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Evolution des banquises au cours de l'hiver 2005-2006


Alain Coustou
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à noter un très léger (de lordre de 1%) redressement de la courbe de l'extent anomalie pour l'HN en février 2006, alors que l'HS poursuit sa décroissance.

n_plot.png

s_plot.png

rien de très extraordinaire donc dans l'évolution de la banquise hivernale.

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On constate effectivement une mise à jour quotidienne du graphique (area) de cryosphère

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg

mais pas de ses cartes.

S'agit'il d'un problème technique ? On peut très bien concevoir que les deux séries d'éléments soient traîtés séparemment, mais on aurait aimé que cryosphère soit plus explicite à ce sujet.

Quoi qu'il en soit, l'area de la banquise serait actuellement de 13 millions de Km² environ, soit avec une anomalie négative de l'ordre de 1,3 millons de Km² par rapport à la moyenne 1979-2000, toujours d'après Cryosphére.

Et la mer de Barents (quelle que soit la carte prise en considération) est toujours aussi peu englacée...

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Posté(e)
Bouffémont (95) Val d'Oise 

N'y aurait il pas eu une légère extension en mer de barents la semaine dernière due aux températures basses? Le déficit global est il toujours le même?

a+

Patric95

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N'y aurait il pas eu une légère extension en mer de barents la semaine dernière due aux températures basses? Le déficit global est il toujours le même?

Patric9

En s'en tenant aux données de Cryosphère relatives à l'area (surface réelle des glaces) pour disposer de données homogénes d'une année sur l'autre, on constate actuellement que :1) Le déficit de la banquise arctique est toujours de l'ordre de 1,3 million de Km² par rapport à la moyenne 1979-2000 à la même dâte.

2) L'area de la banquise est actuellement inférieur de quelque 500 000 Km² à celui qui avait été mesuré l'an passé à la même dâte.

3) La superficie totale de l'area arctique est actuellement de l'ordre de 13,2 millions de Km² contre 13,7 l'an passé. Je rappelle que j'ai pronostiqué voici plusieurs mois qu'il plafonnerait entre 13 et 13,5 millions de Km² en 2006 contre prés de 17 millions en 2005.

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg

Et cela bien que la superficie des glaces semble avoir légérement augmenté en mer de Barents.

En fait, tout semble confirmer point par point mes prévisions.

Je voyage demain mardi (je donne des cours pendant deux jours à l'antenne universitaire d'Agen) mais je tenterai de trouver le temps de commencer à rédiger un texte descriptif du modéle que j'utilise et un second texte développant mes calculs pour l'année 2006.

Pour ceux que ça intéresse éventuellement: Vendredi 10 mars à 15h30, je donne une conférence à l'Institut d'Etudes Démographiques de l'Université de Bordeaux (IEDUB), au 3ème étage de l'Université de Bordeaux 4, sur le thème : "Les conséquences démographiques éventuelles de l'évolution climatique en cours".

Alain

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Pas tout à fait d'accord Alain, si on a ces chiffres là sur cryosphère il faut remarquer la chose suivante, l'aréa de quasiment tous les bassins périphériques est en progression actuellement, sauf un qui aprés avoir ete trés en avance s'est mis à reculer de façon spectaculaire, c'est la mer de Bering bien entendu qui se retrouve au même niveau qu'en 2005, faisant ainsi chuter le graphique global, ce qu'il faut bien remarquer et je l'avais ecrit c'est que le niveau global n'etait pas satisfaisant pour les bassins de Baffin, Groenland et Barents.

Situation actuelle:

Mer de Bering: http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...m.region.2.html

Mer d'Okhotsk: http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM....region.14.html

Baie de Baffin: http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...m.region.4.html

Mer du Groenland: http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...m.region.5.html

Mer de Barents: http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...m.region.6.html

Pour la Mer de Bering pas de commentaire et c'est un bassin exterieur donc relativement moins important dans le bilan global sauf .

Pour la mer d'Okhotsk encore plus exterieure que la Mer de Bering et sans influence sur la banquise Arctique, même si elle est comptabilisée dans le bilan global.

Pour la Baie de Baffin aprés un retard assez important elle a quasiment rattrapé ce retard.

On observe un déficit en Mer du Groenland, dont la situation n'etait pas fameuse en 2005, cependant c'ets surtout du au deficit du coté du Spitzberg, par contre la banquise est descendue bien plus bas cette année s'etirant jusqu'à la pointe sud du Groenland, ce qui n'etait pas le cas en 2005 ou elle s'arretait quasiment au niveau de l'Islande.

Pour la Mer de Barents recul trés important durant toute la saison mais se comblant actuellement, en 2005 l'avancée avait ete trés importante jusqu'en Mai, ce sera peut être le cas cette fois ci encore mais il faut reconnaitre que cette banquise sera recente donc peu epaisse et sujette à une fonte rapide en été.

Pour les autres bassins pas de commentaires, ils sont pleins à 100%, je ferai une exception pour la Mer de Kara qui a eu du mal à s'englacer totalement, donc le schema de la Mer de Barents peut lui être en partie appliqué.

Pour la future débacle estivale elle dependra de plusieurs facteurs, si l'été est pourri elle pourrait être accelérée mais dans ce cas reprendra trés vite en Septembre grace aux volumes d'eau douce deversés par les précipitations, on peut aussi ajouter que l'eau de fonte des neiges importantes cette année en Sibérie pourrait accentuer le phénomène, mais dans ce cas aussi la reprise des glaces sera plus rapide à l'Automne.

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La fonte de la banquise commence en mer d'Azov et en Caspienne surtout avec des Tx compris entre 15 et 20°C. La Caspienne va prendre cher ces prochains jours avec des Tx de l'ordre de 28°C attendus là où il reste de la banquise!

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Posté(e)
Bouffémont (95) Val d'Oise 

En tout cas la glace a bien progressé ces derniers jours dans la mer de barents rattrapant une partie de son retard. Certe la couche doit être fine mais ça fait plaisir à voir. N'y pourrait il pas y avoir une extension des glaces jusqu'en avril?

a+

Patric95

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

La banquise n'a jamais été autant développée en Scandinavie, et ça devrait continuer encore...

http://www.smhi.se/oceanografi/istjanst/pr...er/icechart.png

Oui en effet, toute la Baltique du Nord est prise par la banquise mais ce n'est pas comptabilisé dans Cryosphère qui ne prend pas en compte la Baltique dans le bilan de la banquise de l'HN alors qu'il prend le St Laurent qui ne gèle quasiment jamais et la Mer d'Okhotsk qui est située pourtant plus loin de l'Arctique.
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Pour la future débacle estivale elle dependra de plusieurs facteurs, si l'été est pourri elle pourrait être accelérée mais dans ce cas reprendra trés vite en Septembre grace aux volumes d'eau douce deversés par les précipitations, on peut aussi ajouter que l'eau de fonte des neiges importantes cette année en Sibérie pourrait accentuer le phénomène, mais dans ce cas aussi la reprise des glaces sera plus rapide à l'Automne.

Dans mon modèle, en ce qui concerne le degré de salinité des eaux superficielles, j'ai explicitement émis l'hypothèse que l'accroissement des volumes d'eau douce arrivant dans l'Arctique serait compensé par un brassage rendu plus efficace par la réduction de superficie de la banquise et par des vents tendant à devenir plus forts.Bien entendu, il ne s'agissait là que d'une hypothèse et il me parait en effet évident qu'une baisse sensible de la salinité des eaux de surface (en cas donc de brassage moins efficace que prévu) entrainerait un ralentissement du recul des banquises, voire même une reprise provisoire de leur extension. Auquel cas, nous pourrions "gagner" un sursis non négligeable par rapport à l'échéancier auquel j'aboutis.

Alain

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Il serait bon de préciser un peu les choses au sujet de la salinité future de l'eau de mer et de ses conséquences.

De combien en effet les précipitations neigeuses de Sibérie ont été supérieures aux précipitations habituelles et quelles en seront les conséquences éventuelles sur la salinité de la couche superficielle des océans concernés?

Question subsidiaire : quelle est l'épaisseur de la couche que l'on peut supposer bien mélangée?

Sans faire de calculs très précis et en prenant seulement 10 m d'épaisseur sur 2 millions de km2 d'océan concernés par le fonte de 0.5m de précipitations neigeuses supplémentaires (exprimées en neige) sur 10 millions de km2 de Sibérie (ce qui est beaucoup), on obtient un rapport de dilution, si on exprime tout en km (0.0005*0.1*10^7)/(0.01*2.10^6), soit un rapport de dilution de 2.5 10^-2.

La salinité d'une eau à 15 g/l devient égale à 14.63g/l.

La différence de salinité obtenue serait donc de l'ordre de 0.4g/l.(au grand maximum)

A quoi cela correspond-il au niveau température?

Sachant que la température de congélation baisse de 0.05°C pour 1g/l, la température de congélation va baisser de 0.02°C seulement.

Cette baisse de température est insignifiante pour avoir un quelconque effet perceptible.

Pour mémoire je rapellerais également que la chaleur de fusion (et donc de solification) de l'eau (en temps que corps) est indépendante de la salinité.

Ceci veut dire si on considère une baisse de température dans ces zones et en cette période de 10°C/mois (pour donner un ordre de grandeur) soit 0.33 °C/jour l'accélération de la prise de la banquise serait de l'ordre de 2 heures.

Nous ne savons pas à priori quel sera le delta de précipitations dans cette zone.

Donc, selon moi et ces quelques calculs, rien de significatif à attendre de ce côté, avec les hypothèses qui ont été faites sur les superficies relatives concernées , sur les épaisseurs de mer et de neige supplémentaire et sur le gradient temporel de température.

Si quelqu'un possède ces données qu'il n'hésite pas.

petit ajout du 11/09 (pourquoi 09? 03 bien sûr)

la vitesse de refroidissement donnée est différente pour l'atmosphère et pour l'océan.

Pour ce dernier elle est éminemment variable entre des eaux concernées par certains courants chauds ou froids et des eaux plus calmes.

C'est au cas par cas.

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meteor a mis en lumière un point qui me dérangeait aussi: quelques précipitations neigeuses plus importantes en sibérie ne peuvent pas avoir d'impact significatif, je pense.

question indépendante: Si la banquise parvenait à fondre en très grande partie cet été, qu'en serait-il au niveau du GS? Je ne suis pas sûr que cela aurait un impact, vu que le gel de la mer reprendrait quelques mois après, mais je vous pose quand même la question car je ne suis pas sûr.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

meteor a mis en lumière un point qui me dérangeait aussi: quelques précipitations neigeuses plus importantes en sibérie ne peuvent pas avoir d'impact significatif, je pense.

question indépendante: Si la banquise parvenait à fondre en très grande partie cet été, qu'en serait-il au niveau du GS? Je ne suis pas sûr que cela aurait un impact, vu que le gel de la mer reprendrait quelques mois après, mais je vous pose quand même la question car je ne suis pas sûr.

Ca m'amène à une reflexion, ce n'est peut être donc pas le deversement d'eau douce qui a par le passé provoqué les avancées de la banquise, mais autre chose ...
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Posté(e)
La Rosière Montvalezan(1850m d'altitude ), St Bonnet Le Château(870m) et Fréjus(0m)

De trés gros blocs de glaces sont tombés en Argentine ( il me semble selon tf1 ) et qui a provoqué de grosse vague suites au blocs de glace tombés !

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De trés gros blocs de glaces sont tombés en Argentine ( il me semble selon tf1 ) et qui a provoqué de grosse vague suites au blocs de glace tombés !

Justement c'est ce que je que viens de voir et allais dire !

Williams

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De trés gros blocs de glaces sont tombés en Argentine ( il me semble selon tf1 ) et qui a provoqué de grosse vague suites au blocs de glace tombés !

Oui, ça s'est produit à El Calafate, au glacier Perito Moreno.

Ceci dit, ça n'a rien d'exeptionnel, cela se produit environ tout les 2 à 4 ans. La dernière fois, s'était en 2004. Pour ma part, j'ai eu l'occasion de voir ce glacier à l'automne dernier, et il a la particularité d'être un des seuls glaciers au monde à avancer, contrairement à la majorité qui ont tendance à reculer.

Par contre, une chose que j'ai vu ce soir, c'est la mer gelée à Oslo (sur France2). Alors là, je ne sais pas si c'est exceptionnel, si queluq'un qui connait bien les pays nordiques pouvait nous en parler...

Car dans le golfe de Botnie, là c'est fréquent, mais dans le Fjord d'Oslo il me semble que ça ne se produit pas habituellement?

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Oui, ça s'est produit à El Calafate, au glacier Perito Moreno.

Ceci dit, ça n'a rien d'exeptionnel, cela se produit environ tout les 2 à 4 ans. La dernière fois, s'était en 2004. Pour ma part, j'ai eu l'occasion de voir ce glacier à l'automne dernier, et il a la particularité d'être un des seuls glaciers au monde à avancer, contrairement à la majorité qui ont tendance à reculer.

Par contre, une chose que j'ai vu ce soir, c'est la mer gelée à Oslo (sur France2). Alors là, je ne sais pas si c'est exceptionnel, si queluq'un qui connait bien les pays nordiques pouvait nous en parler...

Car dans le golfe de Botnie, là c'est fréquent, mais dans le Fjord d'Oslo il me semble que ça ne se produit pas habituellement?

Ce que tu dis est pas tout a fait correcte comme pendant que les glaciers Alpins reculent, les glaciers scandinaves avancent. Et leur evolution est souvent a l'opposee.

Williams

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Posté(e)
Merry la vallée 280m d'alt.

Pour les prochains jours la mer de Barent devrait continuer à s'englacer.... Ca forte anomalie negative devrait se reduire avec des tempéraures prevu de l'ordre de -20 à -25°c!

image_000128_1142521319.png

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icechart.png

Avancée spectaculaire de la glace en Mer Baltique, on est loin des records, mais la progression tardive permet une glaciation supérieure à la moyenne je pense. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

En cause, l'arrivée du vortex polaire dans ces régions de la dernière semaine de février jusqu'au 10 mars. Depuis, la glace se stabilise alors que les températures en altitude sont relativement douces. Des inversions thermiques sont à supputer.

A nouveau le vortex polaire va revenir chez eux, et donc la situation est à surveiller. default_crying.gif

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Koumac (Nouvelle-Calédonie) / Valence (26) / Le Lavandou (83)

Ce que tu dis est pas tout a fait correcte comme pendant que les glaciers Alpins reculent, les glaciers scandinaves avancent. Et leur evolution est souvent a l'opposee.

Williams

Oui, c'est le cas de tous les glaciers situés dans les milieux océaniques froids. A ma connaissance, les seules régions où les glaciers avancent (ou sont stables) sont:

- Au chili et en Argentine sur les versants ouest du sud de la chaine des andes.

- Dans l'île du sud de la Nouvelle-Zélande

- En Norvège

- Dans certains glaciers de la côte Nord-ouest Américaine. Etat de Washington et Canada.

On pourra rajouter le dôme Antarctique (excepté la péninsule).

EnO

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Posté(e)
Koumac (Nouvelle-Calédonie) / Valence (26) / Le Lavandou (83)

Avancée spectaculaire de la glace en Mer Baltique, on est loin des records, mais la progression tardive permet une glaciation supérieure à la moyenne je pense.

En cause, l'arrivée du vortex polaire dans ces régions de la dernière semaine de février jusqu'au 10 mars. Depuis, la glace se stabilise alors que les températures en altitude sont relativement douces. Des inversions thermiques sont à supputer.

A nouveau le vortex polaire va revenir chez eux, et donc la situation est à surveiller.

Sympa ta carte, pourrais tu nous donner le lien stp?

EnO

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Posté(e)
Merry la vallée 280m d'alt.

Tu fais propriété sur l'image et tu auras la source....

Autrement au spitzberg le jour commence a remplacer la nuit.....

zeppelin.jpg

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Depuis quelques jours, la superficie totale (extent) de la banquise arctique paraît avoir entamé sa phase saisonnière de déclin. Le maximum enregistré aura donc été - pour une journée de début mars - de 13,7 millions de Km². Soit 200 000 Km² de plus que ce que j'avais pronostiqué comme maximum, mais tout de même environ 300 000 Km² de moins que l'hiver précédent (d'après les estimations de Cryosphere).

De plus, depuis la seconde quinzaine de janvier, on flirte avec les 1,2 millions de Km² de moins que l'extension moyenne au cours de la période 1979-2000 (c'est encore actuellement le cas aujourd'hui).

Le scénario de l'été passé a donc toutes les chances de se reproduire et même de s'amplifier: Une banquise anormalement mince, se disloquant et fondant plus vite et sur une plus grande superficie. Avec des conséquences très nette sur le réchauffement des régions péri-arctiques et l'extension des zones de dégel du permafrost.

Comme en 2005, il est probable que - en dépit de la tendance à la réduction de l'activité solaire - l'année 2006 batte encore (en moyenne) les records de hausse de température, au moins pour les latitudesd élevées de l'hémisphère nord. Avec les mêmes conséquences globales...

Si celà est confirmé, la notion de seuil climatique atteint en 2005 - que j'avais avancée voici un an - sera définitivement validée.

Dernière remarque sur l'extension de la banquise au cours de l'hiver 2005-2006: L'habituel pont de glaces flottantes qui reliait chaque année l'Islande au Groënland ne s'est pas formé et le Spitzberg n'a pas été cerné par la banquise. Le léger réchauffement de la masse des eaux de la mer de Barents (possiblement lié à la plongée moins profonde et à une plus grande diffusion des eaux de la branche nord du GS) est probablement en partie responsable de cette situation.

Alain

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"Si celà est confirmé, la notion de seuil climatique atteint en 2005 - que j'avais avancée voici un an - sera définitivement validée."

J'entends souvent dire qu'un des problèmes pour prédire précisement l'avenir du climat est que nous manquons de recul.

Vous estimez le seuil climatique a eu lieu en 2005 et vous voulez valider votre seuil fin d'été 2006, soit au plus 1 an et demi pour valider. Il me semble que ça fait vraiment un peu léger.

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"Si celà est confirmé, la notion de seuil climatique atteint en 2005 - que j'avais avancée voici un an - sera définitivement validée."

J'entends souvent dire qu'un des problèmes pour prédire précisement l'avenir du climat est que nous manquons de recul.

Vous estimez le seuil climatique a eu lieu en 2005 et vous voulez valider votre seuil fin d'été 2006, soit au plus 1 an et demi pour valider. Il me semble que ça fait vraiment un peu léger.

Il est bien vrai qu'un certain recul est souvent nécessaire pour être bien sûr qu'une évolution correspond à autre chose qu'une situation aléatoire ou à un cycle naturel plus ou moins régulier.Mais un seuil correspond à un changement de rytme, à une rupture ou à l'apparition d'une situation nouvelle. Un seuil peut être bien localisé dans le temps (comme une crise ou un crach boursier dans le domaine économique). De plus, le seuil de 2005 était explicitement prévu par mon modéle, sa probabilité étant estimée à 95% pour 2005, au plus tard en 2006 (probabilité 5% seulement). Il s'est trouvé se réaliser en 2005 comme je l'avais annoncé.

De nombreux climatologues se sont maintenant rangés à cette notion, certains parlant même (de manière à mon avis un peu outrancière) de point de non-retour. Je pense pour ma part que le véritable point de non-retour - c'est à dire, pour simplifier, le point à partir duquel les émissions de GES par le milieu naturel et les conséquences climatiques du recul de la banquise en rétroaction avec les émissions anthropiques dépasseront les effets de ces dernières et que même un arrét complet des émissions de GES d'origine anthropique ne pourrait plus dès lors qu'atténuer les dégats - sera atteint seulement entre 2010 et 2015, avec une probabilité maxi pour 2012.

En 2006, nous pourrons vérifier (probabilité elle aussi d'environ 95 %) que 2005 n'aura pas été qu'une année isolée et seulement exceptionelle, les mêmes phénoménes se reproduisant avec la même ampleur ou avec une ampleur accrue en dépit de la tendance à la réduction de l'activité solaire depuis plus de 3 ans.

Ma précédente prévision globale avait d'abord soulevé beaucoup de scepticisme et quelques sarcasmes bien qu'elle s'appuyait sur un raisonnement précis, jusqu'à ce que les faits la confirment à 100%.

Je préférerais de beaucoup qu'à son tour l'année 2006 ne confirme pas mon analyse, mais je crains bien que ce soit le contraire qui se produise. On pourra en être sûr d'ici 6 mois.

Si 2006 confirme 2005, mon approche de l'évolution climatique sera probablement définitivement validée et il deviendra de plus en plus difficile de la réfuter.

Alain

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