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Banquises et changements climatiques


Alain Coustou
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Toujours pour réagir à un post de Charles, il a écrit : "les sols secs et aérés sont des puits de méthane, en raison notamment de la présence de bactéries méthanotrophes. Je crois que 10% du méthane est ainsi stocké par les sols bien drainés".

OK, mais les sols de Sibérie correspondant à des zones de dégel du permafrost (lacs, marécages, tourbières...) ne peuvent pour la plupart pas être considérés comme des sols secs et aérés.

Par contre, il existe des variètés de bactéries méthanophiles (archae) capables d'oxyder le méthane en le consommant et en produisant des sulfures en milieu humide, même anoxique (d'après le rapport annuel 2002 de l'IFREMER, passage intitulé "Processus sédimentaires et marges océaniques")

Tout à fait. Je ne pensais pas ici aux sols sibériens : j'apportais juste une précision à MiniTAX qui disait (en substance) que le sol en général ne pouvait pas être un puits de méthane.
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A ma connaissance, l'essentiel de la destruction du CH4 atmosphérique (troposphère) est déterminé par l'oxydation par OH (hydroxyle), avec aussi quelques échanges stratopshère + océan + sol. La réaction avec OH donne CH3O2 et H2O. Le comportement d'OH, comme celui de la plupart des radicaux libres, est mal modélisé pour le moment. J'ai lu que 20% de l'OH atmosph. disparaît dans sa réaction avec le méthane, et 70% avec CO. Mais l'OH est aussi lié à la proportion relative de l'ozone (O3), des oxydes d'azote (NOx) et du HO2.

Sur la variation saisonnière du CH4 (miniTAX) : c'est une bonne question. La première idée qui me vient à l'esprit est une corrélation avec la consommation de gaz naturel dans l'HN, plus forte en hiver qu'en été. Mais les réactions mentionnées ci-dessus jouent sûrement un rôle. Côté agricole et bactérien, je ne vois pas vraiment pourquoi l'hiver HN serait supérieur à l'été en production de CH4.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je trouve en effet étrange que n'aient pas ete pris en compte les dégagements de methane lors de son extraction, de son transport ou de sa distribution, je ne sais pas précisement comment s'opère aussi la liquefaction du methane à -163° pour son transport dans des methaniers mais là aussi il doit y avoir quelques fuites ou quelques pertes, ceci en effet expliquerait les taux supérieurs en hiver alors que le permafrost est gelé et n'en emet pas en hiver.

L'explication des fuites de methane dans l'atmosphère superieures en hiver va dans le sens d'un volume emis d'origine industrielle plus élevé que le volume des degagements naturels, à moins qu'en été une reaction chimique ou physique d'oxydation fasse baisser ce taux.

Je pense à une autre raison sous toute réserve qui pourrait expliquer la disparition du methane dans l'air, Alain Coustou a parlé de combustion spontanée par feux follets sur les marais par exemple, est ce qu'à haute altitude lors de phénomènes orageux, voire d'aurores boréales quand l'air est trés chargé en electricité et à plus forte raison quand se produisent des eclairs, sans combustion massive visible est ce que cela ne permettrait pas au moins localement de favoriser une combustion du methane faisant ainsi baisser les concentrations, les phenomènes electriques etant plus nombreux en été qu'en hiver cela pourrait être une piste non?

J'ai peut être tort mais je pose la question et emets cette hypothèse à tout hasard...

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Bonjour à tous, voici un article que tout le monde devrait regarder:

De nouvelles données montrent un refroidissement océanique

Par DENNIS AVERY et ALEX AVERY

Les océans du monde se sont refroidis soudainement entre 2003 et 2005, perdant plus de 20 % de la chaleur du réchauffement global qu'ils avaient absorbés au cours des 50 dernières années. C'est une vaste quantité de chaleur, puisque les océans contiennent 1.000 fois plus de chaleur que l'atmosphère. Les scientifiques qui ont découvert ce refroidissement disent que la chaleur a été probablement expulsée dans l'espace, puisqu'on ne l'a pas trouvé "stockée" sur terre.

US058.gif

Refroidissement Austral et circulation Thermocline... est bien en marche...

John Lyman, du laboratoire environnemental marin de l'administration Nationale océanique et atmosphérique du Pacifique, dit que les nouvelles effrayantes du refroidissement océanique viennent des nouveaux flotteurs et capteurs de températures de l'océan d'ARGO étant distribués dans le monde entier. ARGO complète d'anciennes taches blanches sur le système de surveillance océanique du monde et complète également énormément nos incertitudes passées sur les rares températures disponibles océaniques.

Lyman indique la découverte d'une croyance soudaine d'une arrivée d'un refroidissement océanique dans les prévisions de réchauffement global parce que les refroidissements interrompent aléatoirement les tendances présentées par les modèles globaux de circulation. Lyman ajoute, « le refroidissement reflète la variabilité interannuelle qui n'est pas bien représentée par une tendance linéaire. »

Le nouvel océan se refroidissant également rappelle plusieurs études de la NASA de ces cinq dernières années qui ont trouvé un passage normal énorme de chaleur au-dessus de la surface chaude dite de l'océan pacifique, une bande d'eau de milliers de milles de large sur l'équateur. Études coordonnées par Bruce Weilicki, du centre de recherches de Langley de la NASA, il a constaté : quand les températures de surface de mer s'élèvent au-dessus de 28 degrés de C, les précipitations du Pacifiques deviennent plus efficaces. Plus de gouttelettes de nuage forment des gouttes de pluie, ainsi moins elles restent en altitude, glacial, les nuages de cirrus qui scellent dans la chaleur. En conséquence, le secteur de nuages de cirrus est réduit, et bien plus de chaleur passe vers l'espace. Ceci refroidit la surface des eaux du Pacifique, l'eau océanique la plus chaude du monde.

Les équipes de recherche de Weilicki disent que le passage normal énorme de la chaleur émise est environ autant que le réchauffement émis pendant les années 80 et le 90 qui était prévu de redoubler le contenu d'anhydride carbonique dans le ciel. Elles ont utilisé des satellites pour mesurer la couverture nuageuse et des avions long-courrier pour surveiller les températures océaniques.

Layman dit que les refroidissements océaniques soudains compliquent en particulier le problème de séparer les changements normaux de température des impacts artificiels sur la température de la Terre. On a assuré que l'impact du CO2 émis par l'espèce humaine s'accumule dans une tendance d'une ligne directe sur plusieurs décennies.

En attendant, depuis les années 80, les noyaux de glace de la terre, les sédiments de fond de la mer et les stalagmites de caverne avaient indiqué un cycle modéré et normal du climat de 1.500 ans lié à l'irradiance solaire. Les températures sautent soudainement de 1 à 2 degrés de C au-dessus des moyennes aux latitudes de Washington, de C.C, et de New York City, et davantage que cela aux pôles.

Les températures changent à peine à l'équateur pendant le cycle de 1.500 ans, et les résultats de ce passage de chaleur de la NASA de Bruce Weilicki semblent indiquer pourquoi. La surface chaude du Pacifique agit comme un fait-tout, avec son sorte de « couvercle » qui est ouvert et qui émet de la vapeur quand l'eau devient trop chaude.

Plus nous regardons, plus nous nous apprenons sur les forces complexes terrestres. Cependant une grande partie des nouvelles connaissances vient des modèles globaux énormes et non vérifiés de la circulation. Ils sont favorisés par les personnes qui parlent d'un réchauffement global.

source

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Sur la variation saisonnière du CH4 (miniTAX) : c'est une bonne question. La première idée qui me vient à l'esprit est une corrélation avec la consommation de gaz naturel dans l'HN, plus forte en hiver qu'en été. Mais les réactions mentionnées ci-dessus jouent sûrement un rôle. Côté agricole et bactérien, je ne vois pas vraiment pourquoi l'hiver HN serait supérieur à l'été en production de CH4.

Ca me parait peu probable ne serait ce que par les ordres de grandeur:La quantité totale de méthane atmo est d'environ 5 Gt. Les fluctuations saisonnières sont supérieures à 2%, soit 10O Mt.

Or d'après l'EIA, le total des rejets anthropiques est d'environ 27 Mt/an. Le compte y est pas, d'autant plus que

1. Le méthane est moins utilisé en chauffage que le propane ou le butane, les variations saisonnières de son utilisation doivent etre négligeable.

2. Si on utilise un gaz, c'est pour en tirer l'énergie, pas pour le laisser fuir dans l'air. Je pense que le taux de fuite d'une infrastructure depuis la tete de puis jusqu'à la gazinière ne doit pas dépasser 1% (dans le pays riches en tout cas).

Si je ne me suis pas trompé dans mes calculs, j'ai bien peur qu'il ne faille chercher une autre piste ?

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Bonjour à tous, voici un lien d'un article qui fait froid dans le dos:

http://laterredufutur.com/html/modules.php...r=0&thold=0

Bonne lecture!

La théorie de l'influence du barycentre est évidemment à prendre en compte, mais je ne crois pas une seconde à la pertinence actuelle des prévisions de "Moi,Landscheidt". Ce qui me gène surtout à leur sujet, c'est le caractère moniste (exclusif) de l'explication qu'il donne de l'évolution climatique. Tout comme je suis gêné quand je vois que les trois premiers rapports de GIEC n'ont pris en compte que les GES (et les aérosols) d'origine anthropique.

Toute explication trop simple risque fatalement de n'être qu'une explication simpliste et de s'éloigner de la réalité.

Ici, non pas que la théorie de Landscheidt (et la prise en compte des paramètres de Milankovich) ne puisse pas expliquer dans une large mesure les événements climatiques passés (pas tous), mais parce qu'elle ignore la complexité et la multiplicité des variables à prendre actuellement en compte. Or, je suis personnellement à peu près certain que deux autres séries de variables tendent maintenant et successivement à prendre le pas sur les variables de type astronomique: l'accroissement des GES (surtout depuis les environs de 1975) et les phénomènes de rétroaction, aussi bien positive que négative (surtout depuis 2005)

En ce qui concerne ces derniers, beaucoup d'inconnues subsistent encore et il est probable que je devrai moi-même revoir ma modélisation dans les prochaines années.

Par contre Landscheidt reste imperturbablement figé dans ses certitudes.

Mais 2012, ce n'est pas très loin et je donne rendez-vous à ce monsieur pour voir qui de lui ou de moi aura eu raison...

Alain

Post scriptum:

En ce qui concerne la situation de l'area (surface de mer réellement couverte de glace) de la banquise arctique, nous sommes actuellement au niveau du plateau inférieur. Le niveau de celui-ci est, semble t'il, rigoureusement identique à celui de l'an passé. La fin de l'été 2006 parait donc pour l'instant constituer un pallier par rapport à la situation observée l'an passé à la même époque.

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg

En sera t'il de même au cours des prochaines semaines ? Suspense...

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Par contre Landscheidt reste imperturbablement figé dans ses certitudes.

Mais 2012, ce n'est pas très loin et je donne rendez-vous à ce monsieur pour voir qui de lui ou de moi aura eu raison...

Alain

Hello,

Peut-être que ni Lui ni toi n'avait dans cette affaire raison default_whistling.gif

Les deux éventualités scénaristiques (dont l'une a déjà connue le succès recemment à Holywood) sont extrèmes et spectaculaires.....notre époque est friande de sensationnel ...ça fait ou peut eventuellement faire vendre....

La personne qui annonce aujourdhui que le climat actuel est sommes toutes banal et devrait le rester un certains nombre d'année (disons quelques centaines d'années par exemple) n'a aucune chance d'avoir le moindre écho à la télé ,à la radio et dans nos quotidiens. c'est faux ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pourquoi ? parce que nos courtes vies ne connaîtrons pas cet "Evenement climatique" et par conséquent ce genre d'annonces bof default_dry.png

La fonte Totale des banquises default_laugh.png ou Paris sous la neige 6 mois par an default_ph34r.png/emoticons/ph34r@2x.png 2x" width="20" height="20"> , ça c'est cool de chez cool....Alors :!: et prudence. default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Allez Bon Vent car le climat et la métérologie c'est passionnant et le restera....ça fait parler et de nouvelles spéculation remplacent les anciennes eh eh default_shifty.gif

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Ca c'est sur, ca fait au moins deux ans et demi qu'il est figé et qu'il ne peut plus vraiment changer d'avis sur la question.....

Of course, Theodore Landschteidt died in may 2004 ...
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L'Arctique n'a jamais fondu aussi vite l'hiver

http://www.lefigaro.fr/sciences/20060914.W...ours_blanc.html

source Le Figaro

Selon une étude de la Nasa, l’océan arctique a perdu autant de glace au cours des deux derniers hivers que lors des 20 précédents… cumulés. Un signe supplémentaire, pour certains experts, du réchauffement climatique, aux conséquences potentiellement «désastreuses», notamment pour les ours polaires.

Du jamais vu depuis les premières observations de 1978. Selon une étude de la Nasa rendue publique mercredi, le volume maximum de glace de l’Arctique a diminué de 1,9% lors de l’hiver 2005, après une baisse de 2,3% en 2004. Selon Joey Comiso, un climatologue de l’Agence spatiale américaine, la diminution observée jusqu’à présent était de l’ordre de 1,5% par décennie. Soit un rythme de fonte entre 10 et 15 fois plus rapide depuis deux ans.

Ce phénomène «résulte probablement du réchauffement atmosphérique dû aux gaz à effet de serre», estime Joey Comiso. Mark Serreze, chercheur au National Snow and Ice Data Center (centre américain qui rassemble des données sur la neige et la glace), est plus catégorique : « Je déteste dire ‘On vous l’avait bien dit’, mais c’est le cas.» Il y a cinq ans, ce scientifique faisait pourtant parti des sceptiques sur l’existence même du réchauffement climatique. Mais, dit-il, les dernières observations de l’Arctique l’ont «convaincu» de sa réalité.

La fonte relativement faible de la glace arctique en hiver était en effet souvent avancée par les détracteurs de l’effet des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique. Mais pour Joey Comiso, les dernières observations inquiétantes viennent conforter les simulations informatiques, et le scientifique tire la sonnette d’alarme.

Tout un écosystème menacé

«Si la fonte hivernale se poursuit, l’impact serait désastreux, avec la destruction, notamment du phytoplancton», prévient Joey Comiso. Aliment de base dans l'océan, le phytoplancton joue un rôle majeur dans la diversité de la faune océanique, et sa disparition pourrait même mettre en danger les grands mammifères marins.

Autre source d’inquiétude : les ours polaires. Avec la fonte de la banquise du nord de l’Alaska et du Canada, les animaux descendent plus bas chercher de la nourriture. Mais surtout la population a diminué de plus de 20% en quinze ans, et les animaux sont plus maigres, ce qui met les femelles en danger lorsqu’elles portent des petits.

James Goddard, de la Nasa lance un appel : « Il n’est pas trop tard pour sauver l’Arctique.» Pour le chercheur, un impératif : «Diminuer les émissions de dioxyde de carbone» dès maintenant.

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Bonsoir,

Cette année la banquise est plus concentrée que les deux dernières années.

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...VE/20060914.jpg

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...VE/20050914.jpg

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...VE/20040914.jpg

En 2 ans, aucune tendance ne peut être établie mais depuis 1980 oui la baisse est bien nette sur l'HN :

n_plot.png

Sur l'HS ca bouge pas des masses

s_plot.png

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  • 2 weeks later...

Après une année au cours de la quelle l'area (surface réelle de la glace de mer) de la banquise arctique s'est trouvée pendant plus de six mois réduite en moyenne de près de 500 000 Km² par rapport à l'anné précédent, nous avons abordé l'automne météorologique avec une area pratiquement stabilisée par rapport à la même dâte de l'an passé. C'est encore actuellement le cas (26 septembre)

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg

Mais la banquise s'est trouvée particulièrement fracturée, indice possible (probable même d'après une étude de l'ESA, mais je prèfère être prudent) d'une nouvelle réduction d'épaisseur moyenne des glaces flottantes.

Il sera donc intéressant de suivre la remontée saisonnière en superficie de la banquise arctique, qui devrait se manifester dans les tous prochains jours.

Si un nouveau retard apparaissait progressivement (je ne fais pas de pronostic, mais ça me parait de l'ordre du possible), cela pourrait probablement signifier une tendance à une nouvelle réduction d'épaisseur et, à terme, une nouvelle accélération de la perte de superficie (area), en dépit de l'effet attendu de la baisse de salinité des eaux de surface dans certaines des mers arctiques.

Si le phénoméne se reproduisait au cours des années suivantes, il pourrait (conditionnel) y avoir ainsi confirmation des prévisions que je tire (provisoirement) de la dernière révision (en cours) de mon modèle climatologique, à savoir une accélération d'une évolution (éventuellement marquée par des paliers de tout au plus un ou deux ans) pouvant aboutir à une quasi disparition estivale de la banquise aux alentours de 2025, à 5 ans près...

Pas très réjouissant, je le concède, en dépit de l'inévitable marge d'incertitude dont je tiens compte.

Alain

28 septembre: Le soleil est de plus en plus bas sur l'horizon de l'Arctique et les nuits s'allongent très rapidement. La zone du pôle nord est même entrée dans sa nuit de six mois. On achève en principe la dernière ligne droite avant le début de la reprise automnale de la banquise. Demain? Ou après_demain? ou ? Suspense...

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg

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Au 30 septembre, c'est toujours le calme plat: contrairement à l'an passé à la même dâte, la reprise saisonnière de l'englacement de l'Arctique n'a toujours pas commencé. L'area en est encore à son minimum, alors que les jours se réduisent à toute vitesse et que le pole nord est entré dans sa longue nuit de six mois.

Résultat: le déficit d'area (estimation de la surface réellement couverte de glace de mer) de la banquise par rapport à l'an passé à la même dâte est réapparu et aurait (provisoirement ?) approché quelque 500 000 Km² en quelques jours, d'après Cryosphere.

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg

Attendons. Quoi qu'il en soit, l'augmentation saisonnière de l'area devrait de toute manière commencer au cours des prochains jours. Le problême est simplement de savoir si le retard constaté (et prévu) l'an passé ne va pas encore s'aggraver cette année, en dépit des pronostics de certains qui s'entêtent à prédire un retournement de tendance...

Alain

1er octobre: Toujours aucun changement.

2 octobre: idem. Le retard semble se confirmer...

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3 octobre: En ce qui concerne l'area, c'est toujours le calme plat. D'après cryosphère, on est encore au niveau minimal et pas le moindre signe de reprise de l'englacement, alors que ce dernier avait démarré cinq jours plus tôt l'an passé...

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg

Enfin... ça pourrait quand même changer dans les prochains jours...

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Posté(e)
Bouffémont (95) Val d'Oise 

3 octobre: En ce qui concerne l'area, c'est toujours le calme plat. D'après cryosphère, on est encore au niveau minimal et pas le moindre signe de reprise de l'englacement, alors que ce dernier avait démarré cinq jours plus tôt l'an passé...

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg

Enfin... ça pourrait quand même changer dans les prochains jours...

Est ce normal que la reprise de l'extension soit retardée? qu'en est il normalement?A+

Patric95

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Est ce normal que la reprise de l'extension soit retardée? qu'en est il normalement?

A+

Patric95

oui c'est logique car lors un NAO- comme c'est actuellement favorise moins d'englacement et une NAO+ davantage d'englacement, par ce que vers le groenland il y a une anomalie + de la SST avec le NAO- et inverse avec le NAO+.

Williams

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oui c'est logique car lors un NAO- comme c'est actuellement favorise moins d'englacement et une NAO+ davantage d'englacement, par ce que vers le groenland il y a une anomalie + de la SST avec le NAO- et inverse avec le NAO+.

Cette méchante phrase default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">Je rigole, je l'ai comprise, après 2 grosses tasses de café default_w00t.gif
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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je confirme ce que dit Williams, la NAO etant passée en mode negatif depuis mi Juillet cela ne favorise pas la reprise de l'englacement, que cela plaise ou non à ceux qui voient exclusivement comme cause le rechauffement climatique.

J'ajouterai ceci, ce n'est pas parce qu'il y a rechauffement que la Meteo n'existe plus, je conseille d'ailleurs à certains d'aller s'essayer à faire de la prévision à court terme en se servant des les données de GFS, de Nogaps, d'UKMO ou d'autres modèles, peut être ensuite ils diront moins de bétises en climatologie.

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De toute facon, cryosphere a toujours quelques jours de retard. La banquise a repris sa croissance depuis environ 5 jours. Vous le verez sur le graph dans les jours qui viennent.

J'enregistre les images de la banquise tous les jours, et à vue de nez, elle a repris environ 300 à 400 000 km2.

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Posté(e)
Nantes (44) / Nice (06)

Beaucoup de sujets en ce moment dans les journaux télévisés ces derniers jours sur les recherches scientifiques menés au niveau des poles sur les réchauffements des poles et une présence de glace beaucoup moins importante qu'il y a 20 ans.

Une équipe de chercheurs est actuellement en train d'étudier l'évolution de la banquise au pole Nord et devrait y rester durant deux ans pour comprendre les facteurs de ce changement ainsi que la diminution de la densité des glaces dans ce grand secteur.

Il se dit d'ailleurs, donc comme exprimé ici depuis un à deux mois, que la superficie de la banquise s'est inexorablement réduite depuis ces 20 dernières années perdant 25 à 30% de sa superficie depuis les années 80 et le réchauffement au niveau des poles de plus en plus important ne devrait pas arrêter cette régression.

On y fait également remarque d'une profondeur des glaces "catastrophiques" par rapport aux années 1950 (si je me trompe pas de date :/), et d'ailleurs au niveau des images satellites, de nombreuses marques de fissures sur l'ensemble de la banquise. Les profondeurs des glaces qui atteignaient à l'époque 3 mètres ou plus en atteignent désormais plus que 2 mètres ou moins..

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De toute facon, cryosphere a toujours quelques jours de retard. La banquise a repris sa croissance depuis environ 5 jours. Vous le verez sur le graph dans les jours qui viennent.

J'enregistre les images de la banquise tous les jours, et à vue de nez, elle a repris environ 300 à 400 000 km2.

Les images cryosphere sont en archive de 1978 à aujourd'hui:ICI

Sur l'animation des 30 derniers jours on voit bien la banquise s'étendre vers le nord de la Sibérie et commencer à "cimenter" les îles du Grand Nord canadien:

30 jours

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