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Pourquoi pas refroidir la terre...


rico
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Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56)

Je rejoins totalement stalbuck et Tomar dans leurs dernières remarques... Et je précise que cela ne minimise en rien à mes yeux la gravité du changement climatique qui est devant nous. Simplement, tout est question de rapidité du changement. Je ne vois pas fondamentalement en quoi on s'adapterait mieux à un réchauffement rapide qu'à un refroidissement rapide, les deux, comme cela a déjà été dit, étant accompagnés de leur lot de catastrophes liées à leur rapidité même.

Les deux scénarii proposés par Planète Bleue sont biaisés dans leur forme : dans le premier, refroidissement (non précisé rapide ou non), tandis que le second est explicitement un réchauffement rapide de la Terre. On ne peut pas raisonner il me semble ainsi sur des échelles de temps différentes.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

A Stalbuck, ce n'est pas moi qui ai parlé de politisation en premier, je remarque que ceux qui en parlent c'est pour accuser les autres d'en faire.

Or il se trouve que j'ai vu des thèses pro rechauffement du meme tonneau que celles que je lis ici sur des forums dont les membres etaient tout sauf neutres politiquement et trés orientés dans un certain sens.

C'est pour cela que je trouve que ce terrain est glissant et part sur une mauvaise pente, je crois aussi qu'on ne peut pas faire asbtraction du vecu de chacun.

Je suis du Sud et comme la plupart de ceux qui en sont originaires je ressens bien plus un rechauffement comme etant une menace qu'un refroidissement.

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Ce qui est en cause dans l'évolution climatique actuelle, c'est bien sûr sa rapidité, bien que celle-ci puisse ne pas paraître évidente jusqu'à l'été dernier.

Il y a donc un second élément grave qui est le fait d'atteindre un seuil, ou - pire - un point de non retour à partir du quel nous changeons de régime climatique et risquons effectivement de connaître une dramatique accélération du processus de réchauffement global et de ses diverses conséquences au cours des années suivantes.

Quand à l'hypothèse du refroidissement, elle me parait globalement hors sujet, ou du moins très spéculative. Ce n'est absolument pas ce qui nous menace actuellement, sauf éventuelles rétroactions locales (questionnement sur le GS).

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Un point important apparu en marge du sujet principal de ce débat et qui était, je le rappelle :"pourquoi pas refroidir la Terre?" a été la révélation, via les notes du CNRS, de variations extrèmement rapides et importantes de température dans le passé.(et un passé pas si lointain)

Bon on ne sait pas si ces variations ont eu lieu à l'échelon global ou uniquement zonal, mais elles témoigneraient d'une variabilité plus importante et plus fréquente qu'on ne pouvait le penser.

Les initiateurs de ces perturbations (ayant eu lieu en périodes glaciaires mais qu'apparemment on peut étendre aux interglaciaires) ne sont pas connus.

Une des conclusions de ces notes est que les modèles devraient rendre compte à l'avenir de cette variabilité globale ou zonale apparemment plus forte que prévue.

Le risque étant que les mécanismes engendrant cette variabilité extrème se mettent en action lors de l'impulsion "réchauffement d'origine anthropique" que nous connaissons actuellement.

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Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Bon je concote une biblio papier pour les plus ardus a la tache mais sur le net peu de choses accessibles. Toutes les revues sont payantes sur le net et si j ai un acces de labo je sais que les liens ne permettent pas de faire sauter les verrous.

Planete bleue, pour ta question de l augmentation des cyclones liee au rechauffement, je me posais la question hier. En fait le rechauffement est sensible dans les regions les plus froides. Est il demontre que le rechauffement se produit aussi aux tropiques? Je ne pense pas et au moins pas tant que toute la planete n aura pas une tempe moyenne globale. Me trompe je ? En gros a t on des graph de rechauffement sur Cuba ou tahiti histoire de voir? Deusio les cyclones ne paraissent pas concernes par ce qui se passe au pole, donc en quoi le rechauffement influe la aussi sur ces regions? La mer se rechaufe mais la ou elle le peut, la ou elle est froide pas la ou elle est deja chaude non? La encore j ignore tout je pose la question.

A propos d une desertification en cas de rechauffement, tu dois pouvoir trouver sur internet des docs de Nicole Petit-maire, docteur emerite au CNRS qui a bosse la dessus. Elle a montre, preuve archeo a l appuis que lors du rechauffement Holocene quand la planete avait une TC moyenne plus chaude qu aujourd hui de pres de 2C le sahara entier etait compose de 3 lacs gigantesques. On trouve donc aujourd hui la bas des depots coquillers, des sites archeo, des restes de mammiferes et de poissons de milieux humides. Tout ca il y a 9000 ans a peine periode d apparition de l agriculture.

A+!

Alex.

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...la révélation, via les notes du CNRS, de variations extrèmement rapides et importantes de température dans le passé.(et un passé pas si lointain)

Bon on ne sait pas si ces variations ont eu lieu à l'échelon global ou uniquement zonal, mais elles témoigneraient d'une variabilité plus importante et plus fréquente qu'on ne pouvait le penser.

Les initiateurs de ces perturbations (ayant eu lieu en périodes glaciaires mais qu'apparemment on peut étendre aux interglaciaires) ne sont pas connus.

C'est là un point important : ces variation très rapides, mis en évidence pendant les périodes glaciaires, peuvent elles être extrapolées aux périodes interglaciaires ? Je ne crois pas qu'on ai d'exemple de ces variation très rapides hors période de glaciation...Pour en revenir au sujet, j'ai cru comprendre que l'Union Européenne prône le contrôle et la diminution de l'émission des GES, de manière à limiter le réchauffement à 2°C.

Laissons de côté les aspects politiques (zele, arrières pensées motivations réelles...).

Les questions que je me pose alors sont :

- ce niveau de réchauffement est il acceptable ?

s'il l'est, que faut-il faire pour diminuer les effets négatifs de ce réchauffement "accepté" et qui se produirait malgré les mesures de limitations des émissions des GES

- ce réchauffement est il réaliste, ou sous-estimé ?

Si on considère que le réchauffement de 2°C n'est pas acceptable, et a fortiori si ce réchauffement s'avère sous -estimé malgré la mise en place d'actions limitant les émissions de GES, des mesures actives de diminution de la T globale peuvent et doivent être envisagées

Alex, je ne sais pas si tu as vu le post de Lunatic un peu plus haut qui va dans le sens de ce que tu as mis dans ton dernier message, il y a inclu un lien indiquant les différences de T de l'interglaciaire précédent (il y a un peu plus de 100 000 ans, donc même position des continents) par rapport à la situation actuelle. Globalement un peu plus chaud, mais de grosses différences locales : zones arctiques beaucoup plus chaudes, T plus fraiches dans certaines zones tropicales (en particulier le Sahara très probablement en lien avec l'augmentation des précipitation de ces régions. Le fait que le Sahara a été plus vert qu'aujourd'hui pendant les optima climatiques plus chauds et au contraire très sec pendant les épisodes froids, est bien connu maintenant).

Par contre il est bien possible que certaines zones (bassin méditerranéen, sud-est des US, bassins de l'Amazone...) ait été plus sec en période chaude. Quelqu'un a-t-il des données là dessus ?

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Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Tomar oui, le risque a aller chercher trop loin c est qu on rebntre dans des situations non pas "PLUS COMPARABLES" mais trop de choses on changees. Je pense que pour essayer de voir un fil continu direct avec aujourd hui il faut prendre le dernier pic tempere vers 40 000 le pleniglaciare en 22 000 20 000 et le rechauffement Holocene en 10 000 avec ces pulsions par palier des 13 000. (evidemment d autres variations sont connues entre mais trop minimes pour en parler ici a l echelon mondial).

Car oui Planete bleue les observation sont correlles qulaue soit l endroit de la planete avec biensur des effets differnets en intensite mais on retrouve partout les memes signatures climatiques. Les carrotages des poles, en plein atlantique, les loess de chine indiquent tous les memes episodes.

Sur les periodes glaciares qui permettent un rechauffement plus rapide c est dans la definition meme, les changement tendant vers une etat d equilibre sont d autant plus forts qu ils sont eloignes de cet equilibre. Ainsi sur toutes les courbes en paleoclimato on voit des remontees spectaculaires de t en rechaufement alors qu un refroidissement est toujours tres lent (excepte les evenemenst de Heinrich mais la c est particulier). C est valable a toutes les echelles: mondiale, regionale (montagnes, rechaffement printanier, journalier -on passe plus vite de -2 a 12 que de 12 a -2...- jusque dans le figidiare -il est plus facile de decongeler son frigo que de refroidir son four-.

A+!

Alex.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

C'est là un point important : ces variation très rapides, mis en évidence pendant les périodes glaciaires, peuvent elles être extrapolées aux périodes interglaciaires ? Je ne crois pas qu'on ai d'exemple de ces variation très rapides hors période de glaciation...

Pour en revenir au sujet, j'ai cru comprendre que l'Union Européenne prône le contrôle et la diminution de l'émission des GES, de manière à limiter le réchauffement à 2°C.

Laissons de côté les aspects politiques (zele, arrières pensées motivations réelles...).

Les questions que je me pose alors sont :

- ce niveau de réchauffement est il acceptable ?

s'il l'est, que faut-il faire pour diminuer les effets négatifs de ce réchauffement "accepté" et qui se produirait malgré les mesures de limitations des émissions des GES

- ce réchauffement est il réaliste, ou sous-estimé ?

Si on considère que le réchauffement de 2°C n'est pas acceptable, et a fortiori si ce réchauffement s'avère sous -estimé malgré la mise en place d'actions limitant les émissions de GES, des mesures actives de diminution de la T globale peuvent et doivent être envisagées

Alex, je ne sais pas si tu as vu le post de Lunatic un peu plus haut qui va dans le sens de ce que tu as mis dans ton dernier message, il y a inclu un lien indiquant les différences de T de l'interglaciaire précédent (il y a un peu plus de 100 000 ans, donc même position des continents) par rapport à la situation actuelle. Globalement un peu plus chaud, mais de grosses différences locales : zones arctiques beaucoup plus chaudes, T plus fraiches dans certaines zones tropicales (en particulier le Sahara très probablement en lien avec l'augmentation des précipitation de ces régions. Le fait que le Sahara a été plus vert qu'aujourd'hui pendant les optima climatiques plus chauds et au contraire très sec pendant les épisodes froids, est bien connu maintenant).

Par contre il est bien possible que certaines zones (bassin méditerranéen, sud-est des US, bassins de l'Amazone...) ait été plus sec en période chaude. Quelqu'un a-t-il des données là dessus ?

Je suis d'accord avec ce qui est dit ci dessus, on doit tout faire pour limiter la hausse le plus possible, en tout etat de cause je me refuse à envisager une hausse de 5° comme etant comme acceptable, il est evident qu'elle ne le serait pas, donc limiter le plus possible les GES pour combattre ce rechauffement est un imperatif double, si on peut rester en dessous des 2° ce serait ideal, bien que l'ideal serait d'en revenir à la situation des années 60 mais là il ne faut pas rever.

Stabilisons et ce sera deja enorme, le protocole de Kyoto est largement insuffisant pour y arriver donc allons plus loin, le changement de techniques et l'arret des delocalisations seront de toute façon benefique economiquement.

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C'est là un point important : ces variation très rapides, mis en évidence pendant les périodes glaciaires, peuvent elles être extrapolées aux périodes interglaciaires ? Je ne crois pas qu'on ai d'exemple de ces variation très rapides hors période de glaciation...

Pour en revenir au sujet, j'ai cru comprendre que l'Union Européenne prône le contrôle et la diminution de l'émission des GES, de manière à limiter le réchauffement à 2°C.

Laissons de côté les aspects politiques (zele, arrières pensées motivations réelles...).

Les questions que je me pose alors sont :

- ce niveau de réchauffement est il acceptable ?

s'il l'est, que faut-il faire pour diminuer les effets négatifs de ce réchauffement "accepté" et qui se produirait malgré les mesures de limitations des émissions des GES

- ce réchauffement est il réaliste, ou sous-estimé ?

Si on considère que le réchauffement de 2°C n'est pas acceptable, et a fortiori si ce réchauffement s'avère sous -estimé malgré la mise en place d'actions limitant les émissions de GES, des mesures actives de diminution de la T globale peuvent et doivent être envisagées

oui Tomar concernant l'extension aus périodes interglaciaires je ne faisais que citer la note du CNRS en laquelle je ne crois pas forcément comme en l'Evangile.

Mes connaissances en paléoclimatologie étant hélas trop faibles pour pouvoir émettre la moindre critique.

extrait CNRS

Conclusion

L'étude des climats du passé a permis de mettre en évidence l'existence de changements intenses et rapides en période glaciaire, mettant en jeu la réponse de la circulation océanique profonde à des changements de flux d'eau douce à la surface de l'Atlantique Nord. Des études de sensibilité conduites avec des modèles de climat simplifiés suggèrent que des mécanismes similaires pourraient se produire également dans le contexte d'un climat plus chaud, et plus humide, si les émissions des gaz à effet de serre dans l'atmosphère se poursuivent au même rythme au cours des prochains siècles. . .

Concernant les 2°C d'augmentation je suppose que c'est pour l'Europe, ce qui correspond à une augmentation globale de 1°C.

Si on parle de 2°C d'augmentation globale cela fait 4°C environ pour l'Europe (en moyenne).

Pour le premier cas j'ai bien du mal à penser que cet objectif sera tenu, pour 2 raisons:

1- si la teneur en CO2 s'arrêtait dès à présent de monter il y aurait encore une montée de température globale comprise entre 0.5 et 1°C. On serait donc déjà pratiquement à la cible.

2- les mesures de restriction ne peuvent à mon sens empêcher la teneur en CO2 d'atteindre les 500 à 600 ppm de CO2 comme j'ai du le "démontrer" en amont.

Je pense donc plus probable une augmentation globale de 2°C ,déclinée en augmentation de l'ordre de 4°C en Europe, et ce malgré la réduction progressive des émissions de CO2 (en imaginant un scénario vraisemblable et pas utopique bien sûr)

Il s'agit de savoir si ces 4°C en Europe sont tolérables (pour se limiter à cette région).

Je ne suis pas trop capable de le dire et tout dépend de la définition du tolérable.

Je disais dans un post précédent qu'on pouvait considérer éventuellement la limite comme étant le moment où le taux de mortalité du fait du climat augmente et ce malgré les adaptations raisonnables envisageables.

Cela devient un travail à part entière que de répondre à de telles questions.

à plus

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les cyclones ne paraissent pas concernes par ce qui se passe au pole, donc en quoi le rechauffement influe la aussi sur ces regions? La mer se rechaufe mais la ou elle le peut, la ou elle est froide pas la ou elle est deja chaude non? La encore j ignore tout je pose la question.

Alex.

La température de surface de l'eau, dans la mer des Caraîbes et le golfe du Mexique, a été plus chaude cette année de 1 à 2 degrès (c'est assez considérable) par rapport à l'an passé, ce qui a nourri en énergie les 3 cyclones qui ont atteint le niveau 5.

On ne peut donc affirmer que la mer se réchauffe seulement là où elle est froide. Il y a au moins des exceptions !

Ce qui n'empèche pas le réchauffement d'être effectivement proportionellement plus notable aux hautes latitudes.

Par ailleurs, il est possible que le réchauffement influe sur la circulation thermohaline, donc sur le GS. Or ce dernier prend justement sa source dans la zone de la mer des Caraîbes et du golfe du Mexique. D'où un effet de rétroaction (ne jamais oublier ce genre de phénoméne).

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Pour en revenir au sujet de départ, c'est à dire l'éventualité d'agir directement sur notre climat pour limiter le réchauffement, voici ce que nous disait Alain Coustou :

Je suis d'autant plus d'accord que Paul Alary et moi travaillons depuis un mois sur une solution de ce genre. Là aussi, il s'agit d'accroître l'albédo terrestre de manière totalement contrôlée. Il ne s'agit évidemment pas de faire courrir le moindre risque à la planète, mais de corriger un peu le mal déjà fait.

Dans les grandes lignes, il s'agit de provoquer la formation de cirrus de très haute altitude dans la stratospère. Une très légére ombrelle en quelque sorte, réduisant l'impact du soleil de 1 ou 2 % au grand maximum et de manière totalement réversible. De quoi disposer du temps nécessaire pour développer des solutions réduisant les emissions de GES.

Quand au procédé qu'Alary et moi avons commencé à définir, il est encore beaucoup trop tôt pour en parler, mais il devrait être réellement efficace.

Alain Coustou, est-ce que votre solution est techniquement réalisable? Tu peux nous en dire quelques mots supplémentaires, et allez-vous soumettre cette idée aux instances internationales et autres autorités compétentes?... default_w00t.gif Je ne vois pas comment cela peut être possible...

En tout cas, un réchauffement de 5° en France se traduirait par des hivers humides mais des étés très secs et caniculaires. Ainsi un réchauffement de 2° global => réchauffement en France de 4-5° => réchauffement de nos étés de 6-7°

Avec un réchauffement global de 2° d'ailleurs, un été sur 2 serait plus chaud que 2003 qui a causé 15000 morts!

Imaginez ce que ça donnerait avec un réchauffement global de 4°.

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global => réchauffement en France de 4-5° => réchauffement de nos étés de 6-7°

Qu'est ce qui te permet de dire que ce sont les étés qui se réchaufferaient beaucoup plus que le reste de l'année? Sur les 30 dernières années, le réchauffement, n'a pas mis spécialement l'accent sur les étés.

Ne pas prendre l'été 2003 comme référence, car c'est une exception (= le contraire d'une référence).

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Laure :

Après vous avoir lu attentivement, tout cela me donne l'impression que quand bien même on ne pourrait pas trancher de façon totalement définitive sur les avantages et les inconvénients comparés du réchauffement ou du refroidissement, il semble que le problème de l'heure étant "le réchauffement" climatique, la position qui consiste à rechercher dans l'histoire ou la préhistoire des preuves qu'un réchauffement n'est pas si dramatique que ça tend à minimiser les conséquences des...changements climatiques.

Une chose est d'affirmer qu'on ne les minimise pas, qu'on les prend en compte, autre chose d'agir en conséquence et se montrer prêt à agir...y compris individuellement. Or il me semble fort probable que minimiser leur importance, quelqu'en soit la forme prise, signifie en clair (ou plutôt en "ombre") qu'on est pas du tout prêt à faire quoi que ce soit.

Car il me semble bien comprendre que si on veut éviter la catastrophe, il ne s'agit pas de se contenter de "mesurettes".

Cela dit, si l'ordre du jour était "le refroidissement climatique" disons, on peut toujours se poser la question de savoir si cela provoquerait alors un sursaut et des actes en conséquence. Pas si sûr en fait.

Voici une analyse à mon sens lucide à laquelle j'ahère après avoir relu les propos tenus dans cette discussion .Y a-t-il de subtils "Lomborgistes" sur ce forum ? C'est bien sûr autorisé en démocratie mais il vaudrait mieux que les choses soient claires. (je n'avais pas ce sentiment hier) default_w00t.gif

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Qu'est ce qui te permet de dire que ce sont les étés qui se réchaufferaient beaucoup plus que le reste de l'année? Sur les 30 dernières années, le réchauffement, n'a pas mis spécialement l'accent sur les étés.

Ne pas prendre l'été 2003 comme référence, car c'est une exception (= le contraire d'une référence).

On parle du réchauffement futur Stalbuck.

Ci-joint un extrait du rapport de l'ONERC:

"Météo-France, sur la France métropolitaine, l’augmentation de la température

moyenne serait pour ce scénario A2 de 2 à 4°C en hiver et de 4 à 7°C en été : le

réchauffement estival serait ainsi nettement plus marqué que le réchauffement

hivernal.

Ces figures illustrent bien comment la canicule observée en 2003, représentée

par l’étoile rouge sur la figure 1a et par la croix bleue la plus à droite sur la figure

1b, n’avait pratiquement aucune chance de se produire dans le cadre des conditions

climatiques du XIXe siècle, et qu’elle correspondra à des étés normaux à la

fin de notre XXIe siècle."

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Laure :

Voici une analyse à mon sens lucide à laquelle j'ahère après avoir relu les propos tenus dans cette discussion. Y a-t-il de subtils "Lomborgistes" sur ce forum ? C'est bien sûr autorisé en démocratie mais il vaudrait mieux que les choses soient claires. default_flowers.gif

Planete bleue, sur ce point précis et ayant du me frotter aux sceptiques primaires et subtils de ce forum, je peux te dire qu'aucun d'entr'eux ne s'est manifesté sur ce topic.

On ne les entend plus d'ailleurs en ce moment.

Si jamais tu as affaire à eux tu les reconnaîtras sans problème.

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J'amierais en savoir plus avant d'adhérer à cette théorie. Qu'est ce qui permet de mettre en avant le fait que les étés se réchaufferaient plus que les autres saisons.

Pour l'été 2003, il me semble que ca patauge encore beaucoup pour expliquer l'omniprésence de gouttes froides au large du portugal, par exemple.

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Planete bleue, sur ce point précis et ayant du me frotter aux sceptiques primaires et subtils de ce forum, je peux te dire qu'aucun d'entr'eux ne s'est manifesté sur ce topic.

On ne les entend plus d'ailleurs en ce moment.

Si jamais tu as affaire à eux tu les reconnaîtras sans problème.

Merci pour l'info Météor. default_flowers.gif

Ce n'était qu'un sentiment en relisant cette discussion et les commentaires des uns et des autres; rien de vraiment fondé.

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J'amierais en savoir plus avant d'adhérer à cette théorie. Qu'est ce qui permet de mettre en avant le fait que les étés se réchaufferaient plus que les autres saisons.

Pour l'été 2003, il me semble que ca patauge encore beaucoup pour expliquer l'omniprésence de gouttes froides au large du portugal, par exemple.

Il faudrait que tu lises le rapport de l'ONERC pour en savoir plus à ce sujet.(comme porte)Pour une fois cela ne vient pas des anglo-saxons mais des français (MF,ISL,...)

Je n'ai pas le lien sous la main mais google...

bonne nuit

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Il faudrait que tu lises le rapport de l'ONERC pour en savoir plus à ce sujet.(comme porte)

Pour une fois cela ne vient pas des anglo-saxons mais des français (MF,ISL,...)

Je n'ai pas le lien sous la main mais google...

bonne nuit

Rapport de l'Observatoire National du Réchauffement Climatique : "Un climat à la dérive, comment s'adapter ?

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Les impacts du changement climatique sur la France

(...) Pour Paul Vergès (ONERC), "force est de constater qu’en l’absence de mesures réelles d’adaptation, la France n’est pas à l’abri de nouvelles catastrophes". La France est particulièrement exposée au réchauffement climatique - Les signes du changement sont déjà sous nos yeux :

o Le réchauffement constaté aujourd’hui en France est d’environ 50% plus important que le réchauffement moyen du globe.

o La température moyenne annuelle a augmenté chez nous de 1°C pour 0,6°C sur le globe.

o Si cette tendance devait se poursuivre, ceci impliquerait qu’un réchauffement de 2°C du globe se traduirait en France par un réchauffement de 3°C ou - dans le cas le plus pessimiste - un réchauffement global de 6°C, par un réchauffement chez nous de 9°C.

A-t-on conscience de l’ampleur de ce qui nous attend ?

Car de surcroît, en France, le réchauffement estival sera nettement plus marqué que le réchauffement hivernal.

Cela signifie que des épisodes caniculaires similaires ou pires que celui de 2003 se représenteront inévitablement et de plus en plus souvent. Les impacts sont connus : recul des glaciers, déplacement des espèces, modification des rythmes naturels et leurs conséquences sur l’agriculture etc (...)

http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=9664

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Merci planète bleu pour ces morceaux choisis, mais ce qui m'intéresse, c'est ce qui permet d'arriver à ces conclusions. Il faut que je prenne le temps de lire le rapport (104 pages....) et surtout d'y noter les liens vers les études qui me permettront de trouver ce que je cherche. (porte d'entrée comme météor l'a souligné).

bonne nuit.

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Merci pour le lien, Planète Bleue (http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=9664)

Voici le constat très intéressant que j'ai relevé : (...) Il propose également qu’un effort soit réalisé pour impliquer davantage les sciences humaines sur cet enjeu. C’est un aspect trop souvent sous-estimé.

Bon...je pense que vous aurez commencé à deviner que je suis effectivement du côté des sciences humaines. Je crois bien qu'en la matière c'est bien la permière fois que je lis noir sur blanc que certains préconisent qu'on fasse un peu plus appel à elles pour la compréhension de certains phénomènes.

Et j'en suis plus que ravie default_flowers.gif

Bonne nuit à tous

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reste plus qu'à espèrer sérieusement que le gulf stream s'arrète...

Il existe un autre élément qui contribue au moins un peu à justifier la prévision selon laquelle les étés se réchaufferaient plus que les hivers: l'évolution de l'albédo liée au recul de nombreux glaciers et à la diminution estivale de l'extent de la banquise.

Quand à un éventuel - et à mon avis peu probable, mais ce n'est qu'un avis - arrét du GS, s'il nous vaudrait des hivers plus froids en régime de vent d'ouest-nord-ouest, il ne nous épargnerait pas des étés caniculaires... Autrement dit, on risquerait fort de perdre sur les deux tableaux.

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