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Désintégration en chaîne des glaces polaires


tony86
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Des scientifiques craignent une désintégration en chaîne des glaces polaires

Des scientifiques aux Etats-Unis et en Europe craignent une désintégration en chaîne des glaces au Groenland et dans l'Antarctique qui pourrait faire monter le niveaux des océans plus rapidement, que prévu aujourd'hui, selon une étude publiée jeudi aux Etats-Unis.Selon ces experts la fonte des couches de glace situées sur la côte du Groenland et dans l'Antarctique observée ces dernières années pourrait déstabiliser d'importantes masses glaciaires et accélérer leur désintégration.Or cette hypothèse n'a pas été prise en compte dans les modèles informatiques de prévision de montée du niveau des océans, a expliqué l'un d'eux, Peter Clark, glaciologue de l'Université d'Oregon (nord-ouest) dans un article paru dans la revue Science datée du 21 octobre.

Une fonte de plaques de glace importantes pourrait "faire monter le niveau des océans beaucoup plus et aussi plus rapidement qu'on ne le prévoit actuellement", selon lui.

La plus grande partie de la montée des océans telle qu'elle est actuellement prévue dans les modèles informatiques sur les 200 prochaines années résultera de la fonte des glaces surtout au Groenland en raison du réchauffement climatique.

Selon ce même scénario, ce phénomène devrait être en grande partie compensé par davantage de précipitations et une accumulation de glace dans l'Antarctique, explique ce scientifique.

Dans une telle hypothèse, le niveau des océans devrait monter d'environ 50 cm au cours des deux prochains siècles. Mais la désintégration des glaciers si elle se produisait --comme une accumulation de signes le laissent craindre--, "pourrait faire doubler" cette prévision pour atteindre un mètre, ce qui est considérable, indique Peter Clark.

A très long terme, à savoir mille ans, les glaces du Groenland pourraient fondre entièrement faisant grimper le niveau des océans de plus de 6 mètres sur le globe. La désintégration de grandes plaques de glace dans l'Antarctique et l'Arctique pourrait fortement accélérer ce phénomène, ajoute-t-il.

"Il est devenu évident que la plaque de glace de l'Antarctique occidental qui repose en grande partie sur des terres situées sous le niveau de la mer, est l'une des plus vulnérables dans le monde à une désintégration", relève-t-il.

"Il y aura un vrai problème le jour où ces petites fractures dans les glaces arctiques et antarctiques provoqueront des désintégrations plus étendues qui feront monter le niveau des océans et accélérant ce phénomène" telle une réaction en chaîne, met en garde ce scientifique.

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Bon allez on donne une fois encore dans le sensationnel il me semble dans certains milieux, il est vrai que le sensationnel fait vendre du papier et obtenir des credits.

Une nouvelle theorie, la "desintegration en chaine" aprés la fusion de la glace on vient d'inventer sa fission... default_flowers.gifdefault_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Est ce que ces scientifiques se sont renseignés sur l'Antarctique? il ne se rechauffe pas il se refroidit !

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Merci beaucoup Marco_p default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ce texte est daté du 5 août 2005 sur ce site de l'Oregon (l'article de Science est publié le 21 octobre) :

Ice Sheet and Solid Earth Influences on Far-Field Sea-Level Histories

Sophie E. Bassett,1 Glenn A. Milne,1* Jerry X. Mitrovica,2 Peter U. Clark3

Previous predictions of sea-level change subsequent to the last glacial maximum show significant, systematic discrepancies between observations at Tahiti, Huon Peninsula, and Sunda Shelf during Lateglacial time (È14,000 to 9000 calibrated years before the present). We demonstrate that a model of glacial isostatic

adjustment characterized by both a high-viscosity lower mantle (4 1022 Pa s) and a large contribution from the Antarctic ice sheet to meltwater pulse IA (È15-meters eustatic equivalent) resolves these discrepancies. This result supports arguments that an early and rapid Antarctic deglaciation contributed to a

sequence of climatic events that ended the most recent glacial period of the current ice age.

Je ne sais pas si c'est le bon. Je vais de toute façon le lire pour en savoir plus (il a l'air un peu hard !).

@+

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Bon allez on donne une fois encore dans le sensationnel il me semble dans certains milieux, il est vrai que le sensationnel fait vendre du papier et obtenir des credits.

Une nouvelle theorie, la "desintegration en chaine" aprés la fusion de la glace on vient d'inventer sa fission... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">default_devil.gif

Est ce que ces scientifiques se sont renseignés sur l'Antarctique? il ne se rechauffe pas il se refroidit !

C'est partiellement inexact ce que tu dis.

S'il est vrai que l'Antarctique, hors péninsule, se refroidit très légèrement ,-0.03°C/décade depuis 1980 la péninsule antarctique se réchauffe très fortement de 0.26°C/décade depuis 1980.

L'ensemble des deux se réchauffe d'ailleurs très légèrement.

C'est d'ailleurs au niveau de la péninsule (dans cette zone) qu'a lieu la débacle glaciaire de l'Antarctique dont nous avons eu quelques exemples fameux il y a quelques mois.

Je considère l'info donnée plus haut comme une confirmation et comme un rappel, toujours salutaire, de la situation.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

C'est partiellement inexact ce que tu dis.

S'il est vrai que l'Antarctique, hors péninsule, se refroidit très légèrement ,-0.03°C/décade depuis 1980 la péninsule antarctique se réchauffe très fortement de 0.26°C/décade depuis 1980.

L'ensemble des deux se réchauffe d'ailleurs très légèrement.

C'est d'ailleurs au niveau de la péninsule (dans cette zone) qu'a lieu la débacle glaciaire de l'Antarctique dont nous avons eu quelques exemples fameux il y a quelques mois.

Je considère l'info donnée plus haut comme une confirmation et comme un rappel, toujours salutaire, de la situation.

Il faut rester crédible quand on avance des choses, et ne pas brandir sans arrêt de nouveaux scenarios qui sortent on ne sait d'ou...

Ce glaciologue est le premier à evoquer cette hypothèse de fracturation en masse des inlandsis, soit c'est un génie soit les autres glaciologues sont des imbéciles.

Un peu comme Hubert Reeves quand il annonce 70° de hausse ou plus ....

Il y a des scenarios qui sont suffisamment inquietants et qui sont credibles sans en rajouter.

Hors peninsule tu sais trés aussi bien que moi que l'Antarctique n'est pas menacé avant une trés longue échéance, s'il faut 1000 ans pour que le Groenland fonde il faut combien pour celui de l'Antarctique? a vue de nez 10 000 ans ou 20 000 même ! on aura epuisé tous les carbones fossiles bien avant et c'est même une durée telle qu'une grande partie du Co2 supplementaire aura ete absorbé ...

C'est presque aussi ridicule que de s'inquieter de ce qui se passera dans 3,5 milliards d'années quand le Soleil fera son flash de l'helium ou dans 2,5 milliards d'années quand la Voie Lactée entrera en collision avec la Galaxie M31 Andromède.

Et il y a certains esprits qui s'inquietent de cela alors que de toute évidence l'espece humaine aura disparu depuis bien longtemps sans catastrophe climatique d'ailleurs, pas besoin de ca, il est impossible qu'une espèce avec un organisme complexe puisse durer aussi longtemps.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

C'est un peu different de ce qui etait dans le premier post, en fait c'est simplement l'extrapolation de ce qui s'est passé avec la plateforme Larsen B, j'ai quand même des doutes sur une generalisation de ce phenomène et ils precisent les choses ca ne pourrait pas concerner le continent Antarctique lui même.

Vu comme cela c'est plus crédible.

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Il faut rester crédible quand on avance des choses, et ne pas brandir sans arrêt de nouveaux scenarios qui sortent on ne sait d'ou... Ce glaciologue est le premier à evoquer cette hypothèse de fracturation en masse des inlandsis, soit c'est un génie soit les autres glaciologues sont des imbéciles. Un peu comme Hubert Reeves quand il annonce 70° de hausse ou plus .... Il y a des scenarios qui sont suffisamment inquietants et qui sont credibles sans en rajouter. Hors peninsule tu sais trés aussi bien que moi que l'Antarctique n'est pas menacé avant une trés longue échéance, s'il faut 1000 ans pour que le Groenland fonde il faut combien pour celui de l'Antarctique? a vue de nez 10 000 ans ou 20 000 même ! on aura epuisé tous les carbones fossiles bien avant et c'est même une durée telle qu'une grande partie du Co2 supplementaire aura ete absorbé ... C'est presque aussi ridicule que de s'inquieter de ce qui se passera dans 3,5 milliards d'années quand le Soleil fera son flash de l'helium ou dans 2,5 milliards d'années quand la Voie Lactée entrera en collision avec la Galaxie M31 Andromède. Et il y a certains esprits qui s'inquietent de cela alors que de toute évidence l'espece humaine aura disparu depuis bien longtemps sans catastrophe climatique d'ailleurs, pas besoin de ca, il est impossible qu'une espèce avec un organisme complexe puisse durer aussi longtemps.

J'ai beaucoup d'estime pour Hubert REEVES et j'apprécie le regard d'astrophysicien qu'il porte sur la terre. default_w00t.gif

Hubert Reeves et l'avenir des Terriens

France - 13/03/2002 - Invité à se prononcer sur le sujet à l'occasion du Festival international de météo, l'astrophysicien Hubert Reeves a répondu aux questions de Cybersciences.Faut-il être alarmiste quant au réchauffement climatique qui s'amorce?

Oui... mais il faut aussi faire « comme s'il y avait encore de l'espoir », répond l'astrophysicien Hubert Reeves.

Quel avenir à court terme envisagez-vous pour la planète Terre ?

Les scénarios les plus extrêmes ne correspondent pas nécessairement à ce qui va se passer. Mais quand on envisage le pire, on réagit toujours mieux ! Notre planète voisine, Vénus, illustre bien ce cauchemar - peu vraisemblable - qui porte néanmoins à réfléchir...Vénus est très semblable à la Terre, car elle se trouve dans la même bande habitable de notre système solaire. Seule différence : nos carbonates sont surtout situés dans le sol et les siens, dans le CO2 de son atmosphère. Il y règne donc des températures infernales, à cause de l'effet de serre ainsi créé. Si les êtres humains font de leur planète une seconde Vénus, ce sera bien entendu la fin de la vie sur celle-ci.

La disparition des êtres humains serait-elle la meilleure chose qui puisse arriver à la Terre ?

D'ici 2050, on aura exterminé 25% des espèces vivantes sur la Terre. La dernière fois où une telle chose s'est produite, c'est lors de la chute de cette météorite qui en a exterminé 50%, il y a 65 millions d'années... Mais il faut faire comme s'il y avait encore de l'espoir. Il faut être volontairement optimiste. Je ne souhaite pas la disparition de la race humaine! De toute façon, seuls deux scénarios sont possibles : ou les humains arrivent à contrôler leur influence, ou ils s'autodétruisent.

Faut-il être alarmiste à ce point ?

Il faut dire les choses comme elles sont. Il faut être alarmiste si la situation mérite qu'on le soit...

Et le mérite-t-elle ?

Oui... Je n'aime toutefois pas le mot « alarmiste », parce qu'il a une connotation trop négative. Mais il faut dire aux gens que la situation est grave, préoccupante. Et que si on ne fait rien, ça peut aller beaucoup, beaucoup plus mal.

Source : http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N2696.asp

venus.gif

Venus - Atmosphère composée à 96% de CO2 (terre : 0,0378%) - "Vénus est brûlante avec une température à sa surface d'environ 482° C (900° F). Cette haute température est due principalement à l'effet de serre qui est devenu hors de proportion. Cet effet de serre est causé par la lourde atmosphère de dioxyde de carbone. La lumière solaire traverse l'atmosphère et chauffe la surface de la planète. La chaleur est irradiée vers l'extérieur mais les radiations sont capturées par la dense atmosphère et ne peuvent s'échapper dans l'espace. Ce phénomène fait que Vénus est plus chaude que la planète Mercure. " - http://www.solarviews.com/french/venus.htm

Comparaison Mars / Terre / Venus : http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...nees-astro.html

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Avec le respect que je dois à Hubert Reeves dont je connais personnellement le fils j'ai acheté il y a un peu plus d'un an son livre "Mal de Terre" il explique trés bien ce qui pourrait arriver avec un emballement de la machine climatique avec trois scenarios qui font froid dans le dos, surtout les deux derniers.

Cependant je pense que ceux ci qui prevoient des temperatures de l'ordre de 60-70° à la surface de la Terre pour l'un et plus de 200 pour l'autre sont irrealistes et ne peuvent pas être atteints dans une atmosphère qui ne comptera même en faisant les pires saloperies qu'au maximum que 0,1% de taux de Co2, bien entendu on peut ajouter le methane et autres GES et une vapeur d'eau bien plus présente.

Mais entre ce qui peut etre atteint en taux de GES sur Terre et 96% le rapport est de 1 à 1000 par rapport à Venus il y a une marge enorme.

Là ou il a raison c'est que le danger est réel que l'homme rende la Terre inhabitable car trop chaude d'une part mais aussi sols empoisonnés par les produits chimiques, espèces animales et biodiversité détruite et epuisement des ressources naturelles.

Pas besoin d'un emballement conduisant à un effet Venus que je pense improbable, car ce scenario ne fait qu'accumuler les retroactions positives et n'en admet aucune, or si la Terre a cet equilibre depuis des centaines de millions d'années c'est parce qu'il y a eu des retroactions negatives qui ont conduit à un rééquilibrage dans tous les cas, sinon elle serait devenue et restée ou trop chaude ou trop froide sans espoir d'inversion.

Ceci dit les inversions peuvent trés bien mettre des milliers d'années à reequilibrer le dergelement climatique et des extinctions massives ont trés largement le temps de se produire durant ce temps, et dans ce cas pas besoin de se faire d'illusions sur nos techniques l'être humain n'y resistera pas quoi qu'en pensent certains qui confondent des experiences de laboratoire et un champ exprimental à la dimension de notre planète.

Là dessus il a raison.

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Hors peninsule tu sais trés aussi bien que moi que l'Antarctique n'est pas menacé avant une trés longue échéance, s'il faut 1000 ans pour que le Groenland fonde il faut combien pour celui de l'Antarctique? a vue de nez 10 000 ans ou 20 000 même ! on aura epuisé tous les carbones fossiles bien avant et c'est même une durée telle qu'une grande partie du Co2 supplementaire aura ete absorbé ...

On est bien d'accord.

Mais je crois bien avoir lu qu'il parlait de l'Antarctique occidental, donc de le zone de la péninsule.

C'est manifestement la zone la plus fragile du continent et elle est à surveiller comme un indicateur du réchauffement, au même titre que la banquise de mer arctique et les parties méridionales de l'inlandsis groënlandais.

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  • 1 month later...

au sujet de la fonte de l inlandsis,que penser du phenomene d isostasie qui pourrait attenuer l elevation du niveau des oceans????est ce farfelu?non appreciable a l echelle humaine??merci

je ne connaissais pas ce terme.Pour ceux qui sont comme moi voici la définition de Wickipedia:

L'isostasie est un phénomène de rééquilibrage de l'altitude de la croûte continentale par rapport au géoïde. Elle est due à la différence de densité entre les roches de la croûte continentale (légères), par rapport aux roches du manteau (plus denses).

Lors de la formation d'une chaine de montagne telle que les Alpes ou l'Hymalaya, il y se forme une surépaisseur de croûte continentale, donc à cet endroit la croûte est plus lourde, et, naturellement, elle a tendance à s'enfoncer dans le manteau. Les chaines de montagne comportent donc une partie émergée, mais également une racine, profondément enfoncée dans le manteau supérieur. Une fois la chaîne de montagne érigée, elle va subir des phénomènes d'érosions, qui vont diminuer son altitude en surface, le poids total de la croûte est alors moins important, et elle va avoir tendance à « remonter » vers la surface.

Pour mieux comprendre le phénomène, on peut imaginer un iceberg flottant dans la mer. L'iceberg est moins dense que l'eau de mer, donc il flotte, mais il a un poids et va donc s'enfoncer, déplaçant un volume d'eau correspondant à son poids (poussée d'Archimède). La partie restée à l'air libre va peu à peu fondre sous l'effet du Soleil, le poids de l'iceberg va diminuer, mais sa densité ne va pas changer, le volume d'eau déplacé sera donc moins important, il va « remonter ».

C'est exactement le même phénomène qui se produit avec l'isostasie, mais à une échelle de temps plus ... géologique.

Ce phénomène de remontée isostasique se retrouve lors de l'érosion de chaînes de montagnes, mais aussi lors de la fonte de calottes glaciaires.

Donc si on l'applique à la fonte des inlandsis on peut envisager la remontée des niveaux du Groënland et de l'Antarctique d'une hauteur correspondant à la hauteur de glace fondue que multiplie le rapport des densités entre la glace et le manteau, soit 0.2 environ.

Mais comme ces continents sont déjà en grosse partie en dehors de l'eau je ne vois pas trop d'influence à attendre de ce côté.

D'ailleurs si leur partie immergée s'élève ce sera dans le sens de l'augmentation supplémentaire de niveau.

A moins que je me trompe.

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Posté(e)
Avesnes-sur-Helpe (59, 173 m) / Sautin (Be, Hainaut, 271 m)

je ne connaissais pas ce terme.

Donc si on l'applique à la fonte des inlandsis on peut envisager la remontée des niveaux du Groënland et de l'Antarctique d'une hauteur correspondant à la hauteur de glace fondue que multiplie le rapport des densités entre la glace et le manteau, soit 0.2 environ.

Mais comme ces continents sont déjà en grosse partie en dehors de l'eau je ne vois pas trop d'influence à attendre de ce côté.

D'ailleurs si leur partie immergée s'élève ce sera dans le sens de l'augmentation supplémentaire de niveau.

A moins que je me trompe.

Encyclopaedia UNIVERSALIS, dépôt légal juillet 1992, corpus T 20, article "Scandinavie", p. 645:

"Les effets de la glaciation n'ont pas fini de se manifester. sous l'énorme poids des glaces, les terres s'étaient affaissées ; elles se redressent lentement depuis plusieurs milliers d'années, sortant des eaux qui les avaient envahies. On constate actuellement un soulèvement de 40 centimètres par siècle à Stockholm ; aussi, la mer recule et les estuaires s'assèchent."

!

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Encyclopaedia UNIVERSALIS, dépôt légal juillet 1992, corpus T 20, article "Scandinavie", p. 645:

"Les effets de la glaciation n'ont pas fini de se manifester. sous l'énorme poids des glaces, les terres s'étaient affaissées ; elles se redressent lentement depuis plusieurs milliers d'années, sortant des eaux qui les avaient envahies. On constate actuellement un soulèvement de 40 centimètres par siècle à Stockholm ; aussi, la mer recule et les estuaires s'assèchent."

!

intéressant.La mer recule en fait dans les parties anciennement affaissées qui se redressent maintenant depuis la dernière déglaciation.C'est une preuve que l'isostasie cela existe.

Mais sur les continents non affectés par l'ancienne glaciation il n'y a pas, à priori, d'influence sur le niveau de la mer.

A moins qu'on m'explique, je ne vois pas.

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La mer recule en fait dans les parties anciennement affaissées qui se redressent maintenant depuis la dernière déglaciation.C'est une preuve que l'isostasie cela existe.

Mais sur les continents non affectés par l'ancienne glaciation il n'y a pas, à priori, d'influence sur le niveau de la mer.

A moins qu'on m'explique, je ne vois pas.

Mais si la mer recule au niveau du nord de l'Europe (il s'agit d'un fait avéré, particulièrement sur les côtes scandinaves), celà ne signifie t'il pas que les eaux concernées ont tendance à s'étendre ailleurs? Voire même à contribuer (très, très légérement) à la montée moyenne du niveau des océans sur le reste de la planète ?En fait, une petite partie de la hausse globale des eaux n'aurait donc rien à voir directement avec le réchauffement climatique...

Alain

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Mais si la mer recule au niveau du nord de l'Europe (il s'agit d'un fait avéré, particulièrement sur les côtes scandinaves), celà ne signifie t'il pas que les eaux concernées ont tendance à s'étendre ailleurs? Voire même à contribuer (très, très légérement) à la montée moyenne du niveau des océans sur le reste de la planète ?

En fait, une petite partie de la hausse globale des eaux n'aurait donc rien à voir directement avec le réchauffement climatique...

Alain

Oui mais les pays scandinaves étaient bien affectés par l'ancienne glaciation et ils continuent à se relever en faisant reculer la mer.Pour ces pays c'est une baisse apparente du niveau de la mer et pas réelle.

Enfin à mon avis.

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Mais si la mer recule au niveau du nord de l'Europe (il s'agit d'un fait avéré, particulièrement sur les côtes scandinaves), celà ne signifie t'il pas que les eaux concernées ont tendance à s'étendre ailleurs? Voire même à contribuer (très, très légérement) à la montée moyenne du niveau des océans sur le reste de la planète ?

En fait, une petite partie de la hausse globale des eaux n'aurait donc rien à voir directement avec le réchauffement climatique...

Alain

Je crois qu'il s'agit d'un fait quasiment avéré également sous nos latitudes, comme à Bordeaux par exemple où j'ai le souvenir d'un article du Monde sur une étude d'archéologue concernant le port de Bordeaux qui concluait que le niveau des eaux aujourd'hui était nettement plus bas que pendant le Moyen-Age et qui indiquait que cela était aussi le cas pour certains ports anglais. J'en avais parlé sur ce forum, je vais essayer de retrouver...
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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Autre cas de figure qui va dans le même sens, les vestiges du port Grec de Marseille sont situées prés de la Bourse soit deux ou trois mètres au dessus du niveau du Vieux Port actuel mais il est toujours difficile de faire la part entre le niveau des mers et le soulèvement de la côte suite à la tectonique du massif Alpin voisin.

Plus interessant et plus significatif est le cas de la ville d'Agde, située à 3,5 km de la côte actuelle, l'Herault se jetant dans la mer entre le Grau d'Agde et la Tamarissière et vu la configuration de la côte il est plus difficile de penser à un soulevement tectonique progressif.

Même chose pour le cas de Sète qui au Moyen Age etait une île et un repaire de pirates avant que le cordon littoral la relie à la côte proprement dite.

Mais dans ces deux cas on peut aussi penser au rôle du courant Ligure qui ramènait de l'Est les alluvions du Rhône et qui a pu chausser le rivage, pour Agde même cas de figure auquel on peut ajouter les alluvions de l'Herault.

Une constante semble se degager tout de même c'est que l'on trouve ces ports anciens à l'interieur des terres.

Il faudrait savoir si c'est la même chose en Grèce ou en Italie, à contrario l'exemple du port d'Alexandrie ou il y a eu recul du rivage et ou l'ancien port est sous les eaux en mer, là on peut incriminer recemment le barrage d'Assouan qui retient les alluvions et pour la periode plus ancienne une baisse du debit du Nil suite à la desertification des territoires qu'il traverse sur son trés long trajet et une baisse de la pluviosité dans la region du lac Victoria ou il prend sa source..

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Autre cas de figure qui va dans le même sens, les vestiges du port Grec de Marseille sont situées prés de la Bourse soit deux ou trois mètres au dessus du niveau du Vieux Port actuel mais il est toujours difficile de faire la part entre le niveau des mers et le soulèvement de la côte suite à la tectonique du massif Alpin voisin.

Plus interessant et plus significatif est le cas de la ville d'Agde, située à 3,5 km de la côte actuelle, l'Herault se jetant dans la mer entre le Grau d'Agde et la Tamarissière et vu la configuration de la côte il est plus difficile de penser à un soulevement tectonique progressif.

Même chose pour le cas de Sète qui au Moyen Age etait une île et un repaire de pirates avant que le cordon littoral la relie à la côte proprement dite.

Mais dans ces deux cas on peut aussi penser au rôle du courant Ligure qui ramènait de l'Est les alluvions du Rhône et qui a pu chausser le rivage, pour Agde même cas de figure auquel on peut ajouter les alluvions de l'Herault.

Une constante semble se degager tout de même c'est que l'on trouve ces ports anciens à l'interieur des terres.

Il faudrait savoir si c'est la même chose en Grèce ou en Italie, à contrario l'exemple du port d'Alexandrie ou il y a eu recul du rivage et ou l'ancien port est sous les eaux en mer, là on peut incriminer recemment le barrage d'Assouan qui retient les alluvions et pour la periode plus ancienne une baisse du debit du Nil suite à la desertification des territoires qu'il traverse sur son trés long trajet et une baisse de la pluviosité dans la region du lac Victoria ou il prend sa source..

En France les soulevements tectonique sont minimes vu le peu de seismes et surtout leur magnitudes. En Grece et Italie sa doit etre plus important voir les plus importants d'Europe.

Williams

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Avec le respect que je dois à Hubert Reeves dont je connais personnellement le fils j'ai acheté il y a un peu plus d'un an son livre "Mal de Terre" il explique trés bien ce qui pourrait arriver avec un emballement de la machine climatique avec trois scenarios qui font froid dans le dos, surtout les deux derniers.

Cependant je pense que ceux ci qui prevoient des temperatures de l'ordre de 60-70° à la surface de la Terre pour l'un et plus de 200 pour l'autre sont irrealistes et ne peuvent pas être atteints dans une atmosphère qui ne comptera même en faisant les pires saloperies qu'au maximum que 0,1% de taux de Co2, bien entendu on peut ajouter le methane et autres GES et une vapeur d'eau bien plus présente.

Mais entre ce qui peut etre atteint en taux de GES sur Terre et 96% le rapport est de 1 à 1000 par rapport à Venus il y a une marge enorme.

Là ou il a raison c'est que le danger est réel que l'homme rende la Terre inhabitable car trop chaude d'une part mais aussi sols empoisonnés par les produits chimiques, espèces animales et biodiversité détruite et epuisement des ressources naturelles.

Pas besoin d'un emballement conduisant à un effet Venus que je pense improbable, car ce scenario ne fait qu'accumuler les retroactions positives et n'en admet aucune, or si la Terre a cet equilibre depuis des centaines de millions d'années c'est parce qu'il y a eu des retroactions negatives qui ont conduit à un rééquilibrage dans tous les cas, sinon elle serait devenue et restée ou trop chaude ou trop froide sans espoir d'inversion.

Ceci dit les inversions peuvent trés bien mettre des milliers d'années à reequilibrer le dergelement climatique et des extinctions massives ont trés largement le temps de se produire durant ce temps, et dans ce cas pas besoin de se faire d'illusions sur nos techniques l'être humain n'y resistera pas quoi qu'en pensent certains qui confondent des experiences de laboratoire et un champ exprimental à la dimension de notre planète.

Là dessus il a raison.

Je reviens sur ce qui a été dit au sujet de Hubert Reeves. Je n'ai pas lu l'ouvrage incriminé et je vais chercher à l'acheter dès demain.Il semble exister en effet certaines convergences entre les scénarios qu'il envisage et ceux que j'ai publiés dans "L'effet Vénus" puis dans "Terre, fin de partie?".

Pour moi, à l'horizon 2050, et faute d'une réaction rapide en vue de réduire drastiquement les émissions de GES, on va inévitablement vers un réchauffement moyen au moins égal à + 12°C et peut-être beaucoup plus encore.

Mais + 70°C ou plus ? C'est une hypothèse que j'avais formulée en 2004 dans "L'effet Vénus" en ne prenant en compte que les rétroactions positives (en dehors de l'albedo des nuages) et sans tenir compte du fait qu'une bonne partie du CH4 diffusé pourrait bruler ou exploser, se transformant ainsi très rapidement en CO2 moins nocif, mais au détriment de l'oxygène atmosphérique.

Dans "Terre, fin de partie?", j'essaie de prendre en compte l'ensemble des rétroactions, positives et négatives et cela m'améne à conclure que l'effet Vénus, tout en restant théoriquement envisageable, n'aura vraisemblablement pas lieu, même dans le pire des cas... sauf si la masse des clathrates a été sous-estimée. Et, dans mes calculs, je reconnais que je me suis basé sur les estimations les plus modestes à leur sujet, considérant comme improbables celles d'un géologue comme Barton. Mais si par malheur Barton (et ceux qui ont proposé après lui des estimations encore plus élévées) avait raison contre moi, alors le scénario de l'effet Venus ne serait plus à prendre à la légére.

Quoi qu'il en soit, je crois que nous allons vers une catastrophe sans précédent et que - si nous ne faisons rien - nous assisterons à partir de 2025 (à quelques années près) à un emballement exponentiel des températures, phénomène qui durera plusieurs dizaines d'années jusqu'à ce qu'un nouvel équilibre soit (plus ou moins provisoirement) atteint. Nous aurions ce que les statisticiens appellent une courbe logistique.

Reste à établir le niveau auquel se situerait ce nouvel équilibre et c'est là que mon modèle trouve ses limites, trop d'incertitudes apparaissant dès que l'on dépasse quelques dizaines d'années. C'est d'ailleurs pour ça que je considère avec stupéfaction les prétentions des "spécialistes" du GIEC qui déclarent modéliser l'évolution climatique pour un siècle, alors qu'ils ne tiennent - entre autres - rigoureusement aucun compte de variables potentiellement majeures, comme les émanations de méthane dues à la fonte du pergélisol ou les éruptions possibles du méthane des clathrates océaniques.

Alain

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Je crois que Meteor avait parlé d'un ennuagement total de la Terre à partir de 60° et à ce moment là la reflexion serait maximale vers l'Espace et la temperature redescendrait.

Peut être faut il moins selon les anomalies de tropopause qui verraient alors le jour, la vapeur d'eau est le GES le plus difficile à modeliser justement à cause de sa capacité de condensation en nuages et c'est de loin le plus important.

Ne pas sous estimer non plus la dissolution du Co2 entrainé par les pluies et tombant au sol et se combinant aux roches les erodant par son acidité, question quels sont les gaz produits par l'attaque acide des differentes roches?

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  • 2 years later...

Hop, un petit réveil de topic ("Désintégration en chaine des glaces polaires"), ou plus exactement des plateformes de la péninsule Antarctique.

Un communiqué de ce jour du NSIDC, http://nsidc.org/news/press/20080325_Wilkins.html , "La désintégration d'une plateforme glaciaire en Antarctique souligne un monde en cours de réchauffement", complété par d'autres photos et une vidéo prise d'un Twin Otter sur le site anglais http://www.antarctica.ac.uk/press/press_re...ease.php?id=376

Je ne mets qu'une petite photo, il y en plein d'excellente qualité sur les deux sites.

20080325_wilkins_fig1_tmb.jpg

Traduction rapide et partielle, avec synthèse entre les 2 sources (principal = US, [crochets = UK] :

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La plateforme de Wilkins [entre les iles Charcot et Latady], d'une taille totale de 13 680 km², a commencé à se désintégrer à cause du changement climatique dans une région qui se réchauffe rapidement.

Le 28 février 2008, un iceberg de 41 x 2,5 km s'est détaché de la plateforme, et a entrainé la désintégration de 405 km² à l'intérieur de la plateforme, formant des blocs de glace bleue comme lors de la désintégration de Larsen B, [puis 570 km² au 8 mars]. Au 23 mars, une étroite bande de glace de 6 km de large [entre les deux îles) continuait à protéger le reste de la plateforme de la désintégration.

Le phénomène a été détecté par Ted Scambos du NSIDC, qui rappelle que cet événement n'aura pas d'influence sur le niveau des mers : cette glace flottait déjà, et peu de glaciers débouchent au niveau de la plateforme - et donc seraient susceptibles d'accélérer. Cette désintégration souligne néanmoins que la région de Wilkins a connu un fort réchauffement : toute la glace de mer a fondu, laissant la plateforme exposée à l'action des vagues.

La saison de fonte touchant à sa fin, le phénomène devrait être bloqué; mais il sera sous haute surveillance à partir de janvier.

[La plateforme Wilkins avait déjà perdu 1000 km² en 1998]. Outre la plateforme Larsen B, la plus médiatisée (3250 km²), la région a perdu les zones du détroit du Prince Gustav, Larsen Inlet, Larsen A, Wordie, Muller, et la plateforme Jones. //désolé, pas de dates ni de surfaces dans ces articles//

Enfin, le site UK rappelle que la température moyenne en été dans la région est de 2,2°C sur ces 50 dernières années. La température moyenne de la côte ouest de la Péninsule a augmenté de 3°C ces 40 dernières années, la plus élevée au monde, seulement égalée en Alaska.

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Allez, je complète par une capture de Google Earth, je crois bien que c'est là : Wilkins%20IceShelf.jpg

On comprend mieux pourquoi peu de glaciers s'y jettent : la plateforme est en fait coincée entre les iles de Charcot et Latady, et la grande île Alexandre I (ou île Alexandre tout court), la plus grande île d'Antarctique selon Wikipedia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Île_Alexandre-Ier .

default_mad.gif Desproges disait "Dans Pinochet, il y a hochet". Dans Scambos, il y a "bos" ? Bon, il y a bel et bien désintégration de la plateforme, et elle est effectivement vraisemblablement fortement soumises aux vagues, mais il faut pas prendre les gens pour des couillons quand même, elle n'a réellement pas d'intérêt en termes d'impacts sur la circulation des glaciers amont... Les auteurs pourraient le dire, quand même, que Wilkins est entre trois îles !

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