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Katrina!


Messages recommandés

voila j'ai fait une petite histoire sur le cyclone Katrina parce que j'ai un concour sur des nouvelles en 3 éme et ouii j'ai 14 ans. Toute le sud ouest participe à ce concour et on est susceptible de gagné 310 euros si on est premier! je vous laisse decouvrir ce que j'ai fait et donnez votre avis si possible.desolé c'est un document word et je n'arrive pas à donner un lien direct. Je doute que quelqu'un lise cette nouvelle en entiere mais c'est on jamais! sur ceux bonne lecture... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Un monstre de la nature au doux nom de Katrina…

Il fait noir, le soleil laisse place aux nuages, le ciel s’assombrit est ressemble de plus en plus à de l’encre. Je ne distingue plus rien autour de moi si ce n’est les innombrables arcs lumineux qui ébranlent le ciel et provoquent un énorme vacarme qui se révèle extrêmement beau. La pluie commence à tomber et rafraîchit l’air pourtant tiède de ce magnifique soir d’été.

Je vais profiter de ce temps pour vous raconter une histoire qui restera à jamais gravé dans mon esprit, et dans ceux de beaucoup de gens…

C’était une belle journée d’été, le ciel était d’un bleu éclatant sans aucun nuage à l’horizon, il faisait vraiment très chaud, la température devait atteindre les 35°C sous un soleil torride. Je me trouvais sous les cocotiers à l’ombre, devant moi se pressentait la mer, bleu turquoise. Un petit vent rafraîchissait l’atmosphère tellement lourde, déjà, en ce milieu de matinée. Je commençais à brûler, je me levai et me dirigeai vers la mer. Je mis un pied, puis l’autre et je fini par m’y introduire entièrement. Un profond frisson me chatouilla le dos. De nombreuses personnes profitaient également de la douceur de cette eau. Je me laissai emportait par les vagues, un petit moment, s’en trop m’éloignait de ma plage. Ma baignade terminée je sortis de cette eau qui se revelait être en vérité un véritable bain bouillonnant, je m’étalai sur ma serviette et prit ma montre, je la fixa et vis, inscrit sur le cadran : 13 heures 45.

D’un coup brusque, je rangea ma serviette dans mon sac à dos et dit à mes enfants de me rejoindre à la maison. Je me dépêcha de rentrer dans mon bungalow. J’allumai la télévision et préparai le déjeuner grâce à une petite cuisinière à gaz. J’entendais très vaguement le son des voix qui sortaient des enceintes de la télévision.

Je m’assis devant cette dernière et bu un verre de rhum. Une émission était en train de se dérouler. Je regardais… Tout à coup le doux son de la voix de la présentatrice météo apparu, j’étais surpris, je me rappelle exactement les mots qui sont sortis de sa bouche :

- Mesdames et Messieurs bonjour ;

Je vous demande toute votre attention s’il vous plait, une dépression tropicale est apparue hier au beau milieu de l’océan Atlantique, elle est pour l’instant qu’au stade de dépression tropicale sous le nom de Katerina . Une intensification extrêmement importante est attendue dans les prochaines heures. Elle est située actuellement sur les caraïbes et se dirige vers l’Est Nord-Est, le stade cyclonique est prévu demain en fin d’après midi et elle touchera dans le même temps le sud de la Floride et la ville de Miami. Mais le plus important à retenir sur ce bulletin c’est l’intensification de ce système puisque dans trois jours environ il abordera les cotes de la Louisiane en étant d’une violence inouïe. Nous ne pouvons dire exactement les lieus qui seront touchés mais nous avons les moyens de dire que des vents de l’ordre de 200 à 250 km/h seront très probables ainsi que des pluies diluviennes pouvant dépasser les 600 litres d’eau par mettre carré accompagné sûrement de tornades, de grêle, etc.… Les dégâts seront sans précédents, pour éviter un bilan humain très lourd suivaient les conseils de sécurité qui vont être cités dans les prochains bulletins. Le présidents des Etats-Unis va surement décrété l’état d’urgence et ainsi une évacuations va pouvoir éviter le pire … Restez devant votre télévision ou écoutez la radio le plus possible pour vous tenir au courant. Merci de votre attention et à bientôt.

Je restai devant mon poste de télévision, sans bouger, cette dépression évoquée dans le bulletin météorologique se dirigeait tout droit vers la ville ou je me trouvais : La Nouvelle-Orléans…Qu’allait-il se passait ? Fallait-il quitter la ville ? Toutes sortes de questions me perturbées l’esprit . Je regardais le ciel toujours aussi bleu, sans nuage, juste un léger vent, aucun signe qui présageait qu’un cyclone allait s’abattre sur cette si jolie cote.

Je reprit mes esprits lorsque mes enfants ouvrirent la porte. Je décidai de rien leur dire pour éviter qu’ils ne paniquent. Nous priment le repas, sans un mot, je réfléchissais, je me souciais de rien. Mon fils aîné de l’age de 14 ans, me demanda s’il pouvait aller à la piscine l’après midi avec son petit frère. Je ne savais quoi dire mais pour éviter qu’ils ne me posent des questions, je fit d’un signe de tête, oui.

-« Je serais absent cette après midi si cela ne vous dérange pas. Lucas prend bien soin de ton frère, je reviendrai en fin d’après-midi.

-oui, papa, fit mon grand garçon. »

Je prit mon assiette et les laissa se débrouiller tout seul. Des nuages élevés commençaient à apparaître dans le ciel. Je prit mon courage à deux mains et alla demander à plusieurs personnes comment fallait il faire en cas de cyclone. Personne ne semblait paniquer, ils étaient tous calme.

Je partit, en voiture, à la plage. La mer était puissantes, des vagues énormes s’écrasaient sur les digues, comment est-ce possible dis-je à haute voix. La mer était calme ce matin… Je continua mon chemin vers le supermarché le plus proche, le parking était rempli, il ne restait que quelques places. Je me gara et prit la direction de l’entrée. Une foule de personnes s’y trouver, les rayons étaient dévalisés, plus aucun aliments… J’emportai avec moi les quelques bouteilles qui restaient et les payèrent. Une fois à la maison je rallumai la télé et une fois de plus un bulletin météo se diffusait. J’écouta. La dépression s’était transformée en cyclone et avait avançait plus vite que prévu. Elle se trouvait au stade quasi le plus fort pour ce genre de dépression et se rapprochant dangereusement des cotes de la louisianes à une vitesse ahurissante. La peur m’empara cette fois. Les adjectifs utilisés par la présentatrice pour qualifié ce cyclone me faisait pensaient à la fin du monde. Elle a également rajouté que le président des Etats-Unis avait décrété le plan d’urgence et une évacuations était en train de se produire, elle incitée donc toutes les personnes à quittés la cotes. Par un mouvement de panique je sortit de mon bungalow et partit voir mes deux enfants. Je courais partout, je ne trouvais personne, je ne savais plus ou allais, ou chercher, mon esprit me jouait des tours, j’avais peur, peur de ce qui pouvaient leurs arriver. Je finis par trouver la piscine et d’une poignée de mains, prit mes enfants et rentra. Sur le chemin je leur expliqua ce qui allait se passer, et qu’il fallait le plus vite possible trouver un avion et repartir direction la France. J’essayais de ne pas leur montrer qu’une sensation de terreur m’envahissait. Dans le bungalow nous prenames nos affaires et nous nous rendames à l’aéroport. Sur le tableau d’affichage, les avions étaient tous complés, nous ne pouvions aller nul part, l’aéroport grouillait de personnes, nous entendions des cris d’enfants, des pleurs…

J’allai demander à une hôtesse si un avion était disponible sur la région dans les prochaines 24 heures. Mais non, plus rien n’était disponible, y comprit les avions mis en services par l’état, non plus rien. Nous étions donc destinés à rester dans cette ville qui allait être victime d’une énorme bombe dévastant tout sur son passage. Je me reprit et me dirigea vers un magasin de construction, pour fortifié mon bungalow même si j’étais quasiment sur que tout allait s’envoler . J’accrocha des énormes câbles sur tous les cotés de ma petite maison et y rentra toutes les provisions à l’intérieure ainsi que mes deux enfants. Je prit des plaques de bois et les clouèrent sur ma portes afin que l’eau ne puissent rentrer à l’intérieur. On écouta une fois de plus la télévision qui répétait qu’il fallait se mettre dans un endroit à l’abris de tout, dans des caves, des abris spéciales pour cyclones. Je me sentait mal… Le cyclones allait toucher la cote d’ici neuf heures environ. J’ouvrai la fenêtre qu’il restait et vis un ciel comme jamais je n’avais vu auparavant , il y avait d’innombrables couleurs, du rose, du rouge, du bleu, du vert…Mais par contre au sud, le ciel était comme de l’encre et les premières gouttes commençaient à tomber… Les rues n’étaient plus du tout éclairées, il faisait noir, lourd, d’étranges lumières se profilaient à l‘horizon. Le vent se déchaînait et quelques fines branches d’arbre tombaient sur le toit du bungalow et provoqué chez moi une peur profonde. Des flaques d’eau commençaient à apparaître et tous, nous redoutions le pire. Une pluie battante tapait contre les vitres poussée par un vent d’une violence extrême. Ma petite maison bougeait dans tous les sens et les palmiers au dessus de nous commençaient à se tordre et à craqueter sous l’effet des évènements météorologiques qui semblaient se déchaîner à l’extérieure. Il n’y avait aucun doute le cyclone allait touché les terres et rien ni personnes n’allait l’en empêchait.

Tout à coup un flash lumineux avait atterrit devant nous, la foudre était tombée juste devant notre fenêtre, j’entendait mes enfants pleuraient mais je ne pouvait bouger, j’était terrorisé, j’avais le souffle coupait et j’étais tétanisé…Mes enfants m’appelaient, et me criaient à l’aide, l’eau commençait à s’engouffrait dans notre bungalow et la porte avait cédé sous le poids de cette dernier. Je reprit donc mes esprits et je me dit enfin que nous n’étions pas en sécurité dans cette minuscule demeure qui devait au départ me servir de maison de vacances, mais le destin en avait fait ainsi. Le vent soufflait en tempête dehors et en regardant, on pouvait voir le chaos. Les arbres étaient tous tombés par terre, l’eau avait inondées les petites chemins et nous étions prit au piège, nous étions entourés par la mer. Lors d’une rafales de vent notre bungalow se retourna. Nous étions tous tombés dans l’eau, je ne voyait plus mes enfants, j’avais beau cherché mais le noir m’avait envahit les yeux, je n’y voyait plus rien. Sous l’eau je ne pouvait plus respirer, Je n’avais plus de souffle. Je me laissé mourir, la fin de ma vie se faufilait peu à peu devant moi mais tout se passa très vite. L’idée que mes enfants devaient être tous seul, paniqués me fit reprendre mon calme, je remonta à la surface de l’eau en espérant voir les visages de mes garçons. Le vent se déchaînait, les grêlons me tapaient sur la tête tels des marteaux qui tapait contre un clous. Mais je ne ressentais plus rien, je n’entendais plus rien, je ne sentais plus rien, je me rappelle juste que les cris de mes enfants me parvenaient à l’esprit, ils se trouvaient sur le toit d’une maison, des habitants les avaient aidés. Je prit le même chemin et essaya de nager jusqu’à cette endroit, mais le courant qui était très fort m’emportait au loin, plusieurs personnes m’aidèrent alors et me permit de revoir mes enfants. L’eau avait atteint une hauteur impressionnante, je n’avais plus pied…Le soleil était soudain réapparu et le vent s’était tous à coup apaisé laissant la place à la vue du sinistre qui s’offrait devant nous…De l’eau à perte de vue, quelques grosses maisons semblaient avoir résisté mais le calme revenait peu à peu. Je me sentit soulager, j’avais retrouvé mes enfants, mouillés de la tête au pied. Mais le pire était à venir puisque nous étions seulement dans l’œil du cyclone d’une puissance que l’on peut qualifier d’inouïe…Les nuages commençaient à s’épaissirent et à se doubler à leur base et encore une fois un spectacle de désolation et de beauté nous remplissait les yeux. A cette instant un énorme nuages arriva à tout allure et un enroulement nuageux se créa, une tornade semblait petit à petit prendre forme, je n’en croyait pas mes yeux, une rafale de vent souleva une mèche de mes cheveux et se mit à se déchaîner et à détruire sur tous ce qui se trouvait sur son passage. Les derniers arbres restants se pliaient tous au passage de la tornade mais à ma grande surprise d’autres phénomènes de ce genre prirent forme. Ce cyclone avait créait des bombes, des bombes qui ne semblaient épargnaient personnes, puisque rien ne résistait à la puissance d’un vent de 400 km/h. Au moins cinq tornades étaient dans notre champs de vision. Je cachais les yeux de mes enfants encore choqués par ce qui venait de nous arriver. Les tornades s’approchaient de plus en plus de nous et personnes ne savaient quoi faire. La pluie et le vent nous soulevait tous mais ce que nous craignions le plus c’était ces tornades, probablement dévastatrices. Des grêlons de la taille d’orange, tombés sur les toits et cassaient les tuiles qui ne s’étaient pas encore envolées sous l’effet du vent meurtrier. L’eau recommençait à remonter et la maison sur laquelle nous étions, commençait à céder. Des vagues dévastatrices déferlaient dans la ville et nous faisait redoutés le pire. Nos oreilles commençaient à siffler avec les tornades et le vent qui approchés, nous avons priiez le ciel pour que rien ne nous arrive mais cela paraissez inévitable…Le ciel donnait l’impression d’être à l’intérieure d’une nuée ardente provenant d’un volcan. Il était noir comme de l’encre. Ils devenaient gris à mesure que l’on avançait dans le temps des éclaircies commençaient à apparaître et un miracle s’était produit. Aucune tornade nous avez touché. Non aucune, et je m’évanoui. Je ne suis donc pas en mesure de vous raconter la suite mais la seul chose que je me rappelle ensuite c’était le son de l’alarme du respirateur. Mes enfants étaient devant moi . Je pus sortir de l’hôpital le lendemain sans aucune séquelle mais le spectacle qui m’attendait à la sortit de cet endroit fut aussi douloureux que mon malaise. L’eau était toujours présentes à des endroits, en grandes quantités d’ailleurs mais les arbres eux étaient tous par terres, les détritus, les maisons, tout étaient détruits…Il n’y a pas d’adjectifs pour décrire un tel sinistre. C’était le cyclone Katerina, le plus spectaculaire phénomène météorologique au monde qui a fait des milliers de victimes et qui restera gravé dans les esprits à tous jamais…Tout c’est déroulé à une vitesse extraordinaire mais tous se reconstruira très lentement…

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Bonne idée ! Beau travail !

J'aime bien l'idée du flashback au début. Peut-être faudrait-il développer un peu la situation de départ pour que la transition avec l'avant-ouragan passe mieux (?) Pourquoi pas revenir non plus à la situation initiale à la fin : procédé très classique mais je pense que ça passerait mieux.

Première phrase : " laisse la place". c'est un détail évidemment mais c'est important de perfectionner les premiers mots.

A mon goût trop de détails techniques (notamment le bulletin TV un peu trop long), n'hésite pas à faire des descriptions plus littéraires, voire à personnifier les phénomènes. Pour un public ignorant c'est plus accrocheur. Pour ceux qui ont vu le doc TV sur les tempêtes de 1999, il est clair que le ressenti des gens était très imagé.

C'est toujours intéressant quand la réalité se perd avec l'imagination de l'auteur, donc c'est une bonne idée ces multiples tornades. Je ne sais pas si c'était voulu mais à première vue ces tornades me paraissent surréalistes.

J'aime bien aussi la transition entre le vacarme de l'ouragan et le bip de l'appareil à l'hopital

Je m'imagine assez bien le film qui correspondrait à ce texte default_sleeping.gif

D'autres avis j'espère ?

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Pour le titre tu pourrais faire un truc du genre : Katrina - Un monstre frappe l'inconscience de tout un peuple

En gros les USA savaient que les digues ne résisteraient pas, mais ils ont attendues que le monstre frappe et c'est donc pour ca qu'il a fait tant de dégats.

Sinon c'est bien. default_sleeping.gif

Manque un peu de détails techniques mais c'est bien.

Sinon un truc que tu pourrais faire c'est prendre une image sat de Katrina et mettre la tête de George Bush au milieu, ca montrerait bien l'idée que la catastophe était prévisible depuis bien longtemps.

Qu'en gros c'est pas la violence du cyclone qui a fait tant de morts, mais la stupidité de la démographie de cette région et ca on la doit entre autre à George Bush.

Bonne chance.

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Posté(e)
43 - Saint-Géron/Village de Combadine

voila j'ai fait une petite histoire sur le cyclone Katrina parce que j'ai un concour sur des nouvelles en 3 éme et ouii j'ai 14 ans. Toute le sud ouest participe à ce concour et on est susceptible de gagné 310 euros si on est premier! je vous laisse decouvrir ce que j'ai fait et donnez votre avis si possible.desolé c'est un document word et je n'arrive pas à donner un lien direct. Je doute que quelqu'un lise cette nouvelle en entiere mais c'est on jamais! sur ceux bonne lecture... default_sorcerer.gif

Un monstre de la nature au doux nom de Katrina…

Il fait noir, le soleil laisse place aux nuages, le ciel s’assombrit est ressemble de plus en plus à de l’encre. Je ne distingue plus rien autour de moi si ce n’est les innombrables arcs lumineux qui ébranlent le ciel et provoquent un énorme vacarme qui se révèle extrêmement beau. La pluie commence à tomber et rafraîchit l’air pourtant tiède de ce magnifique soir d’été.

Je vais profiter de ce temps pour vous raconter une histoire qui restera à jamais gravé dans mon esprit, et dans ceux de beaucoup de gens…

C’était une belle journée d’été, le ciel était d’un bleu éclatant sans aucun nuage à l’horizon, il faisait vraiment très chaud, la température devait atteindre les 35°C sous un soleil torride. Je me trouvais sous les cocotiers à l’ombre, devant moi se pressentait la mer, bleu turquoise. Un petit vent rafraîchissait l’atmosphère tellement lourde, déjà, en ce milieu de matinée. Je commençais à brûler, je me levai et me dirigeai vers la mer. Je mis un pied, puis l’autre et je fini par m’y introduire entièrement. Un profond frisson me chatouilla le dos. De nombreuses personnes profitaient également de la douceur de cette eau. Je me laissai emportait par les vagues, un petit moment, s’en trop m’éloignait de ma plage. Ma baignade terminée je sortis de cette eau qui se revelait être en vérité un véritable bain bouillonnant, je m’étalai sur ma serviette et prit ma montre, je la fixa et vis, inscrit sur le cadran : 13 heures 45.

D’un coup brusque, je rangea ma serviette dans mon sac à dos et dit à mes enfants de me rejoindre à la maison. Je me dépêcha de rentrer dans mon bungalow. J’allumai la télévision et préparai le déjeuner grâce à une petite cuisinière à gaz. J’entendais très vaguement le son des voix qui sortaient des enceintes de la télévision.

Je m’assis devant cette dernière et bu un verre de rhum. Une émission était en train de se dérouler. Je regardais… Tout à coup le doux son de la voix de la présentatrice météo apparu, j’étais surpris, je me rappelle exactement les mots qui sont sortis de sa bouche :

- Mesdames et Messieurs bonjour ;

Je vous demande toute votre attention s’il vous plait, une dépression tropicale est apparue hier au beau milieu de l’océan Atlantique, elle est pour l’instant qu’au stade de dépression tropicale sous le nom de Katerina . Une intensification extrêmement importante est attendue dans les prochaines heures. Elle est située actuellement sur les caraïbes et se dirige vers l’Est Nord-Est, le stade cyclonique est prévu demain en fin d’après midi et elle touchera dans le même temps le sud de la Floride et la ville de Miami. Mais le plus important à retenir sur ce bulletin c’est l’intensification de ce système puisque dans trois jours environ il abordera les cotes de la Louisiane en étant d’une violence inouïe. Nous ne pouvons dire exactement les lieus qui seront touchés mais nous avons les moyens de dire que des vents de l’ordre de 200 à 250 km/h seront très probables ainsi que des pluies diluviennes pouvant dépasser les 600 litres d’eau par mettre carré accompagné sûrement de tornades, de grêle, etc.… Les dégâts seront sans précédents, pour éviter un bilan humain très lourd suivaient les conseils de sécurité qui vont être cités dans les prochains bulletins. Le présidents des Etats-Unis va surement décrété l’état d’urgence et ainsi une évacuations va pouvoir éviter le pire … Restez devant votre télévision ou écoutez la radio le plus possible pour vous tenir au courant. Merci de votre attention et à bientôt.

Je restai devant mon poste de télévision, sans bouger, cette dépression évoquée dans le bulletin météorologique se dirigeait tout droit vers la ville ou je me trouvais : La Nouvelle-Orléans…Qu’allait-il se passait ? Fallait-il quitter la ville ? Toutes sortes de questions me perturbées l’esprit . Je regardais le ciel toujours aussi bleu, sans nuage, juste un léger vent, aucun signe qui présageait qu’un cyclone allait s’abattre sur cette si jolie cote.

Je reprit mes esprits lorsque mes enfants ouvrirent la porte. Je décidai de rien leur dire pour éviter qu’ils ne paniquent. Nous priment le repas, sans un mot, je réfléchissais, je me souciais de rien. Mon fils aîné de l’age de 14 ans, me demanda s’il pouvait aller à la piscine l’après midi avec son petit frère. Je ne savais quoi dire mais pour éviter qu’ils ne me posent des questions, je fit d’un signe de tête, oui.

-« Je serais absent cette après midi si cela ne vous dérange pas. Lucas prend bien soin de ton frère, je reviendrai en fin d’après-midi.

-oui, papa, fit mon grand garçon. »

Je prit mon assiette et les laissa se débrouiller tout seul. Des nuages élevés commençaient à apparaître dans le ciel. Je prit mon courage à deux mains et alla demander à plusieurs personnes comment fallait il faire en cas de cyclone. Personne ne semblait paniquer, ils étaient tous calme.

Je partit, en voiture, à la plage. La mer était puissantes, des vagues énormes s’écrasaient sur les digues, comment est-ce possible dis-je à haute voix. La mer était calme ce matin… Je continua mon chemin vers le supermarché le plus proche, le parking était rempli, il ne restait que quelques places. Je me gara et prit la direction de l’entrée. Une foule de personnes s’y trouver, les rayons étaient dévalisés, plus aucun aliments… J’emportai avec moi les quelques bouteilles qui restaient et les payèrent. Une fois à la maison je rallumai la télé et une fois de plus un bulletin météo se diffusait. J’écouta. La dépression s’était transformée en cyclone et avait avançait plus vite que prévu. Elle se trouvait au stade quasi le plus fort pour ce genre de dépression et se rapprochant dangereusement des cotes de la louisianes à une vitesse ahurissante. La peur m’empara cette fois. Les adjectifs utilisés par la présentatrice pour qualifié ce cyclone me faisait pensaient à la fin du monde. Elle a également rajouté que le président des Etats-Unis avait décrété le plan d’urgence et une évacuations était en train de se produire, elle incitée donc toutes les personnes à quittés la cotes. Par un mouvement de panique je sortit de mon bungalow et partit voir mes deux enfants. Je courais partout, je ne trouvais personne, je ne savais plus ou allais, ou chercher, mon esprit me jouait des tours, j’avais peur, peur de ce qui pouvaient leurs arriver. Je finis par trouver la piscine et d’une poignée de mains, prit mes enfants et rentra. Sur le chemin je leur expliqua ce qui allait se passer, et qu’il fallait le plus vite possible trouver un avion et repartir direction la France. J’essayais de ne pas leur montrer qu’une sensation de terreur m’envahissait. Dans le bungalow nous prenames nos affaires et nous nous rendames à l’aéroport. Sur le tableau d’affichage, les avions étaient tous complés, nous ne pouvions aller nul part, l’aéroport grouillait de personnes, nous entendions des cris d’enfants, des pleurs…

J’allai demander à une hôtesse si un avion était disponible sur la région dans les prochaines 24 heures. Mais non, plus rien n’était disponible, y comprit les avions mis en services par l’état, non plus rien. Nous étions donc destinés à rester dans cette ville qui allait être victime d’une énorme bombe dévastant tout sur son passage. Je me reprit et me dirigea vers un magasin de construction, pour fortifié mon bungalow même si j’étais quasiment sur que tout allait s’envoler . J’accrocha des énormes câbles sur tous les cotés de ma petite maison et y rentra toutes les provisions à l’intérieure ainsi que mes deux enfants. Je prit des plaques de bois et les clouèrent sur ma portes afin que l’eau ne puissent rentrer à l’intérieur. On écouta une fois de plus la télévision qui répétait qu’il fallait se mettre dans un endroit à l’abris de tout, dans des caves, des abris spéciales pour cyclones. Je me sentait mal… Le cyclones allait toucher la cote d’ici neuf heures environ. J’ouvrai la fenêtre qu’il restait et vis un ciel comme jamais je n’avais vu auparavant , il y avait d’innombrables couleurs, du rose, du rouge, du bleu, du vert…Mais par contre au sud, le ciel était comme de l’encre et les premières gouttes commençaient à tomber… Les rues n’étaient plus du tout éclairées, il faisait noir, lourd, d’étranges lumières se profilaient à l‘horizon. Le vent se déchaînait et quelques fines branches d’arbre tombaient sur le toit du bungalow et provoqué chez moi une peur profonde. Des flaques d’eau commençaient à apparaître et tous, nous redoutions le pire. Une pluie battante tapait contre les vitres poussée par un vent d’une violence extrême. Ma petite maison bougeait dans tous les sens et les palmiers au dessus de nous commençaient à se tordre et à craqueter sous l’effet des évènements météorologiques qui semblaient se déchaîner à l’extérieure. Il n’y avait aucun doute le cyclone allait touché les terres et rien ni personnes n’allait l’en empêchait.

Tout à coup un flash lumineux avait atterrit devant nous, la foudre était tombée juste devant notre fenêtre, j’entendait mes enfants pleuraient mais je ne pouvait bouger, j’était terrorisé, j’avais le souffle coupait et j’étais tétanisé…Mes enfants m’appelaient, et me criaient à l’aide, l’eau commençait à s’engouffrait dans notre bungalow et la porte avait cédé sous le poids de cette dernier. Je reprit donc mes esprits et je me dit enfin que nous n’étions pas en sécurité dans cette minuscule demeure qui devait au départ me servir de maison de vacances, mais le destin en avait fait ainsi. Le vent soufflait en tempête dehors et en regardant, on pouvait voir le chaos. Les arbres étaient tous tombés par terre, l’eau avait inondées les petites chemins et nous étions prit au piège, nous étions entourés par la mer. Lors d’une rafales de vent notre bungalow se retourna. Nous étions tous tombés dans l’eau, je ne voyait plus mes enfants, j’avais beau cherché mais le noir m’avait envahit les yeux, je n’y voyait plus rien. Sous l’eau je ne pouvait plus respirer, Je n’avais plus de souffle. Je me laissé mourir, la fin de ma vie se faufilait peu à peu devant moi mais tout se passa très vite. L’idée que mes enfants devaient être tous seul, paniqués me fit reprendre mon calme, je remonta à la surface de l’eau en espérant voir les visages de mes garçons. Le vent se déchaînait, les grêlons me tapaient sur la tête tels des marteaux qui tapait contre un clous. Mais je ne ressentais plus rien, je n’entendais plus rien, je ne sentais plus rien, je me rappelle juste que les cris de mes enfants me parvenaient à l’esprit, ils se trouvaient sur le toit d’une maison, des habitants les avaient aidés. Je prit le même chemin et essaya de nager jusqu’à cette endroit, mais le courant qui était très fort m’emportait au loin, plusieurs personnes m’aidèrent alors et me permit de revoir mes enfants. L’eau avait atteint une hauteur impressionnante, je n’avais plus pied…Le soleil était soudain réapparu et le vent s’était tous à coup apaisé laissant la place à la vue du sinistre qui s’offrait devant nous…De l’eau à perte de vue, quelques grosses maisons semblaient avoir résisté mais le calme revenait peu à peu. Je me sentit soulager, j’avais retrouvé mes enfants, mouillés de la tête au pied. Mais le pire était à venir puisque nous étions seulement dans l’œil du cyclone d’une puissance que l’on peut qualifier d’inouïe…Les nuages commençaient à s’épaissirent et à se doubler à leur base et encore une fois un spectacle de désolation et de beauté nous remplissait les yeux. A cette instant un énorme nuages arriva à tout allure et un enroulement nuageux se créa, une tornade semblait petit à petit prendre forme, je n’en croyait pas mes yeux, une rafale de vent souleva une mèche de mes cheveux et se mit à se déchaîner et à détruire sur tous ce qui se trouvait sur son passage. Les derniers arbres restants se pliaient tous au passage de la tornade mais à ma grande surprise d’autres phénomènes de ce genre prirent forme. Ce cyclone avait créait des bombes, des bombes qui ne semblaient épargnaient personnes, puisque rien ne résistait à la puissance d’un vent de 400 km/h. Au moins cinq tornades étaient dans notre champs de vision. Je cachais les yeux de mes enfants encore choqués par ce qui venait de nous arriver. Les tornades s’approchaient de plus en plus de nous et personnes ne savaient quoi faire. La pluie et le vent nous soulevait tous mais ce que nous craignions le plus c’était ces tornades, probablement dévastatrices. Des grêlons de la taille d’orange, tombés sur les toits et cassaient les tuiles qui ne s’étaient pas encore envolées sous l’effet du vent meurtrier. L’eau recommençait à remonter et la maison sur laquelle nous étions, commençait à céder. Des vagues dévastatrices déferlaient dans la ville et nous faisait redoutés le pire. Nos oreilles commençaient à siffler avec les tornades et le vent qui approchés, nous avons priiez le ciel pour que rien ne nous arrive mais cela paraissez inévitable…Le ciel donnait l’impression d’être à l’intérieure d’une nuée ardente provenant d’un volcan. Il était noir comme de l’encre. Ils devenaient gris à mesure que l’on avançait dans le temps des éclaircies commençaient à apparaître et un miracle s’était produit. Aucune tornade nous avez touché. Non aucune, et je m’évanoui. Je ne suis donc pas en mesure de vous raconter la suite mais la seul chose que je me rappelle ensuite c’était le son de l’alarme du respirateur. Mes enfants étaient devant moi . Je pus sortir de l’hôpital le lendemain sans aucune séquelle mais le spectacle qui m’attendait à la sortit de cet endroit fut aussi douloureux que mon malaise. L’eau était toujours présentes à des endroits, en grandes quantités d’ailleurs mais les arbres eux étaient tous par terres, les détritus, les maisons, tout étaient détruits…Il n’y a pas d’adjectifs pour décrire un tel sinistre. C’était le cyclone Katerina, le plus spectaculaire phénomène météorologique au monde qui a fait des milliers de victimes et qui restera gravé dans les esprits à tous jamais…Tout c’est déroulé à une vitesse extraordinaire mais tous se reconstruira très lentement…

Tout les ingrédients sont réunis mais je pense que tu devrais donner plus d'épaisseur et de couleur (sans jeu de mots) à ton personnage. Le cyclone ne doit constituer que la toile de fond de ton histoire. Il doit apparaître comme l'élément perturbateur de la vie de ton héros. Il te faut montrer la manière dont Katrina (Ah, ces femmes !) a pu bouleverser les sentiments ou l'existence d'un homme. Peut-être serait-il aussi judicieux d'introduire une teneur plus sociale, sans tomber dans du Zola, car les victimes de ce Cyclone furent avant tout les pauvres parmi les pauvres. Et essentiellement des Noirs! On est dans le SUD des USA ! Par contre, je te déconseille tout parti pris politique, cela te grillerait irrémédiablement.

PS : hors dialogue, utilise l'imparfait et le passé simple (attention à la première personne des verbes du 1er groupe : je me dirigeai...). Amicalement.

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Deauville 14 (8 km) Plaisir 78 (en haut)

Bonsoir et bravo default_innocent.gif

Un seul conseil

Allège ton texte avec des espaces

Et des retours à la ligne

C’est un petit conseil du Pouic qui ne connait pas grand chose à l'orthographe et la mise en page default_blush.png

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voila j'ai changer la fin:

Je pus sortir de l’hôpital le lendemain sans aucune séquelle mais le spectacle qui m’attendait à la sortie de cet endroit fut aussi douloureux que mon malaise. L’eau était toujours présente à des endroits, en grande quantité d’ailleurs, mais les arbres eux étaient tous par terre, les magasins, les maisons, tout étaient détruits, des images d’apocalypses …Il n’y a pas d’adjectifs pour décrire un tel sinistre. Ce cyclone bouleversera ma vie à tout jamais, mais pas seulement ma personne, mais celle de milliers d’habitants qui ont subit des horreurs que personne n’a du subir un jour. Des images indélébiles. Je devais juste passer une semaine de vacances en famille qui a finalement tourné au drame. De nombreuses personnes ne verrons plus le jour et verrons, du ciel, la magnifique beauté des nuages qui se revelent en verité très dangeureux. Le 29 août 2005, l’Amerique a affronté l’une des pires catastrophe de son histoire. C’était le cyclone Katrina, le plus spectaculaire phénomène météorologique au monde qui a fait des milliers de victimes et qui restera gravé dans les esprits à tout jamais…Tout s’est déroulé à une vitesse extraordinaire mais tout se reconstruira très lentement…

un peu mieux ?

alexy31

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Beau travail.

Tu as combien de temps pour l'envoyer ? Si je peux prendre le temps de la lire dans le détail pour te dire ce que j'en pense, ce sera volontiers... default_innocent.gif

"double interligne" je pense que ça doit vouloir dire "sauter une ligne". Interligne simple = espace normal entre 2 lignes. Double interligne = le même espace doublé. Bref, une manière compliquée de dire une chose simple... default_blush.png

Le plus simple serait de te renseigner auprès des responsables du concours.

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Double interligne : tu ne dois pas mettre les lignes vides "à la main", mais laisser ton traitement de texte faire ça tout seul. (De mémoire...) Sous Word, sélectionne tout le texte, va dans le menu Format, Paragraphe, tu dois avoir une option pour sélectionner l'interligne ici (Interligne : 2 li).

Fred

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Bon je viens de lire cette histoire pour le moins palpitante et flippante (!).

Tout d'abord, petite rectif. Je crois que FredT34 a raison pour les doubles interlignes. Je n'y avais pas pensé, mais il s'agit sûrement de la fonction Word dans le menu Format / Paragraphe. Tu sélectionnes directement l'option double interligne et ça se fera automatiquement.

Pour le texte maintenant :

L'évènement étant connu de tous, ton histoire "parlera" à tes lecteurs sans aucun doute. La trame du récit est bien menée : flash-back avec introduction en temps réel (bonne idée d'intro), puis récit chronologique qui nous tient en haleine.

- Tu as bien fait de changer de version pour la fin. La deuxième version élargit en effet le sujet et permet un recul sur ce qui s'est passé. Il y a quelque chose que tu as effleuré et qu'il serait intéressant de développer un peu plus : c'est le changement de regard du narrateur face au ciel et aux nuages, devenus à présent synonymes de terreur.

- Comme te l'a dit quelqu'un plus haut, tu gagnerais à mettre plus en valeur les aspects humains de l'évènement : peurs, réactions des gens, sentiments d'injustice liés aux évènements naturels (le "miracle" des tornades qui t'ont épargné et en ont frappé d'autres) et à l'organisation des secours (les pauvres et gens de couleur ignorés par les mesures d'évacuation, insuffisances matérielles, retards...). Sur ce tout dernier point la chose est périlleuse (éviter à tout prix la politisation !) mais en même temps ça me paraît difficile d'ignorer complètement le problème. Enfin bon... à toi de voir bien sûr.

- Pour un effet narratif plus intense, je te conseille de supprimer la phrase "Je ne suis donc pas en mesure de vous raconter la suite mais la seule chose que je me rappelle ensuite" (fin du texte) et d'enchaîner directement :

Aucune tornade ne nous avait touchés. Non aucune. Et je m'évanouis.

Le son de l'alarme du respirateur fut le premier que j'entendis à mon réveil. [...]

Ici je me suis permis de rédiger un peu pour montrer l'exemple, mais ce n'est qu'un exemple parmi d'autres bien sûr. :!: Je précise que le saut de ligne est voulu.

Maintenant quelques conseils pour clarifier l'écriture :

- Tout d'abord, penser à aérer ton texte avec des paragraphes, séparés par des retours à la ligne voire un saut de ligne.

- A proscrire : les phrases séparées par des virgules (erreur fréquente). On ne sépare 2 phrases que par un point (ou point-virgule si les idées sont vraiment très proches). Sauf bien sûr si on utilise une conjonction de coordination ("et", "mais"... )

Seule exception : les dialogues au style direct, ou n'importe quelle situation où on souhaite faire "langage parlé" (et encore ne pas trop abuser).

"Les arbres étaient tous tombés par terre, l'eau avait inondé les petits chemins et nous étions pris au piège."

"Les arbres étaient tous tombés par terre. L'eau avait inondé les petits chemins et nous étions pris au piège.

"

Autre exception aussi : quand on veut donner l'impression de rapidité, de précipitation. Mais il faut que ça reste exceptionnel (d'autant plus percutant d'ailleurs).

"Je courais partout, je ne trouvais personne, je ne savais plus où aller, où chercher, mon esprit me jouait des tours, ..."

Ici, tu pourrais laisser tel quel. L'enchaînement des phrases entre virgules rendra bien la précipitation des actes du narrateur complètement affolé.

- Ensuite il faut souvent "alléger" en supprimant les verbes inutiles. On peut le faire à la fin de cette phrase.

"[...] nous étions pris au piège, nous étions entourés par la mer."

"[...] nous étions pris au piège, entourés par la mer.

"

- Utiliser les guillemets pour toute phrase au style direct (dialogue-monologue)

[...] des vagues énormes s'écrasaient sur les digues, comment était-ce possible dis-je à haute voix.

[...] des vagues énormes s'écrasaient sur les digues. "Comment était-ce possible ?" dis-je à haute voix.

(ici j'ai enlevé exprès les guillemets de citation pour que ça soit plus clair).

- Utiliser les synonymes pour enrichir le vocabulaire et affiner l'expression : "dire" peut être remplacé par "s'exclamer", "s'écrier", "murmurer", "évoquer", "raconter", "supposer", "déclarer", "insinuer", "ordonner"... (selon le sens de la phrase).

"Etre" = "exister", "se trouver", "rester", "se révéler"...

[...] des vagues énormes s'écrasaient sur les digues. "Comment était-ce possible ?" m'exclamai-je à haute voix.

Je te conseille de travailler avec un dictionnaire des synonymes, excellent outil pour les rédacteurs.

- Remplacer de temps en temps la voix passive par la voix active pour un style plus direct, plus vivant

"Les arbres étaient tous tombés par terre."

"Les arbres gisaient tous à terre.

"

- Orthographe : parmi les fautes, je pense que certaines sont dues à l'inattention (pluriels oubliés ou rajoutés...). Concernant les autres, je ne peux malheureusement pas m'étendre là-dessus, et te conseille vivement de relire ton texte, et de te faire relire par un proche (fautes de participes, confusion "est"-"et", conjugaisons... ).

Petite remarque cependant sur les conjugaisons, en particulier celle du passé simple à la 1ère personne. En cas de doute tu jettes un petit coup d'oeil sur un précis de conjugaison ou sur le dico, et le tour est joué.

"Nous prenames nos affaires et nous nous rendames à l'aéroport."

"Nous prîmes nos affaires et nous nous rendîmes à l'aéroport

."

"Je me reprit et me dirigea vers..."

"Je me repris et me dirigeai vers

..."

Voilà. J'ai pris du temps pour te donner ces conseils mais franchement ton texte émouvant en vaut la peine et mérite d'être salué.

Je te souhaite bonne chance pour la suite. default_laugh.pngdefault_whistling.gif

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merci beaucoup de ton travail qui est excellent, tu as pris la peine de me donner des conseilles et bien je vais tout de suite arranger mon texte...

Je vous recommuniquerais mon texte lorsque je l'aurais bien fait. Je te remercis encore et remercis tout le monde! Les commentaires sont toujours les bienvenus...

alexy31

PS: nicolas 17/69 tu fais pas des études de lettre ou tu n'est pas prof de francais par hasard, car tes rectifications sont trés techniques et trés bien, merci encore...et j'ajoute que j'ai bien corriger les fautes et je me suis rendu compte que j'en avais fait beaucoup.

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bon alors voila

Il y a quelque chose que tu as effleuré et qu'il serait intéressant de développer un peu plus : c'est le changement de regard du narrateur face au ciel et aux nuages, devenus à présent synonymes de terreur.

voila ce que sa donne:

Le cyclone allait toucher la cote d’ici neuf heures environ. J’ouvris la fenêtre qu’il restait et vis un ciel comme jamais je n’avais vu auparavant , il y avait d’innombrables couleurs, du rose, du rouge, du bleu, du vert…Mais par contre au sud, le ciel était comme de l’encre. En l’espace de quelques heures l’azur avait véritablement changer d’aspect. Le paradie était devant nous et maintenant la terreur semblait approchait petit à petit de cette ville innocente. Les premières gouttes commençaient à tomber…

- Comme te l'a dit quelqu'un plus haut, tu gagnerais à mettre plus en valeur les aspects humains de l'évènement : peurs, réactions des gens, sentiments d'injustice liés aux évènements naturels (le "miracle" des tornades qui t'ont épargné et en ont frappé d'autres) et à l'organisation des secours (les pauvres et gens de couleur ignorés par les mesures d'évacuation, insuffisances matérielles, retards...). Sur ce tout dernier point la chose est périlleuse (éviter à tout prix la politisation !) mais en même temps ça me paraît difficile d'ignorer complètement le problème. Enfin bon... à toi de voir bien sûr.

J’allai demander à une hôtesse si un avion était disponible sur la région dans les prochaines vingt-quatre heures. Mais non, plus rien n’était disponible, y comprit les avions mis en services par l’état, non plus rien. Nous étions donc destinés à rester dans cette ville, comme

beaucoup de personnes vivant dans la misére et ignorant les mesures d’évacuations. Tous,

nous allions donc être victime d’une énorme bombe dévastant tout sur son passage....

...Aucune tornade ne nous avait touchés. Non aucune. Mais un sentiment d’injustice face à ces événements naturels me fesait tournoyer l’esprit en pensant aux individus qui avait du subir ces illegalités, surement mortelles. J’étais choqué. Je m'évanouis....

… Il n’y a pas d’adjectifs pour décrire un tel sinistre. Les secours sont malheureusement arrivés trop tard pour sauvés le maximum de personnes prisonnieres des décombres....

puis en ce qui concerne les fautes, les aérations je vais bien le faire. Je vous redonnerez le texte ce week-end...

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Beau travail, tu as un bon style, cependant fait attention a ton orthographe (fait corriger ton texte par ton prof de français par exemple) (je dis ça mais je suis aussi une burne en orthographe).

Ensuite, je pense que le passé simple est trop employé dans certains passages, ce qui alourdit la narration.

Et dernier petit conseil qui vaut ce qu'il vaut, ajoute plus d'images, de métaphores, les littéraires aiment généralement bien ça... default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bon courage et continue d'écrire tu le fais très bien!

PS: Par contre, je crois inutile de mettre l'accent sur ton personnage, car ce n'est pas lui en réalité le sujet principal de ta nouvelle mais bien l'ouragan Katrina. Et en fait de crédibilisé le personnage, humanise le cyclone, je pense que cela pourrait être interressant, une sorte de combat entre ton personnage et le cyclone, un duel qui ne peut être crédible que si ce dernier est humanisé, "anthropomorphisé"(ça se dit?)

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Net progrès dans ta dernière mouture. Style plus agréable et nettement moins de fautes (quelques corrections : "paradis", "avait véritablement changé d'aspect", "semblait approcher petit à petit de cette ville innocente". Pas eu le temps de tout lire dans le détail).

Dans les premières versions, j'avais bien aimé le passage de l'oeil du cyclone. Un moment de calme d'une étrangeté tellement lourde de menace quand on sait ce qui va suivre. Et pour les descriptions tu peux t'inspirer de photos très impressionnantes que j'ai pu voir ici-même, montrant les véritables murs nuageux qui te tournent autour quand tu es dans l'oeil d'un cyclone. default_w00t.gif

Effectivement comme le dit Victor, la métaphore est un procédé à fort pouvoir de séduction. Avec un tel sujet tu peux t'en donner à coeur joie (cyclone-monstre "qui va nous avaler", "nous broyer"... ou d'autres trucs dans le même genre)...

Autre conseil aussi : il ne faut pas se contenter d'écrire. Il faut lire aussi. S'imprégner des différents styles, du vocabulaire, des façons de raconter, décrire, exprimer, mettre en page... Et en plus, c'est excellent pour l'orthographe.

PS: nicolas 17/69 tu fais pas des études de lettre ou tu n'est pas prof de francais par hasard,

Pas d'études de lettres à proprement parler (Licence de musicologie), mais je suis rédacteur et correcteur pour des revues, et écrivain à mes heures. C'est vrai que j'ai une expérience et un amour de l'écriture, que je suis content de pouvoir partager en ce moment. default_w00t.gif
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bonjour j'aurais voulu mettre une trés belle photos du cyclone katrina en premiere page!

En avez vous de trés belles???

merci

alexy31

La plus belle dont j'avais trouvé en plus grand été celle-ci :

cyclone-katrina1.jpg

Mais j'aimerais bien en trouvé une comme celle du cyclone Wilma de ci-dessous :

wilma.jpg

Williams

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  • 2 weeks later...

Bonsoir, alors que vous etes tous tournés sur les previsions de ce week-end, j'ai terminé ma nouvelle:

Un monstre de la nature au doux nom de Katrina…

Il fait noir. Le soleil a laissé place aux nuages. Le ciel s’assombrit et ressemble de plus en plus à de l’encre. Je ne distingue plus rien autour de moi si ce n’est les innombrables arcs lumineux qui ébranlent le ciel et provoquent un énorme vacarme qui se révèle extrêmement beau. La pluie commence à tomber et rafraîchit l’air tiède de ce magnifique soir d’été.

Je vais profiter de ce temps pour vous raconter une histoire qui restera à jamais gravée dans mon esprit, et dans celui de beaucoup de gens…

C’était une belle journée d’été. Le ciel était d’un bleu éclatant sans aucun nuage à l’horizon. Il faisait vraiment très chaud. La température devait atteindre les 35°C sous un soleil torride. Je me trouvais sous les cocotiers, devant moi se présentait la mer, bleu turquoise. Un petit vent rafraîchissait l’atmosphère tellement lourde, déjà, en ce milieu de matinée. Je commençais à brûler. Je me levai et me dirigeai vers la mer. Je mis un pied, puis l’autre et je fini par m’y introduire entièrement. Un profond frisson me chatouilla le dos. De nombreuses personnes profitaient également de la douceur de cette eau. Je me laissai emporter par les vagues, un petit moment, sans trop m’éloigner de la plage. Ma baignade terminée je sortis de cette eau qui se revelait être un véritable bain bouillonnant. Je m’étalai sur ma serviette et pris ma montre. Je la fixai et vis, inscrit sur le cadran : 13 heures 45.

D’un coup brusque, je rangeai ma serviette dans mon sac à dos et dis à mes enfants de me rejoindre à la maison. Je me dépêchai de rentrer dans mon bungalow. J’allumai la télévision et préparai le déjeuner grâce à une petite cuisinière à gaz. J’entendais très vaguement le son des voix qui sortaient des enceintes de la télévision.

Je m’assis devant cette dernière et bus un verre de rhum. Une émission se déroulait. Je regardais… Tout à coup, le doux son de la voix de la présentatrice météo surgit, j’étais surpris. Je me rappelle exactement les mots qui sortirent de sa bouche :

- Mesdames et Messieurs, bonjour ;

Je vous demande toute votre attention s’il vous plait.Une dépression tropicale est apparue hier au beau milieu de l’océan Atlantique. Elle n’est pour l’instant qu’au stade de dépression tropicale sous le nom de Katrina . Une intensification extrêmement importante est attendue dans les prochaines heures. Elle est située actuellement sur les Caraïbes et se dirige vers l’Est Nord-Est, le stade cyclonique est prévu demain en fin d’après midi et elle touchera dans le même temps le sud de la Floride et la ville de Miami. Mais le plus important à retenir dans ce bulletin, c’est l’intensification de ce système. Dans trois jours environ il abordera les côtes de la Louisiane en étant d’une violence inouïe. Nous ne pouvons dire exactement les lieux qui seront touchés mais nous avons les moyens de dire que des vents de l’ordre de 200 à 250 km/h seront très probables, ainsi que des pluies diluviennes pouvant dépasser les 600 litres d’eau par mètre carré accompagnées sûrement de tornades, de grêle, etc.… Les dégâts seront sans précédent, pour éviter un bilan humain très lourd suivez les conseils de sécurité qui vont être cités dans les prochains bulletins. Le président des Etats-Unis va sûrement décréter l’état d’urgence et ainsi une évacuation va pouvoir éviter le pire … Restez devant votre téléviseur ou écoutez la radio le plus possible pour vous tenir au courant. Merci de votre attention et à bientôt.

Je restai devant mon poste de télévision, sans bouger. Cette dépression évoquée dans le bulletin météorologique se dirigeait tout droit vers la ville ou je me trouvais : La Nouvelle-Orléans…Qu’allait-il se passer ? Fallait-il quitter la ville ? Toute sorte de questions me perturbaient l’esprit. Je regardais le ciel toujours aussi bleu, sans nuage. Il y avait juste un léger vent. Aucun signe qui présageait qu’un cyclone allait s’abattre sur cette si jolie côte.

Je repris mes esprits lorsque mes enfants ouvrirent la porte. Je décidai de ne rien leur dire pour éviter qu’ils ne paniquent. Nous primes le repas, sans un mot. Je réfléchissais. Mon fils aîné de 14 ans, me demanda s’il pouvait aller à la piscine dans l’après midi avec son petit frère. Je ne savais quoi dire. Pour éviter qu’ils ne me posent des questions, je fis « oui » d’un signe de tête.

-« Je serais absent cette après midi si cela ne vous dérange pas. Lucas, prens bien soin de ton frère. Je reviendrai en fin d’après-midi.

-oui, papa. », s’écria mon grand garçon.

Je pris mon assiette et les laissai se débrouiller tout seul. Des nuages élevés commençaient à apparaître dans le ciel. Je pris mon courage à deux mains et allai demander à plusieurs personnes comment fallait-il faire en cas de cyclone. Personne ne semblait paniquer. Tout le monde étaient calme.

Je partis, en voiture, à la plage. La mer était puissante. Des vagues énormes s’écrasaient sur les digues.

«Comment est-ce possible ? », m’exclamai-je à haute voix. «La mer était calme ce matin…» Je continuai mon chemin vers le supermarché le plus proche. Le parking était rempli. Il ne restait que quelques places. Je me garai et pris la direction de l’entrée. Une foule de personnes s’y trouvaient, les rayons étaient dévalisés, plus aucun aliment… J’emportai avec moi les quelques bouteilles qui restaient. Une fois à la maison, je rallumai la télé. Un autre bulletin météo était diffusait. J’écoutai. La dépression s’était transformée en cyclone et avait avançé plus vite que prévu. Elle se trouvait presque au stade le plus fort pour ce genre de dépression et se rapprochait dangereusement des côtes de la Louisiane, à une vitesse ahurissante. La peur s’empara de moi. Les adjectifs utilisés par la présentatrice pour qualifier ce cyclone me faisait pensaient à la fin du monde. Elle rajouta egalement que le président des Etats-Unis avait décrété le plan d’urgence et une évacuation était en train de s’organiser. Elle incitait donc toutes les personnes à quitter la côte. Par un mouvement de panique, je sortis de mon bungalow et partis voir mes deux enfants. Je courais partout, je ne trouvais personne, je ne savais plus ou chercher, mon esprit me jouait des tours. J’avais peur, peur de ce qui pouvait leur arriver. Je finis par trouver la piscine etempoignai mes enfants et rentra. Sur le chemin, je leur expliquai ce qui allait se passer, et qu’il fallait le plus vite possible trouver un avion et repartir pour la France. J’essayais de ne pas leur montrer qu’une sensation de terreur m’envahissait. Dans le bungalow, nous primes nos affaires et nous nous rendîmes à l’aéroport. Sur le tableau d’affichage, les avions étaient tous complets, nous ne pouvions aller nulle part. L’aéroport grouillait de personnes. Nous entendions des cris d’enfants, des pleurs…

J’allai demander à une hôtesse si un avion était disponible sur la région dans les prochaines vingt-quatre heures. Mais non, plus rien n’était disponible, y compris les avions mis en service par l’état, non, plus rien. Nous étions donc destinés à rester dans cette ville, comme

beaucoup de personnes vivant dans la misère et ignorant les mesures d’évacuations. Tous,

nous allions être victimes d’une énorme bombe dévastant tout sur son passage. Je me repris et me dirigeai vers un magasin de construction, pour fortifier mon bungalow même si j’étais quasiment sur que tout allait s’envoler. J’accrochai d’ énormes câbles sur tous les cotés de ma petite maison et y rentrai toutes les provisions ainsi que mes deux enfants. Je pris des planches de bois et les clouai sur ma porte afin que l’eau ne puisse rentrer à l’intérieur. On écouta une fois de plus la télévision qui répétait qu’il fallait se mettre dans un endroit à l’abri de tout, des abris spéciaux pour cyclones. Je me sentais mal… Le cyclone allait toucher la côte d’ici neuf heures environ. J’ouvris la fenêtre qui restait et vis un ciel comme jamais je n’en avais vu auparavant. Il y avait d’innombrables couleurs, du rose, du rouge, du bleu, du vert…Mais au sud, le ciel était comme de l’encre. En l’espace de quelques heures, l’azur avait véritablement changé d’aspect. Le paradis était autour de nous et maintenant la terreur semblait approcher petit à petit de cette ville innocente. Les premières gouttes commençaient à tomber… Les rues n’étaient plus du tout éclairées. Il faisait noir, lourd, et d’étranges lumières se profilaient à l‘horizon. Le vent se déchaînait et quelques fines branches d’arbres tombaient sur le toit du bungalow, provoquant en moi une peur profonde. Des flaques d’eau commençaient à apparaître et tous, nous redoutions le pire. Une pluie battante tapait contre les vitres poussées par un vent d’une violence extrême. Ma petite maison bougeait dans tous les sens et les palmiers au-dessus de nous commençaient à se tordre et à craquer sous l’effet des évènements météorologiques qui se déchaînaient à l’extérieur. Il n’y avait aucun doute : le cyclone allait toucher les terres et rien ni personne n’allait l’en empêcher.

Tout à coup, un flash lumineux avait atterrit devant nous. La foudre était tombée juste devant notre fenêtre, j’entendais mes enfants pleurer mais je ne pouvais bouger, j’étais terrorisé, j’avais le souffle coupé et j’étais tétanisé…Mes enfants m’appelaient, et criaient à l’aide, l’eau commençait à s’engouffrer dans notre bungalow. La porte avait cédé sous le poids de cette dernière. Je repris donc mes esprits et je me dis enfin que nous n’étions pas en sécurité dans cette minuscule demeure qui devait au départ me servir de maison de vacances. Le vent soufflait en tempête dehors et en regardant, on pouvait voir le chaos. Les arbres gisaient tous à terre. L’eau avait inondé les petits chemins et nous étions pris au piège, entourés par la mer. Lors d’une rafale de vent notre bungalow se retourna. Nous étions tous tombés dans l’eau, je ne voyais plus mes enfants, j’avais beau cherché mais le noir m’avait envahi les yeux, je n’y voyais plus rien. Sous l’eau je ne pouvais plus respirer, Je n’avais plus de souffle. Je me laissai mourir. La fin de ma vie se profilait peu à peu devant moi mais tout se passa très vite. L’idée que mes enfants devaient être seuls, paniqués me fit reprendre mon calme. Je remontai à la surface en espérant voir les visages de mes garçons. Le vent se déchaînait, les grêlons me tapaient sur la tête tels des marteaux contre un clou. Mais je ne ressentais plus rien, je n’entendais plus rien, je ne sentais plus rien. Je me rappelle juste que les cris de mes enfants me parvenaient. Ils se trouvaient sur le toit d’une maison, des habitants les avaient aidés. Je pris le même chemin et essayai de nager jusqu’à cet endroit, mais le courant qui était très fort m’emportait au loin. Plusieurs personnes m’aidèrent alors et me permirent de revoir mes enfants. L’eau avait atteint une hauteur impressionnante, je n’avais plus pied…Le soleil était soudain réapparu et le vent s’était tout à coup apaisé, laissant la place à la vue du sinistre qui s’offrait devant nous…De l’eau à perte de vue, quelques grosses maisons semblaient avoir résisté et le calme revenait peu à peu. Je me sentis soulagé. J’avais retrouvé mes enfants, mouillés de la tête au pied. Un moment de tranquillité d’une étrangeté tellement lourde nous laissait croire que le pire était à venir. De véritables murs nuageux me tournaient autour et la peur qui s’était retirée pendant quelques minutes semblait revenir. Aucun doute : nous nous trouvions dans l’œil du cyclone d’une puissance que l’on peut qualifier d’inouïe…Les nuages commençaient à s’épaissir et à se doubler à leur base. Encore une fois un spectacle de désolation et de beauté nous remplissait les yeux. A cet instant, un énorme nuage arriva à tout allure et un enroulement nuageux se créa. Une tornade semblait petit à petit prendre forme. Je n’en croyais pas mes yeux, une rafale de vent souleva une mèche de mes cheveux et se mit à se déchaîner, détruisant tout ce qui se trouvait sur son passage. Les arbres restants se pliaient tous au passage de la tornade mais à ma grande surprise d’autres phénomènes de ce genre prirent forme. Ce cyclone avait crée des bombes, des bombes qui ne semblaient épargner personne, puisque rien ne résisté à la puissance d’un vent de 400 km/h. Au moins cinq tornades étaient dans notre champs de vision. Ces machines infernales allaient nous broyer. Des centaines de milliers de personnes devaient subir comme nous la violence de ce cyclone. Je cachai les yeux de mes enfants, encore choqués par ce qui venait de nous arriver. Les tornades s’approchaient de plus en plus de nous et personne ne savait quoi faire. La pluie et le vent nous soulevaient tous mais ce que nous craignions le plus, c’était ces tornade, probablement dévastatrices. Des grêlons de la taille d’oranges, tombés sur les toits et cassaient les tuiles qui ne s’étaient pas encore envolées sous l’effet du vent meurtrier. L’eau recommençait à monter et la maison sur laquelle nous étions, commençait à céder. D’énormes vagues destructrices déferlaient dans la ville et nous faisaient redouter le pire. Nos oreilles sifflaient avec les tornades et le vent qui approchaient. Nous avons prié le ciel pour que rien ne nous arrive mais cela paraissait inévitable…Le ciel donnait l’impression d’être à l’intérieur d’une nuée ardente provenant d’un volcan. Il était noir comme de l’encre. Il devenait gris à mesure que l’on avançait dans le temps. Des éclaircies commençaient à apparaître et un miracle se produisit. Aucune tornade ne nous avait touchés. Non aucune. Mais un sentiment d’injustice face à ces événements naturels me faisait tournoyer l’esprit en pensant aux individus qui avait du subir ces injustices, mortelles. J’étais choqué. Je m'évanouis.

Le son de l'alarme du respirateur fut le premier que j'entendis à mon réveil. Mes enfants étaient devant moi. Je pus sortir de l’hôpital le lendemain sans aucune séquelle mais le spectacle qui m’attendait fut aussi douloureux que mon malaise. L’eau était toujours présente à des endroits, en grande quantité. Les arbres gisaient tous à terre, les magasins, les maisons, tout était détruit. C’était des images d’apocalypse. On pouvait entendre d’innombrables cris et pleurs qui nous laissaient croire que beaucoup de personnes avaient perdu des proches.

Toutes ces larmes qui ont coulé n’ont pas suffi et ne suffiront pas à refermer les blessures faites par cette ouragan … Il n’y a pas d’adjectifs pour décrire un tel sinistre. Les secours sont malheureusement arrivés trop tard pour sauver le maximum de personnes prisonnières des décombres. Ce cyclone bouleversa ma vie à tout jamais, comme celle de milliers d’habitants qui subirent des horreurs que personne n’aurait imaginer vivre un jour. Des images indélébiles. Je devais juste passer une semaine de vacances en famille qui a finalement tourné au drame. De nombreuses personnes ne verront plus le jour et regarderont, du ciel, la magnifique beauté des nuages qui se révèlent en vérité très dangereux. Le 29 août 2005, l’Amérique a affronté l’une des pires catastrophes de son histoire. C’était le cyclone Katrina, le plus spectaculaire phénomène météorologique au monde qui fit des milliers de victimes et qui restera gravé dans les esprits à tout jamais…La nature a fabriqué une bombe et l’homme devra obligatoirement s’adapter un jour. Tout s’est déroulé à une vitesse extraordinaire mais tout se reconstruira très lentement…

Résultats: J'ai racourci les phrases en mettant les points à la placent des virgules...

J'ai changé quelques mots

Et j'ai corrigé toutes les fautes( de temps et d'orthographes)

QU'EN PENSEZ VOUS???

ya t'il encore des fautes...

merci encore

alexy31

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Le francais n'est pas mon domaine, mais je crois qu'il y a encore des fautes d'ortho et ou grammaire :

"Les adjectifs utilisés par la présentatrice pour qualifier ce cyclone me faisait pensaient à la fin du monde." "Pensaient" s'ecrit certainement "penser" comme c'est precede d'un verbe et comme tu peus le remplacer par un verbe en ir ou re.

"Je me levai et me dirigeai vers la mer." Ces 2 verbes et ceux des autres phrases suivantes n'ont il pas un "s" a la fin ??

A propos des photos de bonnes qualitees que tu cherchais et que je cherche toujours en as tu trouve sur ce cyclone Katrina ??

Williams

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