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l'évolution du climat... vers une ère glaciaire


Tom Sawyer
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Messages recommandés

Voici ma théorie concernant l’évolution du climat

… vers une ère glaciaire

CONSTATS D’AUJOURD’HUI

§ La température globale augmente

§ Le niveau de la mer augmente (du à la densité croissante en raison du réchauffement de l’eau)

§ Les calottes polaires fondent

Tous ces phénomènes ont débuté au début du XIXème siècle, ère de l’industrialisation. Les gaz à effet de serre ont augmenté par la suite. Cette croissance est exponentielle. L’émission de ces gaz a été très rapide au XIXème. Mais, rien ne prouve, de nos jours, que l’émission croissante des gaz à effet de serre et l’augmentation de la température globale sont liés.

LE TAPIS ROULANT, ELEMENT MAJEURE DANS LES CYCLE DES CLIMATS

La Terre possède un régulateur naturel des températures à sa surface. On parle alors de « tapis roulant ». Voici son fonctionnement en 10 étapes.

1ère étape : Tout commence dans une région située entre le Groenland et l’Islande. A cet endroit, l’eau est très froide. Par nature, l’eau froide et donc plus dense coule. C’est exactement ce qu’il se passe dans cette zone. Arrivé au fond de l’océan Arctique, un courant se forme et se dirige vers le sud.

2ème étape : Le courant traverse du nord vers le sud le fond de l’Océan Atlantique en direction du Cap de Bonne Espérance.

3ème étape : Passé le Cap, deux branches se forment. Une d’elles remonte vers l’équateur dans l’Océan Indien tandis que l’autre continue vers le Pacifique pour elle aussi remonter vers l’équateur le long des côtes Océaniennes.

4ème étape : A ces deux endroits, l’eau au fond se réchauffe et remonte vers la surface.

5ème étape : Le courant se reforme en surface et repart dans le sens inverse.

6ème étape : Le courant repasse le Cap de Bonne Espérance et remonte l’Atlantique le long des côtes américaines.

7ème étape : Au niveau de la Floride (USA), le courant, réchauffé, se détourne des côtes pour se diriger en direction du continent européen.

8ème étape : cette partie du « tapis roulant » appelé Gulf Stream va arrosé les côtes de l’Europe. Du Portugal jusqu’à la Finlande et la Norvège, le courant permet la douceur au delà du parallèle 60°N en Europe du nord.

9ème étape : Le reste du courant revient entre le Groenland et l’Islande

10ème étape : A nouveau, l’eau qui s’est refroidie, coule vers les profondeurs pour recommencer un nouveau cycle du « tapis roulant ».

ERES CHAUDES ET ERES GLACIAIRES

Selon les scientifiques, un cycle des climat existe. Celui-ci alterne ère chaude et ère glaciaire. Toujours selon les chercheurs, nous devrions rentrer dans une nouvelle ère glaciaire et quitter l’ère chaude, commencée il y a 20.000 ans.

Le problème que l’on vit actuellement est que la température globale augmente alors qu’on nous dit que l’on se dirige vers une ère glaciaire. Selon mon hypothèse, ce problème n’est finalement que la clé qui permettrait le passage dans l’ère glaciaire.

LE PASSAGE VERS L’ERE GLACIAIRE

Nous avons vu précédemment le rôle crucial du « tapis roulant » et notamment du Gulf Stream, partie terminal du courant.

En ce moment, les calottes polaires fondent en raison du réchauffement globale. Les calottes polaires sont en fait de la neige qui s’est accumulée pour former de la glace. Cette dernière forme un glacier qui descend vers la mer. Ainsi, la glace se détache pour former des icebergs qui errent vers le sud.

Ce phénomène de fonte ramène de l’eau douce vers la zone de coulage (Groenland-Islande). A cet endroit, l’eau devient de plus en plus douce.

En conséquence, l’eau de surface de moins en moins au fond de l’océan jusqu’à l’arrêt de la descente de l’eau de surface.

La suite est simple. Si le « tapis roulant » n’est plus approvisionné à sa base, il s’estompe et finit par disparaître. Le Gulf Stream n’existe plus. La douceur de nos régions disparaît.

Les hivers deviennent de plus en plus rude dans le nord-ouest de l’Europe. Les doux étés de l’Europe du nord disparaissent pour une fraîcheur plus relative.

Les calottes polaires qui ne faisaient que fondre se stabilisent et finalement commence à se reformer au fur et à mesure que le froid gagne vers le sud de l’Europe.

En se reforment, les calottes, par leur couleur blanche, reflètent de plus en plus le rayonnement solaire, ce qui a pour conséquence de refroidir encore plus l’Arctique.

L’Amérique du nord est alors touchée par un froid encore accentué par rapport à son habitude.

Au final, c’est tout les terres de l’hémisphère nord qui se refroidissent. Celles du sud étant proche de l’équateur, ressentent moins le phénomène. Les terres les plus australes d’Amérique et d’Afrique ne subissent pas les mêmes événement qu’au nord en raison de l’Océan Antarctique non fermé qui permet un flux d’ouest constant, non interrompu.

C’est le début de l’ère glaciaire…

CONCLUSION

Le réchauffement que l’on connaît aujourd’hui est peut-être l’événement qui fera fondre suffisamment les calottes polaires pour stopper le « tapis roulant » et ainsi nous faire rentrer dans une nouvelle ère.

Finalement, ce réchauffement est, selon moi, totalement normal et est caractéristique d’une fin d’ère chaude. Il faut bien une raison, une cause à un changement d’ère. Ces phénomènes que l’on vit aujourd’hui, peuvent, en théorie, nous faire basculer dans une ère glaciaire.

Citer une date d’échéance, cela m’est impossible. Mais il faut savoir une chose, c’est que ce n’est pas la première que la Terre connaîtra une ère glaciaire. Nos ancêtre en ont connu et ont survécu. Ere glaciaire n’est pas synonyme de fin du monde mais plutôt de renouveau.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je ne vais pas te contredire sur le mecanisme qui peut conduire à une glaciation mais attention à ne pas aller trop vite, nous n'en sommes pas là, il y a des questions actuellement sur le Gulf Stream, j'y ajoute deux autres facteurs qui vont dans le même sens, l'activité solaire en baisse et l'anomalie negative de SST autour de l'Antarctique.

Ces faits sont je pense les signes d'un basculement imminent du climat, mais attention quand même à ne pas aller trop vite.

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default_rolleyes.gif Que d'hypothèses intéressantes à traiter !

Torrent, qu'est-ce que, d'après toi, reflète la SST froide en Antarctique ?

C'est vrai cela est assez troublant de remarquer un réchauffement énorme dans l'Hémisphère Nord, quasi inexistant dans l'Hémisphère Sud... default_wub.png . Si on admet la cause humaine comme responsable de réchauffement terrestre, ce n'est pas parce que l'homme habite moins dans l'Hémisphère Sud que celui-ci ne récupère pas sa pollution, non ? (et par là même, le réchauffement)

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Si l'hémisphère sud se réchauffe beaucoup moins vite, que l'hémisphère nord, c'est uniquement parce qu'il y a une surface d'océans bien plus importante dans l'hemisphere sud. Les océans mettent beaucoup plus de temps à réagir au réchauffement. Par contre on peut se poser la question du léger refroidissement de l'antarctique (hormis la péninsule qui se réchauffe).

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Très intéressant cette théorie, mais il y quelques points qui m'interpellent.

Les cycles de glaciations sont bien plus complexe que se qui est dit dans le message de TomSawyer. les cycles répondent à de nombreux paramètres et ne peuvent pas être influencés par a peine 1 C° de réchauffement global. Pour info, je vous conseille de consulter le site suivant qui explique très bien les périodicités entre glaciation et période non glaciaire.

Par contre, nous pouvons observer sur des échelles beaucoup plus courtes des périodes dites inter-glaciaires. Nous pouvons également prendre comme exemple le petit age glaciaire qui s’est produit entre 1550 et 1850. Glaciation

Le Gulf Stream est un très grand courant océanique permanent et chaud de l’Atlantique Nord. Il est en fait une partie d’un plus grand courant, grossi par d’autres déplacements d’eaux affluents. Ce courant se forme dans le golfe du Mexique, où les eaux sont chaudes. Les courants permanents ainsi que les vents très puissants permettent d’amorcer des mouvements océaniques. Ce courant passe entre Cuba et la pointe de Floride. C’est à ce niveau que le courant atteint sa largeur maximale, d’environ 80km, et une profondeur de 640m. Sa vitesse varie alors de 100 à 150 km/jour. A ce niveau, son débit est estimé à 85 millions de mètres cube d’eau à la seconde et sa température varie de 30 à 35°C. Il longe la pointe de Floride, vers le nord puis il change de direction, vers le nord-ouest, donc vers l’intérieur de l’Atlantique.

La plongée des eaux est dû à un phénomène physique qui se produit lorsque l’eau gèle. En se refroidissant et en perdant son sel, l’eau devient plus « lourde ».

La densité des eaux est également augmentait par l’évaporation intense. C’est ce phénomène qui amorce le courant de la dérive nord atlantique (et du Gulf Stream).

Second point important, le Gulf Stream n’est pas le seul régulateur de notre climat tempéré. En effet d’autres paramètres rentrent en compte.

la circulation générale des vents au dessus de l’Atlantique, et notamment les «méandres» créées par les Montagnes Rocheuses de l’Est des Etats-Unis. Ce sont de longs vents, très fins, circulant de l’Est vers l’Ouest, (un peu plus au Nord, éloignant la zone de formation des glaces) soit à peine un peu plus de 10% de l’énergie thermique transmise à l’atmosphère par le déstockage de la chaleur de l’océan Atlantique. Son rôle aurait été largement sous estimé auparavant en l’absence de données précises concernant le climat «maritime», Ce déstockage aurait, grâce aux tempêtes tropicales hivernales au dessus de l’Atlantique, assez d’énergie à lui seul pour expliquer la douceur du climat hivernal européen. Cela tend à être confirmé par les simulations de l’équipe de chercheur américains (dirigé par R. Seager) qui montrent que sans les Rocheuses, ou sans ces vents provenant des Rocheuses, les températures en Europe seraient inférieures de 27°C ! Au final, le gain thermique apporté par le Gulf Stream ne serait que de deux ou trois degrés au niveau de l’Europe. Hypothèse non vérifié à ce jour.

Depuis quelques décennies que le Gulf Stream est observé, les scientifiques s’accordent a dire que le courant s’affaiblit, du moins sur certaines branches. Toutes les infos sont ici : le débit du Gulf Stream ralentit

Il est possible que le climat baigant l’ouest de l’europe, la GB, etc…puisse changer d’ici quelques décennies. Mais personnellement, je ne pense pas qu’une glaciation de L’Europe soit possible.

Comme vous avez pu le constater les paramètres rentrants en compte pour un tel changement climatique sont très nombreux. La complexité du climat et les éléments qui inter-agissent avec celui-ci ne peuvent pas nous permettre aujourd’hui de certifier avec exactitude qu’ un changement significatif est en cours.

Cependant, les nombreuses études scientifiques, les rapports officiels résultants des expériences et des mesures menées sur le terrain, sont là pour démontrer qu’il existe une relation de causes à effets entre le ralentissement du Gulf Stream et le dérèglement de notre climat sous nos latitudes.

Devons - nous, nous attendre à une évolution majeur dans les dix prochaines années ? Dans cent ans ? Il est impossible avec les données actuelles d’avoir une certitude.

Par notre manque de considération pour la faune et la flore, par des décennies de pollution, par nos erreurs humaines nous avons déclenché un mécanisme qui est devenu irréversible en moins de cinquante ans ! Que se soit dans une décennie ou un siècle, il est certain que la facture pour l’humanité sera très lourde, surtout pour nos enfants. Face à de telles phénomènes nous sommes bien impuissant !

Ludo default_stuart.gif

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je suis assez d'accord pour qu'on evoque la question du destockage de chaleur par l'ocean sans que n'interviennent les courants marins, cela dit je suis perplexe, nous avons depuis des années des instruments de mesure et d'analyse pour connaitre l'etat de l'atmosphère.

De plus que sont des "vents trés fins" qui seraient créés par les Rocheuses? nouvelle notion de type de vents, on connait trés bien la circulation des Westerlies sans y ajouter un nouveau type de vents que personne n'aurait remarqué auparavant.

Les Westerlies expliquent trés bien que l'on ne pourrait avoir le même type de climat à la même latitude sur les deux rives de l'Atlantique, donc l'Europe n'aura jamais le même climat que le Quebec, cela est certain.

Par contre reduire le rôle du Gulf Stream à 10% ne pourrait expliquer le refrodissement important qu'a pu connaitre l'Europe lors du Petit Age Glaciaire appelé aussi minimum de Maunder.

Franchement je ne sais pas comment va reagir la machine climatique à l'augmentation des gaz à effet de serre, mecaniquement par une hausse continue? je ne le pense pas car c'est ramener un ensemble complexe de phenomène physiques de grande ampleur à une simple addition de processus chimiques et micro physiques.

Or nous savons trés bien qu'un grand ensemble ne se comporte pas de la même manière que l'experimentation en laboratoire.

Est il possible de reproduire en laboratoire les differentes couches de l'atmosphère et d'avoir une difference de pression et de temperature d'altitude que dans le réel? non c'est physiquement impossible, on n'obtiendra pas sur 10 m une chute de pression de 1000 hpa à 200 hpa et un gradient thermique qui passe de 20° au sol par exemple à -60° 10m plus haut, même chose pour le rôle de la vapeur d'eau dont ces gradients de pression et thermiques sont responsables de la condensation en nuages de differents types.

Même chose, comment reproduire des phenomènes cycloniques ou d'anomalies de tropopause à petite echelle ainsi que les courants jet?

Cela fait que je suis sceptique sur la modelisation du climat.

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Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Tom Sawyer tu sais combien tu risques pour plaggia? Ou alors t'a pompé dans les livres ou alors ne fait surtout pas de science!

Tout ce que tu décris est connu depuis des décennies et s'appelle phénomène de Heinrich du nom du gars qui a expliqué ce phénomène...va lire le forum paléoclimato pendant un temps tu vas découvrir bien des choses default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

De plus aujourd'hui on sait qu'il n'y a plus assez de masse d'eau douce sur les pôles pour couper suffisamment le gulf stream. Donc la prochaine glaciation dans 10 000 ans sera uniquement dûe aux paramètres orbitaux. Rien d'endémique à la Terre elle-même.

A+!

Alex.

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... aujourd'hui on sait qu'il n'y a plus assez de masse d'au douce sur les pôles pour couper suffosamment le gulf stream. Donc la prochaine glaciation dans 10 000 ans sera uniquement dûe aux paramètres orbitaux. Rien d'endémique à la Terre elle-même.

Alex.

Tout à fait d'accord. A la fin de la dernière glaciation, le volume du gigantesque inlandsis qui recouvrait le nord de l'Amérique de l'Europe et de l'Asie avait un volume qui a été estimé à 50 millions de km3 (contre seulement 2 millions actuellement au total pour la nappe glaciaire du Groënland et celle d'Elesmere). Et aucun lac géant d'eau de fonte n'est susceptible de se déverser brutalement dans l'océan ciomme cela avait été le cas voici 8200 ans. L'arrivée annoncée par certains d'une nouvelle (mini) ére glaciaire provoquée par l'actuel réchauffement climatique n'est donc qu'un fantasme sans la moindre base scientifique. le rapport du pentagone souvent cité pour étayer les délires journalistiques ou cinématographiques à ce sujet n'est qu'un tissu d'aneries rédigé par des non-scientifiques (Ses auteurs sontr de simples administrateurs qui ont rédigé ce "rapport" sur commande du Pentagone).Ce qui ne veut pas dire que le gs ne sera pas perturbé (ralentissement, plongée moins profonde, modifications d'itinéraires...) mais il ne se retournera en aucun cas !
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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Alain, je te laisse la responsabilité de tes chiffres et de tes commentaires, 2 millions de km3 contre 50 millions ce qui me semble enorme puiqi'il aurait fallu un inlandsis de 1000m d'epaisseur sur 50 millions de km2, je doute que même en additionnant la superficie de toute la Russie à savoir prés de 20 millions de km2, celle de l'Europe du Nord et du Canada on arrive à 50 millions.

Même en tenant compte d'une banquise trés epaisse on n'y arrive pas, je me souviens dans des cours de Geo que l'Urss soit 22,6 millions de km2 représentait le sixieme des terres emergées.

Quant à la hauteur de l'inlandsis je vois mal comment elle aurait pu avoir en moyenne plus de 1 km d'epaisseur.

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Alain, je te laisse la responsabilité de tes chiffres et de tes commentaires, 2 millions de km3 contre 50 millions ce qui me semble enorme puiqi'il aurait fallu un inlandsis de 1000m d'epaisseur sur 50 millions de km2, je doute que même en additionnant la superficie de toute la Russie à savoir prés de 20 millions de km2, celle de l'Europe du Nord et du Canada on arrive à 50 millions.

Même en tenant compte d'une banquise trés epaisse on n'y arrive pas, je me souviens dans des cours de Geo que l'Urss soit 22,6 millions de km2 représentait le sixieme des terres emergées.

Quant à la hauteur de l'inlandsis je vois mal comment elle aurait pu avoir en moyenne plus de 1 km d'epaisseur.

Je confirme les chiffres que j'ai avancés. Je ne les ai pas inventés, mais les ai tirés de travaux de glaciologues et ils sont cités par différents auteurs. Je chercherai à retrouver les sources pour les communiquer au forum.L'inlandsis recouvrait alors une superficie considérable et descendait très au sud (En Europe, il recouvrait ainsi outre la Scandinavie, une partie de l'actuelle Angleterre !). De plus, son épaisseur attteignait plusieurs kilomètres (environ 4) dans partie la plus septentrionale. Elle dépasse encore 3000 mètres (3410 m mesurés au maximum) au centre du Groënland)

Alain

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Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Oui je suis d'accord avec Alain. Les chiffres quantitatifs exacts je ne les ai pas, mais par exemple au maximum de l'extension glaciaire il y a 20 000 ans, le sommet du glacier fino-scandinave qui avait sa bordure sud tirant Londres-Varsovie atteignait 3500m d'altitude au-dessus de l'actuelle golfe de Betnie. De même sur les Alpes le front de glace arrivait à Lyon et Sisteron et seuls les sommets à plus de 3900m dépassaient de l'amas de glace.

On comprend pourquoi plus un être humain vivait au Nord d'une ligne Poitiers-Munich-Budapest-Kiev...des vents à 350km/h soufflaient la majeure partie de l'année, vents dits catabathiques à l'origine des arrachements de poussières qui se sont déposés par dizaines de mètres beaucoup plus au sud donnant les fameux dépôts de loess...

Sur le forum paléoclimato je vous ai mis une carte du front de banquise et son retrait depuis 20 000 ans.

A+!

Alex.

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... au maximum de l'extension glaciaire il y a 20 000 ans, le sommet du glacier fino-scandinave qui avait sa bordure sud tirant Londres-Varsovie atteignait 3500m d'altitude au-dessus de l'actuelle golfe de Betnie.

J'avais promis mes sources. En voici déjà une, particulièrement autorisée: le Pr Edouard Bard écrit que la nappe glaciaire Laurentide avait atteint une épaisseur de l'ordre de 4000 m lors de la dernière glaciation.Je donne le lien vers ses travaux dans le forum de paleoclimatologie d'Infoclimat.

Alain

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Oui je suis d'accord avec Alain. Les chiffres quantitatifs exacts je ne les ai pas, mais par exemple au maximum de l'extension glaciaire il y a 20 000 ans, le sommet du glacier fino-scandinave qui avait sa bordure sud tirant Londres-Varsovie atteignait 3500m d'altitude au-dessus de l'actuelle golfe de Betnie. De même sur les Alpes le front de glace arrivait à Lyon et Sisteron et seuls les sommets à plus de 3900m dépassaient de l'amas de glace.

On comprend pourquoi plus un être humain vivait au Nord d'une ligne Poitiers-Munich-Budapest-Kiev...des vents à 350km/h soufflaient la majeure partie de l'année, vents dits catabathiques à l'origine des arrachements de poussières qui se sont déposés par dizaines de mètres beaucoup plus au sud donnant les fameux dépôts de loess...

Sur le forum paléoclimato je vous ai mis une carte du front de banquise et son retrait depuis 20 000 ans.

A+!

Alex.

J'ai trouvé cette carte concernant l'extension glaciaire maximale en Europe.Image4.jpg

Extension maximum des glaciers lors de la dernière glaciation dans la partie occidentale de l’Europe.

On observe que l’histoire du climat de la Terre est caractérisée par des oscillations dans la quantité de glace stockée aux pôles. Dans l’histoire récente, on découvre ainsi que les glaciers actuels, en particulier les inlandsis, sont un héritage de la dernière période glaciaire (glaciation würmienne). Celle-ci s'est déroulée entre 70 000 et 14 000 ans avant la période actuelle, atteignant son maximum d'intensité il y a 20 000 ans environ. Les calottes de glace étaient alors beaucoup plus grande qu’actuellement.

Dans l'hémisphère nord, les glaces continentales couvraient une partie de l'océan glacial Arctique, du détroit de Béring à la mer de Barents. Elles s'étendaient sur le continent, depuis la Sibérie jusqu'à la Scandinavie. La plus grande partie des îles Britanniques disparaissaient sous les glaciers. On pouvait se rendre à pied de Sibérie en Alaska, et de la Chine à Bornéo. C’est sans doute de cette époque que date le peuplement de l’Amérique à partir de la Sibérie. En montagne, les glaciers, plus nombreux, plus épais et plus étendus qu'aujourd'hui, enveloppaient la haute montagne. Au maximum de la glaciation, presque un tiers de la surface des continents était sous les glaces. L'islandis atteignait d'après la carte 2500 m d'altitude au-dessus de l'actuelle golfe de Botnie.

Si, dès 1842, le mathématicien Adhémar formulait l’hypothèse que les glaciations résultaient de causes astronomiques, il a fallu attendre presque un siècle pour qu’une explication soit proposée. Entre 1920 et 1930, Milankovitch montra que la position relative de la Terre et du soleil entraînait des différences d’insolation suffisante pour provoquer des glaciations. Lorsque l’insolation est au plus bas, les hivers très doux favorisent la chute de neige que les étés peu chauds ne font pas fondre. Il faut cependant de nombreuses années pour construire une calotte de glace, car l’atmosphère froide n’est pas très efficace pour transporter la vapeur d’eau qui précipitera en neige et qui alimentera la calotte. Il a en effet fallu près de 100 000 ans, après le début de la dernière entrée en glaciation, pour atteindre le dernier maximum glaciaire, ou DGM (Dernier Maximum Glaciaire). Par contre, la déglaciation est un phénomène très rapide (20 000 ans environ), occasionnant une rapide remontée du niveau marin.

Florent.

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Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Oui Florent la carte est bonne d'après celles qu'on utilise actuellement. Il manque juste les glaciers du massif-central et de Corse qui disparaissent vers 15 000 BP.

Alain, en revanche à propos des nappes d'eau douce glaciaires il n'y en a plus au PN mais il y a un gros lac sous-terrain au PS...quel impact sur la circulation en HS et sur le climat global??

A+!

Alex.

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Oui Florent la carte est bonne d'après celles qu'on utilise actuellement. Il manque juste les glaciers du massif-central et de Corse qui disparaissent vers 15 000 BP.

Alain, en revanche à propos des nappes d'eau douce glaciaires il n'y en a plus au PN mais il y a un gros lac sous-terrain au PS...quel impact sur la circulation en HS et sur le climat global??

A+!

Alex.

A ce propos, une question... La présence de ce lac ne doit pas être étranger au fait que la majeure partie du continent antarctique (si on considère la partie veritablement terrestre et non pas les glaces) se situe sous le niveau de la mer. Je pense que cet état de fait est dû au poids de la glace qui a peu à peu provoqué l'enfoncement du continent, comme cela avait été le cas de Scandinavie lors de la dernière période glaciaire et qui remonte encore aujourd'hui par subsidence (je ne sais plus si c'est le bon terme). Est-ce que quelqu'un peut confirmer pour l'Antarctique ??Florent.
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A ce propos, une question... La présence de ce lac ne doit pas être étranger au fait que la majeure partie du continent antarctique (si on considère la partie veritablement terrestre et non pas les glaces) se situe sous le niveau de la mer. Je pense que cet état de fait est dû au poids de la glace qui a peu à peu provoqué l'enfoncement du continent, comme cela avait été le cas de Scandinavie lors de la dernière période glaciaire et qui remonte encore aujourd'hui par subsidence (je ne sais plus si c'est le bon terme). Est-ce que quelqu'un peut confirmer pour l'Antarctique ??

Florent.

Cela a peu à voir. L'existence de ce lac sous-glaciaire a été rendue possible par le fait que - paradoxalement - les 3 à 4 kilomètres de glace qui le surmontent constituent un excellent isolant vis à vis du froid extérieur. La faible chaleur en provenance de la terre (en moyenne 10 000 fois moins importante que celle qui nous parvient du Soleil, mais le rapport peut être localement plus élevé) suffit alors à le maintenir à l'état liquide.Ceci dit, le poids de la masse glaciaire (plus de 40 millions de milliards de tonnes!) a effectivement nécessairement provoqué l'enfoncement du continent et, si la nappe glaciaire fondait (pas de risque avant longtemps), il apparaitrait probablement un immense lac à l'air libre sur une partie d'une des deux terres qui constituent le continent antarctique. Possible que la présence de ce lac accélére alors la dislocation du reliquat des glaces. Possible également que se produise dans l'hémisphère sud un événement comparable à celui qui s'est produit voici 8200 ans environ dans l'hémisphère nord (déversement rapide d'une masse considérable d'eau douce froide dans l'Océan, s'ajoutant aux eaux de fonte des glaciers). D'autant plus que le réchauffement qui aurait entraîné la fonte de l'inlandsis empécherait le lac de geler.

Mais ce scénario ne serait possible que si le réchauffement atmosphérique moyen dépassait durablement et de beaucoup une vingtaine de degrés. Est ce seulement envisageable ? Je tente d'apporter une réponse (nuancée et argumentée, car les variables en causes sont nombreuses et en partie incertaines) dans "Terre, fin de partie ?".

En ce qui concerne le fait qu'une partie de l'inlandsis antarctique s'enracine au dessous du niveau de la mer, c'est exact. Ainsi, dans la région dite du "Plateau de Bentley", la base de la couverture glaciaire est situéeà 2538 m au dessous du niveau zéro.

Alain

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Bonsoir.

J'ai lu ce nouveau fil et ma première remarque est que ce n'est pas parce que la quantité actuelle de glace n'est pas suffisante pour perturber le gulf stream que la fonte des glaces ne peux pas causer un arrêt de celui ci.

Je m'explique : En fait, si le gulf stream ralentit et descend un peu plus vers le sud, les régions nord qui étaient adoucies par ce courant vont se voir plus froides. Ce qui pourrait entraîner un accroissement de la quantité de glace. La température de la planète augmentant en permanence, ces mêmes glaces fondent dès que la température augmente déversant toujours plus d'eau douce. Le gulf stream s'en retrouve encore plus perturbé et le phénomène s'amplifie jusqu'à ce que le gulf stream s'arrête totalement. La suite, pas besoin de la citer, on la connaît tous.

Deuxième chose : Même si Tom Sawyer dit que aucune preuve ne permet de mettre en lien le réchauffement climatique et l'effet de serre, il me semble tout de même fort probable que le réchauffement climatique soit une conséquence de l'effet de serre grandissant. Primo, les gaz à effet de serre emprisonnent une partie des rayons émis par le soleil ce qui tend à réchauffer l'atmosphère.

Deuxio, la planète tend à se refroidir. En fait, si on s'appuie sur les théories de la formation de la Terre, au tout début, notre belle planète bleue n'était qu'une vulgaire boule de feu et de roche en fusion. Peu à peu, la planète s'est refroidie et continue toujours de refroidir. Donc, sur le plan géologique, la Terre aurait tendance à se refroidir plutôt que de se réchauffer.

On peut donc dire que le réchauffement climatique est lié aux émissions de gaz à effet de serre.

De plus, et là, au risque de me faire lapider, je pense que même si l'on réduit considérablement l'émission des gaz à effet de serre, cette réduction n'aurait pas d'effet dans les 30 à 40 prochaines années du fait de l'inertie de la nature. Ce qui me permet d'avancer une telle chose est que si la flore terrestre absorbe une partie des gaz à effet serre, cette dernière en rejette aussi beaucoup. Je pense qu'il serait intéressant de savoir si les gaz que rejettent nos jolies plantes est proportionnel à la quantité de gaz qu'elles absorbent. Si c'est le cas, en admettant que pour 10L de Co2 absorbé en 1h, la flore en rejette 8L, on aurait alors une réduction logarithmique de la quantité de gaz à effet de serre. En admettant que l'émission de ces gaz soit actuellement de 10L/h et qu'elle soit ramenée à 5L/h (ce qui représente 50% d'émission en moins à l'échelle mondiale), ces gaz continueraient à augmenter. De plus, si le taux de Co2 devient trop important, la flore ne parvient plus à absorber le Co2 car les microbes présents dans le sol se mettent à en produire et cette production tend à compenser l'absorption faite par les arbres.

Les proportions que j'avance quand à l'émission et absorption des gaz à effet de serre sont arbitraires étant donné que je ne connais pas les proportions exactes. (et vi, je suis pas chercheur en biologie lol) C'est pour ça que je pense qu'il serait intéressant de s'intéresser à ça de façon à pouvoir évaluer avec précision la réduction du taux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et donc, de pouvoir prédire une stabilisation des températures.

Enfin voilà.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je dirais même plus! par les oceans froids, plus l'eau est froide plus elle peut absorber de CO2, l'Ocean Glacial Antarctique représente 20% de la superficie totale des oceans mais à lui seul il absorbe autant que tous les autres oceans réunis.

Il ne faut pas oublier une chose au dessous de 100m la lumiere solaire ne parvient plus et la grande masse de l'eau des oceans est trés froide, seule une mince couche de quelques centaines de mètres est rechauffée par le soleil, le fond des océans est à 4° en moyenne pas plus.

Supposons maintenant qu'un brassage important ait lieu et que l'eau chaude de surface soit remplacée par de l'eau des abysses que se passe t il à votre avis?

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Neo, n'oublies pas que la plus grande partie du CO2 est absorbe par les oceans.

Oui, mais ils absorbent le Co2 des couches basses de l'atmosphère non ? Et puis, il faut croire que l'absorption océanique ne suffit pas puisque ces gaz à effet de serre augmentent sans cesse...
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Supposons maintenant qu'un brassage important ait lieu et que l'eau chaude de surface soit remplacée par de l'eau des abysses que se passe t il à votre avis?

Très simple: Nous assisterions à ce que j'appelle l'effet Nyos.

Pour ceux qui veulent savoir à quoi ce terme fait référence, il suffit de taper le mot "Nyos" sur Google et ils comprendront.

Et pour savoir si un tel phènoméne, survenu à deux endroits (lac Nyos et lac Monoun) lors de mon long séjour au Cameroun, est envisageable au niveau océanique, avec quelle intensité et avec quelles conséquences, je renvoie à "L'effet Vénus" et à "Terre, fin de partie?". J'expose dans chacun de ces deux ouvrages la problématique d'un tel événement et les conditions dans lesquelles il serait susceptible de se produire dans les océans.

Entre parenthèses, il s'agit (encore!) d'une éventualité totalement ignorée par nos chers "spécialistes" du GIEC...

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Très simple: Nous assisterions à ce que j'appelle l'effet Nyos.

Pour ceux qui veulent savoir à quoi ce terme fait référence, il suffit de taper le mot "Nyos" sur Google et ils comprendront.

Et pour savoir si un tel phènoméne, survenu à deux endroits (lac Nyos et lac Monoun) lors de mon long séjour au Cameroun, est envisageable au niveau océanique, avec quelle intensité et avec quelles conséquences, je renvoie à "L'effet Vénus" et à "Terre, fin de partie?". J'expose dans chacun de ces deux ouvrages la problématique d'un tel événement et les conditions dans lesquelles il serait susceptible de se produire dans les océans.

Entre parenthèses, il s'agit (encore!) d'une éventualité totalement ignorée par nos chers "spécialistes" du GIEC...

Nous ne sommes pas dans le cas de failles pouvant libérer du CO2 accumulé localement dans le cas des océans. Le CO2 serait réparti de manière homogène sur toute la planète et je ne vois pas quel phénomène pourrait entrainer un brassage soudain des eaux océaniques : de toute manière, cela ne ferait que les refroidir en surface et permettrait qu'elle stockent encore plus de CO2, alors où est le problème ?? Si il s'agit d'autre chose, en effet les spécialistes du GIEC l'ignorent probablement et ils ne sont pas les seuls...Florent.
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Nous ne sommes pas dans le cas de failles pouvant libérer du CO2 accumulé localement dans le cas des océans. Le CO2 serait réparti de manière homogène sur toute la planète et je ne vois pas quel phénomène pourrait entrainer un brassage soudain des eaux océaniques : de toute manière, cela ne ferait que les refroidir en surface et permettrait qu'elle stockent encore plus de CO2, alors où est le problème ?? Si il s'agit d'autre chose, en effet les spécialistes du GIEC l'ignorent probablement et ils ne sont pas les seuls...

Il ne s'agit bien évidement pas de CO2 accumulé dans des failles, mais de deux gaz dissous en quantités de plus en plus importantes et que la pression des profondeurs maintient jusqu'à présent en cet état: Le CO2 lui-même, quand il n'est pas transformé en carbonates par voie chimique ou par les organismes marins (et l'acidité croissante des océans n'arrangera pas les choses) et le CH4 dont des quantités non négligeables sont également maintenues dissoutes en profondeur (le méthane n'existe pas dans les fonds océaniques seulement sous la forme des clathrates). De plus, que le CO2 soit répartie de manière à peu près homogéne dans l'atmosphère ne signifie pas qu'il en soit tout à fait de même dans les profondeurs océaniques: influence de la profondeur, des courants, de la nature des sédiments locaux, etc...J'ai découvert cette situation l'an passé en lisant les travaux d'un océanologue (je chercherai à retrouver la référence). J'ai ensuite vérifié la capacité des océans à maintenir ces gaz dissous en fonction de la température, de la pression et de leur concentration. J'en suis arrivé à la conclusion qu'une remontée, même très partielle et très localisée, d'eaux profondes (due par exemple à un phénoméne volcanique, à un glissement de terrain ou à la déstabilisation d'un gisement de clathrates) pourrait entrainer un retournement brutal des eaux océaniques dans la zone concernée avec dégazage, comme dans une boutelle de champagne débouchée sans précaution... ou comme ce qui s'est passé pour les lacs Nyos et Monoun au Cameroun au début des années 80. D'énormes bulles de gaz pourraient ainsi crever à la surface de la mer, risquant même de mettre en danger les navires qui auraient le malheur de se trouver sur leur passage. Ils pourraient couler presque instantanément, pas seulement à cause d'une bulle gigantesque, mais peut-être aussi parceque la saturation de l'eau par de multiples bulles, quelle que soit leur dimension, réduirait provisoirement sa densité et interdirait à une embarcation de continuer à flotter.

Il n'est même pas exclu que ce genre d'événement se soit déjà produit très localement, mais il a pu jusqu'ici échapper aux observateurs (ou ceux-ci ont été envoyés par le fond si ils se sont trouvés trop prés).

De plus, si un tel phénoméne se multipliait, il n'arrangerait sans doute pas l'évolution climatique...

Bon, ça reste pour l'instant une théorie, mais je la crois suffisamment crédible pour qu'elle mérite d'être étudiée de plus près.

Alain

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Il ne s'agit bien évidement pas de CO2 accumulé dans des failles, mais de deux gaz dissous en quantités de plus en plus importantes et que la pression des profondeurs maintient jusqu'à présent en cet état: Le CO2 lui-même, quand il n'est pas transformé en carbonates par voie chimique ou par les organismes marins (et l'acidité croissante des océans n'arrangera pas les choses) et le CH4 dont des quantités non négligeables sont également maintenues dissoutes en profondeur (le méthane n'existe pas dans les fonds océaniques seulement sous la forme des clathrates).

J'ai découvert cette situation l'an passé en lisant les travaux d'un océanologue (je chercherai à retrouver la référence). J'ai ensuite vérifié la capacité des océans à maintenir ces gaz dissous en fonction de la température, de la pression et de leur concentration. J'en suis arrivé à la conclusion qu'une remontée, même très partielle et très localisée, d'eaux profondes (due par exemple à un phénoméne volcanique ou à la déstabilisation d'un gisement de clathrates) pourrait entrainer un retournement brutal des eaux océaniques dans la zone concernée avec dégazage, comme dans une boutelle de champagne débouchée sans précaution... ou comme ce qui s'est passé pour les lacs Nyos et Monoun au Cameroun au début des années 80.

Alain

Ca restera localisé, il ne faut pas faire de catastrophisme non plus : les quantités de CO2 stockées dans les océans ne peuvent pas attendre les concentrations des milliers de fois plus fortes que l'on a pu observer dans le cas du lac Nyos... Affaire de spécialiste plus que réel danger ici, avec cette toute relative possibilité de dégazage, non ???Florent.
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Ca restera localisé, il ne faut pas faire de catastrophisme non plus : les quantités de CO2 stockées dans les océans ne peuvent pas attendre les concentrations des milliers de fois plus fortes que l'on a pu observer dans le cas du lac Nyos... Affaire de spécialiste plus que réel danger ici, avec cette toute relative possibilité de dégazage, non ???

Florent.

oui florent, cela resterait localisé aux poches de gaz...
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