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Le gulf stream ralenti


BIBICHE76
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Messages recommandés

Il suffit de parcourir les posts sur le climat pour voir que le peak oil et la fin de l'ére du pétrôle dans quelques décennies a été annoncée et évoquée par de nombreux participants à ce forum.

Mais il n'y a pas que le pétrôle !

Il y a le charbon (réserves : près de 1000 ans) et le gaz naturel (dont la combustion dégage du CO et du CO2), les gaz fluorés utilisés dans l'industrie et les systèmes de réfrigération, etc. Et surtout le méthane non anthropique dont le rôle risque de devenir considérable.

Les centrales thermiques, très souvent au charbon, produisent plus de 70 % de l'électricité dans le monde. Et cette proportion est constament croissante jusqu'à maintenant.

De toute manière, il est généralement estimé que l'humanité a déjà consommé près de 50% du pétrôle extractible et qu'il en reste donc au moins autant. Et le CO2 dégagé par l'utilisation de cette seconde moitié va se retrouver dans l'atmosphère (et les "puits de carbone" de moins en moins efficaces) en quelques dizaines d'années...

Tout va de plus en plus vite.

Merci de la réponse Alain, c'est vrai que le charbon et le gaz sont un problème, mais je pense qu'il est plus facile de gérer la pollution industrielle en terme de filtrage, de récupération ou de retraitement que pour les voitures par exemple. C'est ce qui me rend bien plus optimiste pour l'avenir.

Si les prix montent trop, la demande baisse...et les prix baissent...et ainsi de suite : conclusion, la consommation ne baissera malheureusement pas : la consommation s'adapte à la production, c'est tout.

La production mondiale de pétrole commencera à décliner vers 2010.

Faux Planete Bleue! Ce postulat était vrai il y a 30 ou 50 ans, il ne l'est plus depuis 10 ans! Le consommateur ne se comporte plus du tout de la même manière! De passif il est devenu actif, influencant la "qualité" (qualité à proprement dite mais aussi nature) de l'offre!
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Les plus actifs

Afin que les choses soient bien claires et d'après semble t'il pas mal d'experts et modèles:

1- la probabilité d'avoir une extinction (ou ralentissement très significatif) du GS est très faible au XXI ème siècle.

2- sauf modèles et prévisions complètement fausses, nous n'échapperons pas au RC pdt ce siècle.

3- le début du XXII ème siècle pourrait voir une extinction du GS

4-les conséquences seraient une baisse des températures assez rapide sur l'Atlantique Nord et l'Europe occidentale.Baisse qui irait jusqu'aux températures du XIX ème siècle.

5-Selon les modèles le GS mettrait plusieurs centaines d'années à reprendre du service, en conséquence la baisse des températures continuerait en deçà des températures du XIXème mais à un rythme plus lent.(voir carte plus haut des températures projetées en 2500)

La baisse des températures affecterait l'ensemble de l'HN assez fortement mais les températures de cet hémisphère resteraient au-dessus des températures actuelles.(voir carte)

Tout ceci étant bien sûr à prendre avec les pincettes nécessaires car étant le résultat de modèles, par nature, imparfaits.

Je suis heureux que ton approche ait, à mon sens, très fortement évoluée sur ce thème.

@+

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Faux Planete Bleue! Ce postulat était vrai il y a 30 ou 50 ans, il ne l'est plus depuis 10 ans! Le consommateur ne se comporte plus du tout de la même manière! De passif il est devenu actif, influencant la "qualité" (qualité à proprement dite mais aussi nature) de l'offre!

Tu es vraiment sûr ? C'est ce cependant ce que j'espère...
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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Pas d'accord sur le niveau du RC au cours du XXIe siècle ni sur les 5% de possibilités d'arrêt du GS, c'est trés pretentieux de donner des estimations de ce genre sur une aussi longue periode alors qu'on ne connait pas bien tout le mecanisme.

Peut etre il s'arretera, peut être il ne s'arretera pas.

Par contre pour le RC vous omettez ce qui ne vous arrange pas, d'une part l'activité solaire, les flux d'UV, de protons, d'electrons et de magnetrons, ce n'est pas encore parce que leur impact est encore mal connu que vous ne devez pas l'integrer dans une fourchette au lieu de donner des chiffres en valeurs absolue.

Autre chose vous ignorez totalement l'effet refrigerant des cyclones or ils se multiplient et détruisent une bonne quantité de calories qu'ils transforment en energie mecanique.

Je pense que bien avant que les seuils que vous citez soient atteints nous aurons droit à ces mecanismes de reequilibrage qui ne feront que se multiplier pour ramener la T° du globe au point d'equilibre, pas besoin d'atteindre les 40° et une couverture nuageuse rendant la Terre toute blanche avec un albedo total avant que cela arrive.

Si par exemple la T° augmente d'1° de plus nous aurons affaire à plus d'ouragans, à plus de tempêtes tant que la T° ne baissera pas.

Je ne suis pas sur que les degats ne l'emporteront pas sur la croissance economique à ce rythme car on aura dix Katrina par an si cela continue.

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Posté(e)
Chastreix-Sancy (63), Alt. :1420m

Pas d'accord sur le niveau du RC au cours du XXIe siècle ni sur les 5% de possibilités d'arrêt du GS, c'est trés pretentieux de donner des estimations de ce genre sur une aussi longue periode alors qu'on ne connait pas bien tout le mecanisme.

Peut etre il s'arretera, peut être il ne s'arretera pas.

Par contre pour le RC vous omettez ce qui ne vous arrange pas, d'une part l'activité solaire, les flux d'UV, de protons, d'electrons et de magnetrons, ce n'est pas encore parce que leur impact est encore mal connu que vous ne devez pas l'integrer dans une fourchette au lieu de donner des chiffres en valeurs absolue.

Autre chose vous ignorez totalement l'effet refrigerant des cyclones or ils se multiplient et détruisent une bonne quantité de calories qu'ils transforment en energie mecanique.

Je pense que bien avant que les seuils que vous citez soient atteints nous aurons droit à ces mecanismes de reequilibrage qui ne feront que se multiplier pour ramener la T° du globe au point d'equilibre, pas besoin d'atteindre les 40° et une couverture nuageuse rendant ma Terre toute blanche avec un albedo total avant que cela arrive.

Si par exemple la T° augmente d'1° de plus nous aurons affaire à plus d'ouragans, à plus de tempêtes tant que la T° ne baissera pas.

Je ne suis pas sur que les degats ne l'emporteront pas sur la croissance economique à ce rythme car on aura dix Katrina par an si cela continue.

Je suis tout à fait en adéquation avec ta pensée, j'ajouterai que toute tentative de prévision à très long terme (plusieures dizaines d'années), dans l'état actuel de nos connaissances, sera vraiment à prendre à la rigolade puisque nous ne sommes même pas capable d'afficher une fiabilité à plus de 60% pour les prévisions d'une saison à l'autre...
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Tu es vraiment sûr ? C'est ce cependant ce que j'espère...

Oui Planete Bleue, j'en suis sûr, je ne m'hasarderais pas à de telles affirmations si ce n'était pas le cas! Autant sur le plan scientifique mes connaissances sont plus que limitées (mais j'apprends grace à vous tous!), autant sur le plan éco et surtout marketing, je pense avoir quelques cordes à mon arc.
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Pas d'accord sur le niveau du RC au cours du XXIe siècle ni sur les 5% de possibilités d'arrêt du GS, c'est trés pretentieux de donner des estimations de ce genre sur une aussi longue periode alors qu'on ne connait pas bien tout le mecanisme.

Tu as le droit de contester les idées largement dominantes au sein de la communauté scientifique. Personnellement, je me sentirais gèné de qualifier de "prétentieux" les modèles et scenarii du GIEC : je ne suis pas du tout assez compétent pour porter un tel jugement sur le travail de milliers de chercheurs du monde entier.
Peut etre il s'arretera, peut être il ne s'arretera pas.

Alors là, 100 % d'accord default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
Par contre pour le RC vous omettez ce qui ne vous arrange pas, d'une part l'activité solaire, les flux d'UV, de protons, d'electrons et de magnetrons, ce n'est pas encore parce que leur impact est encore mal connu que vous ne devez pas l'integrer dans une fourchette au lieu de donner des chiffres en valeurs absolue.

Ce qui arrange qui ?1 - Tu peux citer tes sources afin de ne pas parler dans le vide : nous sommes menacés d'une glaciation par un flux de protons, d'UV ou d'électrons si je te comprend bien ? C'est publié où ça ?

2 - Les connaissances sur les variations des paramètres astronomiques nous permettent de ne pas envisager une glaciation avant 60 000 ans. A quand la prochaïne glaciation ? Réponse ici : http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...glaciation.html

3 - L'activité solaire est croissante à l'échelle de l'histoire de la terre - L'activité solaire est représentée dans le document ci-dessous par la ligne orange :

histoire_temp_terre.png

Cette augmentation de l'activité solaire explique vraissemblablement entre 10 et 30% du réchauffement observé au cours du XXème siècle (le reste, soit entre 70 et 90%, étant du aux émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine.

Plus d'infos :

Influence des variations d'insolation sur le climat global - Résultats de deux modélisations climatiques

http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...odelisation.htm

Gilles DELAYGUE - Université de Chicago - Département de Géosciences

ACTIVITE SOLAIRE ET CLIMAT DU PASSE - http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...eil-climat.html - Edouard BARD, Collège de France

Gilles DELAYGUE, CEREGE Aix en Provence - Pierre THOMAS, Benoit URGELLI, Ecole normale supérieure de Lyon

Autre chose vous ignorez totalement l'effet refrigerant des cyclones or ils se multiplient et détruisent une bonne quantité de calories qu'ils transforment en energie mecanique.

Punaise, c'est vrai qu'il a l'air sérieusement congelé le Golfe du Mexique en ce moment avec tous ces cyclones. Elle est convertie en quoi l'énergie mécanique ensuite ? (Principe de la conservation de l'énergie ? )
Je pense que bien avant que les seuils que vous citez soient atteints nous aurons droit à ces mecanismes de reequilibrage qui ne feront que se multiplier pour ramener la T° du globe au point d'equilibre, pas besoin d'atteindre les 40° et une couverture nuageuse rendant la Terre toute blanche avec un albedo total avant que cela arrive.

Tu bases ces affirmations sur quelles références scientifiques sérieuses ? Où as tu vu un modèle prévoyant un retour à la "température d'équilibre" ? Au fait, c'est quoi la valeur de cette "température d'équilibre" ?

Si par exemple la T° augmente d'1° de plus nous aurons affaire à plus d'ouragans, à plus de tempêtes tant que la T° ne baissera pas.

...Donc un réchauffement supérieur à 1 degré est impossible ? Le GIEC aurait donc tout faux (hypothèse mini de réchauffement = + 2°C ) - Et les données géologiques du passé ? A la poubelle ?

Je ne suis pas sur que les degats ne l'emporteront pas sur la croissance economique à ce rythme car on aura dix Katrina par an si cela continue.

Oui, le dérèglement climatique est une grave menace. Agissons dès à présent pour en réduire l'ampleur.
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Oui Planete Bleue, j'en suis sûr, je ne m'hasarderais pas à de telles affirmations si ce n'était pas le cas! Autant sur le plan scientifique mes connaissances sont plus que limitées (mais j'apprends grace à vous tous!), autant sur le plan éco et surtout marketing, je pense avoir quelques cordes à mon arc.

Comment expliques tu alors que la consommation mondiale de pétrole suit parfaitement la production mondiale ?
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Je suis heureux que ton approche ait, à mon sens, très fortement évoluée sur ce thème.

@+

non on s'était mal compris mais j'ai toujours pensé que nous n'échapperions pas au RC au XXI ème siècle.Si tu relis mes posts tu le verras.

Concernant l'effet global d'un arrêt du GS j'ai parlé, à juste titre je pense, de pendule, ce qui m'a valu une remarque de marco_p.

Simplement l'effet global est bp plus lent à se produire que je ne le pensais.

à plus

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non on s'était mal compris mais j'ai toujours pensé que nous n'échapperions pas au RC au XXI ème siècle.

Si tu relis mes posts tu le verras. Concernant l'effet global d'un arrêt du GS j'ai parlé, à juste titre je pense, de pendule, ce qui m'a valu une remarque de marco_p. Simplement l'effet global est bp plus lent à se produire que je ne le pensais. à plus

Dommage default_sorcerer.gif@+
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Pas d'accord sur le niveau du RC au cours du XXIe siècle ni sur les 5% de possibilités d'arrêt du GS, c'est trés pretentieux de donner des estimations de ce genre sur une aussi longue periode alors qu'on ne connait pas bien tout le mecanisme.

Peut etre il s'arretera, peut être il ne s'arretera pas.

Par contre pour le RC vous omettez ce qui ne vous arrange pas, d'une part l'activité solaire, les flux d'UV, de protons, d'electrons et de magnetrons, ce n'est pas encore parce que leur impact est encore mal connu que vous ne devez pas l'integrer dans une fourchette au lieu de donner des chiffres en valeurs absolue.

Autre chose vous ignorez totalement l'effet refrigerant des cyclones or ils se multiplient et détruisent une bonne quantité de calories qu'ils transforment en energie mecanique.

Je pense que bien avant que les seuils que vous citez soient atteints nous aurons droit à ces mecanismes de reequilibrage qui ne feront que se multiplier pour ramener la T° du globe au point d'equilibre, pas besoin d'atteindre les 40° et une couverture nuageuse rendant la Terre toute blanche avec un albedo total avant que cela arrive.

Si par exemple la T° augmente d'1° de plus nous aurons affaire à plus d'ouragans, à plus de tempêtes tant que la T° ne baissera pas.

Je ne suis pas sur que les degats ne l'emporteront pas sur la croissance economique à ce rythme car on aura dix Katrina par an si cela continue.

Cher Torrent, des scientifiques font des simulations à partir des éléments qu'ils connaissent.

Ils publient leurs résultats avec une certaine modestie et avec bp de bémols.

Ce sont ces résultats que l'on publie sur ce forum.

Alors il faut les prendre comme une brique à l'édifice de la connaissance et pas comme la Vérité Absolue.

à plus

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@+

pourquoi dommage?

Je ne vois pas en quoi nos positions sont si éloignées.

L'arrêt du GS peut simplement faire revenir la Terre vers l'état initial plus rapidement.

Encore que le plus rapidement se traduise en siècles et que cela ne change rien pour nous , nos petits enfants, nos arrières petits enfants,...

Je suis vraiment pas sûr que tu me comprennes bien.

à plus

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"Si certains modèles prédisent effectivement un refroidissement net de l'Europe occidentale, pour d'autres le réchauffement global l'emporte sur cet effet régional. Dans tous les modèles, ces variations de température dues à l'augmentation de CO2 restent limitées à quelques degrés, et sont donc inférieures à des variations dues à un changement climatique majeur comme une glaciation. (...)

(...) Un tel refroidissement n'est en rien comparable avec une glaciation: il dépend des modèles, des saisons, etc, mais reste de l'ordre de 0.5°C à 1°C dans les simulations. Ceci est bien inférieur au refroidissement de l'ordre de 10°C des périodes glaciaires. (...)"

0,5 à 1°C ? C'est même inférieur au réchauffement déjà constaté à la latitude de la France. Si la modélisation est correcte, aucun risque de voir une glaciation, même provisoire, s'installer dans notre pays en cas d'un (improbable) arrèt du Gulf Stream...

Cela pourrait enterrer définitivement le fantasme délirant d'un nouvel âge glaciaire dû au réchauffement et les billevesées cinématographiques du style "The day after".Alain

Comment l'expliquer à ceux qui persitent à croire (sans aucuns fondements scientifiques) qu'une glaciation globale imminente nous menace ?
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Comment expliques tu alors que la consommation mondiale de pétrole suit parfaitement la production mondiale ?

Pour répondre directement à ta question, la production de brut évolue peu voire pas du tout du côté de l'OPEP! Ce qui explique en partie que la demande suive l'offre. Autre problème limitant, et qui fait que l'OPEP ne se presse pas pour augmenter l'extraction, c'est le raffinage! En effet, il y a un "cruel" manque de raffineries dans le monde, et surtout aux USA. Donc, les producteurs pourraient extraire plus mais le brut leur resterait d'une certaine manière sur les bras à cause des problèmes liés au raffinage! Et n'oublie pas que si le cours du brut s'est tellement envolé, ce n'est pas uniquement lié à la demande, mais aussi et surtout à la capacité de raffinage! Et pourquoi personne (à part peut etre les chinois), ne construit de nouvelle raffinerie? Parceque c'est long à construire, cher, et que ce ne sera peut etre que tout juste rentabilisé étant donné l'état des stocks et l'évolution des opinions publiques et donc politiques! Je te rappelle également que les groupes pétroliers investissent énormément dans la recherche de solutions alternatives, car ils savent que leur avenir est partiellement en jeu!

Comme j'ai dit dans un post précédent, il faudra peut etre 10-15 ans avant que le changement soit réel, mais il commence à y avoir des tensions du côté des consommateurs. Le plus bel exemple étant le succes de la Prius. Certes ce n'est pas une voiture 100% écolo, mais elle va dans le sens d'une baisse du cout au km pour l'acheteur! Il y a eu des tentatives les années précédentes pour sortir des voitures propres, ca a toujours été un fiasco! Autre information, Ford va fournir des voitures compatibles (bioéthanol je crois mais je ne m'y connais pas trop en bio-carburants) pour tout ses clients "corporate" à savoir les entreprises et administrations. Ford a également annoncé que TOUTE sa gamme serait compatible pour les particuliers au 2eme semestre 2006 ou début 2007! Si tu crois que la consommation va chuter d'un coup, je t'arrete tout de suite, ca n'arrivera pas! C'est un processus long mais qui est pour moi doucement enclenché depuis quelques mois en Europe! Mais ca ne m'étonnerait pas que les choses commencent à évoluer aux USA mais je ne connais pas assez ce pays pour affirmer quoi que ce soit...

D'autre part, la consommation mondiale ne peut pas baisser pour le moment à cause de la demande chinoise (et Indienne dans une moindre mesure), laissons leur le temps de se vider le porte-feuille et ils y viendront aussi!

N'oublie pas une chose, l'argent régit les comportements d'achat tres tres tres souvent!

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Cher Torrent, des scientifiques font des simulations à partir des éléments qu'ils connaissent.

Ils publient leurs résultats avec une certaine modestie et avec bp de bémols.

Ce sont ces résultats que l'on publie sur ce forum.

Alors il faut les prendre comme une brique à l'édifice de la connaissance et pas comme la Vérité Absolue.

à plus

Je suis d'accord avec cette conception Meteor et là je suis ouvert à ecouter et à entendre ce discours, ces données sont utiles, elles sont sans equivoque de plus en plus précises à mesure que la connaissance avance, j'ai simplement emis un bémol quand on nous présente ces données comme des données et la verité absolue parce qu'elles emanent de milliers de chercheurs sans doute trés méritants mais je ne pense pas infaillibles dans le sens de pas sans failles.

Je ne suis pas en mesure de donner des données chiffrées, je ne suis pas un collectionneur dans ce sens là, le seul paramètre que j'ai etudié est celui de la variation de l'activité solaire et là dessus j'ai une certaine certitude quant à l'evolution prévue, je le subodore plus importante que ce qui apparait à travers ces taux d'UV en baisse, et eventuellement l'activité des ions, des electrons, et du champ magnetique mais pour le moment je n'ai pas creusé cette question.

L'autre paramètre que j'evoque est celle des soupapes de securité que sont les cyclones, dire si cela peut suffire ou non à bloquer le rechauffement à une certaine valeur est hasardeux, je n'en sais rien, je sais que deux exemples ont donné des mesures de refroidissement de -87 au sommet de Wilma et de -80 au sommet d'Alpha alors que la T° de la tropopause et de la basse stratosphère ne descend pas en dessous de -60°, ce qui conduit bien evidemment à considerer que les Cyclones sont des machines à refrodir en transformant une energie calorique en energie mecanique par les courants ascendants violents et les vents en rotation qui dissipent cette energie, tu avais toi même reemarqué que sur la trace d'un Cyclone l'ocean se refroidit, non seulement l'ocean en effet mais aussi l'atmosphère environnante.

Sachant que la multiplication des Cyclones est à attendre avec le RC il est evident que les T° de surface des oceans tropicaux seront plus chaudes ce qui alimentera d'autant plus les cyclones au moins dans le facteur puissance, pour l'Atlantique on constate une augmentation de puissance mais aussi de nombre.

Ceci ne peut pas rester sans impact, si au lieu avec 3° de hausse de RC nous avons non pas 20 Cyclones par an mais 50 ou 100 ou 200 il est à prevoir que la courbe du RC sera logarithmique et non lineaire ou exponentielle, cette donnée n'est pas etudiée sous cet aspect par le GIEC.

Par ailleurs je ne vais pas donner dans la demonstration obsessionnnelle à donner sans arrêt des graphiques et des données chiffrées comme le reclame Planète Bleue, parce que je connais aussi la relativité de ce que tu dis toi même ne pas devoir etre pris comme une verité absolue.

Aussi je ne tomberai pas dans ce travers car je considère que c'en est un, il y a deux façons d'aborder les choses, additionner et faire la resultante de micro phenomènes pour determiner un phenomene global, à l'echelle d'une planète je ne suis pas convaincu que ce soit vraiment exact, en dehors de ces données qui ont leur importance il existe aussi un comportement global de l'atmosphère, en fait c'est la contradiction entre les theories quantiques et relativistes du moins à cette echelle.

Qu'on comprenne que j'ai une approche plus relativiste dans ce domaine et que je crois aussi à l'influence des grands ensembles qui ne sont pas forcement la resultante de micro phenomènes.

Ceci sans être d'un optimisme beat pour la capacité de la Terre à s'autoreguler, mais il faut bien remarquer qu'elle a su depuis des centaines de millions d'années garder toujours un environnement favorable à la vie et peut etre que notre pollution actuelle n'est pas la pire de son histoire, elle a toujours reussi à retrouver un equilibre si cela n'etait pas le cas elle serait restée ou une boule de glace ou aurait derivé dans un emballement sans fin conduisant à un effet Venus, quand bien même le taux de Co2 monterait à 2000 ppm c'est dans ce cas 0,2% de Co2 et non 96% comme sur Venus, les choses ne sont pas comparables, tu avais meme aussi toi même parlé d'un seuil ou la T° n'augmenterait plus malgré une augmentation du taux de Co2, notamment à cause de ce qui se passe dans l'IR lointain entre autres paramètres.

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Par ailleurs je ne vais pas donner dans la demonstration obsessionnnelle à donner sans arrêt des graphiques et des données chiffrées comme le reclame Planète Bleue, parce que je connais aussi la relativité de ce que tu dis toi même ne pas devoir etre pris comme une verité absolue.

C'est sûr que c'est plus facile comme cela default_blink.pngdefault_mellow.pngdefault_sleeping.gif

Aussi je ne tomberai pas dans ce travers car je considère que c'en est un, il y a deux façons d'aborder les choses, additionner et faire la resultante de micro phenomènes pour determiner un phenomene global, à l'echelle d'une planète je ne suis pas convaincu que ce soit vraiment exact, en dehors de ces données qui ont leur importance il existe aussi un comportement global de l'atmosphère, en fait c'est la contradiction entre les theories quantiques et relativistes du moins à cette echelle.

Qu'on comprenne que j'ai une approche plus relativiste dans ce domaine et que je crois aussi à l'influence des grands ensembles qui ne sont pas forcement la resultante de micro phenomènes.

Sincèrement, je ne comprend rien : de quoi parles tu ? Elle vient faire quoi la théorie des quanta ici ?

Mais bon, libre à toit d'essayer d'expliquer ou non.

@+

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quand bien même le taux de Co2 monterait à 2000 ppm c'est dans ce cas 0,2% de Co2 et non 96% comme sur Venus, les choses ne sont pas comparables, tu avais meme aussi toi même parlé d'un seuil ou la T° n'augmenterait plus malgré une augmentation du taux de Co2, notamment à cause de ce qui se passe dans l'IR lointain entre autres paramètres.

oui et en plus sur Vénus il y a une pression de pas loin de 90 bars au sol!Ce qui fait qu'il y a 240 000 fois plus de CO2 dans l'atmosphère de Vénus que sur la Terre!

On en est très très loin.

Sinon, bien compris ton message.

à plus

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Je repose cette question restée sans réponse car j'aimerais vraiment en savoir plus :

Problématique climat- océan (hypothèse de la stratification de l'océan) :

Prenons un bécher rempli d'eau de mer (température = 12°C) et plaçons le sous une cloche complètement hermétique. On augmente la concentration en CO2 de l'air sous la cloche (380, 400, 500, 1000 ppm etc...)

A partir de quelle concentration en CO2 de l'air l'eau de mer ne peut plus recevoir de CO2 ? Une fois tout le CaCO3 (insoluble) dissous (formation de HCO3- en consommant du CO2), que se passe t-il ? Y a t-il saturation de l'eau de mer en CO2 ou non ? A partir de quelle concentration en CO2 de l'air ?

Même question si on augmente la température de 2°C ? de 5 °C ? Que devient le CO2 de l'eau de mer ?

NB - L'eau de mer est composée de 96% d'eau pure et de 4% de sels dissous.

Composition : http://mars.reefkeepers.net/Articles/EauDeMer.html

Carbonates : 12.2 mg/L

Bicarbonate : 108 mg/L

pH : 8,2

co2.jpg
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pk default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ??

ca ne te va pas?? default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Non, merci car ce papier publié sur x-environnement (La Jaune et La Rouge : revue de l'amicale des anciens élèves de l'Ecole polytechnique) est très intéressant (je suis en train de le lire) default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Extrait :

Dans l'atmosphère, la pression partielle de CO2 est une fonction simple de la concentration en CO2 et de la pression atmosphérique, toutes deux étant bien connues. Dans l'océan, c'est un peu moins simple, pour deux raisons :

1 - d'une part le carbone oxydé s'y présente sous trois formes : le CO2 dissous, et les espèces résultant de la dissociation acide du CO2 après sa dissolution, selon l'équilibre 2 HCO3- <-> CO3-- + CO2 + H2O (La somme "CO2 dissous , ions carbonates CO3-- et bicarbonates HCO3-" est appelée carbone minéral en français, par allusion aux carbonates qui abondent dans les roches, alors que les anglophones en l'appelant "inorganic carbon", mettent en avant la référence à la vie) ;

2 - d'autre part, la solubilité du CO2 dans l'eau augmente lorsque l'eau se refroidit, la pression partielle de CO2 dans l'eau diminuant alors, et inversement. Le réchauffement ou le refroidissement de l'eau au cours de sa circulation vont donc déterminer pour une bonne part l'échange de CO2 entre l'océan et l'atmosphère.

Prenons par exemple une masse d'eau qui, du fait de la circulation océanique, est remontée à la surface de l'océan au large de l'Angola (on appelle ces zones de remontée d'eau des "upwellings"). Cette eau est très chargée en carbonates et sa pression partielle est élevée. Elle donne donc du CO2 à l'atmosphère, et ceci se prolonge puisqu'elle dérive vers l'équateur et vers le Brésil, en se réchauffant sous un fort soleil. Cette eau a de bonnes chances de passer au nord du Brésil, et dans la Mer des Caraïbes ; à force de céder du CO2 à l'atmosphère, elle aura à peu près atteint l'équilibre.

Commence alors sa dérive vers le nord avec le Gulf Stream. Là, l'eau se refroidit, la solubilité du CO2 augmente, et notre eau va donc absorber du CO2 atmosphérique. Avant que ne commence le rejet massif de CO2 dans l'atmosphère par l'activité humaine, le bilan de tels échanges était nul. Actuellement, comme la pression partielle de CO2 dans l'air augmente, un flux "anthropique" s'est instauré, de l'atmosphère vers l'océan. Notons que ce flux est amplifié par un facteur 10 environ par l'équilibre illustré par l'équation chimique ci-dessus : lorsque du CO2 pénètre dans (ou sort de) l'océan, le déplacement d'équilibre en annule à peu près les 9/10èmes, de telle sorte que l'écart de pression partielle entre les deux milieux persiste beaucoup plus longtemps que si l'océan n'était pas un milieu ionisé riche en carbonates.

Nous illustrons ainsi que le carbone est transporté par la circulation générale océanique, de telle sorte que tout changement de celle-ci en réponse aux modifications du climat induira un changement du contrôle du CO2 par l'océan. Le cycle du carbone est donc étroitement lié à l'évolution de ce premier maillon : le transport des espèces chimiques.

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ah oui je ne l'ai pas synthétisé mais plusieurs problème se posent pour obtenir le bon coefficient de transfert d'une espèce entre deux milieux...

A petite échelle, ce n'est pas très bien formalisée mais numériquement compréhensible mais à grande échalle, ca l'est encore plus..

Le milieu une fois saturé reste saturé et n'ingère plus rien! default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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ah oui je ne l'ai pas synthétisé mais plusieurs problème se posent pour obtenir le bon coefficient de transfert d'une espèce entre deux milieux...

A petite échelle, ce n'est pas très bien formalisée mais numériquement compréhensible mais à grande échalle, ca l'est encore plus..

Le milieu une fois saturé reste saturé et n'ingère plus rien! default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

A partir de quelle concentration en CO2 ? (dans les conditions de l'expérience que je propose)
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Sur x-environnement (La jaune et la rouge de 2002 : l'océan et le littoral), un autre article très intéressant sur le même sujet :

Le fonctionnement général de l'océan et les incidences possibles du changement climatique

Par Jean-François Minster, président de l'IFREMER

L'océan est une composante clé du système Terre. Il est partie prenante des transports de chaleur, d'eau ou de carbone sur notre planète. Interagissant de façon mécanique et thermodynamique avec l'atmosphère, il joue un rôle essentiel dans les fluctuations naturelles du climat, c'est-à-dire les fluctuations physiques et chimiques du système Terre aux échelles de temps allant de la saison aux millénaires, et aux échelles d'espace allant du continent à celle du globe. Plus encore que l'atmosphère, il est le siège de couplages entre phénomènes physiques, chimiques, biologiques et de l'écosystème, qui font de notre planète une machine intégrée. (...)

Suite : http://www.x-environnement.org/Jaune_Rouge/JR02/minster.html

Nb - C'est un article à mon avis moins intéressant (des généralités) que celui indiqué par GD.
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