Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

L'émagramme une sacrée bête


Messages recommandés

salut js, vous qui aimez faire des petits schemas, est se qu'il serait possible que tu prenne un shema avec les courbes de RS (par exemple pour trapes) et que tu explique (toi ou quelqu'un d'autres??) avec des legende et des fleches vers les differentes courbes pour savoir exactement comment lire une RS. Parce que j'ai essayer de comprendre sur certain site, mais ca par trop vite dans le technique et je ne comprend plus blush.gif

Voila j'aimerais vraimant savoir lire et comprendre parfaitement les courbes RS (et je pense que je ne suis pas le seul) flowers.gif

voila, mais ce n'est pas pressé tongue.gif

Lol stp ne me vouvoie pas, voilà j'ai préparé une première partie avec tout plein de schémas à voir ici
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 55
  • Créé
  • Dernière réponse
Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Félicitation, quel travail ! default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

En effet. bravo js. Tu dois y consacrer beaucoup de temps j'imagine à créer tout ça. Personellement j'aurais pas la patience nécéssaire je crois ^^
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour beau travail que j'ai pris le peine d'imprimer.

J'ai une question : il me semblait que la theta ' w correspondait à la température à 1000 hPa de la pseudo adiabatique passant par le point de condensation ?

Dans ton schéma tu fait passer la pseudo adiabatique par le point d'état.

Je suis aller voir sur le Glossaire MF (lien) et il me semble comprendre la même chose même si il n'y a pas de schéma.

Cop

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Lol stp ne me vouvoie pas, voilà j'ai préparé une première partie avec tout plein de schémas à voir ici

Tu peux compléter la phrase suivante ( en gras ce que je te préconise d'ajouter ) :Les lignes isothermes correspondent à des températures constantes et uniformes sont de couleur bistre et continues, inclinées à 45, ici l’isotherme 20° a été coloré en rouge.

Donc il faut faire attention à la différence entre l’altitude qui est 1km environ et la hauteur au dessus du sol qui est 900m. La température associée au point A est de quelque dixième de degrés de plus supérieure à 29°, 29.2°C environ.

par contre, je ne comprends pas trop là : une personne novice peut comprendre 1 hPa correspondant à une altitude de 1 m alors que ce n'est pas le cas à partir de 800 hPa default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">
L'humidite : Elle est représentée par le rapport de mélange : « r »

commences plutot par le point de rosée, c'est plus simple .
le rapport de mélange de saturation qui représente la masse maximale de vapeur d’eau qu’il est possible d’associer à la masse d’air sec.

c'est la masse de la vapeur d'eau dans un kilogramme d'air sec pour être précis default_dry.pngD'ailleurs tu l'as indiqué dans les valeurs un peu plus loin .

Si on connaît la valeur de « r » on peut en déduire l’humidité relative par le rapport r/rw. Si le rapport est égal à 1 c’est que l’air est saturé.

le rapport de mélange est le croisement entre la droite partant de la température du point de rosée et la droite partant de la température du point d'état .
Ce processus s’observe pour les phénomènes brumeux, voire jusqu’au brouillard quand le refroidissement isobare est intense, mais aussi pour la rosée quand la nuit est claire et très peu venteuse.

ça revient à dire une température du point de rosée = température du point d'état .
Conclusion : il y a instabilité quand thêta décroît de la base au sommet.

il faut préciser la position du sommet du nuage .Décroissance de la theta'w sur la couche 950-750 hPa, nous avons un Cumulus Mediocris .

Décroissance de la theta'w sur la couche 950-650 hPa, nous avons un Cumulus Congestus .

Décroissance de la theta'w sur la couche 950-600 hPa, nous avons un Cumulonimbus Calvus .

Décroissance de la theta'w sur la couche 950-500 hPa, nous avons un Cumulonimbus Capillatus .

Si la theta'w est constante sur une couche, alors la probabilité de Nimbostratus-Cumulonimbus ( je ne sais plus si c'est le terme exacte pour qualifier un mélange de stabilité et d'instabilité de la masse d'air ) est forte .

Voilou Voilou default_wub.png

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

le rapport de mélange est le croisement entre la droite partant de la température du point de rosée et la droite partant de la température du point d'état .

Ceci est faux, le rapport de mélange r est l'iso-rw passant par le td...

Le point de condensation pare contre semble convenir à ce que tu veux définir, c'est à dire l'intersection entre l'iso-rw partant de td et l'adiabatique sèche partant du point d'état.

pour la fin de ton message, je suis entraint de prendre des exemples concrets de ces derniers jours pour faire des déterminations nuageuses, qui constitueront le second volet du dossier. Mais à vrai dire c'est assez long à donc d'ici une semaine ça devrait être prêt...

Sinon la ptite erreur a été corrigée.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ceci est faux, le rapport de mélange r est l'iso-rw passant par le td...

Le point de condensation pare contre semble convenir à ce que tu veux définir, c'est à dire l'intersection entre l'iso-rw partant de td et l'adiabatique sèche partant du point d'état.

Ok c'est bien ce qui me semblait . ça n'empeche pas de parler de la td avant de parler du rapport de mélange .Sinon je confirme pour le point de condensation .
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je voudrais poser une question à ceux qui s'intéresse à l'émagramme ou d'autres qui pourraient tout aussi bien m'éclairer sur quelques petits détails:

Quelqu'un n'aurait-il pas à sa disposition, des exemples de Radiosondages concernant les masses d'air suivantes:

- 1) Masse d'air cinématique convergente

- 2) Masse d'air cinématique divergente.

- 3) Masse d'air convective normale.

Sur mon livre de météorologie générale, il n'y-a que des illustrations de sondages sur les masses d'air de types radiatives, convectives convergentes et convectives divergentes et masse d'air cinématique tout court (mais pas cinématique convergente et divergente), j'aurais aimé savoir à quoi ça ressemble sur un émagramme ces deux dernieres masses d'air.

Si quelqu'un à ces deux émagrammes pour me montrer comment sont les courbes pour lesmasses d'air cinématiques convergentes et divergentes, ça m'intéresserait beaucoup de le savoir.

Désolé pour le HS peut être, vu que vous causiez emagramme, je pensais que ma question serait la bienvenue içi sur ce post.

A bientôt! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

je te recommande de laisser ton météorologie générale et maritime et d'aller faire un saut sur ton triplet si tu en as un... tu trouvera les RS

à Evolution cinématique des masses d'air p244 de ce côté là le Triplet est très bien fait

Normal à mon avis c'est pour dire que c'est juste due à une évolution diurne qui a rendu les basses couches instables, généralement c'est surmonté d'une couche stable bref c'est une masse d'air de type C et on rajoute n pour dire qu'il n'y a pas eu d'action cinématique dessus. Bref qu'il n'y a pas eu d'influence de type dynamique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

je te recommande de laisser ton météorologie générale et maritime et d'aller faire un saut sur ton triplet si tu en as un... tu trouvera les RS

à Evolution cinématique des masses d'air p244 de ce côté là le Triplet est très bien fait

Normal à mon avis c'est pour dire que c'est juste due à une évolution diurne qui a rendu les basses couches instables, généralement c'est surmonté d'une couche stable bref c'est une masse d'air de type C et on rajoute n pour dire qu'il n'y a pas eu d'action cinématique dessus. Bref qu'il n'y a pas eu d'influence de type dynamique.

Merci beaucoup Js13120!

J'ai un peu laissé tomber ce livre, car je me perdais dans les chiffres et les équations, mais je vois que la partie sur les RS m'a l'air claire effectivement avec en plus ce que je cherchais, je pouvais pas trouver mieux en fait lol !

Merci! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je voudrai remercier JS13120 pour cet excellent travail d'explication des RS, comme pour toutes les autres d'ailleurs. Tu es très pédagogue et la météo devient bcp plus facile maintenant.

yvo

default_clover.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Waoo

Super les explications, cependant il y a un moment ou je n'ai pas suivi. C'est dans "Thêta, Thêta’w"

Comment sait-on que la particule A arrive au point de condensation C ? r est-il égale a 12g/kg? (en ce cas ce n'est pas précisé) sinon je ne vois pas comment savoir à qu'elle pression ou rapport de mélange (quand les seules données indiquées sont la température et sa pression), la particule arrive à saturation. Je veux bien que l'on m'explique.

Sinon c'est super

Merci beaucoup

Alexandre

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Hello Flying machine,

comment on le sait dans cet exemple... ben on le sait pas, sur ce coup là j'ai inventé le point de condensation.

En réalité pour tracer le point de condensation tu dois au moins avoir le td ou alors directement r.

Par ailleurs une fois qu'on a les pt de condensations, on peut tracer la courbe bleue du sondage qui servira à déterminer l'instabilité d'une masse d'air,mais ça ce sera dans la deuxième partie.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ah merci js13120,

Bon, tu as l'air bien calé sur le sujet alors voici une question.

Imaginons un certain volume de vapeur d'eau dans une particule A (je reprends la norme, comme tout le monde dit A default_mad.gif ). J'ai bien compris qu'à partir du point de condensation la vapeur se transformait en nuage et que l'on pouvait calculer le nombre de g/kg de vapeur et de condensation. Mais que se passe t-il une fois qu'il n'y a plus de vapeur. Le sommet du nuage s'arrête t-il? (en imaginant qu'il n'y a pas de couche d'inversion pour bloquer l'ascension)

ou (du fait de l'ascendence de la particule d'air plus chaude) le nuage continue de s'élever par mouvement cinétique jusqu'à ce que l'énergie soit dissipée? (surélévation du nuage complet; base + sommet)

Bon, je sais pas si je suis très clair mais je me demandais que se passe t-il dans la suite des évenements...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Lol moi j'ai rien contre les A personnellement... default_mad.gif

Sinon je suis pas sur t'avoir saisi ce que tu as dis, néanmoins prenons l'exemple suivant

http://www.meteociel.com/analyse/images/%E9magramme5.gif

A P=700hPa, la température est de 3°C et rw =6.9g/kg

Ainsi pour chaque kg d’air sec, il y a condensation d’une quantité de vapeur d’eau égale à 8 – 6.9 = 1.1g.

Ce que je comprends dans ta question c'est si on a r-rw (avec rw=0)

or prend l'émagramme en entier et tu verras qu'on ne réalise jamais cette condition, je suis pas un expert mais à mon avis il y a toujours un rw différent de 0, d'ailleurs tu remarques que cette iso-rw n'est pas tracée sur l'émagramme. Une particule prise dans une ascendance continue sa montée tant que rien ne s'y oppose, mais elle sera forcement contrainte de s'arrêter à un moment quand elle croisera l'inversion de la tropopause...

Quand il y a quelque chose qui s'oppose par exemple une couche stable qui surmonte une couche instable il y a des règles pour déterminer le sommet max et moyen des nuages convectifs.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ah merci js13120,

Bon, tu as l'air bien calé sur le sujet alors voici une question.

Imaginons un certain volume de vapeur d'eau dans une particule A (je reprends la norme, comme tout le monde dit A default_mad.gif ). J'ai bien compris qu'à partir du point de condensation la vapeur se transformait en nuage et que l'on pouvait calculer le nombre de g/kg de vapeur et de condensation. Mais que se passe t-il une fois qu'il n'y a plus de vapeur. Le sommet du nuage s'arrête t-il? (en imaginant qu'il n'y a pas de couche d'inversion pour bloquer l'ascension)

ou (du fait de l'ascendence de la particule d'air plus chaude) le nuage continue de s'élever par mouvement cinétique jusqu'à ce que l'énergie soit dissipée? (surélévation du nuage complet; base + sommet)

Bon, je sais pas si je suis très clair mais je me demandais que se passe t-il dans la suite des évenements...

Bien que cette question s’adresse à js, je me permet de répondre à ce que j'ai compris des questions (js tu m’excuse ?? …) default_mad.gif
Imaginons un certain volume de vapeur d'eau dans une particule A (je reprends la norme, comme tout le monde dit A default_online2long.gif ). J'ai bien compris qu'à partir du point de condensation la vapeur se transformait en nuage et que l'on pouvait calculer le nombre de g/kg de vapeur et de condensation. Mais que se passe t-il une fois qu'il n'y a plus de vapeur.

L’air contiendra toujours un minimum de vapeur, mais c’est vrai que quand les températures sont très basses, la parcelle d’air n’a plus beaucoup de vapeur. Pour te donner une idée, regarde ce graphique. Sur l’émagramme, lorsque l’on est dans les températures très froides, la courbe en tirets vert de la pseudoadiabatique vient presque à ce rendre parallèle aux adiabatiques (courbes vertes continues). C’est signe que très peu de vapeur condense lorsque l’on refroidie la parcelle déjà saturée (peut d’énergie libérée), donc que l’air est très sec. D’une certaine manière, on peut dire que théoriquement tu as raison …puisque c’est même le principe de base pour calculer un autre paramètre : la θe (voir pour cela l’excellent /index.php?showtopic=13076'>post de js sur le sujet si tu t’en sent le courage …).
Le sommet du nuage s'arrête t-il? (en imaginant qu'il n'y a pas de couche d'inversion pour bloquer l'ascension)

Là, par contre, absolument pas. Lorsque l’air est très froid, l’air contient peu de vapeur. Mais la vapeur qui a déjà condensée ne va partir comme ça. Pour qu’elle parte, il faut soit qu’elle s’évapore (mais c’est incompatible puisqu’on considère la parcelle saturée) ou qu’elle précipite (mais un nuage ne peut pas précipiter complètement). Donc le nuage restera. On en déduit que tous les nuages convectifs sont bloqués parce que les conditions pour qu’ils s’élèvent ne sont plus réunies (inversion, par exemple …)
ou (du fait de l'ascendence de la particule d'air plus chaude) le nuage continue de s'élever par mouvement cinétique jusqu'à ce que l'énergie soit dissipée? (surélévation du nuage complet; base + sommet)

Oui, l’élévation du nuage peut dépasser un peut une inversion sous l’effet de l’énergie cinétique. On parle de sommet outrepassant ou d’overshoot. Mais c’est juste le sommet qui est concerné : la base est totalement indépendante du sommet et ne dépend que du point de condensation. La base d’un cumulus est en formation continu (le flux d’air ascendant condense toujours au même endroit (à la base)). La hauteur de la base ne change qui si tu fais varier le point de condensation.@+ default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut!

Juste une question, arrive t-il que la courbe bleu (également appelé la courbe des températures pseudo adiabatique du thermomètre mouillé) se retrouve à droite par rapport à la courbe d'état de couleur noir???

Car aujourd'hui en traçant mon sondage, je trouve un point bleu à droite de la courbe d'état, dans ce cas, ça signifie alors que la courbe bleu et noir sont confondus???

Car en Fait le point de rosée et le point d'état entre 1000 et 925 hPa ne sont pas confondus, c'est ça que je trouve bizard, donc les deux courbes (bleu et noir ne doivent pas se confondre, car la saturation n'est pas atteint vu que le point de rosée et la température ne sont pas confondus)??? default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Merçi de m'éclairer car je trouve celà un peu étrange....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bravo pour ton dossier, js13120. Je le trouve très bien fait.

Pour l'enrichir davantage (bon, c'est juste une suggestion default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), tu pourrais éventuellement aborder les cas de figure des deux branches d'instabilités convectives, comme tu y fais référence. En partant de là, un petit avant-goût des notions telles que la CAPE, et tout ce qui y est lié : niveau de convection libre, équilibre thermique, etc. default_w00t.gif

Au fait, à ce sujet, il y a une petite erreur lorsque tu parles de l' "instabilité selective". En fait, il s'agit d' "instabilité convective", qui est classé en deux catégories : "instabilité convective latente" et "instabilité convective et selective".

Sinon, il y a un point qui me déroute un peu, concernant le foehn. Normalement, une particule d'air qui arrive au sommet de la montagne a perdu une certaine quantité de vapeur d'eau (que tu expliques d'ailleurs). Or, dans ton exemple, le rapport de mélange des particules soulevées jusqu'au sommet de la montagne est de 4.3g/kg d'air sec. Lorsque les particules redescendent de la montagne sur l'autre flanc, elles doivent donc logiquement emprunter la courbe adiabatique sèche issue de A'. Dans ton exemple, tu retranches 2 g/kg "à cause des précipitations", alors que la particule a déjà perdu 2.5 g/kg sous forme de condensation, ce qui revient au final à rajouter 0.5g/kg à une particule saturée. Sauf erreur de ma part, toute la vapeur d'eau condensée dans un nuage constitue les microgoutelettes composant ce nuage, ainsi que toutes les précipitations. Le restant est encore sous forme de vapeur d'eau. Je ne comprends donc pas pourquoi tu rajoute 0.5 g/kg à une particule qui avait déjà perdu 2.5 g/kg. Les précipitations sont générées à partir de la vapeur d'eau condensée, justement.

Tu vois ce que je veux dire ?

par contre, je ne comprends pas trop là : une personne novice peut comprendre 1 hPa correspondant à une altitude de 1 m alors que ce n'est pas le cas à partir de 800 hPa

Hélas, on ne peut donner que des équivalences basées sur l'atmosphère dite OACI. Dans la réalité, l'épaisseur d'une couche dépend de sa température moyenne. Or, la température moyenne n'est jamais la même... même pour un endroit donné. On peut la calculer avec la formule de Laplace. Mais pour ce faire, il faut calculer à partir du sol jusqu'au niveau souhaité, grâce à la courbe d'état, avec un pas d'incrémentation le plus faible possible.
le rapport de mélange de saturation qui représente la masse maximale de vapeur d’eau qu’il est possible d’associer à la masse d’air sec.

c'est la masse de la vapeur d'eau dans un kilogramme d'air sec pour être précis

D'ailleurs tu l'as indiqué dans les valeurs un peu plus loin .

Le rapport de mélange de saturation correspond à "rw". Il ne s'agit pas de la quantité de vapeur d'eau contenue dans la particule (qui vaut "r"), mais de la quantité maximale de vapeur d'eau qu'elle peut contenir. Si une particule a une quantité de vapeur d'eau supérieure à "rw", la différence se condensera afin que "r" ne dépasse pas "rw".Par contre, contrairement à ce que tu dis, cette quantité de vapeur d'eau n'est pas contenue dans le kilo d'air, mais en plus. En gardant la même proportion d'air sec et de vapeur d'eau, dans une particule d'un poids de r+1000 grammes, on a donc bien 1 kilo d'air sec et r grammes de vapeur d'eau.

JérômeR28, @+

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Juste une question, arrive t-il que la courbe bleu (également appelé la courbe des températures pseudo adiabatique du thermomètre mouillé) se retrouve à droite par rapport à la courbe d'état de couleur noir???

Oui bien sûr, plusieurs solutions s'offrent à toi:

tu prends la chaise et tu t'assois en vis à vis

ou tu tournes le bureau de 180°

J'ai oublié le plus simple: tu colles l'abaque sur la fenêtre pour la montrer à ta voisine, et tu regardes le dessin par transparence default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Oui bien sûr, plusieurs solutions s'offrent à toi:

tu prends la chaise et tu t'assois en vis à vis

ou tu tournes le bureau de 180°

J'ai oublié le plus simple: tu colles l'abaque sur la fenêtre pour la montrer à ta voisine, et tu regardes le dessin par transparence default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

default_w00t.gifAtmosphère, plus sérieusement, la t’w ne peut être à droite de la courbe d’état puisque lorsque la parcelle est saturée, la t’w est confondu avec la courbe d’état, sinon, lorsqu’il n’y a pas de saturation, se point est à gauche, et plus il est gauche, plus l’air est sec.

Sinon, il y a un point qui me déroute un peu, concernant le foehn. Normalement, une particule d'air qui arrive au sommet de la montagne a perdu une certaine quantité de vapeur d'eau (que tu expliques d'ailleurs). Or, dans ton exemple, le rapport de mélange des particules soulevées jusqu'au sommet de la montagne est de 4.3g/kg d'air sec. Lorsque les particules redescendent de la montagne sur l'autre flanc, elles doivent donc logiquement emprunter la courbe adiabatique sèche issue de A'. Dans ton exemple, tu retranches 2 g/kg "à cause des précipitations", alors que la particule a déjà perdu 2.5 g/kg sous forme de condensation, ce qui revient au final à rajouter 0.5g/kg à une particule saturée. Sauf erreur de ma part, toute la vapeur d'eau condensée dans un nuage constitue les microgoutelettes composant ce nuage, ainsi que toutes les précipitations. Le restant est encore sous forme de vapeur d'eau. Je ne comprends donc pas pourquoi tu rajoute 0.5 g/kg à une particule qui avait déjà perdu 2.5 g/kg. Les précipitations sont générées à partir de la vapeur d'eau condensée, justement.

Tu vois ce que je veux dire ?

Js me corrigera si c’est pas ça qu’il voulait dire, mais je pense qu’il a voulu traiter ainsi les nuages.La parcelle en arrivant au point A’, on a rw=r=4,3 et Comme au départ, on avait r=6,8, js a expliqué que 2,5g d’eau s’était condensée. On estime que les précipitations commence quant il y a 0,5g d’eau par kg d’air sec. Dans son exemple, il dit que 2g d’eau précipite (quitte la parcelle d’air). La parcelle d’air possède donc encore 4,3g d’eau sous forme de vapeur et 0,5 d’eau condensée (le nuage). A la redescente, la parcelle d’air va donc commencer à suivre la pseudoadiabatique jusqu’à que tout le nuage se soit évaporé, puis continuer avec une compression adiabatique. Mais là, j’ai pas mal paraphrasé js …

En fait dans son exemple, il considère que toute l’eau condensée ne précipite pas. J’avais fais un exemple de foehn dans le post sur la θe, mais j’avais considéré que toute l’eau condensée précipitait, ce qui me paraissait plus cohérent puisque la détente adiabatique suppose que toute l’eau précipite. Et je pense que c’est ça que as en tête pour faire cette remarque. Mais dans le fond, peu importe …

@+ default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...