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Banquises et changements climatiques


Alain Coustou
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>Pour atmosphére :

Pour le coup toi aussi tu es assez contradictoire , il me semble :

"

Cette phrase j'aime bien car une hypothèse c'est une idée pas encore prouvée scientifiquement parlant, et le fait que tu rajoutes : " J'avais émis que..." comme ça on est sur que tu l'avais dit si cette hypothèse se valide, tu joues finement je dois dire... "

+

"

-" Je suis quasiment sur que..." le mot quasiment me gêne dans la mesure ou rien n'est sur en science et en météo et encore plus en climatologie...^^ et tu poursuit ta phrase vraiment en jouant à fond la carte de la sécurité

"

en somme tu reproches à Alain d' émettre une hypothése tout en affirmant en même temps qu'en sciences rien n'est sûr donc qu'on est censé émettre des hypothéses pour conserver une véritable approche scientifique.

Ce qui me gêne bcp c'est la critique globale consistant en :

"

Un scientifique peut-il réellement se remettre en cause?? Parfois je me le demande...

"

l' histoire des sciences est bien là pour prouver le contraire avec des remises en cause perpétuelles .

Cordialement .

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Les modèles climatiques ne savent en aucun cas prédire une tendance MENSUELLE (souviens toi de l'argument favori des tenants de l'effet de serre : climat n'est pas météo). Tout simplement parce que la variabilité mensuelle est considérable : l'extent de septembre 2006 par exemple a été supérieur à celui de 2005. Donc présenter juste le mois de septembre sur le graphique est délibérément trompeur. Si on avait montré les 3 mois d'été, la baisse aurait été de 25% pour 1950-2000 et non 50% comme sur le graphique soit du simple au double.

Sans parler du fait qu'entre 1950 et 1975, la Terre se refroidissait, surtout l'hémisphère Nord et les modèles arrivent quand même à simuler une tendance à la baisse, ce qui prouve que les modélisateurs leur font dire ce qui les arrange a postiori. En conclusion, ce graphique est tellement mauvais, incohérent et orienté que ça m'étonnerait qu'il passe un comité de lecture ou si c'était le cas, ce serait alors extrêmement inquiétant. Pour l'instant, on le voit dans une press release et rien ne prouve qu'il ait été publié tel quel dans le GRL (en plus un fond illustré, en couleur, qui n'apporte aucune information précise n'est normalement pas publié dans une revue spécialisée) donc je maintiens ce que j'avais dit.

Meteor a raison: tu ne lis pas ce qu'on t'écrit et tu réponds à tort et à travers.

Le graphique n'est pas faux puisque son but est justement de montrer que les modèles n'ont pas prévu la variation rapide observée.

Il ne prédit rien, il constate.

Autre chose, l'article est paru: Stroeve, J., M. M. Holland, W. Meier, T. Scambos, and M. Serreze (2007), Arctic sea ice decline: Faster than forecast, Geophys. Res. Lett., 34,

A simplement lire le titre de l'article, il est visible que tes critiques tombent à plat.

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Non, OK avec miniTAX; la température moyenne de la terre a effectivement baissée entre 1950 et 1975, et ce, à raison de 0.08 à 0.1 C par décénnie.

Mais il est vrai que sur 25 années de durée seulement, ce refroidissement n'est pas plus sensible (fiabilité des mesures ?) que le réchaufement planétaire ....depuis 1995 default_w00t.gif

pourquoi "Non, OK avec miniTAX"?

Je n'ai pas dit que la Terre ne s'était pas légèrement refroidie (ou que la température ne s'était pas stabilisée), entre 1950 et 1975, je le sais parfaitement bien, j'ai demandé où il avait vu que la banquise baissait (en réel et sur les modèles) pendant cette période.

Faut bien lire l'ensemble pour apréhender le contexte default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Meteor a raison: tu ne lis pas ce qu'on t'écrit et tu réponds à tort et à travers.

Le graphique n'est pas faux puisque son but est justement de montrer que les modèles n'ont pas prévu la variation rapide observée.

Il ne prédit rien, il constate.

Un graphique qui va jusqu'en 2050 et qui "ne prédit rien" ??? On a inventé une nouvelle définition de prédiction et on ne m'a pas tenu au courant alors.Je te signale que meteor a utilisé son graphique pour illustrer que, je cite : "la vitesse de fonte de la banquise estivale semble plus importante que prévu actuellement", ce que je conteste. Alors merci de ne pas me citer hors contexte stp et d'en profiter pour faire des attaques ad-hominem.

Autre chose, l'article est paru: Stroeve, J., M. M. Holland, W. Meier, T. Scambos, and M. Serreze (2007), Arctic sea ice decline: Faster than forecast, Geophys. Res. Lett., 34,

Bah oui, Meteor l'a déjà dit et je l'ai déjà dit.
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Je n'ai pas dit que la Terre ne s'était pas légèrement refroidie (ou que la température ne s'était pas stabilisée), entre 1950 et 1975, je le sais parfaitement bien, j'ai demandé où il avait vu que la banquise baissait (en réel et sur les modèles) pendant cette période.

Ton graphique initial montre une tendance au recul de la banquise jusqu'en 1980 alors que la température (même pour JJA) baissait en Arctique sur la même période. Donc déjà petit souci mais je te l'accorde, le côté artistique du graphique nuit gravement à la précision, donc tout le monde peut y trouver son compte.Mais sur ce graphique donné par Valérie on voit très bien que la quasi totalité des modèles simulent un recul de la banquise pendant le refroidissement 1950-1980 (alors que ça devrait avancer), donc difficile de dire que les modèles reproduisent bien le passé donc il n'y a aucune une chance pour que ce soit prédictible. Si tu veux approfondir la question, tu as la thèse donnée en lien par Zazou. Il suffit de lire toutes les suppositions et approximations des modèles de la banquise pour se rendre compte qu'on est loin, très loin de toute prétention de prédiction, les modèles de banquise ne servant pour le moment qu'à améliorer notre compréhension du phénomène et à essayer de reproduire décemment le passé (30 ans de mesures satellite, autant dire rien). Que ça te plaise ou non, c'est un fait.
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Mais sur ce graphique donné par Valérie on voit très bien que la quasi totalité des modèles simulent un recul de la banquise pendant le refroidissement 1950-1980 (alors que ça devrait avancer), donc difficile de dire que les modèles reproduisent bien le passé donc il n'y a aucune une chance pour que ce soit prédictible. Si tu veux approfondir la question, tu as la thèse donnée en lien par Zazou. Il suffit de lire toutes les suppositions et approximations des modèles de la banquise pour se rendre compte qu'on est loin, très loin de toute prétention de prédiction, les modèles de banquise ne servant pour le moment qu'à améliorer notre compréhension du phénomène et à essayer de reproduire décemment le passé (30 ans de mesures satellite, autant dire rien). Que ça te plaise ou non, c'est un fait.

Moi aussi j'ai fait de la modélisation, eh bien vu toutes les m**des qu'on peut rencontrer notamment en terme de non-convergence même sur des problèmes pas trop compliqués, je ne prends pas les sorties de modèles climatiques comme parole d'évangile.
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Mais sur ce graphique donné par Valérie on voit très bien que la quasi totalité des modèles simulent un recul de la banquise pendant le refroidissement 1950-1980 (alors que ça devrait avancer), donc difficile de dire que les modèles reproduisent bien le passé donc il n'y a aucune une chance pour que ce soit prédictible. Si tu veux approfondir la question, tu as la thèse donnée en lien par Zazou. Il suffit de lire toutes les suppositions et approximations des modèles de la banquise pour se rendre compte qu'on est loin, très loin de toute prétention de prédiction, les modèles de banquise ne servant pour le moment qu'à améliorer notre compréhension du phénomène et à essayer de reproduire décemment le passé (30 ans de mesures satellite, autant dire rien). Que ça te plaise ou non, c'est un fait.

Exact mais cela veut peut-être dire, simplement, que le scénario A1B n'intègre pas les forçages négatifs qui ont eu lieu pendant cette période.

Comme ce scénario n'intègre pas une éventuelle baisse d'activité solaire ou une éruption volcanique hors norme qui auront lieu dans le futur.

Avant de critiquer un modèle il est impératif de savoir ce qu'il y a dedans.

Le modèle ne "prévoit" qu'en fonction des forçages prévus c'est bien ce que raconte Trenberth, il n'y a pas d'initialisation , ni calage.

Il ne faut donc pas chercher en ces scénarios des scénarios qui reproduisent exactement la réalité.

D'ailleurs je te ferais remarquer que les observations, en rouge sur le graphique que j'ai présenté, ne voient pas non plus de hausse de banquise pendant cette période.

Quelle est donc ton explication à cela?

Que les observations n'étaient pas bonnes?

Et puis personne n'a dit que les modèles étaient parfaits non plus.

Je n'aurai jamais cette prétention de l'affirmer comme je n'aurai pas celle de dire qu'ils ne valent rien.

Ils représentent sans doute l'état de la science actuelle en ce domaine et ce que montre l'article, comme le dit sirius, c'est qu'ils ne sont pas vérifiés par les observations.

Comment faut-il le dire?

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Et puis personne n'a dit que les modèles étaient parfaits non plus.

Je n'aurai jamais cette prétention de l'affirmer comme je n'aurai pas celle de dire qu'ils ne valent rien.

Ils représentent sans doute l'état de la science actuelle en ce domaine et ce que montre l'article, comme le dit sirius, c'est qu'ils ne sont pas vérifiés par les observations.

Je ne voudrais pas me faire l'avocat du diable en ayant l'air de donner de l'eau au moulin des sceptiques, mais les modèles climato utilisés jusque là sont très loin d'être satisfaisants.Mais que les sceptiques ne se réjouissent pas trop vite de cette position. Si je suis réservé sur les modèles de type GIEC , ce n'est pas qu'ils pêchent par alarmisme, mais au contraire selon moi par excés de prudence.

On n'est pas sûr de la réduction exacte d'épaisseur de la banquise arctique ? Alors on n'en tient pas compte. On n'est pas sûr (avec raison) de ce que sera l'évolution ultérieure des émissions de GES par les NPI ? Alors on calcule comme si, dans le pire des cas, la concentration en CO2 ne pourrait tout au plus que doubler. On est pas sûr des rétroactions impliquant le carbone du permafrost, ni de la quantité réelle de clathrates en bordure des océans, ni de leur capacité à ajouter massivement du CH4 dans l'atmosphère ? Alors on fait comme si ces risques étaient négligeables.

Tout ça parcequ'on ne peut effectivement pas encore les calculer avec précision.

C'est une démarche inverse que j'ai adoptée. Je n'affirme pas qu'il y aura effectivement telle situation en 2050 (je ne me risque pas à aller jusqu'à 2100), mais j'essaie de déterminer à quel risque nous pourrions nous trouver confrontés (et avec une importante marge d'incertitude), si nous ne faisions pas plus que ce que nous (les humains) faisons actuellement. Quant à mes prévisions à 10 ou 15 ans, j'en suis beaucoup plus sûr malheureusement, à la fois parcequeque nous disposons maintenant de trois années de données d'observation supplémentaires depuis mes explications initiales, et parceque je ne vois pas comment on pourrait agir à temps pour sauver la banquise.

Le permafrost a lui commencé à dégeler massivement en profondeur, le Groenland connait désormais des pertes nettes de glace, etc...

Le risque lié aux clathrates interviendra plus tard (vers 2025 ?) sauf peut-être en mer de Beaufort où il est sans doute plus imminent que partout ailleurs.

Alain

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Un graphique qui va jusqu'en 2050 et qui "ne prédit rien" ??? On a inventé une nouvelle définition de prédiction et on ne m'a pas tenu au courant alors.

Je te signale que meteor a utilisé son graphique pour illustrer que, je cite : "la vitesse de fonte de la banquise estivale semble plus importante que prévu actuellement", ce que je conteste. Alors merci de ne pas me citer hors contexte stp et d'en profiter pour faire des attaques ad-hominem.

Bah oui, Meteor l'a déjà dit et je l'ai déjà dit.

Encore une fois, tu ne lis pas ce qu'on te dit et ce n'est pas une attaque ad hominem que de le dire.

La légende de la figure en question est la suivante

Actual observations of September Arctic sea ice, in red, show a more severe decline than any of the eighteen computer models, averaged in a dashed line, that the 2007 IPCC reports

Autrement dit, cette figure n'est pas du tout utilisée pour faire des prédictions mais pour montrer la divergence modèle - observations.

Donc, une fois de plus, ce graphique n'est pas faux

Dire cela, c'est constater une réalité: ce que tu as dit de ce graphe, ça c'était faux puisque cela consistait à lui faire dire autre chose que ce qu'il disait en réalité. C'est en cela que je te demandais d'être plus clair.

Si tu veux contester que la vitesse de la fonte estivale est plus rapide que prévue, je ne vois pas trop sur quoi tu t'appuies ...sinon sur des modèles qui , effectivement la sous estiment.

La prévision de l'évolution de la banquise est un aspect de la prévision climatique, ce n'est pas le plus simple et de loin . Le fait que la modélisation n'est pas au point est préoccupante en cela que les prévisions d'évolution du climat pourraient bien être trop optimistes.

Une fois de plus, il ne faudrait pas détourner le débat: la fonte plus rapide que prévue de la banquise n'est pas une bonne nouvelle (sauf pour ceux qui sauront en profiter évidemment).

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J'ai presque l'impression de faire du hors sujet default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

Nouvel update de Cryosphère qui matérialise un double record historique au 12 septembre 2007:

UPDATE: Wednesday, September 12, 2007 - New historic SH sea ice maximum and NH sea ice minimum

Just when you thought this season's cryosphere couldn't be more strange .... The Southern Hemisphere sea ice area has broken the previous maximum of 16.03 million sq. km and is currently at 16.26 million sq. km. This represents an increase of about 1.4% above the previous SH ice area record high. The observed sea ice record in the Southern Hemisphere (1979-present) is not as long as the Northern Hemisphere. Prior to the satellite era, direct observations of the SH sea ice edge were sporadic.

The NH sea ice area is currently at its historic minimum (2.92 million sq. km) representing a 27% drop in sea ice coverage compared to the previous (2005) record NH ice minimum.

Record de maximum de surface de banquise dans l'hémisphère sud avec 16,26 millions de km2 de glace.

Record de minimum de banquise au nord avec 2,92 millions de km2.

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Bonjour,

Je fais profiter tout le monde de la réponse courageusement envoyé en MP d' atmosphére :

SIC

"

Je vois pas ou est la contradiction....^^

En science, on pond des hypothèses, or les hypothèses justement, ce sont des "idées" qui sont même pas sur un jour d'être validées car on ne peut pas "mesurer" le degré de vérité qui se cache derrière cette hypothèse...

Tu me suit ou il faut que je te fasse un d...

"

sans commentaire.

cordialement à tous.

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La prévision de l'évolution de la banquise est un aspect de la prévision climatique, ce n'est pas le plus simple et de loin . Le fait que la modélisation n'est pas au point est préoccupante en cela que les prévisions d'évolution du climat pourraient bien être trop optimistes.

Au lieu de "trop optimiste", je dirai ne tenant pas du tout compte de la variabilité naturelle de notre climat et donc trop simpliste, sinon qu'on m'explique pourquoi un record de surface de banquise est battu dans l'HS, a ce que je sache, le taux de Co² augmente aussi là bas, non ?

On en saura plus dans 10 ans quand on verra l'effet de cette variabilité sur le climat de l'HN.

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Mais sur ce graphique donné par Valérie on voit très bien que la quasi totalité des modèles simulent un recul de la banquise pendant le refroidissement 1950-1980 (alors que ça devrait avancer), donc difficile de dire que les modèles reproduisent bien le passé donc il n'y a aucune une chance pour que ce soit prédictible. Si tu veux approfondir la question, tu as la thèse donnée en lien par Zazou. Il suffit de lire toutes les suppositions et approximations des modèles de la banquise pour se rendre compte qu'on est loin, très loin de toute prétention de prédiction, les modèles de banquise ne servant pour le moment qu'à améliorer notre compréhension du phénomène et à essayer de reproduire décemment le passé (30 ans de mesures satellite, autant dire rien). Que ça te plaise ou non, c'est un fait.

Exact mais cela veut peut-être dire, simplement, que le scénario A1B n'intègre pas les forçages négatifs qui ont eu lieu pendant cette période.
Un scénario du GIEC ne concerne que les GES et les aérosols et non pas la manière d'intégrer et de paramétrer les forçages qui dépend de chaque modèle (alors qu'un scénario n'en dépend pas).De plus, par définition, il ne concerne que le futur, pas le passé où l'on a les mesures, donc pas la période 1950-1975 !
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Un scénario du GIEC ne concerne que les GES et les aérosols et non pas la manière d'intégrer et de paramétrer les forçages qui dépend de chaque modèle (alors qu'un scénario n'en dépend pas).

De plus, par définition, il ne concerne que le futur, pas le passé où l'on a les mesures, donc pas la période 1950-1975 !

bah tu sais lire non?

qu'est-ce qui est marqué en intitulé du graphe que tu présentes?

IPCC Models A1B scenarios.

Donc ce sont bien des modèles qui tournent avec ce scénario, selon ce qui est signalé.

D'ailleurs, à mon sens, les scénarios ne commencent pas réellement en 1990.

Chaque scénario à un "avant 1990" commun aux autres scénarios et un "après 1990" (ou autre date) différent.

Il y a donc un genre d'initialisation mais selon les forçages connus.

vois pas le problème.

d'ailleurs dans l'étude de Holland dont sirius a rappelé le lien, il est indiqué:

"The simulations discussed here were performed as a

contribution to the IPCC-AR4. They include integrations

from 1870–1999 in which different ensemble members

were initialized from different Januaries of a multi-century

‘‘preindustrial’’ control run with constant external forcings

based on 1870 conditions. The 1870–1999 integration was

driven with variations in sulfates, solar input, volcanoes,

ozone, a number of greenhouse gases, halocarbons, and

black carbon that are based on the observed record and

offline chemical transport models. The simulations were

then continued through the 21st century using the Special

Report on Emission Scenarios (SRES) A1B forcing

[Houghton et al., 2001]. This scenario reaches 720ppm

CO2 levels by 2100 and is one of the ‘‘middle of the road’’

SRES scenarios used in IPCC runs."

autrement dit les simulations intégrent 1870-1999 période initialisée à partir d'un run de contrôle de l'époque pré-industrielle considérée à forçages externes constants.

L'intégration de la période 1870-1999 étant réalisée par les variations des différents forçages.

Les simulations sont ensuite poursuivies en utilisant le scénario A1B.

c'est donc, à peu près, ce que je disais plus haut.

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Meteor

En toute rigueur miniTAX a raison: les scénaris ne se rapportent pas au passé.

Par contre, je me demande si dans l'exercice demandé, les forçages n'étaient pas imposés en effet, c'est à vérifier.

Disons que c'est un abus de language puisque tu appelles scenario A1B (comme sur la figure en effet) ce qui est, en fait, une manière de prendre en compte les différents forçages pendant la période industrielle .

Si on le disait ainsi:

la première phase des runs , celle qui correpond au passé récent ne prend pas en compte tous les forçages .

C'est bien ça que tu voulais dire, non?

Honnêtement, je pense que le pb est plus complexe que ça et que c'est le couplage océan-atmosphère-banquise qui est encore trop mal représenté.

Par contre, et pour répondre à Snowman, ce n'est pas parce que la simulation de l'évolution de tel ou tel mécanisme n'est pas bien simulée que la tendance générale et même la sensibilité du modèle n'est pas bonne. On ne demande pas à un modèle climatique de simuler la variabilité dans le détail mais l'évolution générale qui se superpose à cette variabilité.

Ne ressortez pas l'argument ridicule qui consiste à dire que si je ne suis pas capable de prévoir le temps qu'il fera à Pétaouchnok pour la communion de la petite, je ne peux pas non plus prédire que si je mets des GES dans l'atmosphère, le climat se réchauffera. J'espère qu'on a dépassé ce stade de la discussion.

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En toute rigueur miniTAX a raison: les scénaris ne se rapportent pas au passé.

Par contre, je me demande si dans l'exercice demandé, les forçages n'étaient pas imposés en effet, c'est à vérifier.

Disons que c'est un abus de language puisque tu appelles scenario A1B (comme sur la figure en effet) ce qui est, en fait, une manière de prendre en compte les différents forçages pendant la période industrielle .

Si on le disait ainsi:

la première phase des runs , celle qui correpond au passé récent ne prend pas en compte tous les forçages .

C'est bien ça que tu voulais dire, non?

oui les scénarii ne se rapportent pas au passé, mais ce que j'explique c'est que la phase avant 1999 est basée sur les forçages connus avant cette date.

Tu n'as pas du lire mon EDIT que je rappelle, issu de l'étude de Holland:

"The simulations discussed here were performed as a

contribution to the IPCC-AR4. They include integrations

from 1870–1999 in which different ensemble members

were initialized from different Januaries of a multi-century

‘‘preindustrial’’ control run with constant external forcings

based on 1870 conditions. The 1870–1999 integration was

driven with variations in sulfates, solar input, volcanoes,

ozone, a number of greenhouse gases, halocarbons, and

black carbon that are based on the observed record and

offline chemical transport models. The simulations were

then continued through the 21st century using the Special

Report on Emission Scenarios (SRES) A1B forcing

[Houghton et al., 2001]. This scenario reaches 720ppm

CO2 levels by 2100 and is one of the ‘‘middle of the road’’

SRES scenarios used in IPCC runs."

c'est ce que je voulais dire lorsque je disais, par abus de language, c'est vrai, que les scénarii étaient composés d'une partie commune basée sur les forçages réels ou supposés tels et une partie basée sur des forçages projetés.

est-ce que tu comprends comme moi l'extrait de l'étude en question?

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Si je l'ai lu .....et pas retenu , 1000 excuses.

pas de pb.

y a un autre truc auquel on ne m'a pas répondu.

il s'agit des observations.

Bon on peut avoir des doutes peut-être sur les observations avant satellites mais tout de même la courbe rouge de ce graphe ce sont bien les observations, non?

Et je constate qu'elles sont dans la fourchette des modèles entre 50 et 75 et je constate même que la surface de banquise mesurée baisse légèrement des années 60 aux années 70.

arcticseaicemodelszn2.jpg

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J'ai presque l'impression de faire du hors sujet default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Nouvel update de Cryosphère qui matérialise un double record historique au 12 septembre 2007:

Record de maximum de surface de banquise dans l'hémisphère sud avec 16,26 millions de km2 de glace.

Record de minimum de banquise au nord avec 2,92 millions de km2.

C'est incroyable ce record dans l'HS. Ce qui m'étonne le plus, c'est que l'hiver antarctique ne semble pas avoir été particulièrement froid (au contraire) sur Juin-juillet-août 2007 d'après les cartes de la NOAA ou du GISS. Sur ce sujet de surface de banquise, j'ai qd même l'impression que plus on en voit (et on en voit de plus en plus et de manière de plus en plus précise), moins on comprend...
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C'est incroyable ce record dans l'HS. Ce qui m'étonne le plus, c'est que l'hiver antarctique ne semble pas avoir été particulièrement froid (au contraire) sur Juin-juillet-août 2007 d'après les cartes de la NOAA ou du GISS. Sur ce sujet de surface de banquise, j'ai qd même l'impression que plus on en voit (et on en voit de plus en plus et de manière de plus en plus précise), moins on comprend...

peut-être un excédent important de banquise au niveau de l'Amérique du sud...
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pas de pb.

y a un autre truc auquel on ne m'a pas répondu.

il s'agit des observations.

Bon on peut avoir des doutes peut-être sur les observations avant satellites mais tout de même la courbe rouge de ce graphe ce sont bien les observations, non?

Et je constate qu'elles sont dans la fourchette des modèles entre 50 et 75 et je constate même que la surface de banquise mesurée baisse légèrement des années 60 aux années 70.

Hummm , moi, je n'y attache pas trop d'importance, j'aurais un peu tendance à penser que les modèles sont calés sur cette époque et que ça diverge presque tout de suite mais je n'ai jamais suivi ça de très près.
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C'est incroyable ce record dans l'HS. Ce qui m'étonne le plus, c'est que l'hiver antarctique ne semble pas avoir été particulièrement froid (au contraire) sur Juin-juillet-août 2007 d'après les cartes de la NOAA ou du GISS. Sur ce sujet de surface de banquise, j'ai qd même l'impression que plus on en voit (et on en voit de plus en plus et de manière de plus en plus précise), moins on comprend...

C'est peut-être lié cette année à une moindre concentration des masses d'air froid sur les zones antarctiques. Expulsées plus fréquemment vers le nord qu'à l'acoutumée, ces masses d'air froid auraient accru l'excédent de l'area (extension de la banquise australe plus importante vers les océans périphérique), tandis que les régions polaires connaissaient des anomalies positives de température...Enfin, c'est une hypothèse.
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pas de pb.

y a un autre truc auquel on ne m'a pas répondu.

il s'agit des observations.

Bon on peut avoir des doutes peut-être sur les observations avant satellites mais tout de même la courbe rouge de ce graphe ce sont bien les observations, non?

Et je constate qu'elles sont dans la fourchette des modèles entre 50 et 75 et je constate même que la surface de banquise mesurée baisse légèrement des années 60 aux années 70.

arcticseaicemodelszn2.jpg

En tout cas, ce graphe est peut-être une des meilleures illustrations possibles des conséquences sur l'Arctique de ce que je qualifie de premier seuil climatique, seuil que je situe vers 1975. C'est bien à partir des environs de cette année que les observations décrochent des prévisions des modèles en passant au dessous de leur "déviation standard" (c'est-à-dire au dessous des prévisions d'extent du modèle le plus pessimiste et de fait le moins irréaliste), prévisions quasi linéaires jusque vers 2025, basées sur l'évolution antérieure et apparemment sans prise en compte (ou avec une prise en compte non explicite et très insuffisante) de cet effet de seuil...Bon, là, je n'ai eu aucun mérite à introduire cette notion. C'était très facile et quasiment évident. Il suffisait de tirer les conséquences logiques des données observationelles et d'en tirer les conséquences afin de ne pas commettre les mêmes omissions que les précédents modélistes pour les prévisions ultérieures.

Dernière remarque : Dans mon scénario d'évolution climatique (initialement publié en 2004), j'ai avancé la thése que les changements dans le rythme d'évolution de l'Arctique en général et de la banquise en particulier conditionnent en grande partie et préfigurent donc les changements dans le rythme d'évolution globale du climat (incidences sur les modifications d'albèdo, rétroactions sur les territoires voisins et plus tard les gisements de clathrates, etc...). Dans ce scénario, l'accélération du recul de la banquise arctique constatée depuis 2005, puis les seuils attendus vers 2012, 2017 et 2025 annoncent l'accélération du réchauffement climatique qui interviendrait alors dans l'Hémisphère Nord si mon analyse est correcte et si rien n'est fait de plus sérieux que maintenant pour réagir contre ce risque.

Alain

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arcticseaicemodelszn2.jpg

Bof,Utiliser l'argument d'un effet 3D sur un graphique pour accentuer optiquement la tendance à la baisse c'est plus que limite default_wub.png

Un graphique doit rester sobre et faire parler les chiffres, les maquiller de cette manière c'est de la tricherie inutile.

Je préfère ça:

current.anom.jpg

C'est beaucoup moins tordu....dans tous les sens du terme.

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Un graphique doit rester sobre et faire parler les chiffres, les maquiller de cette manière c'est de la tricherie inutile.

bof , pour voir une tricherie là-dedans faut rien avoir compris au but de ce graphique qui est, rappelons-le, de comparer les observations aux modèles.

L'effet de perspective n'est peut-être pas très heureux car il a tendance à faire pleurer les faux doctes mais en aucun cas il n'exagère le décalage des observations par rapport aux modèles.

Le graphique des anomalies par rapport à la moyenne, n'a absolument pas le même but.

Ta réflexion est donc complètement hors de propos.

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