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Et si le réchauffement climatique ne se produisait pas ?


florent76
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Il n'y a pas d'hypothèses là dedans: il y a des démonstrations, et c'est très différent: les modèles de climat montrent que les variations de la constante solaire ne peuvent à elles seules expliquer les évolutions du climat passé, et que si dans les modèles, on ajoute les émissions de GES constatées, les simulations de l'évolution de la température globale collent à la mesure: il n'y a aucune hypothèse là dedans.

ben oui c'est embêtant que certains ne connaissent pas la définition des mots qu'ils emploient.Une hypothèse de base est en quelque sorte un postulat.

C'est bien différent d'une démonstration qui est issue de mesures et de calculs.

Concernant l'activité solaire, il faut faire la distinction entre l'évolution à très court terme, cycle de 11 ans, et l'évolution à plus long terme.

En ce qui concerne le cycle de 11 ans les variations de flux solaire, on en a déjà parlé, sont relativement importantes dans le domaine des UV et effectivement, puisque ces UV sont le principal moyen de chauffage de la stratosphère, il peut y avoir une influence sur la circulation atmosphérique générale.

Nous avons déjà parlé des travaux de nombreux scientifiques dans ce domaine.

Par contre l'évolution de l'activité solaire lors de ces dernières décennies ne peut expliquer, loin de là, l'augmentation de température constatée.

Concernant la teneur en CO2, on en a déjà parlé aussi, mais je répète à destination des nouveaux.

En effet , c'est encore une thèse négationniste qui évoque la piste solaire pour justifier l'augmentation du CO2 constatée.

Cette thèse a été maintes fois battue en brèche grâce à de nombreuses démonstrations.

On pourrait citer, parmi celles-ci, les bilans C effectués dans l'océan.

En effet en cas de réchauffement extérieur le CO2 dégaze des océans et sa teneur baisse donc dans ce milieu pour augmenter dans l'atmosphère.

Mais dans notre cas il semble bien que la teneur en CO2 augmente dans les deux phases.

L'océan joue donc le rôle de puits alors qu'il joue le rôle de source dans le premier cas.

autre argument que je viens de lire, parmi les tenants de l'ère glaciaire qui se profilerait, et je viens de le lire à l'instant dans le post d'un forumeur, c'est celui qui évoque la pénurie de C fossile que nous connaîtrions dans les prochaines années et qui permettrait d'éviter les 800 ppm de CO2.

C'est oublier un peu vite les 4000 GT de C disponibles (plus ou moins facilement il est vrai) et qui sont tout à fait suffisantes pour atteindre les teneurs citées.

Le reste n'est que bavardage.

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Le débat sur le nucleaire est d'ailleurs subitement relancé en Europe, surement trop tard pour eviter une grosse crise energétique, les yeux s'ouvrent mais trop tard pour avoir ecouté à la fois les lobbyes verts et les ultra libéraux et leur vision d'autruches...

Personnellement, je n'ai jamais craché sur le nucléaire, mais disons sur le "tout nucléaire".

L'envisager comme LA solution face à la crise énergétique qui se profile me semble irresponsable : si la sécheresse annoncée en particulier pour cet été est confirmée, on risque de se retrouver dans une situation pire que celle de l'été 2003. Alors...comment fera-t-on pour refroidir les réacteurs ??

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Pas tellement de souci là dessus, que les negationnistes se servent de l'activité solaire pour tenter de minimiser l'impact des GES et autres polluants est de bonne guerre de leur part, mais il ne faudrait pas non plus se servir de cet argument pour faire du négationnisme dans l'autre sens aussi.

Ca ne les mènera pas bien loin d'ailleurs avec cet épuisement des ressources carbonées fossiles, mais on sait trés bien que ce genre de requins ont les dents trés longues et tacheront de faire un max de profits au mepris de la planète et de l'avenir de l'humanité.

Donc ils peuvent nuire et nuiront encore, quant au taux de CO2 dans les oceans s'il a augmenté dans les couches superieures vu qu'il est et de loin superieur à ce que contiennent tous les gisements de petrole, de charbon et de gaz en termes de carbone dissous equivalent je ne pense pas que globalement ce soit trés significatif, cependant les indications que tu donnes meritent d'être etudiées attentivement pour comprendre le mecanisme qui est peut etre un peu plus complexe qu'il n'y parait.

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Citation de Sphinxfred :

"La température de -86,8° C relevée dans la stratosphère au dessus des pays apporte la preuve que le jet polaire est très bas sur l'Europe. Les températures relevées aux sommets des ouragans Katrina et Rita apportaient les mêmes résultats. Nous avons ici une stratosphère anormalement froide. Serait ce le signe d'un futur changement climatique ? Des températures très froides dans la stratopshère font descendre le jet polaire vers le sud apportant son lot d'air très froid du nord. Ainsi il est normal de constater en plein hiver des températures négatives records."

Bonjour,

Je ne suis pas scientifique et n'ai aucune prétention dans ce domaine.

Je suis par contre particulièrement méfiant lorsqu'une pensée unique tient lieu de doctrine unique. C'est un peu le cas dans le monde scientifique mondial, notamment sur le terme de "réchauffement climatique". Il y a beaucoup de certitudes annoncées, alors que la seule certitude est que le climat s'est effectivement réchauffé, et qu'il s'est effectivemetn de plus en plus déréglé.

Lorsque l'on a dit cela, pourquoi ne pas porter attention au problème du refroidissement conséquent de la stratosphère ? C'est un sujet drôlement sérieux. Moi, cela m'interpelle de voir que la température au sol augmente et qu'elle se refroidit bcp à une certaine altitude. Jusqu'où ce mouvement contradictoire ira-t-il ?

Je suis assez convaincu que cette piste n'a pas été explorée à la hauteur souhaitée.

Les contrastes de température générés me semblent en tous cas à ne pas éluder.

Dans ce sens, l'article de la Terre du Futur pose un problème pertinent que les scientifiques ne peuvent balayer d'un revers de la main.

Les certitudes, les modèles (etc...) évolent bien vite au fur et à mesure des années qui passent. La saison cyclonique 2006 nous en par exemple apporté la preuve.

Soyons prudents et surtout, sans tomber dans le sensationnel, ouverts au débat.

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quant au taux de CO2 dans les oceans s'il a augmenté dans les couches superieures vu qu'il est et de loin superieur à ce que contiennent tous les gisements de petrole, de charbon et de gaz en termes de carbone dissous equivalent je ne pense pas que globalement ce soit trés significatif, cependant les indications que tu donnes meritent d'être etudiées attentivement pour comprendre le mecanisme qui est peut etre un peu plus complexe qu'il n'y parait.

Certes c'est complexe mais il n'en reste pas moins que non seulement le C total aurait augmenté mais aussi le pH aurait diminué.C'est bien une preuve suplémentaire (en tous les cas pour moi) d'une captation plus grande du CO2 par les océans.

Ceci dit on le croît ou on le croît pas, c'est selon.

Sur un plan général d'ailleurs et à moins que quelqu'un ait fait les mesures lui-même cela reste une question de croyance.

Moi les seules mesures que je fais à titre perso et non professionnel , ce sont les mesures de ma station météo et encore j'aurais du l'étalonner....

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CITATION(Jean-Séb @ 25/01/2006 - 13:16) <{POST_SNAPBACK}>

Lorsque l'on a dit cela, pourquoi ne pas porter attention au problème du refroidissement conséquent de la stratosphère ? C'est un sujet drôlement sérieux. Moi, cela m'interpelle de voir que la température au sol augmente et qu'elle se refroidit bcp à une certaine altitude. Jusqu'où ce mouvement contradictoire ira-t-il ?

Je suis assez convaincu que cette piste n'a pas été explorée à la hauteur souhaitée.

Les contrastes de température générés me semblent en tous cas à ne pas éluder.

Dans ce sens, l'article de la Terre du Futur pose un problème pertinent que les scientifiques ne peuvent balayer d'un revers de la main.

Les certitudes, les modèles (etc...) évolent bien vite au fur et à mesure des années qui passent. La saison cyclonique 2006 nous en par exemple apporté la preuve.

Soyons prudents et surtout, sans tomber dans le sensationnel, ouverts au débat.

oui soyons prudent en effet.

d'ailleurs à ce sujet, saches qu'une des causes principales du refroidissement de la strato est l'effet de serre lui-même.

C'est une autre facette du réchauffement climatique, mais si l'on dit:

variation T atmosphère = réchauffement tropo + refroidissement strato

si on raisonne en terme d'énergie la balance globale va dans le sens du réchauffement.

Je ne pense pas que le refroidissement de la strato soit éludé par les scientifiques, loin de là.

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Citation :

"oui soyons prudent en effet.

d'ailleurs à ce sujet, saches qu'une des causes principales du refroidissement de la strato est l'effet de serre lui-même."

Oui, tout à fait, la cause est bien connue, et fait consensus.

C'est sur les conséquences que je m'interroge, sans pour autant avoir les éléments de réponse. Le décalage va-t-il s'accentuer ? et jusqu'ou

merci de ta remarque en tous cas.

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CITATION(Jean-Séb @ 25/01/2006 - 13:42) <{POST_SNAPBACK}>Citation :

"oui soyons prudent en effet.

d'ailleurs à ce sujet, saches qu'une des causes principales du refroidissement de la strato est l'effet de serre lui-même."

Oui, tout à fait, la cause est bien connue, et fait consensus.

C'est sur les conséquences que je m'interroge, sans pour autant avoir les éléments de réponse. Le décalage va-t-il s'accentuer ? et jusqu'ou

merci de ta remarque en tous cas.

et bien tu sais tout de même pas mal de choses.

Pour compléter je citerai un article de Realclimate ci-dessous:

"7 dé 2004

Pourquoi la stratosphère refroidit alors que la troposphère se réchauffe ?

Classé dans: Attic— gavin @ 11:21 am - ()

Par Gavin Schmidt (traduit de l'anglais par Vincent Noël)

Des études récentes du changement climatique (MSU température Record, ACIA) ont mis en évidence un refroidissement de la stratosphère, en parallèle a un apparent réchauffement de la surface et la basse atmosphère (troposphère). La stratosphère se situe entre 12 et 50 km d'altitude environ. Elle se caractérise par un profil de température qui augmente avec l'altitude, en raison de l'absorption des radiations solaires ultraviolettes par l'ozone stratosphérique. Les choses sont très différentes dans la troposphère (de 0 a 12 km d'altitude environ), ou, en général, la température baisse lorsque l'altitude augmente, en raison de l'expansion des gaz alors que la pression atmosphérique diminue. En d'autres termes, la stratosphère a un gradient de température négatif, alors que la troposphère a un gradient positif.

(suite...)

Vous pouvez sauter le paragraphe suivant, c'est très technique. En résumé, une augmentation de la concentration des gaz a effet de serre entraîne une augmentation du gradient de température a la surface.

[Explication technique. Imaginez une atmosphère constituée de couches isothermes, qui n'interagissent que de façon radiative. A l'équilibre, chaque couche ne peut émettre que ce qu'elle a absorbé. Si la quantité de gaz a effet de serre (GES) est faible, chaque couche ne voit que les émissions de la surface, et donc par Stefan-Boltzmann on peut déduire que 2Ta4 = Tg4, avec Ta la température de l'air et Tg celle du sol. Ainsi Ta=0.84 Tg pour toutes les couches (dans une atmosphère isotherme). D'un autre coté, si la concentration en GES est très élevée, chaque couche ne voit que les émissions de ses voisines, et on peut montrer que la température de la couche supérieure serait donnée par (n+1)-1/4 Tg, avec n le nombre de couches. Cette dernière température est bien plus froide que dans le cas des faibles GES. Donc l'augmentation des GES accroît le gradient de température atmosphérique.]

Dans le cas de la Terre, les radiations solaires sont a-peu-près constantes. Ceci implique qu'il existe un niveau dans l'atmosphère (appelé le niveau de radiation effectif) a la température de radiation effective (environ 252K). Ce point est situé dans la troposphère moyenne (environ 6 km d'altitude). Étant donne qu'une augmentation des GES implique une augmentation du gradient de température, les températures vont donc "pivoter" autour de ce point fixe : l'atmosphère en-dessous de ce point va se réchauffer, et l'atmosphère au-dessus se refroidir.

Même si la stratosphère a un gradient de température opposé a celui de la troposphère en raison de l'absorption par l'ozone, l'impact d'une augmentation des GES sera le même : comme la stratosphère est au-dessus du niveau de radiation effectif, celle-ci va se refroidir. Le refroidissement sera plus important aux hautes altitudes. Dans la troposphère, beaucoup d'autres paramètres influencent la température, principalement la concentration en vapeur d'eau, et donc le changement est limité par rapport a une atmosphère purement radiative. En conclusion, même si la troposphère se réchauffe lors d'une augmentation de GES, le plus fort changement n'est pas observe a la surface, mais dans la troposphère moyenne.

Bien entendu, cette explication est une approximation simplifiée, et d'autres mécanismes sont également importants (nuages, convection, dynamique, etc). Localement, le comportement atmosphérique peut être très différent. Néanmoins, a grande échelle, ce mécanisme est l'effet dominant.

D'autres acteurs importants du forçage radiatif, les aérosols volcaniques, peuvent également mener a des changements opposés dans la stratosphère et la troposphère. Lors d'éruptions explosives (la plus récente étant celle du Mont Pinatubo en 1991), de fortes quantités d'aérosols (très petites particules) de type sulfate sont injectées dans la stratosphère. Ces aérosols réfléchissent la lumière du soleil et donc augmentent l'albédo de la planète. Ceci diminue la quantité de radiation solaire atteignant la surface, et donc refroidit la troposphère. Par contre, ils absorbent simultanément une certaine quantité de ces mêmes radiations, ce qui mène a un réchauffement de la stratosphère basse.

Est-ce-que tous les changements climatiques influencent de façon opposée la stratosphère et la troposphère ? Non, ça dépend de la physique de chaque cas. Un bon contre-exemple est donné par le forçage radiatif solaire. Une augmentation globale de l'irradiation solaire (pendant un cycle solaire de 11 ans) réchauffe la stratosphère (plus d'absorption par l'ozone) mais aussi la troposphère.

[Ndt : Cette traduction est basée sur la version du 25 Février 2005] "

Pour les conséquences je n'en sais pas assez au niveau des sciences de l'atmosphère pour dire quoi que ce soit.

On a déjà parlé des conséquences d'un gradient en z de la température sur la violence des cyclones.

C'est peut-être possible.

On peut supposer que les phénomènes de condensation de la vapeur d'eau vont se faire de façon bp plus violente en altitude, mais il faut laisser parler les météos pros, c'est un peu leur job.

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et pourquoi on bat encore des records de froid l année suivant l année soit disant la plus chaude (en traficant et bidouillant un peu les chiffres bien sur)

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Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Dixit Torrent:

"Pour ce qui est des lobbyes pollueurs cela me fait assez sourire, ils auraient des ressources ad vitam eternam on pourrait s'inquieter masi on sait trés bien que deja la penurie est là tant en petrole qu'en gaz (la preuve la Russie peine à fournir à elle même et à ses clients or c'est elle qui a les plus grandes reserves), pour le petrole c'est encore plus critique en realité."

Du même auteur:

"Autrement dit il reste pas mal d'incertitudes et plus que tu ne le penses, quant aux ressources fossiles je ne suis pas d'accord avec toi, certaines sont inexploitables ou economiquement non rentables, si tu ecoutes les economistes de la Terre Plate qui voient une croissance infinie ou les industriels tu es sur qu'ils vont te chanter un autre refrain.

On voit d'ailleurs ce que valaient leurs previsions energetiques avant l'été dernier, les gens de l'ASPO etaient des vieux barbons depassés parait il, or il se trouve que la prevision de l'Aspo se trouve être parfaitement exacte et que le Peak Oil general est imminent ou en cours (l'Aspo parlait de 2007).

Ce qui amplifie encore les prévisions de l'Aspo c'est que l'on voit ce qui n'etait pas prévu que Gazprom a du mal à fournir à la demande or les reserves Russes sont estimées à 60 ans, les plus grandes du monde, quand les autres auront tout épuisé ils seront les derniers à en avoir, or actuellement ils ne peuvent pas fournir plus, ca en dit long sur l'offre et la demande energétique"

Jusqu'il y a peu, j'étais convaincu d'une prochaine pénurie en approvisionnement énergétique du fait de l'épuisement des ressources naturelles.

Or, depuis, après avoir avoir eu des débats parfois houleux avec un ami géologue, et prospecteur pour une compagnie pétrolière, j'en suis venu à remettre en cause mon point de vue.

Je me suis résolu à admettre que l'hypothèse d'un épuisement proche de ces ressources reposait sur les estimations actuelles et compte tenu des modes d'extraction à notre disposition actuellement. Le fait est qu'en ce moment, les compagnies investissent des sommes colossales afin de perfectionner l'exploitation de gisements que l'on estimait peu rentables jusqu'à présent.

En effet, la hausse des courts contribue à rendre rentables des ressources qui ne l'étaient pas alors que le baril de pétrole coutait ~ 30 à 40 $.

Enfin, les difficultés actuelles à pourvoir aux besoins énergétiques ne sont pas directement liées à l'épuisement des ressources mais plus à un manque d'anticipation dans l'adaptation des infrastructures qui permettent la production. Ainsi, alors que les capacités de raffinage (au niveau mondial) sont à leur maximum, c'est loin d'être le cas de l'extraction.

Ah, j'oubliais! Quant aux réserves de gaz naturel, si les plus importantes du continent Européen sont bel et bien en Russie, il ne faut pas oublier que la France en compte également de grosses réserves dans le Béarn (Lacq) mais aussi dans l'Est du bassin Parisien. Ces dernières ne sont pour l'instant pas exploitées car il est plus rentable, aujourd'hui, de faire venir le gaz de Russie!

On n'a pas fini de bouffer des hydrocarbures à longueur de journée, hélas!

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et pourquoi on bat encore des records de froid l année suivant l année soit disant la plus chaude (en traficant et bidouillant un peu les chiffres bien sur)

Et toi tu as été mesurer les températures basses constatées?Non bien sûr que non!

Tu crois donc ce qu'on te dit et ce que tu peux lire de ci de là.

C'est pareil pour les températures globales de l'année.

Maintenant si tu crois que c'est truqué et bidouillé, c'est ton affaire.

De plus y a t'il eu vraiment des records de froid battus?

Et qui peut le prouver?

Si l'on conteste 2005 comme année la plus chaude on peut très bien contester les records de froid.

Bref on n'en finit plus et c'est le plus gueulard qui l'emporte...

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CITATION(Jean-Séb @ 25/01/2006 - 13:16) <{POST_SNAPBACK}>

Lorsque l'on a dit cela, pourquoi ne pas porter attention au problème du refroidissement conséquent de la stratosphère ? C'est un sujet drôlement sérieux. Moi, cela m'interpelle de voir que la température au sol augmente et qu'elle se refroidit bcp à une certaine altitude. Jusqu'où ce mouvement contradictoire ira-t-il ?

Je suis assez convaincu que cette piste n'a pas été explorée à la hauteur souhaitée.

Les contrastes de température générés me semblent en tous cas à ne pas éluder.

Dans ce sens, l'article de la Terre du Futur pose un problème pertinent que les scientifiques ne peuvent balayer d'un revers de la main.

Les certitudes, les modèles (etc...) évolent bien vite au fur et à mesure des années qui passent. La saison cyclonique 2006 nous en par exemple apporté la preuve.

Soyons prudents et surtout, sans tomber dans le sensationnel, ouverts au débat.

oui soyons prudent en effet.

d'ailleurs à ce sujet, saches qu'une des causes principales du refroidissement de la strato est l'effet de serre lui-même.

C'est une autre facette du réchauffement climatique, mais si l'on dit:

variation T atmosphère = réchauffement tropo + refroidissement strato

si on raisonne en terme d'énergie la balance globale va dans le sens du réchauffement.

Je ne pense pas que le refroidissement de la strato soit éludé par les scientifiques, loin de là.

Certes et je l'avais evoqué, le refroidissement stratospherique trouve aussi sa source dans l'augmentation des T° au sol par les GES en plus de la baisse de l'activité solaire.

Là ou les choses se compliquent c'est que cette modification du gradient thermique d'altitude entraine des conséquences dynamiques sur les mecanismes des centres d'action de la troposphère, en effet lors de l'apparition de Vince puis Alpha, delta et Epsilon sur des eaux à 23° au lieu des 26,5° requis, le NHC disait ne pas avoir d'explication et Sphynxfred, Treize Vents, Williams et moi même emis l'hypothèse que le responsable de la genèse de ces cyclones ainsi que des puissances extrêmes de Katrina et Wilma etait à rechercher dans cette augmentation du gradient thermique d'altitude.

D'ailleurs c'est aussi l'explication qu'a emis le NHC un peu plus tard ne disant qu'ils n'en voyaient pas d'autre, or il faut bien savoir quelle est l'action d'un cyclone.

A savoir il convertit une partie de la chaleur qui l'a generé en energie mecanique dans la rotation cyclonique des vents et le creusement qu'il genère, même s'il est affirmé qu'il n'evacue que 3% de l'energie qui l'a generé il faudrait peut etre savoir ce que ca veut dire, car si c'est l'energie pure partant du 0 absolu ou presque c'est une valeur enorme, puisque 3% d'environ 300° Kelvin c'est 9 degrés de baisse entrainés sur le passage du cyclone.

Ainsi une augmentation de ce gradient thermique en raison du refroidissement stratospherique et du rechauffement en basses couches generera de plus en plus de phenomènes cycloniques qui sont de veritables Langoliers devoreurs d'energie thermique ou accroitra leur intensité.

Dans cette hypothèse le rechauffement continu ne peut se poursuivre indéfiniment il trouve un plateau d'equilibre en generant lui même les mecanismes qui devorent son surplus d'energie thermique.

Il se peut même que cela puisse entrainer une tendance à la baisse globale si un refroidissement polaire se produit et que la chaleur s'accumule aux tropiques par ce mecanisme et par ralentissement du Gulf Stream ne transportant plus autant de chaleur de la zone tropicale vers la zone tempérée/polaire.

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Dixit Torrent:

"Pour ce qui est des lobbyes pollueurs cela me fait assez sourire, ils auraient des ressources ad vitam eternam on pourrait s'inquieter masi on sait trés bien que deja la penurie est là tant en petrole qu'en gaz (la preuve la Russie peine à fournir à elle même et à ses clients or c'est elle qui a les plus grandes reserves), pour le petrole c'est encore plus critique en realité."

Du même auteur:

"Autrement dit il reste pas mal d'incertitudes et plus que tu ne le penses, quant aux ressources fossiles je ne suis pas d'accord avec toi, certaines sont inexploitables ou economiquement non rentables, si tu ecoutes les economistes de la Terre Plate qui voient une croissance infinie ou les industriels tu es sur qu'ils vont te chanter un autre refrain.

On voit d'ailleurs ce que valaient leurs previsions energetiques avant l'été dernier, les gens de l'ASPO etaient des vieux barbons depassés parait il, or il se trouve que la prevision de l'Aspo se trouve être parfaitement exacte et que le Peak Oil general est imminent ou en cours (l'Aspo parlait de 2007).

Ce qui amplifie encore les prévisions de l'Aspo c'est que l'on voit ce qui n'etait pas prévu que Gazprom a du mal à fournir à la demande or les reserves Russes sont estimées à 60 ans, les plus grandes du monde, quand les autres auront tout épuisé ils seront les derniers à en avoir, or actuellement ils ne peuvent pas fournir plus, ca en dit long sur l'offre et la demande energétique"

Jusqu'il y a peu, j'étais convaincu d'une prochaine pénurie en approvisionnement énergétique du fait de l'épuisement des ressources naturelles.

Or, depuis, après avoir avoir eu des débats parfois houleux avec un ami géologue, et prospecteur pour une compagnie pétrolière, j'en suis venu à remettre en cause mon point de vue.

Je me suis résolu à admettre que l'hypothèse d'un épuisement proche de ces ressources reposait sur les estimations actuelles et compte tenu des modes d'extraction à notre disposition actuellement. Le fait est qu'en ce moment, les compagnies investissent des sommes colossales afin de perfectionner l'exploitation de gisements que l'on estimait peu rentables jusqu'à présent.

En effet, la hausse des courts contribue à rendre rentables des ressources qui ne l'étaient pas alors que le baril de pétrole coutait ~ 30 à 40 $.

Enfin, les difficultés actuelles à pourvoir aux besoins énergétiques ne sont pas directement liées à l'épuisement des ressources mais plus à un manque d'anticipation dans l'adaptation des infrastructures qui permettent la production. Ainsi, alors que les capacités de raffinage (au niveau mondial) sont à leur maximum, c'est loin d'être le cas de l'extraction.

Ah, j'oubliais! Quant aux réserves de gaz naturel, si les plus importantes du continent Européen sont bel et bien en Russie, il ne faut pas oublier que la France en compte également de grosses réserves dans le Béarn (Lacq) mais aussi dans l'Est du bassin Parisien. Ces dernières ne sont pour l'instant pas exploitées car il est plus rentable, aujourd'hui, de faire venir le gaz de Russie!

On n'a pas fini de bouffer des hydrocarbures à longueur de journée, hélas!

Crois tu sérieusement que les gens de l'Aspo qui sont des geologues et des professionnels de l'industroe pétrolière ignorent eux aussi que l'augmentation des cours rend certaines techniques d'exploitation rentables alors qu'elles ne l'etaient pas auparavant?

Tout cela est integré dans leurs calculs, et ils en tiennent compte, selon eux quoi qu'on fasse on arrive à un plateau ou un pic puis une decroissance ineluctable, l'augmentation du taux de recuperation à grands frais ne fera jamais que racler les fonds de tiroir.

Par ailleurs si le taux de recuperation moyen du petrole est de 35 à 40% il n'en est pas de même du gaz, quand la pression baisse un gisement de gaz a deja donné 80% de ce qu'il contient, il ne faut pas compter sur beaucoup de reserves de ce coté là et quoi qu'on t'ait dit à ce sujet Lacq est quasiment épuisé.

Je comprends l'affolement de certains professionnels du secteur devant des perspectives qui sont sombres pour leur emploi et leur activité et ils cherchent à se rassurer avec des arguments techniques ou economiques mais cela ne changera pas la realité des faits, l'Aspo ce n'est pas june bande d'extremistes ni même d'ecolos attardés ...

http://peakoil.net

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Dans cette hypothèse le rechauffement continu ne peut se poursuivre indéfiniment il trouve un plateau d'equilibre en generant lui même les mecanismes qui devorent son surplus d'energie thermique.

Il se peut même que cela puisse entrainer une tendance à la baisse globale si un refroidissement polaire se produit et que la chaleur s'accumule aux tropiques par ce mecanisme et par ralentissement du Gulf Stream ne transportant plus autant de chaleur de la zone tropicale vers la zone tempérée/polaire.

le réchauffement s'équilibre de lui-même par rayonnement IR et par convection en effet.

Cette dernière permet l'évacuation de la chaleur du sol vers les hautes couches de la tropospphère (et basses couches de la stratosphère) où à nouveau c'est le rayonnement qui évacue la chaleur finale de condensation.

Je suis assez d'accord avec ce que tu dis sur les cyclones.

Maintenant je ne connais pas leur part dans l'énergie convective globale.

Enfin n'oublies pas que s'il y a transformation d'une partie de l'énergie thermique en énergie mécanique, une grosse partie de cette dernière est transformée à son tour en énergie thermique par frottement.

Il faut bien te dire que c'est de l'énergie thermique qui est transférée à la Terre et que cette dernière renvoie cette énergie thermique en quasi-intégralité.

Pour le GS, c'est un très long débat auquel je crains bien être incapable d'apporter une réponse définitive.

Néanmoins cela pourrait être, au moins localement, un frein au RC.

Quant à provoquer une glaciation (pour aller à l'extrème) dans la période de réchauffement je suis très dubitatif mais on ne sait jamais bien sûr...

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Pour les cyclones si les frottements restituent à nouveau de la chaleur je pense qu'il y a bien tout de même destruction d'energie sur le plan thermique sinon on ne verrait pas le golfe du Mexique se refroidir aprés les passages des cyclones or la trace thermique plus basse est trés nette derriere la trajectoire d'un cyclone, cela reste à quantifier...

Ensuite pour l'autre question celle d'une glaciation c'est un processus qui s'étale sur de nombreux siècles et ne survient pas d'un coup, même si un basculement initial peut le faire demarrer mais c'est un processus qui s'appuie sur un albedo toujours en croissance donc un enneigement de plus en plus long en durée, en epaisseur et de plus en plus bas en latitude et altitude, nous n'en sommes assurement pas là, je ne me prononce pas à ce sujet, sur un bon coup de froid oui sans doute, au delà il faut beaucoup de temps pour que des glaciers se constituent et encore plus pour des inlandsis, ce n'est pas je pense dans les possibilités actuelles compte tenu des parametres de Milankovich actuels.

Je viens de lire l'article de Sphynxfred sur la TDF que je n'avais pas encore lu et il est eloquent et lourd de menaces si le coup de froid actuel est du à une baisse de l'ozone stratospherique de l'Hemisphère Nord ca devient trés problématique et dans ce cas il est possible que des solutions d'urgence doivent être imperativement mises en oeuvre sous peine de voir des centaines de millions de cas de cancer de la peau et peut etre aussi des atteintes à la rétine genéralisées, sans compter l'impact sur la faune et la flore.

Nous verrons alors ce que nous dirons les chantres du developpement et des lobbyes industriels et des fanatiques de la croissance, il faudra peut être bien d'urgence arreter les emissions de GES mais pas par epuisement des carbones fossiles ou par rechauffement climatique mais devant un danger encore plus grave et surtout plus immédiat qui appelera l'urgence sanitaire absolue.

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Pour les cyclones si les frottements restituent à nouveau de la chaleur je pense qu'il y a bien tout de même destruction d'energie sur le plan thermique sinon on ne verrait pas le golfe du Mexique se refroidir aprés les passages des cyclones or la trace thermique plus basse est trés nette derriere la trajectoire d'un cyclone, cela reste à quantifier...

Le cyclone pompe l'énergie thermique des océans ce qui permet de suivre sa trace dans l'océan où l'on constate effectivement des SST bp plus froides et sur au moins 50 à 100 me de profondeur.Cette énergie thermique pompée se trouve alors sous forme de chaleur latente et d'énergie mécanique qui vont se dissiper ailleurs.

Je viens de lire l'article de Sphynxfred sur la TDF que je n'avais pas encore lu et il est eloquent et lourd de menaces si le coup de froid actuel est du à une baisse de l'ozone stratospherique de l'Hemisphère Nord ca devient trés problématique et dans ce cas il est possible que des solutions d'urgence doivent être imperativement mises en oeuvre sous peine de voir des centaines de millions de cas de cancer de la peau et peut etre aussi des atteintes à la rétine genéralisées, sans compter l'impact sur la faune et la flore.

je ne suis pas au courant de cette baisse de l'ozone stratosphérique.

Néanmoins si c'est réel il peut y avoir effectivement un refroidissement accéléré de la stratosphère.

Le plus dangereux étant, pour l'Homme, non pas le froid engendré mais le manque de filtration des UV.

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Sur l'ozone, ce qui se dit depuis assez longtemps, c'est qu'à force de changement climatique, la situation de la strato dans l'hémisphère nord va ressembler à celle de l'hémisphère sur, avec donc vortex froid, nuages strato et démarrage du processus conduisant à la formation saisonnière d'un trou d'ozone saisonnier dans l'hémisphère nord analogue à celui de l'hémisphère sud.

Je crois d'ailleurs que pour cela la couche d'ozone de l'HN est assez étroitement surveillée. Je n'ai rien entendu en revanche sur une diminution globale de l'O3.

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Le cyclone pompe l'énergie thermique des océans ce qui permet de suivre sa trace dans l'océan où l'on constate effectivement des SST bp plus froides et sur au moins 50 à 100 me de profondeur.

Cette énergie thermique pompée se trouve alors sous forme de chaleur latente et d'énergie mécanique qui vont se dissiper ailleurs.

je ne suis pas au courant de cette baisse de l'ozone stratosphérique.

Néanmoins si c'est réel il peut y avoir effectivement un refroidissement accéléré de la stratosphère.

Le plus dangereux étant, pour l'Homme, non pas le froid engendré mais le manque de filtration des UV.

Pour avoir des infos sur cette diminution de la couche d'ozone stratospherique au dessus de l'Europe, voici où tu peus en avoir :

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2157

http://www.cndwebzine.hcp.ma/cnd_sii/artic...id_article=1205

Au-dessus de l'Europe, la quantité d'ozone dans l'atmosphère a diminué de 5 % entre 1975 et 1995.

Williams

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Dans tes deux références c'est plutot un évenement isolé et ponctuel, pas une tendance sur 20 ans??

Oui, mais ces jours-ci la diminution de la couche d'ozone stratospherique au dessus de l'Europe est tres importante meme si ce n'ai pas le record si me souviens bien, cela narrive pas souvent que le taux descend aussi bas ici. Cette diminution est du en grande partie au froid qu'il y a en ce moment dans la stratosphere.

L'autre info est pour montrer la diminution qu'il y a d'annee en annee aussi sur l'Europe.

Si tu veus avoir des infos sur l'evolution de l'ozone sur 20 ans va a : http://la.climatologie.free.fr/stratospher...ratosphere1.htm

Williams

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Dans l'article de la Terre du Futur, il est dit précisément que l'ozone disparait au dessus des Pays Bas, car le vortez polaire descend plus bas dans les latitudes. C'est dans le vortex polaire, que l'ozone disparait et non pas à l'extérieur. Sauf cas particulier, dû à la fréquence de l'aviation au dessus de l'angleterre et de l'Atlantique. Mais dans les cas généraux, l'ozone disparait dans le vortex polaire. Si l'ozone disparait c'est à cause du fort refroidissement de la stratosphère.

Si le froid l'emporte actuellement sur l'Europe, c'est à cause d'un vortex polaire très au sud. Les météorologues japonais n'hésitent pas à dire que la vague de froid qui c'est abbatu chez eux est due au réchauffement global. Si le Vortex Polaire s'amplifie, c'est à cause des gaz à effet de serre, dont 70% est uniquement de la condensation de l'eau. Si ces gaz à effet de continuent, pour moi, une conclusion s'impose, le vortex polaire sera amplifié, et c'est tout l'hémisphère nord qui se refroidira sans effet de compensation.

Et tout ceci dans des mers toujours plus froide, car aujourd'hui les océans se réchauffent mais les courants marins sont très malades. L'océan profond se refroidit et la "contamination" du reste de l'océan de surface est juste une question de temps.

Comme l'a expliqué Torrent, nous avons effectivement vérifié il y a quelques mois, le problème de la stratosphère et des évènements cycloniques. Nous avons vérifié d'autres points également et notamment tout ce qui concerne le Gulf Stream. Ici c'est un nouveau point, celui du vortex polaire amplifié par les gaz à effet de serre.

Pour revenir sur le soucis du gaz russe, d'après certaines lectures que j'ai pu faire, il semble que cela soit un choix politique, plus qu'économique. Une crise majeure doit être attendue dans les 2 mois à venir concernant l'Iran. Et là le pétrole pourrait bien s'embaler au delà de sommes jamais vues. Sans parler des ambitions nucléaires de l'Iran, l'Iran désire plus que tout créer une bourse pétrolière en euros en mars, ceci ne peut être accepté par les USA. Je vous laisse imaginer la suite. Une crise d'énergie mondiale doit être attendue, et les russes commencent à nous avertir. Dans les conditions climatiques actuelles très froides, je vous laisse voir le pouvoir énergétique qu'ils possèdent contre l'Europe.

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Pour revenir sur le soucis du gaz russe, d'après certaines lectures que j'ai pu faire, il semble que cela soit un choix politique, plus qu'économique. Une crise majeure doit être attendue dans les 2 mois à venir concernant l'Iran. Et là le pétrole pourrait bien s'embaler au delà de sommes jamais vues. Sans parler des ambitions nucléaires de l'Iran, l'Iran désire plus que tout créer une bourse pétrolière en euros en mars, ceci ne peut être accepté par les USA. Je vous laisse imaginer la suite. Une crise d'énergie mondiale doit être attendue, et les russes commencent à nous avertir. Dans les conditions climatiques actuelles très froides, je vous laisse voir le pouvoir énergétique qu'ils possèdent contre l'Europe.

je partage assez cet avis.Le C fossile, notamment le pétrole et le gaz, ne manquent pas encore physiquement.

Ce sont par contre des ressources très mal partagées.

Très grosso-modo et pour simplifier, le gaz est en Sibérie et le pétrole au Moyen-Orient dont l'Iran.

Le reste des ressources, bien qu'important, est plus dispersé et moins stratégique.

Ces régions du monde détiennent donc un pouvoir immense dont on voit qu'elles commencent (ou continuent) à user.

Il est clair que si l'Europe n'a pas les moyens militaires pour faire face à un chantage énergétique ce n'est pas tout à fait le cas de nos amis américains.

Mais ceci est une autre histoire...

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Plus que les moyens militaires, c'est surtout une politique, une entente militaire qui est defaillante en Europe. L' Otan via les Etats- unis n'y est pas etrangere.

sans doute, mais le fait est là!Et j'ajouterais nos chers amis britanniques, au côté (ou au service) des US pour saboter toute possibilité d'union militaire européenne.

Ah la perfide Albion!

enfin on déborde.

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L'article est payant malheureusement... Quelqu'un aura peut-être ce numéro du Point sur Infoclimat...

Sinon, effectivement et probablement en lien avec les données barycentrique du système solaire, l'activité de celui-ci devrait diminuer dans les prochaines années... Par de là, on va vite savoir ce qu'il reste du réchauffement climatique...

Florent.

je pense que le réchauffement climatique c'est ce qu'il se produit en ce moment seulement un réchauffement peut entrainer un refroidissement....et puis le temps est si improbable que .....

de toute facon la terre a un cycle d'eres glaciaires et d'eres interglaciaires donc comme on est dans une ere interglaciaire il se peut que l'augmentation de gaz a effet de serre soit simplement naturelle (enfin a mon avis il n'y a pas que ca!) je suis d'accord avec l'hypothèse de Ruddiman

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