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Secheresse - Corne de l'Afrique - début 2006


florent76
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Sécheresse dans le sud de la Somalie : le CICR lance une opération de secours d’urgence

15-02-2006

Nairobi/Genève (CICR) – La pire sécheresse qu’ait connue la Corne de l’Afrique depuis dix ans a causé de graves pénuries d’eau et de vivres, réduit presque à néant les pâturages et la production de céréales et tué une grande partie du bétail dans les zones les plus touchées du sud de la Somalie et dans le Somali Regional State du sud-est de l’Éthiopie.

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Des familles ont marché pendant des journées entières pour atteindre ce camp, situé à l'ouest de Wajid, en Somalie. Elles espèrent y trouver eau et aide humanitaire.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) intensifie son opération de secours pour venir en aide, au cours des cinq prochains mois, à plus d’un demi-million de personnes dans les régions touchées par la sécheresse et la violence armée en Somalie et en Éthiopie.

Cette extrême sécheresse ne fait qu’aggraver une situation humanitaire déjà catastrophique dans une région affaiblie par des affrontements armés sporadiques qui ont forcé des milliers de familles à fuir leur foyer. Des dizaines de milliers de personnes, dont les habitants du nord-est du Kenya touchés par le fléau, ont un besoin urgent d’assistance.

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Une chèvre cherche vainement de l'eau. Le bassin le plus proche est vide depuis les derniers 70 jours. Le bétail a déjà commencé à mourir à cause de la sécheresse.

Le CICR est particulièrement préoccupé par la situation de la Somalie, pays qui a subi quinze ans de conflit armé et d’anarchie, et souffre de l’absence de services essentiels dans les domaines de la santé et de l’éducation. C’est aussi le pays qui détient le triste record du plus grand nombre de blessés par armes de toute l’Afrique. En outre, des dizaines de milliers de familles y sont déplacées à l’intérieur des frontières nationales. Selon les informations dont on dispose, il y aurait une telle concurrence pour l’eau dans certaines des régions les plus touchées par la sécheresse que des enfants auraient été blessés par des animaux qui leur disputaient l’eau des puits.

En coordination avec d’autres organisations humanitaires et en partenariat avec le Croissant-Rouge de Somalie, le CICR mène une action d’assistance axée sur le sud du pays, où la sécheresse fait le plus de ravages.

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À un point de distribution situé à Isdoorto, en Somalie, des femmes et des enfants attendent leurs rations d'aide alimentaire. Ils vont recevoir de l'Unimix - un produit alimentaire d'une grande valeur nutritive fourni par l'UNICEF. Les enfants présentant des signes manifestes de malnutrition reçoivent ici des produits alimentaires une fois par mois.

Cette semaine, il a commencé à distribuer des vivres à 48 000 personnes dans la région de Bakool et à 54 000 personnes dans les régions de Gedo et Bay. Les familles recevront assez de maïs, de légumineuses et d’huile végétale pour deux mois. Cette aide se poursuivra jusqu’à la prochaine récolte, en juillet, dont le succès dépendra d’ailleurs de la façon dont se sera passée la saison des pluies qui devrait débuter en avril.

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Un enfant souffrant de malnutrition est traité dans un centre thérapeutique qui reçoit le soutien de l'UNICEF au Kenya.

Pascal Hundt, chef de délégation du CICR pour la Somalie, explique : « La sécheresse ne fait qu’aggraver encore une situation déjà désastreuse pour la majorité de la population du sud du pays. Dans ces circonstances très précaires, nous travaillons avec le Croissant-Rouge de Somalie pour venir en aide aux habitants les plus vulnérables des zones rurales isolées. Le réseau de volontaires dont dispose la Société nationale dans le pays et sa connaissance des besoins de la population sont d’une importance cruciale pour le succès de cette opération de secours d’urgence, qui a pour but de répondre aux besoins jusqu’à la prochaine récolte. Le peuple somalien ne verra ses souffrances diminuer et ses conditions d’existence s’améliorer à long terme que si tous ceux qui participent aux affrontements armés respectent la vie et la dignité de civils sans défense. »

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Corne de l'Afrique - districts affectés par la sécheresse

Le mois dernier, le CICR a entrepris d’acheter quelque 25 000 chèvres et moutons à des agriculteurs de la région pour nourrir environ 150 000 personnes déplacées, d’apporter de l’eau potable par camion à plus de 80 000 personnes et de réparer des dizaines de forages, de puits et de points de captage d’eau de pluie. Il est à l’œuvre en Somalie depuis 1977, et mène chaque année dans ce pays plus de 300 projets dans les domaines de l’approvisionnement en eau, de la santé, de l’agriculture et des soins vétérinaires.

En Éthiopie, la sécheresse touche surtout la zone sud du Somali Regional State. Le CICR aide plus de 300 000 personnes en améliorant l’accès à l’eau potable, en soignant gratuitement le bétail, en distribuant des vivres et des semences et en fournissant du matériel médical aux établissements de santé. Au Kenya, il soutient les efforts de la Croix-Rouge nationale, l’organisation chargée de l’intervention en cas de catastrophe dans ce pays, et a notamment mis à sa disposition six camions pour son action de secours.

Source : http://www.icrc.org/Web/fre/sitefre0.nsf/h...lia-news-150206

Florent.

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La Somalie touchée par la pire sécheresse de ces dix dernières années

Par Denise Shepherd-Johnson

WAJID, Somalie, 8 février 2006 - Comme des milliers d'autres en Somalie, Faduma Adow Bolis, 26 ans, est confrontée à la dernière des épreuves à frapper son peuple. Le pays, déstabilisé par des années de conflits interethniques et un accès réduit aux services sociaux les plus élémentaires, fait aujourd'hui face à la pire sécheresse de ces dix dernières années.

«La sécheresse est dans la région et nous avons faim, explique Faduma. Nous tuons des dik dik (de petites antilopes) et c'est comme cela que nous survivons. La situation d'ensemble est très difficile : nous avons faim et c'est pareil dans toute la région, dans tout le pays.»

Un paysage ravagé

La sécheresse est en train de ravager le pays, particulièrement dans le sud où des conflits localisés aggravent la situation.

La production agricole devrait s'effondrer et atteindre son niveau le plus bas depuis plus d'une décennie. Dans les régions les plus touchées, la sécheresse a déjà tué entre 20 à 30% du bétail et 80% risque de disparaîtred'ici à avril.

On estime que 1,5 million de personnes dans les régions nord, sud et centre du pays affrontent une grave crise alimentaire. Les taux de malnutrition ont dépassé 25% dans certains secteurs et on s'attend à ce que la situation empire au cours des prochains mois.

Des points d'eau se sont aussi asséchés, provoquant le déplacement de 400 000 personnes environ.

Dans un village, le point de captage d'eau est à sec depuis novembre 2005. Selon le chef Malak Mohammed Mohlem, ce point de captage vieux de 80 ans n'avait jamais été si sec depuis 1991. «La plus grande priorité est l'eau. Quand quelqu'un se met à perdre du sang, la première chose que vous faites c'est d'arrêter le saignement. Ainsi s'il n'y a pas d'eau, il n'y a pas de vie.»

Exode dans les régions les plus touchées

A cause du niveau élevé de ses nappes d'eau souterraines, la ville de Wajid a déjà attiré plus de 12 000 personnes en provenance des zones sinistrées. Elles affluent dans la ville à la recherche de nourriture et d'eau.

Habiba Madker a voyagé avec ses trois enfants pendant cinq jours pour atteindre Wajid. «Nous avons eu un voyage très difficile. Nous n'avions aucun moyen de locomotion. Alors j'ai dû porter les enfants sur mon dos», raconte-t-elle.

«Nous n'avons pas reçu la moindre aide alimentaire depuis que nous sommes arrivés et je ne peux même pas aller chercher du bois pour faire le feu parce que je ne peux pas laisser les enfants seuls. Ceux-ci sont malades car ils ont faim. Et il m'est impossible de retourner d'où je viens...»

Face à cette situation, l'UNICEF, en collaboration avec ses partenaires et les communautés locales, prépare la mise sur pied de sites de distribution de vivres, à côté de tentes scolaires en cours d'installation.L'UNICEF aide aussi des localités comme Kulaan Jurrer, près de Wajid, à construire des réservoirs d'eau.

Mais le responsable de la gestion des urgences d'UNICEF en Somalie, Bob McCarthy, est préoccupé. Il pense que, à cause du grand nombre de personnes arrivant de distances éloignées avec leurs animaux, il n'y aura bientôt plus assez d'eau pour remplir de nouveau le puits. «Depuis deux saisons, les pluies sont très loin de la moyenne annuelle. On se demande comment nous allons pouvoir continuer à faire fonctionner ce point d'eau pour les mois à venir car nous avons encore trois mois de temps sec avant la saison des pluies.»

Alimentation thérapeutique

Parallèlement, l"UNICEF effectue une étude permettant de déterminer le statut alimentaire des enfants de la région. Elle aidera à définir une stratégie de supplémentation alimentaire et à mettre en place de programmes d'alimentation thérapeutique.

La distribution d'aliments enrichis permettra d'enrayer la malnutrition ainsi que les apparitions de maladies. Un programme de suivi de la croissance évaluera la taille et le poids des enfants âgés de 6 mois à 5 ans.

Avec moins de 10% des enfants des zones sinistrées immunisés contre la rougeole et la polio se profile la menace d'une épidémie majeure. L'UNICEF est en train d'accélérer ses campagnes pour la vaccination et la supplémentation en vitamine A afin de lutter contre ces maladies infantiles.

L'UNICEF Somalie cherche environ 3,7 millions de dollars E.-U. au cours des trois prochains mois dans le cadre du Rapport d'action humanitaire de l'UNICEF pour soutenir les efforts contre la sécheresse en Somalie.

Source : http://www.unicef.org/french/infobycountry...alia_30967.html

Florent.

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Le Kenya est frappé par la sécheresse la plus grave depuis dix ans

LE MONDE | 24.02.06 | 13h49 • Mis à jour le 24.02.06 | 13h49

KAJIADO (SUD DU KENYA) ENVOYÉ SPÉCIAL

Kilomètre de brousse après kilomètre de brousse, il n'y a plus âme de vache qui vive dans la plaine masaï. Dans la vaste étendue qui s'étend au sud du Kenya, une sécheresse d'anthologie a vidé les "manyattas" (villages masaïs) de leur bien le plus précieux, les troupeaux. Après trois années consécutives d'aridité, les puits se tarissent peu à peu. L'herbe n'est plus qu'un souvenir. Les vaches sont condamnées à mourir sur place ou à fuir, poussées par leurs bergers. Certaines tentent d'entrer dans les parcs nationaux, où les rangers les repoussent. La majorité des bovins tentent leur chance à Nairobi pour y brouter l'herbe des bas-côtés des routes au milieu des klaxons et s'y abreuver à l'eau fétide de la rivière polluée de la capitale kényane qui fut, de tout temps, l'ultime solution d'urgence des Masaïs pour échapper à la soif.

Dans sa ferme des environs de Kajiado, Moses Yiare, éleveur masaï, a regardé ses vaches mourir. Tendant sa canne vers un groupe de squelettes nettoyés par les charognards, il soupire : "Voilà tout ce que j'ai. Voilà ma maison, voilà mes carcasses." Georges Otieno, responsable local de l'organisme gouvernemental chargé de l'aide à la population, estime que, depuis décembre 2005, 40 % des vaches du district sont mortes. Le prix des animaux en vie s'est effondré, divisé parfois par huit. Les services de l'Etat ont été obligés de lancer à travers toutes les régions d'élevage des camions d'équarrisseurs pour ramasser les charognes dont les hyènes se régalaient, mais qui risquaient de contaminer les points d'eau.

Lors de la dernière sécheresse, en 2000, Moses Yiare avait poussé ses vaches vers Nairobi : 500 têtes au départ, 80 seulement au retour.

"Cette fois, je préfère rester", assure-t-il, avant de laisser éclater sa colère : "La première sécheresse dont je me souvienne date de 1960, quand ce pays n'était pas encore indépendant. Quarante ans plus tard, les sécheresses continuent, mais les gouvernements n'ont rien fait pour s'y préparer. Si on continue, les gens vont mourir comme sont mortes les vaches. Pourtant, si tout était bien géré, on pourrait faire face. Par exemple en préparant à l'avance des réserves de nourriture pour le bétail."

La remarque est d'autant plus pertinente que tout le Kenya ne sèche pas sur pied. Au contraire, dans les régions productrices de maïs de l'Ouest, bien arrosées par les pluies, la récolte a été exceptionnelle. Mais l'organisme paraétatique chargé des achats et des distributions souffre de mille maux, à commencer par la corruption. Quant au marché des céréales, contrôlé en sous-main par deux compagnies à l'échelle du pays, il est soumis à une inflation entretenue artificiellement.

Pendant que la spéculation va bon train, la troisième année consécutive de pluies insuffisantes a créé une large tache de sécheresse qui court depuis la province aride du Nord jusqu'aux rivages de l'océan Indien, non loin des hôtels où les touristes continuent d'affluer.

Ce n'est pas encore la catastrophe redoutée. Zuleykha Abass, de la Croix-Rouge kényane, parle de "morts discrètes", des bébés qui s'éteignent sur le dos de leur mère partie chercher de l'eau. Mais la situation pourrait rapidement s'aggraver si les prochaines pluies dans la région, qui doivent s'étaler entre mars et avril, devaient faire défaut à nouveau, comme le redoute l'Organisation météorologique mondiale. Dans ce cas, la sécheresse serait amplifiée par les facteurs locaux, politiques ou climatiques.

De leur côté, l'Ethiopie et la Somalie entrent dans une seconde année sans pluie ou presque. A cheval sur les trois pays, des éleveurs se sont mis en mouvement depuis novembre 2005, parcourant parfois des centaines de kilomètres à la recherche d'eau et de pâturages.

EVITER "LA GRANDE CATASTROPHE"

Les chiffres donnent le vertige. A côté des quatre millions de personnes touchées par la sécheresse au Kenya début février, la Somalie pourrait compter près de deux millions de personnes menacées, tout comme l'Ethiopie, et pourrait connaître ses premières victimes "dès le mois d'avril", selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). "Les nappes phréatiques sont asséchées, les stocks de nourriture ont été consommés. S'il ne pleut pas en avril, on risque la catastrophe", confirme Xavier Duboc, chef de mission d'Action contre la faim (ACF) pour la Somalie.

La pire sécheresse depuis dix ans touche également d'autres pays de la région, notamment le Burundi, où deux millions de personnes sont menacées par la combinaison de l'aridité, de graves maladies des cultures et des séquelles de la guerre civile à peine terminée, ou encore l'Erythrée, le nord de la Tanzanie ou Djibouti, menaçant au total près de douze millions de personnes.

Alors que la crainte de voir la grande sécheresse se muer en famine dans quelques semaines ou quelques mois s'accentue, Kjell Magne Bondevik, envoyé spécial de Kofi Annan pour les questions humanitaires dans la Corne de l'Afrique, a visité, jeudi 23 février, la région massaï.

A un point d'eau, devant des femmes massaï qui patientaient depuis plus de sept heures, après avoir marché plusieurs dizaines de kilomètres pour obtenir 20 litres pour leur famille, il a insisté sur la nécessité de parer au plus pressé, estimant que "si la communauté internationale ne se réveille pas", la crise actuelle risque de "se transformer en grande catastrophe", tout en rappelant que des solutions devraient être trouvées pour mettre fin à l'extrême vulnérabilité de la région aux variations climatiques.

De son côté, Nicholas Haan, conseiller technique en chef de l'Unité d'analyse pour la sécurité alimentaire en Somalie (FSAU), qui dépend de la FAO, s'est penché sur les données des dernières décennies, et son diagnostic est clair : "La sécheresse est un phénomène cyclique, normal dans cette région et on ne note pas, en ce moment, de forte diminution des précipitations, même si les variations sont désormais plus brutales, avec des périodes de sécheresse succédant à des inondations. Le nombre des animaux a beaucoup augmenté, et diminue dès que la situation se dégrade momentanément."

En conclusion, il estime qu'"il appartient aux gouvernements et aux organismes impliqués dans ces régions, ensuite, de trouver des solutions pour développer ces régions".

Jean-Philippe Rémy

Article paru dans l'édition du 25.02.06

Source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-745040,0.html

Florent.

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L'ONU sonne l'alarme sur la situation humanitaire en Ethiopie suite à la sécheresse

2006-02-28 11:10:00

NEW YORK (Nations unies), 27 février (XINHUA) -- La situation humanitaire dans le sud-est de l'Ethiopie, où règne la sécheresse, continue de se détériorer, avec un nombre croissant de morts parmi le bétail, une grave pénurie d'eau et un taux élevé de malnutrition, ont affirmé lundi les Nations unies.

Alors que plusieurs projets sont en place contre la sécheresse, d'autres interventions sont nécessaires, notamment dans le secteur non alimentaire, indique le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).

Le Programme alimentaire mondial (PAM) cherche à renforcer sa capacité de surveillance dans cette région, en recrutant de nouveaux observateurs et assistants sur le terrain.

Au début du mois, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a appelé à un fonds de 18,5 millions de dollars destiné à aider entre autres les fermiers et les éleveurs à affronter la sécheresse.

Source : http://www.french.xinhuanet.com/french/200...tent_222369.htm

Florent.

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