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Sale temps au Québec


Alain Coustou
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Voici un topo sur le temps qui a sévi au Québec voici 48 heures :

La Météo en furie

Blizzard fatal!

Caroline Roy - Le Journal de Montréal - 18/02/2006 08h09 <http://www2.canoe.com/journaldemontreal.map>

Des carambolages monstres sur les routes, des piétons qui s'accrochent aux arbres pour éviter de s'envoler et un train qui déraille. Le vent a fait des siennes, hier et rendu infernal, voire tragique, le quotidien des

Québécois.

Tout a débuté dès le réveil alors que les Montréalais ont dû affronter le verglas et la glace sur les routes, les trottoirs et les voitures.

En raison du mauvais temps, plusieurs accidents ont été rapportés toute la journée dans la province.

Sur l'autoroute 40, à la hauteur de L'Assomption, un carambolage impliquant une soixantaine de véhicules a fait au moins un mort.

Deux enfants de 8 et 11 ans reposaient toujours dans un état critique hier soir.

Toujours sur la 40, mais cette fois à Sainte-Anne-de-la-Pérade, en Mauricie, un autre carambolage a eu lieu entre une dizaine de véhicules. Trois personnes ont été blessées, dont une grièvement.

Des accidents ont été signalés sur l'autoroute 30 à Contrecoeur, sur la

25 à Mascouche et sur la 15 à Mirabel. Plusieurs camions ont aussi été renversés, notamment en Montérégie.

À Montréal, l'autoroute 40 à la hauteur de Christophe-Colomb et la voie de service entre les rues Jeanne-Mance et Saint-Laurent ont été fermées vers midi. Les fenêtres d'un édifice situé rue Crémazie menaçaient alors de voler en éclats.

«C'est une des journées les plus mouvementées que j'ai connues», avoue François Béland de Transports Québec.

Les piétons y ont aussi goûté car les trottoirs de la ville se sont transformés en véritable patinoire. Certains ont été arrosés par des automobilistes qui circulaient dans les rues inondées de la ville.

À l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau, plusieurs vols ont été retardés ou annulés.

Pour leur part, 33 000 élèves des Laurentides et de Lanaudière ont été contraints de rester à la maison.

Déraillement de train

Les vents violents pourraient aussi être à l'origine du déraillement de cinq wagons d'un train de marchandises sur la voie ferroviaire parallèle au pont Mercier, dans l'ouest de Montréal.

Le train de 80 wagons du Canadien Pacifique transportait un chargement d'huile de canola.

À Trois-Rivières, le pont Laviolette a aussi été fermé vers midi en raison de la présence de glace sur la structure.

Pannes de courant

De nombreux abonnés d'Hydro-Québec ont été privés d'électricité hier à

Cause de bris sur les lignes de transmission.

Hier soir, près de 95 000 personnes n'avaient pas de courant, surtout dans les régions de Montréal, de la Montérégie et des Laurentides.

D'ailleurs, en début de nuit hier, les autorités montréalaises évaluaient la possibilité d'ouvrir un centre d'hébergement d'urgence pour les sinistrés, au Centre Claude-Robillard.

Hydro-Québec n'était pas en mesure de confirmer quand l'électricité serait rétablie, car les vents forts sévissaient toujours.

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CANADA - Neige, verglas et chute de température

Mise à jour le vendredi 17 février 2006, 12 h 12 .

L'hiver québécois fait de nouveaux caprices alors que la pluie verglaçante a relayé la neige dans le ciel du Québec. Ce mélange de précipitations sera aggravé par une chute brutale des températures. Le mercure, qui était à 6 degrés Celsius en début de journée, tombera d'une vingtaine de degrés.

Ces conditions météorologiques entraînent des conditions routières difficiles. Les accumulations d'eau rendent la circulation difficile dans les rues de Montréal tant pour les automobilistes que pour les piétons.

Sur l'autoroute 40 au kilomètre 116 à la hauteur de l'Assomption, un carambolage impliquant une soixantaine de voitures a fait au moins un mort. Un autre carambolage a aussi été rapporté sur l'autoroute 25 Nord dans les environs de Mascouche. Il y a également eu des carambolages sur l'autoroute 15 à la hauteur de Mirabel.

Un automobiliste de 46 ans a succombé à ses blessures au cours de la nuit. L'automobiliste est entré en collision avec un camion-citerne rue Notre-Dame dans l'est de Montréal.

L'autoroute 40 ouest est fermée à la hauteur de la rue Christophe-Colomb parce que des fenêtres d'un édifice voisin ont éclaté et que du verre a été répandu sur la chaussée.

Transport Québec a, par ailleurs, perdu le contrôle de ses panneaux électroniques de signalisation sur l'autoroute 40 à Montréal à cause du vent.

Plusieurs routes et écoles ont été fermées dans les Laurentides et Lanaudière, des vols vers l'est du Québec et les États-Unis ont été annulés.

Les vents qui soufflent de 60 km/h à 90 km/h en ajoutent à cette température particulière et causent des pannes d'électricité. Quelque 13 547 abonnés d'Hydro-Québec sont privés d'électricité sur l'ensemble du territoire. La région des Laurentides est la plus touchée par les pannes avec 5298 abonnés privés d'électricité; il y en a 2365 en Montérégie et 1060 à Montréal.

Source : http://radio-canada.ca/regions/Montreal/20...ectricite.shtml

Florent.

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QUEBEC - Trop de neige : à 50 cm d'un casse-tête

Marie-Hélène Giguère

Le Journal de Montréal

22/02/2006 05h53

Encore 50 cm de neige et la Ville de Québec n'aura plus de place pour la déposer, car le nombre de centimètres tombés jusqu'à présent dépasse déjà la moyenne annuelle.

«Depuis 1985, il tombe environ 292 cm de neige chaque hiver. Jusqu'à aujourd'hui, nous avons déjà reçu 328 cm», a dit Jacques Perron, porte-parole de la Ville de Québec.

L'hiver 2006 ressemble de plus en plus à celui de 1997, année où Québec avait reçu au-delà de 430 cm de neige. «Nous avions dû demander la permission au ministère de l'Environnement de jeter de la neige dans le fleuve», a dit M. Perron. Le conseil municipal de Québec a demandé à l'administration de la Ville de lui remettre, dès cette semaine, une évaluation précise de l'espace dont elle dispose pour accueillir la neige qui tombera d'ici à la fin de la saison.

Sur les 2700 kilomètres de rues que la Ville doit entretenir, 62 % de la neige enlevée est soufflée sur les terrains. Les 38 % restants sont envoyés vers les dépotoirs à neige. Or, la capacité d'accueil des terrains est presque saturée. Les dépotoirs à neige d'Henri-Bourrassa et de Chanoine-Scott sont pratiquement pleins, tandis que celui de Jean-Talon commence à être très occupé. Heureusement, le dépotoir à neige Michelet, même s'il est plus chargé qu'à l'habitude, possède toujours une bonne capacité d'accueil.

«En mars 2005, nous avions reçu 25 000»voyages«de neige. Cette année, jusqu'au 21 février, nous en sommes déjà à 31 000», a dit Christian Boisvert, contremaître au dépotoir Michelet. Selon lui, ce n'est pas seulement la quantité de neige reçue qui cause problème. «Il n'a presque pas fait soleil cette année. Même s'il a plu un peu, la neige n'a pu fondre et se tasser comme d'habitude», a-t-il soutenu.

Déneigeurs éreintés et délais obligés

«Comme on est débordés, certains secteurs doivent subir des délais d'attente. À Saint-Pascal par exemple, on est venu à bout d'enlever la neige tombée vendredi seulement lundi», a commenté Marco Carrier, camionneur indépendant.

Mais le ralentissement des travaux de déneigement est surtout causé par l'achalandage soutenu des dépotoirs à neige. «On ne peut déneiger partout en même temps, on est obligé de procéder secteur par secteur», a dit M. Carrier en terminant.

Du sel, s'il vous plaît

La rudesse de l'hiver 2006 entraîne aussi la pénurie de sel pour l'ensemble de l'est de l'Amérique du Nord. «Les entrepreneurs en ont manqué. La Ville de Québec avait des réserves et pourra en vendre un peu», a dit Jacques Perron. Mais ces réserves ne sont pas inépuisables et suffiront à condition que le reste de l'hiver suive les normales saisonnières.

La Ville de Québec possède 14 dépotoirs à neige. Interrogée hier par le Journal, la mairesse Boucher a affirmé qu'elle n'hésiterait pas à «trouver des terrains d'urgence», si nécessaire.

Source : http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/a...222-055300.html

Florent.

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Posté(e)
Roaix (84) - proche Vaison la Romaine

Heureusement que les pauvres africains ne lisent pas cela, quand on voit que certain crisent d'avoir trop de neige ( donc d'eau ) et qu'on voit que d'autres meurent de manque d'eau pour vivre , on se dit parfois que c'est plutot injuste de la nature ... Si seulement leur donner ce surplus de neige était possible, quel satisfaction auraient-ils. Quel bon geste cela serait-ce ! Que du rêve ....

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LOL je pense qu'il faudrait même qu'ils en envoient à certains français pour les consoler de leur hiver! default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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QUEBEC - Accumulation de neige : Le toit d'une épicerie s'effondre

Mise à jour le mercredi 22 février 2006, 15 h 39 .

Quelques minutes plus tôt, et l'événement aurait pu avoir des conséquences tragiques. Le toit du marché d'alimentation l'Inter-Marché, de Saint-Honoré, s'est effondré en raison du poids de la neige. L'accident s'est produit vers 23 h, mardi, soit une heure après la fermeture du commerce, mais une quarantaine de minutes seulement après le départ des employés.

060222effondrement_st-honore-2_n.jpg

La centrale de surveillance a aussitôt averti le propriétaire, Germain Blackburn, qu'il y avait du mouvement à l'intérieur du bâtiment.

Arrivé sur les lieux, l'épicier a réalisé qu'il ne s'agissait aucunement d'une effraction, mais que le toit de la bâtisse était éventré sur une bonne partie d'un versant.

Germain Blackburn : Selon lui, trois côtés de la bâtisse et à peu près toute la surface de vente à l'intérieur sont durement affectés par cet effondrement.

M. Blackburn attend le verdict de l'expert en sinistres de sa compagnie d'assurances pour avoir une idée de l'évaluation des dégâts. Il s'attend à ce que le commerce soit une perte totale.

« À cause du poids de la neige, on ne peut pas entrer. J'imagine que les dégâts sont importants. On verra au jour le jour. On va se relever les manches et on va continuer », a déclaré l'homme d'affaires.

Une vingtaine d'employés du commerce perdent ainsi leur travail. Du nombre, une caissière, Carole-Anne Tremblay-Côté a déclaré avoir entendu des craquements au cours des heures précédant l'événement. Essuyant une larme, elle se trouve chanceuse que personne n'ait été à l'intérieur de la bâtisse au moment de l'événement.

Cause

Cette bâtisse a été construite en 1984 par une entreprise de Saint-Honoré. Le constructeur, Réjean Gagnon, s'est dit très surpris de ce qui est arrivé. Selon lui, c'est la première fois qu'un de ses édifices subit un pareil sort.

Marc Émond, de la Régie du bâtiment, affirme que rien ne sera laissé au hasard au cours de l'enquête pour trouver la cause de cet effondrement. « Ça peut être long, [...] parce qu'on demande au propriétaire de nous fournir un rapport d'un ingénieur privé pour voir si tout était conforme », dit-il.

Par contre, selon l'inspecteur de la Régie chargé du dossier, Robert Fortin, ce type d'accident s'explique souvent par des vices de construction dans les éléments de support de la toiture.

La municipalité de Saint-Honoré pour sa part s'est retirée du dossier au profit de l'assureur de Germain Blackburn.

Il s'agit du deuxième effondrement de toiture en quelques jours dans la région, un bâtiment de ferme n'avait pas tenu le coup lors de la tempête de neige, vendredi à Saint-Ambroise.

Source : http://radio-canada.ca/regions/saguenay-la...st-honore.shtml

Florent.

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QUEBEC - Trop de neige : à 50 cm d'un casse-tête

Marie-Hélène Giguère

Le Journal de Montréal

22/02/2006 05h53

Encore 50 cm de neige et la Ville de Québec n'aura plus de place pour la déposer, car le nombre de centimètres tombés jusqu'à présent dépasse déjà la moyenne annuelle.

«Depuis 1985, il tombe environ 292 cm de neige chaque hiver. Jusqu'à aujourd'hui, nous avons déjà reçu 328 cm», a dit Jacques Perron, porte-parole de la Ville de Québec.

L'hiver 2006 ressemble de plus en plus à celui de 1997, année où Québec avait reçu au-delà de 430 cm de neige. «Nous avions dû demander la permission au ministère de l'Environnement de jeter de la neige dans le fleuve», a dit M. Perron. Le conseil municipal de Québec a demandé à l'administration de la Ville de lui remettre, dès cette semaine, une évaluation précise de l'espace dont elle dispose pour accueillir la neige qui tombera d'ici à la fin de la saison.

Sur les 2700 kilomètres de rues que la Ville doit entretenir, 62 % de la neige enlevée est soufflée sur les terrains. Les 38 % restants sont envoyés vers les dépotoirs à neige. Or, la capacité d'accueil des terrains est presque saturée. Les dépotoirs à neige d'Henri-Bourrassa et de Chanoine-Scott sont pratiquement pleins, tandis que celui de Jean-Talon commence à être très occupé. Heureusement, le dépotoir à neige Michelet, même s'il est plus chargé qu'à l'habitude, possède toujours une bonne capacité d'accueil.

«En mars 2005, nous avions reçu 25 000»voyages«de neige. Cette année, jusqu'au 21 février, nous en sommes déjà à 31 000», a dit Christian Boisvert, contremaître au dépotoir Michelet. Selon lui, ce n'est pas seulement la quantité de neige reçue qui cause problème. «Il n'a presque pas fait soleil cette année. Même s'il a plu un peu, la neige n'a pu fondre et se tasser comme d'habitude», a-t-il soutenu.

Déneigeurs éreintés et délais obligés

«Comme on est débordés, certains secteurs doivent subir des délais d'attente. À Saint-Pascal par exemple, on est venu à bout d'enlever la neige tombée vendredi seulement lundi», a commenté Marco Carrier, camionneur indépendant.

Mais le ralentissement des travaux de déneigement est surtout causé par l'achalandage soutenu des dépotoirs à neige. «On ne peut déneiger partout en même temps, on est obligé de procéder secteur par secteur», a dit M. Carrier en terminant.

Du sel, s'il vous plaît

La rudesse de l'hiver 2006 entraîne aussi la pénurie de sel pour l'ensemble de l'est de l'Amérique du Nord. «Les entrepreneurs en ont manqué. La Ville de Québec avait des réserves et pourra en vendre un peu», a dit Jacques Perron. Mais ces réserves ne sont pas inépuisables et suffiront à condition que le reste de l'hiver suive les normales saisonnières.

La Ville de Québec possède 14 dépotoirs à neige. Interrogée hier par le Journal, la mairesse Boucher a affirmé qu'elle n'hésiterait pas à «trouver des terrains d'urgence», si nécessaire.

Source : http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/a...222-055300.html

Florent.

Je suis surpris de cela quand on voit que decembre et janvier on ete bien doux au Quebec tres peu neige a tel points que debut fevrier il y avait presque plus de neige.

Et voila que maintenant ils en ont trop et plus de place pour la neige et qu'en l'espace de 2 ou 3 semaines il serait tombe l'equivalant de 12 a 13 semaines de chute de neige soit 4 fois plus que la normales default_whistling.gif

C'est etonnant de voir qu'un des hivers les plus doux soit un des hivers les plus neigeux !

Williams

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QUEBEC - Un record de pluie pour janvier et février

Mathieu Perreault

Montréal a connu un début d'hiver mouillé comme jamais, selon les archives d'Environnement Canada. Les deux premiers mois de 2006 ont reçu un record de 122,2 millimètres de pluie, pulvérisant le précédent record de 98 millimètres établi à Dorval en 1996.

Une analyse supplémentaire permet même d'avancer qu'il n'a jamais autant plu, en début d'hiver à Montréal, depuis 1871. Les archives météorologiques de l'aéroport remontent à 1941. Donc, le record tient pour les derniers 65 ans. Mais l'Université McGill a des archives météorologiques entre 1871 et 1993. La quantité de pluie reçue en janvier et février à McGill n'a dépassé 120 millimètres qu'à deux reprises dans cet intervalle, en 1937 (126,5 mm) et en 1900 (124,7 mm). Or, il pleut davantage à Dorval qu'à McGill, ce qui signifie que ces deux records ont probablement été dépassés cette année.

En moyenne, il tombe 44 mm de pluie à Dorval en janvier et février.

Un nouveau record a aussi été établi pour le maximum quotidien de pluie pendant l'hiver. Le 18 janvier, il est tombé 46,6mm de pluie à Dorval. Le record pour un mois de décembre est de 42,9mm, établi le 26 décembre 1957; pour janvier, 31 mm le 20 janvier 1964; pour février, 31,5 mm le 25 février 1961; et pour mars, 32 mm le 17 mars 1973.

Le plus surprenant, c'est que le record de pluie n'est pas dû à un redoux particulièrement fort. En moyenne à Dorval, le mercure dépasse le zéro à 16 reprises en janvier et février. Cette année, il y a eu 20 jours au-dessus de zéro: un peu plus que la moyenne, mais pas tant que ça. L'an dernier, il y a eu 18 jours au-dessus de zéro en janvier et février. Idem en 2000. En 1999, 19 jours au-dessus de zéro. Et en 1998, l'année du verglas, le mercure avait dépassé le zéro 25 fois en janvier et février, presque un jour sur deux!

Par contre, il n'y a pas eu de grands froids cette année: jusqu'à maintenant, depuis le 1er janvier, le mercure n'a jamais baissé sous les -20 C. En moyenne, il y a 13 jours sous les -20 C en janvier et février.

DÉBUTS D'HIVER LES PLUS MOUILLÉS (Janvier-Février)

Depuis 1941 (en millimètres):

2006: 122,2

1996: 98,0

1981: 87,8

1964: 82,6

1976: 80,5

1992: 78,2

1993: 76,6

1983: 76,2

1990: 73,8

1997: 70,9

Les dernières années:

2005: 25,4

2004: 7,4

2003: 19,2

2002: 20,1

2001: 30,5

2000: 28,2

Source :

http://www.cyberpresse.ca/article/20060223...19/CPACTUALITES

Florent.

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QUEBEC - Au pays de l'or blanc

> Jean-Pascal Lavoie

jean-pascal.lavoie@transcontinental.ca

Article mis en ligne le 23 février 2006 à 13:14

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Les déneigeuses ne chôment pas cet hiver.

Si pour certains les fortes accumulations de neige de cet hiver causent bien des maux de tête, pour des entrepreneurs d'expérience une grosse saison peut se révéler très profitable.

«C'est avec de la neige qu'on fait de l'argent» affirme Simon Jourdain du Groupe Essa. Concédant que pour certains entrepreneurs, un hiver avec des chutes de neige bien au-delà de la moyenne peut s'avérer coûteux en frais entretien d'équipement et en main-d'œuvre, M. Jourdain qualifie de très bonne la présente saison. «Quelques très grosses saisons au début des années 90 nous ont donné la clé du succès. Essa est équipé en machinerie de qualité et compte sur du personnel d'expérience pour faire face aux hivers plus rigoureux. Les contrats continuent de rentrer à la mi-saison et les clients signent déjà pour l'an prochain.» Selon lui, un gros hiver permet même d'épurer le marché en éliminant les entrepreneurs plus fragiles laissant la place aux compagnies plus sérieuses. «Ça remet le marché d'aplomb.»

C'est un peu le même son de cloche du côté de Claude Richard, entrepreneur en déneigement du secteur Lac-Beauport, rejoint justement dans son tracteur. «Depuis l'hiver 1995-1996, alors qu'on avait battu des records de précipitations, nous avons intégré une clause pour une surcharge de 10% dans les contrats s'il y a plus de 385 cm de neige confirmés par Environnement Canada.» Comme il reste encore 5 semaines à couvrir aux contrats de déneigement, il pourrait avoir recours à cette clause pour une première fois. Une telle mesure, qui ne représente pas une somme énorme pour le client, permet à l'entrepreneur de faire face aux frais supplémentaires de diesel et d'entretien de l'équipement que peut engendrer une grosse saison sans mettre en péril la santé financière de l'entreprise.

Chez Bédard & Frères, entrepreneur commercial de Sainte-Foy, la saison actuelle ne semble pas trop difficile à traverser. «On a présentement un hiver moyen au niveau des chutes de neige. Évidemment, s'il fallait que plusieurs grosses accumulations se succèdent, les coûts en main-d'œuvre et en réparation et entretien d'équipement viendraient un peu affecter la marge de profit».

Tous les entrepreneurs interrogés se souviennent de l'hiver 1995-1996 et semblent avoir retenu la leçon. Contrairement au banlieusard qui commence à en avoir assez de la pelle, le présent hiver n'a encore rien d'exceptionnel pour les déneigeurs d'expérience.

Source : http://www.quebechebdo.com/pages/article.php?noArticle=21726

Florent.

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Certains trouvent que le temps est difficilement prévisible en France et que nos diagrammes sont parfois très éparpillés à J+7. C'est que vous n'avez rien vu !

Regardez le diagramme de GFS pour Toronto pour les 14 prochains jours...

Diagramme GFS temp 850hPa - Toronto, Canada

30°C d'écart entre certains scénarios... Enorme !

Florent.

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