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Les clathartes de méthanes


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Bonjour,

Voici un article paru sur yahoo Article.

Il semble que le risque dont Alain coustou nous parle est maintenant prise en compte par des climatologues 'officiels' (le treu qui travaille pour l'Onu et Jancovici).

Hydrates de méthane: Eldorado énergétique ou bombe à retardement climatique?

PARIS (AFP) - Piégées dans de minuscules cages de cristal d'eau, de colossales quantités de méthane reposent au fond des mers ou dans les sols gelés du grand Nord. Certains y voient le futur Eldorado énergétique de la planète. Pour d'autres, c'est une bombe à retardement qui pourrait emballer le réchauffement climatique au-delà de tout contrôle.

Le phénomène est connu depuis longtemps des pétroliers et des chimistes. Sous forte pression et à basses températures, se forment naturellement des hydrates de gaz: des structures cristallines à base d'eau, stables, stockant du méthane, le gaz qui compose majoritairement le gaz naturel domestique.

"S'agit-il d'une réserve d'énergie sur laquelle on peut compter ou de la science-fiction?", s'interroge Jacqueline Lecourtier, directeur scientifique de l'Institut français du pétrole. "Aujourd'hui encore, l'incertitude est terrible sur le montant des réserves d'hydrates de gaz".

Ces derniers pourraient receler 10.000 milliards de tonnes de carbone, un chiffre souvent mentionné, soit le double de tous les gisements de charbon, de gaz et de pétrole, en exploitation ou non sur la planète.

Pour plus de 90%, les hydrates gisent en mer, à faible profondeur (de 100 à 500 mètres) sous le plateau continental. Dans le Golfe du Mexique, la glace affleure même, formant une vaste "patinoire" d'hydrates sur le fond de la mer. Mais on trouve aussi des hydrates dans les sols gelés, le permafrost.

Les cristaux de glace d'hydrates, que l'on appelle des clathrates, sont particulièrement efficaces pour stocker le méthane. "Un glaçon de 1 cm3 va libérer 164 cm3 de gaz", souligne Jean-Luc Charlou, géochimiste à l'Ifremer. "Approchez une allumette et vous allez voir votre glaçon brûler".

"Aujourd'hui, grâce à la recherche sismique, on sait très bien détecter les hydrates. La difficulté est d'évaluer leur densité dans la roche", résume Salvador Rodriguez, spécialiste de la sismique à l'IFP.

Aucun pétrolier ne prendra le risque d'extraire des gaz diffus sous les fonds marins. La difficulté est donc de déterminer où les hydrates sont suffisamment concentrés pour qu'ils soient exploitables de manière économique.

Une première expérience a été tentée avec succès sur le site de Mallik, dans l'extrême-nord du Canada. "Les coûts de production sont prohibitifs", relève Mme Lecourtier. Mais cela a prouvé que c'était possible: un verrou technologique a sauté...

Les Japonais, dont le pays est privé de pétrole, semblent les plus avancés, d'autant que leurs eaux territoriales semblent riches en hydrates de gaz.

Mais les scientifiques s'inquiètent aussi de la présence d'hydrates dans le permafrost, qui pourraient agir comme une bombe à retardement pour notre climat, en réchauffement rapide. Un dégel des sols glacés libèrerait d'énorme quantités de méthane, qui est 20 fois plus "efficace" que le gaz carbonique en termes d'effet de serre. Or, il y a 3.000 fois plus de méthane contenu dans les hydrates que dans l'atmosphère.

"Un déstockage massif d'hydrates de méthane pourrait dégager l'équivalent carbone de ce que dégage aujourd'hui l'usage du charbon", affirme Jean-Marc Jancovici, un consultant sur les problématiques de climat et d'énergie.

Or, relève le climatologue Hervé Le Treut, l'un des experts qui planchent sur le réchauffement de la planète pour l'Onu, "les hydrates de méthane ne sont pas pour l'instant intégrés dans les modèles climatiques" qui prédisent pourtant déjà un avenir sombre à notre planète.

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Un seul mot : ENFIN !

Jusqu'à ce que David Archer se rallie récemment à ma théorie (sauf - pour l'instant - en ce qui concerne le timing au sujet duquel il est plus circonspect que moi), absolument aucun climatologue du GIEC et absolument aucun modèle climatique n'intégrait le dégel du permafrost et les hydrates de méthane. Hervé Le Treut est, après David Archer, un des premiers climatologues à reconnaître cette invraisemblable lacune. J-M Jancovici est quant à lui un ingénieur, ce qui n'enlève rien à son mérite.

Cette lacune était d'autant plus étonnante (et totalement inexcusable) que d'autres chercheurs, comme les paléo-géologues Peter Ward, Gilles Ramstein, Michael Benton, Frédéric Fluteau, Paul Wignall, etc, le chimiste Nigel Edwards, le spécialiste de l'énergie Gérald Dickens, le chercheur indépendant Dan Doritie, l'économiste Gérard Klein et quelques autres avaient vaînement tenté d'attirer l'attention des climatologues sur le risque du méthane. Ils n'avaient pas été pris en compte par les climatologues "officiels", apparemment murés dans leur "spécialité" (centrée sur les GES d'origine anthropique) et dont les prévisions et les modèles sont maintenant tout juste bons à jeter au panier.

Un fiasco qui fera dâte dans l'histoire des sciences... (Je suis sévère en raison de la gravité des enjeux)

Et, pour l'instant, mon ouvrage "Terre, fin de partie?" reste - à ma connaissance - absolument le seul au monde à intégrer totalement le risque lié au méthane et l'ensemble des éléments négligés à tort par les "spécialistes". De plus les prédictions que j'avais énoncées pour l'été 2005 afin de vérifier la validité de ma théorie en ce qui concerne le second seuil climatique ont bien été confirmées point par point. Plus personne ne pourra l'ignorer.

Alain

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