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Suivi de la vague de FROID exceptionnelle en EUROPE


florent76
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Les plus actifs

ça se réchauffe sérieusement

A 22H30 UTC il Faisait -13°C à Moscou(RUS), -3°C à St Petersbourg(RUS), -11°C à Kalningrad (RUS)

-1°C à Talinn (EST), -9°C à Riga (LV), -13°C à Vilnius (LT)

Mais

-18°C à Varsovie (PL), -14°C à Pragues (CZ), -13°C à Bratislava (SK)

-13°C à Minsk (BY), -18°C à Kyev (UA), -20°C à Chisinau (MD)

-9°C à Berlin (D)

PS : Désolé pour le double post je viens de m'en rendre compte.

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Vague de froid: au moins 26 morts en 24 heures en Ukraine

24 janvier 2006 19:11

PARIS - La vague de froid qui a tué près de 200 personnes notamment en Europe de l'Est depuis le milieu de semaine dernière continue de sévir. Elle a atteint la France, où un sans-abri est mort d'hypothermie dans la nuit aux portes de Paris.

Le corps de l'homme, âgé d'environ 55 ans, a été découvert sur les quais de la Marne. "Il est mort de froid et a eu un arrêt cardiaque. Les secours n'ont pu le réanimer", a-t-on précisé à la préfecture du Val-de-Marne.

Depuis lundi soir, en raison du froid polaire qui balaie la France, 42 des 96 départements métropolitains ont déclenché le niveau 2 ("grand froid") du plan national hiver, destiné à venir en aide aux sans-abri. Ce dispositif prévoit notamment l'ouverture de places d'hébergement supplémentaires et des équipes de secours renforcées.

En Italie, deux personnes ont été retrouvées mortes dans la région de Bologne. Le pays fait par ailleurs face depuis plusieurs jours à une pénurie de gaz provoquée par la baisse des livraisons russes qui l'oblige à puiser dans ses réserves.

Le gouvernement doit décider de baisser de 1 ou 2 degrés la température moyenne à l'intérieur des bâtiments publics. Quant à l'Allemagne, elle comptait mardi sa cinquième victime morte de froid depuis dimanche.

Ce temps glacial a eu des conséquences dramatiques en Ukraine où au moins 26 personnes sont mortes de froid en 24 heures. Les températures sont descendues en dessous de -30°C dans certaines régions. Au total, 77 personnes sont mortes de froid depuis le milieu de semaine dernière dans ce pays.

Si la Russie est la plus touchée avec 84 morts en moins d'une semaine, le bilan s'est alourdi ces derniers jours en Pologne où 39 personnes sont mortes de froid depuis le 19 janvier. En Roumanie, le froid a fait 22 morts depuis samedi.

Ce froid polaire, qui a pour origine une "coulée d'air arctique" descendue du grand nord de la Russie, a entraîné de multiples accidents de la route. En Turquie, 6 personnes sont mortes et une cinquantaine d'autres ont été blessées, portant le bilan à 15 morts depuis samedi.

Athènes était sous les rafales de neige et un cargo pris dans la tempête se trouvait en détresse mardi avec 16 marins à son bord dans la mer Egée. La Fédération turque de football a annoncé le report de tous les matchs prévus pour cette semaine en Turquie.

Source : http://www.swissinfo.org/sfr/swissinfo.htm...y=1138126275000

Florent.

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En pleine vague de froid, l'Italie touchée par une pénurie de gaz

L'Italie, très dépendante de l'étranger pour ses approvisionnements en énergie, fait face depuis plusieurs jours à une pénurie de gaz provoquée par la baisse des livraisons russes qui l'oblige à puiser dans ses réserves, alors qu'une vague de froid s'est abattue sur la péninsule.

Pour la huitième journée consécutive, le groupe pétrolier et gazier italien Eni a annoncé mardi que les livraisons de gaz russe devaient être insuffisantes en Italie, avec un manque estimé à 6 millions de mètres cubes sur 74 millions commandés, soit 1,4% de la consommation nationale.

Ces réductions répétées à moins de trois mois des législatives, prévues pour le 9 avril, ont provoqué l'inquiétude du gouvernement de Silvio Berlusconi, qui devait prendre mardi soir plusieurs mesures d'urgence en conseil des ministres.

Le gouvernement doit décider de baisser de 1 ou 2 degrés la température moyenne à l'intérieur des bâtiments publics et permettre aux centrales électriques de produire de l'énergie à partir du fioul, plus polluant mais plus économique.

»Il n'y a pas d'alarme, mais nous devons apprendre à être plus fourmis que cigales», a déclaré lundi soir le ministre de l'Industrie Claudio Scajola, alors qu'une vague de froid s'est abattue sur le pays. Les températures sont descendues jusqu'à -21° dans la région de Trieste (nord-est) dans la nuit de lundi à mardi et des chutes de neige dans le sud de la péninsule.

Deux personnes ont été retrouvées mortes mardi dans la région de Bologne (centre).

Mais l'appel des autorités, qui ont également lancé des recommandations pratiques aux Italiens, telles que préférer la douche au bain ou mettre un couvercle sur les casseroles pour porter l'eau à ébullition, pourrait ne pas suffire, selon des experts.

»Nous sommes dans une situation de pénurie, c'est-à-dire que l'offre est tout simplement inférieure à la demande», estime pour l'AFP Davide Tabarelli, directeur du Centre de recherches industrielles et énergétiques (RIE), un centre d'études privé qui fait autorité dans la Péninsule.

»Si le gouvernement adopte les mesures qu'il a annoncées, on peut espérer des économies de 30 millions de mètres cubes de gaz par jour, mais si les baisses en provenance de Russie se poursuivent, nous serons vraiment dans le pétrin au début du mois de mars», a-t-il expliqué.

Selon les calculs du RIE, l'Italie a déjà largement puisé dans ses réserves depuis plusieurs jours et celles-ci, estimées en tout à quelque 12 milliards de mètres cubes, risques d'être insuffisantes pour passer un hiver rigoureux.

Selon le Corriere della Sera, principal quotidien de la péninsule, le pays utilise quotidiennement 100 millions de mètres cubes de ses réserves sur les 400 millions consommés chaque jour.

La situation a relancé la polémique sur la dépendance énergétique de l'Italie, qui a abandonné le nucléaire en 1987 à la suite d'un référendum organisé dans la foulée de la catastrophe du 26 avril 1986 à Tchernobyl, en Ukraine.

Sur 85 milliards de mètres cubes de gaz consommés en 2005, la péninsule en a produit 12 et a importé le reste, dont quelque 35% en provenance de la seule Russie.

»A cette dépendance de l'étranger, il faut ajouter une autre anomalie italienne, qui veut que nous soyons beaucoup plus dépendants du gaz que les autres (pays) pour produire de l'électricité chez nous», a précisé M. Tabarelli à l'AFP.

Dernier paradoxe, souligné mardi par le quotidien La Stampa, une partie de cette électricité, produite à partir de gaz importé, est ensuite réexportée vers des pays voisins de l'Italie, comme la Suisse, qui la revend ensuite à d'autres pays.

Source : http://www.tageblatt.lu/edition/article.asp?ArticleId=44938

Florent.

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Malgré le froid, Kiev réduit sa consommation de gaz sous la pression de Gazprom

Le gouvernement ukrainien a ordonné mardi de réduire la consommation de gaz dans le pays, après de nouvelles tensions avec le géant russe Gazprom qui a accusé Kiev de puiser dans ses exportations de gaz vers l'Europe, frappée à son tour par une vague de froid.

»Dès aujourd'hui, la consommation de gaz dans les régions ukrainiennes doit être abaissée de 15%», a annoncé dans un communiqué le ministère de l'Energie, appelant notamment les entreprises à réduire leur consommation.

Les Ukrainiens ont consommé dimanche et lundi un montant record de 407 millions de m3 de gaz par jour, a indiqué le Premier ministre Iouri Ekhanourov.

Ce chiffre représente une hausse de 43% par rapport à la consommation habituelle en Ukraine par une température de zéro degré.

La vague de froid, qui frappe l'Ukraine depuis la semaine dernière avec des températures sous les -30°, a déjà tué au moins 77 personnes, dont 26 ces dernières 24 heures. Et 401 personnes ont été hospitalisées en 24 heures.

De plus, 6.000 habitants de la ville d'Alexandria, dans le centre du pays, ont été privés de chauffage, ainsi que plus de 600 personnes de la région de Dnipropetrovsk (est), où le réseau de chauffage a lâché.

250106ukr.jpg

Kiev, qui vient de sortir d'un bras de fer avec Moscou à propos de la question gazière, a été à nouveau accusé par le géant gazier russe Gazprom de puiser dans son gaz transitant vers l'Europe.

Gazprom a annoncé qu'il envoyait désormais plus de gaz dans son gazoduc desservant l'Europe via le Bélarus et dans celui desservant la Turquie afin de compenser les »prélèvements illégaux» ukrainiens.

La société russe, dont 80% du gaz exporté vers l'Europe passe par l'Ukraine, met en cause les Ukrainiens alors que plusieurs pays européens se plaignent de ne pas obtenir les volumumes de gaz escomptés.

Le groupe italien Eni a annoncé que les livraisons de gaz russe à l'Italie seraient à nouveau insuffisantes mardi, pour la huitième journée consécutive. La Pologne et la Bosnie ont également enregistré une baisse de fournitures russes ces derniers jours.

Si le gouvernement ukrainien avait dans un premier temps démenti les accusations de Gazprom, la compagnie publique Naftogaz a reconnu que des prélèvements avaient bien eu lieu pour la seule journée de dimanche, tout en assurant avoir eu »l'accord» de Gazprom.

»C'était coordonné et (...) tout allait bien même si l'Ukraine a pendant plusieurs jours prélevé du gaz au-delà du contrat en vigueur», a assuré mardi à l'AFP un responsable du gouvernement.

L'attaque de Gazprom pourrait être due à la brusque augmentation du montant de ces prélèvements, qui oscillaient jusqu'à dimanche autour de 50 millions de m3 de gaz par jour, a estimé le responsable gouvernemental, sous couvert de l'anonymat, arguant que Kiev n'avait pas eu d'autre choix.

»Si l'on coupait le gaz aux consommateurs, des gens seraient simplement morts de froid», a-t-il souligné.

Source : http://www.tageblatt.lu/edition/article.asp?ArticleId=44942

Florent.

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Très importantes chutes de neige à Erevan et dans tout le reste de l’Arménie

Erevan, dont le climat est d’habitude un peu plus clément qu’ailleurs en Arménie, est sous une neige ininterrompue depuis hier midi, lundi 23. Les Erevatnsi patinent, à pieds, sur des trottoirs recouverts par endroits de 20 bons centimètres d’une neige par ailleurs très pure...

Sur les chaussées, en dépit du passage de quelques chasse-neige, les voitures n’avancent guère à plus de 20 kilomètres\heure, de peur de glisser, chaque couche de neige un peu dégagée par le passage des véhicules se reformant presque aussitot.

arton20513.jpg

Les températures de la nuit sont largement négatives - jusqu’à - 10 - aux alentours de 0° dans la journée, mais le plafond nuageux reste très bas. Dans d’autres régions, les chutes de neige sont encore plus importantes. Le col de Sélim est fermé selon les informations d’Arminfo.

Contrairement à ce qui se passe en Géorgie, et meme si le gouvernement arménien a appelé les citoyens à utiliser le gaz avec parcimonie tant que le gazoduc russe, endommagé par un attentat il y a quelques jours, n’est pas réparé, le pays semble encore faire face à la demande accrue d’énergie.

A midi, mardi, les chutes de neige semblaient vouloir redoubler, alors que les services météo promettaient une amélioration du temps aujourd’hui.

Source : http://www.armenews.com/rubrique.php3?id_r...mois=01&jour=24

Florent.

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TUNISIE : Vague de froid avec chute de neige, distribution de secours

00:25 25.01.2006

Une vague de froid s'est abattue sur la Tunisie avec pluies, gelées et chutes de neige sur les villes et hauteurs ouest du pays. Cette situation a nécessité une distribution de secours aux plus démunis. Publicité Publicité

[ats] - Au cours des dernières 48 heures, la pluie est tombée en abondance et des quantités de neige ont été enregistrées dans les régions centre-ouest et nord-ouest de Kasserine, Makthar, Kef et Siliana, la neige atteignant mardi 10 cm dans le village de Kesra.

La pluie était accompagnée de grêle à Ain Draham et à Tabarka, au nord, mais aussi dans la région du Cap Bon, où les températures sont habituellement plus douces. De fortes gelées étaient signalées à Soliman.

Les services météorologiques avaient annoncé une baisse sensible de la température sur l'ensemble du pays et vents violents atteignant 90 km/heure sur le nord et les côtes est.

Mardi, les autorités ont distribué des aides d'urgence à quelque 412 familles dans les régions de Makthar et Siliana "pour leur permettre de faire face à la vague de froid", a indiqué l'agence tunisienne TAP.

Ces aides constituées de couvertures, de vêtements et de produits alimentaires ont été offertes aux familles et élèves démunis dans les internats de certains établissements scolaires dans les régions touchées par le froid. La Tunisie a connu début janvier une première vague de froid.

Source : http://fr.bluewin.ch/infos/index.php/faits...20060125:brf001

Florent.

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Bonjour default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

-36.5 au Funtensee Bavarois (1601 m), au relevé de 7h loc. default_dry.png

-24.2 à Haidmuhle (807 m), toujours en Bavière

nombreuses valeurs comprises entre -15 & -20 mais également

de grosses inversions comme les -3.6 de Wallberg (1615 m) ou les

-5 du Nebelhorn (2070 m), situé au-dessus d'Obertsdorf , qui à 812 m enregistre -14 (Tn -16), toujours au relevé de 7h.

Pour la Forêt Noire plus proche de nos frontières, on notera les -17.5 de Tn à Titisee (865 m)..

Quant au Glattalp suisse , (1858 m) , après une Tn de -31.4 vers 01 h, il affiche -21.4 actu....

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Limitée en gaz, la Russie choisit ses têtes

Gazprom délaisse les anciens partenaires de l'Est pour privilégier l'Europe de l'Ouest, où il vend plus cher.

par Lorraine MILLOT

QUOTIDIEN : mercredi 25 janvier 2006

Moscou de notre correspondante

«Hier, c'est à l'Ukraine qu'ils avaient coupé le gaz. Aujourd'hui, c'est à nous qu'ils l'ont coupé. Et demain, ce sera à quiconque se place en situation de dépendance du gaz russe.» Avec son franc-parler coutumier, exacerbé par la nouvelle épreuve infligée à son pays, le président géorgien a bien résumé ce que les grands froids actuels viennent de révéler : la Russie manque de gaz. Le constat est paradoxal pour un pays premier producteur et premier exportateur mondial de gaz, régnant sur 16 % des réserves planétaires, mais il n'en est pas moins réel.

Explosions. Depuis une semaine, plusieurs clients européens ­ Italie, Pologne et Roumanie en particulier ­ se plaignent que Moscou ne leur livre plus tout le gaz qu'ils commandent. Varsovie a même affirmé, hier, recevoir 38 % de moins que les quantités prévues par ses contrats avec la Russie. Depuis dimanche, la Géorgie et l'Arménie sont presque entièrement privées de gaz russe, suite à des explosions suspectes qui ont rompu, sur le sol russe, le gazoduc les approvisionnant. Ni le gouvernement ni Gazprom, le quasi-monopole du gaz russe, n'ont eu le moindre mot d'excuse pour ces pays ainsi plongés dans le froid par un hiver particulièrement rigoureux. Au contraire, les autorités russes ont fait savoir, hier, que les réparations du gazoduc étaient interrompues... à cause d'une fuite de gaz et d'un risque d'explosion.

«Oui, la Russie manque de gaz, ose constater Vladimir Milov, ancien vice-ministre russe de l'Energie et président d'un institut de politique énergétique. Les trois principaux gisements, Ourengoï, Iambourg et Medvejie, qui assurent 60 % de la production de Gazprom, fournissent de moins en moins. A Ourengoï, la baisse est même de 15 % par an et les nouveaux gisements censés combler ces pertes ne sont pas encore prêts à l'exploitation. Les coûts d'exploitation de Gazprom sont aussi en forte hausse. Ils sont aujourd'hui de 6 dollars les 1 000 m3, contre 2 ou 3 dollars à la fin des années 90. Et sur le gisement futur du Iamal, on prévoit des coûts de 20 dollars les 1 000 m3.»

Conquête.

Le «manque» de gaz russe tient, bien sûr, au fait que Gazprom s'est fixé des objectifs très ambitieux de conquête des marchés ouest-européens, où les prix sont élevés. Selon la «stratégie énergétique 2020» du gouvernement, la Russie prévoit d'exporter d'ici à 2020 235 à 245 milliards de mètres cubes de gaz, contre 145 milliards l'an dernier. Cette semaine encore, en pleine crise des livraisons, le vice-président de Gazprom Alexandre Medvedev a annoncé vouloir fournir, d'ici à 2015, 20 % du gaz de Grande-Bretagne, nouveau client qui n'avait pas besoin de gaz russe jusqu'à ces derniers temps. Ces objectifs seront d'autant plus difficiles à tenir que le marché intérieur russe, qui brûle les deux tiers de la production nationale, réclame lui aussi de plus en plus de gaz, à des prix qui couvrent à peine les frais d'extraction et de transport, de 36 dollars les 1 000 m3 actuellement.

Cette «pénurie» relative explique aussi pourquoi la Russie s'est mise avec tant d'agressivité à relever le prix de son gaz livré à ses anciens partenaires de l'ex-URSS. Au 1er janvier, Gazprom est allé jusqu'à couper quelques jours le gaz à l'Ukraine, pour lui imposer un relèvement de tarif de 50 dollars l'an dernier jusqu'à 230 dollars, les prix en vigueur en Europe de l'Ouest. Pour l'Union européenne qui comptait s'en remettre de plus en plus à Gazprom, la crise actuelle peut être un avertissement important.

Source : http://www.liberation.fr/page.php?Article=353854

Florent.

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Plan "grand froid" dans 53 départements

NOUVELOBS.COM | 25.01.06 | 08:45

53 départements français ont déclenché le niveau 2 d'urgence hivernale. Paris passe aussi en plan "grand froid" à compter de 18h.

20051229.OBS9860.jpg

Deux SDF sur une bouche de métro (AP)

E n raison d'une baisse des températures annoncée pour les prochains jours par Météo France, le préfet de police de Paris a décidé de déclencher le niveau 2 du plan d'urgence hivernale pour les sans-abri dans la capitale à compter de mercredi 18h.

Des consignes de vigilance renforcée ont été données aux services de police, en particulier à la brigade d'assistance aux sans-abri et à la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, a annoncé mardi soir la préfecture de police dans un communiqué.

Ces mesures viennent compléter la mobilisation des opérateurs qui interviennent sur le terrain dans le cadre du dispositif pour porter assistance aux sans abri.

La direction des affaires sanitaires et sociales de Paris a renforcé la mobilisation de capacité d'hébergements supplémentaires et les consignes pour la prise en charge au cours de l'hiver des personnes vulnérables sont rappelées aux personnels travaillant sur le terrain.

"115

"

Les Parisiens, souligne la préfecture, sont invités à signaler au 115 les cas des personnes qui se trouveraient sans abri sur la voie publique ou dans les lieux publics.

Mardi soir, le ministère de la Cohésion sociale a rapporté que 53 départements français était passés en plan "grand froid", le niveau 2 du Plan hiver pour les sans-abri.

Le Plan hiver, qui comprend trois niveaux de mobilisation, permet de dégager des places d'hébergement supplémentaires et d'ouvrir la nuit des lieux d'accueil de jour.

Le niveau 2 entraîne un renforcement des capacités d'hébergement, des équipes du 115 et des équipes mobiles, ainsi que l'ouverture de locaux ou de lieux d'accueil de jour permettant aux personnes qui refuseraient un hébergement de se mettre à l'abri. Il est activé lorsque les températures sont négatives le jour et comprises entre -5 et -10 degrés Celsius la nuit. AP

DROITS et démarches pour les SDF (validez sur OK)

Source : http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060125.OBS3544.html

Florent.

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« Un froid exceptionnel, jamais vu depuis vingt ans »

Climat . La vague de froid venue de Russie n’est pas le signe d’un dérèglement climatique général, assure Dominique Raspaud, ingénieure prévisionniste à Météo France.

Transports perturbés, réseaux électriques saturés, victimes par centaines... Le bilan de la vague de froid venue de Russie et qui gagne peu à peu l’Europe est déjà très lourd. D’où vient-elle ? Où va-t-elle ? Pourquoi une telle intensité ? Entretien.

La vague de froid qui touche aujourd’hui l’Europe de l’Est, après la Russie, est-elle exceptionnelle ?

Dominique Raspaud. Oui. Des températures vraiment glaciales touchent depuis la semaine dernière l’Europe de l’Est et la Russie. On a relevé jusqu’à - 33 degrés à Moscou. L’air froid a ensuite gagné l’Europe de l’Est, c’est-à-dire la Pologne, la Scandinavie, l’Ukraine et, depuis ce week-end, progressivement, le nord de l’Allemagne, la République tchèque jusqu’aux Balkans. Ce matin (hier matin - NDLR) par exemple, on relevait - 20 degrés à Berlin, - 26 degrés à Varsovie. Ce sont des températures exceptionnellement froides, qu’on n’avait pas relevées dans ces régions depuis vingt ans environ.

Quel est le processus climatique qui aboutit à une telle vague de froid ?

Dominique Raspaud. De l’air froid en provenance de l’Arctique a déboulé sur le nord de la Russie. Dans un régime d’est, il a gagné les pays de l’Europe centrale. Ce froid, en plus, a été accentué par la présence de neige au sol, ce qui a favorisé un refroidissement important, en particulier la nuit. Toutefois, en se déplaçant vers l’ouest, le froid devient moins intense. Ainsi, s’il faisait très froid en Pologne ou même à Berlin, l’Allemagne de l’Ouest n’a pas connu de températures inférieures à - 10 degrés. C’est le fait d’un régime plus océanique qui protège des grands froids la façade ouest de l’Europe.

D’autres régions du monde, comme en Inde, ont connu récemment des épisodes de froid jamais vus depuis soixante-dix ans. Peut-on parler à ce sujet de dérèglements climatiques ?

Dominique Raspaud. Même si les origines, les mécanismes, sont assez similaires (de l’air continental très froid qui vient du pôle), il ne s’agit pas de la même vague de froid qu’en Europe. On ne peut donc pas lier véritablement les deux événements. D’autre part, la Russie et l’Europe de l’Est sont assez régulièrement touchées par des vagues de froid intense. Certes, cela fait vingt ans qu’on n’avait pas observé des températures aussi basses. Mais les températures glaciales ne sont pas rares pour autant. Et puis vingt ans, c’est une échelle de temps assez modeste par rapport aux évolutions climatiques, qui sont mesurées sur le très long terme.

Ce qu’on appelle le réchauffement climatique, avec ce qu’il peut induire comme perturbations, peut-il être invoqué pour expliquer ces phénomènes ?

Dominique Raspaud. Non. On ne peut faire aucun lien précis entre ces épisodes de froid intense et le réchauffement de la planète. En revanche, les scientifiques et les climatologues s’accordent bien, aujourd’hui, à dire qu’il y a réchauffement. Celui-ci s’est d’ailleurs traduit par une élévation moyenne des températures sur le globe de 0,6 degré. Ce qui veut dire qu’il y a des régions où cette hausse est encore plus marquée. Il semblerait aussi que cette évolution climatique se traduise par des saisons plus contrastées dans les zones dites tempérées, c’est-à-dire des hivers plus humides et des étés plus secs, ou encore des sécheresses plus intenses dans les régions subsahariennes.

La France doit être touchée cette semaine par la vague de froid. Dans quelle proportion ?

Dominique Raspaud. On ne pourra pas parler alors de vague de froid. Météo France prévoit des températures certes plus froides que la normale sur la moitié nord du pays, qui toucheront aussi en fin de semaine les régions du sud. Mais il s’agit d’un épisode habituel, avec des gelées le matin, des températures de - 2 à -5 degrés, jusqu’à - 8, voire - 10 pour le nord-est. Ce sont les valeurs attendues aujourd’hui, mercredi et jeudi. Au-delà, même si les prévisions sont plus incertaines, les températures pourraient encore chuter. Sans atteindre bien sûr les niveaux constatés en Russie ou en Europe de l’Est.

Entretien réalisé par Alexandre Fache

Source : http://www.humanite.presse.fr/journal/2006...06-01-24-822529

Florent.

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Posté(e)
Lausanne (Sallaz) 600m / Vionnaz 400m / Crans Montana 1475m (Valais)

A noter qu'il a fait -10°C ce matin à Vincenza et -9°C à Vérone dans le nord de l'italie, ce qui ne doit pas être courant.

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Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)

Je ne comprends pas les médias etc.. qui disent grosse vague de froid en cours

Comme le rapelle MF il ne s'agit clairement pas actu d'une vague de froid, mais de températures froides.

Les Tx sont quasi toutes positives en France, souvent comprises entre 1 et 5°C sur le nord, et de 5°C a 10°C au sud.

Les SDF c'est toute l'année qu'il faut les aider, pas seulement quand il y a un plan "grand froid" a cause d'une " vague de froid".

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Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O).

Je ne comprends pas les médias etc.. qui disent grosse vague de froid en cours

Comme le rapelle MF il ne s'agit clairement pas actu d'une vague de froid, mais de températures froides.

Les Tx sont quasi toutes positives en France, souvent comprises entre 1 et 5°C sur le nord, et de 5°C a 10°C au sud.

Les SDF c'est toute l'année qu'il faut les aider, pas seulement quand il y a un plan "grand froid" a cause d'une " vague de froid".

Pourtant c'est simple à comprendre : les médias parlent d'une grosse vague de froid sur l'Europe en général, et l'Europe de l'Est en particulier, qui déborde chez nous.

Pour nous qui sommes à l'Ouest, en marge des influences continentales, cette grosse vague de froid arrive de manière atténuée comme très souvent, et se traduit par des températures largement en-dessous des normes (gelées -10 à -15°C du nord-Est aux vallées des Alpes (Chamonix), -8°C à -9°C en région parisienne, Picardie, MC, RA, -5°C à -7°C dans de nombreuses autres régions (relevés). Mais surtout, elle devrait se traduire comme en Espagne par des conflits de masse d'air importants provoquant de fortes précipitations près de la méditerranée et de grosses chutes de neige par endroits.

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Ce matin ça cailler dans la région centre!à Chartres (chez moi!) -7.6°!La temperature aurait pu etre beaucoup lus importante car les -6 étaient deja depassé à 00H!A cause de ce fichu vent!Orleans -7.9 et Romorantin -9.2°!Quelles temperatures sont prevues pour ce soir et cette nuit?Apparement deje -2° en Eure et Loir à 19h! default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

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A noter qu'il a fait -10°C ce matin à Vincenza et -9°C à Vérone dans le nord de l'italie, ce qui ne doit pas être courant.

Grave erreur ! l'italie subit des influences continentales, plus continentales que la France, et il peut y faire très froid l'hiver, dans l'italie du nord et centrale du moins.

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Posté(e)
Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)

je parle du terme de vague de froid appliqué a la France évidement.

Tu dis : gelées -10 à -15°C du nord-Est aux vallées des Alpes

A bon... regarde la carte des stations synoptique des Tn de la nuit, tu ne verras aucun -10 (sauf a chamonix, mais accessoirement a 1000 d'altitude dans une combe...).

Les Tn sont situées entre -5 et -9 dans le NE, entre 0 et -7°C dans les plaines de RA et les vallées alpines (le plus froid pour chambéry entre autre).

pourquoi exagérer, et ne pas prendre les vraies valeurs?

La météo est plutot une science précise je crois...

De meme pour la région parisienne : il a fait localement -8°C en campagne, La Tn en région parisienne est comprise entre -2 et -7°C.

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Nouveaux morts de froid en Ukraine, Pologne et Bulgarie

53 morts de froid en 24 h en Ukraine

le 25-1-2006 12:20

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Cinquante-trois personnes sont mortes en Ukraine au cours des dernières vingt-quatre heures, portant à au moins 130 le nombre de morts en raison de la vague de froid qui sévit dans ce pays depuis le semaine dernière. Sur l'ensemble du pays, 538 personnes ont été hospitalisées pendant les dernières vingt-quatre heures.

La vague de froid polaire a atteint l'Ukraine au milieu de la semaine dernière, causant dans certaines régions des températures inférieures à -30°C. Les intempéries ont également provoqué la fermeture d'écoles et de mines.

En Pologne, quatorze personnes sont mortes de froid hier, portant à cinquante-trois le bilan des victimes de la vague d'air polaire qui s'est abattue sur la Pologne depuis six jours, et à 175 le nombre des morts depuis le début de l'hiver. "Cela a été une des journées les plus sombres de cet hiver", a déclaré le porte-parole de la police nationale. "Parmi les victimes, 71 personnes étaient des sans domicile fixe". Dans la matinée d'hier, les températures étaient descendues à -35°C à Stuposiany dans le sud-est du pays et -25° à Varsovie. Le froid a été légèrement moindre cette nuit, avec des températures de l'ordre de -19°C à Varsovie et de -31°C à Stuposiany.

De plus, quatre hommes et une femme sont morts en Bulgarie au cours des trois derniers jours en raison de la vague de froid qui s'est abattue sur le pays. Aujourd'hui, les températures en Bulgarie sont tombées jusqu'à -23 degrés Centigrade à Vidin (nord-ouest), sur le Danube.

Source : http://www.rtl.be/Site/Index.aspx?LG=1&Pag...ArticleID=55815

FLorent.

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Le froid continue de faire des dizaines de morts en Europe

Le froid a continué mercredi de faire des morts par dizaines -- plus de 50 dans la seule Ukraine -- et paralyser une partie de l'Europe où le Parthénon était fermé par la neige et le Danube quasi gelé.

KIEV (AFP) - Le bilan est particulièrement lourd en Ukraine où les autorités ont dénombré 53 morts au cours des dernières 24 heures. En Pologne, 14 personnes ont été victimes du froid.

En Russie, le gel retarde les travaux sur un gazoduc alimentant la Géorgie, endommagé depuis dimanche par un mystérieux sabotage. La Turquie tentait de son coté de maintenir ouverts ses aéroports internationaux malgré la neige.

Alors que le froid reste exceptionnel depuis plusieurs jours sur l'Europe du nord et de l'est, de nouveaux morts ont été dénombrés Ukraine, en Pologne, en Bulgarie et en Hongrie notamment.

En Ukraine, Les 53 morts recensés au cours des dernières 24 heures portent à au moins 130 le nombre de victimes de la vague de froid qui dure depuis environ une semaine avec parfois 30 degrès en dessous de zéro, a annoncé mercredi le ministère de la Santé. Plus de 500 personnes ont aussi été hospitalisées ces dernières 24 heures.

En Pologne, 14 personnes sont mortes mardi, a déclaré la police.

"Cela a été une des journées les plus sombres de cet hiver", a dit une porte-parole, Grazyna Puchalska.

Au total, l'air polaire a tué 53 personnes en six jours en Pologne et le bilan du froid s'élève à 175 morts depuis le début de l'hiver, dont 71 sans domicile fixe, selon la police.

Malgré un léger mieux, le froid restait vif avec -19°C enregistrés dans la nuit à Varsovie et -31°C à Stuposiany, dans le sud-est.

Les températures perturbent les transports en commun et à Cracovie, dans le sud, une partie de la ville a été temporairement privée de chauffage par une panne du réseau d'eau chaude.

En Bulgarie, quatre hommes et une femme sont morts au cours des trois derniers jours, a rapporté la presse mercredi.

Des dizaines de sans-abri ont été hospitalisés, certains souffrant de gelures, alors que les températures sont tombées jusqu'à -23 degrés à Vidin (nord-ouest), sur le Danube.

Près de 90% de la surface du fleuve au niveau de Silistra (nord-est) était gelée, selon l'agence d'observation du Danube. Les écoles de 13 des 28 régions du pays, dont Sofia, étaient fermées mercredi.

En Hongrie, un homme de 29 ans est mort dans la nuit en voulant traverser un lac gelé au sud-ouest de Budapest.

Mais la situation s'est améliorée: les routes nationales ont été dégagées et la circulation est revenue à la normale.

La Géorgie en revanche continuait de grelotter. Les intempéries gênent la remise en service du gazoduc l'alimentant en gaz russe. Les équipes doivent changer souvent, car la température est de moins 20 degrés et un vent fort souffle.

Les experts sur les lieux du sabotage, en Russie, se refusaient à toute indication de temps mais à Moscou, le porte-parole du ministère des Situations d'urgence a estimé que le fonctionnement devrait être rétabli dans la journée.

En Géorgie, plusieurs régions sont toujours privées de gaz. Les besoins de la capitale, Tbilissi, sont satisfaits en partie grâce au gaz venu d'Azerbaïdjan. Mais le réseau électrique, surchargé, souffre toujours de nombreuses pannes dans plusieurs régions.

En Grèce, la neige et le froid ont fortement perturbé les trafics routier, ferroviaire, aérien et maritime.

A Athènes, la neige est tombée en rafale toute la matinée. Les écoles ont été fermés, les transports publics sont interrompus dans des banlieues.

Le Parthénon est sous la neige et le site de l'Acropole a été fermé.

En Turquie, les transports aériens et maritimes étaient toujours très perturbés mercredi pour la troisième journée consécutive alors que trois personnes sont mortes de froid depuis samedi, selon l'agence Anatolie.

Les autorités tentaient d'empêcher que la neige ne ferme les aéroports d'Istanbul et Ankara après avoir paralysé la circulation dans la capitale.

Copyright © 2006, Agence France-Presse

Source : http://fr.bluewin.ch/infos/index.php/mon/i...morts_en_Europe

Florent.

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Vingt-sept morts de froid en cinq jours en Roumanie

Bron: Belga

25/1/2006 18:54

BUCAREST 25/01 (BELGA/AG) = Vingt-sept personnes sont décédées depuis cinq jours en Roumanie, en raison de la vague de froid polaire qui sévit dans le pays. "La plupart des décès ont été provoqués par des insuffisances cardio-respiratoires dues à l'hypothermie, sur fond de comas éthyliques", selon le ministère de la Santé. Les victimes du froid étaient âgés de 33 à 86 ans. Six d'entre elles étaient des sans-abri, selon la même source. Des milliers de personnes étaient toujours privées de chauffage surtout dans le nord du pays, alors que les livraisons de gaz russe à la Roumanie étaient insuffisantes mercredi, pour le troisième jour consécutif. Dans le centre du pays, les températures ont chuté à nouveau jusqu'à moins 32°C dans la nuit de mardi à mercredi. (GFR)

Source : http://www.kanaalz.be/fr/Belga/BelgaNieuws...83&SectionID=10

Florent.

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L'Acropole sous la neige, les ports grecs fermés

mercredi 25 janvier 2006, mis à jour à 20:33

© Reuters

La vague de froid qui s'est abattue sur une bonne partie de l'Europe a fait de nombreux morts et a semé le chaos dans des pays d'ordinaire épargnés par la neige et la glace, comme la Grèce.

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Le Parthénon, à Athènes. La vague de froid qui s'est abattue sur une bonne partie de l'Europe a fait de nombreux morts et a semé le chaos dans des pays d'ordinaire épargnés par la neige et la glace, comme la Grèce.

Plus de 400 villages et villes de Grèce étaient isolés du reste du pays mercredi après 36 heures de chutes de neige ininterrompues et des centaines de chasse-neige s'employaient à dégager les routes.

Les ports de l'ensemble du pays sont restés fermés et des vents violents et très froids ont balayé la mer Egée, dont les îles étaient recouvertes de neige.

Un cargo battant pavillon cambodgien a sombré dans le nord de l'Egée mardi en pleine tempête de neige, a indiqué le ministère grec de la Marine marchande. Quatorze des 16 membres d'équipage ont été secourus et les recherches se poursuivaient pour tenter de retrouver les deux autres.

Les Athéniens pouvaient contempler mercredi l'Acropole sous la neige et le site touristique était fermé aux visiteurs pour la deuxième journée consécutive.

En Turquie, le ministère de l'Education a annoncé que les écoles du pays, où les cours devaient reprendre la semaine prochaine après les vacances d'hiver, resteraient fermées jusqu'au 6 février en raison des intempéries.

Ankara et Istanbul sont sous la neige. La navigation dans le Bosphore a été interrompue.

En Italie, le thermomètre est tombé à -35° dans les montagnes du Nord-Est. A l'autre bout du pays, d'abondantes chutes de neige ont été signalées mercredi matin en Sicile.

En Roumanie, les températures très basses ont provoqué la mort de 27 personnes au cours des trois derniers jours.

Les autorités bulgares ont annoncé que les deux grands ports du pays, sur la mer Noire, Varna et Bourgas, avaient été fermés en raison de vents violents et d'une mère démontée. Depuis l'arrivée d'un vent polaire mardi, trois personnes sont mortes de froid et les températures sont tombées entre -10° et -20°.

En Pologne, 14 personnes sont mortes de froid au cours des dernières 24 heures, a fait savoir la police.

En République tchèque, on dénombre dix morts ces derniers jours et le mercure a plongé jusqu'à -30° en certains points du pays.

L'Ukraine, depuis le début de la vague de froid la semaine dernière, dénombre 66 morts.

Source : http://www.lexpress.fr/info/infojour/reute...p?id=13476&2038

Florent.

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lol Paris passe enfin au niveau 2 du plan grand froid, mais manque de peau c'est les 2 nuits precedante qu'il fallait le faire quand la T° ressentis etait de -5°. Cette nuit il ne devrait meme pas gelée a Paris.

Quelle manque de rapidité de la prefecture comme d'hab...Et ils vont fair quoi demain?? ils vont se dire tien il a meme pas gelée a paris et proche banlieue bas on repasse au plan 1, manque de po vendredi matin et samedi il pourrait de nouveau gelée vers -5° en faveur d'un ciel clair default_sleeping.gif

Ceci dis pour parler de la france on aurait pus ouvrir un autre topic, parce qu'elle n'est pas ou peu concerner par cette vague de froid europeenne.

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La Géorgie grelotte, la météo retarde la réparation du gazoduc

La Géorgie continue à grelotter alors que la Russie rencontre des difficultés, dues au grand froid et au vent, pour remettre en service le gazoduc endommagé, dimanche, par un mystérieux sabotage.

Les travaux de soudage se poursuivaient hier matin dans la république russe d'Ossétie du Nord, proche de la Géorgie, mais les experts sur place se refusaient à toute indication sur le délai nécessaire pour reprendre le pompage de gaz, alors qu'auparavant les autorités russes avaient dit espérer y parvenir dans la journée.“Parler de remplissage du gazoduc est prématuré. le soudage continue; il a continué toute la nuit après que la fuite de gaz, qui avait fait suspendre les travaux mardi, eut été colmatée“, a expliqué à l'AFP le porte-parole du ministère local des Situations d'urgence en Ossétie du nord, Vladimir Ivanov. C'est ce ministère qui est chargé de remettre le gazoduc en service.

Les équipes de soudeurs "doivent changer souvent, en raison de conditions météo très difficiles: la température est de moins 20 degrés et un vent fort souffle", a-t-il dit.

A Moscou, le porte-parole du ministère des Situations d'urgence a estimé que le fonctionnement du gazoduc devrait être rétabli dans la journée.

Une ligne électrique alimentant la Géorgie avait également été endommagée par une explosion en Russie.

En Géorgie, plusieurs régions sont toujours privées de gaz, comme dans la banlieue de Tbilissi, sur la rive gauche de la rivière Koura (Mkvari en géorgien), où une tempête de neige balaye la ville, par -5° et où les rues sont couvertes de congères et de plaques de verglas.

Le ministre géorgien de l'Energie Nika Guelaouri a affirmé que les besoins de la capitale étaient satisfaits à 40% ou 45%, grâce aux 2,5 millions de m3 de gaz venant d'Azerbaïdjan. Mais le réseau électrique, surchargé, était toujours affecté par de très nombreuses pannes.

Ainsi, trois villes de l'ouest du pays, Baghdadi, Chiatura et Zestopani, ont été privées d'électricité pendant près d'une heure dans la matinée.

Après quatre jours d'enquête et de discrétion sur les explosions de ce week-end, les autorités russes parlent toujours de "sabotage", tandis que le président géorgien Mikheïl Saakachvili a accusé Moscou d'avoir organisé les incidents pour faire pression sur Tbilissi. Ces explosions ont coïncidé avec une vague de froid exceptionnelle, alors que l'Europe et les voisins de la Russie ont découvert leur dépendance énergétique du géant gazier russe Gazprom.

Celui-ci a décidé de procéder à des hausses brutales, abandonnant la politique des prix subventionnés, longtemps pratiqués à l'égard des anciennes républiques soviétiques. Une telle hausse avait déclenché début janvier une crise sans précédent avec l'Ukraine, touchant par ricochet l'approvisionnement de l'Europe dont les importations de gaz russe transitent par Kiev.

26-01-2006

R. E.

Source : http://www.lanouvellerepublique.com/actual...idc=6&refresh=1

Florent.

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Les travaux sur le gazoduc suspendus, le Géorgie se tourne vers l'Iran

mercredi 25 janvier 2006, Stéphane

Selon la radio privée Echo de Moscou et la première chaîne de télévision russe les travaux de réparation sur le gazoduc russe alimentant la Géorgie ont été suspendus mardi.

"Une fuite de condensat de gaz a été constatée, ce qui présente un danger d’explosion au cours des travaux de soudage" a indiqué la radio.

"La fuite n’a pu être stoppée ce qui remet en question la possibilité de rétablir comme prévu ce mardi l’approvisionnement en gaz de la Transcaucasie", a précisé Echo de Moscou.

"Les travaux ont été interrompus du fait d’une fuite de condensat de gaz qui continue actuellement et une explosion peut se produire au moment du soudage", a confirmé le chef du service de presse du ministère des Situations d’urgence d’Ossétie du Nord, Vladimir Ivanov.

"Les ouvriers ont été évacués à bonne distance car leur vie est en danger et nous attendons l’arrivée de spécialistes de Mineralnye Vody", également dans le Caucase du Nord, a-t-il précisé.

"Même si la fuite cesse, il faudra nettoyer les conduites. Je ne peux donner de délai précis (pour le rétablissement du gaz), mais je pense que l’on peut parler de deux jours", a dit le responsable.

Depuis lundi, les sauveteurs vérifient, par une température de -22°C, les parois montagneuses aux alentours pour empêcher les chutes de pierres après les explosions.

Dans la capitale géorgienne, où il a neigé par intermittence, les livraisons de gaz venant d’Azerbaïdjan voisin ont commencé, mais pour le moment elles se sont révélées insuffisantes.

"Les besoins en gaz de la Géorgie sur 24 heures sont de sept millions de mètres cubes. Nous en recevons actuellement quatre millions par l’Azerbaïdjan", a déclaré à la presse géorgienne un porte-parole de la compagnie de distribution Tbilgaz. "Des coupures de gaz sont effectuées dans les usines et les habitations de certaines régions", a-t-il ajouté.

"Nous avons eu des discussions au sujet de livraisons de gaz naturel par l’Iran et la Géorgie pourrait avoir des fournisseurs supplémentaires", a déclaré la porte-parole du ministre géorgien de l’Energie, Eka Tchikokidze, en précisant que le ministre Nika Gelauri s’était rendu en Iran dimanche avant une escale en Azerbaïdjan lundi.

"Nous avons réussi à réduire le manque d’électricité et il ne devrait pas y avoir de rationnement aux heures de pointe", a pour sa part précisé le porte-parole de Telassi (distributeur d’électricité à Tbilissi), Valery Pantsoulaïa.

L’ouest de la Géorgie était mardi dans une situation très difficile, notamment dans la deuxième ville du pays Koutaïssi où à la fois le gaz et l’électricité posaient problème.

Le maire de Tbilissi, Guigui Ougoulava, a déclaré à la radio géorgienne que les maisons qui sont privées de gaz devaient nécessairement être approvisionnées en électricité.

En Arménie aucune difficulté n’était perceptible mardi.

Selon Chouchan Sardarian, responsable de presse de la société commune russo-arménienne ArmRosGazprom "la fourniture en gaz se poursuit au régime habituel à partir de réserves et aucun rationnement n’a été introduit".

Mme Sardarian n’a pas souhaité préciser le volume des réserves arméniennes, mais a indiqué que, lorsqu’une situation similaire s’était produite début 2002, le pays avait utilisé ses stocks de gaz pendant huit jours.

Source : http://www.armenews.com/article.php3?id_article=20539

Florent.

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