than average where fl ow has become more poleward,

and less than average or even cooled where fl ow has become

more equatorward, refl ecting the PDO and other patterns of

variability.

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Je ne comprends pas bien ton graph Zazou, mais est-ce qu'en 2001 le GIEC aurait sorti des prévisions inférieures aux observations?

Tu trouves cette figure en page 98 du chapitre 1 "historical overview of climate change science".

Et le texte qui va avec :

Another example is provided by past IPCC projections

of future climate change compared to current observations.

Figure 1.1 reveals that the model projections of global average

temperature from the First Assessment Report (FAR; IPCC,

1990) were higher than those from the Second Assessment

Report (SAR; IPCC, 1996). Subsequent observations (Section

3.2) showed that the evolution of the actual climate system

fell midway between the FAR and the SAR ‘best estimate’

projections and were within or near the upper range of

projections from the TAR (IPCC, 2001a).

Ce graphique en page 99 du même chapitre te fera comprendre l'évolution des processus pris en compte dans les modèles, entre temps.

modele_graph5.jpg

Note que ça ne les a pas conduit à simuler un refroidissement terrestre quand on double la teneur en CO2... default_laugh.png Svante Arrhenius l'avait calculé en 1896. Et Tyndall avait caractérisé les propriétés spectroscopiques du CO2 et de la vapeur d'eau vers 1860...

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Cela fait 15 jours que la banquise antarctique cesse de s'étendre. La pause est forcément temporaire, mais l'excédent qui était de presque 2 millions km2 à la mi-avril est retombé à 1 million km2. Comment peut-on expliquer cette pause dans l'extension ?

Il doit y avoir une erreur et ce ne serait pas la première fois... Une telle pause en plein milieu de l'automne austral est assez improbable...Florent.
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Justement, le GIEC dit explicitement qu'il ne connaît pas l'influence de l'ozone sur le climat antarctique (en particulier si c'est l'ozone la cause du froid ou si c'est le froid qui détruit l'ozone ou en clair, il ne sait pas si c'est la queue qui remue le chien ou l'inverse). Même meteor ou sirius ne s'aventurent pas à "expliquer" le refroidissement antarctique par l'ozone. Alors comment tu sais ?

Je me permets de corriger une inexactitude ou, au moins , une imprécision:

/index.php?s=&showtopic=14623&view=findpost&p=719458'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=719458

Je ne me suis certes pas permis "d'expliquer " le "refroidissement" par le trou d'ozone parce que en meteo les causes sont souvent multiples mais il faudrait quand même être un peu cohérent dans le discours

si le soleil a une quelconque influence sérieuse (plus de 10%) dans le réchauffement récent (hypothèse qui a la faveur de beaucoup de sceptiques) , alors il faut une rétroaction positive extrêmement puissante. On a deux possibilités plus ou moins crédibles et en tout cas pas quantifiées mais deux possibilités:

1 soit les rayons cosmiques et les nuages

2 soit l'influence des variations des UV ce qui implique bel et bien l'ozone (et donc son trou) plus des mécanismes amplificateurs tels ceux évoqués ci dessus grâce à zazou

Es tu en train d'éliminer la deuxième possibilité?

Moi, j'aurais bien plus tendance à éliminer la première.

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il doit s'agir d'un bug en antarctique en effet.Voici l'extension en antarctique en avril 2008:

ftp://sidads.colorado.edu//DATASETS/NOAA/...200804_extn.png

en 2007 default_laugh.png

ftp://sidads.colorado.edu//DATASETS/NOAA/...200704_extn.png

Soit une augmentation de 26.47 % par rapport à l'an dernier...

ce n'est pas la question... default_rolleyes.gifl'excédent est bien toujours là, mais il y a effectivement une pause, et même une baisse dans l'extent de banquise en hémisphère sud. je parle là de l'extent réel et non de son rapport à la moyenne!

et apparemment il ne s'agit pas d'un bug.

current.365.south.jpg

on attend les thèses des refroidisseurs...

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il doit s'agir d'un bug en antarctique en effet.Voici l'extension en antarctique en avril 2008:

ftp://sidads.colorado.edu//DATASETS/NOAA/...200804_extn.png

en 2007 default_laugh.png

ftp://sidads.colorado.edu//DATASETS/NOAA/...200704_extn.png

Soit une augmentation de 26.47 % par rapport à l'an dernier...

Pas grand intérêt pour la question posée ces cartes : elles donnent les extent moyens d'avril, là on parle des étendues instantanées de fin avril.

D'autre part, il suffit de consulter les graphes des mois et années passées pour voir que ce genre de pauses ne sont pas rares. Mais ça ne préjuge pas de la suite, il peut y avoir un fort rebond.

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Invité Guest

évidemment ces pauses et ces baisses ne sont pas rares. c'est ce qu'on appelle de la météorologie.

ce qui est amusant, c'est de constater que les négationnistes du RC crient au bug dès qu'il y a la moindre baisse sur les graphiques. on se demande réellement qui bugue le plus... default_rolleyes.gif

Il me semble que l'anomalie négative de température de l'océan Austral est beaucoup moins prononcée qu'il y a quelques mois. On sent d'ailleurs un rapprochement vers les normales, voire une tendance à l'émergence de nouvelles anomalies positives. Cela a t-il à voir avec la fin de la Nina, et si oui, cela pourrait-il expliquer la faiblesse récente de l'accroissement d'extension de la banquise arctique ?
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C'et très peu probable que la banquise antarctique baisse au mois de mai vu la carte des masses d'air la bas en ce moment, ca ne serait pas la première fois qu'il y a un bug sur ce site, c'était déja le cas la semaine dernière pour l'arctique, on le voit, la courbe remonte, ce qui est complètement illogique aussi (c'est leur erreur qui est corrigé).Ce site semble avoir de gros problèmes aussi bien dans les hausses que les baisses en toute saison...

Il me semble que l'anomalie négative de température de l'océan Austral est beaucoup moins prononcée qu'il y a quelques mois. On sent d'ailleurs un rapprochement vers les normales, voire une tendance à l'émergence de nouvelles anomalies positives. Cela a t-il à voir avec la fin de la Nina, et si oui, cela pourrait-il expliquer la faiblesse récente de l'accroissement d'extension de la banquise arctique ?

l'anomalie est moins prononcée par rapport à la moyenne qui baisse à cette saison.Il serait intéressant d'avoir les températures brut de l'océan antarctique, même si il y a d'autres facteurs pour expliquer une extension (la nuit polaire, les masses d'air, la circulation atmosphérique)

***modéré***

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Posté(e)
Paris (Jourdain)

Pour ma part je rejoins l'avis de grecale2b et Yann 76 il semble probable qu'on assiste à un palier pour l'englacement en antarctique ce qui n'est pas rare...

De plus à mon avis faut pas rêver non plus les 2 millions d'anomalies n'allaient pas subsister éternellemment au gré des situation plus ou moins favorables météorologiquement parlant.

Il n'en reste pas moins qu'on peut toujours dire que les glaces antarctiques se portent bien.

L'important il me semble c'est qu'en moyenne sur plusieurs mois on enregistre une anomalie positive de 0.5/1 millions de km² par exemple...

Reste à savoir si celle-ci va se maintenir.

Et arrêtons de voir des bugs là où il n'y en a pas ( on les reconnait généralement à leur grands traits verticaux), ça fait pas sérieux.

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C'et très peu probable que la banquise antarctique baisse au mois de mai vu la carte des masses d'air la bas en ce moment, ca ne serait pas la première fois qu'il y a un bug sur ce site, c'était déja le cas la semaine dernière pour l'arctique, on le voit, la courbe remonte, ce qui est complètement illogique aussi (c'est leur erreur qui est corrigé).Ce site semble avoir de gros problèmes aussi bien dans les hausses que les baisses en toute saison...

l'anomalie est moins prononcée par rapport à la moyenne qui baisse à cette saison.Il serait intéressant d'avoir les températures brut de l'océan antarctique, même si il y a d'autres facteurs pour expliquer une extension (la nuit polaire, les masses d'air, la circulation atmosphérique)

***modéré***

vu la pente de la baisse, cela n'a rien d'un bug... désolé.et les températures ne sont pas le seul élément à prendre en considération. les tempêtes, les vagues, etc..., etc..., le sont aussi.
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Invité Guest

vu la pente de la baisse, cela n'a rien d'un bug... désolé.

et les températures ne sont pas le seul élément à prendre en considération. les tempêtes, les vagues, etc..., etc..., le sont aussi.

Tu me tends une perche Grecale. Je me demandais justement si la fin des anomalies très froides de T° de l'océan Austral, et le retour à une normale, voire à un léger excédent, ne pouvait pas avoir pour effet de booster l'activité dépressionnaire en périphérie de l'Antarctique.

En gros on aurait : T° de l'océan dans les normales (voire en léger excédent) ----> activité dépressionnaire péri-antarctique en hausse ------> vagues, houle, accrues ------> accroissement moindre de la banquise antarctique.

On aurait aussi, sur le plan météo : rail dépressionnaire péri-antarctique plus puissant -----> expulsions d'air glacé d'origine antarctique moins fréquentes vers les océans périphériques -----> accroissement moindre de la banquise antarctique.

Ce ne sont que des hypothèses. J'aurais aimé avoir votre avis là-dessus.

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vu la pente de la baisse, cela n'a rien d'un bug... désolé.

et les températures ne sont pas le seul élément à prendre en considération. les tempêtes, les vagues, etc..., etc..., le sont aussi.

Oui, la saison de croissance de la banquise antarctique n'a jamais été régulière, et il y a des à coups probablement liés à des évènements météo type tempêtes et autres.

Tirer une conclusion climatique de ces à coups de quelques semaines pour en déduire une tendance (à la hausse ou à la baisse) n'a évidemment aucun sens.

Pour moi ce qui a du sens par contre au niveau de l'évolution climatique, c'est de remarquer que la surface globale en banquise (HN + HS) a très peu varié au cours des 30 dernières années, malgré la forte hausse du taux de CO2 sur cette période (qui dépasse aujourd'hui de très loin toutes les valeurs des 650 000 dernières années, et sans doute beaucoup plus).

J'aimerai bien que les tenants de l'effet de serre fort expliquent pourquoi une telle hausse du taux de CO2, qui dépasse aussi très largement les écarts entre période glaciaire et interglaciaire a si peu d'effets sur la surface globale en banquise :

RAS sur les années 80, RAS sur les années 90, une petite tendance à la baisse entre 2000 et 2007 intégralement gommée par le rebond de cette année.

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...a.withtrend.jpg

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Bon je ne sais pas si c'est l'endroit pour poster ce message mais je tenais à vous faire partager cet article de la presse canadienne:

Ce n'est pas demain la veille que l'Arctique canadien deviendra une autoroute maritime avec le réchauffement climatique, contrairement à l'impression populaire.

Selon un expert de l'Université Laval, peu de lignes maritimes ont montré un intérêt jusqu'à maintenant pour utiliser ce qu'on appelle le passage du Nord-Ouest (PNO) entre les îles de l'Arctique canadien pour se rendre de l'Atlantique au Pacifique ou l'inverse au lieu de passer par le canal de Panama.

«Je suis sceptique que le passage du Nord-Ouest devienne une autoroute. Ceux qui disent que ce raccourci va avantager le transport maritime ont négligé de regarder le fonctionnement de ce secteur», a affirmé, hier, le professeur de géographie Frédéric Lasserre, lors d'un colloque tenu à l'Université Laval.

«Pour les navires porte-conteneurs, le passage du Nord-Ouest n'est pas intéressant même s'il peut réduire les distances en raison des possibilités de retard, d'une vitesse réduite en raison des glaces dérivantes, du coût plus élevé des assurances. Dans ce domaine, c'est du juste à temps et des retards signifient des pénalités», a expliqué M. Lasserre, qui est également directeur de l'Observatoire de recherches internationales sur l'eau.

«C'est aussi un casse-tête logistique pour les armateurs. Il faut changer les horaires deux fois par année si on décide d'utiliser le passage du Nord-Ouest durant l'été. Ça occasionne des coûts supplémentaires», a-t-il poursuivi.

Le PNO présente toutefois un intérêt pour les navires qui transportent du vrac comme le blé et le pétrole. Encore là, tout dépendra des conditions de navigabilité et des coûts des assurances. «Il y aura toujours la possibilité d'icebergs qui viendront du Groenland durant l'été», a dit M. Lasserre.

Malgré tout, il s'attend à une augmentation — pas fulgurante — du transport maritime dans l'Arctique canadien pour le transport de minerai extrait dans cette région. En plus, il y aura un peu plus de ravitaillement par bateaux des populations locales et de navires de croisière.

L'opinion de M. Lasserre était partagée par d'autres experts présents au colloque. «Le passage du Nord-Ouest est peut-être un enjeu stratégique important pour le Canada, mais ce n'est pas un enjeu commercial important», a dit Emmanuel Guy, de la Chaire en transport maritime de l'Université du Québec à Rimouski.

Pour l'heure, tout semble indiquer qu'un accroissement du trafic maritime dans l'Arctique sera le fait de navires battant pavillon étranger. «Les perspectives pour l'industrie canadienne sont mitigées. Le vieillissement de la flotte de navires canadiens pour le transport est problématique. L'industrie canadienne n'est pas prête non plus à profiter du développement des croisières dans l'Arctique», a indiqué M. Guy.

Par ailleurs, la professeure de droit de l'Université Laval Kristin Bartenstein estime que le gouvernement canadien a tout intérêt à contester les prétentions russes sur l'Arctique. «On soupçonne qu'il y a des gisements importants de gaz naturel. Plus on laisse aller, plus on laisse les gisements. On pourrait le regretter beaucoup dans quelques années», a-t-elle averti.

Source

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Par ailleurs, la professeure de droit de l'Université Laval Kristin Bartenstein estime que le gouvernement canadien a tout intérêt à contester les prétentions russes sur l'Arctique. «On soupçonne qu'il y a des gisements importants de gaz naturel. Plus on laisse aller, plus on laisse les gisements. On pourrait le regretter beaucoup dans quelques années», a-t-elle averti.

Source

C'est sûr que l'Arctique est une région d'avenir pour le pétrole et surtout pour le gaz naturel, et l'éventuelle poursuite du réchauffement de cette zone faciliterait la mise en valeur de ces ressources.

Le gisement de Yamal (mer de Kara & péninsule de Yamal) est sans doute le plus grand gisement de gaz naturel au monde, avec des réserves potentielles ultimes estimées pour le moment entre 30 et 50 trillions de m3.

Ces chiffres sont assez fantastiques (si ils se confirmaient), convertis en barils, cela nous donnerait plus de 200 milliards d'équivalents-baril...presque autant que les réserves de l'Arabie Saoudite ou les oil sands canadiens !

Yamal commence à être mis en valeur, mais actuellement le climat extrême de la zone ralentit et complique sérieusement les choses.

http://royaldutchshellplc.com/2007/11/21/b...decade-update1/

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