Le cyclone Jim menace la Nouvelle Calédonie

[TreizeVents]

Jim au large de l'Australie

Pas très organisé pour l'instant, mais notez qu'il prend l'autoroute à sens inverse

Depuis quand on a des tempêtes tropicales qui se déplacent à sens contraire des alizés ??? /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

En fait, je veux même plus chercher à comprendre

[autan81]

Sur le site d'observation et de prévision des ouragans de l'université d'Hawaii, Jim avançait à 12h UTC à 12 noeuds (22 km/h) selon une direction plein Est et avec des vents moyens de 65 noeuds (120 km/h) et des rafales à 80 noeuds (148 km/h). Il devrait incurver sa course dans les prochaines heures vers le sud-est et la Nouvelle Calédonie.

[Laurentor]

Voici les dernières prévisions Prévisions

[willi]

Pas très organisé pour l'instant, mais notez qu'il prend l'autoroute à sens inverse /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Depuis quand on a des tempêtes tropicales qui se déplacent à sens contraire des alizés ??? /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Il a oublier d'aller chercher sa crème solaire sur la plage /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

[Laurentor]

Une image pour le plaisir des yeux de l'Australie et environs....

ICI

[HauteTarentaise73]

Sa commence bien tôt cette année ...

Les eaux sont plsu chaudes que d'habitude ( https://www.fnmoc.navy.mil/products/NCODA/U...DA.glbl_sst.gif )

[tony86]

Jim s’éloigne après avoir épargné les Loyauté

Il s’en est fallu de quelques dizaines de kilomètres. Jim, cyclone de petit diamètre, est passé suffisamment au nord de Bélep et des Loyauté pour les frôler sans y occasionner de réels dégâts.

Trois poteaux électriques renversés à Ouvéa, qui ont privé d’électricité quelques tribus, une forte houle à Lifou, des pluies intenses mais pas exceptionnelles sur les Iles et la côte Est, le cyclone Jim, redevenu dépression tropicale hier soir, s’éloigne à présent de la Calédonie sans avoir fait de dégâts significatifs. Hier soir, les Loyauté sont repassées d’alerte 2 en alerte numéro 1, et pourraient repasser en pré-alerte dès ce mercredi matin.

Après avoir épargné Bélep, puis l’extrème-nord de la Calédonie, le premier cyclone de l’année a donc eu la délicatesse de se tenir à distance suffisamment raisonnable des Iles, qui étaient les principales régions menacées.

Rafales à 200 km/h

Pourtant, les météorologistes ne se sont pas trompés dans leurs prévisions de trajectoire. Australiens, Calédoniens, Américains et Fidjiens étaient unanimes à voir le centre du cyclone passer à une petite centaine de kilomètres au nord de Bélep, puis des Iles. C’est ce qui s’est produit. Ce que ne laissait pas prévoir l’imposante masse nuageuse qui l’accompagnait, c’est que Jim ne se comportait comme un vrai cyclone que sur un très petit diamètre. Dans un rayon de 35 km, il a produit des vents moyens de 140 km/h, des rafales à 200, une mer énorme avec des creux de sept mètres. Dans un rayon de 55 km, des vents de 115 km/h et des accélérations à 175.

Mais dans un rayon de 80 km (où se trouvaient le nord des côtes d’Ouvéa et celles de Lifou), il ne s’est pas produit grand-chose. Quelques bourrasques, des pluies parfois très fortes… Bref, du sale temps, mais rien de plus. Tout s’est donc joué à quelques dizaines de kilomètres près pour les trois îles.

Cyclone sage et prévisible

Cette nuit, Jim devait passer au nord de l’île des Pins. Mais, sauf changement imprévu de trajectoire, il se tiendra à distance assez respectable pour ne lui infliger rien d’autre que des pluies soutenues et une houle plus importante qu’à l’habitude. La vitesse de ses vents est tombée hier soir à 11O km/h (165 en rafale) dans un rayon de 35 km.

Et de changement de trajectoire, il y a peu de risque qu’il s’en produise. Pourquoi ? Les modèles mathématiques des prévisionnistes sont en constante progression, les informations qu’ils collectent de plus en plus fiables. Mais l’essentiel de la réponse est à chercher dans le cyclone lui-même. « Un petit cyclone est moins imprévisible qu’un gros, explique modestement un prévisionniste. Pour faire simple, disons que tous les cyclones obéissent à un flux directeur qui, globalement, suit le sens des vents dans les moyennes couches de l’atmosphère. En deçà d’une certaine puissance, on sait qu’ils n’auront sans doute pas la force de quitter ce couloir et de contredire nos prévisions si elles sont bâties sur le bon modèle. »

En revanche, les monstres dont les vents moyens dépassent les 200 km/h, et les rafales 300, ont assez d’énergie pour sortir de leur route au gré de leurs caprices propres. Comme un char d’assaut qui défonce les barrières et les arbres censés lui faire obstacle.

La cellule de crise du haussariat

En cas d’alerte cyclonique, le haut-commissariat déclenche automatiquement l’activation d’une cellule de crise, destinée à mettre à intervalles réguliers autour d’une même table tous les décideurs et tous les opérateurs susceptibles d’intervenir.

Celle cellule est dirigée par le haut-commissaire ou son directeur de cabinet, et par le directeur de la sécurité civile. Autour d’eux, les experts de Météo-France, les patrons de la gendarmerie, de la police, des pompiers, de l’armée, de l’aviation civile, mais aussi les décideurs politiques, présidents de Provinces ou leurs représentants, gouvernement, élus municipaux, qui peuvent être amenés à mobiliser leurs services techniques et sanitaires pour les travaux de voirie ou l’hébergement des sinistrés.

Sont également conviés les prestataires de services publics que sont l’OPT, Enercal et EEC. Dans son organisation, cette cellule de crise est largement inspirée du modèle activé en cas de déclenchement d’un plan.

En phase de crise « normale », la cellule se réunit au grand complet trois fois par jour. La fréquence peut s’accélérer en cas de phase aiguë.Mais le centre opérationnel de la sécurité civile reste actif 24heures

sur 24.