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Réchauffement climatique


Nicolas 17/69
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Ma foi, j'ai trouvé ces valeurs ici http://fr.wikipedia.org/wiki/Niveau_de_la_mer ...

D'ou elles sont sorties je n'en sais rien, ceux qui ont des sources plus sûres peuvent aller les publier sur Wikipedia puisque c'est ainsi que cela fonctionne.

N'empêche il peut bien y avoir une fonte non seulement du Groenland mais d'une partie de la calotte Antarctique, si les deux fondaient totalement ce serait il me semble une élévation de 60m du niveau marin.

Je veux bien qu'on tente de minimiser les impacts d'un rechauffement de cet ordre mais pour être honnête il ne faut pas non plus masquer les conséquences et l'inondation massive de régions entières.

Il semble que quand on parle d'1m et quand ca ne concerne que quelques atolls lointains ca n'emeuve que modérément, mais là ce serait une tout autre histoire et les conséquences ne pourraient pas être endiguées par toute la technologie.

A mon avis c'est une erreur dans Wikipedia

Il n'est pas possible qu'en pleine période glaciaire on soit à 40m au-dessus du niveau actuel.

Les glaces groënlandaise et surtout antarctique sont très anciennes et n'ont que très peu fondu lors des interglaciaires.

Une preuve de cela est qu'on est capable à l'aide des carottes glaciaires de reconstituer l'ensemble de la période allant jusqu'à -800000 ans voire -1 million d'années.

C'est donc que les glaces même récentes n'ont pas trop fondu.

Le niveau de la mer pendant les glaciations du quaternaire a énormément varié mais le niveau actuel constitue, à quelques m près le niveau maximum.

Hors période de réchauffement cataclysmique bien sûr.

Les projections actuelles parlent d'une élévation au cours de ce siècle d'au maximum 1 m.

En fait le réchauffement s'accompagne d'une augmentation des précipitations neigeuses au Groënland et dans la partie centrale et orientale de l'Antarctique.

La masse de glace de ce dernier aurait donc tendance à grossir tandis que celle du Groënland à ne baisser que légèrement, même si sa partie occidentale a tendance à se réduire.

Par contre il est sûr que même 1m au Bangladesh et surtout pour certaines îles du Pacifique aura des conséquences redoutables.

Et puis le 1m constitue l'élévation au 21 ème siècle.

Mais, comme toutes choses étant égales par ailleurs, ce réchauffement devrait durer de l'ordre du millénaire, il est prévu une disparition quasi-complète de la calotte groënlandaise et donc une élévation du niveau d'au moins 6 m.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

J'ai donné des précisions sur le graphe en question et ce qu'il relate, il est vrai que Wikipédia est une encyclopédie libre et que n'importe qui peut y publier des données ou des articles et que certains articles peuvent echapper aux verifications.

N'empêche je m'interroge parce qu'il y a dans ce graphe des choses precises, fermeture de la Baltique, puis réouverture, le passage entre le continent et le Grande Bretagne est lui aussi assez recent.

Pour ce qui s'est passé avant, je ne sais pas s'il y a eu une periode de rechauffement intense vers -28000 ou peu avant, il est vrai que cela ne concorde pas avec les carottes de Vostok, alors je ne sais qu'en penser.

Enfin, chez moi je trouve des coquilles d'huitres fossiles et je ne pense pas que ca remonte trés trés loin, il reste du nacre dessus, le mieux serait de les faire dater, je rappelle que mon altitude est d'une quarantaine de mètres.

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le nombre de cyclones est lié à La Nina (phénomène froid) plus qu'à El Nino (phénomène chaud). N'y aurait-il pas quelque petite contradiction là-dedans.

--

lc30

A ce moment la ont ete pas encore en face La Nina comme c'est ce cas que depuis 3 mois environs. C'est meme une des raisons pour cela que pour cette annees ils doivent penser que ca risque de ce renouveller.

Williams

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

A ce moment la ont ete pas encore en face La Nina comme c'est ce cas que depuis 3 mois environs. C'est meme une des raisons pour cela que pour cette annees ils doivent penser que ca risque de ce renouveller.

Williams

Oui mais ca ne colle pas, une saison cyclonique est destructrice de chaleur ...alors ...
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34230 Paulhan - Centre Hérault

Destructrice de chaleur en force cinetique, le reve , et si demain, avec un autre exemple : la foudre, on parvenait à domestiquer ces energies ?

C'est ca oui, mais une partie seulement est convertie en energie cinétique, ceci dit on est en phase de Niña et de SST négatives à l'est des bassins et même majoritairement, il est interessant d'etudier justement ce qui va se passer dans l'Ouest des bassins ou les eaux chaude s'accumulent, c'est la que vont se former les cyclones, le bilan pourrait de ce fait être negatif en termes thermiques, la chaleur se concentre et les cyclones la détruisent en partie.
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C'est ca oui, mais une partie seulement est convertie en energie cinétique, ceci dit on est en phase de Niña et de SST négatives à l'est des bassins et même majoritairement, il est interessant d'etudier justement ce qui va se passer dans l'Ouest des bassins ou les eaux chaude s'accumulent, c'est la que vont se former les cyclones, le bilan pourrait de ce fait être negatif en termes thermiques, la chaleur se concentre et les cyclones la détruisent en partie.

Si je comprends bien ce que tu veus dire Torrent, comme les eaux chaude s'accumulent a l'ouest du Paci. et pas au centre a cause de Niña et que c'est par la que vont se former les cyclones il risque d'y avoir moins de cyclones dans l'ouest et l'est du Pacifique ? Si c'est bien ca oui.

Par contre comme il risque de moins pleuvoir dans l'Atlantique de l'ouest a cause de Niña c'est ce qui risque de faire qu'il y ai bp cyclones et une anomalie du STT positif encore et donc que les cyclones vont devoir detruire plus de chaleur...

Williams

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Si je comprends bien ce que tu veus dire Torrent, comme les eaux chaude s'accumulent a l'ouest du Paci. et pas au centre a cause de Niña et que c'est par la que vont se former les cyclones il risque d'y avoir moins de cyclones dans l'ouest et l'est du Pacifique ? Si c'est bien ca oui.

Par contre comme il risque de moins pleuvoir dans l'Atlantique de l'ouest a cause de Niña c'est ce qui risque de faire qu'il y ai bp cyclones et une anomalie du STT positif encore et donc que les cyclones vont devoir detruire plus de chaleur...

Williams

Presque ca oui, moins de cyclones dans le Pacifique central et Est et plus à l'Ouest, pour la suite je suis d'accord avec toi, moins de precipitations dans l'Atlantique Ouest et aussi le même phénomène d'accumulation des eaux chaudes poussées par des alizés renforcés sur l'ensemble du globe.

Ensuite je m'interroge au sujet de la QBO, est ce qu'elle jouerait un rôle là dedans? actuellement elle souffle d'Est en Ouest, mais je ne sais pas si elle est un accelerateur ou un frein ou peut être même n'a pas de rapport avec cette situation des alizés.

Je pense par ailleurs que le renforcement des alizés devrait doper un flux zonal aux moyennes latitudes par une rotation plus rapide des anticyclones de la cellule de Hadley.

A priori donc un été bien arrosé et peu favorable à des episodes caniculaires et si c'est le cas ce sera tant mieux.

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Presque ca oui, moins de cyclones dans le Pacifique central et Est et plus à l'Ouest, pour la suite je suis d'accord avec toi, moins de precipitations dans l'Atlantique Ouest et aussi le même phénomène d'accumulation des eaux chaudes poussées par des alizés renforcés sur l'ensemble du globe.

Ensuite je m'interroge au sujet de la QBO, est ce qu'elle jouerait un rôle là dedans? actuellement elle souffle d'Est en Ouest, mais je ne sais pas si elle est un accelerateur ou un frein ou peut être même n'a pas de rapport avec cette situation des alizés.

Je pense par ailleurs que le renforcement des alizés devrait doper un flux zonal aux moyennes latitudes par une rotation plus rapide des anticyclones de la cellule de Hadley.

A priori donc un été bien arrosé et peu favorable à des episodes caniculaires et si c'est le cas ce sera tant mieux.

D'apres mes connaissances, quand des vents stratosphériques, du Q.B.O., sont orientés vers l'est comment maintenant (Q.B.O. phase d'Ouest) à 20/23 km d'altitude, alors il y a une activité cyclonique plus forte de 50 à 70 % en générale, surtout dans l'océan Indien. Mais quand la Q.B.O. est de phase Est c'est tout l'inverse. On pense (mais cela n'a pas été démontré) que si l'activité cyclonique est réduite pendant les années de vent d'est, c'est dû à l'augmentation du cisaillement vertical entre la basse stratosphère et la haute troposphère qui peut perturber la structure du cyclone tropical.

Williams

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

D'apres mes connaissances, quand des vents stratosphériques, du Q.B.O., sont orientés vers l'est comment maintenant (Q.B.O. phase d'Ouest) à 20/23 km d'altitude, alors il y a une activité cyclonique plus forte de 50 à 70 % en générale, surtout dans l'océan Indien. Mais quand la Q.B.O. est de phase Est c'est tout l'inverse. On pense (mais cela n'a pas été démontré) que si l'activité cyclonique est réduite pendant les années de vent d'est, c'est dû à l'augmentation du cisaillement vertical entre la basse stratosphère et la haute troposphère qui peut perturber la structure du cyclone tropical.

Williams

Même si ce n'est pas trés facile à decrypter les articles que tu as mis en ligne sur ton site montrent que la QBO semble être influencée et non l'inverse par l'ENSO, d'une part, et d'autre part en periode de minimum solaire une QBO d'Ouest favorise le froid au pôle et la chaleur sur l'Europe aux moyennes latitudes.

http://la.climatologie.free.fr/stratospher...ratosphere3.htm

Et inversement, ce que je n'ai pas comme données c'est quand la QBO d'Ouest a commencé, est ce qu'elle a commencé en même temps que la Niña actuelle ou avant?

Ca peut être interessant pour determiner les futures tendances saisonnières.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

A propos des variations du niveau des mers, je viens de tomber sur cet article ci et il apparait bien qu'il y a moins de 30000 ans le niveau des mers etait bien plus bas qu'aujourd'hui, jusqu'à 140m on est trés loin des variations de 4 ou 5 mètres qui ont ete citées, donc je me pose des questions sur la fiabilité des modèles paléoclimatiques qui indiquent des variations de bien moindre ampleur.

Il est vrai que je ne retrouve pas pour -28000 ans un niveau des mers elevé de 40m de plus qu'actuellement, là il y avait peut être bien une erreur sur Wikipédia, enfin faut voir, il n'est pas impossible qu'il y ait eu dans une phase glaciaire un épisode chaud de courte durée qui aurait provoqué une fonte cataclysmique de quelques milliers d'années et suivie d'une reglaciation aussi rapide par la suite.

http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/dossier534-6.php

C'est quand même bizarre que ces éléments là n'aient pas ete recoupés, en tout cas si cela est bien le cas cela temoigne d'une variabilité naturelle du climat bien plus importante que ce qui est affirmé à l'heure actuelle.

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Même si ce n'est pas trés facile à decrypter les articles que tu as mis en ligne sur ton site montrent que la QBO semble être influencée et non l'inverse par l'ENSO, d'une part, et d'autre part en periode de minimum solaire une QBO d'Ouest favorise le froid au pôle et la chaleur sur l'Europe aux moyennes latitudes.

http://la.climatologie.free.fr/stratospher...ratosphere3.htm

Et inversement, ce que je n'ai pas comme données c'est quand la QBO d'Ouest a commencé, est ce qu'elle a commencé en même temps que la Niña actuelle ou avant?

Ca peut être interessant pour determiner les futures tendances saisonnières.

C'est assez difficile de repondre a ta question.

Pour la QBO il y a pas probleme comme il evolue reguliere et donc a commencer en janvier 2005 a avoir un index negatif de -0.46 qui diminue pour etre au minimum en nov 05 avec -26.55 et remonte actuellement avec pour fevrier -11.25.

Pour La Nina je dirais depuis nov. 2005 a cause de 2 types d'index. C'est a partir de ce mois que l'anomalie de la SST est ingérieur a -1 et que la SOI est superieur a 1 alors que les mois presedents ca jongle entre -+0.5 environ.

Donc la Nina a commence quand la QBO a atteind l'index minimum soit le maximum de la phase Est (vent d'ouest dans la stratosphere equatoriale).

En plus l'index du QBO est le plus bas enregistre que les observation de celui-ci vers 1978.

Williams

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je pense que les deglaciations sont en général plus brutales et plus rapides que les glaciations, si jamais le graphique de Wikipedia etait exact il se peut que la deglaciation préalable ait eu lieu en quelques dizaines d'années, la question qui me faut quand même douter c'est que pour que le niveau des oceans monte de 40m il faut que le Groenland fonde en totalité donc +7m et il faut aussi que près de la moitié de l'Inlandsis Antarctique actuel fonde également.

Et dans ce cas on aurait une rupture dans l'age des glaces, durant toute cette période plusieurs centaines de metres de glace auraient fondu à Vostok et on aurait une reprise quelques centaines d'années plus tard avec la reprise de la glaciation pour arriver en 3000 ans à un niveau des mers inférieur de 110m à l'actuel.

Donc pas mal de glaces s'accumulant durant cette période.

Comment se fait la datation des glaces au fait?

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Réchauffement climatique : déjà trop tard ?

Les climatologues sont très inquiets... et nous devrions l’être aussi! Un compte rendu fidèle des dernières avancées de la recherche sur le réchauffement climatique, publiées dans les très sérieuses revues scientifiques Nature et Science.

t-figure_1.jpg

Figure 1

Source: Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), 2001

Le 7 juin 2005, les Académies des sciences des pays du G8, de Chine, d’Inde et du Brésil ont solennellement publié une déclaration commune[1] sur le réchauffement climatique dans laquelle elles nous préviennent qu’un important réchauffement climatique de la planète est en cours et qu’il est provoqué par les activités humaines. Dans cette déclaration, les Académies des sciences affirment que ce réchauffement constitue une grave menace pour l’humanité et pressent les gouvernements de prendre d’urgence des mesures d’envergure pour réduire de manière substantielle les émissions de gaz à effet de serre.

Pourquoi onze Académies des sciences ont-elles publié une telle déclaration commune?

La réponse, hélas, est à la fois simple et grave: les avertissements répétés de la communauté scientifique sur l’extrême gravité du réchauffement climatique ne sont jusqu’à présent parvenus jusqu’à l’opinion publique que sous une forme atténuée et déformée par les médias et les lobbies pétroliers. Or la menace se précise et le temps presse...

Certes, tout le monde a entendu parler du réchauffement climatique. Même Hollywood s’en est emparé, le transformant malencontreusement au passage en refroidissement climatique. Mais ce qu’il est important de savoir, c’est que les climatologues sont furieux de la manière dont les médias ont couvert le sujet depuis une quinzaine d’années[2]. Et ils ont de bonnes raisons de l’être. En effet, plusieurs études scientifiques[3] ont démontré que depuis 1988, la presse, notamment américaine, a systématiquement biaisé la couverture médiatique en faveur de détracteurs du réchauffement climatique en leur accordant une couverture disproportionnée, créant ainsi une grande confusion dans l’opinion publique. La même constatation s’applique aux médias de l’audio-visuel. À la source de cette désinformation maintenant bien documentée[4], on trouve de puissants lobbies pétroliers, menés par le groupe ExxonMobil (propriétaire des marques Esso et Mobil), qui ont mis en oeuvre des moyens financiers considérables pour désinformer les médias sur le réchauffement climatique et pour s’opposer au Protocole de Kyoto. Leur technique: mettre constamment à disposition des journalistes les 2% de climatologues subventionnés par ExxonMobil qui doutent de l’origine anthropique du réchauffement climatique. Leur objectif: obtenir une couverture médiatique grand public supérieure à celle des 98% de climatologues sérieux et indépendants. Cet objectif a malheureusement été atteint, donnant ainsi l’impression au public que les scientifiques étaient divisés sur la réalité du réchauffement climatique, alors que ce n’était pas du tout le cas!

Cette désinformation réussie a ainsi produit un décalage saisissant entre, d’un côté, la communauté scientifique qui s’alarme de plus en plus des conséquences du réchauffement climatique et surtout du risque d’emballement irréversible du climat et, de l’autre côté, une opinion publique qui doute encore de la réalité du phénomène et ignore presque tout de ses conséquences.

L’année 2005, heureusement, pourrait enfin avoir marqué le début d’une prise de conscience de l’opinion publique, notamment aux États-Unis. Les ouragans à répétition et la terrible catastrophe de La Nouvelle-Orléans y sont sans doute pour quelque chose. Les médias commencent enfin à prendre le réchauffement climatique plus au sérieux, mais semblent toujours aussi incapables de rendre compte du phénomène dans sa globalité et surtout de prendre la mesure de ses conséquences proprement cataclysmiques à long terme.

Et pourtant, le réchauffement climatique et ses conséquences peuvent être expliqués clairement.

L’ÉTAT DES CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES

Depuis le début de l’ère industrielle, en brûlant des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel) l’humanité a relâché d’énormes quantités de CO2 (dioxyde de carbone) dans l’atmosphère, faisant passer sa concentration de 250 ppm à 379 ppm (ppm signifie parties par million, autrement dit 10.000 ppm = 1%), soit une augmentation de 50 % (cf. figure 1) et une concentration jamais atteinte depuis au moins 420 000 ans, probablement même depuis la fin du Paléocène, il y a 55 millions d’années[5]. Or ce gaz est l’un des principaux contributeurs de l’effet de serre qui réchauffe notre planète. Jusqu’à présent, l’élévation de température a été minime, de l’ordre de 0,8 °C, parce que les océans ont absorbé la moitié du CO2 émis et parce que leur inertie thermique a freiné le réchauffement.

Les choses, hélas, sont en train de changer. Le CO2 relâché dans l’atmosphère en grande quantité au XXe siècle y demeurera environ 100 ans, durant lesquels il réchauffera continûment la planète. Il est établi que cette accumulation de CO2 provoquera une élévation de température au cours des prochaines décennies, et ceci même si par enchantement nous arrêtions instantanément de brûler des énergies fossiles[6]. Le réchauffement climatique est donc malheureusement devenu inévitable. Mais ce qui déterminera notre destin (et notre survie), c’est son ampleur et sa rapidité, lesquelles dépendront essentiellement de notre aptitude (ou inaptitude) à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle planétaire dans les deux ou trois décennies à venir (période pendant laquelle la consommation mondiale d’énergie devrait croître de 60%!).

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), l’instance scientifique de référence sur le changement climatique regroupant plusieurs centaines d’experts scientifiques de plus de 100 pays, publie tous les cinq à six ans un rapport complet faisant la synthèse des connaissances scientifiques sur l’évolution du climat. Le dernier rapport a été publié en 2001. Le prochain est prévu pour 2007. Le rapport de 2001 prédisait une augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre comprise entre 1,4 °C et 5,8 °C au cours du XXIe siècle (cf. figure 2), le bas de la fourchette correspondant à des scénarios (trop?) optimistes selon lesquels des mesures de grande envergure seraient prises à l’échelle mondiale dans les prochaines années. Les prévisions du GIEC s’arrêtent en 2100, mais le réchauffement se poursuivra bien au-delà.

Une augmentation de température de quelques degrés peut sembler inoffensive, mais elle correspondrait en réalité à un changement climatique majeur. N’oublions pas qu’il y a 21 000 ans, alors que les deux tiers de l’Europe et de l’Amérique du Nord étaient recouverts de glaciers de deux à trois kilomètres d’épaisseur et que le niveau des mers était 120 mètres plus bas que de nos jours, la température moyenne de l’air à la surface de la Terre n’était inférieure que de 5 °C à celle d’aujourd’hui. Une augmentation de la température moyenne de 5 °C au cours du XXIe siècle - c’est-à-dire celle prédite par les experts du climat - conduirait à un changement climatique de la même ampleur que celui de la dernière période glaciaire à aujourd’hui... un saut climatique suffisant pour rendre la majeure partie de la Terre inhabitable!

Le tableau peint par le rapport de 2001 était déjà alarmant. Depuis, la science du climat, dotée de moyens techniques et financiers exceptionnels, a continué de progresser. Et, il faut bien le dire, les résultats récents sont très inquiétants car ils sous-entendent que l’ampleur et la rapidité du réchauffement climatique, ainsi que le risque d’emballement irréversible du climat, auraient été sous-estimés[7]. Les scientifiques sont en effet convaincus qu’il existe des seuils, appelés points de basculement (tipping points en anglais), au-delà desquels le climat bascule de manière irréversible et rapide vers un nouvel état très différent du précédent. À la lumière des derniers résultats scientifiques les experts du climat redoutent que certains de ces points de basculement ne viennent d’être franchis ou ne le soient bientôt. Les principaux domaines d’inquiétude sont les suivants:

1 - Récemment, les scientifiques ont découvert qu’un phénomène appelé global dimming en anglais - une diminution importante de l’ensoleillement due à l’interaction de suies d’origine industrielle avec les nuages - tendant à refroidir la Terre avait été largement sous-estimé. De 1960 à 1990, ce phénomène refroidissant a probablement masqué la moitié du réchauffement dû aux gaz à effet de serre, conduisant les scientifiques à sérieusement sous-estimer l’ampleur du réchauffement climatique. Ce phénomène refroidissant tend à diminuer depuis 1990 parce que l’industrie utilise des technologies moins polluantes et parce que les suies ont une durée de vie dans l’atmosphère bien inférieure à celle des gaz à effet de serre. Compte tenu de ce phénomène de global dimming, les prédictions de réchauffement climatique du GIEC de 2001 devront être revues à la hausse. Selon certaines simulations informatiques, la température à la surface de la Terre pourrait augmenter non pas de 5,8°C mais de 10°C au cours du XXIe siècle[8, de quoi rendre la quasi-totalité de la Terre inhabitable.

2 - Tous les modèles climatiques informatiques prédisent que le réchauffement climatique touchera plus fortement les régions polaires. Dans ces régions, l’élévation de la température sera environ le double de l’augmentation moyenne à la surface de la planète[6,9,10. Cette évolution est malheureusement confirmée sur le terrain par un récent rapport[11] de la NASA et du National Snow and Ice Data Center (NSIDC) qui révèle que l’étendue de la banquise du pôle Nord n’a jamais été aussi réduite depuis plus d’un siècle. En septembre 2005, la superficie de la banquise arctique était de 25 % inférieure à celle qu’elle avait en moyenne dans les années 1980. L’étendue de la fonte de la banquise est telle qu’un point de non-retour a probablement été atteint[12]. En effet, les eaux sombres non recouvertes de glace de l’Océan Arctique absorbent bien davantage la lumière solaire que la très réfléchissante banquise. Ainsi, plus la banquise se réduit, plus l’Océan Arctique se réchauffe rapidement, accélérant ainsi la fonte du reste de la banquise, et ainsi de suite... Ce cercle vicieux, en langage scientifique une rétroaction positive, pourrait conduire à une disparition totale de la banquise en été vers 2070, ce qui ne s’est plus produit depuis plus d’un million d’années!

3 - L’océan Arctique n’est pas la seule région froide qui inquiète les experts du climat. Des résultats scientifiques récents[13,14] confirment que les régions continentales proches de l’océan Arctique se réchauffent également à un rythme accéléré. Ici aussi des rétroactions positives sont à l’oeuvre. Le réchauffement réduit l’étendue de la couverture neigeuse, la remplaçant par une couverture végétale qui absorbe davantage l’énergie solaire, amplifiant ainsi le réchauffement local[14]. Le réchauffement continental arctique à un autre effet pervers: en faisant fondre le permafrost (le sol gelé en profondeur sur des centaines de mètres) il libère d’énormes quantités de méthane - un gaz à effet de serre 21 fois plus puissant que le CO2 - qui y étaient piégées depuis des milliers d’années. Des chercheurs ont ainsi récemment constaté qu’une superficie d’un million de kilomètres carrés - soit la superficie de la France et de l’Allemagne - de permafrost en Sibérie occidentale a commencé à fondre pour la première fois depuis sa formation il y a 11 000 ans à la fin de la dernière période glaciaire[13].

4 - Les calottes polaires du Groenland et de la partie Ouest de l’Antarctique sont également gravement menacées. Les climatologues nous alertent depuis longtemps que la calotte de glace recouvrant tout le Groenland est particulièrement vulnérable[10,15,16]. Mais ils ont été très surpris et alarmés durant l’été 2004 quand ils ont constaté que les bords de cette calotte fondaient dix fois plus vite que prévu[17]. Or la fonte des glaces situées sur la terre ferme, à la différence de celles qui flottent sur l’océan, a pour effet de faire monter le niveau des mers. La fonte de toute la calotte groenlandaise entraînerait une élévation du niveau des mers de 7 mètres, suffisante par exemple pour rendre inhabitables toutes les villes côtières de la planète, dont Londres, Venise, Calcutta, New York et Tokyo pour n’en citer que quelques-unes. La fonte de l’intégralité de la calotte glaciaire groenlandaise prendra vraisemblablement plusieurs siècles, mais toutes les simulations informatiques s’accordent à prédire que le processus de fonte, une fois engagé, ne pourra plus être arrêté et qu’il continuera inéluctablement jusqu’à la disparition quasi-totale de la calotte groenlandaise. Le réchauffement de l’Océan Arctique voisin devrait aussi contribuer à accélérer ce processus de fonte[10]. Quant à la calotte glaciaire antarctique, si elle fondait entièrement, elle entraînerait une élévation du niveau des mers de 60 mètres. Heureusement, la majeure partie de cette calotte se trouve dans des régions où la température reste largement en dessous de 0 °C toute l’année. Dans ces régions une fonte de la calotte glaciaire est improbable au cours du XXIe siècle. Par contre, la calotte glaciaire de la partie Ouest de l’Antarctique inquiète les scientifiques: au cours des 10 à 15 dernières années, elle s’est déplacée vers la mer à un rythme accéléré qui semble être dû au réchauffement climatique. La fonte de la partie Ouest de la calotte glaciaire antarctique élèverait le niveau des mers d’environ 5 mètres supplémentaires[18].

5 - Un autre grave point d’inquiétude concerne la forêt amazonienne. Plusieurs résultats scientifiques[15,19,20] récents amènent à penser que le réchauffement climatique devrait s’accompagner d’une réduction suffisamment importante des précipitations sur le bassin amazonien pour provoquer une multiplication des feux de forêt et la transformation progressive de la forêt amazonienne en savane ou en semi-désert à l’horizon 2050. Si ce scénario devait devenir réalité, une énorme quantité de carbone - l’équivalent de tout le CO2 émis par l’humanité au cours du XXe siècle - actuellement piégée sous forme de bois serait libérée dans l’atmosphère sous forme de CO2. Ce relâchement massif accélèrerait tragiquement le réchauffement climatique.

6 - Les experts du climat redoutent également, en raison de l’élévation globale de la température, que les puits de carbone naturels que sont les océans et la végétation ne deviennent moins efficaces, voire à terme qu’ils s’inversent et se transforment en sources de carbone[15,21]. Contrairement à une croyance populaire tenace, dans un monde plus chaud, la végétation absorbera moins de CO2 que dans notre monde d’aujourd’hui[22]. Certains scientifiques, à la lumière des augmentations anormalement élevées et inexpliquées du taux de CO2 dans l’atmosphère en 2002 et 2003, se demandent même si un tel phénomène n’aurait pas déjà commencé[23].

7 - Et comme si tout cela ne suffisait pas, il existe une menace encore plus grave pour le climat de la planète. Elle se trouve au fond des océans où des quantités colossales de méthane - estimées à 10 000 milliards de tonnes de carbone, soit l’équivalent de plus du double des réserves mondiales de charbon, pétrole et gaz naturel - sont stockées sous forme d’hydrates de méthane. Le méthane est un gaz qui provoque un effet de serre 21 fois supérieur à celui du CO2. Ces hydrates de méthane, qui ont l’aspect de la neige, ne restent stables que sous de fortes pressions et à basses températures. Une élévation de la température des couches profondes des océans de plusieurs degrés suffirait à les déstabiliser, déclenchant une spirale infernale dans laquelle le méthane libéré renforcerait l’effet de serre, ce qui libèrerait davantage de méthane et ainsi de suite[13,15]. Une telle spirale rendrait la terre quasi inhabitable.

Improbable, pensez-vous! Pas tant que ça. Les scientifiques savent qu’un tel événement s’est déjà produit au moins à deux reprises, il y a 250 millions et 55 millions d’années, causant respectivement l’extinction de 95 % et 90 % des espèces vivantes[24]. À titre de comparaison, la météorite géante (ou la super-éruption volcanique selon une autre théorie) qui a provoqué la disparition des dinosaures il y a 65 millions d’années a été relativement bénigne puisqu’elle n’a causé l’extinction que de 60 % des espèces.

Le Professeur Sir David King, premier conseiller scientifique du gouvernement britannique et expert du climat, faisait allusion au réchauffement climatique catastrophique d’il y a 55 millions d’années lorsqu’il déclarait devant la Chambre des Lords, le 1er mars 2004, que «l’Antarctique était le meilleur endroit où vivre à l’époque. Il y faisait relativement chaud par rapport à la Terre d’aujourd’hui, mais le reste du monde était inhabitable » (Original: «the Antarctic was the best place to be at that time. That was relatively hot compared to most of the world today, but the rest of the world was uninhabitable»[5]). Il a aussi souligné, le 27 avril 2004, que les conditions qui prévalaient alors - un niveau de CO2 de 1000 ppm et la disparition de la glace de la surface de la Terre - pourraient exister à nouveau en 2100[25].

Vous vous dites peut-être qu’au moins le réchauffement des couches profondes de l’océan devrait prendre très longtemps! Hélas, pas nécessairement. En quelques décennies le réchauffement climatique pourrait changer la circulation océanique, réchauffer certaines couches profondes de l’océan et déstabiliser des hydrates de méthane. L’un des courants océaniques les plus vulnérables est le Gulf Stream dans l’Atlantique Nord. Or, justement, des mesures scientifiques récentes (encore à confirmer) montrent que le Gulf Stream pourrait avoir perdu 30% de son intensité au cours des 50 dernières années[26]. Même si ces mesures ne sont pas très fiables car trop limitées en nombre, c’est un bien mauvais signe. D’autant plus que d’autres résultats récents révèlent que le dernier dégazage massif d’hydrates de méthane il y a 55 millions d’années (voir ci-dessus) a été déclenché par un inversion soudaine et complète de la circulation océanique, elle-même causée par un réchauffement climatique par gaz à effet de serre d’origine volcanique[27]. Malheureusement pour nous, la quantité de gaz à effet de serre d’origine humaine émise depuis deux siècles se rapproche dangereusement de celle qui déclencha ce réchauffement climatique cataclysmique il y a 55 millions d’années[27]. Espérons que les mêmes causes n’auront pas les mêmes effets...

LA PRISE DE CONSCIENCE DES DIRIGEANTS MONDIAUX

La plupart des dirigeants mondiaux, alertés par leurs conseillers scientifiques, semblent avoir pris conscience du fait que le réchauffement climatique représente une menace sans précédent pour l’humanité et qu’il y a urgence à agir.

Il y a, bien sûr, une exception notable: l’administration Bush continue à nier l’origine anthropique du réchauffement climatique, alors même que l’Académie des sciences américaine et tous les comités scientifiques américains et mondiaux les plus réputés affirment unanimement que le doute n’est plus permis[1,2].

L’Europe et le Japon sont en pointe dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les dirigeants européens ont déjà entrepris des efforts méritoires pour sensibiliser leur opinion publique, sans le soutien de laquelle aucune mesure d’envergure ne sera possible[28]. Car il est clair maintenant qu’il faudra aller bien au-delà des engagements de Kyoto pour ralentir le réchauffement climatique et pour éviter qu’il ne s’emballe[5,19]. Le premier ministre britannique Tony Blair a placé le réchauffement climatique au centre des discussions du G8 en juillet 2005. Pour convaincre ses partenaires il s’est appuyé sur un récent rapport[19] de l’International Climate Change Taskforce composée de scientifiques réputés et de politiciens de premier plan, et fondée à l’initiative de trois prestigieux think tanks américain, britannique et australien. Ce rapport préconise que des mesures d’envergure soient prises pour éviter à tout prix que l’élévation de température depuis l’ère préindustrielle ne dépasse 2°C (soit 1,2°C de plus que les températures actuelles), niveau au-delà duquel les conséquences du réchauffement climatique deviendraient catastrophiques. Afin d’atteindre cet objectif, les pays développés devront réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 60% dans les toutes prochaines décennies et les pays émergents devront aussi réduire leurs émissions dans des proportions moindres mais quand même très ambitieuses[19]. Il est d’ailleurs probable que ces chiffres sous-estiment l’effort nécessaire. D’autres sources considèrent qu’il faudrait réduire les émissions humaines à l’échelle planétaire de 80% d’ici 2030 pour éviter un désastre écologique dû au réchauffement climatique[29]. Le rapport insiste sur l’effort considérable de recherche et de développement devant être engagé dans les domaines de la production d’énergie propre - c’est-à-dire émettant peu ou pas de CO2 - et de la réduction de la consommation énergétique, et exhorte à un doublement des investissements des pays du G8 dans ces domaines d’ici 2010.

Les dirigeants politiques ne sont pas les seuls à avoir compris l’importance du réchauffement climatique. De plus en plus d’entreprises, d’institutions financières et d’investisseurs sont en train de prendre conscience du fait que le réchauffement climatique et la lutte contre celui-ci vont imposer à nos sociétés de s’adapter rapidement et qu’il convient d’anticiper ces changements[29,30].

Finalement, ce sont les citoyens qui par manque d’information ont le moins réalisé l’ampleur de la menace que représente le réchauffement climatique. Les efforts systématiques de désinformation du lobby pétrolier, tout particulièrement ceux bien documentés de la société Exxon Mobil, auprès des médias y sont certainement pour beaucoup[3,4]. Pour l’anecdote, selon le magazine The Economist, le PDG d’ExxonMobil qui vient juste de prendre sa retraite, Lee Raymond, affirmait ouvertement, il y a seulement quelques années, que le réchauffement climatique n’était qu’un gigantesque canular (en anglais: «global warming is a giant hoax »)[31]. Ce n’est que tout récemment qu’ExxonMobil a enfin admis la réalité du réchauffement climatique31.

Or, sans une prise de conscience majeure dans l’opinion publique, rien ne se fera. Car les mesures à prendre pour lutter contre le réchauffement climatique auront bien sûr un coût (même si ne rien faire coûtera à terme infiniment plus cher) et elle réduiront notre qualité de vie. Aucun chef de gouvernement ne prendra de telles mesures sans s’être assuré du soutien d’une partie de l’opinion. Pour le moment, ce thème étant complètement absent de toute élection politique, nous en sommes hélas encore bien loin...

Toutefois, l’on peut raisonnablement espérer que l’accumulation de preuves scientifiques et la fréquence accrue d’événements météorologiques extrêmes (vagues de chaleur, ouragans, sécheresses) finiront par convaincre l’opinion publique de l’urgence à agir. Espérons seulement qu’alors il ne sera pas trop tard...

CONCLUSION

Alors, est-il trop tard pour agir?

James Lovelock[10], le pionnier de la climatologie moderne et le premier à comprendre dès les années 1970 comment la biosphère (qu’il nomma Gaia) autorégule le climat planétaire, compare le réchauffement climatique actuel à la situation d’une maison en bois dans laquelle on aurait fait un feu pour se réchauffer, sans remarquer que le feu a commencé à se propager au mobilier. Quand cela se produit, il reste très peu de temps pour éteindre l’incendie avant qu’il ne se propage à toute la maison. Le réchauffement climatique, comme un feu, est en train d’accélérer et il ne reste que très peu de temps pour agir. Peut-être est-il déjà trop tard, mais nous ne pouvons en avoir la certitude.

En tant que citoyen responsable, nous devrions nous demander quel regard les générations futures jetteront sur nous. Si nous n’agissons pas rapidement et de manière décisive pour enrayer le réchauffement climatique, il est certain qu’elles nous maudiront. Les générations précédentes sont tout aussi responsables que nous du réchauffement climatique, mais on ne peut guère le leur reprocher, elles ignoraient l’existence du phénomène. Les prochaines générations auront sûrement la volonté d’agir, mais les scientifiques nous disent qu’alors il sera trop tard. La responsabilité historique qui nous incombe est écrasante. Si nous n’agissons pas, les générations futures diront de nous: «Ils savaient. Et ils n’ont rien fait!

Références:

1 Joint science academies’ statement: Global response to climate change (7 June 2005)

( http://www.royalsoc.ac.uk/displaypagedoc.asp?id=13057 ) &

Traduction française: http://www.academie-sciences.fr/actualites/textes/G8_fr.pdf

2 Welcome climate bloggers, Nature 432, 933 (23/30 December 2004) &

Climatologists get real over global warming, Nature 432, 937 (23/30 December 2004) &

The Scientific Consensus on Climate Change, Science 306, 1686 (3 December 2004) &

Talking Turkey on Greenhouse Gas, Science 307, 1558 (11 March 2005) &

Rise in US greenhouse gases dwarf Kyoto cuts, THE ROYAL SOCIETY (7 March 2005)

( http://www.royalsoc.ac.uk/news.asp?year=&id=2984 )

3 Newspapers fog public view of climate change, Nature 431, 4 (2 September 2004) &

M.T. Boykoff et al., Balance as bias: global warming and the US prestige press, Global Environmental Change, 14 (2004), 125-136 ( http://people.ucsc.edu/mboykoff/Boykoff.Boykoff.GEC.2004.pdf ) &

Top U.S. newspapers’ focus on balance, UC Santa Cruz Current Online (6 September 2004) (http://currents.ucsc.edu/04-05/09-06/coverage.html) &

4 Les mensonges du lobby Exxon, Courrier International N°770 (4-24 août 2005) &

As The World Burns, Mother Jones (May/June 2005)

( http://www.motherjones.com/news/featurex/2...orld_burns.html )

5 Minutes of the Testimony of Sir David King, Chief Scientific Adviser to the British Government, before the House of Lords on 10 March 2004 ( http://www.publications.parliament.uk/pa/l...179/4031001.htm )

6 http://www.ipcc.ch

7 Et s’il était trop tard pour agir?, Courrier International (14 octobre 2004)

8 Cleaner skies leave global warming forecasts uncertain, Nature 435, 135 (12 May 2005) &

Global Dimming, BBC 2 (13 January 2005) ( http://www.bbc.co.uk/sn/tvradio/programmes...imming_qa.shtml ) &

Goodbye Sunshine, The Guardian (18 December 2003) (http://www.guardian.co.uk/life/feature/story/0,,1108853,00.html)

9 Climate Modellers See Scorching Future as a Real Possibility, Science 307, 497 (28 January 2005) &

Uncertainty in predictions of the climate response to rising levels of greenhouse gases, Nature 433, 403 (27 January 2005)

10 James Lovelock: Nuclear Power is the only green solution - We have no time to experiment with visionary energy sources; civilisation is in imminent danger, The Independent (24 May 2004)

( http://comment.independent.co.uk/commentat...rticle61727.ece ) &

James Lovelock: The Earth is about to catch a morbid fever that may last as long as 100,000 years, The Independent (26 January 2006) ( http://enjoyment.independent.co.uk/books/r...ticle341193.ece ) &

The Revenge of Gaia: Why the Earth Is Fighting Back - and How We Can Still Save Humanity, James Lovelock, Penguin Books, 2006

11 Sea Ice Decline Intensifies, Joint press release of NASA and the National Snow and Ice Data Center (28 September 2005) ( http://nsidc.org/news/press/20050928_trendscontinue.html )

12 Global warming ’past the point of no return’, The Independent (16 September 2005)

( http://news.independent.co.uk/world/scienc...ticle312997.ece )

13 Warming hits ‘tipping point’, The Guardian (11 August 2005)

( http://www.guardian.co.uk/climatechange/st...1546824,00.html )

14 Tipping Points in the Tundra, Science 310, 627 (28 October 2005) &

Role of Land-Surface Changes in Arctic Summer Warming, Science 310, 657 (28 October 2005)

15 Stabilising climate to avoid dangerous climate change - a summary of relevant research at the Hadley Centre, The Met Office, (January 2005) http://www.metoffice.com/research/hadleyce...JOURNAL_150.pdf )

16 Ice-Sheet and Sea-Level Changes, Science 310, 456 (21 October 2005)

17 Greenland ice-melt ‘speeding up’, BBC NEWS (28 July 2004) ( http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/3922579.stm )

18 A Bit of Icy Antarctica Is Sliding Toward the Sea, Science 305, 1897 (24 September 2004)

19 MEETING THE CLIMATE CHALLENGE, International Climate Change Taskforce, January 2005 ( http://www.americanprogress.org/climate ) &

Panel Urges Unified Action, Sets 2° Target, Science 307, 496 (28 January 2005)

20 Experimental Drought Predicts Grim Future for Rainforest, Science 308, 346 (15 April 2005)

21 Rising Atmospheric CO2 Reduces Sequestration of Root-Derived Soil Carbon, Science 309, 1711 (9 September 2005) &

That sinking feeling, Nature 435, 732 (9 June 2005)

22 Rising Atmospheric CO2 Reduces Sequestration of Root-Derived soil Carbon, Science 309, 1711 (9 September 2005)

23 Climate fear as carbon levels soar, The Guardian (11 October 2004)

( http://www.guardian.co.uk/life/science/sto...1324380,00.html )

24 Release of methane from a volcanic basin as a mechanism for initial Eocene global warming, Nature 429, 542 (3 June 2004) &

Palaeocene Warming at Depth, Science 308, 1837 (24 June 2005) &

J.P. Kenneth, Methane Hydrates in Quaternary Climate Change: The Clathrate Gun Hypothesis, American Geophysical Union, 2002 &

Boost to CO2 mass extinction idea, BBC NEWS (28 August 2005) ( http://news.bbc.co.uk/1/hi/sci/tech/4184110.stm )

25 Why Antarctica will soon be the only place to live - literally (Sir David King, 2005), Independent on Sunday (2 May 2004)

26 The Atlantic heat conveyor slows, Nature 438, 565 (1 December 2005)

27 Abrupt reversal in ocean oveturning during the Paleocene/Eocene warm period, Nature 439, 60 (5 January 2006)

28 Michel Barnier, Margaret Beckett, Serge Lepeltier and Jack Straw, Réchauffement climatique: trop tard?, Le Monde (25 juin 2004)

29 It would seem that I was wrong about big business, George Monbiot, The Guardian (20 September 2005)

( http://www.guardian.co.uk/Columnists/Colum...1574003,00.html )

30 Wall Street’s gradual green revolution, Nature 435, 410 (26 May 2005)

31 Life after Lee, The Economist, 24 December 2005, page 93

Source : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=7304

Florent.

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Merci Florent pour ce brillant résumé.

Les choses sont très claires. Personnellement, je pense que le mouvement est déjà engagé, mais que, en même temps, à un moment donné, des problèmes de masses d'air entre stratosphère et troposphère se poseront, ce qui entraînera des perturbations climatiques graves et violentes, car le mécanisme de réchauffement va être extrêmement violent pour les courants marins, les hautes couches de l'atmosphère etc... et que ces éléments ne peuvent pas être simulés.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je pense que c'est clair, il ne reste plus qu'une chance, que de puissantes retroactions negatives viennent contrebalancer cette derive au rechauffement et ceci passe par une glaciation mais rien n'est sur en ce domaine, sinon c'est bien simple, il est trop tard .... et ce qui restera de l'humanité soit 1% au mieux ira survivre en Antarctique ou dans des bunkers.

Pour les autres aucun avenir .... et j'entends déja les scientistes présomptueux qui tenteront de nous expliquer qu'il y aura des moyens techniques d'endiguer le rechauffement, il faut dire la vérité et être clairs et nets, non il n'y a aucun moyen capable de l'endiguer.

Dans 3000 ou 10 000 ans les rares descendants des survivants s'il y en a pourront revenir en Nouvelle Zeland ou Terre de Feu, quand la glace commencera à nouveau à revenir sur l'Antarctique et ils découvriront un paysage désormais stérile, sans aucune plante ni aucun oiseau, il faudra encore 100 000 ans pour que la vie renaisse petit à petit...

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Je pense que c'est clair, il ne reste plus qu'une chance, que de puissantes retroactions negatives viennent contrebalancer cette derive au rechauffement et ceci passe par une glaciation mais rien n'est sur en ce domaine, sinon c'est bien simple, il est trop tard .... et ce qui restera de l'humanité soit 1% au mieux ira survivre en Antarctique ou dans des bunkers.

Plutôt que d'attendre une très hypothétique glaciation, il faut se préparer, tout en variant nos sources d'énergie et en économisant l'énergie fossile, à étudier les solutions de "contrôle" du climat par des contre-mesures le plus possible respectueuses de l'environnement.

La Science (au sens large) nous a mis dans l'embarras.

Elle doit pouvoir nous en sortir.

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Dans la continuité du message de Torrent, je dirais que le fait que nous soyons en période interglaciaire signifie peut etre (mais je ne m'y connais pas assez pour l'affirmer) que le réchauffement climatique sera peut etre contrarié par des phénomènes de glaciation, mais comment l'évoquer sans imaginer la violence des réactions (stratosphère glaciale contre basses couches de plus en plus chaudes, courants marins totalement perturbés par une augmentation brutale et continue de la température de surface, augmentation sans doute très importante des phénomènes cycloniques très violents, masses d'air en violents conflits comme pour le cyclone WILMA par exemple etc...), tout ceci peut générer des réactions imprévues, comme par exemple l'arret du GS ou d'autres conséquences sans doute visibles dans l'histoire de la planète.

Ce n'est pas malheureusement de la science fiction, mais je ne crois pas malheureusement que la prise de conscience soit à la hauteur du problème.

Bon courage !

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Plutôt que d'attendre une très hypothétique glaciation, il faut se préparer, tout en variant nos sources d'énergie et en économisant l'énergie fossile, à étudier les solutions de "contrôle" du climat par des contre-mesures le plus possible respectueuses de l'environnement.

La Science (au sens large) nous a mis dans l'embarras.

Elle doit pouvoir nous en sortir.

C'est pas science au sens large qui a mis dans l'embarras l'Homme actuellement mais c'est toute l'Humanité poussée dans une même dynamique qui est expodentielle !Pour moi la seule manière de prendre ce/ces prochains changement(s) comme une lecon c'est en les acceptant , d'économiser et de changer notre manière de consomner et non de trouver une pseudo solution ne changeant rien à la dynamique de l'espèce en essayant de contrecarer ce que nous avons mis en place.

Déjà ca n'apportera aucune lecon aux humains et en plus ca risque de faire plus de dégâts que de bien.

Les Hommes pourront survivre s'ils acceptent respectueusement d'avoir des pertes et qu'ils réflechissent à ce qu'ils ont faits.

Sinon ca sera qu'un répis pour une extinction prochaine de l'espèce.

Par contre Torrent je pense pas que le monde deviendra stérile, y aura toujours des animaux et des végétaux si petit soient ils.

La prise de conscience mêlée de peur sera effective en 2010 voir 2015, mais ca sera sûrement trop tard pour éviter le réchauffement mais pas assez tard pour éviter l'extinction de l'espèce.

Je finirais en dirant qu'il ne faut surtout ne pas perdre espoir et ne pas se résigner et surtout ne pas attendre qu'on vienne vous dire de changer pour le faire.

C'est pas à Chirac ou George Bush de se mobiliser c'est à vous ! même si vous y perdez des plumes vous y gagnerez sur le long terme !

La prise de conscience personnelle entraîne inévitablement un changement dans la conception du monde, on passe d'un sentiment de profit à un sentiment d'émerveillement et de respect.

Vous avez la société que vous souhaitez, ne l'oublier jamais !

Bonne soirée.

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  • 4 weeks later...

Voici le texte d'une intéressante intervention lue sur Alertes-Météo, un forum que je fréquente réguliérement:

Date : Samedi 1er Avril 2006

De : "Franck"

Objet : Les changements climatiques

L'océan et ses habitants seront affectés de manière irréversible par les effets du réchauffement mondial et des changements climatiques. Les scientifiques expliquent que le réchauffement de la planète augmente les températures de l'eau de la mer, va augmenter le niveau des mers et des océans et modifier les courants océaniques.

Courants océaniques

Les eaux de nos océans sont en mouvement perpétuel, tirées par les marées et poussées par les vagues, et circulent lentement autour du monde, mues par la force de la circulation thermohaline. Ce transporteur est alimenté par les variations de température et de salinité de l'eau, et l'un de ses éléments les plus connus, le Gulf Stream, offre à l'Europe son climat relativement doux.

Outre le fait qu'il conserve à l'Europe sa douceur et qu'il joue un rôle important dans le climat mondial, ce transporteur garantit le bien-être des nutriments du fond de l'océan et accroît l'absorption océanique de dioxyde de carbone.

Comment les choses pourraient-elles aller plus mal?

Il est inquiétant de constater que, selon de récentes études, le ralentissement de la circulation des eaux est déjà amorcé au-dessus de la grande dorsale océanique Écosse-Groenland. Et alors que le transporteur semble avoir fonctionné de manière plutôt fiable au cours des derniers milliers d'années, un examen des noyaux de glace provenant du Groenland et d'Antarctique indique que cela n'a pas toujours été le cas. Dans un passé plus lointain, les changements de circulation des eaux ont été associés à un changement climatique brutal.

En d'autres termes, la dilution de la salinité de l'océan, liée à la fonte des glaces arctiques (comme l'inlandsis groenlandais), et/ou l'augmentation des précipitations peuvent inverser, ralentir ou détourner le transporteur. Ce refroidissement dramatique pourrait impliquer de graves perturbations de l'agriculture et du climat européen et influencer d'autres courants marins et les températures sur toute la planète.

Augmentation du niveau de la mer

Une augmentation moyenne mondiale du niveau de la mer de 9 à 88 cm est attendue au cours de cent prochaines années et est provoquée par les gaz à effet de serre que nous avons émis à ce jour et les émissions futures probables. Ceci se produira à peu près dans les mêmes proportions suite à la fonte des glaces et à l'expansion thermique des océans (…)

Même cette prévision relativement modeste d'augmentation du niveau de la mer entraînera des ravages. L'inondation des côtes et les dégâts causés par les tempêtes, l'érosion du littoral, la contamination par l'eau salé des ressources en eau douce, les régions agricoles, l'inondation des terres humides côtières et des cordons d'îles, ainsi qu'une hausse de la salinité des estuaires sont des conséquences réelles d'une élévation même faible du niveau de la mer. Certaines villes et villages côtiers dont l'altitude est très faible seront également touchés. Les ressources stratégiques pour les populations insulaires et côtières comme les plages, l'eau douce, les pêcheries, les récifs de corail et les atolls, ainsi que l'habitat de la faune sont également en danger.

L'inlandsis de l'Antarctique orientale

Il y a quatre ans à peine, il était couramment admis que l'inlandsis de l'Antarctique orientale était stable mais la fonte inattendue de la région a conduit les scientifiques à revoir cette hypothèse.

En 2002, les 500 milliards de tonnes de la banquise Larsen B, qui recouvrait une zone équivalente à deux fois la superficie de la métropole londonienne, se sont désintégrés en moins d'un mois. Ceci n'a pas directement fait augmenter le niveau de la mer car cette banquise flottait déjà mais elle s'est révélée être un rappel dramatique des effets du réchauffement de la région.

Puis, en 2005, le British Antarctic Survey a publié des résultats selon lesquels 87 % des glaciers de la péninsule antarctique ont reculé au cours des 50 dernières années. Ces cinq dernières années, les glaciers en recul ont perdu en moyenne 50 mètres par an.

L'inlandsis de l'Antarctique orientale pourrait contribuer à une augmentation de six mètres supplémentaires du niveau de la mer. Bien que les risques soient considérés comme faibles dans le Troisième rapport d'évaluation du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat, de récentes études donnent de nouvelles preuves d'une perte massive de glace provenant de la banquise.

L'intégralité de l'inlandsis antarctique contient assez d'eau pour faire augmenter le niveau mondial des mers de 62 mètres.

Les glaciers groenlandais

En juillet 2005, des scientifiques embarqués sur l'Arctic Sunrise, un bateau de Greenpeace, ont fait une découverte étonnante : la preuve que les glaciers du Groenland fondent à un rythme sans précédent. Ce n'est qu'une preuve de plus que le changement climatique n'est plus à venir mais qu'il est à notre porte et, si vous vivez dans une ville côtière, c'est plus qu'une façon de parler.

Les résultats indiquent que le glacier Kangerdlugssuaq situé sur la côte est du Groenland pourrait être devenu l'un des glaciers les plus rapides au monde avec une vitesse de près de 14 kilomètres par an. Ces mesures ont été effectuées en utilisant des méthodes de mesure GPS de haute précision. En outre, le glacier a, contre toute attente, reculé d'environ cinq kilomètres depuis 2001 après être demeuré stable pendant les 40 dernières années.

L'inlandsis du Groenland renferme jusqu'à 6 % des ressources en eau douce de la planète et il fond plus rapidement que prévu. Si le Groenland devait fondre totalement, les océans au niveau mondial enregistreraient une hausse d'environ six mètres. Même les mesures d'augmentation de 1,2 à 1,5 mètre du niveau de la mer signifieraient que des endroits comme New York, Amsterdam, Venise et le Bangladesh connaîtront des inondations dans les zones les plus basses.

Le recul alarmant du glacier Kangerdlugssuaq suggère que l'intégralité de l'inlandsis groenlandais pourrait fondre bien plus rapidement que ce qu'on croyait jusqu'à présent. Toutes les prévisions scientifiques actuelles concernant le réchauffement mondial se sont basées sur des rythmes de fonte plus lents. Cette nouvelle preuve laisse entrevoir que la menace de réchauffement mondial est bien plus sérieuse et plus urgente que ce qu'on pensait jusque là.

Perte de l'habitat

Les hausses de température influent sur tout le réseau alimentaire marin.

Par exemple, le phytoplancton, qui nourrit les petits crustacés, y compris le krill, pousse sous la banquise. Un recul de la banquise implique une réduction du krill, qui lui nourrit de nombreuses espèces de cétacés, y compris les grandes baleines.

Les baleines et les dauphins s'échouent lorsque les températures augmentent.

Les grandes baleines risquent également de perdre leurs bassins d'alimentation, dans l'Océan antarctique, en raison de la fonte et de l'effondrement des plates-formes de glace.

Des espèces entières d'animaux et de poissons marins sont directement en danger lorsque la température augmente : elles ne peuvent tout simplement pas survivre dans des eaux plus chaudes. Par exemple, le nombre de pingouins parmi certaines populations a chuté de 33 % dans certaines parties de l'Antarctique car leur habitat a en partie disparu.

L'augmentation de la survenance de maladies chez les animaux marins est également liée à la hausse de la température des océans.

____________________________________________

franck@alertes-meteo.com

La météo 24h/24 : www.alertes-meteo.com <http://www.alertes-meteo.com/>

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En ce qui me concerne, je pense que ni Marc Gillet, ni Jean Charles Hourcade ne sont des rigolos, et leur niveau scientifique est sans comparaison avec celui d'une large majorité des intervenants sur ce forum.

Et la partie qui relève de leur déclaration n'est pas vraiment innovante, et se trouvera probblement dna sle futur rapport du GIEC

Quant à ce qu'en écrit l'Huma, c'est de sa responsabilité.

Je peux affirmer que M. Gilet n'est pas un "rigolo", mais un scientifique parfaitement sérieux et compétent. Ceux qui le critiquent ont-ils son niveau de connaissances ???
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